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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis assez d'accord. Et ça fait clairement partie des choses que les gouvernants français ou européens doivent expliquer. Attention cependant... Admettre que l'invasion de l'Ukraine et la guerre économique contre la Russie ne sont qu'une cause parmi d'autres de cette situation, c'est aussi pour eux se priver de la possibilité de tout mettre sur le dos du président russe Ce qui signifie d'une part des questions sur le thème qu'avez-vous fait pour nous y préparer... D'autre part et surtout l'exigence du public que le gouvernement s'y mette maintenant et sérieusement. Ce serait sain ! Mais inconfortable pour les gouvernants... -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Prague est une ville de 1,3 millions d'habitants dans un pays qui en compte moins de 11 millions. L'équivalent en France serait une manifestation à Paris de 400 à 500 000 personnes suivant la police Mauvaise réaction. Très mauvaise réaction. Qu'on le veuille ou non, et quoi qu'on en pense, ce n'est que le tout début. En Europe occidentale et centrale, il y aura de nombreuses et fortes récriminations cet hiver, sous des formes diverses, certaines à n'en pas douter inattendues, contre les problèmes économiques majeurs que provoqueront flambée des prix voire pénuries d'énergie. Opposer à ces protestations une fin de non-recevoir, qui plus est insultante, ne mènera à rien sinon à les exacerber. Déclarer que tous les opposants gênants ne sont rien que des traîtres à la solde de l'étranger, ça ne peut marcher que si on a les moyens d'une dictature pour ensuite les faire taire. Voir Vladimir Poutine pour les détails. En démocratie, c'est un moyen sûr d'aggraver les problèmes. Les gouvernants concernés - peu ou prou tout le monde en UE, et les Britanniques aussi - vont devoir faire l'effort d'expliquer très concrètement et précisément en quoi les sacrifices et destructions d'activité que subiront les Européens 1) sont indispensables et 2) vont vraiment améliorer la situation géopolitique et de sécurité des pays concernés. "Il faut payer le prix de la liberté", comme le disait récemment un certain président ? Même si c'est vrai, c'est extrêmement imprécis et théorique. Les peuples ne s'en contenteront pas bien longtemps. -
Voyons, voyons, ressaisissez-vous ! Comme disait Marx (*) "Who are you going to believe me or your lying eyes" (qui allez-vous croire, moi ou vos yeux menteurs ?" (*) tendance Groucho Le 31 août 2022, il aurait été impossible de trouver une telle image ailleurs que dans un article du Gorafi - aux Etats-Unis dans The Onion. Nous sommes le 2 septembre, et je suis forcé de conclure que The Onion a racheté hier tous les principaux médias américains - voire ceux du monde entier. Je veux dire, je ne suis pas naïf tout de même, je sais reconnaître un article satirique quand j'en vois un ! Je crois que les Américains de notre époque ont la chance immense d'avoir le choix entre d'une part un politicien qui n'est pas Trump et d'autre part un politicien qui n'est pas Biden. Enfin, quand je dis chance immense... il est vrai que ma langue est si profondément enfoncée dans ma joue que ça fait mal...
