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Le directeur des tests et évaluations opérationnels, Nikolas Guertin, a déclaré que moins de 10 % des 81 programmes d'armement évalués en 2021 étaient suffisamment renforcés contre une cyberattaque. "[Le test et l'évaluation] ont continué à montrer que les résea ux et systèmes du DOD soutenant les missions critiques ne sont pas sécurisés", a-t-il écrit. "L'amélioration de la posture de cybersécurité du DOD nécessitera que les défenseurs du réseau, les utilisateurs du système et les commandants de mission soient équipés d'outils innovants et d'une formation pour détecter avec succès et répondre rapidement aux cyber-attaques d'un État-nation." (..) Les programmeurs du logiciel de simulation n'ont jusqu'à présent pas été en mesure de terminer leur travail. Les dirigeants du Pentagone ne peuvent même pas fournir une date d'achèvement estimée comme ils l'ont fait dans le passé. Le DOT&E peut seulement signaler que "des travaux importants restent à faire pour achever le processus de vérification et de validation nécessaire, qui compare les performances des composants et des systèmes du JSE aux données des essais en vol des F-35 afin d'accréditer le JSE pour les essais opérationnels". L'environnement de simulation interarmées a pris tellement de retard que les responsables du programme ont fait appel à des experts extérieurs pour examiner le projet. Des équipes du Johns Hopkins Applied Physics Laboratory, du Carnegie Mellon University Software Engineering Institute et du Georgia Tech Research Institute ont évalué l'installation. Les équipes ont terminé leur travail en mai 2021 et ont conclu que le simulateur avait besoin de plus de fonds et de personnel "ainsi que d'un soutien fort de la part de toutes les parties prenantes pour répondre aux exigences des [essais opérationnels initiaux et évaluation]" pour terminer le travail nécessaire. Les essais simulés ne montreront efficacement le fonctionnement du F-35 en combat que si le réalisme des simulations est correctement validé. Les concepteurs valident le simulateur en utilisant les données recueillies lors de vols réels de F-35 au-dessus des champs de tir. Chaque avion d'essai est équipé d'instruments qui enregistrent la réaction des systèmes de mission embarqués lorsqu'ils sont déclenchés par un signal radar ou une autre menace. Les ingénieurs logiciels doivent programmer les simulations pour qu'elles reflètent avec précision la façon dont les systèmes de mission du F-35 réagissent au stimulus réel. L'environnement de simulation conjoint est important même au-delà de la phase d'essais opérationnels du programme. Le rapport d'essai de l'année dernière indique que l'installation "sera une ressource inestimable" pour l'entraînement de haut niveau et le développement de tactiques. Des sources impliquées dans le processus ont déclaré au POGO qu'elles doutaient que l'environnement de simulation interarmées fonctionne un jour comme l'avaient promis les responsables du programme. Si l'installation ne peut pas fonctionner correctement, le plan officiel de tests opérationnels devra être modifié ou interrompu prématurément. En vertu de la loi fédérale, un programme d'acquisition de défense majeur ne peut légalement entrer en production à pleine capacité sans avoir achevé son plan initial de test et d'évaluation opérationnels. Le directeur des essais a le pouvoir de supprimer le plan d'essai approuvé et de déclarer que son bureau dispose de suffisamment de données pour évaluer l'efficacité au combat du programme, ce qui ouvrirait la voie à une décision finale de production. Si Guertin devait faire cela dans ce cas sans les tests simulés, la première fois que les capacités complètes du F-35 seraient testées pourrait potentiellement se produire au-dessus du ciel de la capitale d'un ennemi. (..) Les unités d'essai opérationnel et les unités sur le terrain ont identifié des déficiences opérationnelles importantes (classifiées) en 2020 [année civile 2020] qui ont nécessité des modifications logicielles", indique le rapport non public. En conséquence, le programme "continue de mettre en service des logiciels de systèmes de mission immatures, déficients et insuffisamment testés dans les unités sur le terrain sans essais opérationnels adéquats." Étant donné que le Joint Program Office et Lockheed Martin n'ont pas été en mesure de répondre à toutes les exigences d'un aéronef entièrement fonctionnel dans les délais et le budget des première, deuxième et