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  1. FAFA

    La Force aérienne suisse

    Il y a beaucoup de choses à dire. En 2024 Viola Amherd a été Présidente de la Confédération durant une année (en Suisse c'est la fonction la plus "haute" que l'on peut atteindre en politique). En 2025, comme il se doit, elle retrouve ses fonctions normales au Conseil fédéral. Début 2025 elle annonce sa démission en cours de mandat. Ce n'est pas la règle, mais il n'est pas rare que les Conseillers fédéraux donnent leur démission en cours de mandat. Donc, jusque-là, rien de spécial. Suite à cela, d'autres responsables de l'armée donnent également leur démission. Ça, c'est déjà beaucoup plus étonnant. Toutefois, il peut y avoir plusieurs explications. Durant ma carrière professionnelle (dans le civil) à plusieurs reprises j'ai remarqué que lorsqu'un directeur démissionne, il arrive fréquemment qu'une grande partie de ses cadres fassent la même chose et décident de changer d'orientation ou d'employeurs. L'autre explication pourrait être qu'ils ne désirent pas se retrouver en première ligne avec différents problèmes ou tout simplement qu'il n'y a pas une bonne ambiance. Une bonne partie des problèmes de l'armée découlent d'une période ou l'armée était supposée n'être plus vraiment utile. Il fallait qu'elle diminue en volume, qu'elle soit moins coûteuse, qu'elle centralise ses installations, qu'elle diminue ses stocks, qu'elle se rationnalise qu'elle se comporte un peu comme une entreprise civile. La défense contre une armée adverse n'était plus considérée comme étant un élément pertinent. A la limite il fallait qu'elle puisse participer au maintien de l'ordre, faire face à des actes de sabotage ou assister des autorités civiles. Un armement "lourd" était conservé mais sans conviction. Quels sont ces problèmes ? Il y a les différents systèmes qui posent de très grosses difficultés avec des dépassements au niveau des délais et au niveau des coûts: Par exemple, le drone de surveillance d'origine israélienne qui ne parvient pas à éviter les obstacles aériens seul. Il aurait dû entrer en service en 2019 mais il n'est toujours pas opérationnel. Il y a aussi les problèmes liés à la numérisation de l'armée. Les grands programmes comportant de l'informatique sont la source de nombreux problèmes de retards et de surcoûts. Sur ce point, ce n'est pas très étonnant. J'ai l'impression que ce genre de choses posent des problèmes dans de nombreuses armées. Ce qui pourrait être reproché, c'est la minimisation de l'ampleur de la tâche. Il y a un exemple très parlant sur ce sujet avec le logiciel SAP destiné à la logistique de l'armée. Ce système utilisé par une multitude d'entreprises privées est efficace, mais il n'est pas adapté à une logistique de guerre. La décision d'acheter ce système a probablement été prise lorsque tout allait bien en Europe mais, désormais, il n'est plus adapté à la situation. Il faut donc trouver de nouvelles solutions avec des coûts supplémentaires à la clé. Peut-on en vouloir à l'armée d'avoir choisi un logiciel civil inadapté à la guerre alors que le monde politique ne parlait que de diminution de coûts et de rationalisation? Le cas Ruag : Cette entreprise qui est aux mains de la confédération semble avoir fait des malversations qui relèvent du droit pénale: Un ancien cadre de Ruag aurait détourné des pièces de chars Leopard, causant un préjudice de plusieurs dizaines de millions. Cumulant des fonctions chez Ruag en Suisse et en Allemagne, il aurait détourné du matériel de l’armée, avec sa femme et un intermédiaire allemand. Des factures auraient été falsifiées. Différentes désignations auraient été utilisées pour le même matériel. Le couple valaisan aurait ainsi pu le revendre sur le marché du matériel acheté à bas prix pour un montant plusieurs fois supérieur. Ces bénéfices auraient vraisemblablement été transférés à une société en Suisse, propriété de l’épouse. https://www.arcinfo.ch/suisse/soupcon-de-fraude-massive-chez-ruag-un-haut-valaisan-au-coeur-du-scandale-1442126 Bref, il semble que c'est une grande magouille. Dans ce cas le département de la défense à clairement fait de grosses fautes en ne surveillant pas suffisamment les agissements de son entreprise. Par contre l'armée en tant que telle ne semble pas coupable de quoi que ce soit dans cette affaire. Le chef du service de renseignement de la confédération qui démissionne: C'est ce qui m'inquiète le plus. Il faudrait savoir ce qui se passe réellement mais il est difficile de connaître les secrets des services secrets. Il y a également le problème des munitions datant en partie de la deuxième guerre mondiale qui ont été immergées dans des lacs et dans la montagne. Il faut désormais les récupérer afin d'assainir les différents cites: https://www.swissinfo.ch/fre/vivre-vieillir/une-menace-silencieuse/46125122 https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/88603.pdf Pour ce qui est du F-35, mon avis est que ceux qui ont fait le choix de cet avion et qui ont négocié le contrat ont fait les choses de façon correcte. Maintenant, avec un gouvernement Trump qui menace d'envahir le Groenland et le Panama et qui déclare une guerre commerciale à son plus proche voisin (le Canada), tout est possible. Mais là, nous arrivons dans une autre dimension que personne ayant une once de sens commun n'aurait pu imaginer. Parler de ce qui se passera aujourd'hui avec cet avion ne peut être que de la spéculation. A noter que les relations entre la Suisse et les USA ont été meilleures durant le premier mandat de Trump qu'avec le gouvernement Obama. Le nouveau responsable de la défense qui sera prochainement élu ne devrait pas s'ennuyer. Ce qui me fait rire dans cette histoire, c'est un certain monde politique ainsi que les médias. Durant des décennies ils ont critiqué l'armée disant qu'elle était inutile, chère, polluante... Aujourd'hui les mêmes critiquent le fait que pour retrouver une certaine puissance, ce soit laborieux, que cela prennent beaucoup de temps et d'argent. La presse a trouvé un feuilleton rêvé qui durera de nombreuses années. Voila, c'est mon avis.
  2. FAFA

