FAFA
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Tout ce qui a été posté par FAFA
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Merci pour ce lien. Il s'y trouve beaucoup d'informations qui me paraissent intéressantes dont celle-ci: "Deux Panzerhaubitz 25 sont approvisionnés logistiquement par un conteneur logistique de munitions sur des camions militaires Iveco. Le conteneur peut contenir plus de 60 projectiles et 288 charges propulsives, ainsi que des grenades fumigènes, des munitions pour la station d'armes et d'autres fournitures. Un élévateur vertical intégré permet de récupérer les palettes au sol et de recharger l'obusier automoteur. Outre les obusiers automoteurs, le projet d'approvisionnement comprend également des munitions, des véhicules logistiques et du matériel de formation. L'introduction dans l'armée suisse est prévue à partir de 2030." Cela démontre une fois de plus qu'il ne faut pas diviser le coût d'une tel programme par le nombre de pièces d'artillerie achetées. Munitions, véhicules logistiques et matériel de formation contribuent largement à la facture finale. Par contre peu d'informations circulent en ce qui concerne les types de munitions ainsi que le nombre qu'il est prévu d'acheter. Sur le lien que tu as posté il y a toutefois quelques photos intéressantes. L'obus dont la tête est bleue avec 4 "étages" usinés ressemble beaucoup à ce que l'on trouve dans les brochures de LEONARDO : https://electronics.leonardo.com/documents/16277707/0/Vulcano+155+(MM08723)_HQ.pdf?t=1671440640166
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Espace, actualités et divers
FAFA a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
"Réinventer la roue! C'est ce que fait la société Venturi Space, qui a une antenne à Corminboeuf, près de Fribourg, en développant les roues qui équiperont le prochain rover américain à rejoindre la Lune fin 2025 à bord d'une mission privée. Car rouler sur notre satellite naturel, dans un environnement des plus hostiles, n'est pas une sinécure" L'article complet avec photos et vidéo est ici: https://www.rts.ch/info/sciences-tech/2025/article/rover-lunaire-americain-avec-roues-suisses-mission-sur-la-lune-fin-2025-28815661.html -
"La Suisse va maintenir des composants clés du système de missiles de défense aérienne Patriot dans le cadre d'un nouvel accord avec les États-Unis . Comme l'a rapporté Defence Network le 13 mars 2025, un partenariat industriel a été conclu entre l'entreprise allemande SMAG Mobile Antenna Masts GmbH et l'entreprise suisse RUAG AG afin de soutenir l'acquisition par l'armée suisse du système de missile de défense aérienne Patriot de fabrication américaine. Initiée par Raytheon dans le cadre de ses engagements de compensation envers la Suisse, cette collaboration vise à garantir des capacités de maintenance à long terme et le développement de composants critiques au sein de l'industrie suisse. Aux termes de cet accord de licence, SMAG a autorisé RUAG à assurer la maintenance à vie des systèmes de mâts des unités Patriot, notamment le système de mât Fth 25/7, un composant de communication clé de l'architecture Patriot. SMAG Mobile Antenna Masts GmbH, située à Salzgitter (Allemagne), et RUAG AG, dont le siège social est à Berne (Suisse), ont signé un accord de licence conjoint concernant le système de défense aérienne Patriot acquis par l'armée suisse dans le cadre du programme BODLUV GR. Cet accord, initié par Raytheon dans le cadre du programme de compensation industrielle, autorise RUAG à assurer la maintenance à long terme des mâts. Cela inclut le mât Fth 25/7, qui fait partie du portefeuille de mâts conteneurisés de SMAG et constitue une interface de communication essentielle au sein de l'architecture Patriot. RUAG est chargé du développement, de la fabrication et de la fourniture des composants et assemblages des mâts utilisés par la configuration suisse. Raytheon a mandaté RUAG pour des projets de compensation directe afin de mettre en place en Suisse des capacités de maintenance autonome des principaux sous-systèmes Patriot. Dans le cadre d'un accord de licence conclu séparément, SMAG assure le transfert de technologie à RUAG, lui permettant ainsi de maintenir les systèmes pendant toute leur durée de vie. Selon les déclarations des trois entreprises, cette coopération devrait soutenir la mise en œuvre immédiate du projet BODLUV GR et contribuer au renforcement des capacités organisationnelles à long terme. Raytheon, RUAG et Rheinmetall Air Defence prévoient d'établir en Suisse un centre régional européen de maintenance, de réparation et de révision des systèmes Patriot. