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Lame

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Tout ce qui a été posté par Lame

  1. En tout cas, sur le front de l'Ouest, au début de la Campagne de France, je suis sûr que les He111 étaient plus disponibles que les Ju87: Plus d'un millier de He111 contre moins de 300 Ju87. Je doutes donc qu'à ce moment-là, l'emploi des Ju87 était motivé par des différences d'empreinte logistique. Par contre, il y a peut-être un lien avec la taille: Le Ju87 a sans doute besoin d'un terrain moins ample, donc suit plus facilement les premières lignes que le He111. Si est plus près du combat, il est plus disponible. Seulement, cela explique le recours au Ju87 pour secourir des troupes engagées, pas pour préparer un assaut. Remarque que cela n'a pas empêché les Américains de réitérer l'opération au Viêt-nam avec des B52. Ton raisonnement est intéressant mais il suppose que les Allemands connaissaient ce problème au lancement de la Campagne de France. Comment ont-ils appris? Où ont-ils testé les préparations d'assaut avec des bombardiers de saturation?
  2. Oui, je sais mais ma question concernait la Blietzkrieg. Sur le front ouest, pourquoi déblayer le terrain avec des Ju87 plutôt que des He111? Oui, bien que l'effet psychologique d'un bombardement de saturation ne soit pas négligeable. Pense à l'effet sur les tankistes allemands soumis à de tels bombardement de l'USAAF. On pourrait le voir comme cela. Sauf que le manque de précision des bombardements alliés était la conséquence de l'altitude à laquelle évoluait les bombardiers: pas de problème pour un vol de He111 à moyenne altitude. Le seul obstacle, c'est la DCA qui ne doit pas être plus menaçante pour des He111 que pour des Ju87 et une chasse qui n'impressionnait pas les Allemands, au moins au début de la Campagne de France. Après tout, ils ont pris leur temps pour lancer l'Opération Paula. Ajoute à cela que si les cratères et gravats ne sont pas des problèmes, la précision n'est pas importante pour une frappe préliminaire à un assaut blindé: Si tu tapisses toute la zone cible de bombe, tout ce qui doit être sonné ou écrasé avant l'assaut le sera.
  3. Lame

    Nouveau menbres

    Bravo, je crois que tu viens d'inventer le squat en matière de présentation. Mais bienvenu quand même.
  4. Il faut peut-être nuancer: Durant la Guerre d'Espagne, le He 111 avait une bonne vitesse et une bonne altitude. Etant relativement insaisissables, il a amené les Allemands à sous-estimer l'importance de l'armement défensif et des escortes jusqu'à la Bataille d'Angleterre. Il faut dire que l'opposition des aviations adverses fut relativement faible de la Guerre d'Espagne à la Bataille de France: Des petits parc de chasseurs vite décimés par les bombardements et rarement adaptés à l'interception à haute altitude. Reste la Campagne de France qui a donné à la Luftwaffe des signes avant-coureurs des défaites à venir. Il faut relativiser le bilan français: Les milles pertes infligées à l'ennemi ne sont-elles pas une invention de la propagande de Vichy? On ne peut attribuer aux (valeureux) pilotes de chasse les avions perdus lors d'accident, ni ceux abattus par la DCA ou la chasse britannique. Surtout, on peut se demander comment ils auraient abattus autant d'appareils sans être guidés par un réseau de radars, avec des appareils qui ont du mal à monter en altitude pour l'interception. Néanmoins, c'est hors-sujet: Le fait que le He111 soit lent et mal armé ne nous renseignent pas sur son emploi. Oui sur le front de l'Est. Raison pour laquelle les unités de He111 (et de Ju88) ont privilégié le bombardement de nuit. Mais sur le front français, au début de la Blietzkrieg, étaient-ils si menacés que cela? Or, ils ont employé de Ju87 moins disponibles et à plus faible rayon d'action pour déblayer le terrain devant les chars. Si créer des cratères et des gravats n'est pas un problème, pourquoi ne pas déblayer avec les bombardements de saturation des He111. Ont-ils essayé?
  5. Certes, mais le Ju87 à canon de 37mm n'est pas une arme de la Blietzkrieg. C'est une adaptation au front de l'Est. Je reviens donc sur l'emploi du Ju87. Les Allemands en avait moins de 300 faute de pouvoir en produire plus. Ils avaient beaucoup plus de bombardiers de saturation avec un plus long rayon d'action. Donc, pourquoi nettoyer le terrain devant les Panzers avec les Ju87 plutôt que les He 111? J'ai pensé qu'il avait tiré les leçons de l'échec des Stausstruppen à savoir l'incapacité à exploiter les percées faute de pouvoir faire passer rapidement l'artillerie et le logistique par le no man's land. Apparemment, ce n'est pas cela.
  6. Lame