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Si ce que disait @Mangouste est qu'à part les États-Unis, personne n'a la capacité de peser sur les Ukrainiens, tandis que personne n'arrive à peser sur les Russes, ou alors Xi, et encore... Je suis personnellement d'accord La France n'est pas seule à n'avoir pratiquement aucune influence sur les belligérants. C'est vrai pour tous les pays européens. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est un conseil qui pourrait être proposé... aux Ukrainiens. Mais ils ne semblent pas d'humeur. Vraiment pas. Alors que 89 % des Ukrainiens ont déclaré qu'il serait inacceptable de céder des territoires que la Russie a pris depuis le début de son invasion le 24 février, une proportion similaire, 81 %, a déclaré que leurs dirigeants ne devraient pas négocier la paix en accordant à la Russie des parties de l'Ukraine qu'elle avait saisies auparavant. Ce sondage date de juin. Cette position sera t elle maintenue dans la durée ? Je n'en sais rien, mais je soupçonne qu'il faudrait de grandes victoires russes sur le terrain pour entamer une conviction aussi partagée. Or, les victoires russes sur le terrain sont certes bien réelles, mais aussi limitées et lentes - c'est du "grignotage". Quant à la position des Américains et autres Européens, je crois deviner dans le texte fondamental publié par Biden le 31 mai "Ce que l'Amérique fera en Ukraine et ce qu'elle ne fera pas" le véritable contour de l'engagement américain - il faut dire que c'est dit très clairement ! L'objectif de l'Amérique est simple : Nous voulons voir une Ukraine démocratique, indépendante, souveraine et prospère, dotée des moyens de dissuasion et de défense contre toute nouvelle agression. Comme cela avait été remarqué à l'époque, Biden n'a pas parlé d'intégrité territoriale. Pourquoi ? Eh bien parce que cela ne fait pas partie de l'objectif fondamental de l'Amérique pour l'Ukraine. Et parce que ce texte, concis et clair, destiné aux Américains, ne contient pas des ronds-de-jambe et des voeux pieux diplomatiques. L'objectif est d'exprimer le réel, pour rassurer la population. Pas de faire plaisir aux Ukrainiens. Cet objectif me semble personnellement le bon aussi du point de vue français. Ce qui est important pour nous est qu'un pays européen ne soit pas entièrement absorbé ou mis sous contrôle par un autre. Donc la politique américaine, et française et d'autres pays européens est de soutenir l'Ukraine jusqu'à ce qu'elle s'estime arrivée au moment où les négociations de paix pourront commencer. Il est possible que l'Ukraine réussisse à décourager le pouvoir russe, à le convaincre qu'il ne peut pas, sans trop gros inconvénients, poursuivre la marche de ses armées, qu'il est temps de négocier vraiment. Il est possible qu'elle échoue. Ce qui serait dramatique pour son indépendance. Et ferait probablement entrer l'Europe dans une nouvelle phase de son Histoire, beaucoup plus militariste que ce que nous avons connu ces trente dernières années. C'est dans les mains des Ukrainiens. Leur pays est sur le fil du rasoir. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est exactement la situation en effet dans laquelle se trouve... Vladimir Poutine. Il ne semble pas dans d'autres dispositions que d'insister toujours plus loin "dans la connerie" Après avoir mis la main dans l'engrenage d'une guerre d'invasion à grande échelle, il ne veut pas changer d'avis, craignant que tout éclair de bon sens apparaisse comme un aveu de faiblesse. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Autant dire qu'on ne trouve plus guère de journaliste, ni des bons ni même des mauvais, depuis que la machine à écrire a remplacé la plume d'oie pour la rédaction d'articles ... Je la fais courte moi aussi : très peu de gens en effet. Et ceux qui le peuvent sont quasiment tous à relier aux services russes, ou à ceux d'autres grandes puissances. Bien sûr, il y a d'autres scénarios que la frappe d'un "service" occidental, voire ukrainien, voire russe. Le scénario mafieux notamment. Il ne faut cependant oublier aucune des possibilités - toutes sont ouvertes. Quant aux motivations, si mafieuse ce serait quelque affaire sale dont rien n'aurait publiquement filtré, si service ukrainien une vengeance, si service russe un complot pour radicaliser encore population et intellectuels, si service occidental un complot pour augmenter le désordre. A chacune de ces options on peut aussi trouver des contre-arguments et des raisons d'en douter. Cependant, l'une doit être véridique. Aucune idée laquelle. A mon sens, les éléments manquent. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Daria Platonova (Douguina) était une idéologue eurasianiste, comme son père. Pour qui s'intéresse, voici un entretien qu'elle avait accordé à un média français très marqué à droite. Je n'y lis pas autre chose qu'une propagande russe contemporaine "classique", je veux dire rien de très original. Comme rappelé par @Ciders, pas de preuve à ce stade que son assassinat soit lié à la guerre en Ukraine, tandis que l'influence réelle de Alexandre Douguine sur Poutine est probablement limitée, sans parler de celle de sa fille. Reste que l'hypothèse que l'attentat soit lié à la guerre vient naturellement. D'ailleurs, pas besoin qu'elle soit vraie pour qu'elle soit crue ! D'un côté, ce serait seulement une mort de plus dans une guerre qui a déjà tué des dizaines de milliers de personnes. De l'autre, je me demande si ça ne pourrait pas initier une série En effet, il y a certainement en Ukraine un certain nombre de personnages dont l'opposition à la Russie est particulièrement ouverte, comme le soutien à la guerre en Ukraine d'Alexandre Douguine est ouvert. Et ces personnages ont des fils, filles, d'autres membres de leur famille. Ca vaut d'ailleurs aussi pour les Etats-Unis, ou l'Europe occidentale. Et tous ces membres de famille ne peuvent pas être protégés. Et le FSB n'est pas nécessairement composés que d'ahuris et d'incapables. Je m'inquiète d'un risque qu'une telle série potentielle de meurtres - si par exemple le FSB réagit un peu plus "fort" que le coup reçu, ou s'il réagit en Amérique plutôt qu'en Ukraine - ne dérive en vendetta qui radicalise encore plus les décideurs de part et d'autre -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je dirais même que cela n'invalide pas la stratégie russo-occidentale. Entre Poutine rendant son pays beaucoup plus dépendant de la Chine, jusqu'à pratiquement offrir à Pékin un vassal, et les Américano-Européens dont les sanctions contre la Russie assurent que la Chine bénéficiera de ristournes importantes, sans compter les pays en développement qui se rapprocheront financièrement de Pékin maintenant que Washington a prouvé qu'il s'arroge le droit de confisquer tout avoir qu'on lui confie... Il faut admettre qu'appuyer et accélérer l'ascension de la Chine est un objectif partagé entre Russie, UE et États-Unis. Ou alors, que toutes ces puissances sont dirigés par des neuneus complets. Mais bien sûr, nul ne peut croire une telle chose ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
La liste des pays dont le gouvernement russe considère qu'ils commettent des actions hostiles envers la Russie est officielle depuis le décret initial qui l'a définie le 5 mars dernier, quelques jours après le début des sanctions économiques massives contre la Russie. Le 23 juillet elle a été mise à jour, elle comprend actuellement 49 Etats En simplifiant juste un peu - négligeant les Etats petits ou faibles - cette liste se résume à UE + Five-Eyes (Etats-Unis+Royaume-Uni+Canada+Australie+Nouvelle-Zélande) + Japon + Corée du Sud+ Suisse + Norvège En voici la carte Ce groupe d'Etats rassemble - 14% de la population mondiale - >60% de l'économie mondiale (presque 63% en 2018) -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
La transcription complète de l'allocution de l'amiral Vandier le 27 juillet dernier au Palais Bourbon est disponible. A noter que le contexte du discours permet d'éclairer ce dont parle l'amiral. Non, il ne s'agit pas d'aller faire le coup de feu en mer en Chine ou de défendre Taiwan contre une éventuelle attaque de Pékin. Vandier parle de la Marine chinoise en Atlantique. On pense avec raison que la Chine est loin, mais l’ouverture de la route maritime du Nord, en Arctique, va réduire cette distance de 30 %. Le réchauffement climatique, qui en libérera l’accès, permettra à la Chine de s’affranchir du contrôle des détroits. Pour aller de Chine en Atlantique, il faut soit franchir les nombreux détroits précédemment cités, soit emprunter la route maritime du Nord. À l’heure actuelle, les Chinois construisent une flotte de cinq brise-glace