    Armée Suisse

    Voici un résumé de la liste 2025 des exercices prévus avec des armées étrangères : A l’étranger : 1 Danemark / Finlande / Pays-Bas / Irlande : instruction "NORDIC NATO Special Operations Combat Medic Le stage est centré sur les soins apportés aux blessés, domaine dans lequel le profil des tâches et des capacités des forces spéciales de l’Armée suisse exige une très grande autonomie. L’Armée suisse enverra deux militaires à ce stage d’une durée de six mois. 2 Danemark : exercice "Vanguard Rescue" "Vanguard Rescue" est un exercice multinational de recherche et de sauvetage organisé par le Danemark. Il se concentre sur le sauvetage d’équipages d’avions dans des conditions difficiles. L’Armée suisse enverra deux militaires à cet exercice d’une durée de deux semaines. 3 Danemark : formation au largage de charges par avion Les forces armées danoises proposent une instruction au largage de charges à haute altitude. L’Armée suisse enverra trois militaires à ce cours d’une durée d’une semaine. 4 Allemagne : exercice "Mountain Hornet 2025" Cet exercice vise à entraîner la coordination et l’engagement d’aéronefs ainsi que la conduite du feu en milieu alpin. 5 Allemagne : exercice "Joint Cooperation 2025" L’objectif est de s’entraîner aux fonctions essentielles (prise de contact, mise en place d’un réseau, établissement d’une image de la situation) indispensables à la coopération civilomilitaire. L’Armée suisse enverra un participant à cet exercice d’une durée de deux semaines. 6 Allemagne / Roumanie : exercice "Dynamic Front" Tester les systèmes d’artillerie ainsi que les systèmes de conduite et d’information associés. L’Armée suisse enverra six militaires à cet exercice d’une durée de trois semaines. 7 France : exercice "Air Raid 2025" Il s’agit d’une compétition dédiée au personnel au sol des forces aériennes. Des équipes de divers pays se mesurent les unes aux autres dans plusieurs épreuves (p. ex. maintenance et entretien d’aéronefs, tir et survie sur le terrain). L’Armée suisse enverra cinq militaires à cet exercice d’une durée d’une semaine. 8 Grèce : exercice "Orion" Il a pour but de promouvoir l’interopérabilité entre les forces spéciales. L'Armée suisse participera à l'exercice avec un maximum de quinze participants. 9 Italie : cours auprès de l’European Personnel Recovery Centre L’objectif du cours est d’acquérir la capacité de récupérer des équipages dont l’avion militaire s’est crashé. L’Armée suisse enverra quatre personnes à ce cours d’une durée de deux semaines. 10 Portugal : exercice "Tiger Meet 2025" Destiné aux pilotes d’escadrille, c’est un exercice tactique consacré aux engagements de défense aérienne au sein de groupements multinationaux. L’Armée suisse participera avec des F/A-18 et une cinquantaine de militaires à cet exercice d’une durée de deux semaines. 11 Slovénie : exercice "Adriatic Strike 25" Il vise à tester la coordination et l’engagement d’aéronefs ainsi que la conduite du feu dans un environnement aérien dynamique. Dix militaires suisses prendront part à cet exercice d’une durée de deux semaines. 12 Slovénie : instruction "JTAC Certification and Qualification Course" Ce cours est axé sur l’instruction de base des forces spéciales à la coordination et à l’engagement d’aéronefs ainsi qu’à la conduite du feu. Un détachement de deux militaires suisses participera à ce cours de plusieurs semaines. 13 Espagne : exercice "Angel Guardian" Cet exercice s’adresse à toutes les unités de police militaire d’Europe. Trois militaires suisses participeront à cet exercice d’une durée d’une semaine. 14 Espagne : "Tactical Leadership Programme" Ces exercices permettent de planifier et de réaliser au plus près de la réalité des opérations aériennes complexes et de comparer son niveau de formation avec celui de partenaires internationaux. Des F/A-18 de l’Armée suisse et une quarantaine de militaires participeront durant trois semaines à l’un de ces exercices. 15 Espagne : cours auprès de l’European Tactical Airlift Centre Ces cours visent à appliquer les normes et procédures internationales en lien avec l’engagement d’avions de transport tactiques, en collaboration avec des partenaires européens. Un instructeur de l’Armée suisse suivra un entraînement de deux semaines. 16 Hongrie : exercice "Fireblade 2025" L’exercice, qui se tiendra en 2025 en Hongrie, permet de planifier et d’exécuter au plus près de la réalité des missions complexes de transport aérien, en collaboration avec des partenaires internationaux. La Suisse prendra part à cet exercice de trois semaines avec des hélicoptères et une trentaine de militaires. 17 États-Unis : compétition "Special Operations Command International Sniper" Il s’agit d’un concours international pour tireurs d’élite organisé aux États-Unis. Quatre militaires se mesureront à leurs homologues internationaux pendant une semaine. 18 Chypre : exercice "Argonaut" Cet exercice permet de tester la capacité de conduire des opérations de rapatriement de citoyens suisses hors de régions en crise. Deux personnes participeront à cet exercice d’une durée d’une semaine. 19 Exercice "Trojan Footprint 2026" L’exercice "Trojan Footprint 2026" est organisé chaque année depuis 2016 par l’US Special Operations Command Europe. Il a pour but de promouvoir l’interopérabilité entre les forces spéciales. Les exercices avec des forces étrangères se déroulant en Suisse : 20 Suisse : service de saut en parachute La Suisse est l’endroit idéal pour exercer le saut en parachute en milieu montagneux, de jour comme de nuit, à partir de différentes altitudes. Dans un souci de réciprocité par rapport aux possibilités d’entraînement offertes à l’étranger, l’Armée suisse invite des pays partenaires à participer à un cours d’une semaine. 21 Suisse : stage de survie en montagne pour équipages aériens Les Forces aériennes suisses organisent, en été et en hiver, en collaboration avec le Centre de compétences du service alpin de l’armée, le stage "multinational Advanced Survival Instructors Standardisation Seminar – Mountain Survival". Celui-ci porte sur les standards internationaux en matière de sauvetage d’équipages d’aéronefs. Il garantit aux pays partenaires de pouvoir coopérer efficacement lors d’opérations de sauvetage et d’obtenir la certification adéquate. 22 Suisse : cours de tir pour l’infanterie La Suisse a développé une méthode permettant aux formations de milice d’apprendre facilement à tirer au fusil d’assaut et au pistolet, celle-ci rencontrant par ailleurs un grand succès au niveau international. Depuis 2001, l’armée forme les instructeurs des forces armées étrangères à cette approche. Des militaires suisses participent aussi à ces cours pour bénéficier de l’expérience de leurs homologues. 23 Suisse : instruction sur simulateur Tout comme l’Armée suisse, les forces aériennes slovènes et bulgares possèdent des hélicoptères de transport Cougar. Les premières louent chaque année le simulateur Super Puma à Emmen pour profiter de l’infrastructure suisse et parachever l’instruction de leurs pilotes. En 2025, pour la première fois, l’armée de l’air bulgare le louera elle aussi à des fins de formation. Programme multilatéral Il comprend des exercices effectués dans le cadre du Partenariat pour la paix. 1 BOLD QUEST : Aux États-Unis 2. CYBER COALITION : En Estonie. 3. CWIX : En Pologne 4. LOCKED SHIELDS : Estonie et Espagne 5. STEADFAST DAGGER : En Norvège 6. CROSSED SWORDS : En Estonie 7. CLEAN CARE & VIGOROUS WARRIOR : Estonie 8. CAPABLE LOGISTICIAN : En Europe 9. LOYAL LEDA Pour le détail : https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/91991.pdf
  3. "Une pétition canadienne pour révoquer la citoyenneté d'Elon Musk rassemble plus de 250 000 signatures Plus de 250 000 citoyens et résidents canadiens ont signé une pétition parlementaire exhortant le Canada à révoquer la citoyenneté et le passeport d’ Elon Musk . L'association de Musk avec le président américain Donald Trump, qui prévoit d'imposer un tarif de 25 % sur toutes les importations canadiennes le mois prochain et qui a proposé d'annexer le pays en tant que 51e État , est « contraire à l'intérêt national du Canada », affirment les pétitionnaires. Le milliardaire de la technologie, citoyen sud-africain, canadien et américain, est devenu l'un des alliés les plus visibles de Trump depuis que le 47e président a commencé son deuxième mandat le mois dernier. « Il a utilisé sa richesse et son pouvoir pour influencer nos élections », affirme la pétition. « Il est maintenant devenu membre d’un gouvernement étranger qui tente d’effacer la souveraineté canadienne. » En réponse à la nouvelle de la pétition, Elon Musk a écrit sur son réseau social X que « le Canada n'est pas un vrai pays ». CNN a contacté les représentants d'Elon Musk pour obtenir leurs commentaires. La pétition, adressée au Premier ministre canadien Justin Trudeau, exige qu'il « révoque le statut de double citoyenneté d'Elon Musk et révoque son passeport canadien avec effet immédiat ». Alors qu'un expert a déclaré à CNN que le gouvernement ne peut pas révoquer la citoyenneté obtenue légalement par Musk, l'auteur de la pétition affirme qu'elle doit être considérée comme un « appel à la responsabilité ». Elon Musk, né à Pretoria, en Afrique du Sud, a déclaré avoir obtenu un passeport canadien à l'adolescence grâce à sa mère, Maye Musk, née au Canada. Le milliardaire a ensuite obtenu la nationalité américaine une décennie après son arrivée aux États-Unis avec un visa étudiant. Selon la Chambre des communes du Canada , une pétition parlementaire électronique nécessite le soutien initial d'au moins cinq Canadiens, l'autorisation d'un député et un examen initial avant de pouvoir commencer à recueillir des signatures. La pétition visant à révoquer la citoyenneté de Musk est ouverte jusqu'au 20 juin 2025, après quoi le greffier des pétitions devra certifier qu'au moins 500 de ses signatures sont légitimes. À partir de là, la pétition devra attendre l'ouverture d'une nouvelle session du Parlement avant de pouvoir être présentée à la Chambre des communes pour y être débattue..." https://edition.cnn.com/2025/02/25/americas/canada-petition-musk-citizenship-intl-latam/index.html
  4. FAFA

