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L'Inde se prémunit sans doute d'une risque de dépendance à la France dans ces approvisionnements militaires. Comment leur en vouloir? A leur place, j'aurais néanmoins choisi la Corée du Sud plutôt que l'Allemagne comme partenaire additionnel.
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Kir Royal à la Camomille. A essayer!
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Idéalement, il faudrait installer un canon de 105 mm sur un engin blindé avec 4/5 places et une plateforme à l'arrière. Dans ce qui est produit en France, je ne vois que le Arquus Sherpa Scout. Avec peut être la possibilité d'emporter une dizaine d'obus (20 kg et 1 mètre de long pour du 105) sous le canon?
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KNDS précise que le canon de 105 mm LG1 peut être utilisé par trois opérateurs (même si 5 opérateurs semblent être un standard). https://knds.com/fr/produits/systemes/105-lg
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Soucis d'accès sur le forum
Salverius a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Remarques et idées
Il faudra peut être envisager de rouvrir les inscriptions? Cela fait plus de trois mois maintenant que nous les bloquons (dernier inscrit le 22 juin). Il y a toujours un risque pour la sécurité? -
Il me semble que le VBCI serait mieux adapté pour porter un canon de 105mm. Tu arriverais à un blindé proche du Centauro italien.
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Ce n'est pas tout à fait pareil. Le canon de 105 mm de l'AMX-10 RC est basse pression et son élévation maximale n'est que de 24°. Compte tenu ses limitations, il ne peut tirer précisément à plus de 2 km. Un Canon KNDS LG1 a une élévation de 70 °. Il peut tirer des obus en cloche précisément jusqu'à 11 km (17 km avec des obus spéciaux). En outre, l'AMX 10 RC tire des munitions spécifiques. Le LG1 tire des munitions standard OTAN, plus facile à trouver. Je crois que l'idée serait de placer un KNDS LG1 sur une plateforme blindée (une base Serval pour intégrer l'environnement SCORPION?).
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On va finir par faire un Césarion en 105 mm... Je savais que j'avais des idées de m... Mais je viens de me rendre compte que Meta défense avait pondu un article pour dire la même chose fin 2024.https://meta-defense.fr/2024/12/19/caesar-105-mm-retex-ukrainiens/
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[Démonstrateur RACER By Airbus Helicopters]
Salverius a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Hélicoptères militaires
C'était une boutade de @Bechar06... Par contre, j'ai une interrogation. Sur un autogire, le rotor tourne librement tout en assurant la portance. Sur le Racer, le rotor est (selon les informations qui sont communiquées au grand public) toujours motorisé, comme sur un hélicoptère. Je me demande si le Racer pourrait voler avec un rotor qui tourne librement, comme sur un autogire. Cela pourrait encore réduire la consommation de carburant de l'appareil sur de longs trajets. Voire, pourrait t'il décoller et atterrir sans la motorisation du rotor, en roulant sur quelques dizaines de mètres? -
Je pense qu'il pourrait y avoir une composante nucléaire européenne dans le SCAF (qu'il soit franco-hispano-Allemand ou franco-Français). Cette composante serait portée par la France, qui reste la seule puissance nucléaire de l'Union Européenne. A mon sens, il faudrait qu'elle fonctionne comme l'américaine: double clés (c'est quasi obligatoire pour respecter le traité de non prolifération), acquisition d'avions estampillés SCAF(le Rafale? Le NGF?), utilisation envisagée (mais non automatique) en cas d'invasion du territoire de l'allié concerné. Le changement le plus notable de doctrine serait l'adoption d'armes nucléaires tactiques et non plus d'armes nucléaires stratégiques. En effet, l'emploi de missile stratégique de 300 kilotonnes ne se comprend qu'en cas d'invasion du territoire français par une puissance étrangère. En toute sincérité, les bombes nucléaires Françaises ne raseraient pas Saint Pétersbourg et Moscou si la Russie envahissait le Latgale (la région la plus russophone de Lettonie). A l'inverse, l'usage de bombes tactiques (d'une dizaine de tonnes à 1 kilotonne) envoyées sur le territoire allié envahi (et non le territoire russe) porterait un coup d'arrêt à toute invasion, sans occasionner des dégâts irréparables chez nos alliés. Le risque d'escalade resterait limité car le territoire russe n'aurait pas été touché. Bien entendu, ce type d'armes, comme toutes armes nucléaires, seraient avant tout dissuasives. Hades déployait des têtes de 80 kilotonnes de TNT. 5 fois la puissance d'Hiroshima. Envoyer ce type de bombe sur le territoire allemand revenait à tuer des dizaines de milliers de civils et à ravager des régions entières.
