mehari

C'est possible mais c'est pour ça que j'appelle ça un "stop gap".

Entièrement d'accord. Je maintiens par ailleurs qu'il est possible d'intégrer les obus 3P du Bofors 40mm dans les cartouches de 40CT. Ceux-ci feraient d'ailleurs de bien meilleurs HE tant sur terre que sur mer grâce à leur fusée multi-fonction ne forçant pas le choix entre airburst et point-detonating... Le problème est que ton Mistral est un missile beaucoup plus petit emportant une charge beaucoup plus faible et ce moins loin. Un RIM-116, c'est peut-être plus lourd et plus lent mais c'est aussi une charge de plus de 11kg envoyée à environ 15km. En sachant que les FLF avaient été prévue pour recevoir 12 Aster à l'avant, une mise à jour de celles-ci pourrait inclure un 40mm sur l'arrière et des lanceurs pour missiles compact VL sur l'avant. Avec des CAMM, ces 12 Aster deviennent 48 CAMM. Malheureusement, cet espace a été comblé pour faire place à autre chose. Reste l'espace au dessus du pont qui peut accueillir un lanceur RAM qu'on peut surélever si besoin est. Idéalement cependant, les Crotales auraient fait l'objet d'un remplacement tant dans la Marine que dans l'Armée de Terre ce qui aurait eu pour effet d'offrir une solution directe au remplacement. Ainsi, un missile de masse équivalente ou inférieure avec une portée de 15km et un guidage autonome (IR éventuellement supplémenté d'un guidage SACLOS optionnel) devrait être aisément faisable avec les technologies modernes. Ce système pourrait être standalone, se reposant principalement sur ses propres senseurs façon SeaRAM ou alors intégré au système de la frégate et se présentant comme une pure tourelle porteuse de missiles façon RAM. À terre, le missile aurait pu être intégré dans un système comprenant des canon de 40CT façon Skyguard. Il n'en a pas été ainsi et l'Armée de Terre a été jusqu'à abandonner complètement toute velléité de défense anti-aérienne crédible en ne conservant que des Mistral.

Grosse question... Les Allemands considèrent le C-295 MPA pour le remplacement de leurs P-3C. Serait-il possible d'acheter un certain nombre de C-295 en stop-gap avant la finalisation du projet MAWS?

Le début de la discussion était sur Chypre et ça s'applique aussi: les turcs ont déjà fait quelques expéditions sous escorte de frégates.

Le truc, c'est que la cible n'est pas la frégate turque (une ZEE est techniquement eau internationale après tout). La cible est le navire de forage. Si tu envoies ton hélicoptère transporter un commando accompagné d'un ou deux garde-côtes chypriote à bord du navire de forage, que peuvent faire les frégates turques? Descendre ton hélico? Par ailleurs, vous discutez du fait que la France se retrouve vite à poil mais qui a dit que ce devait être une mission française? Dans une mission européenne, tu aurais des navires néerlandais, belges, allemands, français, espagnols ou italiens dans le mix (sans compter les grecs qui seraient à mon avis plus que partant).

Le PDF du projet sur le site de la Commission: https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1098 On trouve parmi les boîtes concernées Diehl (Allemagne) Institut Saint-Louis (France/Allemagne) Erdyn Consultants (France) Zaklad Technologii Wysokoenergetycznych Explomet Galka, Szulc Sp.j. (Pologne) ICAR (Italie) Naval Group (France) Nexter Systems (France) Institut Von Karman de Dynamique des Fluides (Belgique) @clem200 L'implication de l'Institut Von Karman suggère qu'on s'intéresse en tout cas à des projectiles là où l'Institut Saint Louis aurait pu s'intéresser principalement au lanceur. Nouvelle info. L'UE a attribué le financement (1 498 822€) le 15 juin. Le projet doit durer 24 mois à partir du 3e trimestre 2020.

Plus Airbus avait déjà fait l'A310 MRTT pour l'Allemagne. Ici leur seul expérience est le C295 MPA (aussi examiné par l'Allemagne). Utile mais on est pas dans la même gamme.

Je suis d'accord. Par ailleurs, c'est une entreprise qui fait les forages, pas l'état turc lui-même (même si l'entreprise en question est sous actionnariat étatique).

