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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Eh ben cette automne ca va ête compliqué de manoeuvrer dans ces champs.
  2. Il y a un direct sur le figaro en ce moment Attention mon post au-dessus est au futur et @Heorl parle de son état de santé dégradé. Pour l'instant sur ad.net personne n'annonce sa mort.
  3. C'est sûr qu'elle est le symbole de l'Union du Royaume Uni. Je ne suis pas sûr que Charles le portera aussi bien.
  4. Oui j'ai vu. Sa disparition sera un vrai symbole de changement d'époque.
  5. "FRANCE d'abord" et back to basic : LECORNU notre ministre de la défense commence à décliner le discours de Macron dans le domaine des industries de la défense : la relocalisation est demandée de toute urgence. La position originale de la France est assumée en particulier dans ses systèmes d'armes qui doivent rester de notre compétences en développement et en fabrication. Pour le ministre des Armées, une économie de guerre passe par une « souveraineté française industrielle » PAR LAURENT LAGNEAU · 8 SEPTEMBRE 2022 http://www.opex360.com/2022/09/08/pour-le-ministre-des-armees-une-economie-de-guerre-passe-par-une-souverainete-francaise-industrielle/ Le 7 septembre, dans la lignée des déclarations faites durant l’été par le président Macron sur « l’économie de guerre » et alors qu’une nouvelle Loi de programmation militaire [LPM] est en train d’être élaborée, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a réuni les principaux représentants de la Base industrielle et technologique de défense [BITD], le Délégué général pour l’armement [DGA], les chefs d’état-major et le Secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale [SGDSN] afin de mettre en oeuvre un plan « concret » visant à accélérer les cadences de production et les livraisons d’équipements dont les armées auront besoin en cas de conflit de moyenne ou de haute intensité. Une hypothèse qui n’est plus exclue après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « À bien des égards, on est dans la même situation que dans les années 1950 ou 1960, quand le général de Gaulle […] a décidé de définir une autonomie stratégique française », a déclaré M. Lecornu, à l’issue de cette table ronde. L’expression qu’il a utilisée a de quoi surprendre étant donné que, durant ces dernières années, il n’était quasiment question que d' »autonomie stratégique européenne ». « On dit souvent allié mais non aligné » et « ça passe aussi par une capacité à développer nos propres systèmes d’armement. C’est particulièrement vrai pour notre dissuasion nucléaire mais c’est vrai aussi pour notre marine, notre artillerie […] ou notre aviation de chasse, dont le Rafale est devenu un de symboles importants », a continué le ministre. Et d’insister : « Ce qui se joue aussi dans les années qui viennent, c’est notre capacité à être autonomes. Autonomes, nous Français, parfois dans des coopérations évidemment européennes » ce qui signifie que « nous ne soyons pas dépendants d’un certain nombre de pays extérieurs ». @Patrick elle est pour toi celle-là. « C’est l’un des grands enjeux auquel nous devons faire face : être en situation d’avoir suffisamment de matériels et suffisamment vite si malheureusement il y avait un conflit de moyenne ou de haute intensité dans lequel la France serait engagée » et « en même temps de garantir aussi une autonomie, une souveraineté française en matière industrielle », a résumé M. Lecornu. Quoi qu’il en soit, plusieurs engagements ont été pris lors de cette table ronde. Ainsi, les armées devront simplifier leur expression des besoins afin de pouvoir disposer d’équipements « plus simples et plus rustiques » en plus grand nombre. Sur ce point, le ministre a cité le cas de l’hélicoptère NH-90, qui existe en deux versions, dont l’une est destinée à la Marine. « Ces vingt dernières années, nous ont parfois conduit à demander à certaines équipements de tout faire ou d’avoir beaucoup d’options », a-t-il relevé. Or, l’idée était de disposer d’appareils « multi-rôles » et communs aux forces armées afin de mutualiser le soutien… Ce sera d’ailleurs le cas pour le H160 « Guépard ». Faut-il en déduire qu’il y aura un changement de cap? Cela étant, le ministère des Armées s’est engagé à réduire les procédures administratives relatives aux programmes d’armement, sans pour autant revoir à la baisse les critères de qualité. « Incontestablement, on doit savoir prendre quelques risques, y compris dans les procédures en les réduisant », a fait valoir M. Lecornu. Le DGA, Emmanuel Chiva, et son adjoint, l’ingénieur général de classe exceptionnelle de l’armement Thierry Carlier, auront à faire des propositions en la