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Pourtant pour le Royaume Uni l'autonomie me parait être une donnée essentielle ! Leurs sous-marins nucléaires sont basés en Ecosse et depuis la péninsule de Kola les Russes envoient fréquemment leurs bombardiers (capables de tirer des missiles aussi bien conventionnels que nucléaires) en mer de Norvège, puis descendre à proximité des côtes britanniques, allant même parfois jusqu'à longer les côtes espagnoles avant de refaire le chemin en sens inverse. Disposer d'un avion possédant une grande autonomie permettrait d'intercepter les bombardiers russes ou leurs missiles le plus loin possible du territoire britannique ou de faire des patrouilles un peu moins loin mais de longue durée apportant ainsi de bonne capacités de persistance dans cette zone sensible. Pour les Italiens, cela leurs permettrait de disposer d'un important outil stratégique capable d'opérer dans le bassin méditerranéen très loin de leurs côtes.
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Cela fait un petit moment que j’ignore tes messages et pour cause, mais celui-ci mérite vraiment de s’y attarder. Pour commencer, celui-ci est très revanchard, pas sympa du tout, mais bon, il ne faut pas trop en demander. Ce qui est plus intéressant, c’est de constater les limites de ton raisonnement qui ne prennent pas du tout en compte les conséquences que les taxes américaines vont avoir sur le terrain. Qui sera impacté par les taxes: L'un des secteurs qui seront les plus touchés est l’industrie horlogère qui compte environ 65'000 employés. L’autre industrie fortement impactée concerne l’industrie des technologies médicales (fabrication d’implants dentaires, d’instruments de chirurgie, de prothèses, etc…) qui représente environ 72'000 emplois. Il y a aussi le secteur de l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (également appelée industrie MEM) et qui génère plus de 300'000 emplois. L’industrie horlogère est principalement située à Genève, dans le nord du canton de Vaud, dans les cantons du Jura, de Neuchâtel, de Soleure et dans le nord du canton de Berne. Elle emploie 15'000 frontaliers français qui se lèvent tôt, font un trajet relativement long pour venir travailler, font entre 8 heures et 8 heures 45 de travail par jour (pas de semaine de 35 heures) puis finalement repasse la frontière pour rentrer chez eux. Les industries de la medtech ainsi que celle des machines sont fortement implantée dans les cantons que j’ai cités et emploient aussi un très grand nombre de frontaliers. Du côté de l’industrie chimique et pharmaceutique, c’est dans la région bâloise qu’il pourrait y avoir de gros problème, ce qui impacterait inévitablement tes compatriotes alsaciens ! Donc, comme tu peux le constater, le malheur des Suisses pourrait également faire le malheur d’un grand nombre de français avec des pertes d’emplois qui pourraient se chiffrer en dizaines de milliers chez les 230’000 frontaliers français qui passent chaque jour la frontière. Les départements de Haute Savoie, de l’Ain, du Jura, du Doubs, du territoire de Belfort et du Haut Rhin peuvent se faire du souci. Dans ce cas-là, se réjouir du malheur des Suisses, c’est tout simplement ne pas voir plus loin que le bout de son nez. A noter que nombre de frontaliers ont acheté des bien immobiliers sur sol français et que la perte de leur emploi (et du salaire suisse qui va avec) entraînerait une véritable catastrophe pour nombre d’entre eux. L'achat du F-35 semble être un véritable affront pour beaucoup de personnes que semblent penser que les échanges commerciaux entre la Suisse et la France ne reposent que sur cet avion. Qu'en est-il des échanges commerciaux France / Suisse : Si nous faisons simplement un état des lieux économique entre la France et la Suisse, sur les 10 dernières années la balance commerciale a été favorable à la France pour un total de 4.6 milliards de francs. En 2024 la Suisse était le deuxième investisseur en France (derrière les USA, mais devant l’Allemagne ou le Royaume Uni) avec 114 milliards d’euros et 300'000 emplois à la clé pour la France. https://www.ccifs.ch/actualites/detail-actualite/news/la-suisse-2e-investisseur-en-france-avec-114-milliards-deuros.html A titre de comparaison, les investissements directs de la France en Suisse représentaient, un montant de 28 milliards de francs en 2023, ce qui en faisait le 6e investisseur en Suisse et les entreprises françaises sur sol suisse employaient 87'000 personnes. https://dievolkswirtschaft.ch/fr/2025/05/quelle-est-limportance-de-la-france-pour-leconomie-suisse/#:~:text=L'importance