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AIR-DEFENSE.NET

Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Titus K

    Marine Britannique

    Sur le programme SNLE Dreadnaught, vont-ils utiliser du HLES100 comme sur nos triomphant ? https://commonslibrary.parliament.uk/research-briefings/cbp-8010/
  2. https://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/dga-receptionne-21e-avion-a400m-atlas-au-profit-larmee-lair-lespace Le 21e A400M français dispose des dernières avancées certifiées par la DGA et les autorités de navigabilité militaires des six autres Nations de la coopération. Il bénéficie de la capacité de suivi de terrain automatique à très basse altitude sans visibilité, une première mondiale pour un avion de transport qui témoigne de l’excellence européenne en matière d’innovation. Cette capacité constitue un atout majeur en permettant l’entrée en basse altitude et en conditions météorologiques très dégradées de troupes ou de matériels sur un théâtre d’opérations. L’aéronef dispose par ailleurs de la suite d’autoprotection au dernier standard pour un meilleur engagement tactique en milieu contesté pour ses missions d’aérolargage de matériels, de parachutistes, ou encore de poser d’assaut sur tout type de terrain. Enfin, l’aéronef met à disposition de l’équipage une large panoplie de capacités d’aérolargage. Il permet le largage mixte de charges par gravité et par éjection, mais aussi le largage conjugué de matériels par l’issue axiale et de parachutistes par les issues latérales. L’usage dans ce dernier cas du raswedge, plate-forme positionnée sur la rampe à l’arrière de l’appareil, permet de larguer 4 tonnes par l’issue axiale, ce qui améliore considérablement la quantité de matériels, de vivres et d’eau pouvant accompagner les parachutistes, tout en allégeant considérablement leur charge individuelle. Tous les aéronefs livrés depuis 2022 sont fournis dans un standard matériel final de développement. L’équipe de programme et l’industrie travaillent au parachèvement de la certification des dernières capacités tactiques, relatives notamment à l’automatisation complète des largages et aux largages à très haute altitude. Le ravitaillement en vol d’hélicoptères à partir d’un A400M, certifié en novembre 2022, pourra être expérimenté à compter de cet été par la France, première nation à recevoir (au deuxième trimestre 2023) les nacelles de ravitaillement conçues à cet effet. L’armée de l’Air et de l’Espace pourra ainsi affiner le concept d’emploi de cette nouvelle capacité, en vue de l’autoriser à terme en opérations. Elle viendra compléter les capacités de ravitaillement en vol d’avions de transport et de chasseurs déjà mises en œuvre sur l’appareil. Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique, l’A400M Atlas permet aujourd’hui à l’armée de l’Air et de l’Espace de réaliser des missions régulières sur tous les théâtres d’opérations extérieures et les implantations outre-mer.
  3. Le site te force à regarder CNews pendant que tu lis l'article ... C'est pas puni par la Convention contre la torture ce genre de methodes ?
  4. Titus K