matière. Un autre thème abordé est celui des stocks… On pensait que la pandémie de covid-19 allait se traduire par un changement d’approche dans ce domaine… Visiblement, ce n’est pas encore le cas. Pour beaucoup, « avoir du stock est un signal de mauvaise gestion », a rappelé le ministre. Désormais, il s’agit « d’inverser cette logique » en revenant à des principes de « père de famille » en constituant des réserves « solides et suffisantes ». Cela vaut pour les munitions comme pour les matières premières, quitte à rogner les marges des industriels. « On ne va pas se raconter d’histoire. Il y a un avant et un après covid dans la manière d’aborder les stocks […]. On ferme les frontières et on découvre qu’on a des systèmes d’armes qui pourtant font partie de notre régalien profond qui, du jour au lendemain, sont privés d’une pièce à l’import parce qu’on est dépendant d’un certain nombre d’industries qui malheureusement parfois sont parties très très loin du continent européen », a rappelé M. Lecornu. Aussi, a-t-il poursuivi, « je n’ai pas d’état d’âme : je veux un agenda de relocalisation. Si on est sur la souveraineté française, on ne peut pas comprendre qu’un certain nombre de pièces soient produites à l’étranger, parfois même par de potentiels concurrents ou compétiteurs. […] Il ne faut pas que la question de la relocalisation industrielle soit un tabou. Je ne dirai pas ‘quoi qu’il en coûte’ mais pas loin ». Quant à l’augmentation des cadences de production, elle devrait concerner dix types d’équipements. Mais M. Lecornu en a donné trois : le obus de 155mm, les CAESAr [Camions équipés d’un système d’artillerie] et les moyens de défense sol-air. Et les objectifs sont ambitieux : ainsi, il s’agira de diviser par trois les délais de livraison, l’assemblage d’un CAESAr devant prendre 12 mois, contre plus de 30 actuellement. Notant que d’autres pays occidentaux sont en train de mener des réflexions similaires concernant leurs capacités industrielles dans le domaine de l’armement, M. Lecornu a dit « assumer une autonomie française », voire « gaullienne en quelque sorte », sur laquelle « nous avons quelques devoirs ».
  6. Progression très rapide donc qui va réduire les deux saillant russes au nord de Izium.
  7. herciv

    40 CTA

    c'est dans l'ordre de priorité ?
  8. herciv

    Le F-35

    Rapport intermédiare sur l'accident du F-35B anglais. Probable erreur humaine ayant conduis à laisser le capotage rouge d'entrée d'air et ne pas le signaler dans la prise de service entre deux équipes de pont. https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1099593/20220819-ZM152_SI_Interim_Report.pdf 23 juin 22 RAPPORT INTERIMAIRE DE L'ENQUETE DE SERVICE (SI) ENQUETANT SUR L'ACCIDENT DE ACCIDENT IMPLIQUANT LE F-35B ZM152 SUR LE HMS QUEEN ELIZABETH LE 17 NOV 21 Heures locales (UTC + 2 heures) 1. Bien que l'enquête sur l'accident du F-35B survenu le 17 novembre 21 se poursuive, le panel de la SI l'enquête sur l'accident du F-35B du 17 novembre 21 se poursuit, mais le groupe d'experts est maintenant convaincu que la cause n'était pas liée à un problème technique de l'avion, mais qu'elle était très probablement due à des facteurs humains, organisationnels et techniques. mais très probablement à des facteurs humains, organisationnels et procéduraux. Introduction 2. Le 17 novembre 21, le HMS QUEEN ELIZABETH (QNLZ) opérait en Méditerranée orientale. Six mois après le début du déploiement de son premier groupe d'attaque de porte-avions, l'opération FORTIS. Des avions F-35B du corps des Marines des États-Unis ont commencé à voler à 6h30. 06:30 et deux F-35B britanniques, de l'escadron 617 (Sqn), étaient programmés pour décoller à 11:45. L'avion de tête, ZM152, a roulé vers la piste pour le lancement à 11 h 37. L'avion s'est converti en mode de décollage court et, sous la direction du capitaine du pont d'envol, le pilote a effectué des vérifications du point fixe des moteurs et a confirmé que toutes les indications du moteur étaient normales, a sélectionné la puissance de décollage, soit 97 % de la demande de poussée des moteurs (ETR), et a relâché les freins. 