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des engagements de Raytheon en matière de compensation et de participation de l'industrie locale, qui incluent le développement des capacités de production nationales, de l'infrastructure technique et des compétences de la main-d'œuvre. Le système Patriot a été sélectionné par la Suisse dans le cadre du programme Air2030, qui exige la capacité de défendre au moins 15 000 km² de son espace aérien contre les menaces aériennes. Après évaluation des offres, la Suisse a retenu le système Patriot MIM-104 en 2022. Le contrat, signé en 2023, s'élève à 1 225 368 567 dollars. Selon le plan d'approvisionnement, la Suisse acquerra cinq unités de tir Patriot Configuration 3+. Chaque unité comprend un radar AN/MPQ-65A, une station de contrôle d'engagement (TOC-E) AN/MSQ-132 et un équipement de lancement comprenant 17 lanceurs M903. Les composants supplémentaires comprennent 70 missiles MIM-104E GEM-T (PAC-2), 3 unités de coordination des opérations tactiques (TOC-C), cinq générateurs électriques Power Pack III pour le radar, six unités MIDS-LVT (système multifonctionnel de distribution d'informations) et sept groupes de mâts d'antenne OE-349. En novembre 2022, suite à l'invasion russe de l'Ukraine, la Suisse a commandé 72 intercepteurs PAC-3 MSE à Lockheed Martin dans le cadre d'un marché distinct d'une valeur de 700 millions de dollars. La commande a été contractée en 2023 pour un montant de 300 millions de francs suisses. Les investissements de construction liés au déploiement du système Patriot sont estimés à 66 millions de francs suisses. L'introduction du système est prévue pour 2027 dans le cadre du programme américain de ventes militaires à l'étranger. La disponibilité opérationnelle initiale est attendue pour fin 2029 et la disponibilité opérationnelle totale pour fin 2031. Sur les cinq unités de tir, trois seront utilisées pour la protection de l'espace aérien, tandis que les deux autres serviront de systèmes d'entraînement ou seront maintenues en réserve. Les troupes suisses seront entraînées à Emmen, Bettwil (canton d'Argovie) et Menzingen (canton de Zoug)..." https://www.armyrecognition.com/news/army-news/2025/switzerland-to-maintain-key-patriot-air-defense-missile-system-components-under-new-agreement-with-the-us
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Il serait bien de te renseigner avant de dire n'importe quoi. Sur les 2.9 milliards d'affaires compensatoires prévues pour le F-35, au 30 septembre 2024, LM devait encore faire des contrats pour 1.819 milliards. Cela signifie que 17 entreprises suisses ont déjà bénéficié de contrats pour une valeur de près d'un milliard. Lorsque l'on sait que Pilatus vient d'obtenir de nouveaux contrats et que LM a jusqu'à fin 2034 pour tenir ses engagements dans ce domaine, on constate que de ce côté, le processus avance plutôt bien.
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"Trump annonce des tarifs de 25 % contre tout pays achetant du pétrole vénézuélien Bien décidé à étrangler économiquement Caracas, Donald Trump a annoncé lundi que les pays achetant du gaz ou du pétrole vénézuélien seraient frappés à partir du 2 avril de droits de douane de 25 % sur toutes leurs marchandises entrant aux États-Unis. Le président américain, qui multiplie les expulsions de migrants venus de ce pays, a justifié la mise en place de ces droits de douane en écrivant sur son réseau Truth Social que Caracas était très hostile aux États-Unis. Ces taxes punitives doivent entrer en vigueur le même jour que les droits de douane réciproques que Donald Trump a promis d'infliger tous azimuts aux partenaires commerciaux des États-Unis. Ces droits de douane réciproques visent, selon lui, à taxer les produits entrant aux États-Unis et venant d'un autre pays au même niveau que le sont les produits américains entrant dans ledit pays. Le président américain parle même du 2 avril comme du jour de la libération. Afin d'accentuer la pression sur Caracas, M. Trump avait annoncé avoir mis fin à la licence permettant au géant pétrolier américain Chevron d'opérer au Venezuela, mais le groupe a obtenu lundi auprès du département du Trésor une prolongation de son permis jusqu'au 27 mai, selon des documents que l'AFP a pu consulter. Donald Trump a fait des droits de douane la pierre angulaire de sa politique économique, sociale et même diplomatique. Dans l'esprit de l'ancien promoteur immobilier, les taxes douanières sont une arme universelle permettant à la fois de réindustrialiser les États-Unis, de réduire le déficit commercial, de résorber le déficit budgétaire, de doper l'emploi et d'établir un rapport de forces plus favorable pour Washington sur la scène internationale..." https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2150035/donald-trump-droits-douane-venezuela
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Merci pour le partage. Il me semblait que le but était de disposer de 4 groupes d'artillerie. Apparemment il n'y en aura que 2. Passer de 133 M-109 à 32 Piranha 10 x 10 signifie une réduction drastique. D'autre part, je me demande quelle est le volume et le type de munition qui devraient faire partie du programme d'achat.