    Marina militare

    Y a-t-il des nouvelles venant d'Italie quand au quad-pack du missile CAMM dans VLS Sylver ? J'ai trouvé ca publié il y a 5 jours, mais ca ne parle que de armée de terre + l'armée de l'air https://www.occar.int/news/cammer-amendment-1-contract-signature-ceremony- https://www.occar.int/news/cammer-amendment-2-contract-signed-
  5. Ce qui m'a surpris, c'est de réussir un tel déploiement alors que le premier avion a été livré aux pays bas il y a seulement ~3 ans.
  6. L’assemblage du BRF Jacques Stosskopf peut débuter à Saint-Nazaire https://www.meretmarine.com/fr/defense/l-assemblage-du-brf-jacques-stosskopf-peut-debuter-a-saint-nazaire La section avant du deuxième bâtiment ravitailleur de forces (BRF) de la Marine nationale a rejoint sa forme de construction aux Chantiers de l’Atlantique. Elle va y être soudée à la partie arrière avant le montage des derniers blocs, en vue d’une mise à l’eau du Jacques Stosskopf cet été.
  7. Un article intéressant de WarOnTheRocks sur la place de l'Europe dans un potentiel conflit sino-amércain autour de Taiwan --> TRAGÉDIE SUR DEUX THÉÂTRES : UNE EUROPE RÉTICENTE NE PEUT PAS FACILEMENT ÉCHAPPER À UNE GUERRE SINO-AMÉRICAINE À PROPOS DE TAIWAN https://warontherocks.com/2024/04/two-theater-tragedy-a-reluctant-europe-cannot-easily-escape-a-sino-american-war-over-taiwan/
  8. https://www.meretmarine.com/fr/defense/concarneau-le-chasseur-de-mines-belge-tournai-au-stade-de-la-peinture Six unités dérivées, un peu plus grandes et adaptées aux besoins de la flotte française, doivent être commandées dans le cadre du programme BGDM (bâtiments de guerre des mines) de la Marine nationale.
  9. J'ai pas les chiffres totaux sur 2022 ou 2023, mais un exemple sur 4 des 8 avions déployés en Pologne --> ~125 Hdv / F35 en 2 mois https://www.defensie.nl/actueel/nieuws/2023/03/31/8-nederlandse-f-35s-beeindigen-taak-in-polen#:~:text=De toestellen maakten in 2,-2%2C maar veelal grootschalig. Entraînement avec les alliés Le détachement de 170 militaires de l'armée de l'air a également rempli une autre mission importante depuis Malbork. En effet, quatre autres F-35 néerlandais suivaient un programme d'entraînement avec des alliés dans le pays. Ce programme s'achève également aujourd'hui. Les avions ont effectué quelque 500 heures de vol en deux mois. Au cours de ce processus, les pilotes se sont entraînés à des scénarios complexes avec des Rafales français, des F-15 américains, des Eurofighters allemands et des F-16 et MiG polonais, entre autres.
  10. C'est pas une armada 37 avions pour l'instant --> 6 aux US + 31 aux Pays-Bas. Sinon 8/31 avions stationnés en Pologne pendant plusieurs mois par exemple... Un peu comme si l'Armée de l'air avait déployé ~25 rafales en Roumanie pendant plusieurs mois.
  11. Titus K

    Airbus Helicopters H160

    Quelques citations sur le H160 dans document partagé par @Coriace La spécialisation des sites et le concept de MCA (Major Component Assembly ou sous-ensemble) qui l’accompagne entraînent une amélioration de l’efficacité industrielle tout en protégeant les employés des fluctuations de production. « C’est une façon de partager le travail au sein d’Airbus Helicopters », explique Norbert Peer, Vice-President Products au sein d’Airbus Helicopters. Comme les sites produisant des MCA travaillent simultanément, mais en toute autonomie, lorsque les composants arrivent sur la chaîne d’assemblage final à Marignane, il ne reste plus qu’à les assembler et à effectuer les derniers essais. Cette approche génère une réduction des cycles de 50 % par rapport aux méthodes de fabrication traditionnelles. Pour passer des vingt MCA assemblés cette année à la « vitesse de croisière » de 35 par an en 2024, les sites doivent collaborer étroitement. Les techniciens issus des centres fabriquant des MCA sont présents en chaîne d’assemblage pour pouvoir régler immédiatement les éventuels problèmes. « Les sites sont responsables de leur MCA jusqu’à la livraison de l’appareil. Ils sont donc plus proches du client final et fiers de participer à la production du H160 », indique Hervé Brugeaud, Head of Product pour le H160 et le H175. ... Parallèlement, la compétitivité accrue de l’entreprise s’est accompagnée d’une amélioration de la qualité et d’une réduction des délais de commercialisation. Grâce à la spécialisation des sites, la durée d’assemblage du H160 devrait être réduite à seulement 50 jours d’ici à 2025. « Comme nous estimons que la production s’étendra sur une période de dix à vingt ans, le moral des troupes est bon », déclare Hervé Brugeaud. « Ils savent que le H160 générera une énorme charge de travail. » ... La productivité est en effet essentielle, car le site allemand doit assurer la montée en cadence du nouveau H145 cinq pales et de sa version militaire pour faire face à la demande croissante que connaît ce bimoteur léger, notamment en Europe. Parallèlement, l’équipe de Tobias Zembrod doit s’adapter au succès du H160 en portant la cadence à 35 appareils par mois d’ici 2025. Par ailleurs, la version militaire H160M devant être prête en fin d’année, elle devrait commencer à produire les premiers MCA au second trimestre 2023. « Ensuite, nous réfléchirons au moyen d’adapter les idées mises en œuvre pour le H160 aux nouveaux programmes », conclut Helmut Färber. « Nos principaux défis sont les coûts, les délais et la qualité. C’est désormais notre cœur de métier. » --> 35 appareil par mois en 2025 pour l'ensemble du catalogue, au lieu de 28 en 2023
  12. Justement regarde le projet annulé tout au nord et en vert sur la carte
  13. Titus K