    Nouveau menbres

    Bienvenu. Va éventuellement jeter un coup d’œil dans la rubrique Histoire militaire. Tu pourras peut-être répondre à mes questions sur le bombardement allemand. PS: Idéalement, il faut écrire Nouveau membre. Les modos demandent un peu d'effort pour l'orthographe.
  7. J'ai quelques questions sur l'emploi des bombardiers allemands, en particulier pendant la Guerre éclair et plus précisément la période qui va de la Chute de Dunkerque à la capitulation de la France. -Est-il vrai que les Ju87 intervenaient essentiellement au profit des unités de tête hors de portée de l'artillerie allemande? -Concernant les frappes préliminaires aux assauts blindés, est-ce que l'intérêt d'effectuer des frappes de précision (avec des stuka) était d'éviter de générer des champs de cratères et de gravats qui auraient gêné le passage de la logistique et l'artillerie? -Les Ju88 ont-ils été employés comme bombardier en piqué durant la Seconde Guerre mondiale? -Si oui, dans quel cas les Ju88 ont-ils été employés comme bombardier en piqué à la place des Ju87? -Contre quels types d'objectifs les unités de He111 ont-elles été engagées en France après la Chute de Dunkerque? -Est-ce les He111 ont effectué des missions d'appui au profit des unité parachutistes ou troupes de tête qui se trouvaient hors du champ d'action des Ju87? -Dans quelle situation les Allemands confiait-ils un mission de bombardement aux Ju88 plutôt qu'aux He111? Merci à qui pourra me répondre.
  8. Source : Equipement SMS Sources : Flottes automobiles Source : assurland.com Source : Leclerc.fr Donc, ma question : Un char de 50t pourrait-il être propulsé par un moteur à hydrogène ? Je ne pose pas la question dans une optique écologique. Il s’agit de se doter d’un MBT capable de rouler dans un contexte post-pétrole, avec une énergie productible localement.
  9. Donc, tu prétends que les travailleurs et entrepreneurs chinois installés en Sibérie et ayant obtenu la citoyenneté russe sont des clandestins? Je reconnais volontiers qu'au moins 40% des Russes sont contre l'immigration chinoise (ils veulent survivre) mais le Gouvernement russe ? Il me semble qu'après avoir simplifié la procédure d'immigration des Chinois, il s'y est opposé sous le pression des Russes slaves ... mais le moins possible. C'est crédible pour chaque pays de l'UE limitrophe de la Russie qui n'est pas capable de se défendre. Et il est évident que plus la Russie s'étendra, plus ce sera facile. Je ne suis pas convaincu qu'à ce moment, chaque pays de l'UE pendrait le partie de l'Europe... Il est certain que le désespoir (lié à la menace chinoise) et l'éventuelle nullité d'un successeur belliciste de Putine pourrait entraîner des actions "inconsidérés". Qu'elles aboutissent ou non à une victoire de la Russie et de l'OTSC est un autre débat. En revanche, quelle que soit la vraisemblance d'une agression russe, il n'y a aucun risque pour l'Armée populaire chinoise envahisse l'Europe avant l'Eurasie.
  10. Alors, là, pas d'accord du tout. Les "démocraties occidentales", c'est l'Europe, les USA et le Canada. La RPC ne fait peser aucune menace d'invasion d'invasion sur ces pays: elle vise les provinces perdus pendant les Guerres de l'Opium, l'extension de sa ZEE et l'annexion de la Sibérie à long terme. Fort est de constater qu'elle n'a pas besoin de recourir à la force pour y arriver: a. Hong Kong est déjà annexée, b. Taïwan est isolée et totalement dépendante des échanges avec la RPC, c. la ZEE est étendue à l'aide d'îles artificielles en