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C'est d'autant plus vrai qu'ils n'en ont commandés que 35 et qu'ils sont censés emporter une bombe nucléaire qui est de toute façon complètement dépendante des Américains.
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énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
FAFA a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
Tu es quand même un peu excessif. Je dis que les barrage sont un moyen de stocker l'énergie et si j'ai bien compris tu réponds que les barrages posent le problème de nuire à l'environnement si on retient toute l'eau et qu'il peut y avoir un problème d'évaporation de l'eau (ce que je ne conteste pas). Je t'énumère un petit avantage des barrages qui consiste a atténuer très partiellement les inondations et tu me réponds que je prône la construction de barrages partout. Pour ce qui est du micro turbinage et de la biodiversité, si on se penche sur question, la réalité est assez contrastée. Cet épisode m'a beaucoup surpris: https://www.rts.ch/info/regions/geneve/14105630-lavenir-des-centrales-hydroelectriques-de-versoix-cree-des-tensions-entre-letat-et-les-communes.html Chez nous il n'y aura que très peu de nouvelles constructions de barrages. Ce qui est fait c'est plutôt surélever ceux qui existent. La chose qu'il faut retenir, c'est que les barrages ont un potentiel de stockage de l'énergie très important et que lorsque cela ne nuit pas à l'environnement, il est possible de faire du pompage turbinage (chez vous STEP) en utilisant le surplus d'énergie solaire ou éoliens qui sans cela serait tout simplement perdu. Affirmer cela, ne fait pas de moi un intégriste anti nucléaire. -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
FAFA a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
On ne parle pas de la même chose. Dans les vallées, l'eau ruisselle très rapidement sur les flancs de la montagne et arrive de façon très soudaine dans des petits cours d'eau qui n'arrivent plus à évacuer le tout. Lorsque 150 litres d'eau par mètre carré s'abattent sur une région en quelques heures, les zones humides ne suffisent vraiment plus. Cela provoque des laves torrentielle dévastatrices. L'eau de fonte des glaciers sur lesquels se déversent de trombes d'eau accroît encore le phénomène. Dans ces circonstances, toute l'eau qui est retenue par les barrages ne sera pas impliquée dans la catastrophe. Cela ne va pas empêcher la catastrophe, on est bien d'accord, mais cela va contribuer à atténuer son intensité. https://www.vs.ch/web/sdana/inondation-et-laves-torrentielleshttps://www.rts.ch/play/tv/12h45/video/une-lave-torrentielle-coupe-la-route-a-proximite-de-lourtier-dans-le-val-de-bagnes?urn=urn:rts:video:15017405 https://www.rts.ch/play/tv/12h45/video/une-lave-torrentielle-coupe-la-route-a-proximite-de-lourtier-dans-le-val-de-bagnes?urn=urn:rts:video:15017405 -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
FAFA a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
D'après ce que j'ai compris, la tendance est que les barrages se remplissent de manière beaucoup moins régulière qu'autrefois. Donc le mieux est de retenir un maximum d'eau lorsqu'il pleut beaucoup, d'en laisser suffisamment pour ne pas assécher les rivière quand il fait chaud et d'utiliser au maximum le potentiel en hiver, durant les périodes critiques. Pour des barrages situé au sud, la problématique est peut-être différente. Par contre, ne pas oublier que les retenues artificielle jouent un rôle très important pour lutter contre les inondations : "Les lacs de retenue, des alliés toujours plus importants dans la lutte contre les inondations. Les lacs de retenue ne servent pas seulement à produire de l'électricité. Ils pourraient également jouer un rôle central dans la protection contre les inondations." https://www.swissinfo.ch/fre/vivre-en-montagne/les-lacs-de-retenue-des-alliés-toujours-plus-importants-dans-la-lutte-contre-les-inondations/83433272 -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
FAFA a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