    Airbus Helicopters H160

    C'est à dire ? J'ai trouvé ca --> https://www.lefigaro.fr/societes/relocalisations-airbus-helicopters-s-ancre-un-peu-plus-en-france-20211001
  14. J'aurais pas osé poster sur le forum si c'était pas caviardé De toute façon on apprend pas grand chose ... si ce n'est, comme tu le dis, que ca discute ! Aux pays bas le nucléaire est toujours un sujet compliqué, avec un gros lobby anti ... Mais ca s'améliore ! Il y a un premier projet pour une centrale à 2 réacteur. Ca sera un appel d'offre pour les 3 gros (FR/US/KR) L'appel a proposition a été publié le en février 2024 --> https://www.rvo.nl/sites/default/files/2024-02/Voornemen-en-voorstel-voor-participatie-12-februari-2024-Nieuwbouw-kerncentrales.pdf --> https://www.rvo.nl/sites/default/files/2024-02/Bijlage-Beleidshistorie-waarborgingsbeleid-16-januari-2024-Nieuwbouw-kerncentrales.pdf "Le gouvernement envisage ici le système énergétique dans son ensemble. L'énergie nucléaire en fait partie : de 0,5 GW actuellement (provenant de l'actuelle centrale nucléaire de Borssele) à environ 3,5 GW vers 2035 et une croissance continue possible jusqu'à 7 GW en 2050." "L'énergie nucléaire fait partie de notre bouquet énergétique depuis 1973 avec la centrale nucléaire de Borsele. En 2021, par exemple, elle a produit un peu plus de 3 % de la production totale d'électricité des Pays-Bas, avec une capacité de 485 MW. Cela représente suffisamment d'électricité pour une grande ville, y compris les tramways, les trains et un grand aéroport. Deux nouvelles centrales nucléaires d'une capacité combinée d'environ 2 000 à 3 300 mégawatts peuvent produire 4 à 7 fois plus d'énergie. Elles pourraient ainsi répondre à environ 9 à 13 % de la demande d'électricité prévue en 2035 (lettre parlementaire du 9 décembre 2022)." "Environ 21 gigawatts (GW) d'énergie éolienne en mer seront réalisés d'ici à 2030. Cela représente environ 75 % de la consommation actuelle d'électricité de notre pays. Pour rendre les Pays-Bas encore plus durables, le gouvernement a l'ambition de produire de l'énergie éolienne offshore supplémentaire après 2030. Entre 2031 et 2040, environ 29 GW d'énergie éolienne offshore supplémentaire (50 GW au total) sont pris en compte en tant qu'objectif intermédiaire, pour un total d'environ 70 GW en 2050." L'emplacement priorisé et dont il question c'est Borssele où il y a déjà la centrale de 485 MW ... Sinon ce serait au Maasvlakte (la toute dernière expansion du port de Rotterdam sur la mer) Plans plus détaillés des deux emplacements : Borssele --> Maasvlakte --> "La décision de localisation, basée sur l'exploration de cette procédure de projet, devrait intervenir plus tôt. C'est pourquoi, comme il est d'usage dans ce type de situation, les études qui commencent aujourd'hui reposent sur des hypothèses concernant certains éléments des centrales électriques proposées. Le tableau ci-dessous indique les fournisseurs, le type et la capacité des centrales nucléaires." "Du point de vue de l'accessibilité financière, on suppose que les deux centrales nucléaires peuvent être réalisées de la manière la plus rentable si elles sont construites sur un seul site et en série. Dans ce cas, la construction de la deuxième centrale nucléaire commencera un peu plus tard que celle de la première. Différentes études doivent encore déterminer dans quelle mesure il est souhaitable et possible de construire deux centrales sur un même site."
  15. Nucléaire et Défense c'est deux enjeux stratégiques pour la souveraineté d'un pays, d'ailleurs il en était bien question à une epoque en inde. https://www.challenges.fr/monde/rafale-et-nucleaire-au-coeur-de-la-visite-de-l-indien-modi-a-paris_100770
  16. Titus K