    Armée de l'air Iranienne

    Iran, les Yak-130 armés https://www.avianews.ch/post/iran-les-yak-130-armés
  5. FAFA

    Armée Suisse

    Au vu des résultats, ils semblent que les soldats de milice disposent d'un bon niveau de formation.
  6. FAFA

    Armée Suisse

    Au vu des résultats, ils semblent que les soldats de milice disposent d'un bon niveau de formation.
  7. La patrouille de démonstration de l’Armée de l’air espagnole volera sur le Pilatus PC-21. https://www.avianews.ch/post/la-patrulla-águila-volera-sur-pc-21
  8. FAFA

    Le F-35

    Pour les Pays-bas il y a une petite erreur. C'est 57, pas 37 et il manque la Grèce et la République Tchèque.
  9. Géopolitis, le boom de l’énergie solaire : A 56 secondes : Pour la première fois l’énergie solaire a supplanté le charbon dans l’Union européenne. En 2035 le solaire pourrait être la première source d’électricité dans le monde. A 6 minutes 05 : Les chinois ont massivement investi dans le solaire faisant chuter les prix. La capacité de production de panneaux solaires serait 2 à 3 fois supérieure à la demande actuelle. Comparaison des capacités de production électriques d’installations solaires avec les centrales nucléaires. A 7 minutes 25 : Dépendance occidentale vis-à-vis de la Chine. La Chine sera décarboné beaucoup plus rapidement que les autres économies. La Chine devient un ennemi économique des grands producteurs de pétrole (Arabie Saoudite, Russie etc…) A 9 minutes 30 : Dans les pays en guerre, les panneaux solaires avec leurs implantations décentralisées offrent une plus grande résilience que de grandes installations vulnérables aux attaques. Exemple avec l’Ukraine. A 16 minutes 30 : des stations solaires dans l’espace pour alimenter la terre en électricité.
  10. FAFA

    Forces aériennes autrichiennes

    Tu es sûr ! https://www.lesechos.fr/1993/01/lautriche-achete-le-missile-mistral-de-matra-898131 https://www.forcesoperations.com/du-mistral-a-bord-des-futurs-pandur-evo-autrichiens/
  11. La Nouvelle-Zélande, ce pays loin de tout qui se croyait bien à l'abri derrière son grand voisin Australien. Un pays qui a aussi renoncé à son aviation militaire dont elle ne voyait pas l'utilité ! "La marine chinoise a annoncé un exercice de tir réel entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande" https://www.opex360.com/2025/02/21/la-marine-chinoise-a-annonce-un-exercice-de-tir-reel-entre-laustralie-et-la-nouvelle-zelande/
  12. FAFA

    Forces aériennes autrichiennes

    Je ne sais pas de combien d'avions dispose l'Allemagne, mais si nous essayons de faire une analogie avec la France en comparant le nombre d'habitants des deux pays et le nombre d'avions que devrait posséder l'Autriche pour avoir une équivalence nous arrivons à plus de 30. Ils pensent seulement acheter 36 avions, ce n'est donc pas aussi extravagant que cela. Par contre pour ce qui est du Rafale, je ne plaisantais pas. Je pense qu'il y a une véritable oportunité.
  13. FAFA