Tes arguments sont respectables, mais ils ne m'ont pas convaincu et je reste sur mes interrogations. Par contre je peux t'affirmer avec certitude qu'il est possible de stocker l'énergie en masse. Il y a par exemple le pompage turbinage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pompage-turbinage Bien sûr cela ne résout pas tout et cela nécessite d'avoir "de la pente", mais des pays tels que la France pratiquent cette méthode: "La Suisse occupe le 6e rang européen pour les centrales de pompage-turbinage avec 4 419 MW en 2022, soit 7,8 % du total européen, contre 7 891 MW en Italie, 6 414 MW en Allemagne, 6 164 MW en Espagne, 5 596 MW en Autriche et 5 050 MW en France. La centrale de Nant de Drance (900 MW) a été mise en service avec 6 turbines de pompage Francis à vitesse variable et une capacité de stockage de 20 GWh" https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydroélectricité_en_Suisse#:~:text=Centrales de pompage-turbinage,-Lac de Limmern&text=La centrale de Nant de,%2C5 % du total européen. -
BLABLACHARS SUR YOU TUBE La char est-il mort ?
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Le Canada et sa place sur la scène internationale
FAFA a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
@Clairon a fait un poste très ironique sur ce sujet mais pas dénué de fondement (en page 164 du fil "Europe de la Defense") qui tempère un peu ton propos. -
Le Canada et sa place sur la scène internationale
FAFA a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
Je le pense également, mais peut-être qu'il nous manque des informations. Les Canadiens parlent d'assembler directement les Gripen au Canada. Peut-être qu'ils souhaitent également convertir une partie de leur industrie automobile qui est pénalisée par les taxes US en fabricants d'avions -
Le Canada et sa place sur la scène internationale
FAFA a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
Je me suis également posé la question mais le Gripen pour le Canada est également cité dans TWZ: https://www.twz.com/news-features/new-eu-plan-to-boost-local-arms-production-would-freeze-u-s-out-of-hundreds-of-billions -
Le Canada et sa place sur la scène internationale
FAFA a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
"Menacé par Trump, le Canada se tourne vers l’Europe pour un partenariat militaire Devant les menaces économiques et expansionnistes du président américain, le Canada négocie actuellement avec l'Union européenne afin de conclure un nouveau partenariat militaire. Des sources ont confirmé à Radio-Canada que les menaces de Donald Trump ont été l'élément déclencheur à Ottawa : trouver une façon de diversifier les sources d'approvisionnement en armements est devenu une priorité ces dernières semaines. L'Union européenne (UE) a récemment lancé un grand chantier pour renforcer la défense de ses 27 pays membres. Le plan, baptisé Réarmer l'Europe, est assorti d'une enveloppe de 800 milliards d'euros (environ 1,25 billion de dollars canadiens). Lors de son premier voyage en Europe à titre de premier ministre, Mark Carney a discuté de la place du Canada dans ce plan avec ses homologues français et britannique. Des discussions à ce sujet ont également eu lieu lors de la rencontre des ministres des Affaires étrangères du G7, qui s'est tenue dans Charlevoix au début du mois. « On s'oriente vers de bonnes nouvelles », dit Joly Le New York Times rapportait mercredi des échos des discussions entre le Canada et l'Europe. Sur les ondes de CBC, la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly a été questionnée sur l'avancement de ces pourparlers. C'est très sérieux, a répondu Mme Joly. On doit s'assurer de développer de nouveaux partenariats, puisqu'on sait qu'on est très dépendants des États-Unis en ce moment. Mélanie Joly et l'ancien premier ministre Justin Trudeau ont fait des démarches en ce sens le mois dernier. L'ambassadrice du Canada à l'Union européenne a également discuté avec la présidente du groupe des 27, Ursula von der Leyen. Je pense qu'on s'oriente vers de bonnes nouvelles, a ajouté Mme Joly. Mme von der Leyen a d'ailleurs présenté mercredi le livre blanc du plan Réarmer l'Europe, dans lequel on peut lire : Notre collaboration avec le Canada s'est intensifiée et devrait s'accroître davantage afin de renforcer la sécurité transatlantique. Un futur partenariat de sécurité et de défense constitu[e] la base d'une coopération renforcée en matière de sécurité et de défense, notamment pour stimuler la production des industries de la défense, ajoute-t-on. Le sort des F-35 en jeu Des sources ont également confirmé que le gouvernement Carney étudie sérieusement la possibilité de se tourner vers la suédoise Saab pour reconstituer sa flotte d'avions de