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Tout ce qui a été posté par Titus K
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C'est pas une armada 37 avions pour l'instant --> 6 aux US + 31 aux Pays-Bas. Sinon 8/31 avions stationnés en Pologne pendant plusieurs mois par exemple... Un peu comme si l'Armée de l'air avait déployé ~25 rafales en Roumanie pendant plusieurs mois.
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Quelques citations sur le H160 dans document partagé par @Coriace La spécialisation des sites et le concept de MCA (Major Component Assembly ou sous-ensemble) qui l’accompagne entraînent une amélioration de l’efficacité industrielle tout en protégeant les employés des fluctuations de production. « C’est une façon de partager le travail au sein d’Airbus Helicopters », explique Norbert Peer, Vice-President Products au sein d’Airbus Helicopters. Comme les sites produisant des MCA travaillent simultanément, mais en toute autonomie, lorsque les composants arrivent sur la chaîne d’assemblage final à Marignane, il ne reste plus qu’à les assembler et à effectuer les derniers essais. Cette approche génère une réduction des cycles de 50 % par rapport aux méthodes de fabrication traditionnelles. Pour passer des vingt MCA assemblés cette année à la « vitesse de croisière » de 35 par an en 2024, les sites doivent collaborer étroitement. Les techniciens issus des centres fabriquant des MCA sont présents en chaîne d’assemblage pour pouvoir régler immédiatement les éventuels problèmes. « Les sites sont responsables de leur MCA jusqu’à la livraison de l’appareil. Ils sont donc plus proches du client final et fiers de participer à la production du H160 », indique Hervé Brugeaud, Head of Product pour le H160 et le H175. ... Parallèlement, la compétitivité accrue de l’entreprise s’est accompagnée d’une amélioration de la qualité et d’une réduction des délais de commercialisation. Grâce à la spécialisation des sites, la durée d’assemblage du H160 devrait être réduite à seulement 50 jours d’ici à 2025. « Comme nous estimons que la production s’étendra sur une période de dix à vingt ans, le moral des troupes est bon », déclare Hervé Brugeaud. « Ils savent que le H160 générera une énorme charge de travail. » ... La productivité est en effet essentielle, car le site allemand doit assurer la montée en cadence du nouveau H145 cinq pales et de sa version militaire pour faire face à la demande croissante que connaît ce bimoteur léger, notamment en Europe. Parallèlement, l’équipe de Tobias Zembrod doit s’adapter au succès du H160 en portant la cadence à 35 appareils par mois d’ici 2025. Par ailleurs, la version militaire H160M devant être prête en fin d’année, elle devrait commencer à produire les premiers MCA au second trimestre 2023. « Ensuite, nous réfléchirons au moyen d’adapter les idées mises en œuvre pour le H160 aux nouveaux programmes », conclut Helmut Färber. « Nos principaux défis sont les coûts, les délais et la qualité. C’est désormais notre cœur de métier. » --> 35 appareil par mois en 2025 pour l'ensemble du catalogue, au lieu de 28 en 2023
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Justement regarde le projet annulé tout au nord et en vert sur la carte -
C'est à dire ? J'ai trouvé ca --> https://www.lefigaro.fr/societes/relocalisations-airbus-helicopters-s-ancre-un-peu-plus-en-france-20211001
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
J'aurais pas osé poster sur le forum si c'était pas caviardé De toute façon on apprend pas grand chose ... si ce n'est, comme tu le dis, que ca discute ! Aux pays bas le nucléaire est toujours un sujet compliqué, avec un gros lobby anti ... Mais ca s'améliore ! Il y a un premier projet pour une centrale à 2 réacteur. Ca sera un appel d'offre pour les 3 gros (FR/US/KR) L'appel a proposition a été publié le en février 2024 --> https://www.rvo.nl/sites/default/files/2024-02/Voornemen-en-voorstel-voor-participatie-12-februari-2024-Nieuwbouw-kerncentrales.pdf --> https://www.rvo.nl/sites/default/files/2024-02/Bijlage-Beleidshistorie-waarborgingsbeleid-16-januari-2024-Nieuwbouw-kerncentrales.pdf "Le gouvernement envisage ici le système énergétique dans son ensemble. L'énergie nucléaire en fait partie : de 0,5 GW actuellement (provenant de l'actuelle centrale nucléaire de Borssele) à environ 3,5 GW vers 2035 et une croissance continue possible jusqu'à 7 GW en 2050." "L'énergie nucléaire fait partie de notre bouquet énergétique depuis 1973 avec la centrale nucléaire de Borsele. En 2021, par exemple, elle a produit un peu plus de 3 % de la production totale d'électricité des Pays-Bas, avec une capacité de 485 MW. Cela représente suffisamment d'électricité pour une grande ville, y compris les tramways, les trains et un grand aéroport. Deux nouvelles centrales nucléaires d'une capacité combinée d'environ 2 000 à 3 300 mégawatts peuvent produire 4 à 7 fois plus d'énergie. Elles pourraient ainsi répondre à environ 9 à 13 % de la demande d'électricité prévue en 2035 (lettre parlementaire du 9 décembre 2022)." "Environ 21 gigawatts (GW) d'énergie éolienne en mer seront réalisés d'ici à 2030. Cela représente environ 75 % de la consommation actuelle d'électricité de notre pays. Pour rendre les Pays-Bas encore plus durables, le gouvernement a l'ambition de produire de l'énergie éolienne offshore supplémentaire après 2030. Entre 2031 et 2040, environ 29 GW d'énergie éolienne offshore supplémentaire (50 GW au total) sont pris en compte en tant qu'objectif intermédiaire, pour un total d'environ 70 GW en 2050." L'emplacement priorisé et dont il question c'est Borssele où il y a déjà la centrale de 485 MW ... Sinon ce serait au Maasvlakte (la toute dernière expansion du port de Rotterdam sur la mer) Plans plus détaillés des deux emplacements : Borssele --> Maasvlakte --> "La décision de localisation, basée sur l'exploration de cette procédure de projet, devrait