    Marine Polonaise

    "Je pense que si les Français gagnent L'appel d'offre polonais, les parties prenantes allemandes vont subir un arrêt cardiaque. Attention, étant donné le talent français pour les offres fiscalement attrayantes et les questions polonaises qui financent en fait cet effort, ce scénario est parfaitement possible." "Il n'y a même pas encore d'appel d'offre et certaines personnes connaissent déjà le gagnant. Le A26 est actuellement en faveur de ce que je sache." Vous reprendrez bien un peu de sel messieurs ?
  17. La Serbie cherche a se procurer 4 SMR pour une puissance totale de 1200 MW... Sachant que 4 Nuward c'est 4x340 = 1360 MW ... Un heureux Hasard ? Ou alors un push pour forcer la main sur les Rafales en dans un deal GTG pour un package Rafale + SMR ? Ca aiderait bien la EDF/Nuward vu que l'objectif de cadence est à 1,5 / 2 Nuward par an pour avoir un Supply-Chain qui tourne de façon efficace et ainsi réduire les couts et la durée de construction à ~40 mois
  18. Les tests nerveux posent la question de la dissuasion nucléaire européenne https://www.ft.com/content/0b0bd512-8ab4-4345-81c3-853f1e7f5d5b Alors que la garantie de sécurité des États-Unis suscite de plus en plus d'inquiétudes, les responsables politiques s'interrogent sur la manière d'assurer la défense du continent. Une victoire militaire de la Russie sur l'Ukraine constitue une menace pour la sécurité européenne. Une autre est que Donald Trump remporte l'élection présidentielle américaine de novembre et retire ou discrédite la garantie de défense américaine de l'Europe. Les pays européens devraient-ils alors disposer de leur propre force de dissuasion nucléaire collective ? Ma question comporte trois aspects : la désintégration du régime mondial de contrôle des armes nucléaires de l'après-guerre froide ; les sabrages nucléaires russes depuis l'invasion totale de l'Ukraine en 2022 ; et les difficultés auxquelles l'Europe est confrontée dans sa recherche d'une réponse crédible. ... ... ... La question de De Gaulle Incontestablement, les Européens vivent une période éprouvante pour leurs nerfs. Que doivent-ils faire ? Une célèbre question posée en 1961 par le général Charles de Gaulle, feu l'homme d'État français, continue de résonner. Dans les archives du département d'État américain se trouve un mémorandum d'une conversation à Paris entre de Gaulle et le président John Kennedy. Ce mémorandum cite Kennedy qui aurait déclaré, à propos d'une éventuelle confrontation nucléaire entre les États-Unis et l'Union soviétique : "Le général lui-même a demandé si nous serions prêts à échanger New York contre Paris." La France s'est dotée de sa propre force de dissuasion nucléaire en partie parce qu'il n'y aurait jamais de réponse définitive à la question de savoir si une administration américaine serait prête à risquer l'anéantissement d'une grande ville américaine si le Kremlin détruisait une grande ville européenne et que les États-Unis ripostaient en frappant l'URSS. Un parapluie français pour l'Europe ? La question de De Gaulle est pertinente car elle se poserait, sous une forme révisée, si les États-Unis retiraient leur parapluie nucléaire sur l'Europe et que la France était appelée à le remplacer. En d'autres termes, si Tallinn était détruit, la France risquerait-elle l'anéantissement de Paris ? Dans ce commentaire précieux pour l'Institut allemand des affaires internationales et de sécurité, Liviu Horovitz et