de la France pour l'économie suisse se,6e investisseur en Suisse. Petite parenthèse qui illustre mes propos et qui concernant le fabricant d’avions Pilatus. Il me semble que la société JG Aviation implanté en Haute Saône est bien contente des emplois qui ont été créés par la société Pilatus. D’autant plus que ce sont des emplois à haute valeur ajoutée et non des emplois « à la Uber » pour lesquels les employés doivent travailler d’arrache pieds pour pouvoir se payer un plat de lentille : https://www.estrepublicain.fr/economie/2023/04/21/le-premier-pilatus-pc-24-a-etre-entierement-repeint-a-gray Pour finir, je te dirais que lorsque je regarde ce qui se passe chez mes voisins, c’est un sentiment d’inquiétude qui prévaut et pas de la satisfaction. Lorsque je vois que la dette française ressemble au tonneau des danaïdes, cela ne me plait pas. Lorsque je vois le gouvernement français qui est sur la sellette depuis des mois et qui n’arrive pas à mener des réformes structurelles cela ne me réjouit pas. Lorsque je vois les ravages causés par les trafics de stupéfiants cela ne me plait pas. Etc.. Il y a deux raisons pour lesquelles cela ne me plait pas : La première est purement égoïste car la Suisse a tout intérêt à côtoyer un voisin stable et apaisé d’un point de vue social et économique. La deuxième raison est que durant ma carrière j’ai travaillé avec de nombreux frontaliers et que certains d’entre eux sont devenus des amis. D’autre part, j’ai visité à de nombreuses reprises certaines régions de France et j’y ai rencontré des gens admirables. Pour finir, ce n’est pas dans ma nature de me réjouir du malheur des autres. Comme tu peux les constater, F-35 ou pas F-35, un fossé plus profond que la fosse des Mariannes nous sépare dans notre façon de penser.
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L'idée date de 2019, mais il est difficile de savoir si des développements ont réellement été effectués et s'ils ont abouti à un résultat. Tu trouveras des informations sur ce sujet dans cet article : https://www.twz.com/israel-has-extended-the-range-of-its-f-35s-report
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Tu as peut-être raison. Ce sont les essais qui diront si les investissements valent la peine ou pas.
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Alors je vais être franc, je ne l'ai pas regardé et ceci pour deux raisons. La première, c'est que s'il y a des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord cela va m'énerver et que je n'ai pas du tout envie de passer mon temps à réagir sur ce sujet et refaire éternellement le match. La deuxième raison, c'est que j'ai un problème avec mon PC. Lorsqu'il fait chaud et humide je n'ai plus de son (si je regarde quelque chose par exemple sur youtube, si je veux vraiment savoir ce qui se dit je dois mettre les sous-titres). Je regarderais peut-être ta vidéo plus tard, lorsque j'aurais résolu le problème ou lorsqu'il fera moins chaud.
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Désolé, j'avais oublié de répondre à ta dernière question. Ce qu'il faut savoir, c'est que ce qui interdit à la Suisse de livrer et probablement de permettre à des pays qui ont acheté des armes suisses de les réexporter vers des pays en guerre c'est un contre-projet à l’initiative populaire « contre les exportations d’armes dans des pays en proie à la guerre civile », dite « initiative correctrice ». Ce contre-projet a abouti à une loi qui stipule que: " toute vente est interdite si un pays est impliqué dans un conflit ou s’il viole gravement les droits humains." ce n'est donc pas nécessairement un fait en lien avec la neutralité. Aujourd'hui différentes options sont débattues par les politiciens. - L'une d'entre elles permettrait au Conseil fédéral de disposer d'une compétence dérogatoire à durée limitée, pour pouvoir s’écarter exceptionnellement des critères d’autorisation. - Une autre possibilité permettrait de vendre des armes à un certain nombre de pays, sans leurs imposer de restriction de réexportation. Cela concernerait de nombreux pays européens plus l'Australie, le Canada, le Japon et quelques autres (je n'ai pas toute la liste). Les débats sur cette question continuent.
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Sur l'image que tu montres on voit clairement que c'est la partie non renforcée de la maison qui a été détruite. Il est certain que s'il y avait du personnel à cet étage, cela c'est mal passé pour eux. Après personne ne dit que de tels ouvrages sont indestructibles. Si tu regardes la vidéo c'est clairement expliqué.