3. Le pilote a signalé que l'accélération initiale lui semblait normale, mais qu'elle a ensuite diminué. En vérifiant les affichages du moteur, il a découvert que la puissance était faible, à 74% ETR. Le pilote de Le pilote a alors sélectionné le maximum (100% ETR) mais le moteur a continué à délivrer une puissance inférieure à celle attendue. En raison de la faible vitesse du ZM152, le pilote a tenté d'interrompre le décollage, mais il n'a pas pu arrêter l'appareil avant la fin de la période de décollage et s'est éjecté. L'éjection s'est déroulée avec succès, le parachute s'est déployé et le pilote a atterri sur le pont d'envol. ne souffrant que de blessures légères. L'avion a heurté la mer et on l'a vu flotter en passant par le côté bâbord du navire avant qu'il ne coule. Contexte 4. Le ZM152 a volé pour la dernière fois le 13 novembre 21 et n'a nécessité aucune activité de maintenance avant la préparation de son vol le 17 novembre 21. La veille de l'accident, QNLZ a traversé le canal de Suez pour se rendre à son port d'attache. Par mesure de sécurité pour ce tous les F-35B du pont d'envol étaient équipés de Red Gear. Le Red Gear, qui comprenait d'admission des moteurs, était conçu pour protéger contre la pénétration de corps étrangers. Cette nuit-là, Le personnel technique de l'escadron 617 a révisé le ZM152 pour le préparer au vol du lendemain. 5. L'entretien du ZM152 a été confié à deux mécaniciens qui ont pris leur service à 19h30. Le premier Le premier ingénieur a effectué sa partie de l'entretien peu après 21h30 et l'entretien s'est terminé au plus tard à 23h00. terminé au plus tard à 23h00. Après un repas de mi-équipe, le second ingénieur a commencé son travail à 00h30. Dans l'intervalle, des orages se sont abattus sur le navire. Lorsque le deuxième mécanicien est arrivé à l'avion pour effectuer sa partie de l'entretien, et lors de toutes les inspections ultérieures de l'avion avant le vol. lors de toutes les inspections ultérieures de l'aéronef avant le vol, les pièces d'admission n'ont pas été vues. Au cours de leurs tâches individuelles, les mécaniciens ont enlevé quelques éléments du Red Gear, mais mais aucune entrée n'était requise dans le journal technique de l'avion lors du montage ou du démontage. Une procédure locale Une procédure de comptabilité locale était en place, mais elle n'a pas été utilisée pour la pose et la dépose en masse de Red Gear pendant le transit de Suez. de l'équipement rouge pendant le transit de Suez. Aucun rassemblement n'a été effectué avant le vol pour s'assurer que tout l'équipement rouge avait été retiré. que tout le matériel rouge avait été enlevé. 6. Avant le naufrage, on a observé que le couvercle de la prise d'eau gauche flottait à l'écart de l'épave du ZM152. l'épave du ZM152 et a ensuite été saisi. Une opération de sauvetage a été mise en place, et l'avion a été localisé et récupéré avec succès sur l'eau. l'avion a été localisé et récupéré avec succès au Royaume-Uni. Cause 7. Suite à l'analyse de l'enregistreur de données de vol par le fabricant, et ayant Après l'analyse de l'enregistreur de données de vol par le fabricant, et après avoir effectué un examen indépendant de la navigabilité, le comité n'a identifié aucun problème technique avec l'avion. Le panel est d'avis qu'il est presque certain qu'un blanc d'admission de moteur unique est resté à l'intérieur de l'admission du moteur au moment du lancement, causant une restriction du flux d'air vers le moteur de sorte qu'il n'a pas pu générer suffisamment de puissance pour le décollage. Conclusion 8. Sur la base des preuves obtenues, le panel est convaincu que le principal facteur de causalité de l'événement est le fait que le flan d'admission gauche est resté dans l'avion avant le lancement, ce qui a réduit la puissance du moteur. Ceci était très probablement dû à une combinaison de facteurs humains, de facteurs humains, organisationnels et procéduraux. Néanmoins, l'enquête continue à rechercher un standard de preuve qui permettra d'aborder d'autres pistes d'enquête sur un éventail de causes possibles. causes possibles. Le groupe d'experts se concentre sur les mécanismes potentiels de déplacement de l'ébauche d'admission et sur les comparaisons entre les services d'entretien britanniques. d'admission et sur les comparaisons des procédures d'entretien du Royaume-Uni avec celles d'autres pays exploitant des F-35. d'autres pays exploitant des F-35. 9. Conformément à son mandat, la commission d'enquête sur les services continue d'examiner d'autres facteurs, notamment la conception de l'équipement, les ressources en personnel, la gestion de la fatigue, la gestion de la fatigue, l'assurance de la qualité et la gestion de l'événement après sa survenance, afin d'identifier toute l'événement, afin d'identifier toutes les leçons pertinentes qui pourraient empêcher que cela ne se reproduise et améliorer la sécurité aérienne. Directeur général de l'Autorité de sécurité de la défense