Lydia Wachs expriment leurs doutes quant à une garantie nucléaire française pour l'Europe : "Le principal problème est que la dissuasion nucléaire élargie - c'est-à-dire la menace d'utiliser des armes nucléaires pour défendre un allié et courir ainsi le risque d'une contre-attaque nucléaire - n'est pas très crédible en soi." L'ambiguïté de Macron La position du président Emmanuel Macron sur ces questions n'est pas claire à 100 %. Il a parfois déclaré que les intérêts vitaux de la France - ceux qu'elle défend avec sa dissuasion nucléaire - ont une dimension européenne. D'autre part, il a déclaré en octobre 2022 qu'une frappe nucléaire tactique russe "en Ukraine ou dans la région" ne mettrait pas en danger les intérêts vitaux de la France. Philippine de Lagausie, du Centre international pour la défense et la sécurité d'Estonie, résume la situation : "Macron semble préconiser non pas une dissuasion européenne basée sur les forces nucléaires françaises, mais plutôt la construction d'une culture stratégique européenne et un dialogue entre les partenaires européens sur la dissuasion nucléaire française et son rôle pour assurer la sécurité du continent européen." Un engagement nucléaire britannique en Europe L'autre puissance nucléaire européenne, le Royaume-Uni, ne fait plus partie de l'UE. Mais Sir Malcolm Rifkind, ancien ministre de la défense et des affaires étrangères respecté, n'est pas le seul à suggérer (dans cet article du Times) que le risque d'un second mandat de Trump soulève des questions urgentes : La France et nous devrons développer une nouvelle stratégie de dissuasion nucléaire, pour notre propre sécurité et celle de l'Europe dans son ensemble [...]. Quelle est la place de l'Allemagne ? Un débat quelque peu non ciblé sur les armes nucléaires a grondé en Allemagne depuis la présidence 2017-2021 de Trump, comme le souligne cet article de février 2017 de Frederick Studemann du FT. Pour l'essentiel, il ne s'agit pas d'une discussion sérieuse sur la question de savoir si l'Allemagne devrait acquérir sa propre force de dissuasion nucléaire - une mesure qui violerait l'engagement de non-nucléarité que le gouvernement a réaffirmé dans le traité de 1991 qui a ouvert la voie à la réunification de l'Allemagne. Mais certains hommes politiques parlent volontiers d'une "force de dissuasion nucléaire de l'UE". Karl-Heinz Kamp dédaigne ces propositions dans un article publié par le German Council on Foreign Relations : "Étant donné que l'UE ne dispose pas d'un gouvernement unifié ou d'un chef d'État capable d'assurer le commandement nucléaire, la manière dont cela se concrétiserait reste incertaine. Il est évident que de telles décisions ne peuvent être prises au cours de longues séances nocturnes à Bruxelles qui se terminent par un vote à la majorité." Dieter Dettke, qui écrit pour The Globalist, suggère plutôt ce qui suit : "L'Allemagne doit utiliser sa base industrielle ainsi que ses ressources économiques et financières pour mettre en place une capacité de dissuasion nucléaire européenne." La voie à suivre Il est concevable que la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et d'autres membres européens de l'OTAN tels que l'Italie et la Pologne commencent à développer de nouvelles idées sur la dissuasion nucléaire commune. Je pose la question suivante : en l'absence d'une garantie de sécurité américaine pour l'Europe, qui aurait le doigt sur le bouton nucléaire européen ?
  19. Titus K