troisième lignes de base du programme, les responsables ont décidé de simplement renommer le travail restant. L'effort de "modernisation" en cours est, en réalité, une reprise du développement initial du F-35. Le programme F-35 compte encore 845 déficiences non résolues, dont six sont encore classées comme des défauts de conception graves. Les ingénieurs ont du pain sur la planche. Le DOT&E rapporte que le programme F-35 compte encore 845 défauts non résolus, dont six sont encore classés dans la catégorie I, c'est-à-dire des défauts de conception si graves qu'ils "peuvent causer la mort, des blessures graves ou des maladies professionnelles graves ; peuvent causer la perte ou des dommages importants à un système d'armement ; restreignent de manière critique les capacités de préparation au combat de l'organisation utilisatrice ; ou entraînent l'arrêt de la chaîne de production". Les 845 défauts de conception signalés dans le rapport de cette année semblent constituer une légère amélioration par rapport aux 871 identifiés dans le rapport de l'année dernière. Mais sans savoir quels étaient les défauts de conception ou comment ils ont été résolus, il est difficile d'évaluer si de réels progrès ont été réalisés. Les responsables du programme organisent des réunions du comité d'examen des déficiences au cours desquelles les membres déterminent les mesures à prendre, le cas échéant, pour corriger les défauts de conception. Le procès-verbal d'une de ces réunions, tenue en 2018, montre que le conseil a rétrogradé une déficience de catégorie I en catégorie II avec "aucun plan de correction." Ni le bureau du programme ni Lockheed Martin ne semblent tirer le meilleur parti de leur seconde chance. "Le programme n'a pas suffisamment financé les équipes de test de développement (DT) pour qu'elles puissent effectuer des tests adéquats, analyser les données ou réaliser des tests de régression complets afin de s'assurer que des déficiences involontaires ne sont pas intégrées dans le logiciel avant la livraison", rapporte le DOT&E. Les responsables du programme ont promis de fournir des mises à jour régulières de la conception par tranches de six mois lorsqu'ils ont annoncé le plan de "modernisation" ou de livraison continue de la capacité et du développement (C2D2). Ce plan s'est rapidement effondré, car les concepteurs et les équipes de test ne pouvaient pas suivre un calendrier aussi agressif. Le DOT&E rapporte maintenant que les responsables du programme ont abandonné le plan de mise à jour de six mois et qu'ils opèrent maintenant sur un calendrier d'un an pour les mises à jour. (..) La version non publique du rapport répartit les données de fiabilité en six graphiques distincts. Ces graphiques expliquent les acronymes et fournissent des données réelles plutôt que des flèches de tendance opaques. Ce n'est que dans ces graphiques que le lecteur apprend, par exemple, que la flotte de F-35A de l'armée de l'air n'atteint pas son objectif de 20 heures de vol entre deux défaillances critiques, mais que la performance démontrée n'est que de 11,2 heures. Alors que la version publique montrait seulement que la tendance de la flotte dans cette mesure se détériore, le graphique plus détaillé montre que le temps entre les défaillances critiques s'est raccourci, passant de 16,8 heures en 2020. https://www.documentcloud.org/documents/21200548-fy2021-dote-annual-report-cui-version#document/p59/a2084374
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Dans grazier publie avec POGO les point relevé dans le rapport du DOT&E https://www.pogo.org/analysis/2022/03/f-35-program-stagnated-in-2021-but-dod-testing-office-hiding-full-extent-of-problem/ (..) Selon la version non publique du rapport d'essai, les taux de disponibilité des avions F-35 ont atteint un "plateau" en 2021, puis ont diminué à partir de juin. Les services ont fixé un objectif de taux de disponibilité de 65 %. Pour une flotte d'avions, 65 % est une barre basse puisque 75 % à 80 % est la norme acceptée pour d'autres programmes. Le taux de disponibilité moyen de la flotte de F-35 était de 61 %. Les services calculent le taux de disponibilité d'une flotte d'aéronefs comme le pourcentage d'aéronefs aptes à la mission et en possession de leur escadron opérationnel, et non en maintenance au niveau du dépôt. (..) Le Government Accountability Office les a inclus dans un rapport de juillet 2021. Le GAO a constaté que l'ensemble de la flotte de F-35 a atteint un taux moyen de capacité de mission complète de 39 % en 2020, ce qui constitue une amélioration par rapport aux 32 % de l'année précédente. La variante F-35A de l'armée de l'air a obtenu les meilleurs résultats avec une moyenne de 54 % pour la flotte cette année-là, un taux de performance qui reste bien inférieur au taux de 80 % de capacité de mission nécessaire pour une flotte d'avions efficace (et même nettement inférieur à la faible norme de disponibilité de 65 % du programme). La flotte de F-35B à décollage et atterrissage courts du Corps des Marines et la flotte de F-35C de la Marine, qui sont conçus pour être utilisés sur des porte-avions, sont loin derrière. Le taux de capacité de mission complète de la flotte de F-35B a empiré entre 2019 et 2020, passant de 23 % à 15 %. La flotte de F-35C a connu une certaine amélioration au cours de cette période, mais cela ne veut pas dire grand-chose. Le taux de cette flotte est passé de 6,4 % à 6,8 %. Le Congressional Budget Office a également fourni des informations utiles que le bureau d'essai a omis dans ses rapports non classifiés cette année. En janvier 2022, il a publié un rapport portant spécifiquement sur les taux de disponibilité des avions de l'Air Force et de la Navy. Le rapport conclut que les flottes d'aéronefs de l'armée de l'air, de la marine et du corps des marines (qui fait partie du département de la marine) ont diminué de manière générale, mais que "le déclin a été plus marqué" dans la marine. Étonnamment, le Congressional Budget Office a signalé que le propre système de l'armée de l'air pour le suivi des chiffres de disponibilité, le Reliability and Maintainability Information System ou REMIS, "ne suit pas avec précision la disponibilité ou les heures de vol" pour la variante à décollage conventionnel du F-35A. Le bureau a ajouté que les données relatives au F-35B du Corps des Marines et au F-35C de la Marine "ne correspondaient pas à d'autres rapports sur la disponibilité de ces appareils". Pour ces raisons, le Congressional Budget Office a tout simplement exclu de son analyse le programme F-35, qui est actuellement le programme d'avion le plus en vue. Le rapport non public du DOT&E explique que les taux de disponibilité de la flotte de F-35 ont augmenté temporairement parce que les responsables du programme ont envoyé des pièces de rechange à certaines unités, et parce que les avions les plus récents sortis d'usine ont eu pour effet de réduire le pourcentage d'avions retirés du service pour être envoyés dans les dépôts de maintenance pour des modifications ou des réparations majeures. Cela signifie que le F-35 n'est pas soudainement devenu un avion plus fiable en 2021. Cela signifie qu'il faut un effort extraordinaire pour maintenir la flotte en service, même à un niveau proche des niveaux requis, et cela suggère que ces taux de disponibilité ne sont pas viables à long terme. (..) Selon le rapport non public, "le manque de stocks de pièces de rechange et la capacité limitée de réparation des dépôts au niveau des composants contribuent à l'insuffisance de l'approvisionnement en pièces de rechange." Premièrement, les services achètent de nouveaux F-35 à un rythme si rapide que les fabricants de pièces de rechange ne peuvent pas répondre à la demande. Deuxièmement, l'ensemble de l'entreprise F-35 repose sur un système complexe de pool mondial de pièces détachées qui met en concurrence les opérateurs de F-35 du monde entier, y compris les États-Unis, pour l'obtention de pièces de rechange. La concurrence pour les moteurs de remplacement est peut-être le défi le plus aigu du programme aujourd'hui. Selon le DOT&E, à la fin de la semaine du 27 septembre 2021, 52 F-35 étaient immobilisés parce que leurs moteurs ne fonctionnaient pas. Le problème est particulièrement répandu dans l'armée de l'air puisque "presque tous les avions nécessitant un moteur sont des variantes du F-35A". https://www.documentcloud.org/documents/21200548-fy2021-dote-annual-report-cui-version#document/p60/a2083539 (..) Ce n'est pas seulement la fréquence des pannes des F-35 qui a un impact sur les performances globales de la flotte, mais aussi le temps qu'il faut pour résoudre les problèmes. Les équipes de maintenance ont constaté qu'il fallait en moyenne plus de deux fois plus de temps que les spécifications contractuelles du programme pour effectuer les réparations nécessaires. L'assemblage du moteur, la verrière et le revêtement furtif du F-35 ne sont que quelques-uns des composants qui sont à l'origine des réparations plus longues que prévu.(..) (..)
