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Tout ce qui a été posté par Kamelot
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Inquiétant mais pas étonnant. À méditer pour nos chars et ceux futurs, en rappelant que chaque conflit a ses spécificités. https://www.opex360.com/2024/05/30/les-soldats-ukrainiens-se-disent-decus-par-les-chars-americains-m1a1-abrams/
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Là, nous allons rentrer concrètement dans du collaboratif industriel et d'emploi au-delà de Colibri et Larinae.
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Sans oublier tout le système logistique qui s'y rapporte et sa protection...
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Exellente synthèse des "objets" que l'on peut observer sur le champs de bataille Ukrainien, en particulier. Les tenants et aboutissants sont explicites. Il n'est pas impossible de retrouver certains montages dans les conflits ultérieurs. Après tout, ils sont nés de l'expérience, sans être fondamentalement nouveaux. Merci pour votre post!
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Depuis la parution de ce livre la technique a évolué. L'Uranium appauvri ne fait pas tout face aux menaces modernes. Certes ce métal a une densité conséquente, mais c'est son agencement dans les couches de blindage qui permet son efficacité. Chacun a sa "recette" sans pour autant être indestructible. Le char M1 en a aussi fait les frais... Une bonne protection frontale ne suffit pas. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Blindage_(mécanique) http://www.journal.forces.gc.ca/vo4/no1/research-recherch-fra.asp Le char M1, en fonction de ses versions, est un bon char sans être exceptionnel. Son plus grand point faible, nonobstant un usage inapproprié, étant sa consommation en carburant. "Quelques adaptations" lui sont nécessaires pour survivre dans un contexte rugueux: https://www.twz.com/land/ukrainian-m1-abrams-tanks-get-elaborate-cope-cages-soviet-explosive-reactive-armor A défaut d'un APS/DAL (?) efficace, un tel agencement pour la tourelle reste à envisager pour le Leclerc XLR...
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Sujet intéressant, placé au bon endroit, tout comme le Rafale le Leclerc a été conçu pour affronter les hordes du Pacte de Varsovie. O tempora o mores... Mais les affirmations sur cette dissuasion "classique" n'ont jamais été vérifiées. Le seul matériel ne suffit pas, il y a bien d'autres paramètres dont celui de la volonté d'un peuple et sa résilience.
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Je ne doute pas qu'un "moyen" répondant aux quatre principes techniques: protection, mobilité, feu et connectivité va perdurer d'une manière ou d'une autre dans l'emploi des forces. La difficulté est d'obtenir à un coût accessible un engin, ou système d'engins, utilisable, répondant aux emplois prévisibles ou suffisamment adaptables pour l'imprévisible. Le conflit de l'Ukrainien n'est pas l'archétype des combats modernes. Toutefois, la transparence du champs de bataille et ses boucles courtes révèlent les faiblesses des concepts issus de la deuxième guerre mondiale, d'autant dans des confrontations sur des lignes statiques et sans la garantie d'avoir une réelle supériorité aérienne. C'est l'évolution des concepts qui empêchera la disparition du "char" et des moyens blindés mécanisés. Quant au titre de l'article, il faut bien accrocher le lecteur quitte à l'interpeller. Aujourd'hui, les "thèses" et articles sont rares pour entrevoir cette évolution mis à part les bribes du MGCS et les écrits passéistes qui s'accrochent à des certitudes.
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En espérant que le pas sera franchi et un regret pour renouveler ou compléter les moyens de franchissement des coupures sèches. https://www.forcesoperations.com/top-depart-pour-le-renouvellement-des-systemes-de-franchissement-de-larmee-de-terre/ Le regroupement des industriels cités est une nécessité en matière d'investissement et de compétence. Un second essai concluant pour SYFRALL ? Une douzaine d’années après un premier appel d’offres infructueux, le ministère des Armées relance officiellement la compétition pour le renouvellement des moyens de franchissement de coupures humides de l’armée de Terre. Après la demande d’information émise en 2021, place à la mise en concurrence en bonne et due forme. Son objet ? Le développement et la fourniture d’au maximum une vingtaine de systèmes de franchissement léger lourd (SYFRALL). Conduit par la Direction générale de l’armement, cet appel d’offres européen débouchera sur un marché composé d’une tranche ferme et de tranches optionnelles. Destiné à remplacer les engins de franchissement de l’avant et ponts flottants motorisés, un système SYFRALL sera composé de portières de classe MLC 40R et MLC 85C/100R et des ponts de classe MLC 85C/100R, le tout embarqué sur camion porteur protégé ou non. De quoi permettre à toute la gamme de véhicules SCORPION ou à un char Leclerc rénové de traverser rivières, lacs et autres fleuves. Tous les régiments du génie en seront dotés, à l’image d’un 3e régiment du génie au sein duquel sera créée une section de franchissement. Le ministère des Armées semble cette fois déterminé à matérialiser des réflexions lancées il y a deux décennies. Entre la DI et le lancement de la procédure