    Marine Polonaise

    Pourquoi pas le nouveau Barracuda Blacksword offert aux PB ?
  20. Framatome signe des contrats de plusieurs milliards d'euros avec Sizewell C https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Framatome-signs-multi-billion-euros-contracts-with Framatome déclare avoir "signé des contrats d'une valeur de plusieurs milliards d'euros" avec Sizewell C Ltd pour les équipements clés des deux réacteurs, de la phase de conception à la mise en service. Elle a également signé un accord de fourniture de combustible à long terme. Framatome, qui appartient à 80,5 % à l'entreprise française EDF et à 19,5 % à Mitsubishi Heavy Industries, a déclaré qu'elle serait chargée de la livraison des deux systèmes de production de chaleur nucléaire ainsi que des systèmes de contrôle et d'instrumentation de sécurité de la centrale. Les accords à plus long terme portent sur la fabrication du combustible pour les deux réacteurs et sur les services et la maintenance nécessaires à l'exploitation de la centrale. Le projet mené par EDF prévoit que Sizewell C comporte deux réacteurs EPR produisant 3,2 GW d'électricité, soit l'équivalent d'environ six millions de foyers. Il s'agirait d'une conception similaire à celle de la centrale à deux réacteurs en cours de construction à Hinkley Point C, dans le Somerset. Bernard Fontana, PDG de Framatome, a déclaré que l'entreprise était "fière de continuer à soutenir l'objectif Net Zero du Royaume-Uni d'ici 2050", ajoutant que le projet "bénéficiera de l'expérience précieuse acquise à Hinkley Point C et que nos équipes sont déterminées à faire de ce projet un succès". En octobre 2016, EDF a conclu un accord avec China General Nuclear (CGN) pour développer le projet Sizewell C jusqu'à ce qu'une décision finale d'investissement puisse être prise. EDF détenait une participation de 80 % et CGN une participation de 20 %. Toutefois, l'"âge d'or" des relations entre le Royaume-Uni et la Chine a pris fin ces dernières années, le gouvernement britannique invoquant des problèmes de sécurité pour examiner et bloquer les investissements chinois dans les infrastructures britanniques. En novembre 2022, le Royaume-Uni a déclaré qu'il investirait 679 millions de livres sterling (845 millions de dollars américains) et deviendrait partenaire à 50 % d'EDF dans le projet Sizewell C. Un financement supplémentaire de 511 millions de livres sterling a été accordé à EDF. Un financement supplémentaire de 511 millions de livres sterling a été mis à la disposition du projet à l'été 2023, le financement gouvernemental étant destiné à amener le projet jusqu'à la décision finale d'investissement. EDF a déclaré en novembre 2022 qu'elle prévoyait de "ne conserver qu'une participation minoritaire dans la décision finale d'investissement - un maximum de 20 %". Le gouvernement britannique a cherché à investir dans le projet Sizewell C, en lançant en septembre dernier une présélection d'investisseurs potentiels, première étape d'un processus de levée de fonds. Il a également fait adopter par le Parlement une législation autorisant un nouveau mode de financement des grands projets d'infrastructure - un modèle de financement fondé sur la base d'actifs réglementés (Regulated Asset Base, RAB), qui permet aux consommateurs de contribuer au coût des nouvelles centrales nucléaires pendant la phase de construction. Dans le cadre de l'ancien système des contrats pour différence, les promoteurs financent la construction d'un projet nucléaire et ne commencent à percevoir des revenus que lorsque la centrale commence à produire de l'électricité. En janvier, le gouvernement a approuvé un financement supplémentaire de 1,3 milliard de livres sterling, ce qui a permis de poursuivre les travaux d'infrastructure nécessaires, tels que les routes et les lignes ferroviaires, dans l'attente d'une décision d'investissement finale. Le mois dernier, Sizewell C Ltd, une société autonome détenue majoritairement par le gouvernement britannique, a signé un accord avec EDF Energy pour l'achat en pleine propriété du terrain qui sera utilisé pour la nouvelle centrale.