Les navires ont été construit par les Sud-Coréens et appartenait à des privés avant d'être vendu à la compagnie d'état TPAO. Pour ce qui est de l'expérience, je n'en sais rien. Pour l'instant, le Yavuz se trouve à N 34°00'58'' E 31°50'18'', environ 100km au Sud Ouest de Chypre et en plein de la ZEE chypriote. D'après MarineTraffic, il est à l'arrêt (vitesse 0.1kn) et donc probablement en train d'opérer. Le site ne montre pas de frégate dans le coin mais il n'est pas dit qu'elles soient sur la carte. Le Fatih est au port à Trabzon sur la côte Nord de la Turquie. Leur troisième navire, le Kanuni (toujours nommé Sertao sur MarineTraffic) est marqué à l'arrêt au large de Taşucu, le principal port de ferry vers Kyrenia en Chypre du Nord.

La sécurité de Chypre est un problème qui vous concerne. Total notamment a commencé à faire des recherches dans les zones gazières au large de Chypre. Un prépositionnent dans cette zone, c'est une ou deux frégates en rotation tout les 3 ou 4 mois sur la centaine que compte l'Union et 4 chasseurs sur la même rotation, soit la moitié de ce que l'OTAN déploie dans les pays baltes. Raison pour laquelle il faut prendre des actions. Déployer des forces européenne à Chypre fera bien passer le message. Le truc c'est que dans ce cas-ci il n'y a qu'un seul état voyou. D'après l'UNCLOS, ces eaux sont ZEE Chypriote et, si Chypre en fait la demande à l'UE, l'inspection française d'un navire turc dans cette ZEE est parfaitement légale, surtout si il y a un officiel chypriote à bord pour exercer les pouvoirs de police1. Le problème est que les Soviétiques n'envoyaient pas de navires de forage sous escorte pour faire de la prospection dans votre ZEE... 1 Pendant l'opération Vigilant Guardian, l'armée belge n'avait pas de pouvoir de police. Du coup, certaines patrouilles étaient accompagnées d'un inspecteur de police pour ce genre de tâches.

Qui a dit que c'était pour contrer la Turquie? Ou plutôt qui a dit qu'il fallait annoncer que c'était contre la Turquie? Et si on demande de quel "regain d'activité navale" on parle, on le blâme sur les Russes (ça marche toujours). Et si la Turquie s'en inquiète, on dit simplement que "Ce sont des membres de l'OTAN, tout comme la plupart des états membres de l'UE. Ils ne vont pas entreprendre d'actions potentiellement hostiles contre le territoire et les intérêts de l'UE, je ne vois pas du tout pourquoi ils auraient quoique ce soit à craindre [roulement sarcastique des yeux]. Question suivante?" En ce qui me concerne, ça fait longtemps que je pense que l'UE devrait introduire des structures permettant de garantir l'intégrité de son territoire métropolitain voire de son territoire tout court (incluant donc les 5 régions d'outre-mer françaises et Saint-Martin mais pas le reste (bien que le statut de citoyen européen de leurs habitants pourrait jouer)), surtout pour aider les pays qui n'ont pas les moyens à cause de leur économie ou de leur démographie de faire face seuls. Dans ce cas-ci, les Baltiques sont déjà couverts par l'OTAN. La Finlande peut se débrouiller tout comme l'essentiel des pays du Sud, à part Malte et Chypre.

Prépositionnent permanent de forces européennes, tant navales qu'aériennes, sur Chypre? Histoire de les aider à garder leur ZEE et leur espace aérien façon Baltic Air Policing...

Plus sérieusement, l'A320 paraît être une bonne base pour un MPA à même de concurrencer le P8 et la base A320 avait été marketée comme une famille pouvant aussi produire des AEW&C, du SIGINT et du transport de VIP. Ça paraissait une bonne base. Si il faut plus petit, Airbus a déjà des C-295 pour ça, il me semble. Il ne faut cependant pas se leurrer. Si Dassault reçoit l'avion, ils ne vont probablement pas intégrer les allemands dans la chaîne de production (qui est déjà bien établie vu que c'est la même que leurs appareils civils) du coup les allemands seraient en droit de demander une grande parties des sous-systèmes pour compenser. Donner l'avion à Airbus, non content d'offrir un appareil aux performances supérieures (emport surtout) mais aussi donnera une plus grosse part dans l'avion par défaut à l'Allemagne qui ne pourra pas réclamer autant sur d'autres segments. Pour le coup, dans un cadre de coopération, Airbus était le choix par défaut Et pour quelqu'un qui se plaint de voir les autres pays acheter US tout le temps, si ce que dit @herciv est vrai, leur intransigeance pourrait avoir poussé l'Allemagne dans les bras US... EDIT: je voulais dire @hadriel pas herciv, sorry

Dassault a fait un Rheinmetall? L'ironie est palpable...

