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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. herciv

    La Force aérienne suisse

    Les suisses (le peuple pas les politiques) ne veulent plus du f-35. https://www.latribune.fr/economie/international/defense-les-suisses-se-prononcent-contre-l-achat-des-f-35-americains-sondage-1022804.html
  2. Le mécanisme que j'avais décris à l'élection de Trump s'est mis en place. Les US n'avaient absolument pas compris que leur économie ne venait pas de leur grandeur mais du fait que le reste du monde les alimentait. Je crois qu'il ne l'ont toujours pas compris. https://www.zonebourse.com/cours/action/JPMORGAN-CHASE-CO-37468997/actualite/Les-actions-le-dollar-chutent-les-obligations-sont-de-nouveau-malmenees-alors-que-la-guerre-comme-49592451/ Les actions, le dollar chutent, les obligations sont de nouveau malmenées alors que la guerre commerciale perturbe les marchés Le 11 avril 2025 à 23:42 Partager Les actions mondiales se sont effondrées et le dollar a continué de chuter vendredi, tandis qu'un effondrement maniaque des obligations s'est installé dans une fin brutale de la semaine des tarifs douaniers mondiaux qui ont alimenté les craintes d'une récession profonde et ébranlé la confiance des investisseurs dans les actifs américains. L'anxiété a provoqué une ruée vers les valeurs refuges, faisant grimper le franc suisse à son plus haut niveau depuis dix ans face au dollar, et l'or à un nouveau sommet après un bref mais massif rallye de soulagement à la suite de la décision du président américain Donald Trump d'abaisser temporairement les droits de douane sur de nombreux pays. Le repli des bons du Trésor américain s'est accéléré pendant les heures asiatiques, le rendement des bons à 10 ans passant à 4,475 %, gagnant plus de 40 points de base au cours de la semaine, soit la plus forte hausse depuis 2001, selon les données du LSEG. Les analystes et les investisseurs du monde entier ont souligné que la vente massive des bons du Trésor et la faiblesse du dollar cette semaine montrent que la confiance dans la plus grande économie du monde a été ébranlée. "Il y a clairement un exode des actifs américains. Une baisse de la monnaie et du marché obligataire n'est jamais un bon signe", a déclaré Kyle Rodda, analyste principal des marchés financiers chez Capital.com. "Cela va au-delà de la prise en compte d'un ralentissement de la croissance et de l'incertitude commerciale. En Asie, le Nikkei japonais a chuté de 4,5 % sur la journée, tandis que les actions en Corée du Sud ont baissé de 1,7 %. L'indice MSCI le plus large des actions de l'Asie-Pacifique hors Japon était en baisse de 0,5 %. Les contrats à terme américains pour le S&P 500 et le Nasdaq ont chuté d'environ 1 % chacun après une forte baisse au cours de la nuit. "Les perspectives à court terme pour les actifs à risque mondiaux restent incertaines compte tenu des préoccupations en matière de croissance et d'inflation, des sentiments fluides et des évolutions rapides sur les fronts commerciaux et tarifaires", a déclaré Vasu Menon, directeur général de la stratégie d'investissement à l'OCBC Bank à Singapour. Les investisseurs sont préoccupés par l'escalade de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis après que M. Trump a augmenté les droits de douane sur les importations chinoises, les portant effectivement à 145 %. La Chine a riposté en augmentant ses droits de douane sur les États-Unis à chaque augmentation de Trump, ce qui fait craindre que Pékin n'augmente les droits de douane au-delà des 84 % actuels. Les actions chinoises ont démarré en demi-teinte ce vendredi. L'indice CSI300 a perdu 0,5 %, tandis que l'indice de référence Hang Seng de Hong Kong a baissé de 0,38 %. James Athey, gestionnaire de titres à revenu fixe chez Marlborough, a déclaré que les perspectives restent plus sombres et plus incertaines qu'elles ne l'étaient il y a un mois. "Il y a encore beaucoup de questions sans réponse et sans réponse possible. LE DOLLAR PERD SA COURONNE Le dollar américain a fait l'objet de ventes incessantes au cours des dernières semaines, les opérateurs cherchant refuge auprès du yen japonais, du franc suisse et de l'euro. Vendredi, le dollar a atteint son niveau le plus bas depuis 10 ans face au franc suisse et son niveau le plus bas depuis six mois face au yen. L'euro a fait un bond de 1,7 % pour atteindre 1,13855 dollar, un niveau qui n'avait pas été atteint depuis février 2022. Le Dollar Index, qui mesure le billet vert contre six autres unités, est tombé sous la barre des 100 pour