    Forces aériennes autrichiennes

    C’est une façon de voir les choses, mais dans ce cas pourquoi l’Allemagne devrait avoir une armée plus forte ? Aucun de ses voisins ne la menace directement. On peut tenir le même discours pour la Belgique, pour les Pays-Bas et bien d’autres ! On pourrait rétorquer qu’un grand pays ce n’est pas la même chose, par contre pour les petits pays cela est inutile. Prenons la Finlande, la Norvège, le Danemark, la Belgique et les Pays-bas. Ensemble ses « petits » pays ont moins de 50 millions d’habitants, mais (indépendamment du type d’avion), à moyen terme ils disposeront d’un total de plus de 230 avions de combat récents. C’est tout de même une contribution importante à l’échelle du continent européen. En Suisse, ceux qui sont contre une armée forte argumentent qu’il n’y a pas de risque pour notre pays car avant de se retrouver face à notre frontière une armée hostile devrait traverser la Pologne et l’Allemagne. Dernièrement j’ai entendu le même discours d’un analyste français qui parlait de la France. Si tout le monde pense de cette façon la première ligne de front a intérêt à être très solide. A noter que la France est à 1000 kilomètres de l’Ukraine alors que l’Autriche se trouve à 400 kilomètres de l’Ukraine. C’est pour cette raison que je trouve positif que l’Autriche souhaite améliorer sa défense. En améliorant sa sécurité, ce pays contribue aussi à accroitre celle de ses voisins. Les Autrichiens ont eu un premier électrochoc durant la guerre en Yougoslavie. A cette époque des MiG-21 Yougoslaves avaient violé l’espace aérien autrichien afin de bombarder des cibles en Slovénie. Comme c'est toujours le cas, les grands experts en géopolitiques n'avaient pas prévu qu'une telle chose ne se produise et ce d'autant plus que la Yougoslavie étant quelques années auparavant considérée comme étant un pays ami. Pour ce qui est du choix de l’avion, les Autrichiens ont été surpris par les coûts de possession (ils passaient du Draken / F-5E à un avion moderne) mais même si le choix de l’Eurofighter n’était probablement pas le meilleur pour eux, ce type d’avion était tout de même adapté. Leur grande erreur a été de s’équiper d’avions de la tranche 1. Le nombre de 75 avions de combat date de 2002 mais ce chiffre a probablement été revu à la baisse. Incroyable, la magazine autrichien semble avoir écouté notre discussion et il nous donne un complément d’information : "Le système Eurofighter atteindra bientôt la fin de sa durée de vie. Le prochain gouvernement fédéral devra fixer la voie à suivre pour son successeur. Selon les rapports, 36 avions de combat supersoniques sont prévus. L'armée de l'air autrichienne exploite actuellement 15 Eurofighter Tranche 1, qui ne sont plus techniquement « à la pointe de la technologie », principalement en raison de la comparaison douteuse faite par l'ancien ministre de la Défense du SPÖ Norbert Darabos, contre lequel le parquet a même enquêté dans l'affaire Eurofighter . Cependant, les enquêtes ont été abandonnées ; les actions douteuses de Darabos ne lui ont jamais causé de préjudice politique. Il devint plus tard membre du gouvernement du Land du Burgenland et se vit confier un poste de ravitailleur bien rémunéré dans le Burgenland rouge. Ces 15 Eurofighter, techniquement « dépouillés », devront être remplacés dans les années à venir. Différents modèles successeurs sont depuis longtemps évalués au sein de l'armée autrichienne, deux modèles étant principalement envisagés : le JAS-39 Gripen de la société suédoise Saab et le F-35 Lightning II du fabricant américain Lockheed Martin. Quel que soit le type de décision, le nombre de jets est également important. 15 avions ne suffisent certainement pas, surtout compte tenu de la menace que représente la Russie pour l’Europe. Le journaliste aéronautique militaire autrichien Martin Rosenkranz, fondateur du magazine d'aviation militaire « Airpower.at » (à ne pas confondre avec le salon aéronautique du même nom), a commenté il y a trois ans sur Austrian Wings que la Cour des comptes avait déterminé un jour qu'« au moins 75 intercepteurs » seraient nécessaires pour une défense efficace en cas d'urgence. Bien que nécessaire, la politique autrichienne ne permettra pas d'acquérir le nombre minimum requis d'avions de combat supersoniques. Toutefois, selon les informations du ministère de la Défense, le plan prévoit actuellement la construction de 36 unités. Cela représenterait plus de deux fois plus d’avions que ce dont dispose actuellement l’Autriche. A cela s'ajoutent les 12 jets d'entraînement M-346 commandés comme successeurs du Saab 105." https://www.austrianwings.info/2025/02/bundesheer-mehr-als-30-jets-als-eurofighter-nachfolge/ Alors là, franchement, si Dassault et la France souhaitent vendre des Rafale aux Autrichiens, le moment est rêvé pour faire du lobbying. Avec d'un côté un Trump qui gouverne à coups de hache, le F-35 mais également le Gripen qui incorpore beaucoup d'équipements américains pourraient être disqualifiés et de l'autre côté un avionneur qui a été attaqué en justice par le gouvernement autrichien dans le cadre de l'achat des premiers Eurofighter... La voie est royale pour le Rafale. Arrêtez de vous prendre la tête avec les Indiens et partez à l'assaut de l'Autriche! Je suis même convaincu que certains trouveront que 36 Rafale seraient nettement insuffisants pour un pays de cette taille
  14. FAFA