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Il m'est difficile de te répondre sur ce sujet étant donné que je ne suis pas un spécialiste. Je vais tout de même essayer. La Suisse a les moyens de lancer des satellites en faisant appel à différentes firmes effectuant des lancement spatiaux. Donc elle peut en envoyer des centaines (pour 100 satellites, cela correspond à 50 millions). Aucun pays n'a de moyens pour protéger ses satellites. Le fait de disposer de satellites de communication permet également d'avoir une certaine souveraineté dans ce domaine pour les organismes civiles, donc en temps de paix. Ensuite, les satellites tueurs sont-ils efficaces en orbite basses. Le coût de destruction ne serait-il pas beaucoup trop élevé pour la Russie, lorsque l'on sais que ces satellites sont très petits et devraient être très bon marché. Si une guerre éclatait entre la Russie et d'autres pays européens, les Russes auraient probablement beaucoup d'autres cibles spatiales à détruire avant de s'en prendre aux petits satellites suisses. Ensuite il y a un paramètre très important qu'il ne faut pas négliger. La Russie de par sa surface est très dépendante de ses propres satellite. Par exemple pour communiquer avec ses sous-marins nucléaires. Une guerre engendrant la destruction à grande échelle d'un nombre important de satellites créera un tel nombre de débris qu'il rendra l'espace inutilisable pour tout le monde. Dans ce cas les Russes s'aveugleront eux-mêmes, alors que c'est vital pour leur propre sécurité. https://www.esa.int/Space_in_Member_States/France/Point_de_situation_sur_les_debris_spatiaux Je pense qu'il y a déjà des échanges d'informations avec les voisins de la Suisse. On peut aussi dire que la Suisse achète des images satellites à la France. https://www.news.admin.ch/fr/nsb?id=96196 Par contre, le sujet dont on parle consiste à disposer de moyens de communications.
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Oui, il y avait même de fausses maisons d'habitations sur le plateau suisse (la région la plus plate de Suisse) qui était en fait des ouvrages fortifiés. A noter que les fortifications situées sur l'arc jurassien sont généralement beaucoup plus modestes que celles situées dans les Alpes. Tu as un exemple de villas qui sont en réalité des bunkers sur ce document à partir de 7 minutes 45 secondes.
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Je ne suis pas certain que vous ayez tout lu. Il est vrai que c'est assez long. Il est répondu à vos interrogations dans l'un des articles. Voici les extrais où ils en parlent : "Installer en orbite basse un dispositif sécurisé pour l’armée suisse nécessiterait une centaine de satellites miniaturisés dont le prix a considérablement baissé. Combien coûterait un système de couverture satellite militaire propre à la Suisse? Carlos Creus Moreira: Le coût dépend fortement de l’ambition du projet. Toutefois, les prix des satellites ont fortement diminué au cours des cinq dernières années. Les petits satellites en orbite basse (LEO) sont aujourd’hui capables d’accomplir de nombreuses missions autrefois réservées à des satellites plus gros, plus coûteux, et technologiquement dépassés. Ces nouveaux satellites, plus compacts, sont mieux équipés avec les dernières avancées technologiques. Et si l’on fait les calculs? Nous avons calculé qu’une constellation d’environ 100 satellites de nouvelle génération WISeSat suffirait pour assurer une couverture nationale avec une latence de seulement quelques minutes sur tout le territoire suisse. Le coût estimé pour cette constellation serait de l’ordre de 50 millions de francs. Cette estimation repose sur un modèle «satellite-as-a-service», dans lequel les clients paient pour un accès au temps satellite, ce qui permet de financer l’infrastructure de manière durable. C’est un investissement stratégique et abordable, en particulier si l’on considère l’importance de garantir une souveraineté numérique et une résilience nationale dans un monde de plus en plus interconnecté et géopolitiquement tendu." Ce n'est qu'un projet, mais un satellite est déjà en l'air afin d'effectuer des tests, donc c'est bien plus qu'une idée lancée sur un coin de table. Visiblement le coût n'est pas élevé 100 satellites pour 50 millions, et même si le prix était triplé, si les capacités sont au rendez-vous, le système restera très bon marché. A relever aussi que ces satellites sont très petits. En fonction des résultats obtenus, le programme sera poursuivi ou tout simplement abandonné.
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Oui, pour des drones de reconnaissance de plus petite taille, je pense qu'il est impératif d'en posséder de différentes sortes et en grand nombre. Il me semble qu'actuellement il y a plusieurs tests qui sont effectué dans cette optique.