Aucune je pense. D'après ce que je peux voir, la Belgique a commandé les deux donc peut-être que vous avez fait pareil et laissez vos tireurs choisir.

C'est le lien que j'ai posté tout en haut. Mais vu qu'il n'inclut que peu de projet (seulement PILUM, iMUGS et LynkEUs), j'ai décidé de prendre le temps de trouver les autres.

Bon, l'UE balance des tunes dans tous les coins en ce moment: EDIDP & PADR: les appels à projets européens sourient à la France Certains de ces projets sont en support de PESCO (LynkEUs par exemple pour le BLOS) mais d'autres sont des standalone. L'article en mentionne trois mais c'est une sacrée vague qui a été lancée. Je suis passé dans les factsheets de ces projets et il y a des trucs très intéressant, dont un projet de communication quantique FR-IT-NL dont les implications sont tout simplement monumentales en terme de sécurité des communications (dans notre compréhension actuelle des choses, ça voudrait dire que ce sont des communications instantannées, imbrouillables et inviolables sur le canal de communications!) ainsi qu'un projet pour de la localisation en zone avec GNSS brouillé. Chaque projet est accompagné d'une factsheet détaillant le montant, les compagnies impliquées, leur pays d'origine et, si applicable, le projet PESCO dont ça fait partie. Et vous n'imaginez pas ma surprise de voir mon unif (et indirectement vu le sujet ma faculté (et surtout ma spécialité au sein de ma faculté (donc les gens qui me donnent cours et avec qui j'ai déjà été bourré))) être mentionnée dans le tas. Aussi l'Institut Von Karman de Mécanique des Fluides située pas loin de chez moi. Plus surprenant, l'École Royale Militaire est marquée comme étant une PME... Voici une liste des projets concernés répartis entre les programmes PADR et EPIDP (les liens redirigent vers des pages de la Commission où des PDFs explicatifs peuvent être téléchargés): Preparatory action on defence research (PADR) (Impossible de trouver des infos sur tous les projets) METAMASK: Development and demonstration of metamaterials for electromagnetic camouflage of military equipment. The METAMASK project aims to develop an experimental demonstrator of a new technology for radar camouflage and/or illusion, which is based on a new type of adaptive space-time modulated, active metasurface. : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1096 SPINAR: Combination of AI and nanotechnology to process radio frequency signals (from radar) to identify the emitter of the signal with very low power consumption and very high efficiency. In SPINAR, an artificial neural network will be implemented directly in hardware, with spin-based nanodevices as neurons and synapses. : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1101 PRIVILEGE: AI technologies for encryption of confidential military data. The goal of PRIVILEGE is to mix AItechnologies with private-preserving tools such as Homomorphic Encryption (HE), Verifiable computingand Private Aggregation of Teacher Ensembles (PATE) approaches, in order to be able to exploit confidential military and defensive data all along the life-cycle of AI methods, with a focus on the learning step. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1099 OPTIMISE: This project is about autonomous positioning, navigation and timing and proposes a novel architecture to fuse data from different sensors and signals. The project should improve positioning, navigation and timing in areas without access to Global Navigation Satellite Systems (GNSS). https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1097 AIDED: This project is about the use of Artificial Intelligence for the detection of explosive devices. The armed conflicts in Afghanistan, Iraq or Syria have seen a dramatic rise in the use of Improvised Explosive Devices (IEDs) and landmines by adversaries. In operations in those countries, 50% of soldier deaths in action are directly related to IEDs. AIDED will use a set of state of the art Artificial Intelligence (AI) algorithms able to identify unconventional (IEDs) and conventional (buried mines) explosive devices, and autonomously plan offline and run-time missions plans. It will also provide positioning, navigation and mapping to control a fleet of robots that cooperate quickly to identify a safe passage in a high-risk area. : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1094 QUANTAQUEST: In the future, quantum radars will make stealth aircrafts obsolete, quantum superconducting magnetometers will detect submarines and quantum computer cryptanalysis will break conventional codes. The project will develop quantum sensing for navigation and timing without relying on Global Navigation Satellite Systems and quantum communication to secure Command, Control, Communications, Computers, Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (C4ISR). https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1100 PILUM: Considering trends for enhanced precision and range of ammunition while seeking affordablecosts, the electromagnetic railgun (EMRG) is a disruptive technology to launch projectiles over extremely long distance (more than 200 km) and a potential operational game-changer, thanks to electromagnetic acceleration instead of chemical propellants. The project lays the foundation for achieving a full-scale demonstrator by 2028. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1098 ARTUS: ARTUS will demonstrate the feasibility of an intelligent small swarm of (3 to 12) Unmanned Ground Vehicles (UGV) that will closely follow a platoon in various terrains. It will be capable to dynamically react to changing mission scenarios on its path. The swarm greatly changes the soldiers’ capacity as it carries major logistical supply of the troops, including nutrition, ammunition and special gear, through harsh environments, including densely wooded or sloped areas. The swarm of UGVs could also carry wounded soldiers. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_109 European Defence Industrial Development Programme (EDIPD) iMUGS: The project will develop a modular and scalable architecture for hybrid manned-unmanned systems in order to address a large range of missions and to enable easy update or modification of assets and functionalities within the system: aerial and ground platforms, command, control and communication equipment, sensors, payloads and algorithms. For demonstrating the features of the project, the prototype will be based on an existing unmanned ground vehicle and a specific list of payloads. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1085 EUDAAS: The EUDAAS project will develop and validate a 100% European Detect And Avoid (DAA) solution for safe insertion of large military Remotely-Piloted Air Systems (RPAS) in the European air traffic so that RPAS can operate along with other manned and unmanned aircrafts. EUDAAS will also increase the maturity of non-cooperative sensors, to enable the use of RPAS in a much wider and flexible way than currently possible. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1082 LOTUS: The LOTUS project will address feasibility, detailed design, prototyping and testing of a low-observable, airworthy and interoperable tactical RPAS system, targeted at ISR missions. The development will include: a mothership TRPAS equipped with ISR sensors, designed for low observability and high endurance, incorporating a self-protection system against enemy threats; a system of tube-launched, foldable-wing drones, deployable from the mothership, while this later remains at a safe distance; on-board sensor data processing capabilities for target detection, recognition, identification and classification; and a ground station. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1086 PEONEER: PEONEER addresses feasibility studies, design, prototype and testing of a software platform, which will implement the Activity Based Intelligence (ABI) concept to complement the geo spatial activities by integrating data from multiple sources to discover relevant patterns, determine and identify changes, and characterize those patterns to drive collection and create decision advantage. The software platform will support geo-intelligence analysts in the following tasks: definition of suitable satellite and non-satellite data collection strategy to carry out ABI tasks; automatic extraction and recognition of features, entities and motion information through artificial intelligence techniques; definition of workflows for ABI for sea and land applications to improve decision making processes. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1090 ECYSAP: The main objective of the ECYSAP project is to develop and implement of innovative theoretical foundations, methods, research prototypes and their integration towards providing a European operational platform for enabling real-time Cyber Situational Awareness with rapid response defensive capabilities and decision-making support for military end-users. An integrated and modular Cyber Situational Awareness (CSA) picture for National/European security purposes and military expeditionary operations will be developed, which shall become a real time defensive system capable of cyber response, automated and deployable in the same area of operations (National/European) interconnected between envisaged and identified intelligent nodes. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1080 PANDORA: The PANDORA project aims at contributing to EU cyber defence capacity building, by designing and implementing an open technical solution for real-time threat hunting and incident response, focusing on endpoint protection, as well as information sharing. The PANDORA system aims also to promptly detect and classify known and unknown threats, enforce policies on-the-fly to counter these threats, and also exchange threat intelligence information with third parties, at both national and international level. The technical solution developed in PANDORA will be integrated and assessed in a pre-operational environment against two relevant use cases: warship security and military sensor network security. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1089 SMOTANET: Cyber situational awareness and defence capabilities, military networks and technologies for secure communication and information sharing : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1093 GEODE: GEODE will prototype, test and qualify multiple Galileo PRS enabled Positioning, Navigation and Timing( PNT) navigation solutions for defence specific requirements and applications (7 PRS Security Modules, 9 PRS receivers, 4 GPS/Galileo PRS compatible Controlled Radiation Pattern Antennas) and a European PNT test & Qualification Facility. A PRS infrastructure will also be developed to ensure the availability of the security assets necessary for the operational testing of the receivers. Military operational field-testing will be organised on Naval and Land platforms, RPAS, Timing and Synchronisation system in multiple Member States. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1084 LynkEUs: The project aims to define a preliminary concept of operations for a Beyond Line Of Sight (BLOS) European capability and demonstrate it through a full scale firing campaign. The project consists of a land missile system, a turret system to support and set up the missile using an UAV for target designation, a land platform, and an UAV providing a cyber-secured target location. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1087 REACT: The project aims at providing a design for Air Electronic Attack Capability (AEAC) and allowing European Union air forces to conduct operations in a contested anti-access/area denial (A2/AD) environment responding to low-frequency radars challenges and countering new sophisticated threats in Electromagnetic Spectrum of Operations. Ultimately this capability will be developed in form of POD’s (mainly for ESCORT operations) and on board of unmanned combat aerial vehicles (mainly for stand-in operations). https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1091 SEA Defence: SEA Defence project will conduct a feasibility study in order to prepare a roadmap of technologies to be included in next generation of naval platforms and pursued in further European development programs. The study will address de following issues: lower detectability; higher survivability against modern surface and subsurface threats including against high-speed threats and swarming threats; reduction of ship motions; improved electric power generation and storage; capability to operate in extreme climates; topside; and increased autonomy and automation. For each area, the state of the art will be mapped and the impact of ship integration on capabilities, budget and interfaces will be assessed. Recommendations will be provided to realize innovations ready for the next generation naval platforms from their design or during their lifetime. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1092 DECISMAR: The objective of the DECISMAR project is to develop a decision support toolbox (DSTx), implemented as a cyber-secured and future-proofed integrated IT environment. The DSTx will provide a dynamic and interactive approach for conducting feasibility studies which aim to support the upgrade of maritime surveillance under the scope of both current and future defined High-Level Operational Requirements (HLORs) of the PESCO Project Upgrade of Maritime Surveillance. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1078 DRONEDGE-E: The DRONEDGE E project proposes to transfer an existing 3D swarm simulator to the real world implemented on actual fixed wing drones. DRONEDGE E will study the feasibility of a novel architecture, which can be applied to unmanned air systems as well as hybrid systems. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1079 OPTISSE: The project OPTISSE will perform a feasibility study and a preliminary design of innovative technologies for a cost-effective high-performance Earth Observation payload for small satellites. The technologies include a multispectral and miniaturised optical imager with very high resolution, image processing algorithms, a satellite subsystem for features tracking and a satellite subsystem for high-rate data transmission. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/fs_20_1088