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Au prix d'une guerre d'attrition massive et de pertes humaines significatives. La Pologne étant membre du l'OTAN et de l'UE, il faudra défendre le territoire polonais avant toute chose. Pour arrêter les troupes russes, tirer des bombes nucléaires sur la Russie serait suicidaire. A mon avis, c'est un des soucis de notre dissuasion. Des têtes de 300 kilo tonnes sont faites pour raser des régions entières. Pas pour arrêter une invasion. Notre nucléaire tactique n'a de tactique que le nom. Des têtes de 50 tonnes, ou des bombes à neutrons, tirés en territoire allié sur les troupes russe dès la frontière franchie seraient sans doute plus dissuasives. Mais je m'égare. Les américains n'ont pas dit que c'était impossible. Ils ont dit que l'intégration prendrait du temps et coûterait de l'argent... Ils ont clairement joué la montre. Les Tornado étant en bout de course, les Allemands avaient donc le choix soit de renoncer à la bombe (au moins temporairement) soit d'acheter des F35.
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Les USA n'ont pas hésité à ouvrir le parapluie à plusieurs états européens (Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Italie et Turquie). Pourtant, la menace russe était encore plus lointaine pour eux. En pleine guerre froide, comment ont-ils assumé le risque de voir New York, Chicago et Los Angeles détruites pour sauver... Hambourg, voire Trabzon? Néanmoins, cette politique a eu des effets bénéfiques: hausse du soft power américain (un vrai moyen d'inféodation) et vente de matériels militaires (pour m'être intéressé au sujet, les USA ont vraiment tordu le bras aux allemands pour qu'ils prennent du F35 s'ils voulaient conserver la bombe; conserver la bombe a du peser sur les choix de la Belgique et des Pays-Bas de prendre des F-35). Je rappelle que l'Union Européenne intègre une "Politique de sécurité et de défense commune". En cas d'attaque russe, la France a les pieds dedans, alors autant y aller à fond. Je crois que la France aurait gagné (et gagnerait) à proposer son "parapluie" aux autres nations européennes. Sans compter que refuser de défendre l'Allemagne en cas d'attaque russe est dès plus discutable moralement, et sans doute contreproductif à moyen terme pour la sécurité de notre pays. Je suis a peu près sûr du contraire. Si les USA avait validé l'intégration de la B61 sous l'Eurofighter en 2018, l'Allemagne n'aurait pas acheté de F35. Angela Merkel, en poste jusqu'à fin 2021, jouait le jeu du SCAF; c'est son successeur qui l'a mis à mal...
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Tiens, j'ai interrogé Copilot (pour changer de chat GPT). La question: Un avion capable d'opérer depuis un porte-avions CATOBAR doit disposer d'une structure renforcée. L'effort structurel est il plus important au catapultage ou à l'appontage? La réponse: Excellente question — et elle touche au cœur de l’ingénierie aéronavale. Les deux phases, catapultage et appontage, imposent des contraintes extrêmes, mais l’appontage est généralement plus exigeant sur le plan structurel. Voici pourquoi : Catapultage : accélération brutale L’avion est propulsé de 0 à environ 250 km/h en moins de 3 secondes. Cela génère une forte traction longitudinale sur la structure, notamment au niveau du train avant (qui est accroché à la catapulte). Les efforts sont concentrés sur le train d’atterrissage avant, le fuselage avant, et les points de fixation internes. Appontage : décélération violente L’avion touche le pont avec une vitesse élevée et un angle d’incidence prononcé, souvent avec une forte descente. Il doit s’arrêter en moins de 100 mètres grâce à un brin d’arrêt accroché par la crosse d’appontage. Cela génère une décélération brutale, souvent supérieure à 4 g, qui se transmet à toute la cellule. Les efforts sont plus diffus : train principal, crosse, fuselage arrière, longerons, et même les ailes sont sollicités. L’impact vertical est aussi très important, car l’appontage est souvent "dur" pour garantir l’accrochage du brin. Comparaison Phase Type d'effort Intensité Zone sollicitée Catapultage Traction longitudinale Élevée Train avant, fuselage avant Appontage Choc vertical + décélération Très élevée Train principal, crosse, fuselage arrière Conclusion : L’appontage impose des contraintes plus sévères et plus complexes, ce qui explique pourquoi les avions embarqués ont une structure renforcée, notamment au niveau du train principal, de la crosse et du fuselage arrière.