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"L'armée cherche une solution "moderne" pour ses bunkers désaffectés L'armée cherche une solution "moderne" pour les bunkers désaffectés des lance-mines de forteresse. Dans l'idéal, selon l'appel d'offres, les bunkers doivent être transformés en nœuds de défense difficilement attaquables. "Compte tenu de l'évolution de la situation en matière de menaces, il convient désormais d'examiner comment l'armée peut utiliser les anciens emplacements de manière moderne", peut-on lire dans une annonce préalable de l'Office fédéral de l'armement Armasuisse sur la plateforme d'acquisition Simap. La Neue Zürcher Zeitung et Blick ont rapporté samedi l'appel d'offres... La suite ci-dessous : https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/bunkers-desaffectes-l-armee-suisse-cherche-une-solution-moderne-et-efficace-28947695.html
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Je me demande si ces drones seraient vraiment très utiles à la Suisse. L'achat a été décidé avant la guerre en Ukraine et il me semble qu'il devait aussi pouvoir épauler les organisme civiles pour certaines missions spécifiques.. Au vue de ce qui se passe en Ukraine, on peut douter des capacités de ce genre de drones durant un conflit de haute intensité. Des pays comme la Pologne peuvent avoir une grande utilité pour de tels drones car même en temps de paix ils sont capables de rester chez eux et de regarder par dessus la frontière pour savoir se qui se passe chez leurs voisins agressifs. En Suisse, en temps de paix, il n'est pas très utile de savoir se qui se passe chez nos voisins qui sont tous considérés comme des pays amis. Le problème, c'est que ce programme est tellement avancé qu'il est difficile de prendre une décision rationnelle. (Au pire, on pourrait enlever les équipements de reconnaissance, les remplacer par une charge explosive et en et en faire des drones kamikazes à usage unique ). Dans un autre registre, l'armée porte désormais un grand intérêt pour les satellites de communication. Il me semble que ce serait une bonne idée, d'autant plus que la Suisses disposent de plusieurs entreprises qui produisent des satellites : Voici un article paru il y a quelque temps qui parle de cela. (ne pas tenir compte du dernier paragraphe qui n'est plus d'actualité): https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/l-armee-se-prepare-a-utiliser-une-constellation-de-satellites-100-suisses-28693967.html Le fait de ne pas dépendre de Space X pour lancer les satellites est également abordé dans cet article: "Bientôt un Starlink made in Switzerland? L’armée suisse veut mettre en orbite ses propres satellites En collaboration avec la société suisse WISeKey, l’armée suisse dispose d’un satellite en orbite basse pour effectuer des essais de communication cryptée. L’entreprise établie à Genève, qui collabore avec l’armée, va en lancer un second en juin. La guerre qui fait rage en Ukraine a démontré l’importance de Starlink, société de SpaceX, qui exploite plus de 6000 satellites placés en orbite basse. Installé dans une zone jusqu’à 2000 km d’altitude, ce réseau offre à l’armée ukrainienne les connexions internet pour la conduite des drones militaires et les télécommunications. Mais la grande crainte, c’est de voir coupé ce précieux signal dont le bouton est en mains d’Elon Musk, proche d’un Donald Trump dont les humeurs vis-à-vis de l’Ukraine sont changeantes, comme on l’a vu en mars lors de l’arrêt momentané de l’aide américaine. Voilà qui fait réfléchir les états-majors du monde entier, y compris en Suisse. Mettre en place un réseau satellitaire propre pour l’armée suisse? Le projet est sur les rails. Selon nos sources, un «document sur l’espace» est actuellement en phase finale de rédaction et devrait être présenté par Armasuisse au Conseil fédéral cet été. La grande muette est plutôt discrète sur le sujet, le domaine étant sensible. «Une fois que le document aura été soumis au Conseil fédéral, il est prévu d’informer en conséquence», promet Kaj-Gunnar Sievert, chef de la communication d’Armasuisse. Cellule espace active Ces derniers mois, les discussions se sont intensifiées entre WISeKey, une firme établie à Genève spécialisée dans la cybersécurité appliquée aux transmissions par satellite, et les autorités suisses, notamment le Département fédéral de la défense (DDPS) et Armasuisse, qui pilote depuis 2018 une «cellule espace». L’objectif de cette collaboration consiste à développer une stratégie de souveraineté numérique et spatiale. Pour remplir sa mission, WISeKey a recruté plusieurs experts suisses spécialisés dans les satellites militaires, dont certains issus de l’armée. Dans le cadre du «centre spatial» de l’armée suisse, une petite entité comptant une dizaine d’officiers, ces spécialistes