pour s’offrir la possibilité de basculer leurs forces du Pacifique vers l’Atlantique, avec l’amitié des Russes. Mon homologue norvégien, que j’ai rencontré en Norvège au mois de mars, ne m’a pas parlé de la flotte russe du Nord, basée juste à côté, à Mourmansk, mais de l’arrivée prochaine de la marine chinoise dans l’océan Atlantique. Bientôt, il ne sera pas nécessaire d’aller en mer de Chine pour trouver des forces militaires chinoises. En effet, En 2030, le tonnage de la marine chinoise sera 2,5 fois supérieur à celui de la marine américaine qui, en dépit de ses efforts, restera stable, voire continuera à se réduire Tous ces beaux bateaux ne serviront tout de même pas seulement à sécuriser les Spratleys, si ? La Marine américaine est plus petite, et pourtant il me semble bien qu'on la voit de temps en temps en dehors des Caraïbes -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Euh ... en es-tu sûr ? Si le commerce destiné à Shanghai doit éviter de passer à moins de 200 km de Taiwan, il peut continuer à éviter les eaux territoriales japonaises. L'archipel des Ryūkyū s'étend bien de Taiwan jusqu'au Japon, mais il y a pas mal de "trous", pas mal de passages qui n'obligent pas à traverser les eaux territoriales japonaises. Par exemple entre Miyakojima et Naha. -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Ah, les sinophones ! Il faut que je t'avoue quelque chose : pour moi, cette "fameuse" phrase "勿谓言之不预", c'est du chinois ! Mais bon, je comprends que l'objectif était d'inciter à regarder par soi-même, et de fait c'est réussi, j'ai été voir "Ne dis pas que c'est imprévisible" est le terme diplomatique de la République populaire de Chine, et est l' avertissement le plus sérieux émis par la République populaire de Chine à travers les médias d'État , et est largement considéré comme un signal de son utilisation de la force, ou plus généralement, la préparation de la guerre. Depuis les temps modernes, la République populaire de Chine a utilisé le terme à de nombreuses reprises à des moments critiques sous la forme d'éditoriaux dans l' agence de presse Xinhua ou le Quotidien du Peuple , lui conférant une sensibilité politique unique. Le sens original de "Ne dites pas que vous ne dites rien à l'avance" signifie "(après coup) ne dites pas que je ne vous ai pas prévenu à l'avance". À l'origine, il était principalement utilisé par les supérieurs pour avertir les subordonnés, obligeant l'autre partie à obéir aux ordres. L' empereur Qianlong a mentionné cette phrase dans une lettre au roi George III après avoir rejeté la demande de commerce de la mission Macartney . [2] Pendant la période de la République populaire de Chine, ce terme était surtout utilisé dans la rhétorique diplomatique. En tant que terme diplomatique et terme pour les questions inter-détroit, ce terme a été utilisé trois fois par le Quotidien du Peuple et une fois par l'agence de presse Xinhua [3] [4] [5] [6] [7] , et a été utilisé trois fois en 1962, 1967 et 1978. Après la déclaration, trois conflits armés guerre frontalière sino-indienne , l'incident de l'île de Zhenbao et la guerre sino-vietnamienne Très intéressant, merci ! -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
De ce que j'avais compris, la politique française était hors périmètre s'agissant de nos débats sur ce forum, ou alors "limite limite". Je suis assez d'accord pour dire que l'orientation de tel ou tel parti fait partie du périmètre s'agissant d'une question stratégique et de politique étrangère... mais alors, il faut faire les choses bien Pas caricaturer les positions des gens avec qui on n'est pas d'accord en mode "LREM/UMPS + + +" - Non, les positions du RN et de LFI ne sont pas similaires. S'abstenir parce qu'on pense qu'il y a des arguments dans les deux sens, ce qui est d'ailleurs la stricte vérité et une position très défendable (RN), s'opposer et refuser (LFI) ce n'est pas la même chose - "La guerre est à cause du capitalisme", c'est peut-être quelque chose qui a été dit texto dans le feu de l'action (tu ne donnes pas la source), mais le fond de l'analyse est un peu plus profond et structuré que ça ! Un résumé brutal pourrait en être : "Dans le contexte d'une raréfaction des ressources et d'une crise écologique multiforme grandissante, la poursuite de la logique économique libérale mène à accroissement des