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La roue et la chenille sont complémentaires. Il ne faut pas les opposer: chacune a ses défauts et ses avantages. Le souci de l'armée française est qu'elle a fait le choix exclusif de la roue. Or cela ne devrait pas changer d'ici une quinzaine d'années, le temps de renouveler une partie de ces équipements et spécialement les VBCI. A mon avis, on pourrait "bricoler" une solution pour améliorer l'adhérence des blindés du programme SCORPION dans les derniers kilomètres. Je pense que l'armée pourrait s'inspirer des systèmes de "conversion à chenilles" que l'on retrouve en agriculture, le tout pour un coût maîtrisé. Le système de chenilles prend la place de la roue, sans qu'il soit besoin d'adapter le véhicule. Le Blindé roulerait jusqu'à la zone de front, puis chausserait ses chenilles à proximité du champ de bataille. Cela demande moins de logistique que d'utiliser des porteurs. Je vous joins une illustration (un peu moche) pour illustrer: On retrouverait une configuration proche des Half-track de la deuxième Guerre Mondiale. A tester en conditions difficiles pour voir s'il y a un gain opérationnel.
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Succession du CHARLES DE GAULLE : construction de porte-avions/drones légers?
Salverius a répondu à un(e) sujet de Salverius dans Divers marine
A mon sens, il faut mutualiser les équipements du PA léger avec ceux des FDI: Armement: Anti-aérien : missiles ASTER 15 et 30, canon 76 mm Anti-surface : canons de 20mm, canon de 76 mm et missiles antinavire MM40 B3C Anti-sous-marin : torpilles Mu90 Détection Radar antennes actives à panneaux fixes Suite sonar complète (coque et remorqué) Intercepteurs de guerre électronique numériques Hélicoptère embarqué (PANTHER ou NH90 Caïman puis HIL) et drone embarqué Si l'on fait bien les choses, nous reprendrons l'armement des FDI grecques et nous augmenterons les nombres de canons. Je comprends que ma façon "comptable" d'aborder le problème soit agaçante. Derrière les chiffres, il y a des hommes et des femmes qui risquent leur vie pour notre pays. Mais tu ne peux réellement faire abstraction du budget. Sinon, c'est la gabegie. Je reproche à la Marine Nationale de n'avoir intégré la question budgétaire qu'en toute fin de réflexion. Ainsi, elle a exprimé des besoins pour réaliser une mission qu'elle a elle-même défini ou participer à définir. Ceci fait, elle a transmis ses demandes à Naval Group, qui a abouti à un navire qui coûte deux à trois fois plus cher que les chiffres avancés pour le PA2 (qui a été annulé essentiellement pour des raisons budgétaires... Autre époque). Et après, la Marine ne comprend pas que l'Etat français (le Politique) risque de refuser de financer son navire, alors que les crédit budgétaires ont augmenté de 30 % ces dernière années. Est ce que le prix de 10 milliards € pour le PANG est une surprise? Réellement non. La Marine et Naval Group ont imaginé un navire proche d'un "petit Ford" (70 % de la taille du modèle). Il est donc assez logique que son prix approche 70 % dudit modèle... Je trouve assez dommage que la Marine n'ait pas intégré la question budgétaire dès le début de sa réflexion, notamment en procédant à des arbitrages. Je n'ai toujours pas compris qu'elle souhaite concevoir un porte-avions nettement plus gros que le CdG. C'est sans doute d'un grand cynisme, mais même le coût d'une vie humaine peut être budgété lorsque l'on est engagé dans un conflit de haute intensité: https://www.areion24.news/2025/05/09/economie-de-defense-la-valeur-de-la-vie-des-soldats-a-laune-de-lapproche-russe/2/. Il n'est pas possible de faire abstraction des sommes dépensées au nom d'une quelconque "mission". -
Succession du CHARLES DE GAULLE : construction de porte-avions/drones légers?