  9. Les critères de Maastricht ne sont plus adapté au nouvel environnement : L'UE envisage de réviser les règles relatives à la dette alors que les crises s'accumulent 08/09/2022 | 11:27 Byzantines, politisées ou tout simplement stupides, les règles fiscales de l'Union européenne ont reçu de nombreux noms et ont été modifiées à plusieurs reprises. Aujourd'hui, l'UE entame un nouveau débat pour les réformer car elle est confrontée à des crises qui se chevauchent et pour lesquelles les règles n'ont pas été conçues. Les ministres des finances de l'UE donneront le coup d'envoi du débat samedi, confrontés à un endettement élevé après deux années passées à soutenir les économies pendant la pandémie de COVID-19 et à d'énormes besoins d'investissement pour prévenir la crise ultime du changement climatique. Pour ne rien arranger, ils sont également confrontés à une crise du coût de la vie avec une inflation record, une flambée des coûts de l'énergie alors que la Russie réduit ses livraisons de gaz à l'Europe, et une récession imminente qui draine déjà des centaines de milliards des coffres des gouvernements en diverses mesures de soutien et d'autres sont à venir. Les règles de l'UE, conceptuellement ancrées dans les périodes économiquement plus stables connues sous le nom de "Grande Modération" dans les années 1990 et visant principalement à sauvegarder la valeur de l'euro par des restrictions des emprunts publics, ont du mal à faire face à tout cela. Ils stipulent que la dette publique doit être inférieure à 60 % du produit intérieur brut (PIB) et le déficit public inférieur à 3 % du PIB. Mais la pandémie a laissé de nombreux pays avec une dette bien supérieure à 100 % du PIB, avec la Grèce à environ 185 % et l'Italie à environ 150 %, et des déficits de 2021 souvent deux fois supérieurs à la limite de l'UE. Il est donc impossible pour de nombreux gouvernements d'adhérer à la règle de l'UE selon laquelle ils doivent réduire la dette chaque année de 1/20e de la différence entre son niveau actuel et 60 % du PIB. Les documents de position de la France, de l'Italie, de l'Allemagne, de l'Espagne et des Pays-Bas ainsi que de hauts fonctionnaires de l'UE affirment que la règle du 1/20e devra donc disparaître - soit explicitement, soit parce que les gouvernements et la Commission conviennent de ne pas l'appliquer. Mais on ne sait pas très bien par quoi elle pourrait être remplacée. Berlin pense que les gouvernements devraient simplement réduire leur déficit structurel chaque année d'au moins 0,5 % du PIB jusqu'à ce qu'ils atteignent l'équilibre. Cela, combiné à la croissance économique, permettrait de s'occuper de la dette. "Le résultat le plus probable est que nous obtiendrons quelque chose de très similaire à la position allemande au final", a déclaré un haut fonctionnaire de la zone euro impliqué dans les discussions. LE CALCUL DU DÉFICIT Un autre point de friction est la manière de traiter les centaines de milliards d'investissements publics, nécessaires pour attirer encore plus d'argent privé, afin de réduire d'abord de moitié les émissions de dioxyde de carbone en Europe d'ici 2030, puis de les arrêter complètement d'ici 2050. La France, l'Italie et la Pologne soutiennent que les règles devraient également leur permettre de déduire du calcul du déficit l'argent dépensé pour la défense ou pour atteindre la souveraineté technologique, car ces investissements seront rentables à l'avenir. L'Allemagne ne veut pas que des secteurs spécifiques soient exclus des statistiques de déficit de l'UE, mais semble ouverte à un élargissement de la flexibilité existante pour les gouvernements qui font des réformes structurelles ou des investissements bénéfiques à long terme. La portée et la taille de ces réformes ou investissements doivent être définies. Le choix des critères de mesure des efforts budgétaires est également en discussion, car les gouvernements recherchent des indicateurs observables sur lesquels ils ont une influence, plutôt que des indicateurs calculés à rebours qui sont souvent fortement révisés. Et puis il y a le problème controversé de l'application. Bien que des amendes soient prévues pour ceux qui enfreignent les règles, elles n'ont jamais été utilisées, même si des pays comme l'Italie, la France, l'Espagne ou le Portugal, l'ont fait de manière flagrante. Les discussions sur les changements risquent de prendre des mois, peut-être jusqu'au deuxième trimestre de 2023. Les règles resteront suspendues l'année prochaine afin de donner aux gouvernements une marge de manœuvre pour protéger les économies de la crise énergétique provoquée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie. La Commission européenne présentera ses propositions sur la manière dont le cadre pourrait être modifié au cours de la deuxième quinzaine d'octobre, ont indiqué des responsables, en visant une publication bien après les élections anticipées en Italie le 25 septembre, afin d'éviter de faire du débat un enjeu électoral dans la troisième plus grande économie de la zone euro.