travaillent aujourd’hui activement à un projet concret. «Ensemble, nous développons une infrastructure souveraine et sécurisée, capable de répondre aux besoins stratégiques du pays», explique Carlos Creus Moreira, CEO de WISeKey. «Ce partenariat public-privé vise à garantir que les technologies déployées respectent les plus hauts standards de sécurité et de confidentialité, tout en restant 100% contrôlées depuis la Suisse.» Le lancement a eu lieu en janvier à bord d’un lanceur Falcon 9 de SpaceX, dans le cadre d’une mission «rideshare», sorte de covoiturage spatial qui permet de réduire les coûts de lancement » Des tests à l’échelle 1 sur 1 sont en cours. En ce début d’année, un satellite fabriqué par WISeKey a atteint son orbite grâce à une fusée SpaceX. «Le lancement a eu lieu en janvier à bord d’un lanceur Falcon 9 de SpaceX, dans le cadre d’une mission «rideshare», sorte de covoiturage spatial qui permet de réduire les coûts de lancement», confirme Carlos Creus Moreira. «Ce satellite fait partie de notre constellation WISeSat. Space, dédiée aux communications IoT (internet des objets, ndlr) sécurisées.» Depuis son placement en orbite basse, il fonctionne parfaitement. Plusieurs tests de connexion ont été réalisés avec succès, y compris avec les infrastructures du centre spatial de l’armée suisse. Nouveau test en juin Les tests réalisés jusqu’à présent ont permis de valider en conditions réelles la capacité à établir des communications sécurisées entre le satellite et des équipements terrestres protégés. «Forts de ces résultats, nous préparons actuellement un nouveau lancement prévu pour juin, dans le but d’étendre la couverture et de renforcer la redondance du système», annonce le CEO de WISeKey. L’entreprise suisse a d’ores et déjà réservé six prochains lancements avec SpaceX, ce qui lui assure une continuité opérationnelle à court terme. «En parallèle, nous avons signé des partenariats stratégiques avec deux nouveaux opérateurs de lancement: PLD Space en Espagne et SkyRoot en Inde», ajoute le CEO. Ces accords offrent une plus grande flexibilité en matière de fenêtres de lancement et d’insertion sur des orbites spécifiques. Les performances de la constellation et la garantie des services à haute disponibilité sont à ce prix. Cet ambitieux projet pourrait-il amener l’armée suisse à acquérir une autosuffisance en couverture satellitaire pour ses opérations militaires de défense? C’est un peu tôt pour le dire mais selon le CEO de WISeKey, le dispositif prévu constitue une base technologique solide pour la construire. «Grâce à l’intégration d’experts issus du domaine militaire et à la collaboration avec le centre spatial de l’armée, nous avons pu adapter nos technologies aux exigences de souveraineté, de cryptographie et de résilience opérationnelle», assure-t-il. «En développant une constellation souveraine de nanosatellites, la Suisse pourrait disposer d’un réseau de communication crypté, totalement contrôlé depuis le territoire national.» Relocaliser en Suisse Des satellites «100% suisses» pour l’armée? Encore faut-il les fabriquer au pays. «Un point clé est la relocalisation de la production: en plus de l’ingénierie, nous préparons activement la fabrication en Suisse des prochaines générations de satellites, pour garantir une traçabilité totale des composants», ajoute Carlos Creus Moreira. Par ailleurs, le CEO compte sur les accords de lancement avec SpaceX, PLD Space et SkyRoot, pour ajuster les déploiements orbitaux en toute autonomie sans dépendre d’un seul acteur international. Une «pluralité stratégique» qui, selon le directeur, renforce considérablement la souveraineté opérationnelle. En avril, WISeKey a mis en place un centre d’opération à Genève et est également en train d’établir un autre centre à Berne qui devrait être opérationnel cet été, dédié à l’armée. «Une constellation à 50 millions de francs» Installer en orbite basse un dispositif sécurisé pour l’armée suisse nécessiterait une centaine de satellites miniaturisés dont le prix a considérablement baissé. D’origine espagnole et citoyen suisse, Carlos Creus Moreira a commencé sa carrière comme expert en technologies de l’information auprès des Nations Unies, à Genève. En 1999, il a fondé WISeKey avec pour mission de créer un internet plus sûr et respectueux de la vie privée. Aujourd’hui, le CEO et président de l’entreprise basée à Genève emploie environ 250 personnes au niveau international. Il supervise l’ensemble des stratégies technologiques, incluant la cybersécurité, la blockchain, les identités numériques, les puces post-quantiques et les satellites. Ce scientifique a siégé au sein de plusieurs conseils du Forum économique mondial (WEF), notamment dans les domaines de la cybersécurité et de l’internet des objets (IoT). Il est également chargé