Salverius a répondu à un(e) sujet de Salverius dans Divers marine
Si le PANG voit le jour, tu ne penses pas qu'il faudra également augmenter la taille du GAN? Actuellement, le CdG+20 Rafale+ 2 Hawkeye vaut environ 9 milliards €. Demain, le PANG+36 Rafale + 2 Hawkeye vaudra 18 milliards €, soit le double. Il me semble que les GAN US intègre généralement 5 croiseurs et 2 SNA. -
Succession du CHARLES DE GAULLE : construction de porte-avions/drones légers?
Salverius a répondu à un(e) sujet de Salverius dans Divers marine
La nuance n'est pas toujours évidente au premier abord. Pour la saisir, replogeons nous dans l'histoire de la deuxième guerre mondiale et comparer un "porte-avions léger" et un "porte-avions d'escorte". Un "Porte-avions d'escorte" est un petit porte-avions lent et peu protégé, construit rapidement et souvent pour un coût assez faible. Un "porte-avions léger" est un petit porte-avions rapide et présentant un bon niveau de protection tant passive qu'active. Bien entendu, tout cela a un coût. Pour reprendre le concept de nos jours: Un PA léger est conçu avec des normes militaires (blindage et compartimentage notamment) qui rendent le navire résistant aux attaques. Il est doté d'une motorisation qui lui permet de se rapprocher des 30 nœuds, il possède un armement conséquent (par exemple système CIWS, missiles Aster, voire torpilles), un radar et un sonar au moins équivalent à ce que l'on trouve sur les frégates de premier rang. Un PA d'escorte est conçu avec des normes civiles (durcies comme le BV mili ou non). Il est doté d'une motorisation qui ne permet pas de dépasser la vingtaine de nœuds. il possède un armement de piètre qualité (pas de canon, quelques missiles type Mistral). Il n'a qu'un faible radar. Pour reprendre ton exemple, le Juan Carlos appartient clairement à la seconde catégorie, ce qui explique son cout global de 650 millions $. Pour accueillir au moins une flotille de 12 Rafale (d'une valeur de 2,4 milliards €), c'est un peu juste. -
Le système laser n'est pas mature; on est encore dans l'expérimentation. Au contraire, le canon de 20 mm (voire le lance grenade de 40 mm) a fait ses preuves. Je ne sais pas si ce serait facile à intégrer sur un char moyen/lourd, mais une tourelleau combinant 20 mm et Akeron MP existe déjà. Peut être que la conception d'une tourelle bi-tubes (20 mm et 7,62 mm) pourrait être une option.
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Succession du CHARLES DE GAULLE : construction de porte-avions/drones légers?