  10. Zonebourse : L'Ukraine annonce des "bonnes nouvelles" sur le front de Kharkiv 08/09/2022 | 12:28 par Pavel Polityuk KYIV, 8 septembre (Reuters) - L'armée ukrainienne a repris ces derniers jours plusieurs localités du nord-est de l'Ukraine, dans la région de Kharkiv, à l'issue d'une percée derrière les lignes russes, selon les autorités de Kyiv et des experts militaires occidentaux. "Nous avons de bonnes nouvelles en provenance de l'oblast [région administrative, NDLR] de Kharkiv", a déclaré mercredi le président ukrainien Volodimir Zelensky lors de son message à la nation quotidien, diffusé chaque soir, pendant lequel il a évoqué la prise par les forces ukrainiennes de plusieurs villages. Volodimir Zelensky a cependant ajouté qu'il était encore trop tôt pour désigner nommément ces localités, en raison d'une situation toujours hautement instable sur le terrain, tout en saluant la "bravoure" de deux brigades aéroportées et d'une brigade mécanisée. "Vous avez probablement tous entendu parler des récentes activités de nos défenseurs ukrainiens. Et je pense que tout citoyen peut se sentir fier de nos combattants", a-t-il dit. Les experts de l'Institute for the Study of War (ISW), basé à Washington, estiment que les forces ukrainiennes ont réussi mercredi, en attaquant par surprise, à avancer d'au moins 20 km en territoire sous contrôle russe, "reprenant approximativement 400 kilomètres carrés". La Russie confirme pour sa part des combats dans la région mais nie avoir perdu des territoires. Sur les réseaux sociaux, des experts militaires russes laissent toutefois entendre que les forces russes ont subi des revers et devront d'urgence obtenir des renforts. PERTES IMPORTANTES Dans une vidéo postée sur YouTube, le conseiller à la présidence ukrainienne Oleksiy Arestovitch a affirmé que les forces ukrainiennes avaient surpris les lignes de défense russes dans la petite ville de Balakliia, située au sud-est de Kharkiv; la deuxième ville d'Ukraine proche de la frontière russe. "Les Russes disent que Balakliia est encerclée alors qu'en fait, nos troupes ont progressé bien davantage", a-t-il dit. Un responsable local pro-russe, Rodion Mirochnik, a indiqué sur Telegram que Balakliia était toujours contrôlée par les Russes, tout en signalant des affrontements au nord de la ville. Selon Iouri Podolyak, un blogueur ukrainien régulièrement cité par les responsables pro-russes, "l'ennemi a engrangé des succès considérables près de Balakliia avec une force relativement réduite". "Tout devrait dépendre maintenant de la vitesse à laquelle des renforts seront envoyés sur le terrain", a-t-il dit en parlant de "pertes importantes". L'Ukraine évoque depuis des semaines une vaste contre-offensive dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, où des combats sont en cours. Les analystes militaires occidentaux pensent que l'état-major russe pourrait avoir dégarni certains fronts en envoyant massivement des renforts vers le sud. D'intenses affrontements se poursuivaient également jeudi dans la région de la centrale nucléaire de Zaporijjia, que l'Ukraine n'a pas exclu de mettre à l'arrêt afin de prévenir le risque d'une catastrophe. (Bureaux de Reuters, rédigé par Andrew Osborn, version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Tangi Salaün)
  11. L’armée française veut plus d’armes, plus vite et à moins cher Industriels de défense et militaires français se sont engagés mercredi à s’adapter à l’« économie de guerre » dans laquelle est entrée la France avec le conflit en Ukraine. Des blindés français au Sahel. Le parc est en train d’être modernisé mais il manque la masse pour tenir dans le cadre d’un conflit de haute intensité. | PHILIPPE CHAPLEAU Afficher le diaporama Ouest-FrancePhilippe CHAPLEAU.Publié le 08/09/2022 à 09h18 Emmanuel Macron lors de l’inauguration du salon Eurosatory, à Villepinte, le 13 juin dernier, avait déclaré que la France est « entrée dans une économie de guerre » . Au-delà du recours souvent abusif au mot guerre par le Président, il est clair que la situation nationale actuelle n’a rien à voir avec ce qu’ont connu les Français des années 1940. Ni rationnement ni réquisition. Et on est encore loin d’une économie qui se restructurerait drastiquement pour soutenir l’effort de guerre. Une armée à remettre en ordre de bataille Pourtant, il y a bien une vraie urgence à remettre en ordre de bataille une armée française qui a