d’acquisition, de l’eau a coulé sous les ponts. Non seulement les systèmes en service ont près de 40 années de service au compteur, mais le conflit russo-ukrainien aura aussi mis en lumière l’urgence de renforcer les moyens d’appui à la mobilité, axe d’effort parmi d’autres identifiés par le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Pierre Schill, dans un document publié l’an dernier. Depuis, une nouvelle loi de programmation a été adoptée pour la période 2024-2030. Un document grâce auquel SYFRALL a maintenant un cap : huit portières et 300 mètres de pont devraient être en service en 2030, une capacité portée à 2500 m à l’horizon 2035. Conduite selon une logique incrémentale, l’opération bénéficiera cette année d’une première ligne de 37 M€ en autorisations d’engagement. De quoi assurer le lancement en réalisation et notifier la commande des têtes de série. De source industrielle, les concepteurs de l’EFA et du PFM, CEFA et CNIM Systèmes Industriels, auraient décidé de combiner les forces pour mieux se positionner face à l’éventuelle concurrence française et étrangère. Un duo renforcé par Soframe et dont le pilier CSI planche depuis quelques années sur un PFM de nouvelle génération.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Kamelot a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Il n'y a pas que les Ukrainiens qui ont une main dans le dos, sauf que dans leur cas c'est plus terrible... https://air-cosmos.com/article/le-rapport-qui-denonce-la-forte-empreinte-americaine-sur-la-defense-europeenne-une-dependance-risquee-68874 Mais cela ne date pas de deux ans et il n'y a rien à attendre des élections présidentielles américaines. -
En parlant de Centurion: https://www.opex360.com/2024/05/28/le-futur-casque-tap-f3-de-larmee-de-terre-pourra-localiser-des-tirs-et-detecter-des-drones/ Dans la période ça peut servir...
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Un "équipage" à 2 n'est pas en mesure d'assurer le service d'un char type MBT, au-delà de la partie manoeuvre et tir avec ou sans IA. C'est plus une diminution du personnel exposé qui est actuellement recherchée en y associant sa protection physique. En "retrait" (?) la logistique, entretient, garde, etc... et la présence humaine en nombre restent nécessaires. N'oublions pas, en sus, le service de la dronerie ambiante. Certes, "à terme", tout pourrait être robotisé sous contrôle d'ordinateurs et d'IA avec la connaissance tactique du champs de bataille. La difficulté reste "l'homme dans la boucle ou au-dessus de la boucle". L'environnement terrestre est très complexe, tout ne peut pas trouver solution dans des algorithmes et sans "latence". Des fragilités existeront comme les capteurs, le système antennaire, les transmissions de données, les dommages au combat des armements et les facteurs humains dans la durée à bords des blindés ou déportés, ainsi que tous les aléas du terrain... Bref, un déchenillage à 4, sous le feu, ce n'est pas top, même avec une IA. Facteurs humains, IHM et ergonomie ont, quand même, de l'avenir: https://www.caia.net/revue-auteurs-rubriques-numeros/article/vers-l-operateur-superviseur/1328 https://www.caia.net/revue-auteurs-rubriques-numeros/article/l-humain-seul-systeme-qu-il-est-interdit-de-modifier/1324 Mais nous en sommes pas encore là, une phase intermédiaire et des adaptations de l'emploi seront nécessaires. Quant aux hommes, ils restent des homo sapiens sapiens... Une remarque sur le blindage "électrique". Il nécessite du câblage, des isolants et une capacité conséquente. Quid du multisecteur? C'est, peut-être, faisable sur un navire de grande taille, pour du terrestre j'ai des doutes. La "détonique contrôlée" me semble plus accessible pour le moment.
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Le sujet est transverse... https://www.forcesoperations.com/comment-le-17e-ga-contribue-a-lacceleration-de-la-lutte-anti-drones/ Après, il y a les essais sur terrain de manoeuvre ou champs de tir et les retours d'expériences sur le champs de bataille. Le tout est d'essayer et de mettre en phase les idées, les moyens et l'emploi. Là, il existe quelques "viscosités" dans la progressivité. Par exemple: pour le bréchage nous en sommes au stade du cordeau détonnant monté sur une remorque, pourquoi pas! Sur certains terrains une mobilité assistée sera utile et une téléopėration recommandée... pour aboutir à une "dronisation". Il faudra bien se faire à l'idée, par la force des choses. https://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2024/04/12/genie-brechage-24557.html Bien entendu, dans les cas les moins rugueux, la remorque reste un choix judicieux.
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Une unité "nouvelle" et le devoir d'essayer. Le 17ème Groupe d'Artillerie. https://www.forcesoperations.com/comment-le-17e-ga-contribue-a-lacceleration-de-la-lutte-anti-drones/ https://fr.m.wikipedia.org/wiki/17e_régiment_d'artillerie_(France)
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En matière de bréchage il y a encore beaucoup à expérimenter et innover. https://www.twz.com/news-features/army-tests-quadcopter-swarm-launching-uncrewed-ground-vehicle-for-clearing-mines Plateforme téléopérée terrestre avec des drones aériens et terrestres de différentes tailles permettront de ne pas exposer les personnels et des engins encombrants, lourds et coûteux.