Salverius a répondu à un(e) sujet de Salverius dans Divers marine
1) la conception d'une nouvelle classe de réacteur K22 est bien liée à la taille du PANG. Comme il est beaucoup plus imposant que le CdG, il ne peut se "contenter" de deux réacteurs K15, qui ne sont pas assez puissants pour le propulser à 27 nœuds. Contrairement à ce que certains avance, il n'était sans doute pas possible de mettre 3 réacteurs nucléaires K15 sur le PANG, les normes de sécurité nucléaire s'étant durci et deux réacteurs prennent déjà beaucoup de place sur le navire. D'où un surcoût qui est bien lié à la taille du navire. 2) Effectivement, les USA nous font payer au prix fort les technologies dont ils disposent de manière exclusive (EMALS, AAG, Hawkeye). Les trois combinées, nous allons frôler les 3 milliards d'euros. Les seules alternatives seraient de développer des solutions nationales. Développer des EMALS sont un pari risqué tant les USA ont éprouvé de difficultés pour déverminer le système. Je reste sur le développement d'une solution vapeur nationale. J'entends bien le discours sur la capacité des EMALS à s'adapter à la masse des aéronefs à catapulté. Mais force est de constater que pendant 15 ans, le CdG a catapulté des aéronefs de 24 Tonnes (Hawkeye) et d'autres de 12 Tonnes (Super Etendard) avec ses catapultes vapeur, sans que cela ne pose de soucis insurmontables. Nous pourrions cette fois-ci opter pour des catapultes de 90 m, capable de projeter des aéronefs de plus de 35 tonnes et moins abruptes. Les brins ne semblent pas être un réel souci: les indiens en ont développés pour le Vikrant et cela n'a pas été la plus grosse difficulté du chantier. Les Hawkeye sont hors de portée du budget français dans leur forme actuelle. Il faudrait une rupture technologique. J'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, mais je crois beaucoup à une solution Airbus Racer (de la taille d'un Caracal?) combinée avec l'expérience Thales sur le Crowsnest (voire à une solution SAAB Erieye sous voilure?). Le coût de conception est sans doute important (mais possiblement équivalent à celui de l'acquisition de 3 Hawkeye). Toutefois, il existe un vrai marché export: Royaume-Uni, Italie, Espagne, Inde, Japon, voire Turquie. Sans compter qu'un Racer pourrait assurer le Carrier on Board Delivery et (rêvons un peu) servir de nounou. Nous risquons de faire exploser le budget. D'une part, la mission des Mistral repose plus actuellement sur leur capacité "amphibie" que sur leur capacité de "porte-hélicoptères". Un porte-avions légers STOBAR n'aurait sans doute pas cette capacité amphibie. Il ne pourrait donc se substituer à la classe Mistral. D'autre part, le coût d'un PA léger STOBAR devrait être assez élevé, entre celui du Trieste (1,2 milliards €) et celui du Vikrant (3 milliards $).Or, le PANG va absorber la totalité du budget disponible. Néanmoins, la question d'acquérir ce type d'équipement pourrait se poser si d'aventure le PANG devait être reporté pour raison de budget et que la prolongation du CdG au delà de 2038 s'avérait impossible. Là, un projet de PA léger STOBR intercalaire pourrait avoir du sens, pour maintenir nos capacités aéronavales. Il faudrait quand même que Naval Group ait déjà un projet dans ces cartons... Pour l'exemple, l'esquisse d' @HK pour l'Espagne que ne résiste pas à l'envie de mettre sur ce fil : -
Ce n'est pas du tout sûr. Une bonne tourelle avec un canon de 20 mm armé de munitions air burst, et la plupart des drones low cost actuels ne pourront plus approcher les blindés. Le succès des drones actuels vient en grande partie de l'abandon des moyens anti aériens basses couches au profit de moyens plus sophistiqués mais coûteux.
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Un article intéressant sur le MGCS vu comme un char moyen plutôt qu'un lourd: https://theatrum-belli.com/char-moyen-proposition-pour-une-voie-francaise/
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Succession du CHARLES DE GAULLE : construction de porte-avions/drones légers?