la première fois depuis juillet 2023. La baisse du dollar a soulagé certaines devises des marchés émergents, notamment le ringgit. Les marchés ont pour la plupart ignoré les données du département américain du travail qui ont montré que les prix à la consommation ont baissé de manière inattendue en mars, bien que l'amélioration de l'inflation ne soit pas susceptible d'être maintenue dans le sillage des tarifs douaniers. Entre-temps, la chute brutale des bons du Trésor américain cette semaine, évoquant la "ruée vers les liquidités" de l'ère COVID, a ravivé les craintes de fragilité sur le plus grand marché obligataire du monde. Les rendements des obligations à trente ans ont atteint 4,90 %, en passe de connaître leur plus forte hausse hebdomadaire depuis au moins 1982, selon les données du LSEG. Dans le secteur des matières premières, le prix de l'or a atteint un niveau record en raison des flux de valeurs refuges. Il était en hausse de 1,25 % à 3 214 dollars l'once. Les prix du pétrole ont glissé dans les premiers échanges vendredi après avoir baissé de plus de 2 dollars par baril jeudi. Les contrats à terme sur le pétrole West Texas Intermediate ont baissé de 0,48%, tandis que les contrats à terme sur le pétrole Brent ont baissé de 0,46%.
  3. Tu mets les USA en préalable à ce système. Ils n'en ont été que le porte-drapeau. La nature ayant horreur du vide (dans ce cas ce sont surtout les investisseurs) il y aura très probablement une alternative. Sincèrement l'Europe a une carte a jouer sur ce coup-là et j'ai l'impression qu'elle a commencé à la jouer justement.
  4. Les vendeurs de dollars sont plus nombreux que les acheteurs. C'est pas forcément mauvais pour Trump. Je dirais même qu'il le souhaitait. Ca rendra sa dette plus facile a restructurer avec des T-bonds moins chers pour les détenteurs de devises autres que le dollar.
  5. Cette brèche est pourtant visible depuis longtemps. La dette totale de l'état US : 36000 milliard de dollar dont 29000 seront appelés pendant la mandature Trump. Tu m'étonnes qu'il est nerveux le pépère. Ca a beaucoup fait rigoler @Stark_Contrast, qui n'a pas voulu ouvrir les yeux sur ce problème crucial, mais les votes (tous les 4 mois maintenant) pour repousser le plafond de la dette matérialise ce danger par excellence pour les US. Le problème c'est que même pour restructurer cette dette il vont avoir besoin de trouver des acheteurs. Donc là ils se sont tirés une sacré balle dans le pied. C'est délirant plutôt que de faire baisser les rendements de leur dette le plus possible pour avoir moins à rembourser, ils découvrent que la perte de confiance fait monter les rendements et donc qu'ils vont avoir besoin de encore plus de sous. Il ne fallait absolument pas que le monde perde la confiance dans la capacité de super puissance des US et ils ont mis à leur tête le gars le plus improbable pour conserver cette confiance. Le résultat est là : la dette est boudée. @Stark_Contrast, pourtant cultivé, est à mon avis symptomatique de l'état de cette nation : incapable d'ouvrir les yeux sur l'énormité de leur problème et sur les conséquence quant aux politiques qu'ils devaient mener. https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/trump-face-au-mur-de-la-dette-2159375 Il faut avoir en tête que du point de vue des investisseurs le problème n'est pas uniquement Trump mais bien celui globale de la nation US. Quand on est fatigué de s'occuper des autres il est normal que le statut de "super" disparaisse et donc de redevenir une nation normal le temps de résoudre le "léger" problème de la dette accumulé jusqu'à là. Il va donc y avoir un moment où les US vont être relégué à l'état de "sous" nation. Bref le prochain faux pas sera tellement catastrophique que les US risquent l'implosion. La Californie a déjà prévenir qu'elle était encore plus fatiguée que les autres et qu'elle ne voyait pourquoi elle devrait donner de l'argent à la fédération. DT est sous cette menace permanente et çà rend cette histoire de Groenland et de Canada totalement surréaliste. La seule politique que Trump peut se permettre maintenant si il veut sauver son état c'est que les US disparaissent des radars pendant quelques années. Je ne suis pas inquiet le stealth ils connaissent. Ce qu'il y a de bien dans cette histoire c'est qu'à l'inverse les investisseurs vont chercher de nouveaux pôles de stabilité. Evidemment l'Europe et évidemment la nation qui rassure en ce moment sur le plan politique et sa capacité à anticiper c'est plutôt la France. Malheureusement il y a le problème du déficit budgétaire.