intervenir plus tôt. C'est pourquoi, comme il est d'usage dans ce type de situation, les études qui commencent aujourd'hui reposent sur des hypothèses concernant certains éléments des centrales électriques proposées. Le tableau ci-dessous indique les fournisseurs, le type et la capacité des centrales nucléaires." "Du point de vue de l'accessibilité financière, on suppose que les deux centrales nucléaires peuvent être réalisées de la manière la plus rentable si elles sont construites sur un seul site et en série. Dans ce cas, la construction de la deuxième centrale nucléaire commencera un peu plus tard que celle de la première. Différentes études doivent encore déterminer dans quelle mesure il est souhaitable et possible de construire deux centrales sur un même site." -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Nucléaire et Défense c'est deux enjeux stratégiques pour la souveraineté d'un pays, d'ailleurs il en était bien question à une epoque en inde. https://www.challenges.fr/monde/rafale-et-nucleaire-au-coeur-de-la-visite-de-l-indien-modi-a-paris_100770 -
"Je pense que si les Français gagnent L'appel d'offre polonais, les parties prenantes allemandes vont subir un arrêt cardiaque. Attention, étant donné le talent français pour les offres fiscalement attrayantes et les questions polonaises qui financent en fait cet effort, ce scénario est parfaitement possible." "Il n'y a même pas encore d'appel d'offre et certaines personnes connaissent déjà le gagnant. Le A26 est actuellement en faveur de ce que je sache." Vous reprendrez bien un peu de sel messieurs ?
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
La Serbie cherche a se procurer 4 SMR pour une puissance totale de 1200 MW... Sachant que 4 Nuward c'est 4x340 = 1360 MW ... Un heureux Hasard ? Ou alors un push pour forcer la main sur les Rafales en dans un deal GTG pour un package Rafale + SMR ? Ca aiderait bien la EDF/Nuward vu que l'objectif de cadence est à 1,5 / 2 Nuward par an pour avoir un Supply-Chain qui tourne de façon efficace et ainsi réduire les couts et la durée de construction à ~40 mois -
Dissuasion nucléaire européenne, voire allemande ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Dissuasion nucléaire
Les tests nerveux posent la question de la dissuasion nucléaire européenne https://www.ft.com/content/0b0bd512-8ab4-4345-81c3-853f1e7f5d5b Alors que la garantie de sécurité des États-Unis suscite de plus en plus d'inquiétudes, les responsables politiques s'interrogent sur la manière d'assurer la défense du continent. Une victoire militaire de la Russie sur l'Ukraine constitue une menace pour la sécurité européenne. Une autre est que Donald Trump remporte l'élection présidentielle américaine de novembre et retire ou discrédite la garantie de défense américaine de l'Europe. Les pays européens devraient-ils alors disposer de leur propre force de dissuasion nucléaire collective ? Ma question comporte trois aspects : la désintégration du régime mondial de contrôle des armes nucléaires de l'après-guerre froide ; les sabrages nucléaires russes depuis l'invasion totale de l'Ukraine en 2022 ; et les difficultés auxquelles l'Europe est confrontée dans sa recherche d'une réponse crédible. ... ... ... La question de De Gaulle Incontestablement, les Européens vivent une période éprouvante pour leurs nerfs. Que doivent-ils faire ? Une célèbre question posée en 1961 par le général Charles de Gaulle, feu l'homme d'État français, continue de résonner. Dans les archives du département d'État américain se trouve un mémorandum d'une conversation à Paris entre de Gaulle et le président John Kennedy. Ce mémorandum cite Kennedy qui aurait déclaré, à propos d'une éventuelle confrontation nucléaire entre les États-Unis et l'Union soviétique : "Le général lui-même a demandé si nous serions prêts à échanger New York contre Paris." La France s'est dotée de sa propre force de dissuasion nucléaire en partie parce qu'il n'y aurait jamais de réponse définitive à la question de savoir si une administration américaine serait prête à risquer l'anéantissement d'une grande ville américaine si le Kremlin détruisait une grande ville européenne et que les États-Unis ripostaient en frappant l'URSS. Un parapluie français pour l'Europe ? La question de De Gaulle est pertinente car elle se poserait, sous une forme révisée, si les États-Unis retiraient leur parapluie nucléaire sur l'Europe et que la France était appelée à le remplacer. En d'autres termes, si Tallinn était détruit, la France risquerait-elle l'anéantissement de Paris ? Dans ce commentaire précieux pour l'Institut allemand des affaires internationales et de sécurité, Liviu Horovitz et Lydia Wachs expriment leurs doutes quant à une garantie nucléaire française pour l'Europe : "Le principal problème est que la dissuasion nucléaire élargie - c'est-à-dire la menace d'utiliser des armes nucléaires pour défendre un allié et courir ainsi le risque d'une contre-attaque nucléaire - n'est pas très crédible en soi." L'ambiguïté de Macron La position du président Emmanuel Macron sur ces questions n'est pas claire à 100 %. Il a parfois déclaré que les intérêts vitaux de la France - ceux qu'elle défend avec sa dissuasion nucléaire - ont une dimension européenne. D'autre part, il a déclaré en octobre 2022 qu'une frappe nucléaire tactique russe "en Ukraine ou dans la région" ne mettrait pas en danger les intérêts vitaux de la France. Philippine de Lagausie, du Centre international pour la défense et la sécurité d'Estonie, résume la situation : "Macron semble préconiser non pas une dissuasion européenne basée sur les forces nucléaires françaises, mais plutôt la construction d'une culture stratégique européenne et un dialogue entre les partenaires européens sur la dissuasion nucléaire française et son rôle pour assurer la sécurité du continent européen." Un engagement nucléaire britannique en Europe L'autre puissance nucléaire européenne, le Royaume-Uni, ne fait plus partie de l'UE. Mais Sir Malcolm Rifkind, ancien ministre de la défense et des affaires étrangères respecté, n'est pas le seul à suggérer (dans cet article du Times) que le risque d'un second mandat de Trump soulève des questions urgentes : La France et nous devrons développer une nouvelle stratégie de dissuasion nucléaire, pour notre propre sécurité et celle de l'Europe dans son ensemble [...]