dépit des gesticulations américaines, d. la Sibérie est colonisée lentement ... en collaboration avec Moscou qui n'arrivent pas à la peupler de Russes. En ce qui concerne l'Europe, c'est la Russie qui fait peser une menace d'invasion sur elle: a. Elle dispose d'enclave en Europe (Kaliningrad et la Tranistrie), b. Elle implante des pieds rouges sur tous les Etats européens limitrophes, c. Elle a annexé des parties de l'Ukraine, d. Elle est devenue un allié de la Turquie qui ne reconnaît pas certains Etats membres et/ou les menacent. La Chine est une menace pour la full spectrum dominance qu'ambitionne les USA. Elle n'est pas nuisible à l'Europe que les USA qui ont commencé à se désintéresser de plus en plus de l'Europe au profit de l'Asie bien avant l'élection de Trump. Et je veux bien croire que Joe Biden passe pour un allié parce qu'il n'est a priori pas hostile au TAFTA mais ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle pour les Européens. Ne nous laissons pas embrigader dans la rivalité USA-Chine. Hi, hi: Honnêtement, il n'avait pas besoin de Joe Biden pour échouer dans son projet d'Europe indépendante. En dépit de Trump, il s'est fait tacler quand il a présenté son projet européen au Parlement. Quant à la création de l'Initiative Européenne d'Intervention, c'est d'avantage la conséquence de la rivalité entre l'Union européenne "d'Occident" et le Groupe de Visengrad que d'une volonté de s'affranchir de la protection américaine. L'impossibilité de créer l'Europe "indépendante" est parfaitement résumé par le principal écueil du projet: Il n'existe aucun consensus des gouvernements et des peuples européens sur les compétences à attribuer aux institutions communautaires. Pas de projet commun, pas d'esprit de corps, pas d'opportunité de créer une Europe indépendante. La réélection de Trump n'y aurait hélas rien changé.
  11. Il est exagéré de parler de surmilitarisation. L'Etat est intéressé par la constitution de recettes, la réduction des dépenses et la suppression des missions publiques qui demande non seulement un gros budget mais des bonnes stratégies. Je pense donc que l'Etat français, mais pas seulement lui, s'intéresse à ceux qui peuvent encore lui payer des impôts (ou lui verser des dividendes) et reclasser ses mandataires en fin de carrière. Il cherche à se transformer en Etat-gendarme: peu de dépenses, pas de missions compliquées, un max de protection contre les menaces. Seulement, pour cela, il lui faut un paravent, une politique peu dispendieuse qui lui permettrait d'entretenir l'apparence d'un Etat social dans un contexte où le minarchisme affiché risquerait de provoquer des révoltes massives. Ce paravent pourrait être l'Etat-plateforme qui était en cours de développement, la privatisation des différents volets de la sécurité sociale avec indemnisation d'une partie des primes d'assurance et le versement d'un revenu universel limité. Là, les prestataires privés de mission publique, par exemple des grands groupes, peuvent jouer un rôle étendu. J'ai évoqué plus haut une disruption des masses grâce à l'automatisation. On peut aussi s'inquiéter d'une disruption d'un électorat populaire de plus en plus abstentionnistes et exigeants. Après tout, l'Etat fournit une police et des infrastructures aux entreprises qui fournissent des impôts, des dividendes, des produits à l'Etat. Est-il improbable qu'un jour les entreprises fournissent aussi les votes indispensables au fonctionnement d'une démocratie représentative? Il suffirait que les entreprises soient