  6. Guerre en Ukraine : les alliés de Kiev se réunissent, Washington prend ses distances La cinquantaine de pays alliés de l'Ukraine, dont tous les membres de l'Otan, se réunit ce vendredi à Bruxelles, mais sans la présence des Américains. Une première. Par Yves Bourdillon Publié le 11 avr. 2025 à 07:00Mis à jour le 11 avr. 2025 à 14:32 Tout un symbole : le chef du Pentagone va bouder pour la première fois la réunion des alliés de l'Ukraine ce vendredi. Pete Hegseth ne participera pas à la vingt-septième réunion du Groupe de contact sur la défense de l'Ukraine, qui rassemble une cinquantaine de pays, c'est-à-dire tous les membres de l'Otan plus une vingtaine d'autres. Il s'agit notamment d'éviter les doublons, identifier les besoins les plus criants et piloter la hausse de la production d'armements parmi les alliés. La Maison-Blanche n'a pas fourni d'explications à l'absence du chef du Pentagone, qui était jeudi au Panama pour signer avec les autorités locales un accord sur la sécurisation du canal. Washington ne précisait pas, jeudi, s'il n'enverrait aucun représentant, de quelque niveau que ce soit, à la réunion du groupe de contact. Mais, malgré une intervention en vidéo, vendredi, de Pete Hegseth, le signal d'une distanciation américaine semble clair. D'autant plus que, en tant que principal contributeur en matière d'aide à l'Ukraine, Washington avait présidé toutes les réunions de Ramstein … jusqu'au retour au pouvoir de Donald Trump. Depuis février, c'est le Royaume-Uni, de loin le deuxième plus important contributeur auprès de Kiev, qui préside la réunion dite « en format Ramstein », du nom de la base militaire américaine de Ramstein, en Allemagne, où le Groupe de contact se rassemblait habituellement, même si c'est désormais à Bruxelles. Une force de réassurance sur la table Conscient de l'approche essentiellement transactionnelle de Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi que son pays était prêt à acheter une prochaine tranche d'aide militaire des Etats-Unis de 30 à 50 milliards de dollars : « Nous n'avons pas demandé que le prochain paquet soit gratuit ». Donald Trump a autorisé le transfert à l'Ukraine des tranches d'aides décidés par l'administration Biden, mais n'a approuvé aucun nouveau paquet depuis son retour au pouvoir. Le Royaume-Uni a annoncé vendredi matin l'octroi d'une nouvelle aide de 350 millions de livres sterling à l'Ukraine comprenant des systèmes radar, des mines antichars et des drones, cette dernière arme étant responsable actuellement des trois quarts des pertes russes sur le front. Les autres contributeurs n'ont pas précisé leur aide supplémentaire, vendredi après-midi. Poutine se sert des négociations pour renforcer sa position Bruxelles a aussi accueilli, jeudi, les ministres de la Défense de la « coalition des volontaires » prêts à participer, en cas de cessez-le-feu, à une force dite de réassurance en Ukraine, chargée de dissuader la Russie d'attaquer de nouveau. La réunion était coprésidée par Paris et Londres, qui ont d'ailleurs envoyé une mission de leurs chefs d'état-major en Ukraine le même jour pour évaluer « ce que sera le format de l'armée ukrainienne ». Cette force de réassurance ne serait assimilable ni à une force d'observation d'un cessez-le-feu, avec patrouilles le long d'une ligne de contact, ni à une force d'interposition, censée faire tampon entre deux belligérants, a expliqué Paris. Il s'agirait d'un contingent très en arrière de la ligne de front et censé dissuader la Russie de reprendre la guerre ultérieurement. Le bon vouloir du Kremlin Le dossier est toutefois délicat. Il est entendu que la force de réassurance ne serait déployée sur le sol ukrainien que dans le cadre d'un accord de paix pour minimiser les risques de voir la France, le Royaume-Uni et consorts devenir cobelligérants aux côtés de l'Ukraine face à une Russie nucléaire. Dès lors, même si Emmanuel Macron a assuré que « selon le droit international il n'appartient pas à la Russie de déterminer ce qui se passe sur le sol ukrainien », le déploiement de cette force serait de facto suspendue au bon vouloir du Kremlin. En effet, une réalité désagréable de l'histoire des conflits est que les accords de paix sont signés entre ennemis et doivent donc tenir compte de leurs exigences. On voit mal Vladimir Poutine accepter le déploiement dissuasif de forces européennes en Ukraine. Quel mandat ? Quel objectif ? Il s'agit de déterminer « quelle est la mission potentielle, quel est son objectif, quel est le mandat, que ferons-nous en fonction des différents scénarios ? », a résumé le Néerlandais Ruben Brekelmans. La France, la Grande-Bretagne, les trois pays baltes et les Pays-Bas ont manifesté leur disponibilité, parmi la trentaine de pays de la coalition. Mais nul ne sait encore combien de militaires cette force « de réassurance » pourra comprendre et où exactement elle serait déployée, en Ukraine ou aux abords immédiats de ce pays. Autre développement diplomatique, la Russie et les Etats-Unis ont mené jeudi en Turquie des discussions en vue du rétablissement de certaines activités de leurs ambassades respectives, qui avaient été considérablement réduites à la suite de l'invasion de l'Ukraine. Mais la Maison-Blanche a souligné qu'il n'y avait « pas de questions politiques ou de sécurité à l'ordre du jour, et l'Ukraine n'est absolument pas à l'ordre du jour », ajoutant que la normalisation complète des relations bilatérales ne pourrait survenir que quand la paix serait revenue. Le rétablissement des liaisons aériennes directes entre les Etats-Unis et la Russie serait toutefois à l'ordre du jour, selon le Kremlin.