de recherche au Massachusetts Institute for Technology (MIT) Media Lab, où il travaille actuellement sur le développement de technologies d’avenir, principalement dans le domaine de l’intelligence artificielle. Par ailleurs, le CEO a introduit deux entreprises au NASDAQ, bourse de valeurs américaines: WISeKey et SEALSQ. Il est aussi fondateur de la fondation suisse OISTE.ORG, qui œuvre pour la gouvernance éthique des technologies numériques au service de l’humanité. Combien coûterait un système de couverture satellite militaire propre à la Suisse? Carlos Creus Moreira: Le coût dépend fortement de l’ambition du projet. Toutefois, les prix des satellites ont fortement diminué au cours des cinq dernières années. Les petits satellites en orbite basse (LEO) sont aujourd’hui capables d’accomplir de nombreuses missions autrefois réservées à des satellites plus gros, plus coûteux, et technologiquement dépassés. Ces nouveaux satellites, plus compacts, sont mieux équipés avec les dernières avancées technologiques. « En moins de six mois, nous prévoyons également de connecter des téléphones sécurisés directement aux satellites » Carlos Creus Moreira·patron et fondateur de WISeKey Et si l’on fait les calculs? Nous avons calculé qu’une constellation d’environ 100 satellites de nouvelle génération WISeSat suffirait pour assurer une couverture nationale avec une latence de seulement quelques minutes sur tout le territoire suisse. Le coût estimé pour cette constellation serait de l’ordre de 50 millions de francs. Cette estimation repose sur un modèle «satellite-as-a-service», dans lequel les clients paient pour un accès au temps satellite, ce qui permet de financer l’infrastructure de manière durable. C’est un investissement stratégique et abordable, en particulier si l’on considère l’importance de garantir une souveraineté numérique et une résilience nationale dans un monde de plus en plus interconnecté et géopolitiquement tendu. Dans quel délai une couverture satellitaire propre à la Suisse pourrait-elle être mise sur pied? Forts de notre expérience tirée d’un ancien programme, nous lançons actuellement une nouvelle génération de satellites plus robustes, plus grands et capables de rester opérationnels plus longtemps en orbite. Avec seulement 6 à 12 de ces nouveaux modèles, il serait déjà possible d’assurer une couverture nationale. Un premier noyau fonctionnel pourrait être mis en place en moins de 24 mois. Un déploiement complet, incluant une redondance nationale et une interconnexion sécurisée avec les forces armées, pourrait être réalisé en 3 à 5 ans. Bien entendu, toute accélération du processus – via un soutien institutionnel ou une coordination renforcée – serait particulièrement bénéfique pour la souveraineté numérique du pays. Techniquement, comment se ferait la communication via ces satellites aux troupes au sol? La communication s’appuie sur des terminaux IoT (internet des objets, ndlr) militarisés capables de crypter les échanges à la source. Les données transitent via des nanosatellites vers une station terrestre sécurisée, où elles sont ensuite redirigées vers les centres de commandement. Les liaisons peuvent aussi être relayées par un réseau blockchain privé afin de garantir la traçabilité, l’intégrité et la confidentialité des transmissions. L’armée suisse pourrait-elle utiliser des téléphones portables cryptés pour converser via ce réseau satellitaire? Oui. En moins de six mois, nous prévoyons également de connecter des téléphones sécurisés directement aux satellites, ce qui élargira considérablement les possibilités de communication indépendante. L’armée suisse a acheté des F-35, dont les systèmes sont américains. Y a-t-il un risque que la communication avec ces avions puisse être piratée via ces équipements made in USA? En principe, les systèmes embarqués dans les F-35 sont conçus pour que les accès à distance («backdoors») soient désactivés ou rendus inopérants pour les pays utilisateurs. Toutefois, dans une logique de précaution et de souveraineté numérique, il est conseillé de renforcer la sécurité en y ajoutant des couches technologiques suisses indépendantes. Cela inclut des systèmes de chiffrement nationaux, des pare-feu souverains, ou encore des technologies post-quantiques. Ces dispositifs permettent de garantir que les systèmes militaires et les communications stratégiques restent entièrement sous contrôle suisse, quelles que soient les technologies importées. Starlink d’Elon Musk dispose de ses propres lanceurs avec SpaceX Géant de la connexion internet militaire via satellites, l’américain Starlink impose une sorte de domination des Etats-Unis. Mais des concurrents se profilent. Les satellites militaires frappés de l’arbalète de Guillaume Tell se feront-ils une place dans un espace fortement disputé par