  21. Un rapport d'EDF souligne les avantages du projet Hinkley Point C en matière de compétences des jeunes https://www.world-nuclear-news.org/Articles/EDF-report-highlights-youth-skills-benefits-of-Hin Le projet de construction d'une centrale nucléaire au Royaume-Uni a permis de former 8 000 personnes dans des centres spécialisés et a entraîné une augmentation de 25 % du nombre de jeunes adultes vivant dans la région, selon le rapport sur l'impact socio-économique d'Hinkley Point C 2024. Selon le rapport de l'entreprise, 1 320 apprentis ont été formés jusqu'à présent, dans des domaines allant de l'hôtellerie à la comptabilité et à la gestion de projets, tandis que la productivité de la ville voisine de Bridgwater est désormais supérieure de 10 % à celle des autres villes environnantes. Le rapport indique que 7 885 personnes ont déjà été formées dans les centres d'excellence pour le soudage, la mécanique, l'électricité et la construction, et que 1307 personnes sont actuellement en formation. Les centres ont pour objectif de former 30 000 personnes au cours de leur durée de vie. Le rapport indique qu'en plus de son impact économique direct, avec 900 emplois permanents pendant plus de 60 ans, Hinkley Point C est "un catalyseur de croissance à long terme qui laisse en héritage une main-d'œuvre plus qualifiée et plus productive, ce qui donne à l'économie du Somerset un avantage concurrentiel". L'augmentation de 25 % du nombre d'adultes âgés de 25 à 39 ans dans la région a inversé la migration des jeunes vers l'extérieur, explique Stuart Crooks, directeur général d'Hinkley Point C, dans son avant-propos au rapport : "Notre investissement est un engagement de 100 ans pour la région. Je suis heureux de constater que nous faisons la différence et je suis déterminé à ce que notre impact social perdure pendant de nombreuses années". Le rapport sur l'impact socio-économique 2024 ( ) indique que 3800 entreprises britanniques font partie de la chaîne d'approvisionnement et que 7,3 milliards de livres sterling (9,1 milliards de dollars américains) seront dépensés auprès d'entreprises régionales d'ici à la fin de la construction. Tom Greatrex, directeur général de la Nuclear Industry Association du Royaume-Uni, s'est félicité des conclusions du rapport et a évoqué les projets de construction d'une "réplique" de l'usine de Sizewell C, en déclarant : "Nous avons maintenant besoin du gouvernement pour que Sizewell C fasse l'objet d'une décision finale d'investissement, afin que nous puissions débloquer les mêmes avantages pour l'est de l'Angleterre et poursuivre la relance de la main-d'œuvre industrielle britannique. "Ces centrales sont les projets d'énergie verte les plus importants depuis une génération, et nous devrions les utiliser comme tremplin pour un programme complet de nouvelles centrales nucléaires, grandes et petites, afin de créer des opportunités qui changeront la vie des gens et des entreprises dans tout le pays. La construction d'Hinkley Point C - composée de deux réacteurs EPR de 1630 MWe chacun - a débuté en décembre 2018, l'unité 1 de la centrale devant initialement démarrer fin 2025, avant que cette date ne soit révisée à 2027 en mai 2022. En janvier, EDF a annoncé que le "scénario de base" prévoyait désormais que l'unité 1 serait opérationnelle en 2030, le coût étant révisé de 26 milliards de livres sterling à 31-34 milliards de livres sterling, aux prix de 2015. Une fois opérationnelle, la centrale devrait fournir suffisamment d'électricité pour 6 millions de foyers pendant au moins 60 ans.
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