reconnues comme des citoyens à part entière (revendication ancienne aux USA) et puissent recevoir des procurations de votes de leurs salariés contre la fourniture de certains services. C'est le genre de système qui peut-être appliqué par un gouvernement sans scrupule (néo-trumpien) à des masses de désespérés qui préfèrent un salaire et une couverture sociale décentes à un droit de vote qui ne leur rapporte pas grand-chose. Une fois encore, la meilleure façon de se prémunir contre cette dérive, c'est de rendre les plébéiens aussi peu disruptables que possible: favoriser l'entrée des salariés dans le capital de leur entreprises, favoriser la création de coopératives et surtout d'entreprises multisociétaires. C'est plus facile avec une vraie démocratie référendaire comme celle appliquée en Suisse ou en Californie. Une fois encore, le défi de la révolution numérique est plus économique que technologique.
  12. En fait, je sais ce qu'est l'IA, notion à ne pas confondre avec l'IAG. Ce que je ne comprennais pas, c'était la forme d'IA dont tu souhaitais empêcher l'avènement. Dans le cadre de ce fil de discussion, je pense qu'il faut éviter d'amalgamer trois problèmes: - Empêcher les IA faible de se transformer en IAG (ce que tu appelles l'IA dans la citation ci-dessus). - Empêcher les dirigeants de crier "IA, IA, IA" en sautillant sur le chaise au moindre problème parce que c'est la mode dans un style qui ferait pleurer de joie le Docteur Laurent Alexandre. Cela ne résoud rien. Les systèmes expert (IA faible, logiciel d'analyse servant de détecteur de similitudes) sont des instruments inutiles sans stratégie. - Empêcher certaines élites de disrupter les plébéiens de manière plus ou moins étendue à l'aide de l'automatisation. Crois-moi, ces gens-là aux IAG et n'a pas besoin d'un T.I.T.A.N pour mener à bien leurs projets. Si tu veux un aperçu de l'avenir qu'ils nous préparent, tu peux lire "Accélérer le futur" de Nick Srnicek & Alex Williams et te renseigner sur les projets d'automatisation du PCC. Ensuite, demande-toi pourquoi les dirigeants de la "société post-travail de gauche" (p 219) s'encombreraient de masses inutiles et consommatrices de matières premières Dans le cadre de la révolution numérique évoquée plus haut, c'est le dernier problème qui est le plus pressant. La zone de libre-échange "Union européenne" ne nous sauvera pas; c'est une source de problème d'un autre type. L'Etat-Nation peut s'organiser, au moins au plan fiscal, pour ne pas aggraver le problème. Actuellement, il est plutôt engagé, aux côtés des institutions européennes, dans une promotion limitée de l'IA faible et de l'hypersurveillance. Limitée pour des raisons financières et technologique, s'entend. La solution, c'est donc de nous organiser nous pour être moins disruptable. La prosommation dans un cadre fiscal soutenable est la principale solution. La révolution numérique, une partie de la Quatrième Révolution industrielle, est plus un défi économique que technologique.
  13. Désolé de faire le leprechaun mais j'ai comme l'impression que le message d'ouverture est une publicité de l'Union eurasienne à l'intention des Européens. Vu les circonstances, j'en profite pour signaler une contre proposition: "Pour une Union occidentale entre l'Europe et les Etats-Unis", essai d'Edouard Balladur publié chez Fayard. Le livre a été analysé par le Taurillon en 2008. Je précise qu'en cette année 2020, je n'ai pas plus d'a priori sur les propositions des Eurasistes que sur celles des Atlantistes.
  14. Lame