chasse, même si cela signifie de résilier une partie du contrat conclu en 2023 avec la compagnie américaine Lockheed Martin pour l'achat de 88 avions F-35. Le ministre de la Défense Bill Blair a déjà indiqué la semaine dernière que le bureau du premier ministre lui avait demandé d'explorer des solutions de remplacement aux F-35. Le Canada a toutefois déjà payé l'achat de 16 chasseurs américains, qui devraient être livrés au cours des prochaines années. Trouver un nouveau fournisseur voudrait donc dire que le pays disposerait d'une flotte d'avions mixte, une possibilité longtemps rejetée par des spécialistes de la défense. À la différence des F-35 de Lockheed Martin, les Gripen de Saab pourraient être assemblés au Canada. Des sources fédérales évoquent la possibilité que ces assemblages se fassent au Québec. Rappelons que le Canada cherche à remplacer ses vieux chasseurs CF-18 depuis 2010. Le gouvernement conservateur de l'époque avait alors passé une commande à Lockheed Martin sans appel d'offres. L'affaire avait suscité un tollé, et marqué le début de ce qu'on a appelé la saga des F-35. Douze ans plus tard, après avoir juré de ne jamais acheter d'avions américains, le gouvernement Trudeau est toutefois revenu sur sa parole en passant une commande pour 88 F-35 à Lockheed Martin. C'est ce même contrat qui est aujourd'hui remis en cause par Ottawa. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2149130/canada-partenariat-defense-europe-trump -
Tu as peut-être raison. Refaire l'histoire n'est pas forcément une bonne idée.
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Le Canada et sa place sur la scène internationale
FAFA a répondu à un(e) sujet de Hornet62 dans Politique etrangère / Relations internationales
Voila des données qui confirment ton message: "Guerre commerciale : les voyages transfrontaliers atteignent des niveaux pandémiques Près de 500 000 voyageurs de moins ont traversé la frontière terrestre du Canada vers les États-Unis en février par rapport au même mois de l'année dernière, le dernier signe que les provocations et les tarifs douaniers du président Donald Trump ont ébranlé les relations bilatérales. Le nombre de voyageurs entrant aux États-Unis dans une voiture – le moyen le plus courant d'effectuer le voyage – est passé de 2 696 512 en février 2024 à 2 223 408 le mois dernier, selon les données du Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP), atteignant des niveaux jamais vus depuis la fin des mesures sanitaires à la frontière. En fait, le nombre de voyageurs traversant la frontière terrestre américaine en voiture est à son plus bas niveau depuis avril 2022, selon les données du CBP. Rappelons que les mesures de quarantaine et les tests de dépistage étaient alors en vigueur. Les données montrent qu’il y a eu un revirement soudain en février, au moment même où Trump lançait sa guerre commerciale et intensifiait ses menaces d’annexion du Canada pour en faire le 51e État américain. Le nombre de voyageurs à destination des États-Unis en octobre, novembre, décembre et janvier était bien supérieur aux chiffres rapportés pour le même mois de l'année précédente, mais en février, il y a eu une nette rupture dans la tendance à la hausse. Des données qui parlent D’autres signes d’une baisse des déplacements sont observés dans les données du CBP. Le nombre de camions de marchandises effectuant le voyage transfrontalier est passé de 493 000 en février 2024 à 473 000 cette année. Les piétons traversant la frontière à pied en plein hiver sont relativement peu nombreux, mais ils sont également en baisse : le nombre de marcheurs est passé d'environ 117 000 à 99 000, de février 2024 à 2025. Le nombre de passagers voyageant par avion vers les États-Unis est resté stable et a même légèrement augmenté par rapport au même mois de l'année dernière (50 000 personnes supplémentaires ont fait le voyage), mais le transport aérien a atteint son plus bas niveau depuis plusieurs mois. Par contre, les voyages en avion sont généralement réservés des semaines ou des mois à l'avance et sont généralement plus difficiles à annuler qu'une excursion d'une journée par voie terrestre. Certaines compagnies aériennes ont toutefois signalé une baisse des réservations pour des vols à destination des États-Unis. Les données de Statistique Canada confirment ce que rapporte le CBP. En février, le nombre de résidents canadiens revenant des