un peu de tout, selon l’aveu du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, à l’issue du premier séminaire sur l’économie de guerre qui s’est tenu mercredi à Balard. Un peu de tout mais suffisamment de rien… D’où les questions auxquelles il faut répondre dès maintenant. Comment produire plus d’équipements militaires, plus vite, et moins cher, de façon à ce que les armées françaises soient autonomes ? Pour répondre à ces questions, ou en tout cas faire réfléchir les équipementiers de défense, la DGA, les états-majors, le SGDSN…, le ministre des Armées a réuni, mercredi, les représentants de ces acteurs clé du monde de la Défense afin d’échanger sur cette fameuse économie de guerre et les moyens pour l’optimiser. Le premier séminaire sera suivi d’un second dès octobre. | MINARM Sébastien Lecornu a bien rappelé que la France n’est pas en guerre mais qu’il faut se préparer à trois cas de figure auxquels le pays peut être confronté : D’abord un état de compétition et de concurrence ; puis un état de contestation de l’ordre établi, des équilibres, voire des frontières, et c’est là où nous nous situons ; enfin un état de confrontation Mais ce n’est pas le jour où la France sera à ce dernier stade qu’il faudra découvrir l’impréparation des armées, la faiblesse des stocks et le principe de l’attrition élevée qui caractérise le combat de haute intensité. D’où cette réunion de travail, qui sera suivie par une autre en octobre. Ce premier séminaire avait pour objectif de lancer la mise en œuvre d’un plan d’action concret pour accroître la capacité et vitesse de production ainsi que pour diminuer les délais de livraison d’armements. Exemples : il faudra produire des obus de 155 mm en 3 mois au lieu de 9, construire des canons Caesar en 12 mois au lieu de 30, ces deux produits figurant dans le top 10 des armes prioritaires selon le ministre qui a aussi cité les moyens sol-air, parent pauvre de la défense antiaérienne française… Moins de délais Le ministre des Armées a donc exhorté les participants à prendre des engagements. Aux militaires, il a demandé d’avoir des expressions de besoins plus rustiques et plus simples et simplifier les procédures administratives, une exigence dont Emmanuel Chiva, le nouveau directeur général de l’armement, a bien pris note. Aux industriels, Sébastien Lecornu a demandé de s’assurer que les matières premières pour produire des armes et des munitions sont disponibles, donc en stock suffisant, de s’assurer que les outils industriels sont prêts à produire rapidement et de façon soutenue, d’où un agenda de relocalisations industrielles. Il leur a aussi demandé de préserver les savoir-faire avec une main-d’œuvre qui fasse vivre le savoir-faire français. Tout cela aura un coût. Le député (LR) Jean-Louis Thiériot, auteur en février d’un rapport sur la haute intensité, évalue entre 3 et 6 milliards d’euros, en plus des 3 milliards déjà budgétés dans la Loi de programmation militaire, les besoins pour reconstituer les seuls stocks de munitions. Ca veut dire autosuffisant ?
  12. Oui j'ai mis hier une video montrant comment les ukrainiens retapent les matériels russes même anciens. Je pense quand même que les ukrainiens sont au bout de cette logique de récupération et n'ont pas d'autres solutions viables que le matériel OTAN.
  13. Voilà !! Je ne dis pas autre chose. Le mot utilisé est armement, pas munitions .... Il y a attrition de l'armement (cause destruction ou taux d'utilisation) !! Donc ce sont bien les stocks OTAN qui sont mis à contribtion comme je viens de le dire. On ne connait pas les raisons de ce choix malheureusement. Est-ce un problème de profondeur de stock ? Mac Milley ne le dit pas en tous cas. Dommage pas d'indication sur les capacités de production de tous ces pays. ET oui et franchement recenser les capacité de production partout serait une super info. Et c'est valable pour tous les camps. Sachant qu'un des camps a probablement mieux anticipé que l'autre et que çà lui donne un avantage dont l'un des participants pourrait être parfaitement conscient pour déclencher une autre guerre. Je ne suis pas ouvrier métallurgiste de formation mais il me semble que les machines outils, l'organisation industrielle, la productivité pour fabriquer des obus français modèle 1914 ont autant à voir que les mêmes pour des obus russes années 1990. Ce qui doit préciser le côté "ils peuvent produire, on l'a fait en 14-18".