inégalités qui ne laisse comme meilleure échappatoire aux élites dirigeantes, imbriquées qu'elles sont avec les élites économiques, que de durcir les oppositions internationales afin de détourner les malaises et les colères vers des cibles extérieures" C'est de moi, c'est encore beaucoup trop simplifié... mais c'est quand même plus proche du fond de l'argument de LFI sur le sujet Qui, désolé, n'a rien de déraisonnable. De même que la position du RN n'a rien de déraisonnable, désolé de devoir insister On est d'accord ou pas. On peut nuancer, s'opposer, compléter... penser ce qu'on veut. Mais caricaturer pour ensuite rejeter, c'est l'argumentation de l'épouvantail et ça n'a pas sa place dans un débat sérieux. Soit... son compte a été piraté. C'est en tout cas ce qu'il a dit rapidement C'est tout à fait possible, les hackeurs, il doit y en avoir aussi "en face" ! Ou alors il n'avait pas pris ses médocs, il a explosé en vol, et Vladimir Vladimirovitch lui a ordonné d'arrêter d'en dire et en attendant de prétendre avoir été piraté Ca semble être le raisonnement en effet. Au demeurant, je ne vois rien d'aberrant dans ces différents points. Et au-delà de l'effet "Dans ta g.... Poutine !", dont je comprends qu'il puisse faire chaud au cœur vu les circonstances, je ne vois pas trop quel est l'intérêt de la France à admettre Suède et surtout Finlande dans l'OTAN. En Russie, dont la démocratie est tellement "pseudo" que tout le monde a compris depuis longtemps que c'est une dictature, s'opposer à la politique du gouvernement ne peut être expliqué que par la loyauté envers une puissance étrangère, ou au mieux une naïveté coupable poussant à suivre des vendus à l'étranger. Gardons-nous d'abîmer notre démocratie en adoptant le même genre de rhétorique. -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Cet article d'un essayiste américain sur Asia Times me semble expliquer très clairement Pourquoi la visite de Pelosi à Taiwan est-elle si dangereuse ? Cette visite viole l'esprit du communiqué de Shanghai de 1972 et franchit l'une des lignes rouges clairement définies par Pékin La mise en garde du président chinois Xi Jinping à son homologue américain Joe Biden, selon laquelle "si vous jouez avec le feu, vous serez brûlé", est la rhétorique la plus belliqueuse que la Chine ait adressée aux États-Unis depuis des décennies, peut-être même depuis que les États-Unis et la République populaire de Chine ont établi des relations diplomatiques en 1972. Pourquoi la Chine est-elle si furieuse de la visite de Nancy Pelosi, une députée américaine qui se rend à Taïwan sans l'aval ouvert de l'administration Biden ? La réponse se trouve dans les détails des lignes rouges diplomatiques. Les relations diplomatiques entre les États-Unis et la Chine ont débuté avec le communiqué de Shanghai de 1972. (Dans ce communiqué :) La partie chinoise a réaffirmé sa position : la question de Taïwan est la question cruciale qui fait obstacle à la normalisation des relations entre la Chine et les États-Unis ; le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légal de la Chine ; Taïwan est une province de la Chine qui a depuis longtemps été rendue à la mère patrie ; la libération de Taïwan est une affaire intérieure de la Chine dans laquelle aucun autre pays n'a le droit d'interférer ; et toutes les forces et installations militaires américaines doivent être retirées de Taïwan. Le gouvernement chinois s'oppose fermement à toute activité visant à créer "une Chine, un Taïwan", "une Chine, deux gouvernements", "deux Taïwan", un "Taïwan indépendant" ou préconisant que "le statut de Taïwan reste à déterminer." La partie américaine a déclaré : Les États-Unis reconnaissent que tous les Chinois de part et d'autre du détroit de Taïwan soutiennent qu'il n'y a qu'une seule Chine et que Taïwan fait partie de la Chine. Le gouvernement des États-Unis ne conteste pas cette position. Il réaffirme son intérêt pour un règlement pacifique de la question de Taïwan par les Chinois eux-mêmes. Lors d'une discussion confidentielle avec Asia Times, l'un des premiers membres de la délégation de Richard Nixon en Chine en 1972 a déclaré que la visite de Pelosi "viole clairement l'esprit du communiqué de Shanghai". Cela découle du statut constitutionnel du président de la Chambre des représentants. Supposons que le président ou le