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La Place de la France dans un monde de blocs
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
ARticle sympa datant de 2016 faisant déjà le point sur les nouvelles alliance de la Chine dans sa géopolitique du pétrole. https://www.cairn.info/revue-internationale-et-strategique-2007-1-page-37.htm La théorie des rogue states Les Américains s'ingénient à voir dans la diplomatie offensive chinoise un autre fil : l'intensification des contacts avec les États dits voyous. Si le terme est discutable, l'approche n'est pas dépourvue de fondements. La Chine n'éprouve pas de malaise à développer des relations avec les régimes autoritaires. Parmi ces États, certains sont détenteurs de ressources pétrolières et gazières. Entrent notamment dans cette catégorie le Myanmar, le Soudan, la Syrie. Mais cette théorie prend tout son sens si on interprète plus largement la notion incriminée et si l'on s'attarde sur les États en délicatesse, durable ou momentanée, avec la communauté internationale. Clairement, quand l'Occident se tâte, la Chine fonce. Plusieurs événements récents en donnent l'exemple, au-delà des pays cités. C'est évidemment le cas du Venezuela, cas emblématique, où les initiatives du pouvoir posent des questions de principe, et où les Chinois ont marqué des points. Les relations entre le président Hugo Chavez et les États-Unis…. On a vu également cet opportunisme en Côte d'Ivoire (aux ressources limitées), en Ouzbékistan [9][9]Alors que la communauté internationale demandait des comptes au…, et d'une certaine manière en Iran. Si cette théorie est crédible, la Bolivie, l'Équateur, le Tchad, le Turkménistan, Cuba, entre autres, pourraient être des cibles futures où l'action chinoise, déjà à l'œuvre dans l'énergie ou d'autres secteurs, se renforcerait [10][10]Le cas du Tchad est intéressant en raison de la forte position…. -
La Place de la France dans un monde de blocs
herciv a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Là je dois avouer que l'Arabie saoudite me surprend : https://www.latribune.fr/economie/international/achats-de-petrole-la-chine-et-l-arabie-saoudite-veulent-remplacer-le-roi-dollar-par-le-yuan-906303.html Pour résumer Le yuan servirait de monnaie de référence pour tous les achats d'hydrocabure Chinois. J'ai retrouver un article de 2013 sur le sujet de la chine premier importateur mondiale de pétrole : CONSÉQUENCES GÉOPOLITIQUES L'EIA prévoit que "cette tendance continuera en 2014". Poussée par la forte progression de son parc automobile, la demande quotidienne en carburants liquides de la Chine devrait augmenter de 13% entre 2011 et 2014, pour atteindre plus de 11 millions de barils par jour. La Chine est déjà le premier consommateur d'énergie au monde (depuis 2010), même si, par habitant, elle reste loin derrière les Etats-Unis (quatre fois plus) ou certains Etats du Golfe arabo-persique. Les Chinois sont aussi, depuis 2008, les premiers émetteurs de CO2 de la planète, suivis par les Américains et les Indiens. En revanche, les États-Unis restent le premier consommateur de pétrole (19,8%), loin devant la Chine (11,7%), selon le rapport annuel sur l'énergie de BP (BP statistical review of world energy). Cette nouvelle donne n'est pas sans conséquences géopolitiques. Pékin est de plus en plus dépendant, notamment des monarchies pétrolières et gazières du Golfe et des pays d'Afrique de l'Ouest (Nigéria, Angola…). Outre la sécurisation de ses approvisionnements, qui passe notamment par l'achat d'actifs pétroliers partout où ils se présentent et le renforcement de ses compagnies (CNPC, Cnooc, Sinopec…), la Chine veille aussi sur ses routes pétrolières : elle renforce sa marine de guerre et investit dans les ports jalonnant les routes maritimes qui relient le continent africain et le golfe à la Chine (le fameux "collier de perles"). A l'inverse, les Etats-Unis sentent l'étau se désserrer depuis quelques années, en particulier vis-à-vis de leur allié historique, l'Arabie saoudite, qui ne lui fournit plus qu'une petite partie de son pétrole. En mars 2012, quelques mois avant sa réélection, le président Barak Obama avait annoncé sa volonté d'atteindre, à terme, l'indépendance énergétique, notamment grâce au fort développement du gaz et du pétrole de schiste. Mais la prudence s'impose : n'avait-on pas prédit que les énormes ressources au large du Texas et de la Louisiane offrirait cette indépendance aux Etats-Unis ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Alors la celle-là je ne l'avais pas vu venir. Les saoud veulent aussi sortir du système du roi dollar et se tourne au moins partiellement vers le yuan... https://www.latribune.fr/economie/international/achats-de-petrole-la-chine-et-l-arabie-saoudite-veulent-remplacer-le-roi-dollar-par-le-yuan-906303.html "Cette volonté ne date pas d'hier, mais elle prend une dimension nouvelle avec la guerre en Ukraine qui trace une ligne de fracture entre les pays occidentaux et les émergents. Car même s'ils n'approuvent pas l'invasion russe, les pays émergents rechignent à s'aligner sur la position des Etats-Unis et de l'Europe. " -