États-Unis en automobile a chuté de 23 % par rapport au même mois en 2024, selon l'agence. Il y a eu environ 1,2 million de voyages aller-retour le mois dernier, contre 1,5 million l'année précédente. L'agence fédérale a décrit ces chiffres comme une baisse abrupte, comparable à la baisse enregistrée pendant la crise sanitaire, lorsque les voyages transfrontaliers se sont arrêtés. Le nombre d'Américains venant au Canada en automobile a également diminué cette année, mais la baisse n'a pas été aussi spectaculaire, selon Statistique Canada, avec une réduction de 7,9 %. Conséquences économiques Le fait que le flux actuel de voyageurs soit au même niveau qu'à l'époque où les voyages étaient beaucoup plus difficiles est révélateur, selon des experts. Len Saunders est un avocat spécialisé en immigration à Blaine, dans l'État de Washington, une ville d'environ 6000 habitants située juste à la frontière avec la Colombie-Britannique. Le déclin du nombre de Canadiens qui font des excursions d'une journée est évident aux quatre coins de cette petite ville. C'est comme si la COVID-19 était de retour, a-t-il déclaré lors d'une entrevue avec CBC News. Avec la rhétorique de Trump, les gens ne veulent plus venir ici. Si vous n'achetez pas d'alcool américain en Colombie-Britannique, vous ne venez certainement pas ici pour économiser 20 $ sur l'essence […] Les Canadiens votent avec leur portefeuille en ce moment. C'est ce qui se passe. Les menaces d’annexion, la guerre tarifaire et la détention d’une Canadienne par le Service de l'immigration et des douanes des États-Unis (ICE) poussent les gens à fuir. Nous n'en sommes qu'au deuxième mois d'un mandat de quatre ans. S'ils continuent comme ça, aucun Canadien ne viendra ici; ce sera un boycottage total [des États-Unis], a-t-il déclaré. La Frontier Duty Free Association est un groupe qui représente 32 boutiques hors taxes indépendantes qui parsèment le côté canadien de la frontière terrestre d'un océan à l'autre. Sa directrice générale, Barbara Barrett, a déclaré que le déclin des voyages est catastrophique et que les magasins qu'elle représente, pour la plupart familiaux, enregistrent une chute spectaculaire de leurs ventes. Les ventes ne se sont jamais vraiment redressées après la pandémie, dit-elle, mais elles sont aujourd’hui en baisse d'environ 80 % par rapport aux chiffres d'avant 2020. Sans exagérer, la situation est désastreuse. C'est très inquiétant, a déclaré Mme Barrett lors d'une entrevue avec CBC News. C'est une situation comparable à une pandémie, c'est indéniable. La faiblesse du dollar canadien, en partie due aux politiques commerciales du président américain, a rendu les voyages de l'autre côté de la frontière moins attrayants pour de nombreux touristes canadiens. Mais Barbara Barrett soutient que la baisse du trafic transfrontalier n'est pas attribuable au mauvais taux de change, mais plutôt à une réaction aux tarifs douaniers qui a conduit de nombreux Canadiens à abandonner leurs voyages aux États-Unis. Nous avons déjà vu le dollar fluctuer à la hausse et à la baisse, et nous n'avons jamais observé de baisse aussi spectaculaire, a-t-elle déclaré. Si tout dépendait du dollar, nous assisterions à un afflux massif d'Américains, et ce n'est pas le cas. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2148663/guerre-commerciale-voyages-frontieres-canada-etats-unis-tarifs-trump -
Je pense qu'à cette époque l'Allemagne aurait eu des prétentions pour produire des avions sur son territoire mais beaucoup moins en ce qui concerne le développement technique. De plus, avec le choix du Mirage par les Allemands, probablement que d'autres utilisateurs de F-104 en Europe auraient aussi reporté leur choix sur le Mirage. Les bureaux d'étude de Dassault auraient ainsi bénéficié de très gros moyens. Un panachage de Mirage G et G-8 puis plus tard un panachage Mirage 2000 et Mirage 4000 (mon chouchou) à la place du Tornado. Bon je crois qu'on va arrêter de rêver
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Si tu veux contredire la famille Dassault, libre à toi. Je sais, j'ai vu l'interview du pilote qui était un fan absolu du Mirage et qui a participé à sa modernisation (canards et autre). Plus tard il est devenu le chef des Forces aériennes. Mais pour en revenir au au sujet, des Mirage à la place des F-104 aurait complètement modifié la physionomie de l'industrie aéronautique du continent.