C'est assez bizarre. Ils disent que le modèle acheté est le SCAR-H PR et la masse mentionnée correspond à ce qui est indiqué chez FN mais après ils disent qu'il a la crosse fixe du SCAR-H TPR... Sinon, des munitions Match de 146gr? Pour des applications de précision, il ne vaudrait pas mieux utiliser des 175gr comme la M118LR?

Au temps pour moi. Je pensais que la Minimi 7.62 et la MAG avait été utilisée au niveau du groupe. Je sais que les US ont périodiquement réintroduit des M240 au niveau de leurs escouades et il me semblait que la France avait fait pareil mais je peux me tromper. Les US ne poursuivent pas de calibre intermédiaire pour l'instant, du moins pas à grande échelle. Le programme courant, le 6.8 NGSW est aussi voire plus puissant que la 7.62 et du coup n'est pas exactement un intermédiaire. Le 6mm ARC a été demandé par "une entité au sein du DoD" sans plus. Cependant, ce calibre s'avère prometteur pour un usage général, raison pour laquelle je le mentionne. Par ailleurs, étant donné qu'il est compatible AR-15, l'ensemble d'une armée peut-être passée à ce calibre facilement: changement de culasse et de canon et le tout est joué. L'achat de SCAR-H TP est plus problématique mais même ceux-ci sont convertibles en 6mm (il y a un kit de conversion SCAR-H 5.56 qui traîne) avec peut-être une pénalité de masse par rapport à un SCAR-L converti (ou un HK416 parce que c'est ça qu'il y aurait principalement chez vous). Restent les Minimi et MAG. Il n'est pas nécessaire de remplacer les armements coaxiaux et montés pour l'instant donc je ne vais pas les considérer. Cependant, si un 6mm ARC est adopté, le remplacement de la 7.62 en général et de la MAG au passage par quelque chose de mieux pourrait s'avérer nécessaire. La Minimi pourrait être convertie en 6mm ARC mais je n'en suis pas sûr. Cependant, et c'est ici mon principal problème, la Minimi n'est pas une bonne mitrailleuse, tout comme la MAG. Bien sûr, à la date de leur conception, elles étaient le summum de ce qui se faisait mais c'était respectivement il y a 46 et 62 ans et aujourd'hui, des mitrailleuses pesant 8 et 11.8kg respectivement sont tout simplement suboptimales. Heureusement pour FN, les commandes continuent à venir, HK n'a pas l'air désireux de les surpasser, les HK MG4 et MG5 ayant plus ou moins la même masse, et SIG est restreint pas l'ITAR. Cependant, ces derniers montrent qu'on peut faire beaucoup mieux en terme de mitrailleuses, même en gardant les calibres actuels. Tu dois parler du 6.5 CT de Textron. Le truc est certes plus performant que la 7.62 mais pas que la Creedmoor et pas plus compact que la 5.45 et est du reste abandonné. Pour l'instant, les US poursuivent un 6.8mm sous une forme quelconque mais étant un 125 ou 135gr tiré à plus de 900m/s ce qui fait que ce n'est plus du tout un calibre intermédiaire. Pour te donner une idée, ce sont des performances approchant celles d'un .270 Winchester et la proposition de SIG est basée sur une 7.62x51mm NATO sur-pressurisée pour obtenir les performances voulues (4/3 de la pression normale de 7.62x51). Pour ça Textron a ressorti son design CT et en a fait un 6.8 qui est très marginalement plus compact que la 7.62x51 NATO Le programme NGSW a d'énormes problèmes, malgré quelques trucs positifs (mitrailleuse légère et mitigation de recul, FCS et allègement des munitions (même si ce dernier est complètement annulé par les paramètres demandés)). Notamment, le tir de munitions aussi puissante va sévèrement diminuer les capacité de tir des fantassins et surtout leur capacité à tirer rapidement et précisément, raison pour laquelle la 5.56 avait été adoptée à l'origine...

Pour l'instant c'est GPS mais rien n'interdit une future GPS+IR. C'est pas comme si la technologie n'était pas là pour. Après, les roquettes ne seront pas tirée par paquet de 40 (en tout cas pas sur la même cible pour éviter interférence) et tout intervalle dans le lancement mets ton lanceur en danger de réaction par l'artillerie de la frégate (si proprement équipée) ou de ton GAN. Cependant, un simple paquet de 20 est suffisant pour bien gâcher ta journée. Similairement, 40 guidées pourraient être lancée en dispersion sur ton groupe amphibie et ensuite choisir leurs cibles depuis là. La dispersion fait qu'elle n'interféreraient plus entre elles. En pratique les roquettes guidées sont rarement tirées en rafale parce que le guidage fait qu'elles trouveront généralement leur cible. Cependant, si tu as une grande zone à couvrir, un grand nombre de cibles ou le besoin de surcharger la défense d'une cible, ça reste possible.

Comme dit dans la vidéo, petit problème de surchauffe. Par ailleurs, je viens d'aller sur leur site et ils listent la LAMG à 5.1kg. Il fut pourtant un temps où elle ne pesait que 3.9kg. Je me demande quel changement a pu justifier cette soudaine augmentation... Peut-être qu'ils ont réglé leur problème de canon mais ça la rend suboptimale: c'est une mitrailleuse 5.56 qui pèse juste 300g juste de moins qu'une mitrailleuse 7.62 ayant un canon 1in plus long, un bipied et un silencieux...