les grandes puissances? Starlink a montré sa capacité à fournir une connectivité robuste en situation de conflit en Ukraine. Cela dit, d’autres systèmes satellitaires, comme ceux de OneWeb, Eutelsat ou même certains projets asiatiques, sont en développement ou en déploiement, avec des spécificités différentes. «Pour des opérations militaires, il est important de distinguer entre couverture massive et sécurité des communications», éclaire Carlos Creus Moreira, CEO de WISeKey, entreprise établie à Genève active dans les transmissions sécurisées par satellite. «Dans certains contextes, un réseau plus restreint mais entièrement contrôlé et chiffré offre une meilleure résilience stratégique.» Pour le directeur, il est également probable que les grandes constellations comme Starlink se décentralisent progressivement, les pays prenant conscience que l’espace doit lui aussi être considéré comme un domaine de souveraineté. «C’est dans cette logique que s’inscrit notre initiative «Switzerland in Space», qui vise à transposer les atouts de la neutralité suisse dans l’espace en créant une infrastructure satellite neutre, fiable et sécurisée, fidèle à nos valeurs nationales», affirme Carlos Creus Moreira. La clef sera la spécialisation: plutôt que d’imiter Starlink, les acteurs alternatifs développeront des niches comme la cybersécurité, l’identité numérique ou l’intelligence artificielle embarquée Il n’en reste pas moins que Starlink exploite jusqu’à 6000 satellites, et que son patron Elon Musk possède aussi le numéro 1 des lanceurs, le Falcon de SpaceX. Est-ce un combo imbattable ou une concurrence sérieuse peut-elle être envisagée en dehors de ce mâle dominant? «Il est vrai qu’Elon Musk bénéficie d’une intégration verticale unique: conception des satellites, fabrication et lancement via SpaceX», concède le CEO de WISeKey. «Cela lui donne un avantage compétitif évident. Toutefois, cette domination a suscité une prise de conscience mondiale et accéléré la mise en œuvre de projets alternatifs. La concurrence viendra probablement de coalitions publiques-privées, avec une mutualisation des ressources, comme c’est le cas en Europe ou en Inde.» La clef sera la spécialisation: plutôt que d’imiter Starlink, les acteurs alternatifs développeront des niches comme la cybersécurité, l’identité numérique ou l’intelligence artificielle embarquée. «C’est précisément notre modèle: nous ne construisons pas de constellations, mais des satellites ultrasécurisés, neutres, opérés en mode «satellite-as-a-service», déclare Carlos Creus Moreira. «A chaque lancement, nous agrégeons les dernières technologies.» Avec cette approche, le dirigeant de WISeKey, actuellement en cours de collaboration avec l’armée suisse, veut se démarquer des mégaconstellations de satellites dont Starlink est leader." https://www.laliberte.ch/articles/suisse/armasuisse-a-teste-avec-succes-un-satellite-militaire-1033230?srsltid=AfmBOooyJupJ2ZbejP2yDC1LI2EJ_coY7AyA0pE0zyQ7yPC3STUgDvqT
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Je pense que ces retards touchent aussi d'autres pays, mais que certain communiquent moins facilement sur ce genre de questions. Si le retard n'est pas trop long, cela ne sera pas très grave. La question qui pourrait se poser avec l'achat du Patriot, c'est le développement d'un nouveau système de détection qui permettra de détecter des cibles sur 360°, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Avoir ce nouvel équipement serait probablement plus cher mais cela permettrait de disposer d'un système encore plus efficace.
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Les images sont vraiment impressionnantes.
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L'avenir de la péninsule coréenne
FAFA a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne connais pas le système Coréen mais je pense par exemple au nombre d'actifs qui financent la retraite des personnes âgées, au rentrée d'impôts etc... Par contre pour ce qui est de l'agriculture ou tout simplement de la nature c'est très bénéfique. -
L'avenir de la péninsule coréenne
FAFA a répondu à un(e) sujet de Andromeda dans Politique etrangère / Relations internationales
Economiquement c'est problématique, mais la densité de population de la Corée du Sud est énorme et doit atteindre environ 520 habitants au km2 (à comparer avec les 110 habitants au km2 de la France) -
Aujourd'hui je dirais c'est possible, bien que les tribulations de Super Trump nuisent fortement au F-35 dans l'opinion publique. Toutefois, le choix de l'avion a été fait avant la guerre en Ukraine et il me semble qu'à cette époque, même si la Suisse désirait collaborer avec ses voisins comme elle le fait par exemple depuis une vingtaine d'années avec ses F-18, elle ne souhaitait pas du tout se rapprocher de l'OTAN.