. Quelle est la place de l'Allemagne ? Un débat quelque peu non ciblé sur les armes nucléaires a grondé en Allemagne depuis la présidence 2017-2021 de Trump, comme le souligne cet article de février 2017 de Frederick Studemann du FT. Pour l'essentiel, il ne s'agit pas d'une discussion sérieuse sur la question de savoir si l'Allemagne devrait acquérir sa propre force de dissuasion nucléaire - une mesure qui violerait l'engagement de non-nucléarité que le gouvernement a réaffirmé dans le traité de 1991 qui a ouvert la voie à la réunification de l'Allemagne. Mais certains hommes politiques parlent volontiers d'une "force de dissuasion nucléaire de l'UE". Karl-Heinz Kamp dédaigne ces propositions dans un article publié par le German Council on Foreign Relations : "Étant donné que l'UE ne dispose pas d'un gouvernement unifié ou d'un chef d'État capable d'assurer le commandement nucléaire, la manière dont cela se concrétiserait reste incertaine. Il est évident que de telles décisions ne peuvent être prises au cours de longues séances nocturnes à Bruxelles qui se terminent par un vote à la majorité." Dieter Dettke, qui écrit pour The Globalist, suggère plutôt ce qui suit : "L'Allemagne doit utiliser sa base industrielle ainsi que ses ressources économiques et financières pour mettre en place une capacité de dissuasion nucléaire européenne." La voie à suivre Il est concevable que la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et d'autres membres européens de l'OTAN tels que l'Italie et la Pologne commencent à développer de nouvelles idées sur la dissuasion nucléaire commune. Je pose la question suivante : en l'absence d'une garantie de sécurité américaine pour l'Europe, qui aurait le doigt sur le bouton nucléaire européen ? -
Pourquoi pas le nouveau Barracuda Blacksword offert aux PB ?
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énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Framatome signe des contrats de plusieurs milliards d'euros avec Sizewell C https://www.world-nuclear-news.org/Articles/Framatome-signs-multi-billion-euros-contracts-with Framatome déclare avoir "signé des contrats d'une valeur de plusieurs milliards d'euros" avec Sizewell C Ltd pour les équipements clés des deux réacteurs, de la phase de conception à la mise en service. Elle a également signé un accord de fourniture de combustible à long terme. Framatome, qui appartient à 80,5 % à l'entreprise française EDF et à 19,5 % à Mitsubishi Heavy Industries, a déclaré qu'elle serait chargée de la livraison des deux systèmes de production de chaleur nucléaire ainsi que des systèmes de contrôle et d'instrumentation de sécurité de la centrale. Les accords à plus long terme portent sur la fabrication du combustible pour les deux réacteurs et sur les services et la maintenance nécessaires à l'exploitation de la centrale. Le projet mené par EDF prévoit que Sizewell C comporte deux réacteurs EPR produisant 3,2 GW d'électricité, soit l'équivalent d'environ six millions de foyers. Il s'agirait d'une conception similaire à celle de la centrale à deux réacteurs en cours de construction à Hinkley Point C, dans le Somerset. Bernard Fontana, PDG de Framatome, a déclaré que l'entreprise était "fière de continuer à soutenir l'objectif Net Zero du Royaume-Uni d'ici 2050", ajoutant que le projet "bénéficiera de l'expérience précieuse acquise à Hinkley Point C et que nos équipes sont déterminées à faire de ce projet un succès". En octobre 2016, EDF a conclu un accord avec China General Nuclear (CGN) pour développer le projet Sizewell C jusqu'à ce qu'une décision finale d'investissement puisse être prise. EDF détenait une participation de 80 % et CGN une participation de 20 %. Toutefois, l'"âge d'or" des relations entre le Royaume-Uni et la Chine a pris fin ces dernières années, le gouvernement britannique invoquant des problèmes de sécurité pour examiner et bloquer les investissements chinois dans les infrastructures britanniques. En novembre 2022, le Royaume-Uni a déclaré qu'il investirait 679 millions de livres sterling (845 millions de dollars américains) et deviendrait partenaire à 50 % d'EDF dans le projet Sizewell C. Un financement supplémentaire de 511 millions de livres sterling a été accordé à EDF. Un financement supplémentaire de 511 millions de livres sterling a été mis à la disposition du projet à l'été 2023, le financement gouvernemental étant destiné à amener le projet jusqu'à la décision finale d'investissement. EDF a déclaré en novembre 2022 qu'elle prévoyait de "ne conserver qu'une participation minoritaire dans la décision finale d'investissement - un maximum de 20 %". Le gouvernement britannique a cherché à investir dans le projet Sizewell C, en lançant en septembre dernier une présélection d'investisseurs potentiels, première étape d'un processus de levée de fonds. Il a également fait adopter par le Parlement une législation autorisant un nouveau mode de financement des grands projets d'infrastructure - un modèle de financement fondé sur la base d'actifs réglementés (Regulated Asset Base, RAB), qui permet aux consommateurs de contribuer au coût des nouvelles centrales nucléaires pendant la phase de construction. Dans le cadre de l'ancien système des contrats pour différence, les promoteurs financent la construction d'un projet nucléaire et ne commencent à percevoir des revenus que lorsque la centrale commence à produire de l'électricité. En janvier, le gouvernement a approuvé un financement supplémentaire de 1,3 