vice-président des États-Unis se rende à Taïwan. Une visite présidentielle constituerait une reconnaissance de facto d'un Taïwan souverain, en violation du communiqué de Shanghai, car les chefs d'État ne rendent pas visite aux chefs d'État de pays qu'ils ne reconnaissent pas ou ne prévoient pas de reconnaître. La reconnaissance diplomatique, après tout, était le but et le résultat de la visite de Nixon en Chine. Une visite du vice-président, l'adjoint du président qui est élu sur le même bulletin que le président, aurait le même caractère ; l'un des rôles du vice-président est de remplacer le président dans les occasions officielles lorsque celui-ci ne peut être présent. En vertu de la loi sur la succession présidentielle de 1947, le président de la Chambre des représentants est le prochain dans la ligne de succession du vice-président. En raison de sa position constitutionnelle, le président de la Chambre des représentants est le troisième plus haut fonctionnaire des États-Unis. Une visite présidentielle ou vice-présidentielle à Taïwan franchirait la ligne rouge de la Chine. Une visite de la présidente de la Chambre des représentants fait bouger la ligne rouge. Les déclarations répétées de l'administration Biden selon lesquelles Pelosi agit de son propre chef ne font qu'aggraver la situation. Dans une interview du 2 août, le site Internet "Observer" a demandé au professeur Wang Wen de l'université Renmin de commenter la tentative de l'administration Biden de se distancier de Mme Pelosi. Le site d'information a demandé : "Est-ce que cette [politique] est réellement stupide, ou est-ce que les États-Unis font semblant d'être stupides ?". Wen a répondu : "Les États-Unis font semblant d'être stupides, mais ils le sont réellement. Faire semblant d'être stupide signifie qu'ils comprennent clairement l'intérêt fondamental de la Chine et la ligne rouge sur la question de Taïwan, mais qu'ils l'ont néanmoins piétinée à plusieurs reprises." Si le président Biden s'opposait fermement au voyage de Pelosi à Taiwan, il aurait pu la dissuader d'y aller. Il aurait au moins pu lui refuser l'utilisation d'avions militaires américains. Après une série de faux pas et de corrections officielles, notamment la fiche d'information du département d'État sur les relations des États-Unis avec Taïwan et la promesse impromptue de Biden au Japon de défendre Taïwan contre une incursion militaire du continent, la visite de Pelosi ressemble pour Pékin à une tentative américaine d'estomper une ligne rouge qui, pour Pékin, est la raison d'être de l'État chinois. Le 2 août, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a parlé de "perfidie" américaine. Ce que l'administration Biden a en tête n'est pas clair. Que ce soit par accident ou à dessein, elle est tombée dans une crise de la plus haute gravité. Je suis personnellement partiellement rassuré du fait que je ne vois pas vraiment de scénario où une guerre américano-chinoise en Extrême-Orient s'étendrait en Europe. Il n'y aurait notamment aucune obligation ni aucune rationalité quelconque à ce que la France s'y implique de quelque manière que ce soit - à l'exception peut-être de paroles creuses comme celles de Berlin hier "On est de tout cœur avec vous", qu'il serait préférable de s'abstenir de prononcer parce que le ridicule n'est pas bon, mais que nos dirigeants se croiraient peut-être obligés de proférer quand même. Les implications économiques seraient probablement très lourdes, et nous éclabousseraient aussi largement. Mais enfin récession, pénuries et autres, c'est fort désagréable, mais ce n'est pas une guerre. Dans cette potentielle troisième guerre mondiale - comment une guerre entre les deux premières puissances de la planète pourrait-elle autre chose que mondiale ? - l'Europe pourrait être dans la même position que l'Amérique du Sud pendant les deux premières guerres mondiales... c'est-à-dire assez tranquille somme toute. Reste que ce serait bien que les irresponsables à Pékin, et surtout à Washington, prennent conscience de l'abîme qui s'est ouvert devant leurs pas et reculent, vite fait ! -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Je dirais qu'ils vont devoir choisir entre d'une part absorber une gifle sans réagir, alors même qu'ils avaient prévenu que si l'Amérique franchissait leur ligne rouge elle devrait en "payer le prix" D'autre part exercer des représailles, sur le terrain de leur choix, d'une dimension suffisante pour laver leur honneur. Le type de régime dans chaque pays n'est pas la question. Les pays défendent leurs intérêts face aux provocations qu'ils soient démocratiques ou autoritaires. Il n'y a pas eu provocation de la part de la Chine, mais de la part des États Unis, qui ont abandonné un élément essentiel d'une politique qui avait assuré depuis 50 ans des relations stables si parfois houleuses entre Washington et Pékin. Ceci sans aucune nécessité, ni même aucune rationalité visible. -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