    Presentation

    Bienvenue!
  15. Je ne sais pas ce que tu appelles l'IA dans ce contexte. Si tu parles de l'avancement de l'IA (faible) utilitaire/des systèmes experts (ex: Watson), elle est déjà appliqué partout et pas forcément au détriment de la population. Les Etats ET les institutions européennes sont impliqués dans leur développement afin de rattraper le retard technologique sur les autres parties du mondes.Il n'est pas question de retarder son avènement mais de combattre la fracture numérique, réguler l'usage des systèmes experts (comme toutes pratiques économiques), de garantir à chacun l'accès aux technologies vitales dont les systèmes expert. Si tu parles de l'avancement des IAG et des IA-germe (une catégorie de système d'IA faible censé se transformer en IAG), il n'y a aucun besoin de retarder leur avancement: 1° Personne ne sait comment créer une IAG, 2° Il n'y a pas foule pour créer une IAG puisque qu'elles n'ont aucune utilité pour les Etats et les entreprises. Les seuls acteur impliqué dans le création des IAG sont en fait les géants du numériques qui cherchent en réalité à créer des éditeurs de programmes et des assistants virtuels plus perfectionnés. L'évocation des IAG à propos de leur projets sont des exagérations sensationnalistes de la presse et des publicitaires. Les mesures préventives contre l'émergence accidentelle d'une IAG sont déjà en discussion depuis longtemps (Cfr "Superintelligence" de Nick Bostrom). Pour le reste, je ne sais pas ce qu'est "la société massivement des inutiles". Qui emploie ce concept? Le problème dans la révolution numérique n'est pas le tout smartphone, le tout connecté ou le tout automatique. Dans le cadre de la 4e révolution industrielle, je me méfie moins des avancées technologiques que de la volonté des élites économiques de mettre en place une économie palatine et des élites politiques de trouver un substitut à l'électorat classique. En ce qui concerne les plébéins, l'enjeu de la "révolution numérique", c'est de garantir que les masses populaires pourront toujours acheter ce dont elles ont besoin et de leur en laisser le pouvoir. Autrement dit de leur prémunir contre leur disruption par les entreprises et les Etats à l'aide de la technologie. Evidemment, une démocratie plus étoffée est une solution mais il faut aussi donner aux masses populaires la possibilité de créer leur propre tissu économique vivrier. Si tu relis les idées que j'avais posté plus haut, tu remarqueras que les mesures fiscales que j'ai proposé pénalise fort peu une coopérative de prosommateurs employant un maximum d'humains et le minimum de machines nécessaires.
  16. Pas clair: - C'est quoi l'Europe? - Si c'est le cadre institutionnel de l'Union européenne, c'est quoi la "légitimité Etatique Autonome"? (sachant que le cadre institutionnel a déjà la personnalité juridique, notamment en matière diplomatique) - Le cadre institutionnel ou ce que tu appelle l'Europe doit acquérir une "Légitimité Etatique Autonome" auprès de qui? Le cadre institutionnel sera un Etat fédéral quand il en aura les capacités. Son action sera légitime auprès de ses citoyens s'il leur apporte quelque chose et non à une minorité d'Européistes qui recherchent une certaine esthétique du pouvoir. Si le cadre institutionnel se finance par des impôts en échange de l'application d'un projet anarchocapitaliste, il n'aura pas plus de légitimité que l'URSS. Il est quand même douteux que les masses populaires européennes se sentent déshumanisés par le marché unique sans sécurité sociale commune.
  17. Essaye d'en trouver une acceptable par les Américains, les Russes et le Chinois. La difficulté de ce problème étant le sommet de l'iceberg. Il n'y a pas de solution acceptable à l'échelle des alliances régionales alors, au niveau mondial, c'est utopique jusqu'à preuve du contraire. Une agence mondiale spécialisée dans la levée d'une taxe ne peut juste garder les recettes pour elle. En ce qui me concerne, pas question de les verser dans le budget de l'ONU sans respect des principes des Nations Unies par les Nations Unies.
  18. Pardon mais à quelle échelon envisages-tu sa création? A l'échelon français ou européen? C'est sans doute réalisable à l'échelle de l'Iniative Européenne d'Intervention. A l'échelle de l'UE, on ne dépassera pas le stade de l'agence décorative. Enfin, je serais prêt à y croire si l'UE arrivait à lever ses corps de gardes-frontière. Je parle de ceux recrutés directement par l'UE, pas des contingents mis à sa disposition par les Etats.
  19. En fait, une agence mondiale pourrait lever la taxe "tobine" pour le compte des Etats. Deux problèmes: comment répartir les recettes et quel intérêt? Taxer l'énergie ne relentirait pas l'automatisation sous toutes ses formes. Pour donner un exemple, le système expert Watson a permi aux banques et assurances d'économiser des milliards grâce à ses analyses statistiques. L'idée est plutôt de ne pas maintenir un système d'imposition absurde: taxer un salariat en voie de disparition plutôt que l'automatisation, ce qui a pour effet d'accélérer la disparition du salariat et donc la baisse des recettes de l'imposition du salariat. Justement, si tu taxe la consommation électrique plutôt que les salaires, les entreprises automatisées contribuent au moins autant que les autres. Comme l'a relevé Deres, ce n'est bien sûr possible que si l'on règle le problème de l'évasion fiscale. Je suis en fait convaincu que l'avenir des Etats n'est pas dans un financement par l'impôt par des fonds souverains et autres moyens contributifs: cela veut dire un budget plus réduit mais plus de dumping fiscal. En attendant que l'idée fasse son chemin (et c'est le cas dans les milieux d'affaire), il vaut mieux lever l'impôt un peu plus intelligemment. Ce ne m'en réjouirai pas parce cela n'apportera que des problèmes supplémentaires à l'échelon européen. Vois les difficultés de l'UE pour adopter son budget: personne ne veut être moins bénéficiaire net qu'avant et encore moins devenir contributeurs nets. Lever l'impôt va aggraver les problèmes: les uns n'acceptant pas de payer l'impôt à une organisation qui ne fournit non seulement ne fournit aucun service public mais favorise leur détricotage, les autres n'acceptant pas de payer pour les pays "paresseux". Il vaut mieux financer l'UE par un fond souverain et verser une partie de ses recettes aux citoyens européens sous forme de dividende social: pas de pression fiscale, plus de partage des Etats en contributeurs et bénéficiaires nets, un gain de popularité auprès des administrés.
  20. Lame