Salverius a répondu à un(e) sujet de Salverius dans Divers marine
Pour l'instant, le projet de PANG n'est pas financé. Il est prévu dans la loi de finance 2025 une dépense de 224 millions d'euros pour le PANG; le besoin est d'un milliard € chaque année pendant 10 ans à compter de 2027. Nous devrions disposer d'un chiffrage précis d'ici la fin de l'année 2025 et un vote au parlement devrait intervenir d'ici la fin de l'année. Contrairement à ce que beaucoup croient, il n'est pas du tout sûr que le PANG voit le jour, d'autant plus que son coût devrait être encore plus élevé que les 10 milliards € annoncé. En cette période de restrictions budgétaires et d'instabilité politique, j'estime qu'un unique navire coutant 12 milliards € va mal passer. Mais ce n'est que mon avis. Il est à noter que deux députés (un du groupe présidentiel et un écologiste) ont proposé de décaler le programme de construction PANG de quelques années. J'ai bien conscience qu'un décalage serait très risqué opérationnellement, mais qu'il est étudié par les politiques. Pour ma part, je pense qu'atteindre la "permanence d'alerte" est nécessaire: je ne pense pas que La Marine puisse faire fasse à des opérations dite de "haute intensité" si sa composante aéronavale, autour de laquelle toute la flotte de surface est articulée, n'est opérationnelle que 50 % du temps pour les même raisons, je ne pense pas que la Marine puisse se charger de la composante nucléaire aéroportée, qui par essence est une mission qui doit être assurée en permanence. Il me semble donc nécessaire de disposer d'au moins deux porte-avions. Je trouve d'ailleurs étrange qu'à iso budget la Marine préfère disposer d'un gros navire en un seul exemplaire que deux plus petits. Pour mémoire, le CdG a été construit en un seul exemplaire car les crédits affectées à l'armée ont considérablement baissés suite à la chute de l'URSS. Disposer d'un seul porte-avions n'était donc qu'un accident de l'histoire pour la Marine française. Pourtant aujourd'hui, le niveau des menaces a été réhaussé, accompagné d'une hausse des crédits budgétaires. Dès lors, je ne comprends pas l'idée de reproduire sciemment un schéma à porte-avions unique pourtant initialement subi par la Marine. Si encore le CdG avait été un navire raté, incapable d'assurer sa mission. Mais ce n'est pas le cas: le CdG donne pleine et entière satisfaction. Pour quel motif la Marine envisage t'elle toujours un navire plus gros (Roméo, Juliette, PA2 et PANG) sans jamais envisager un navire de même taille que le CdG? Cela reste pour moi un mystère. Si la Marine souhaite continuer à employer des Hawkeye faute d'alternative crédible, il est nécessaire de disposer d'une classe de porte-avions d'une taille équivalente à celle du Charles De Gaulle (il faut abandonner les Hawkeye pour envisager des PA d'une taille inférieure à celle du CdG). Un vision bricolée rapidement (en rose les parties modifiées par rapport au CdG): Opter pour un format de deux porte-avions de la taille du CdG: évite d'avoir à concevoir le réacteur K22, tout en augmentant le parc de K15 de quatre unités ne nécessite pas la création de nouvelles infrastructures à Toulon, mais seulement leur rénovation permet d'envisager la création d'une filiale de catapultes vapeur française (4 unités, avec possiblement 2 en export en Inde) Je pense que les remplaçants de la classe Mistral pourront assurer ce rôle. Non pas pour remplacer les PA, mais pour proposer une solution plus économique. Une telle classe de navire apporterait une vrai plus-value par rapport aux seules frégates tout en nécessitant moins de moyens qu'un PA et son GAN. Je n'ose imaginer un NGF non navalisé. Je souhaiterais même qu'il soit opérable depuis un PA STOBAR. Si le NGF n'était pas navalisé, cela implique que la Marine reste sur Rafale pour les 50 prochaines années ou que la Marine décide à terme d'acheter des avions américains. Le marché est assez ténu. L'Inde? L'Indonésie? Réellement, l'avion n'est qu'une partie du problème. Aujourd'hui, malgré le Rafale, Naval Group n'est pas en capacité de proposer à l'export un paquet "Rafale+porte-avions", car la France ne maîtrise pas la fabrication de ses catapultes. De même, Naval Group ne s'est jamais pencher sur la conception d'un PA STOBAR à propulsion conventionnelle pour viser le marché export. -
Succession du CHARLES DE GAULLE : construction de porte-avions/drones légers?