  7. https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/En-bourse-le-yoyo-continue-49593262/ Toutes les grandes classes d'actifs principales sont dans le rouge en 2025, sauf l'or. Les actions européennes, les actions américaines, les actions émergentes, l'immobilier coté, les obligations à haut rendement, les obligations de qualité, les matières premières et le bitcoin. Tout le monde baisse. Même la hausse historique de Wall Street mercredi (+10% pour le S&P 500 sur une séance) n'a pas suffi à rétablir l'équilibre outre-Atlantique. La tempête déclenchée par les droits de douane de la Maison Blanche, puis les voltes-faces et les controverses qui ont suivi, ont cassé durablement quelque chose dans les relations économiques internationales. Les actions américaines ont rebaissé hier assez fort (-3,5% pour le S&P 500) malgré la poursuite des signaux de détente entre Washington et la plupart des pays qui avaient été foudroyés par la salve de tarifs douaniers que Donald Trump a fini par mettre en pause. Reste la question chinoise, avec une escalade un peu puérile de surtaxes délirantes, qui tourne au concours de quéquette. Oui maman, j'ai osé écrire le mot quéquette dans cette chronique. Deux fois, du coup. Trump a même ressorti sa vieille rengaine cette nuit, en parlant de son "ami" Xi, avec qui il aimerait conclure un accord commercial. Avec des amis comme ça, pas la peine de chercher des ennemis. Xi, pour sa part, va aller prêcher pour sa paroisse au Vietnam, en Malaisie et au Cambodge la semaine prochaine, histoire de marquer son territoire. Pékin a aussi mis le holà sur les importations de films hollywoodiens. Moins de visas pour les superhéros. Pas facile de se positionner en tant qu'investisseur dans une telle configuration. Au final, un accord entre les deux superpuissances reste le scénario le plus probable, mais les dégâts dans les relations internationales sont considérables, au-delà même de l'opposition sino-américaine historique. Le moteur derrière tout ça, c'est la perte de confiance dans l'administration américaine. Les décisions irréfléchies annoncées dernièrement ont accru le malaise. La stratégie de la Maison Blanche pour réduire les coûts de fonctionnement des Etats-Unis et courber la dette du pays repose sur la réussite de plusieurs tactiques juxtaposées. Or certaines d'entre elles sont en train d'échouer, ce qui explique cette impression d'improvisation, que l'on pense ou pas qu'il y a un plan structuré derrière tout ça à l'origine. Il n'y a qu'à regarder la sidération du représentant du commerce américain, Jamieson Greer, auditionné par une commission de la chambre des représentants mercredi, pour comprendre que tout n'est pas maîtrisé. Dans une vidéo devenue virale, il semble découvrir, médusé, que Donald Trump a suspendu sans le lui dire les droits de douane pour 90 jours, alors que Greer est censé être au centre du jeu commercial. Comme nous l'avons beaucoup expliqué dernièrement, il faut regarder de très près le marché obligataire américain pour anticiper les coups suivants. Pour que le scénario ciel bleu de la Maison Blanche fonctionne, l'un des piliers est la baisse du rendement des bons du Trésor. Or après avoir reculé, ils ont réexplosé à la hausse de façon brutale et spectaculaire. C'est même la plus forte hausse hebdomadaire constatée sur le 10 ans US depuis 2001. Cette évolution est inquiétante parce qu'elle est la conséquence de ventes massives d'obligations américaines suite à des besoins en liquidités et à la perte de confiance des investisseurs, notamment des porteurs non-américains. Une tendance confirmée par la glissade violente du dollar. Cette situation n'est pas forcément durable, mais elle n'est pas tenable longtemps. Si la "période de transition" évoquée par Donald Trump, c’est-à-dire la période pendant laquelle les Américains seront en souffrance, dure trop longtemps, une spirale négative infernale pourrait se mettre en action. D'ailleurs, plusieurs voix influentes, à Wall Street, ont rappelé dernièrement que les Américains n'encaissent pas très bien la douleur. Le temps joue donc contre Trump, même s'il n'a pas abattu toutes ses cartes.
  8. «Les pays qui n’ont pas pris de mesures de riposte seront récompensés», annonce Scott Bessent, ministre des Finances américain. Donc l'Europe c'est quel régime ?
  9. - Bonjour ici l'équipe de négo Europe - Ici l'équipe de n"go US pour l'Europe - C'est bien vous nos interlocuteurs ? - On sait pas bien, il y a des rumeurs de licenciement sur notre équipe - Ah et que savez-vous pour les tarifs ? - On va demander, on sait pas ce qu'à décidé le pres et puis là il part à Mars El Lago, on peut pas le déranger.
  10. Ah les tarifs réciproques à 10%, la Chine à 125%. L'Europe à peine citée pourtant malgré des tarifs ciblés. Suspension ou pas côté Europe. J'ai pas tout compris.
  11. LA suite du texte montre qu'il commence a y avoir un doute concernant la couverture de la dette américaine si les étrangers se méfient des actifs américains.