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A non, il n'y avait rien à pardonné, l'acte était délibéré, assumé et un contact à ce sujet avait été pris préalablement avec le pontes français
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Je dirais plutôt, si seulement les Allemands avaient acheté le Mirage III. Toute l'industrie aéronautique européenne aurait été différente. Cela s'est presque produit, mais le pilote d'essai allemand qui avait évalué l'avion avait risqué de se tuer pendant les essais. Dassault n'avait pas été irréprochable sur ce coup-là. C'est un membre de la famille Dassault (le père ou le fils) qui affirmait cela dans un vieux reportage que je n'ai malheureusement jamais réussi à retrouver. Mais bon, avec des si ...
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
FAFA a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Les pays baltes sont fréquemment victimes de cyber attaques de très grandes ampleurs (beaucoup plus que la plupart des autres pays), c'est déjà une forme de guerre à bas bruit. Ensuite il y a une part importante de la population qui est russophones (surtout en Lettonie). Il suffit de faire croire qu'ils sont persécutés par les gouvernements en place, d'envoyer des contingents de "petits hommes verts" et le travail de déstabilisation peut commencer. Rien de personnel, mais cette phrase me fait bondir. Ce pays a donc comme destiné de passer par perte et profit ! En réalité, il y a un accord qui lie la plupart des pays de la planète avec la Moldavie. Cela s'appelle la charte des Nations unies. Je sais bien que "les très grands prédateurs" ont la fâcheuse tendance à s'en moquer, mais ce n'est pas une raison pour faire la même chose. Ce n'est qu'une hypothèse, mais si la guerre avec l'Ukraine s'arrête d'une façon ou d'une autre (ce qui est souhaitable, on est bien d'accord) et que l'économie russe continue en mode économie de guerre durant quelques années, la Russie pourrait reconstituer son armée plus vite qu'on ne le pense et avec des équipements plus modernes que ceux qui pratiquent aujourd'hui les champs de bataille. -
C'était un exemple, mais les Autrichiens se sont également entraînés en Suisse dans le passé. Voici un document officiel autrichien traitant de ce sujet. C'était en 2016: "Des soldats des forces armées autrichiennes s'entraînent en Suisse. Formation en Suisse À la mi-juin, les soldats autrichiens se sont rendus à Walenstadt en Suisse pour deux semaines d'entraînement. Ils y ont reçu le fusil d'assaut suisse 90, la mitrailleuse légère et le système de simulation de combat personnel. Il se porte sur le corps et le casque et est équipé de nombreux capteurs et GPS. Les soldats étaient logés dans la forteresse de St. Luzisteig, à environ 30 kilomètres de Walenstadt. Le ministre de la Défense Hans Peter Doskozil s'est également rendu en Suisse et a rendu visite aux soldats. Il a été impressionné par les performances des troupes de montagne du Jägerbataillon 23 et a annoncé la poursuite de la coopération en matière de formation avec la Suisse. Village artificiel « Äuli » Sur la zone d'entraînement de Walenstadt, les Autrichiens se sont entraînés avec les armes et le système de simulation de l'armée suisse. Ce système de simulation comprend également le village artificiel « Äuli » avec 23 bâtiments de différents types et tailles. L'ensemble du village est sous vidéosurveillance intérieure et extérieure et est équipé de systèmes de simulation. Cela signifiait que toutes les missions pouvaient être évaluées et discutées à la fin de la journée de formation. Le commandant de compagnie, le capitaine Thomas Fröhle : « L'effet d'apprentissage des fusiliers sur les commandants à différents niveaux a été énorme. » La dernière partie est un exercice de deux jours en entreprise. Les soldats autrichiens et suisses devaient accomplir diverses tâches communes." https://www.bmlv.gv.at/cms/artikel.php?ID=8437 Dans le cadre de l'aviation, la Suisse avait aussi fourni une solution à son voisin en lui louant (on peut dire prêtant, tellement c'était un prix d'amis) 12 F-5E Tiger. Les Saab Draken autrichiens ayant épuisé leur potentiel et les Eurofighter commandés n'étant pas encore livré. Tout ça pour dire que ce n'est pas à sens unique et qu'il y a des retours d'ascenseurs.