S'il te plait. Tu crois que le pentagone réduirait autant sa commande, 33 F-35 en moins, et prendrait un tel risque capacitaire dans un environnement géopolitique qui pousse plutôt à accélérer les commandes ? Il y a à peine quelques mois on parlait de Full rate production. SI vraiment la cellule actuelle ne posait pas de problème on devrait en commander plus quite à installer les différents éléments du TR3 ensuite. En plus mais tu pourra me le confirmer je pense que les livraisons de cellule compatible TR3 on déjà commencé. Le design du TR3 est gelé depuis un moment. Par contre ce qui n'est pas gelé c'est le design des cellules qui doivent recevoir les nouveaux moteurs AETP. Ce chantier là me parait être vraiment compliqué et le pentagone prefère diminuer ses risque et investir dans d'autre solution pour préserver son volume capacitaire. On comprend mieux dans ces conditions la SLM du SUPER HORNET et le passage à 300 heures par an au lieu de 250. Je maintiens que la RAAF va se trouver dans une impasse capacitaire si elle ne fait pas le même choix que l'USN. Bulgarian a une autre explication. Le pentagone lierait les commandes de f-35 à la réussite de l'IOT&E : https://bulgarianmilitary.com/2022/03/16/us-cannot-begin-f-35-joint-strike-fighter-full-rate-production/ " WASHINGTON - La production à pleine capacité du F-35 Joint Strike Fighter est reportée à la fin de 2023 en raison de la prolongation des tests de l'environnement de simulation conjoint [JSE], a appris BulgarianMilitaryt.com, citant plusieurs sources. La principale raison en est les nombreux retards dus à des problèmes techniques et à la pandémie de COVID-19. Toutefois, selon le lieutenant-général Eric Fick, responsable du programme F-35, le Pentagone a déjà commencé à valider les composants du JSE. Selon le général, cette validation devrait être achevée en mai, la moitié des 88 paquets requis étant achevée. Les tests de vérification du système devraient avoir lieu cet automne, ce qui permettra au F-35 de réaliser enfin ses 64 tests JSE à l'été 2023. Le Joint Simulation Environment est un banc d'essai virtuel qui permet au F-35 de se mesurer aux menaces russes et chinoises les plus haut de gamme. Ce n'est qu'une fois que le F-35, fabriqué par Lockheed Martin, aura effectué 64 essais dans le JSE qu'il sera autorisé à passer des tests opérationnels à la décision "Milestone C", par laquelle la principale autorité d'acquisition du Pentagone déclare que le jet est prêt pour la production à plein régime. À la question de savoir si le calendrier du programme est susceptible de passer à la production à plein régime au cours de l'exercice 2023, le lieutenant-général Fick a répondu : "Je ne pense pas que ce soit impossible. Cependant, s'il y a un changement significatif dans le calendrier du programme, nous n'aurons peut-être pas beaucoup de temps pour préparer un rapport et obtenir l'approbation de l'étape C au cours de l'année", a-t-il ajouté. BulgarianMilitary.com nous rappelle que la décision de production à pleine capacité prévue pour décembre 2019 a été reportée à plusieurs reprises. Le lieutenant général Fick a déclaré qu'ils travaillent "agressivement" pour l'approbation, la validation et l'accréditation des composants de simulation des tests JSE. En outre, Fick a déclaré qu'il y a des scénarios avec des densités de menaces variables, différents types d'avions et diverses menaces terrestres dans la simulation, mais ils comptent sur les capacités de combat des F-35 s'ils doivent combattre en Europe avant que le JSE puisse être terminé. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) "
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Tu n'as rien compris à l'article. Cette année l'armée aura 85 f-35 pour plus de 90 demandés. L'année prochaine le pentagone en demande encore moins...et toi tu crois encore que malgré les problème capacitaire que ça va poser le pentagone est dans une démarche normal ???. On est loin très loin du full rate production.