    Forces aériennes autrichiennes

    J'ai trouvé l'explication. En fait, le chiffre de 75 avions a été mentionné en 2002. Un article assez intéressant datant de 2022 traite de se sujet. En voici un extrait : "Commentaire : Pourquoi notre armée autrichienne a besoin d'au moins 75 intercepteurs et de beaucoup plus d'argent La guerre d'agression russe contre l'Ukraine, qui a violé le droit international, a finalement réveillé l'Europe du jour au lendemain (du moins c'est ce qu'il semble) et a une fois de plus impitoyablement exposé l'état désolé de l'armée autrichienne en général et celui de l'armée de l'air en particulier. Même l’offensive d’investissement dans l’armée qui vient d’être annoncée n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan au vu des échecs des dernières DÉCENNIES causés par une politique irresponsable. Pour Austrian Wings, le célèbre journaliste militaire international Martin Rosenkranz, fondateur du magazine d'aviation militaire « airpower.at », analyse l'état de notre armée de l'air et montre quelles mesures sont nécessaires de toute urgence. Pour une défense aérienne efficace en cas d'urgence, l'Autriche aurait besoin d'au moins 75 avions de combat, soit 60 de plus que ce dont nous disposons actuellement. Si vous ne savez pas où vous voulez aller, aucun chemin n’est le bon À propos de l'espace aérien, de son importance dans les conflits militaires et des conséquences que cela a sur la planification de la défense nationale. Conformément à la primauté de la politique sur le militaire, ce dernier peut planifier, proposer et conseiller, mais en fin de compte, il doit obéir. Toutefois, le mandat et la fourniture des moyens de mise en œuvre incombent aux hommes politiques. Le fait que cela aboutisse souvent à quelque chose qui n’a aucun sens est particulièrement évident dans le domaine de la surveillance de l’espace aérien. Un retour en arrière Il y a plus de 20 ans, les forces armées autrichiennes se préparaient à l' achat d'un successeur à l'avion de surveillance aérienne Draken. L'un des documents les plus remarquables, qui reprend également le mandat et les chiffres, a été présenté par le Contrôle fédéral des finances dans le rapport fédéral 2002/3. Cela a montré qu'au 1er janvier 2002, l'armée de l'air autrichienne disposait de 23 avions Saab 35OE Draken et de 29 avions Saab 105OE . Entre 1998 et 2001, la République d'Autriche a été survolée au total par environ 1,8 million d'avions, dont environ 55 000 militaires, et a donné lieu à 914 violations de l'espace aérien et 48 identifications . L'armée autrichienne a calculé pour la Cour des comptes – et la Cour des comptes a pu le comprendre – qu'au moins 24 avions de combat sont nécessaires pour la surveillance de l'espace aérien, au moins 30 avions de combat pour la sécurité de l'espace aérien et 75 avions de combat ou plus pour la défense de l'espace aérien. Ce qui nous amène à la définition du terme. La surveillance de l’espace aérien est l’ensemble de toutes les mesures passives et actives d’observation de l’espace aérien. Cela signifie que vous êtes en mesure de déterminer en permanence qui utilise actuellement l'espace aérien. La sécurité de l’espace aérien établit la souveraineté aérienne dans un espace aérien défini. En d'autres termes, vous décidez qui, quand, avec quoi et dans quelles conditions peut utiliser l'espace aérien défini et vous utilisez également les moyens pour faire respecter cette règle en cas d'infraction. La défense aérienne est le cas de conflit et comprend le combat défensif et offensif contre les forces aériennes ennemies. Il convient également de noter que des types d’opérations tels que l’appui aérien – c’est-à-dire la lutte contre les forces ennemies au sol pour soutenir ses propres troupes au sol, ou la reconnaissance aérienne et donc l’espionnage des troupes et des intentions ennemies en utilisant les ressources de l’armée de l’air – ne sont même pas abordés dans les trois scénarios mentionnés. La situation actuelle, 20 ans après la publication de cet article, au lieu des 52 machines originales à la valeur de combat douteuse, il ne reste plus que 15 machines à la valeur de combat douteuse . Cela signifie que la politique a fait en sorte que les forces armées autrichiennes ne puissent même pas assurer entièrement le minimum défini des efforts militaires en temps de paix – la surveillance de l’espace aérien. Le système radar Goldhaube fonctionne 24h/24 et 7j/7. Cependant, il n’y a pas suffisamment d’avions et de personnel pour pouvoir intercepter les contrevenants à l’espace aérien 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et les identifier sans aucun doute. Cela va si loin que l'armée autrichienne n'a jamais eu d'"abris" ou de "cavernes" - ces abris antiaériens dans lesquels sont placés les avions de chasse pour les protéger des effets des armes, afin qu'ils soient encore disponibles le deuxième jour après le début de la guerre et ne soient pas des tas brûlants de métaux non ferreux sur le tablier. Par conséquent, la capacité de défendre l’espace aérien n’a jamais été présente sous la Deuxième République et n’a jamais été sérieusement étudiée. L'importance de l'espace aérien en temps de guerre Depuis la Seconde Guerre mondiale au plus tard, il est clair que sans au moins une impasse dans l'espace aérien, la survie réussie des armées classiques en temps de guerre n'est pas possible. Cependant, un terrain propice, une forte motivation et une volonté inébranlable de résister malgré de lourdes pertes ont montré, par exemple au Vietnam et en Afghanistan, qu'une défense continue et finalement un succès contre des forces hautement technologiques avec un contrôle absolu de l'espace aérien sont possibles si l'on s'adapte. Les gros équipements au sol, faciles à détecter, ne sont pas particulièrement adaptés à cet usage. L’effet destructeur que peut avoir la perte de contrôle de l’espace aérien a été récemment démontré dans le Caucase et l’est à nouveau en Ukraine..." https://www.austrianwings.info/2022/03/kommentar-wieso-unser-bundesheer-dringend-mehr-abfangjaeger-braucht/
  15. FAFA