  14. Tu as probablement mal lu mes posts dans lesquels je donne systématiquement la proportion de 75mm (en gros 70 à 80%). Et même si je ne l'avait pas fait ces chiffres sont très largement connus et diffusés. Redresser ces chiffres ne changeras rien au fait que l'état de l'art d'antan permettait de produire énormément de munition et qu'il n'y a pas de raison pour que çà soit plus compliqué maintenant dans un pays qui a eu le temps de se préparer (la Russie) La France défend en 14 c'est sûr. mais il n'y a pas de rapport avec la capacité industrielle. Elle a quand même une industrie qui lui permet de sortir un nombre de munitions bien plus importants que ce que les russes consomment aujourd'hui. A un moment avoir des références permet de garder les pieds sur terre. Oui mais çà joue sur le besoin des unités de combat pas sur la capacité industrielle. Exactement. Mais à la décharge de l'Ukraine, ses stocks et ses moyens de productions valaient pour des armes russes. Maintenant elle travaille avec des matériels OTAN de toute sorte avec une logistique qui dépend entièrement des stocks OTAN. Or les munitions issue de ces stocks sont longues et compliquées à fabriquer. ET je me tue à expliquer qu'il devra y avoir une montée en puissance pour remonter ces stocks. Après que cette remontée se fasse en Ukraine ou que la profondeur de théâtre européen soit mis à profit est une autre histoire.
  15. herciv

    Le F-35

    Ca va être intéressant à savoir.
  16. J'ai pas vu les images des vab sur le front. SI vous avez des liens merci de les reposter.
  17. Ce qui sera intéressant c'est de savoir comment un moral moyen ou faible dans la troupe est géré. - repos ? - Médaille ? - fabrication de héros ? - Story telling sur de grande bataille merveilleuse ? - Psy ? - unité anti-reculement ? - arrestation ? - Entretien de la force morale par ruissellement depuis le commandement ?
  18. herciv

    Le F-35

    Ceci est l'article le plus intéressant pour l'instant mais du coup. J'ai encore plus de question, qui se résume en une pourquoi une simple pièce, qu'il suffit de démonter, peut stopper la livraison d'un chasseur aussi important que le f-35 ? https://breakingdefense.com/2022/09/f-35-deliveries-suspended-after-finding-chinese-alloys-in-magnets/ Suspension des livraisons de F-35 après la découverte d'alliages chinois dans les aimants On ne sait pas quand les F-35 équipés d'aimants fabriqués à partir du nouvel alliage commenceront à sortir de la chaîne de production. S'il s'avère que l'alliage chinois viole les règles d'acquisition de la défense, il faudra une dérogation de la défense nationale pour que les livraisons reprennent. => une dérogation ???? POur une simple dérogation il faut attendre combien de temps ?? Pour l'instant je comprend report sine die. Par VALERIE INSINNA le 07 septembre 2022 à 14 h 19 WASHINGTON - Le Pentagone a temporairement cessé d'accepter les livraisons du F-35 fabriqué par Lockheed Martin après avoir découvert qu'un alliage utilisé dans les aimants des pompes de turbomachine du jet était produit en Chine. Le bureau du programme F-35 a évalué que l'alliage chinois ne présente pas de risque de sûreté ou de sécurité susceptible d'exposer le jet furtif à des cyberattaques ou à d'autres malversations, et une source alternative pour l'alliage a déjà été identifiée, a déclaré Russell Goemaere, porte-parole du JPO F-35, dans un communiqué. Par conséquent, il n'est pas prévu d'immobiliser la flotte de F-35 ou de renvoyer à Lockheed les jets déjà acceptés. Cependant, on ne sait pas quand les F-35 équipés d'aimants fabriqués à partir du nouvel alliage commenceront à sortir de la chaîne de production, et s'il s'avère que l'alliage chinois viole les règles d'acquisition de la défense, il faudra une dérogation de défense nationale pour que les livraisons reprennent. L'Agence de gestion des contrats de la défense a d'abord informé le bureau de programme conjoint (JPO) du F-35 du problème potentiel le 19 août, a déclaré M. Goemaere. La turbomachine du F-35, qui est fabriquée par Honeywell, fournit l'énergie nécessaire au démarrage du moteur et à la maintenance au sol. Honeywell a été informée par son fournisseur de pompes de lubrification que l'un de ses fournisseurs d'aimants avait utilisé un alliage de cobalt et de samarium fabriqué en Chine, a déclaré Laura Siebert, porte-parole de Lockheed Martin. La DCMA et le bureau du programme ont suspendu les livraisons de F-35 le 31 août afin de laisser le temps au ministère de la Défense d'enquêter pour savoir si l'utilisation de l'alliage violait le supplément aux règlements d'acquisition fédéraux de la Défense, (=> c'est totalement hallucinogène ) selon une source ayant connaissance du programme. S'il s'avère que l'alliage