Salverius a répondu à un(e) sujet de Salverius dans Divers marine
Cela fait une moment que je n'avais pas alimenté ce fil sur un sujet de fond. Néanmoins, je voulais partager mes dernières réflexions avec vous, notamment suite aux (nombreuses) indiscrétions d'Eric Trappier lors de son audition devant la Commission économique de l'Assemblée Nationale du 24 septembre 2025. Pour rappel, le PANG a été pensé pour être capable d'employer 3 flottilles du NGF. Pour nourrir sa réflexion, la Marine a choisi de retenir comme dimensions pour le NGF celles de la maquette présentée lors du Bourget 2019: de 19 m de long, 14 m d'envergure, pour une masse de 35 tonnes à pleine charge (une sorte de F-22). Les dimensions de cet appareil est donc très largement supérieures à celles du Rafale et il nécessite plus d'espace sur le pont et dans les hangars pour opérer. Le nombre de flottilles supérieur, combiné à un avion de taille supérieure, explique en grande partie que le PANG soit largement plus imposant que le Charles de Gaulle: longueur de 305 mètres (contre 262 m) et un déplacement de 75.000 tonnes à pleine charge (contre 42.000 tonnes). Ces importantes dimensions posent plusieurs difficultés, et notamment (mais pas seulement): il faut concevoir un nouveau réacteur nucléaire (le K22) car les actuels réacteurs K15 ne sont pas assez puissants pour propulser les 75.000 tonnes du PANG il faut réaménager la totalité des installations du port de Toulon, qui ne peuvent accueillir un navire aussi grand Ces difficultés ont un impact sur le coût du navire. Si le Sénat parlait d'un coût du PANG de 5/6 milliards d'euros en 2021, le chiffre de 10 milliards a été annoncé en 2023. Nous attendons d'ici peu le chiffrage final du PANG, mais gageons qu'il sera d'au moins 12 milliards d'euros (en ce compris les aménagements du port de Toulon) rien qu'en tenant compte de l'inflation. Compte tenu de ce coût, il est a peu près certain que le PANG ne sera construit qu'en un seul et unique exemplaire. Rappelons que le PA2 était affiché au prix de 4 milliards d'euros, soit en tenant compte de l'inflation un peu moins de 5 milliards d'euros en 2025. Pourtant, l'intervention d'Eric Trappier du 24 septembre 2025 nous a appris que la dimension du NGF constituait l'un des points d'achoppement entre Airbus et Dassault (au delà des problèmes de gouvernance). Eric Trappier a clairement énoncé que pour diverses raisons, notamment l'export, Dassault envisageait de concevoir un NGF "plus petit" que celui présenté au Bourget. Le SCAF Franco-hispano-allemand ayant du plomb dans l'aile (et c'est un euphémisme), il est plus que probable que Dassault finisse par être reconnu comme l'architecte du NGF (qui soit national ou pas) et que cet avion affiche des mensurations plus modestes que celles présentée au Bourget en 2019. Dès lors, nous pouvons légitimement nous demander si les dimensions du PANG sont bien adaptés aux besoins de la Marine: d'une part, le PANG opèrera durant une bonne partie de sa carrière le Rafale (F5 et au delà), vraisemblablement accompagné de l'UCAV Dassault. Pourtant, l'acquisition de Rafale M "F5" par la Marine Nationale n'est toujours pas entérinée. d'autre part, le PANG opèrera des NGF d'une taille plus modeste qu'imaginée, là encore n'aura pas la nécessité d'opérer depuis un grand porte-avions encore d'autre part, le passage à trois flottilles impacte la dimension du porte-avions. Cette demande est très encrée dans la Marine depuis le projet de PA2, alors que le CdG (qui opère généralement une vingtaine de Rafale) donne entièrement satisfaction. En adoptant cette configuration, nous risquons de nous retrouver dans une configuration proche de celle des britanniques: un grand PA... sans avion. Merci pour vos avis. -
L'Allemagne a acheté des F35 pour continuer à bénéficier du parapluie nucléaire américain. Est on bien sûr que la France a proposé à l'Allemagne une solution alternative, à base de ASMPA sous Typhoon? J'ai un doute. De mon point de vue, la rupture est au tort des deux partenaires principaux.
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Dassault se caractérise par sa politique des petits pas. Tout d'abord, la société développe un démonstrateur furtif (le nEUROn). Ensuite, elle développe un UCAV furtif sur la base de ces travaux, tout en développant l'Intelligence Artificielle de son drone; en parallèle, elle développe le Rafale F5 pour rattraper le retard accumulé sur la "fusion des données", le véritable succès du F-35. Enfin, elle développera un NGF qui reprendra le meilleur des deux mondes: furtivité de forme, fusion des données et IA. Le programme SCAF est déjà mort. Il a été débranché lorsque l'état français a validé le de Dassault d'UCAV accompagnateur du Rafale, pilier du SCAF dont Airbus devait être le maître d'œuvre.