milliard de livres sterling, ce qui a permis de poursuivre les travaux d'infrastructure nécessaires, tels que les routes et les lignes ferroviaires, dans l'attente d'une décision d'investissement finale. Le mois dernier, Sizewell C Ltd, une société autonome détenue majoritairement par le gouvernement britannique, a signé un accord avec EDF Energy pour l'achat en pleine propriété du terrain qui sera utilisé pour la nouvelle centrale. -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Un rapport d'EDF souligne les avantages du projet Hinkley Point C en matière de compétences des jeunes https://www.world-nuclear-news.org/Articles/EDF-report-highlights-youth-skills-benefits-of-Hin Le projet de construction d'une centrale nucléaire au Royaume-Uni a permis de former 8 000 personnes dans des centres spécialisés et a entraîné une augmentation de 25 % du nombre de jeunes adultes vivant dans la région, selon le rapport sur l'impact socio-économique d'Hinkley Point C 2024. Selon le rapport de l'entreprise, 1 320 apprentis ont été formés jusqu'à présent, dans des domaines allant de l'hôtellerie à la comptabilité et à la gestion de projets, tandis que la productivité de la ville voisine de Bridgwater est désormais supérieure de 10 % à celle des autres villes environnantes. Le rapport indique que 7 885 personnes ont déjà été formées dans les centres d'excellence pour le soudage, la mécanique, l'électricité et la construction, et que 1307 personnes sont actuellement en formation. Les centres ont pour objectif de former 30 000 personnes au cours de leur durée de vie. Le rapport indique qu'en plus de son impact économique direct, avec 900 emplois permanents pendant plus de 60 ans, Hinkley Point C est "un catalyseur de croissance à long terme qui laisse en héritage une main-d'œuvre plus qualifiée et plus productive, ce qui donne à l'économie du Somerset un avantage concurrentiel". L'augmentation de 25 % du nombre d'adultes âgés de 25 à 39 ans dans la région a inversé la migration des jeunes vers l'extérieur, explique Stuart Crooks, directeur général d'Hinkley Point C, dans son avant-propos au rapport : "Notre investissement est un engagement de 100 ans pour la région. Je suis heureux de constater que nous faisons la différence et je suis déterminé à ce que notre impact social perdure pendant de nombreuses années". Le rapport sur l'impact socio-économique 2024 ( ) indique que 3800 entreprises britanniques font partie de la chaîne d'approvisionnement et que 7,3 milliards de livres sterling (9,1 milliards de dollars américains) seront dépensés auprès d'entreprises régionales d'ici à la fin de la construction. Tom Greatrex, directeur général de la Nuclear Industry Association du Royaume-Uni, s'est félicité des conclusions du rapport et a évoqué les projets de construction d'une "réplique" de l'usine de Sizewell C, en déclarant : "Nous avons maintenant besoin du gouvernement pour que Sizewell C fasse l'objet d'une décision finale d'investissement, afin que nous puissions débloquer les mêmes avantages pour l'est de l'Angleterre et poursuivre la relance de la main-d'œuvre industrielle britannique. "Ces centrales sont les projets d'énergie verte les plus importants depuis une génération, et nous devrions les utiliser comme tremplin pour un programme complet de nouvelles centrales nucléaires, grandes et petites, afin de créer des opportunités qui changeront la vie des gens et des entreprises dans tout le pays. La construction d'Hinkley Point C - composée de deux réacteurs EPR de 1630 MWe chacun - a débuté en décembre 2018, l'unité 1 de la centrale devant initialement démarrer fin 2025, avant que cette date ne soit révisée à 2027 en mai 2022. En janvier, EDF a annoncé que le "scénario de base" prévoyait désormais que l'unité 1 serait opérationnelle en 2030, le coût étant révisé de 26 milliards de livres sterling à 31-34 milliards de livres sterling, aux prix de 2015. Une fois opérationnelle, la centrale devrait fournir suffisamment d'électricité pour 6 millions de foyers pendant au moins 60 ans. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Titus K a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur le dernier livre d'Annie Jacobsen (sur une guerre nucléaire) dans le contexte politique de la guerre en Ukraine ... Point de vue intéressant, même si je ne partage pas tout ce qui est dit dans la vidéo. -
[OTAN/NATO]
Titus K a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Argentina formally asks to become ‘global partner’ of NATO https://www.batimes.com.ar/news/argentina/argentine-defence-minister-holds-high-level-nato-meeting.phtml Defence Minister Luis Petri delivers letter of intent to authorities from transatlantic military alliance, seeking Argentina's approval as a "global partner" of NATO. L'Argentine a officiellement demandé à devenir un partenaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), soulignant ainsi le nouveau réalignement géopolitique du pays sous la présidence de Javier Milei. Le ministre de la défense, Luis Petri, a révélé jeudi qu'il avait présenté aux autorités de l'OTAN une "lettre d'intention" pour que l'Argentine devienne un "partenaire global" de l'alliance militaire. Il a fait cette proposition lors d'une réunion avec de hauts responsables de l'OTAN au siège de l'organisation à Bruxelles. "J'ai rencontré Mircea Geoana, secrétaire général délégué de l'OTAN. Je lui ai remis la lettre d'intention exprimant la demande de l'Argentine de devenir un partenaire global de cette organisation", a posté M. Petri sur le réseau social X. "Nous continuerons à travailler pour récupérer la confiance de l'Argentine dans l'OTAN." "Nous continuerons à travailler sur le rétablissement des liens qui nous permettront de moderniser et d'entraîner nos forces selon les normes de l'OTAN", a-t-il ajouté. L'OTAN est une alliance militaire transatlantique régie par le traité de l'Atlantique Nord et constitue en fait un