chinois n'est pas conforme au DFARS, le sous-secrétaire à la défense pour l'acquisition et le soutien - dans ce cas, Bill LaPlante - peut certifier par écrit que l'acceptation des F-35 est nécessaire aux intérêts de la sécurité nationale des États-Unis. Cette enquête n'est pas encore terminée, bien que le bureau du programme ait reçu une "divulgation officielle" de non-conformité potentielle de la part de l'entrepreneur le 2 septembre, a déclaré M. Goemaere. "Une enquête plus approfondie est en cours pour comprendre les facteurs de causalité de la non-conformité et pour établir une action corrective." (=> on a plus l'impression d'une action coercitive ... c'est peut-être bien çà l'objet, faire comprendre que les non conformités ne seraient plus acceptées) De GENERAL ATOMICS AERONAUTICAL SYSTEMS, INC. Siebert a déclaré : "Honeywell a cessé de travailler avec le fournisseur d'alliage, et une source alternative américaine est déjà en commande avec une livraison prévue le mois prochain." Cependant, on ignore combien de temps il faudra pour que le nouvel alliage passe du fournisseur de pompes à lubrifiant à Honeywell, puis à la chaîne de production des F-35 de Lockheed Martin, et M. Siebert a noté que "nous ne connaissons pas la durée de la pause de livraison." Lockheed travaille actuellement avec le Pentagone pour fournir toute information qui pourrait être nécessaire pour une dérogation de défense nationale, si l'alliage chinois est finalement jugé non conforme, a déclaré Siebert. "Nous travaillons avec nos partenaires et le DoD pour assurer la conformité contractuelle au sein de la chaîne d'approvisionnement", a déclaré Siebert. "L'aimant n'a aucune visibilité ni aucun accès aux informations sensibles du programme. Le F-35 reste sûr pour le vol, et nous travaillons avec le DoD pour résoudre le problème aussi rapidement que possible afin de reprendre les livraisons." Lockheed a livré 88 F-35 cette année jusqu'à présent et reste en bonne voie pour achever entre 148 et 153 F-35 en 2022, a déclaré Siebert. Les avions terminés qui n'ont pas encore été livrés resteront dans l'usine de production de Lockheed à Fort Worth. Je pense au final après avoir relu ce texte que l'explication tient dans cette phrase : "Nous travaillons avec nos partenaires et le DoD pour assurer la conformité contractuelle au sein de la chaîne d'approvisionnement". Le JPO ne laissera plus passer de non conformité ... le coup de l'aimant est un avertissement avec frais, un coup de poing sur la table. Autre point important C'est Honeywell qui est cité mais c'est LM qui est sanctionné (et pas PW !!!). C'est totalement logique dans un tel programme mais il s'agit sûrement d'un rappel à ses responsabilité à LM.
  19. Et pourquoi c'est gènant ? C'est quand même bien d'avoir des ordres de grandeurs en tête, de savoir ce qu'une population est capable d'accepter, ce qu'un pays est capable de produire, de savoir qu'une valse des généraux est normal. Moi c'est ce qui me permet de garder la tête froide. De penser que ni côté Russe ni côté Ukrainien il n'y aura d'effondrement. De tout temps l'emploi de personnes intégrées de gré ou de force dans les armées existe. Rappel toi agamemnon qui faisait la guerre en Grèce juste pour récupérer les armées des autres "royaumes". Tu avais même des armées qui envoyait leurs esclaves se battre. Elle est où la motivation quand tu es esclaves ? A priori dans ton dos ! Oui le morale est une variable. Non elle n'est pas ingérable. Ce qui a provoqué l'effondrement allemand en 14-18 ce sont les ressources, pas le moral. Là je suis complètement d'accord. On peut même dire que cette offensive annoncée depuis le début de l'été en annonce d'autres si les conditions logistiques le permettent cet hivers avec la troupe en formation actuellement.
  20. herciv

    Le F-35

    Ok c'est bien à çà que je pensais. Mais si c'est bien un allibi, mettre la pression sur LM en refusant des livraisons est un vrai changement de comportement du JPO.
  21. Qui est peut-être déjà employé à développer l'offensive russe dans le sud vers Orestopol
  22. EN 14 18 la France a eu 1,7 million de morts (dont 1,4 soldat) et 4,5 millions de blessé pour un pays 4 fois plus petit que la russie actuellement.
  23. C'est exact. Mais cet effet est valable dans les deux sens. Rien n'indiques en fait un quelconque état autour de Kherson. Les ponts ukrainiens sont tout autant bombardé que les ponts russes.
  24. Je suis d'accord avec çà bien sûr mais çà ne veut pas dire qu'il n'y a pas de solutions compte tenu que c'est un problème vieux comme la guerre. Je parlais de mettre des unités anti-reculade par exemple mais il y a sûrement tout un tas de dispositifs possibles.
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