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Si LM réussi malgré à définir ce mouton à cinq pâtes alors le pentagone devra combler un trou capacitaire accumulé pendant 3 voir 4 ans plus faire un choix concernant les plus vieux F-35. Là encore il y a aura des difficultés à prévoir puisque Finlandais, belges et Suisse doivent être livré à ce moment. Il est donc très probable que ces pays doivent patienter plus longtemps avant d'être livré. L'USN a déjà répondu à cette difficulté en prévoyant un programme de SLM pour ses SUPER-HORNET ainsi qu'une utilisation accrue. On peut raisonnablement estimer que les Finlandais feront de même, mais est-ce que les Suisses eux le pourront ? Les cellule des F-18 sont réputée rincées et dans le contexte international que l'on connait les f-18 pourrait être amené à voler bien plus que prévu. Les belges sont dans une situation intermédiaire ou il était certaine cellule serait livré avec le F-135 et d'autre avec le nouveau moteur si il est prêt. Seront-ils prioritaire sur les US en 2026/2027 ? Rien n'est moins sûr. Soit il accepte d'être livré entièrement avec le F-135 auxquel cas ils se retrouverons avec un parc obsolète très vite. Soit ils patientent sans savoir combien de temps. Les hollandais, anglais et australiens eux se retrouvent avec un parc totalement en f-135 ... Si LM ne réussi pas à dérisquer sa roadmap vers l'AETP c'est l'impasse. Je pense que tous ces pays vont rapidement annoncer des SLM eux-aussi .
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Bon je vais tenter de comprendre pourquoi le pentagone baisse ses commandes d'un coup et aussi violemment. Le F-35 a maintenant 20 ans et le block4 est largement engagé. PW lui aussi devait avoir une road map qui lui permettait de planifier d'avoir un moteur dispo pour 2025/2026. Mais pas de chance le design du F-35 a dû subir une cure d'amaigrissement qui a fait que dans l'urgence beaucoup de pièce ont été redessinées ... sans tenir compte des difficultés à venir pour adapter les nouveaux moteurs. On arrive donc à notre block4 qui est plus lourd que prévu (d'après le patron de PW) et qui ne peut donc pas faire l'impasse sur un nouveau moteur ... Forcément ce moteur va tenter d'êtr ele plus possible compatible avec l'ancienne structure du f-35. Mais fatalement tout n'est pas conservable. Il y a donc un gros travail pour redéfinir des interfaces qui plus est pour deux moteurs différents puisque GE et PW doivent chacun fournir une solution. Le plus probable compte tenu de la complexité de cette tâche c'est que LM parte d'une feuille blanche pour dire comment elle voit ce qu'on pourrait qualifier de TR4 compte tenu du chantier. Et ensuite elle va tenter de faire converger les anciens et le nouveau design pour dire si les TR2 et TR3 déjà sorti de chaine pourront être mis à jour. C'est vraiment un chantier titanesque. Dans ces conditions il y a bien un risque à commander des f-35 maintenant tant que LM n'a pas dérisqué sa roadmap concernant l'ancien design et le nouveau. Sans vouloir faire peur à nos visiteurs australiens et américains. Une période de risque importante s'ouvre et en attendant USAF, USN et USMC vont devoir définir des solutions d'attente et un format d'armée capable de soutenir une guerre avec la Chine malgré une différence technologique qui ne peut que se combler pendant cette période d'incertitude. Soit LM arrive à définir des interfaces avec le nouveau moteur pour les anciennes cellules soit C'est 900 cellules dont on connait tous les problèmes qui ne pourront plus évoluer dans le nouveau block. Finalement l'USN qui aurait dû se retrouver la moins exposée à ce risque, puisque n'ayant qu'un cinquantaine de F-35 en stock, risque aussi d'avoir un problème avec le poids du TR-3. Problème la structure du F-35C est encore plus difficile à faire évoluer. On se souvient de la crosse d'appontage dont il a fallu plusieurs essais / erreur pour trouver enfin comment la positionner. Je note tout de même malgré ces mauvaise nouvelles pour le programme, que le pentagone ne demande pas à stopper les achats. Il ne fait que les ralentir ce qui constitue un signal de confiance malgré tout, mais teinter de défiance.
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Mettons beaucoup de bémol quand même. On parle du budget FY23. Il y a loin de la coupe aux lèvres. Mais vraiment là il y a vraiment le début d'un passage à autre chose. On n'est plus dans le discourt d'un chef d'état-major mais dans les indications de tout un ministère par rapport à un avion qui doit être son coeur de métier. Est-ce seulement une pause ? Ou çà permet de consacrer la chaine à faire des pièces détachées et attendre peut-être des modifications de pièces consécutive au choix du nouveau moteur. Je penche pour une pause jusqu'à 2026 - 2027 et l'arrivée des interfaces liés au nouveau moteur. Pas de chance pour ceux qui ont été livré avant ca va représenter au bas mot 900 F-35 qui ne pourront pas évoluer et deviendront rapidement obsolète !!!