système de défense collective. Elle compte actuellement un groupe restreint de neuf pays officiellement désignés comme "partenaires mondiaux". Parmi les pays d'Amérique latine, seule la Colombie a obtenu ce statut en 2018. Elle collabore sur des questions telles que la lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, la cybersécurité et la sécurité maritime. L'approche de l'Argentine est l'expression de sa nouvelle orientation sous Milei, qui a cherché à modifier les relations extérieures du pays. Celui qui se décrit comme un président "anarcho-capitaliste" affirme que ses principaux alliés sont les États-Unis - la principale voix de l'OTAN - et Israël. Dans sa propre déclaration, M. Geoana a souligné que "l'Argentine joue un rôle important en Amérique latine" et s'est félicité de cette demande. Toutefois, cet homme politique roumain expérimenté a fait remarquer que toute décision relative à un partenariat formel nécessitait le "consensus des 32 membres" de l'alliance militaire. Des sources du ministère de la défense ont déclaré à l'agence de presse Noticias Argentinas que la réunion de M. Petri s'était bien déroulée, M. Geoana ayant exprimé le souhait que "le processus d'incorporation soit le plus rapide possible". Outre M. Geoana, M. Petri a également rencontré le secrétaire général adjoint de l'OTAN pour les affaires politiques, l'Espagnol Javier Colomina, lors de son séjour à Bruxelles. Depuis son entrée en fonction en décembre dernier, Milei a réorienté la politique étrangère de l'Argentine. Après avoir refusé de rejoindre le bloc des BRICS (qui comprend le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud), il s'est concentré sur le renforcement des liens avec les États-Unis, Israël et l'Ukraine. L'OTAN a célébré le 75e anniversaire de sa création au début du mois, mais se trouve menacée par une Russie agressive et par le spectre du retour au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. L'invasion de l'Ukraine par le Kremlin en 2022 a revigoré l'OTAN, confrontée à l'un des plus graves défis depuis qu'elle a émergé des cendres de la Seconde Guerre mondiale pour contrer l'Union soviétique et son groupe du Pacte de Varsovie. Depuis, l'alliance a renforcé ses forces dans toute l'Europe de l'Est et s'est élargie à 32 membres après que la Finlande et la Suède eurent rejoint ses rangs. Mais alors que la guerre a recentré l'attention de l'OTAN sur son vieil ennemi, Moscou, à l'est, les États membres ont été accusés de ne pas en faire assez pour soutenir l'Ukraine, qui cherche à rejoindre le groupe. Depuis son entrée en fonction, M. Milei a été l'un des principaux défenseurs de ce pays déchiré par la guerre et a appelé le "monde occidental, démocratique et libre" à soutenir le dirigeant ukrainien Volodymir Zelenskyy, avec lequel il entretient d'excellentes relations. -
(Re)structuration du tissu industriel européen de défense
Titus K a répondu à un(e) sujet de Skw dans Economie et défense
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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
AP PHOTOS: Aboard France’s aging nuclear submarines — old boats but new missions https://apnews.com/article/nato-france-navy-submarine-photos-5251db6ce0af77f927c696e4bf0f526d TOULON, France (AP) - Une fois de plus, les océans font signe aux vétérans français des sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire. Associated Press a eu un accès rare à bord d'un sous-marin de classe Rubis de la marine française, alors qu'il était préparé pour une nouvelle mission dans les vastes chantiers navals du port méditerranéen de Toulon. Les flottes françaises de sous-marins à propulsion nucléaire sont entourées de secret. L'armée française n'a pas voulu que ce sous-marin soit identifié par son nom. Un officier de la sécurité navale a examiné toutes les images prises par les journalistes d'AP à bord du navire et a demandé que certaines soient supprimées ou recadrées afin d'éviter de montrer la technologie des sous-marins et les mesures de sécurité à quai. À bord du navire exigu, les sous-mariniers s'entassent dans un petit compartiment et effectuent des travaux de maintenance. D'autres chargent des fournitures à bord, portant des boîtes le long d'étroites passerelles. Dans la salle de contrôle, les membres de l'équipage accrochent des bandes lumineuses au milieu des spaghettis de câbles et d'équipements. Ce navire est l'un des trois sous-marins d'attaque de la classe Rubis que la France base à Toulon. Ils transportent un équipage de 70 personnes. Alimentés par leur réacteur nucléaire, ils n'ont pas besoin d'être ravitaillés souvent et peuvent patrouiller dans les océans pendant des mois. Les Rubis peuvent transporter des torpilles anti-sous-marines et anti-navires, ainsi que des missiles anti-navires. Leur mission peut consister à protéger les grands sous-marins nucléaires français. La France en possède quatre. Lors de sa prochaine mission, ce sous-marin escortera le porte-avions français Charles de Gaulle qui participera à une opération en Méditerranée avec l'alliance militaire de l'OTAN. Le groupe aéronaval français sera placé sous le commandement direct de l'OTAN pendant l'opération, ce qui est une première. Le capitaine de frégate Manuel Bienvenu, commandant en second du sous-marin, a déclaré que son navire quitterait bientôt le port pour rejoindre la force d'intervention. Mais il a ajouté que le sous-marin pourrait également être déployé pour d'autres missions si nécessaire. "La situation internationale peut changer, évoluer rapidement, y compris pendant la mission. Et nous sommes capables de répondre à toutes les demandes qui nous sont faites", a-t-il déclaré. La marine française remplace ses sous-marins de la classe Rubis par des sous-marins à propulsion nucléaire plus modernes et plus lourdement armés. Le premier sous-marin d'attaque de la classe Suffren est en service depuis juin 2022. Le second, le Duguay Trouin, est entré en service ce mois-ci. Quatre autres sous-marins de la classe Suffren doivent rejoindre la flotte d'ici 2030. Ils remplaceront les trois navires restants de la classe Rubis, qui ont été construits dans les années 1980. Trois sous-marins de la classe Rubis ont déjà été retirés du service : le Saphir en 2019, le Rubis en 2022 et le Casabianca en 2023. Plus de photos sur le site --> -
Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Ils n'ont besoin de personne pour designer des horreurs en tout cas -
Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Il est passé où l'hélico sur la dernière photo ? -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Titus K a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Un Collègue m'a envoyé ca : Echanges par mails avec Westinghouse et EDF pour le développement du nucléaire a Borsele EDF C'est page 82/110 si ca vous intéresse ... https://www.documentcloud.org/documents/24237526-bundel-woo-rondleidingen-borsele#document/p58/a2418262 -
Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Naval Group dévoile son futur site varois de La Londe dédié aux drones et armes sous-marines https://www.meretmarine.com/fr/defense/naval-group-devoile-son-futur-site-varois-de-la-londe-dedie-aux-drones-et-armes-sous-marines 550 collaborateurs de Naval Group Superficie de 17.000 m². Lancement des travaux début 2026 et une mise en service d’ici la fin 2027. « Il sera constitué d’un centre de R&D, d’ingénierie, de prototypage, d’intégration des drones et armes sous-marines ainsi que d’un centre d’essai avec accès direct à la mer » "Le nouveau site de Naval Group accueillera les équipes (environ 300 salariés) et moyens industriels du site de Saint-Tropez, qui sera fermé quand son successeur sera opérationnel." Drones / Systèmes autonomes / Armes sous-marines Torpilles légères MU90 / Torpilles lourdes F21 / Systèmes de leurres anti-torpilles (dont les munitions Canto de nouvelle génération) -
Le premier témoignage commence à 20 minutes
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Relations et Rivalité Chine / Etats-Unis
Titus K a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Titus K a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
"He considered that going elsewhere, to the French for example, was likely to be problematic. The USN might be concerned for permeability believing that an extended “family” including themselves, ourselves, the French and France’s other international customers would introduce just too many potential leakage paths for closely held information to be safe." ... "Costs. Assuming that one or other of our allies would be prepared to sell us such boats, how would costs probably compare with the local production of the proposed conventional boats? Admirals Wood and Holthouse had already given some rough costs of US submarines. The cost of a British Astute submarine (which does not have to be refuelled in its entire life and therefore considerably reduces running costs and increases operational availability) built in Britain has been quoted at about £1.2 billion. At present exchange rates this is about $A2 billion Australian dollars. Costs would seem to be similar for US boats built in the USA. The only known rough estimate of our proposed 12 future conventional submarines is $36 billion – about 3 billion each. Allowing for hidden costs, infrastructure etc the costs involved for conventional built here and nuclear built overseas would probably compare." + 350 Milliards de Dollars plus tard ... -
Fonctionnement Le budget annuel moyen pour la durée de vie est de 692,7 millions d'euros. Les coûts d'exploitation annuels moyens sont estimés à 690,3 millions d'euros. La comparaison entre le budget de la durée de vie et l'estimation se traduit par une différence moyenne de 2,4 millions d'euros par an sur le budget d'exploitation. Cela stabilise l'image selon laquelle les estimations sont conformes au budget. Cependant, comme expliqué au chapitre 7 "Risques", il existe toujours un risque que certains coûts de fonctionnement augmentent dans les années à venir. Par conséquent, le budget n'est pas ajusté pour l'instant. Le budget d'exploitation annuel moyen pour la période budgétaire 2024-2029 est de 667,5 millions d'euros. Le coût d'exploitation annuel moyen estimé pour la période 2024-2029 est de 629,4 millions d'euros. La différence (38,1 millions d'euros par an en moyenne) s'explique par le fait que la Défense n'ajuste la fourchette opérationnelle delta aux coûts estimés qu'après la mise à jour du modèle de coût du cycle de vie. Dans le passé, cette série d'opérations delta a été poussée jusqu'à la période budgétaire pour couvrir les déficits attendus. Sur la base de la mise à jour annuelle, la Défense ajustera chaque année la série opérationnelle delta afin que le budget total de la période budgétaire corresponde aux coûts estimés. Ceci doit être considéré par rapport à la différence entre l'estimation et le budget sur l'ensemble du cycle de vie, où l'excédent attendu est moindre. Le rééchelonnement de l'opération delta permet de couvrir les déficits prévus pour les années ultérieures. Élaboration du budget d'exploitation La phase opérationnelle néerlandaise du F-35 a débuté en 2019. Le budget d'exploitation annuel moyen pour la durée de vie du F-35 est de 692,7 millions d'euros (niveau de prix 2023). Le budget d'exploitation annuel moyen est ajusté chaque année pour tenir compte de l'évolution des salaires et des prix, ainsi que des fluctuations monétaires. Au total, le budget d'exploitation annuel moyen a augmenté de 23,7 millions d'euros (niveau de prix 2023) sur l'ensemble de sa durée de vie. Cette augmentation est la somme d'une augmentation due aux corrections de change, aux ajustements de prix et de salaires et d'une diminution due au transfert du budget opérationnel vers le programme "F-35 Further Development". Notes pour l'estimation des