  12. Voilà exactement ce à quoi j'avais prévenu. Le privilège extraordinaire du dollar vacille.
  13. Trump suspend les droits de douane, sauf pour la Chine https://www.latribune.fr/economie/international/trump-suspend-les-droits-de-douane-sauf-pour-la-chine-1022531.html Donald Trump a annoncé la suspension pour une durée de 90 jours les droits de douane. A une exception près : la Chine. Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi suspendre pour une durée de 90 jours les droits de douane dits réciproques entrés en vigueur en début de journée visant les importations en provenance de dizaines de pays, dont les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis.
  14. La France va reconnaitre l'état palestiniens en juin : https://www.lefigaro.fr/international/la-france-pourrait-reconnaitre-l-etat-palestinien-en-juin-annonce-emmanuel-macron-20250409
  15. POur l'instant c'est Trump qui joue petit bras : il décrète une pause de 90 jours pour les tarifs douaniers. Il faut croire que les "7 magnifiques" se sont fait entendre. Wall St bondit (6 à 7%) après l'annonce par Trump d'une pause de 90 jours sur les tarifs douaniers. Trois mois pour souffler et négocier donc.
  16. La bourse dans le flou : https://www.zonebourse.com/cours/indice/CAC-40-4941/actualite/CAC40-le-repli-pourrait-etre-bien-severe-vu-le-contexte-49576027/
  17. Il y a eu une contre attaques Ukrainienne par an depuis le début de cette guerre. A part la première elles n(ont pas été couronnées de succès. Cependant elles ont montrés deux choses. D'abord que les troupes russes avaient beaucoup de mal a en venir à bout et ensuite que l'armée Ukrainienne avait toujours du potentiel pour les organiser. Dès lors la question qui se pose est qu'est-qui faudrait aux ukrainiens pour que ces offensive soient vraiment douloureuse pour les russes ? Plus de monde, de meilleurs armes, une meilleurs planifications, que sais-je ?
  18. Disons que je pense qu'il n'y a plus le choix depuis le départ des US. Il faudra bien qu'on y aille à un moment ou à un autre. Le temps perdu à ne pas remonter nos industries de défense est en cours de rattrapage. Dès l'écart fini d'être comblé, l'Europe sera devenu une puissance militaire autonome et la Russie n'aura aucune chance de nous rattraper. Encore une fois je ne connais pas le but de guerre de Poutine. Mais le seul départ des US est en soit un fait stratégique énorme inespéré qui rebat les cartes complètement. Je ne suis pas convaincu que la Russie ne va pas regarder l'Europe sous un nouveau jour maintenant, stopper sa guerre et opérer sa propre bascule vers l'Europe. Si il ne le fait pas il fournira à l'Europe une guerre fondatrice.
  19. C'est à peu prêt çà. Mais je pense maintenant qu'il y a peut-être une autre possibilité puisque les ukrainiens ne sont pas si dépassés que çà. Il suffit de refaire pencher la balance dans leur sens.