    Présentation

    Bienvenu. Moi, je m'intéresse, entre autres choses, aux énergies de l'après-pétrole, notamment dans le domaine militaire mais il faut aussi penser aux matériaux du futur. J'espère que tu sauras nous éclairer.
  21. Je suppose que tu fais allusion à la nouvelle Ligue hanséatique. C'est la malheur de l'UE: Certains Etats y sont entrés pour soutirer de l'argent aux autres Etats membres ou d'employer les institutions européennes comme levier contre eux en refusant toute coopération. Les institutions européennes n'ont rien fait pour combattre cette tendance. Du coups, j'envie les Africains et les Emiratis: -L'Union africaine n'est pas parfaite mais elle était axée sur la coopération entre les Etats avant tout: l'intégration économique vient juste de démarrer après des décennies de solidarité militaire et diplomatique sans équivalent en Europe. Aujourd'hui, l'UA est bien placée que l'UE pour se muer en une vraie fédération. -Les Emirats Arabes Unis sont une anocratie certes mais c'est aussi l'illustration de ce que l'UA et l'UE pourraient devenir; surtout l'UA. Mais passons. L'UE va devenir une nouvelle Communauté des Etats indépendants: c'est une usine à gaz où plus personne n'est d'accord sur les réglages. Il faut trouver une alternative. La solution, ce sont les organisations subrégionales (Ex: Benelux, IEI, Groupe d Visegrad, Assemblée balte, etc), sans fonction publique communautaire. L'enjeu de la construction européenne deviendrait la concertation et la coopération de ces mini-Unions.
  22. On peut se poser la question de la responsabilité des Hongrois dans la politique de la Hongrie. Si Orban persécute les opposants et truque les élections, les Hongrois ne sont pas de facto responsable de la politique du "Putine" autochtone. Dans le cas contraire, cela ne prouve pas que les Hongrois soient forcément en accord avec l'élite au pouvoir: Est-ce que les Hongrois ont les mêmes droits référendaires que les Suisses? Non. Est-ce que les Hongrois sont forcément en accord avec leurs particrates? Par forcément plus que les Belges et les Français.
  23. Lame

    flyboard - application militaire

    Pour info: ZAPATA et applications militaires L' eVTOL Hexa testé par l'USMC J'ai trouvé un schéma sur l'emploi tactique hypothétique de l'engin: Tiré de cet article Marine Corps Partners with Air Force Agility Prime on eVTOL Aircraft for Logistics Source: UAS Weekly.com
  24. Leclercs, ne le prend pas pour toi mais: L'eVTOL Hexa des Américains: La Cezeri turque Le Skydrive japonais Le Flyboard de Zapata Quel que soit les défauts du flyboard, c'est un concept d'aérodyne distinct des précédents. Le confondre avec les engins précédents, revient, en gros, à mettre dans un même panier les réacteurs dorsaux, les motojets, les airspeeders et les navettes Vulture de WH40K. L'eVTOL américain est un mini-hélicoptère sous-performant par rapport à un véritable hélicoptère monoplace et très encombrant par rapport au Flyboard. Sans préjuger de son utilité, il n'est clairement pas dans la même niche que la Flyboard. Son principal mérite, à vue d'oeil, est d'avoir une bonne chance d'aboutir à la différence de la pop.up d'Airbus. Néanmoins, je souhaite aux Américains de réussir.
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