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BREAKING : le pentagone va plus loin que le congrès et ampute ses besoins de F-35 de 33 unité. C'est les européens qui vont être content. Ils vont récupérer des capacités de productions. Franchement le pentagone y croit encore ?? https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/pentagon-cuts-request-lockheeds-f-35s-by-35-bloomberg-news-2022-03-16/?rpc=401& 16 mars (Reuters) - Le Pentagone demandera 61 avions de combat furtifs F-35 à Lockheed Martin Corp (LMT.N) dans son prochain budget, soit 33 de moins que prévu, a rapporté Bloomberg News mercredi, citant des personnes au fait de la question. Lockheed Martin et le Pentagone n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires de Reuters. Les actions du fabricant d'armes, dont le principal client est le gouvernement américain, étaient en baisse de 1,1 % avant la cloche. Le F-35 est l'un des avions de combat les plus avancés au monde et est considéré comme une exportation très sensible, vendue uniquement aux alliés les plus proches des États-Unis. Reuters a rapporté le mois dernier que le président Joe Biden devrait demander au Congrès un budget de la défense supérieur à 770 milliards de dollars pour la prochaine année fiscale, le Pentagone cherchant à moderniser l'armée. lire la suite Le budget devrait bénéficier aux plus grands entrepreneurs américains de la défense, notamment Lockheed, Northrop Grumman Corp (NOC.N) et General Dynamics Corp .
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Oui je crois aussi. Cabirol a changé de ton et c'est pour moi le meilleur indicateur pour dire que Dassault va devoir accepter certaine chose probablement avec des contreparties (commande supplémentaires, plan de charge à 10 ans, MLU, ..) et des gardes fous. Les dernières discussion évoquées dans l'article sont pour dire les gardes fous. Pas d'accord. Il n'a jamais été gentil avec AIRBUS dans ses articles. C'est la première fois qu'il adopte un ton neutre avec des éléments de languages qui ne sont clairement pas de lui et que pourtant il reprend.
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Tu as raison j'aurais dû le faire. Ton traducteur à marqué le verbe recevoir au présent qu'elle reçoit (alors que çà devrait être au futur je pense). Je met celui-là pour la bonne progression de ce fil sachant que cette actualité a été largement commenté sur le fil SCAF. http://www.opex360.com/2022/03/14/berlin-a-pris-la-decision-dacquerir-une-trentaine-de-chasseurs-bombardiers-f-35a/ Mon commentaire perso c'est que 35 correspond à la limite que TRAPIER avait fixée. Donc çà n'est pas un casus belli avec les allemands.
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Il ne faut pas se faire d'illusion Cabirol a transmis un ultimatum à Trappier ni plus ni moins.
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ET TRAPPIER a déjà répondu que les quantités achetées ne lui posaient pas de problème. 30 ou 35 c'est la même. On a tous voulu voir le discours de Trappier sous un angle qui nous plaisait bien. Mais il y avait la face cachée qu'on a oublié. - TRAPPIER a dit que une trentaire de f-35 ne lui posait pas (plus) de problème ce qui soit dit en passant ouvre la porte à beaucoup de monde en Europe (Belge, Suisse en particulier) et ne ferme pas la porte au espagnols. - Trappier a dit qu'il n'avait pas encore éteint la lumière. On a cru que c'était en cour mais en fait la lumière elle est éteinte ou allumé et çà veut dire que la porte n'était pas fermé. Encore une fois dans un cloud de combat le plus important c'est pas de savoir faire des commandes de vol ... Bref La france ne pourra pas rester à l'écart d'un cloud européen, elle a la la maitrise d'ouvrage et la maitrise d'oeuvre d'un projet majeur. L'alternative à Dassault c'est Thales qui pourrait très bien faire la maitrise d'oeuvre d'un cloud de combat en laissant la partie aéronautique à AIRBUS. Dassault a raffermis sa position en vendant des rafales à tour de bras mais çà ne veut pas dire qu'elle est assuré pour autant. C'est juste qu'il n'est pas aux abois. De toute façon l'environnement stratégique a changé. Je pense que la DGA pourrait très vite annoncer un standard f4++, une MLU du rafale pour le rendre plus lourd et lui donner une allonge très supérieur et des commandes plus nombreuses de façon à faire changer de dimension les capacité de production du rafale. Dassault ne sera pas perdant pendant les 20 prochaines années mais pour la suite son modèle va devoir évoluer. Ca ne suffit pas. Cà n'est pas une stratégie. Les américains ont une stratégie via le cloud de combat unifié. On doit pouvoir montrer qu'on ne sera pas à la traine. SCORPION nous donne une belle visibilité et les belges n'ont pas eu de souci à nous suivre là-dedans. Il faut aller plus loin.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Si les Russes abandonnaient leur blessé çà peut expliquer le nombre important de mort et le peu d'invalides ... -
Ne prend pas les allemands pour des perdreaux de l'année. A quoi leur sert leur volonté de leadership en Europe si c'est pour se faire tout dicter depuis les US ? Jusqu'à preuve du contraire ils font preuves d'une certaine indépendance quand ils refusent de couper leur approvisionnement en Gaz venant de Russie. Il y aura plusieurs cloud de combat possible. Celui US et celui Européen, voir celui Arabo/Indien. Les US n'ouvriront peut-être pas leur cloud mais les Allemands auront leur plan B. Avant on avait un sourcing de chasseur multi-national, maintenant il y aura le sourcing de cloud multinational.