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Pas tout à fait. La MCO est dépendante des stocks que tu dispose chez toi. Si tu as 1000 verrières de réserve en Amérique mais que tu en as besoin d'une au Danemark. Il faudra la commander, attendre que ta commande soit réceptionnée, organiser un transport qui à mon avis doit être un transport spécial, le combiner avec un autre envoi car tu ne vas pas mobiliser un avion pour une pièce, et espérer que l'un des intervenants clé ne soit pas malade. Bref c'est une usine à gaz. Un général américain disait dernièrement que peu importe la pièce qui te manque. Que ce soit une vis ou un élément important du moteur, si tu ne l'a pas sur place la conséquence sera la même. Ton avion ne pourra pas voler.
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A mon avis, cette information n'a jamais été publiée. Dans le document "FMS" il était question de 46 moteurs pour 40 avions mais étant donné que le nombre d'avions est passé à 36, je ne sais pas. Par contre, les besoins au niveau de la maintenance n'ont pas été forcément sous évaluée mais ils ont simplement été fait à une période durant laquelle un conflit HI semblait impossible en Europe. Toute les forces aériennes s'adaptent à cette nouvelle situation et ceci quel que soit l'appareil qui est utilisé. Je ne sais pas et je n'ai pas envie de rechercher dans la montagne de documentation disponible.
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Oui, tu as raison. Avec tous ces messages j'avais fait une mauvaise interprétation. Alors prenons mon message comme une information qui dit que le F-35 effectue régulièrement des déploiements sur d'autres bases que la sienne.
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Alors je suis le premier à dire que les Américains ont clairement merdouillé. Sur ce point il n'y a aucun doute. Mais pour moi le point principal, c'est qu'aujourd'hui des F-35 qui ne sont pas aux derniers standards font déjà la guerre et apparemment avec succès. ça, je n'en sais rien. Par contre, il ne faut pas oublier que lorsque la Suisse a commandé cette avion les Russes n'étaient pas passés à l'action dans le Donbass. Désormais les choses ont changé et pas que pour la Suisse, mais pour toute l'Europe. Tu vois une guerre se dérouler et tu en fais une généralité. S'il y a une guerre de haute intensité eu Europe tu as vraiment intérêt à disposer de stock de pièces répartis sur différents sites et de préférence dans des lieux protégés. Aujourd'hui l'Ukraine est alimentée en armes par les occidentaux. Dans cette guerre les occidentaux ne sont pas directement impliqués et leur sites de production sont par conséquent intouchables. Dans un scénario de conflit Europe contre Russie je pense que les grands sites de productions fabriquant des moteurs ou des pièces essentielles deviendront des cibles prioritaires (bombardement classiques, attaques cyber ou même sabotages). On ne fabrique pas un avion comme ont fabrique un drone à 10'000 dollars avec une imprimante 3D.
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Je te montre des déploiements sur des bases d'appoint en Finlande, et sur les bases de deux pays qui ne possèdent pas d'aviation et toi tu me réponds par un cas bien spécifique, qui certes n'est pas très glorieux, mais qu'il ne faudrait pas transformer en généralité.
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Ils ne sont pas identiques, mais ils sont furtifs. Ben oui, en occident à part pour les Américains il n'y a pas d'autres alternatives et il est bien là le problème. Chinois, Russes et Américains produisent des chasseurs furtifs alors qu'en Europe, on discute... Je n'ai rien contre le Rafale et j'ai toujours dit que j'aimais bien cet avion. Je pense qu'aujourd'hui il fait partie des meilleures. Par contre je pense aussi que même s'il est modernisé à outrance, il est désormais sur la pente descendante. Par contre les pays majeurs dans le domaine de l'aviation de combat se sont tous lancés dans les avions furtifs de forme et ils en possèdent. En Europe on devrait y arriver, mais pas avant 2040 dans le meilleurs des cas. Ce n'est que mon avis, mais je pense qu'en 2040 les nouvelles productions devraient de moins en moins être des plates formes pilotées, mais des drones capables par exemple de faire de la défense aérienne de façon autonome qu'auront plus besoin de collaborer avec des avions pilotés et qu'on pourra par exemple leur donner comme mission de détruire tous les aéronefs qui s'introduiraient dans un certain périmètre. Je parle bien de guerre HI, pas de PO.
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Ben ouais, mais c'est tout de même essentiel. Après, encore une fois, si tu veux avoir une bonne disponibilité, il faut avoir le stock de pièces de rechange adéquat. Tu ne résoudras pas tout mais en tout cas une grande partie du problème. Tu peux beaucoup faire voler tes avions si tu y mets les moyens. DEFA l'avait clairement expliqué en d'autre temps. Pour continuer de remplacer le parc de leur F-16 vieillissants.