coûts de fonctionnement Le tableau 10, colonne B, montre que l'effet de tous les effets exogènes (ajustements du niveau des prix, ajustement monétaire, augmentation des salaires, sommes médianes et coûts intégraux du personnel) se traduit par une augmentation de l'estimation opérationnelle annuelle moyenne de 65,8 millions d'euros par rapport à 2023. Il s'agit de l'effet des ajustements de salaires et de prix et d'un taux de change du dollar planifié moins favorable. Comme expliqué, la Défense est compensée pour ces développements, ce qui se reflète dans l'augmentation du budget de fonctionnement. La colonne E montre que le budget de fonctionnement intégral moyen par an, exprimé au niveau des prix de 2023, diminue de 37,7 millions d'euros par rapport à l'année dernière. Ces dernières années, la Défense a signalé à plusieurs reprises dans ses rapports d'avancement que les estimations opérationnelles étaient enrichies d'informations basées sur la réalisation. La Défense, en coopération avec TNO, a commencé à le faire en 2021 et a comparé les estimations du modèle LCC des années précédentes avec les données de réalisation de ces années. Cette analyse a été répétée cette année et complétée par des données supplémentaires. Il en est ressorti que l'estimation du modèle LCC concernant les postes de coûts variables, basée sur les données du JPO et le nombre maximum d'heures de vol planifiées, était souvent (beaucoup) plus élevée que la réalisation effective de ces postes. Sur la base de cette constatation, il a été décidé d'ajuster à la baisse plusieurs postes variables dans l'estimation du JPO. Comme l'année sur laquelle cet exercice peut être réalisé est encore limitée, un pourcentage prudent de 10 % a été utilisé. Dans les années à venir, la compréhension du rapport entre l'estimation et la réalisation sera encore élargie afin de donner une image aussi réaliste que possible des coûts attendus. L'impact de cette décision est indiqué dans la colonne F. Si les estimations du JEA avaient été maintenues, l'estimation opérationnelle annuelle moyenne pour 52 avions (colonne E) aurait été supérieure de 29,2 millions d'euros. Les différences dans l'estimation avec une déviation de 10 pour cent ou plus ou une cause spéciale sont expliquées plus en détail par poste : Frais de personnel Air Combat Command L'estimation la plus récente de ce poste montre une augmentation par rapport au montant estimé l'année dernière. Suite à l'acquisition d'un total de 15 avions supplémentaires, CLSK a élaboré des plans de réorganisation définitifs au cours de l'année écoulée, ce qui permet de mieux comprendre la répartition du nombre total d'ETP au sein du CCA par rapport aux autres unités organisationnelles. Autres frais de personnel Ce poste affiche une diminution de plus de dix pour cent. Ceci est également dû à l'élaboration des plans de réorganisation définitifs. Formation des pilotes Ce poste affiche une augmentation de plus de dix pour cent. Cela est dû à l'augmentation du nombre d'élèves que les Pays-Bas envoient en formation de pilote, ainsi qu'à l'augmentation du coût par élève. Consommation de munitions d'exercice et d'équipements d'autoprotection Basée sur les chiffres les plus récents des JEA, l'estimation actualisée de ce poste montre une augmentation par rapport à l'estimation de l'année dernière. TIC et systèmes/services d'information Ce poste affiche une augmentation de plus de dix pour cent. Depuis cette année, le JEA utilise une méthodologie pour l'estimation des mises à jour de logiciels qui se calcule sur la base d'un cycle de développement de cinq ans, alors qu'il était auparavant de dix ans. Les coûts des TIC qui faisaient partie du poste "Modifications" ont également été ajoutés à ce poste. Ces coûts montrent une légère augmentation, principalement due à un ajustement de l'allocation des coûts pour les fichiers de données de mission. Coûts de programme Le poste des coûts de programme a diminué de manière significative. La principale raison de cette diminution est que la contribution au protocole d'accord PSFD n'est plus incluse dans les estimations. Comme indiqué, les budgets liés à cette contribution ont également été transférés au programme "F-35 Further Development". Modifications/mises à niveau des aéronefs Les lignes de ce poste ont été ajoutées aux catégories Externalisation (dépôt) de la maintenance des aéronefs, des moteurs et des équipements d'essai, ainsi que des systèmes/services de TIC et de fourniture d'informations. Les autres coûts ont été transférés au programme "Doorontwikkeling F-35" et seront comptabilisés dans le cadre du programme. Ce poste est supprimé. Développement ultérieur Comme indiqué dans la lettre parlementaire "F-35 Further Development Programme", le ministère de la Défense a placé le développement ultérieur du F-35 dans un programme distinct. Les estimations pour ces éléments, tels que la contribution néerlandaise au développement de nouvelles capacités (Follow-on Development) conformément aux accords du PSFD MoU et l'acquisition, l'installation et l'intégration de ces nouvelles capacités (appelées Block Upgrades dans le présent rapport d'avancement), font partie du modèle de coût du cycle de vie. En tant que tels, ces coûts (et le budget sur lequel ils seront financés) sortent du cadre de ce rapport d'avancement. Le ministère de la Défense informera la Chambre, par le biais de l'aperçu des projets de défense (DPO), du programme de développement avancé du F-35 et des estimations financières qui y sont associées. Autre Estimation du développement prix unitaire moyen néerlandais nu La figure 6 et le tableau 11 montrent l'évolution du prix unitaire moyen des avions néerlandais (à l'exclusion des deux avions d'essai). Le graphique montre que le prix unitaire moyen a diminué, passant de 86,1 millions de dollars en 2013 à 69,6 millions de dollars en 2023 (niveaux de prix de 2012 dans les deux cas).