  20. Droits de douane : le torchon brûle entre les « 7 magnifiques » et Donald Trump Alors que plusieurs patrons des grandes entreprises technologiques américaines s’étaient ouvertement montrés pro-Trump avant son élection, ils sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à critiquer le nouveau gouvernement. Les soutiens de premier ordre de Donald Trump faiblissent. « Les tensions montent entre les dirigeants de grandes entreprises et le nouveau gouvernement, à l'image des insultes proférées par Elon Musk mardi sur le proche du président, Peter Navarro », constate Eric Lafrenière, gérant spécialisé dans les actions américaines chez Sunny AM. Une nervosité qui trouve son origine dans les conséquences désastreuses sur les cours de Bourse de valeurs technologiques des droits de douane mis en place par le républicain. Depuis l'investiture de ce dernier, le 20 janvier, le S&P 500 a perdu 17,6 %. Pis encore, l'indice technologique américain Nasdaq a chuté de 22,7 %, avec, au palmarès des plus fortes dégringolades, les « 7 magnifiques », valeurs jusqu'alors reins du marché : Apple, Alphabet, Amazon, Meta, Microsoft, Nvidia et Tesla. Cette débâcle boursière n'a pourtant que très peu ému le secrétaire américain au Trésor. « Pour tous ceux qui pensent que ces baisses de marché sont entièrement dues aux politiques économiques du président, je peux vous dire que ce déclin a commencé par l'annonce chinoise de l'IA DeepSeek », a ainsi balayé d'un revers de la main Scott Bessent vendredi dernier, avant de trancher : « C'est un problème Mag-7, pas un problème Maga » (soit, respectivement, les « 7 magnifiques » et le courant « Make America Great Again », qui porte Trump). Un dédain qui a de quoi inquiéter les géants de la tech américaine alors que plusieurs d'entre eux avaient finalement rallié le candidat républicain. Les « 7 magnifiques » favorables à la dérégulation... Nombre des grandes entreprises américaines ont en effet été séduites par les promesses de Donald Trump de baisse de la fiscalité et de dérégulation, des mesures censées renforcer leur croissance et leurs bénéfices. Après la victoire du milliardaire, tous les économistes et analystes financiers s'attendaient à ce que la croissance économique soit dopée par le nouveau chef d'État. => malgré leur génie il n'ont rien compris à la situation sur laquelle Trump voulait intervenir Du côté des « 7 magnifiques », la proposition du républicain d'annuler le décret pour une « IA sécurisée, sûre et de confiance » a aussi pesé dans la balance. En pleine course à l'intelligence artificielle, les géants du cloud que sont Microsoft, Amazon, Google et Meta ainsi que le champion des puces Nvidia ont bien cru que cette barrière levée allait leur faire gagner beaucoup d'argent. À LIRE AUSSI Trump et J.D Vance séduisent la tech libertarienne en prônant une dérégulation totale de l'IA Forts de cet espoir, Elon Musk, patron de Tesla, Mark Zuckerberg, patron de Meta, mais aussi les investisseurs de la tech américaine Marc Andreessen et Ben Horowitz ont affiché leur soutien au candidat républicain. ...mais pas aux droits de douane « Contrairement au premier mandat où il avait tout de suite attaqué la déréglementation, lors de ce nouveau mandat Trump a voulu prioriser la barrière tarifaire »,constate Eric Lafrenière. Or les droits de douane sont catastrophiques pour certaines des plus grosses entreprises de la Bourse américaine. Parmi les sept, Apple pourrait particulièrement souffrir puisque le prix de ses iPhones 16, en majorité fabriqués en Chine, pourrait passer de 599 dollars à 846 dollars. De son côté, dans une lettre envoyée au bureau du représentant américain au commerce en mars, Tesla expliquait craindre que les droits de douane « nuisent par inadvertance aux entreprises américaines ». Ils ont, en tout cas, déjà plombé à leurs cours de Bourse puisque la marque à la pomme a perdu près de 30 % de sa valeur boursière depuis le début de l'année quand le constructeur de voitures électriques a dévissé de 41 % ! « Le président est en train de perdre la confiance des dirigeants d'entreprises à travers le monde », a donc prévenu dimanche dans un post sur X le milliardaire Bill Ackman qui avait soutenu le candidat républicain en novembre. Même Elon Musk, pourtant membre du gouvernement, s'est dit samedi favorable à la fin des droits de douane entre l'Union européenne et les États-Unis. Pressions sur la seconde partie du mandat Si Donald Trump semble, pour le moment, impassible face à la colère des « 7 magnifiques » et des milieux financiers, cela pourrait cependant changer d'ici à quelques mois. « La dérégulation et la baisse de la fiscalité pourraient arriver en fin d'année pour préparer les élections de mi-mandat de 2026 », estime Eric Lafrenière. L'avis des plus grosses sociétés du monde et de leurs très médiatiques dirigeants pourrait, en effet, influencer le prochain scrutin et limiter les pouvoirs de Trump pour la deuxième partie de son mandat. Une échéance que le milliardaire a sûrement en tête mais sur laquelle il n'a que peu communiqué pour le moment. « Il y a énormément d'incertitudes et les investisseurs sont focalisés sur les tarifs et une éventuelle récession aux États-Unis, ce qui plombe les cours de Bourse », regrette le gérant de Sunny AM.