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C'est faisable çà ? Pas sûr que les catapulte et la cellule soient prévues pour. Ensuite les situations ou les Hawkeye peuvent être ravitaillé par des moyens extérieurs au PA existe. Exemple les missions au profit de la Croatie actuellement.
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Le rappel de Cabirol concerne surtout l'importance du cloud de combat. Donc je pense que Dassault se fait tordre le bras (gentiment ?) de la part de la DGA. En gros Dans un cloud de combat on peut se permettre de mettre des avions moyens. Pas besoin de super-chasseur ... Bref il ne faudrait pas que le rafale soit le chant du cygne de Dassault.
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AIRBUS ET DASSAULT sur le point de signer d'après Cabirol : https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-f-35-atterrit-en-allemagne-le-scaf-va-t-il-decoller-en-europe-905719.html Mon commentaire. EN fait çà continue à discuter sur la même chose. Airbus appel çà des boites noires, Dassault de la propriété industrielle. Peut-être est-on dans les détails mais la seule vrai indication que çà pourrait se débloquer est l'état d'esprit de Cabirol légèrement différent indicant qu'on a besoin d'une solution parceque la partie importante du SCAF n'est pas le NGF mais bien le cloud de combat ce qui pourrait permettre à la DGA de laisser tomber Dassault et conserver AIRBUS. AIRBUS et Dassault sont condamné à s'entendre. AIRBUS parce qu'ils n'auront plus de commande d'eurofighter autre que celle des Turcs, et Dassault parce qu'ils pourraient se retrouver isoler sans accès au fameux CLoud de combat européen et évidemment pas US malgré ses succès à l'Exports.
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Petit nouveau de l'autre côté de l'Atlantique
herciv a répondu à un(e) sujet de DEFTECH dans Presentez vous
Tu devrait faire attention aux post de @PolluxDeltaSeven il fait le même métier que toi pour le magasine français de défense DSI. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
herciv a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a des photo des leurres EM qui iraient fdans ce sens. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Est-ce que par hazard on pourrait arriver à la situation béni où Russie et Ukraine demande de concert une adhésion à l'UE ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
OK donc gain territorial pour les russes + Zelensky qui met en pause l'adhésion à l'OTAN d'après ce que je viens de lire. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/il-faut-le-reconnaître-volodymyr-zelensky-admet-que-l-ukraine-ne-pourra-pas-intégrer-l-otan/ar-AAV5xJW?ocid=msedgntp Par contre l'adhésion à l'UE ne semble pas un sujet (pas encore peut-être ?). C'est plutôt pas mal pour nous. Surtout que la RUssie est affaiblie pour un moment maintenant sans un coup de main de la Chine ou une ouverture à l'Europe. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
herciv a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
La situation russe actuelle semble compliquée sur le plan militaire. Est-ce que la Chine va laisser faire ? Qui va équiper les Syriens ? SI vraiment Poutine s'embourbe je ne vois vraiment pas qui peut tirer les marrons du feu. Les Européens ... à conditions de faire rentrer la RUssie dans une négociation de d'adhésion à l'UE ? Les US. Ils auront affaibli l'allié le plus important des chinois et justifier le régime des sanctions ? Mais après ils exploitent comment ? En continuant de refuser l'adhésion de la Russie à l'EU ? Les Chinois. Ils vont devoir s'engager fermement en Russie et donc élargir leur influence ?