    Forces aériennes autrichiennes

    Le terme allemand est "Rechnungshof". La traduction est-t-elle exacte ?
  16. Voici ce que relate un journal canadien sur ce sujet: "Les menaces de Donald Trump d'imposer des droits de douane ont provoqué un électrochoc au Canada, poussant les entreprises à s'interroger sur leur dépendance aux États-Unis. Mais cette remise en question est un vrai casse-tête pour de nombreux secteurs. «L'imprévisibilité et l'incertitude provoquent une anxiété incroyable», explique à l'AFP Matthew Holmes, vice-président exécutif à la Chambre de commerce du Canada. «Tout le monde se dit qu'on ne peut plus faire confiance à notre partenaire américain. C'est un électrochoc», ajoute-t-il. Donald Trump avait annoncé la mise en place de droits de douane de 25 % sur tous les produits canadiens et mexicains avant de faire volte-face début février, quelques heures avant leur entrée en vigueur, en accordant un sursis de 30 jours aux deux pays. Pas suffisant pour rassurer les entreprises canadiennes, car 75 % des exportations du pays partent vers les États-Unis et une guerre commerciale avec le puissant voisin du sud provoquerait une récession et la disparition de centaines de milliers d'emplois. Dans ce contexte, «nous devons être prêts, avoir des infrastructures et les relations nécessaires» pour tisser davantage de liens, «entre nous et avec le reste du monde», martèle Matthew Holmes. Il faut «commencer à les développer dès maintenant», ajoute-t-il. «Sinon on est vraiment foutu.» «Pas de solution miracle» D'après un récent sondage, les Canadiens sont favorables à cette évolution: neuf sur dix estiment que leur pays devrait être moins dépendant des échanges commerciaux avec les États-Unis. Dans l'urgence, le gouvernement tente aussi d'accompagner le changement: Ottawa a organisé début février un sommet économique à Toronto pour réfléchir à «diversifier les marchés d'exportation» et «stimuler la productivité». Il faut être «plus efficaces et plus compétitifs», a déclaré le premier ministre Justin Trudeau, reconnaissant que le commerce avec les États-Unis - un immense marché de 340 millions d'habitants – «a toujours été facile et notre posture par défaut». Mais plus facile à dire qu'à faire, alors que les économies des deux pays sont «extrêmement interconnectées», avec 1000 milliards de dollars canadiens (675 milliards d'euros) d'échanges commerciaux et une proximité géographique. Elles entretiennent aussi de «bonnes relations de longue date», souligne à l'AFP Robert Gillezeau, professeur d'économie à l'Université de Toronto. «Pour certains secteurs, ce sera un peu plus facile», dit-il, mais cela «ne se fait pas en un claquement de doigts». «Ce sera la pagaille, et il n'y a pas de solution miracle», estime-t-il. Dans l'alimentaire, certains sont déjà confrontés à ce casse-tête. «Nous avons gelé les achats de plusieurs produits américains et nous regardons ailleurs pour nous approvisionner», explique Mike Bono, patron de Can-Am Services Alimentaires. Mais cela n'est pas possible pour tous les produits pour cette entreprise, qui est l'un des plus importants distributeurs de fruits et légumes au Québec et en Ontario, avec près de 3000 clients, dont de nombreux restaurants et hôtels. Abolir les barrières De nombreuses voix s'élèvent également pour abolir les barrières commerciales entre provinces. Le retrait de ces obstacles améliorerait la productivité et ferait augmenter le PIB canadien, mais «il faudra un niveau d'effort et de coordination que l'on voit rarement dans la fédération canadienne», estime Robert Gillezeau. La ministre canadienne des Transports Anita Anand, qui veut rapidement faire avancer ce dossier, estime que «face aux menaces répétées de Donald Trump, il faut choisir le Canada». Elle explique que la suppression des barrières économiques entre les provinces - telles que les restrictions à la vente d'alcool, les différentes règles d'étiquetage ou certifications - pourrait faire baisser les prix jusqu'à 15 % et injecter jusqu'à 200 milliards de dollars dans l'économie nationale. Certains poussent également pour la construction d'oléoducs dans le pays, notamment d'est en ouest. Une infrastructure qui n'existe pas à l'heure actuelle, et qui pourrait diminuer la dépendance de certaines provinces aux infrastructures américaines et diversifier les exportations." https://www.journaldemontreal.com/2025/02/19/au-canada-les-menaces-de-trump-un-electrochoc-pour-les-entreprises Qui aurait pu imaginer il y a quelques mois que les Canadiens se poseraient ce genre de questions !
  17. Titre un peu provocateur, mais sur un malentendu ? "Déstabilisé par Donald Trump, le Canada deviendra-t-il "européen"? Deuxième plus grand territoire du monde, membre du G7 et quatrième producteur mondial de pétrole, le Canada est fortement déstabilisé par la politique agressive des États-Unis. Il cherche donc désormais à se rapprocher de l'Europe pour s'assurer une stabilité à long terme... " https://www.rts.ch/info/monde/2025/article/le-canada-se-rapproche-de-l-europe-face-aux-menaces-de-trump-28790668.html
  18. FAFA

    Forces aériennes autrichiennes

    C'était le cas avant l'invasion de l'Ukraine. Aujourd'hui je n'en suis plus certain. Je ne sais pas ce qu'en pensent les politiciens et le peuple autrichien mais le magazine traitant de ce sujet ne fait pas dans la dentelle. En mars 2023 il écrivait: "Depuis des décennies, des hommes politiques irresponsables ont littéralement mis à mort les forces armées autrichiennes en général – et l’armée de l’air en particulier. L'armée de l'air pourrait désormais être modernisée. Une leçon que les politiciens ont tirée de la guerre d’agression menée par le dictateur et criminel de guerre russe Vladimir Poutine contre l’Ukraine, qui a violé le droit international. Jusqu'à 18 avions d'entraînement subsoniques sont prévus pour remplacer les Saab 105, qui ont été retirés du service il y a quelques années. Des biplaces Eurofighter d'occasion pourraient également être achetés. En outre, la mise à niveau technique des 15 Eurofighter de la tranche 1, qui ont été « techniquement castrés » par le règlement controversé de l'ancien ministre de la Défense du SPÖ Norbert Darabos, qui a même fait l'objet d'une enquête judiciaire, est prévue. Également sur la liste d'achats possibles : jusqu'à cinq avions de transport modernes pour remplacer les trois Lockheed C-130 Hercules vieillissants de l'armée autrichienne. Cependant, on ne sait pas encore quand et dans quelle mesure les derniers plans seront mis en œuvre. Mais même ce « réarmement à petite échelle » reste objectivement totalement insuffisant. Comme l' a déterminé la Cour des comptes il y a de nombreuses années, l'Autriche aurait besoin d'au moins 75 intercepteurs pour assurer une défense aérienne efficace en cas d'urgence. L'Autriche compte actuellement 15..." https://www.austrianwings.info/2023/03/konkrete-plaene-zur-aufruestung-von-oesterreichs-luftwaffe/
  19. FAFA

    Forces aériennes autrichiennes

    "Les 15 Eurofighter autrichiens de la tranche 1 ne sont plus depuis longtemps à la pointe de la technologie - l'ancien ministre de la Défense du SPÖ, Norbert Darabos, est le principal responsable de cet état catastrophique avec sa comparaison controversée, qui a conduit à la "castration technique" des Eurofighter autrichiens. Il est scandaleux que Darabos n'ait jamais eu à répondre de ses actes devant un tribunal (bien que le parquet ait enquêté sur l'affaire, rapporte Austrian Wings), mais ait reçu à la place un poste bien rémunéré au sein du gouvernement du Land du Burgenland après avoir quitté la politique fédérale. Mais les Eurofighter autrichiens vont désormais être équipés d'un système de recherche et de suivi infrarouge qui permettra aux équipages d'identifier d'autres avions même dans l'obscurité et/ou par mauvais temps. Les critiques à l'encontre de cette modernisation viennent des « Verts », qui soulignent, à juste titre, que le système Eurofighter approche de la fin de sa durée de vie. Des évaluations pour un éventuel modèle successeur sont déjà en cours en arrière-plan. Les avions possibles incluent le Saab JAS-39 Gripen et le Lockheed Martin F-35 Lightning II américain. Au sujet de la modernisation technique prévue des Eurofighter, le porte-parole du parti vert pour la défense, David Stöglmüller, a déclaré dans une déclaration écrite : « D'une part, les Eurofighter doivent être modernisés d'ici 2027, mais d'autre part, ils seront considérés comme obsolètes dans quelques années. Pourquoi investissons-nous des sommes énormes dans un système qui devra bientôt être remplacé au lieu de développer une stratégie à long terme pour une sécurité durable et efficace de l'espace aérien ? » https://www.austrianwings.info/2025/02/oesterreichs-eurofighter-erhalten-dringend-notwendige-updates/
  20. FAFA