  21. Via Zonebourse : Les entreprises technologiques européennes reconsidèrent leurs projets d'introduction en bourse aux États-Unis. Mon commentaire : Si elles reconsidèrent leur projet d'introduction au US, c'est que la chasse aux capitaux à wall-street ne donnera rien.
  22. Oui mais il y a un paramètre qui pourrait tout changer. Si le monde se réorganise en bloc étanche. Dans ces conditions chaque bloc se démerde avec son cout du travail. Un seul pays part dans ce sens actuellement : les US. Donc on va attendre un peu avant de savoir comment le bordel que Trump a mis va faire avancer le monde dans ce sens ou pas.
  23. Vous vous souvenez j'avais dit que les paradis fiscaux européens seraient sûrement les premiers impactés par une remise en cause du dollar histoire de stopper les sortie de devises de l'Europe. Eh ben çà a commencé. Suite à cette action d'un tribunal belge, ce sont tous les tribunaux européens qui pourraient agir chacun dans leur coin en faisant saisir des sous de Google en Irlande. https://www.zonebourse.com/cours/action/ALPHABET-INC-24203373/actualite/Une-jeune-pousse-belge-fait-saisir-des-millions-sur-un-compte-de-Google-49574809/ Bruxelles (awp/afp) - Une entreprise belge de publicité en ligne en conflit avec Google a obtenu la saisie de 76 millions d'euros sur un compte bancaire du groupe américain en Irlande, en application de plusieurs jugements rendus en Belgique, selon des documents obtenus mercredi par l'AFP. Cette saisie conservatoire visant Google dans le pays où il a son siège européen, à la suite d'un litige dans un autre pays de l'UE, est inédite, selon Bruno Van Boucq, fondateur et patron de la jeune pousse Proxistore. Sollicité par l'AFP, le groupe Google n'a pas réagi dans l'immédiat. La saisie découle d'un litige devant les tribunaux belges, lié au départ à des soupçons de contrefaçon par la firme de Mountain View de technologies de géolocalisation développées par Proxistore. M. Van Boucq accuse Google d'avoir envenimé le dossier en refusant de reconnaître ses torts. Ce qui était depuis 2018 un litige de propriété intellectuelle, avec de multiples rebondissements, est devenu début 2025 "une tentative de destruction" de son entreprise, selon le patron belge. Certaines campagnes publicitaires de Proxistore se sont subitement retrouvées bloquées en février par le moteur de recherche américain, menaçant ses contrats avec des gros annonceurs. La PME a dû s'y reprendre à deux fois, saisissant un premier tribunal en urgence, puis une cour d'appel, pour obtenir la condamnation de Google pour un total de 76 heures de suspension d'activité, avec une astreinte fixée à 1 million d'euros pour chaque heure de blocage. Pour statuer sur ce cas, les juges belges se sont appuyés sur un règlement européen de 2014 qui permet de solliciter les autorités d'un autre État membre de l'UE pour obtenir le recouvrement d'une créance auprès d'une de ses banques. Le dossier a dû transiter par un organisme de la Commission européenne facilitant le règlement de litiges transfrontaliers, et le ministère irlandais de la Justice a finalement confirmé mardi à l'avocat du patron de Proxistore avoir fait procéder à la saisie conservatoire des 76 millions dans une banque de Dublin. L'argent pourrait toutefois n'être transféré en Belgique qu'à l'épuisement des recours de Google. Le groupe américain a déjà fait appel d'une ordonnance rendue par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon, et Google Irlande viendra plaider sa cause le 7 mai devant cette juridiction, à Nivelles. Selon Bruno Van Boucq, Google conteste la compétence de ce tribunal belge.
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