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La neutralité permet sans problèmes de faire de tels exercices. Par exemple les Forces aériennes s'entraînent depuis plusieurs décennies avec les aviations de ses voisins et ceci indépendamment qu'ils soient neutres ou membre de l'OTAN. Par contre la neutralité ne permet pas d'entrer dans une coalition pour partir en guerre contre un autre pays. Par exemple dans un engagement de type "Guerre du golfe". Par contre le militaire suisse étant avant tout un civil effectuant ses devoirs militaires, il me semble que l'on ne peut pas lui imposer de partir à l'étranger pour s'entraîner. Cela se fait donc uniquement sur une base de volontariat. Voici deux extraits de ce que dit le droit sur ce sujet: La Haye 1907: les Conventions. Les Conventions de La Haye, du 18 octobre 1907, établissent pour la première fois par écrit les droits et les devoirs des neutres en cas de guerre. Les devoirs les plus importants sont: • ne pas participer à la guerre; • assurer sa propre défense; • garantir l’égalité de traitement des belligérants (en ce qui concerne l’exportation de matériel de guerre); (Selon le droit actuel, si nous livrons des armes à l'Ukraine, pour rester neutre nous devons également en livrer à la Russie) • ne pas fournir de mercenaires aux belligérants; • ne pas mettre son territoire à disposition des parties en guerre. Le droit le plus important est le droit à l’inviolabilité de son propre territoire. LE DROIT DE LA NEUTRALITÉ : Quels sont les engagements de politique de sécurité qui sont compatibles avec le droit de la neutralité? Ce droit confère au neutre une large marge de manœuvre en temps de paix. Les mesures de promotion de la paix ne posent aucun problème, la collaboration militaire avec des partenaires étrangers est possible. La limite de ce que le droit accepte n’est dépassée que lorsque l’engagement du neutre débouche sur une obligation d’assistance en cas de guerre. Voici quelques éléments expliquant la neutralité de la Suisse: https://www.eda.admin.ch/eda/fr/dfae/politique-exterieure/droit-international-public/neutralite.html Pour la deuxième partie de ta question, qu'est ce qui a changé et qui incite la Suisse à faire des exercices à l'étranger, il y a plusieurs raisons: - En quelques décennies la population de la Suisse a fortement augmenté passant d'environ 6.5 millions d'habitants vers 1985 à 9 millions aujourd'hui. Au fil du temps et suite à la période "des dividendes de la paix" certains terrains d'exercices ont été abandonnés alors que dans d'autres régions l'urbanisation s'est beaucoup développée. Il devient donc de plus en plus difficile de s'entraîner sans provoquer des nuisances inacceptables à la population civile. _ Ensuite, avec le temps, la portée de la plupart des systèmes d'armes a augmenté. Certains armements peuvent difficilement être testés lorsque les terrains d'exercices sont trop petits. De plus, si l'on veut exercer le combat interarmes, il faut disposer de grands espaces. Dans le cadre du déploiement en Autriche la superficie du terrain d'exercice est six fois plus grande que ce que l'on trouve en Suisse (l'Autriche a une population identique à celle de la Suisse mais elle est deux fois plus grande). En contrepartie la Suisse peut par exemple offrir des formations pour des spécialistes de la haute montagne... _ Il y a également l'avantage de côtoyer d'autres armées afin d'améliorer les connaissances et d'en tirer des informations permettant par exemple, de modifier les procédures d'engagement.