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D'ailleurs, le système Hawk est encore utilisé aujourd'hui, en Ukraine par exemple, avec la version phase III, à priori: https://air-cosmos.com/article/premier-tir-confirme-de-missiles-antiaeriens-hawk-en-ukraine-67245 https://www.opex360.com/2024/04/10/washington-va-vendre-a-kiev-des-composants-destines-aux-systemes-sol-air-hawk-pour-138-millions-de-dollars/ https://fr.m.wikipedia.org/wiki/MIM-23_Hawk Bien sûr ce n'est pas du Patriot ou du Samp/T, mais ce système peut encore rendre bien des services.
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Pour moi le détecteur qui correspond le mieux au domaine d'emploi du laser est la caméra IR. Il suffit d'une veille 360° un peu comme les radar d'une fremm. Oui, il y a un dérivé de la Paseo, la XLR: https://www.safran-group.com/fr/espace-presse/viseur-optronique-paseo-xlr-safran-equipera-futures-fregates-bresiliennes-2021-06-25 Ainsi que pour le panoramique l'Artemis: https://www.thalesgroup.com/fr/marches/defense-et-securite/forces-navales/lutte-surface/artemis Et le Vampir NG: https://www.safran-group.com/fr/produits-services/vampir-ng La signature IR des minodrones à propulsion électrique est très faible. Pas simple d'atteindre la perfection, surtout sur un véhicule terrestre dans son contexte opérationnel.
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Il y a blindage et blindage... https://www.twz.com/land/ukrainian-m1-abrams-tanks-get-elaborate-cope-cages-soviet-explosive-reactive-armor
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À lire avant le 1er juin... https://meta-defense.fr/2024/05/25/fin-char-de-combat-en-ukraine/
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OK, merci, je n'avais pas vu cet Item... Le laser utilisé comme effecteur est un sujet transverse, au-delà de la technique. Remarques: Contre les minidrones, la détection est une problématique à elle seule. Les radars à antennes AESA peuvent être répartis pour obtenir une couverture 360°, sans avoir recours à un élément tournant. Toutefois, pour le terrestre et ses sujétions, la résilience pause question face à la "ferraille du champs de bataille". L'avènement de la technique GaN et ses traitements sur un même module apportent de sérieux progrès. Un usage offensif contre les drones, AD et l'électronique en générale est "pressenti" sur certains systèmes (?).
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Du nouveau pour la LAD avec la technique laser: https://www.forcesoperations.com/cilas-poursuit-son-aventure-europeenne-grace-au-fedef/
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Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Kamelot a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Quelques notions à réviser par weekend pluvieux... https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Erreur_circulaire_probable Et un site toujours intéressant et plaisant. https://artillerie.asso.fr/basart/article.php3?id_article=1999 -
Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Kamelot a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Peut-être du côté de Ruelle à une certaine époque. Le 100 mm va se faire rare. À voir au prochain Salon de Eurosatory sur un VBCI découpé et rallongé... -
Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Kamelot a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Coquille, sans doute, d'autant que le SATCP présent à l'époque était le Stinger... Merci pour le rectificatif. Une autre affaire moins connue. Chaud devant !... https://artillerie.asso.fr/docs/DIVERS/Chap4 Abeche.pdf On imagine bien les contraintes du terrain et la déception des personnels. Le Caesar a été confronté à des contextes climatiques difficiles avec de bons résultats, histoire de revenir à cet Item. Toutefois, "l'usure" de l'attente dans la durée à des effets sur le matériel et les facteurs humains. -
Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Kamelot a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
C'est bien la problématique des modes dégradés en temps de guerre avec les brouillages, leurrages et intrusions. L'accès aux multiples sources GNSS, les différents traitements et améliorations des antennes vont dans le sens de la résilience. Pour autant, il faudra apprendre ou réapprendre à s'en passer et trouver d'autres techniques pour y pallier. Le satellitaire est aussi une cible. L'Artillerie n'est pas la seule concernée... même si elle demeurent "l'Arme savante". Les bonnes vieilles cartes et la "boussole" sont toujours utiles. Aujourdhui, de nombreux exercices se font sans GPS pour accoutumer nos forces. Le tout-technique a aussi ses failles, sans faire de nostalgie avec les abaques, les tables de tir et "le doigt mouillé" d'antan. L'observation des tirs, d'une manière où d'une autre (observateur, radar, drone...), permet les corrections. L'inconvénient de ce retour "aux classiques" est le facteur temps avec l'attente des effets d'un tir pour en corriger les paramètres. En amont, la détection, l'identification, la localisation, le déplacement des cibles et la connaissance de l'aérologie, sont essentielles pour la chaîne du feu, tout comme sa logistique. -
Tout sur le dernier système d'artillerie CAESAR
Kamelot a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il est toujours intéressant de couper un obus ou un Cercle d'Erreur Probable (Circular Error Probability pour les Anglois) en quatre... L'important est de mettre les obus sur l'objectif avec un minimum de tir, pour un minimum de temps et un maximum d'effets.