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Explication des estimations des coûts d'investissement Le tableau 8 montre les gains et les pertes autonomes auxquels le projet a été confronté, les estimations ayant été ajustées pour tenir compte de l'effet de l'inflation et du taux de change du dollar. La colonne B montre que l'estimation de l'investissement augmente de 218,6 millions d'euros en raison de l'inflation et des ajustements monétaires. La colonne E montre une diminution de l'estimation de 66,6 millions d'euros en comparant l'estimation de 2023 (niveau de prix de 2023) avec l'estimation de 2022 au niveau de prix actuel. Globalement, l'estimation de l'investissement (niveau de prix 2022, colonne A) augmente de 152,0 millions d'euros pour atteindre 6 849,4 millions d'euros (niveau de prix 2023, colonne D). Par rapport à l'année dernière, la réserve de risque calculée sur la base des sessions de risque guidées par TNO pour l'acquisition de 52 avions a diminué de 162,2 millions d'euros à 104,9 millions d'euros. Les différences dans l'estimation avec un écart de plus de 25 millions d'euros ou de plus de 10 % sont détaillées ci-dessous par poste. Achats d'avions Ce poste affiche une diminution de plus de 10 %. Cela s'explique par le fait que les Pays-Bas ont désormais mis les 52 avions sous contrat. Cela a permis d'avoir une meilleure idée de la valeur actuelle des contrats. En outre, l'achat des six avions TR-2, dont vous avez été informés dans le précédent rapport d'avancement, s'est avéré moins cher que prévu d'environ 10 millions d'euros. Achat d'équipements liés aux avions Ce poste affiche une augmentation de plus de 25 millions d'euros. Cela s'explique par le fait que certains besoins supplémentaires ont été satisfaits l'année dernière dans les domaines de l'équipement auxiliaire de mission et de l'informatique liée aux aéronefs (ALIS), ainsi que de l'équipement plus coûteux pour les pilotes de chasse. Achat d'outils spéciaux et d'équipements de mesure et d'essai : Ce poste diminue de plus de 10 %. Il a été constaté que dans le passé, certains coûts étaient comptabilisés deux fois. Ce n'est plus le cas. Participation à la phase d'essai opérationnel Ce poste diminue de plus de dix pour cent. Il est apparu que, par le passé, certains coûts étaient comptés deux fois. Ce n'est plus le cas. Coûts du programme et conseils en matière d'admission Ce poste diminue de plus de 25 millions d'euros. Cette diminution est due à la mise en place du nouveau programme "Forward Development F-35". Les paiements prévus au protocole d'accord PSFD pour 2024 et 2025 proviendront du programme "Forward Development F-35" et ne sont donc plus inclus dans les estimations du projet "Acquisition F-35". ... ... ... Fonctionnement Le budget annuel moyen pour la durée de vie est de 692,7 millions d'euros. Les coûts d'exploitation annuels moyens sont estimés à 690,3 millions d'euros. La comparaison entre le budget de la durée de vie et l'estimation se traduit par une différence moyenne de 2,4 millions d'euros par an sur le budget d'exploitation. Cela stabilise l'image selon laquelle les estimations sont conformes au budget. Cependant, comme expliqué au chapitre 7 "Risques", il existe toujours un risque que certains coûts de fonctionnement augmentent dans les années à venir. Par conséquent, le budget n'est pas ajusté à ce stade. Le budget de fonctionnement annuel moyen pour la période budgétaire 2024-2029 est de 667,5 millions d'euros. Les coûts d'exploitation annuels moyens estimés pour la période 2024-2029 s'élèvent à 629,4 millions d'euros. La différence (38,1 millions d'euros par an en moyenne) s'explique par le fait que la Défense n'ajuste la fourchette delta opérationnelle aux coûts estimés qu'après la mise à jour du modèle de coût du cycle de vie. Dans le passé, cette série d'opérations delta a été poussée jusqu'à la période budgétaire pour couvrir les déficits attendus. Sur la base de la mise à jour annuelle, la Défense ajustera chaque année la série opérationnelle delta afin que le budget total de la période budgétaire corresponde aux coûts estimés. Cela doit être considéré par rapport à la différence entre l'estimation et le budget sur l'ensemble du cycle de vie, où l'excédent attendu est moindre. Le rééchelonnement de l'opération delta permet de couvrir les déficits prévus pour les années ultérieures