    Défense sol-air multicouches

    Cet article parlant de la lutte anti drone de classe 1 me semble intéressant. Il concerne l'armée allemande mais à l'avenir probablement que d'autres armée se doteront de systèmes de ce genre. Voici quelques morceaux choisis de cet article: Contexte : "- En réponse aux tentatives d'espionnage des services de renseignement russes utilisant des drones ultra-petits (sUAS), les forces armées allemandes continuent d'investir dans les capacités de défense des drones d'infanterie et achètent des viseurs de contrôle de tir SMASH supplémentaires auprès du fabricant israélien Smartshooter. Les systèmes de contrôle de tir SMASH sont des systèmes d'assistance à la cible pour la détection et la défense cinétique qui doivent être utilisés dans les forces armées allemandes en combinaison avec des fusils d'assaut..." Fonctionnement : - Smash combine du matériel électro-optique avec un logiciel de reconnaissance d'image intégré et un ordinateur balistique. Contrairement à un viseur traditionnel, qui donne au soldat un point de repère sur lequel viser son arme, le viseur SMASH permet au soldat de suivre sa cible, de la verrouiller et de tirer à la seconde exacte qui garantit un coup sûr. Le viseur de contrôle de tir prend en compte un certain nombre de facteurs : de la direction et de la vitesse de déplacement de la cible à la balistique de l'arme sur laquelle il est monté. Une fois la cible identifiée et déterminée, l’algorithme calcule une solution de tir. En tenant compte du mouvement respectif de la cible et du tireur, le système calcule en permanence le point d'arrêt nécessaire pour un coup sûr. Ce point de visée dynamique est affiché en permanence dans l'oculaire, ce qui donne au tireur une probabilité nettement plus élevée d'atteindre la cible à chaque tir. Le tireur appuie sur la gâchette et le système autorise le tir uniquement lorsque le tireur déplace le point de visée de l'arme sur le point de visée calculé d'une cible préalablement marquée. Le tir s'interrompt alors automatiquement. Si le tireur souhaite tirer avec l'arme de manière conventionnelle (manuellement), il peut activer et désactiver le mécanisme de verrouillage SMASH en appuyant sur un bouton. Portée, poids, autonomie et accessoires : _ Selon Smartshooter, le SMASH X4 a été développé pour augmenter considérablement la portée d'identification ainsi que la distance de combat du SMASH. La caméra du système utilise un grossissement optique 4x, augmentant la portée de traitement de l'image (suivi, verrouillage). Cela signifie que les cibles au sol, mobiles et fixes, peuvent être attaquées jusqu'à au moins 600 mètres et les micro-drones jusqu'à 250 mètres. Pour une capacité de combat nocturne sans restriction, des accessoires peuvent être utilisés. Puisqu'il s'agit d'une lunette de visée numérique, l'appareil peut être intégré au Battle Management System (BMS) selon le fabricant. Ici, les informations peuvent être augmentées ou fournies en liaison montante. Par exemple, lors d’un échange de tirs, Smash peut générer automatiquement des données sur la cible – angle de direction, distance ou photo – et les mettre à disposition du BMS. Le X4 est disponible avec et sans télémètre laser (LRF). Avec LRF, la taille est de 206 x 102 x 83 millimètres et le poids est de 1 250 grammes. Sans LRF, le système est plus léger de 130 grammes. L'alimentation électrique est assurée par une batterie lithium-ion rechargeable. Cela suffit pour 72 heures de fonctionnement ou jusqu'à 3 600 tirs ou mesures assistés par Smash. Le LRF a une portée allant jusqu'à 1 000 mètres. En plus de la défense des drones d'infanterie, les viseurs de contrôle de tir Smash peuvent également cartographier efficacement le tir précis des plates-formes mobiles et flottantes et améliorer considérablement les résultats de tir en combat au sol, même après un effort physique élevé. L'article complet est ci-dessous : https://www.hartpunkt.de/infanteristische-drohnenabwehr-bundeswehr-beschafft-weitere-smash-feuerleitvisiere/
  21. Skyshield, Skynex, je m'y perds un peu. Sur ces images, le Skynex (35 mm) est monté camion. Lorsqu'il tire, ça secoue beaucoup. Je me demande si le tir à partir du camion est une utilisation standard ou si cela a uniquement été réalisé à des fins de démonstration. https://www.youtube.com/watch?v=pb5_F4_Eod8
  22. FAFA

    L'Artillerie française

    Peut-être qu'en zone très montagneuse le mortier reste encore assez pertinent ?
  23. Les cantons suisses ont beaucoup de pouvoir. Par exemple la formation (école, apprentissage, université...), la police, la santé (hôpitaux) et bien d'autres activités dépendent des cantons. Il n'y a pas si longtemps (début des années 2000), les arsenaux et les places d'armes appartenaient en grande partie aux cantons. Les cantons mettaient également à disposition de la Confédération leur propres troupes militaires, généralement sous la forme de bataillons.
  24. "Le Royaume-Uni a commencé à fournir à l'Ukraine le Gravehawk, un système de défense aérienne nouvellement développé conçu pour intégrer des missiles de l'ère soviétique dans une plate-forme terrestre moderne déguisée en conteneur d'expédition ordinaire. Selon le ministère britannique de la Défense (MoD), deux unités Gravehawk ont déjà été expédiées en Ukraine et sont en service actif, et 15 autres devraient être livrées tout au long de l'année. Le système Gravehawk, développé au cours de l’année écoulée, est conçu pour lancer des missiles air-air R-73 depuis une plate-forme terrestre. Logé dans un conteneur d’expédition standard, il peut être déployé de manière secrète en utilisant l’infrastructure de transport existante. Cette innovation permet à l’Ukraine de réutiliser son stock de missiles de conception soviétique sans nécessiter de logistique complexe ou la production de nouvelles armes. "Le système peut utiliser des missiles ukrainiens pour abattre des missiles et des drones russes. Il peut compléter le système de défense aérienne existant de l'Ukraine, qui comprend des canons antiaériens", a déclaré un porte-parole du ministère britannique de la Défense à Bruxelles. Les missiles peuvent atteindre des vitesses allant jusqu'à Mach 2,5 et engager des cibles à une distance d'environ 12 miles, ce qui les rend efficaces contre les drones, les missiles de croisière et les avions volant à basse altitude, y compris le drone suicide Shahed de conception iranienne. L'un des principaux avantages du système est son guidage infrarouge passif, qui élimine le besoin d'émissions radar susceptibles de révéler sa position aux forces ennemies. Il est ainsi beaucoup plus difficile pour les forces russes de détecter et de neutraliser les sites de lancement de Gravehawk. Le système de lancement conteneurisé intègre également des caméras de ciblage électro-optiques et infrarouges, permettant un fonctionnement à distance afin que les opérateurs puissent tirer des missiles à une distance de sécurité. Le ministère de la Défense britannique a développé le Gravehawk par l'intermédiaire de la Taskforce Kindred, une unité spécialisée dans les innovations militaires pour l'Ukraine. Le projet a été achevé en seulement 12 mois pour un coût total de 7,5 millions de dollars, chaque unité coûtant environ 1,2 million de dollars. Le Danemark a également contribué au financement du Gravehawk..." https://www.newsweek.com/gravehawk-shipping-container-air-defense-uk-ukraine-2031396
  25. FAFA