Sauf si elle sont guidées ce qui se fait désormais. Je préfère ne pas m'y fier. Une FREMM qui ne peut se reposer que sur ses leurres n'est pas une FREMM utile...

La Maximi (je sais le nom est pas officiel mais j'aime bien) n'est pas forcément une bonne solution sur le long terme pour équiper les groupes de combat. Elle brise encore plus la logistique interne du groupe et la masse des munitions de 7.62 est un fardeau non négligeable à mettre sur le dos des fantassins. Par ailleurs, si elle est plus légère que la MAG, elle reste très lourde, surtout par rapport à ce qui se fait avec les technologies modernes (et la critique est valable pour la Minimi aussi). Pour ne pas améliorer la chose, tant la 7.62 que la 5.56 sont balistiquement suboptimales. Idéalement, il faudrait un nouveau calibre capable de combler le trou 5.56-7.62 et exclure la 7.62 des groupes de combat (voire même proposer des performances telle qu'un remplacement de la 7.62 par un calibre additionnel soit à considérer. La toute nouvelle 6mm ARC, discutée sur le fil idoine (avec graphe et tout le reste), pourrait être une option. Cependant, le coût du changement vers un nouveau calibre, bien que pas très élevé dans ce cas-ci pourrait être vu comme intolérable (même si il n'est en fait pas si élevé (quelqu'un avait calculé que c'était autour de 1G $ pour l'armée US changement de toutes les armes inclus ce qui n'est pas nécessaire dans ce cas-ci, le HK416 étant convertible)). Malgré tout créer une MG en 5.56 et 7.62 (très) légère est possible. Aux US, SIG a développé la MG-6.8 convertible en 7.62x51 NATO pesant moins de 5.5kg (bipied et silencieux inclus) avec en prime un mécanisme de mitigation de recul. Bien sûr, ce truc est potentiellement restreint par l'ITAR donc exclu des procédures d'achat usuelles françaises (ou allemandes) mais ça prouve qu'on peut faire bien mieux que la désormais vénérable Minimi (le design est en service depuis 46 ans...)... Après, la Maximi a l'avantage d'être terrain connu pour beaucoup de monde mais ça n'encourage pas le progrès.

Sans problème mais il y a un catch. Imaginons que quelqu'un arrive à portée de roquette de 122mm et en lâche une rafale. C'est 40 roquettes qui se dirigent sur ta frégates et tu n'a pas assez d'Aster pour toutes les contrer. Dans ce genre de cas, avoir de l'artillerie anti-aérienne est un plus mais il y a un gros manque à ce niveau dans la marine française. Similairement, il est possible de mettre une FREMM hors d'état de nuire avec un seul Rafale. Si tu équipes ton Rafale de 18 SmartGlider et que tu les lances tous sur ta FREMM, tu a 18 buts pour tes 16 missiles et ton canon n'est pas doté de la direction de tir nécessaire à l'AA. Du coup, c'est deux bombes de 100kg qui explosent sur ta coque. Il y plusieurs solutions possibles à ce problème: Équiper l'artillerie principale d'une conduite de tir décente (ne marche plus avec un 127) Utiliser des CIWS (RAM, 35mm/40mm ou les deux) Utiliser des missiles 4-pack (ESSM, CAMM(-ER)) Utiliser un système laser Certaines sont faciles, d'autres plus compliquées (laser) mais pour l'instant aucune n'est en place.

À mon avis, ils attendent de voir les directions prisent par le MGCS et le CIFS. Typiquement, si le châssis du MGCS est suffisamment léger (pour faire une famille de véhicules façon Armata) ou si il peut être allégé (via armure modulaire par exemple), il pourrait être réutilisé pour le SPH et donner un système plus léger (ce qui correspondrait au "entre le Caesar/PzH2000") et un châssis qui ne doit pas être redéveloppé. Les munitions ne sont pas de leur domaine (séparé au sein du CIFS) et il reste donc le canon qui peut être réutilisé du CAESAR ou du PzH2000 et la tourelle, ce qui limite fortement les coûts. De plus, si le MBT et le SPH ont un châssis commun c'est un argument de vente en faveur des deux. C'est possible ça? Si je ne me trompes pas, le maximum pour l'instant c'est 13km avec RAP...