    La Force aérienne suisse

    Pour répondre à cela, il faut remettre les choses dans leur contexte : Commençons par le point concernant le hangar : L’aéroport de Berne / Belp n’est pas un aérodrome militaire. C’est une société civile commerciale qui le gère. Sa vocation principale est le transport de passagers. Cet aéroport étant adossé à la capitale du pays, il a été décidé d’y installer les avions du STAC, (Service de Transport Aérien de la Confédération). Le STAC étant incorporé à l’armée, on peut dire qu’une toute petite partie de cet aéroport est utilisé par l’armée. La Garde aérienne suisse de sauvetage (un organisme civil) y dispose également d’installations. Le choix du nouvel avion s’est fait en août 2023. Avant cette date, la seule chose que l’on savait, c’est que le nouvel avion serait plus grand et qu’il ne pourrait pas entrer dans le hangar existant. Il aurait été malvenu de construire un nouvel hangar avant de connaître la taille de l'appareil. Apparemment c’est la société civile qui exploite l’aéroport qui est responsable de la construction de l’infrastructure (et du hangar), l’armée n’étant que locataire des installations. On peut aisément imaginer qu’à ce stade il faut résoudre des problèmes administratifs qui prennent du temps. Choix de l’emplacement, élaboration des plans par un bureau d’architecte mise à l’enquête publique, etc… De plus, il suffit que la société commerciale qui gère l’aéroport ne mette pas ce projet de construction dans leur priorité et le projet prend encore quelques mois de retard. Dans ce contexte, que la date de réception de l’avion ne corresponde pas avec celle de la construction du hangar peut faire les choux gras de la presse mais dans les faits cela ne me parait pas du tout étonnant. Pour ce qui est des coûts supplémentaires engendré par le stationnement de ce nouvel avion, il n’y a pas de miracle. Si l’avion est plus grand et nécessite des installations plus grandes, les coûts seront plus élevés. Le choix de l’avion : Là aussi, il faut revenir un peu en arrière pour comprendre ce qui a conduit à acheter l’un des plus grands jets d’affaire. Des pays comme l’Autriche, les Pays-Bas, le Danemark, ou la Belgique disposent tous d’avions de transport militaires (C-130, A-400M, C390) alors que la Suisse n’en a pas et n’en aura probablement pas. Ce type d’appareils a manqué à la Suisse à de nombreuses reprises (Afghanistan, Ouzbékistan, etc… quelques extraits de cet article en expliquent la raison : « Une région sombre dans le chaos. Des Suisses doivent être évacués, mais Berne n’a pas l’avion pour cela. La crise au Soudan a relancé le débat sur un tel appareil de transport… » « La Suisse ne dispose pas d’un avion de transport multifonctionnel. Elle y renonce délibérément. Cette question de l’avion reflète le dilemme auquel la Suisse est souvent confrontée sur la scène internationale : d’une part, elle dispose d’un large réseau et d’un engagement humanitaire varié. D’un autre côté, elle fait cavalier seul, aime s’occuper d’elle-même – mais se heurte ainsi régulièrement à ses limites en raison de sa taille...» "Une alliance contre l’avion La Suisse a ainsi bénéficié des capacités aériennes de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, de la Suède, des Pays-Bas et de la Norvège. «Il a toujours été clair que nous ne pouvions pas nous en occuper nous-mêmes. Dans ce domaine, quelque part, nous sommes coincés», a dit l’ambassadeur suisse à Khartoum, Christian Winter, après son rapatriement par l’armée française..." "Jusqu’ici, toutes les interventions au Parlement pour se doter d’un avion ont été bloquées par une alliance entre la gauche et la droite conservatrice de l’UDC. La droite est certes favorable aux achats d’armement, mais elle s’oppose fermement à ce que l’armée suisse soit active dans d’autres pays. La gauche, quant à elle, investirait volontiers dans un instrument humanitaire, mais est fondamentalement critique vis-à-vis de l’armement ..."(et elle ne veut pas que les demandeurs d’asiles déboutés ne soient renvoyés dans leur pays avec de tels avions). « L’analyste suisse de la sécurité Oliver Hegglin qualifie l’absence d’un transporteur militaire de « tâche sur la tradition humanitaire du pays et de trahison envers les Suisses de l’étranger, qui sont à la merci d’autres États en temps de détresse». » https://www.swissinfo.ch/fre/economie/il-manque-toujours-un-avion-à-la-suisse/48498260 Dans ce contexte l’achat du Global 7500 est à voir comme étant un compromis. Il permet de disposer d’un outil offrant un peu plus d’autonomie à la Confédération, par exemple en évacuant une ambassade suisse dans un pays en crise ou en envoyant très rapidement en « éclaireur » des membres du Corps d’aide suisse en cas de catastrophe. Par exemple sur les lieux d’un tremblement de terre afin de déterminer quels sont les moyens plus lourds qu’il faudra envoyer ou pas aux sinistrés. En prenant en compte tous ces éléments, cet achat pourrait s’avérer très judicieux d’un point de vue coûts / efficacité. C'est intéressant de constater à quel point il est facile pour la presse de dénigrer un projet en prenant quelques éléments et en les montant en épingle et à quel point il est difficile et laborieux de tenter d'expliquer les faits réels. La longueur de la piste de Berne /Belp: La seule chose qui me perturbe vraiment avec cet achat, c’est la longueur de la piste qui pourrait être insuffisante pour un décollage à pleine charge (la piste de Berne Belp fait 1730 mètres et elle se trouve à 530 mètres d’altitude). J’attends d’avoir plus d’infos sur cet aspect pour me faire une opinion. Les données du constructeur du Global 7500 indiquent ceci : Distance de décollage 5,760 pi (SL, ISA, MTOW) Distance d’atterrissage 2,237 pi (SL, ISA, typical) https://defense.bombardier.com/fr/avions/global-7500#bba-pdp-section-5 @capmat Ton avis ce ce dernier aspect m'intéresserait beaucoup.
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