De fait, le texte a été mis à jour depuis que j'avais écrit ce post, et cette précision - pourtant importante ! - a disparu. -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Les médias locaux rapportent la mise en alerte de la base aérienne de Taitung, dans le sud de Taiwan, avec le déploiement de 8 Mirage 2000-5 supplémentaires. Une interprétation qui peut sembler naturelle est que ces appareils seraient chargés d'escorter la visite de Nancy Pelosi ce mardi - elle arrivera depuis la Malaisie, donc par le sud. [Mauvaise Pensée ON] Ce serait assez intéressant d'ailleurs de vérifier comment les Mirage 2000-5 vendus dans les années 1990, alors ultra-modernes, aujourd'hui quand même bien dépassés par les Rafale, se comportent face à des J-10 (si c'est face à des J-20, euh ) [Mauvaise Pensée OFF] -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Sinon, le commandement oriental de l'Armée populaire de libération a publié lundi sur son compte Weibo une vidéo qui n'est évidemment pas sans rapport avec le différend autour d'une possible visite officielle par la N° 3 américaine au gouvernement du pays (...donc indépendant ?) qu'est Taiwan. Slogans associés : "Enterrez tous les envahisseurs", "En avant vers la victoire commune" et "Toujours prêt à se battre" La vidéo a été republiée d'assez nombreuses fois sur Youtube, d'où elle peut être insérée ici. On remarquera les chatons, ainsi que les petites fleurs L'un des problèmes, c'est qu'après avoir prévenu sur tous les tons, y compris en disant que "l'armée chinoise ne restera pas sans rien faire"... il serait difficile à Pékin de ne rien faire. -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Le problème, c'est que le statu quo qui a assuré la paix et des relations diplomatiques disons pas trop mauvaises - modulo quelques crises et échauffements - depuis cinquante ans est basé sur une "ambiguïté constructive" qui est un compromis fragile. L'une des caractéristiques de ce compromis est que les États-Unis se gardent de toute reconnaissance du gouvernement de Taiwan, ce qui équivaudrait à une reconnaissance de Taiwan comme un Etat séparé. Une visite d'Etat par le N°3 aux Etats-Unis, deuxième en ligne pour la succession éventuelle au président, avec tout l'appareil des visites d'Etat, cela revient à marcher sur la ligne rouge de la Chine, alors même que Pékin a averti dans les termes les plus forts que c'est sa ligne rouge, et c'était de toute façon clair depuis belle lurette. Ce sans aucune raison valable de le faire. A moins de s'ouvrir à des théories du complot comme quoi le gouvernement américain ne serait pas d'une bêtise crasse, qu'il chercherait donc activement à provoquer une crise, pour une raison ou pour une autre, par exemple une raison électorale ? Mais je n'y crois pas, à mon sens l'explication par la stupidité est la bonne. ==>Est-ce que la ligne rouge est franchie ? Ou pas ? C'est à Pékin qu'on va en décider. Ainsi que de la réponse à apporter. Les scénarios optimistes restent à mon sens les plus probables, soit une réaction après coup de nature stratégique (déploiement militaire supplémentaire ? soutien en armes à la Russie ?), soit l'interception de l'avion de Pelosi et des tirs de semonce suivis d'un retour au point d'origine, le pilote n'ayant aucune tendance suicidaire, quand bien même ce serait le cas de Mme Pelosi ce dont je doute. Il s'agit d'une visite d'Etat par la N°3 du gouvernement américain, visite officielle à plusieurs pays alliés Japon, Corée du Sud, Singapour... Pas d'une initiative privée de la citoyenne Nancy Pelosi ! Elle bénéficie d'ailleurs du soutien logistique du gouvernement américain. Peut-être même d'une escorte militaire avec des chasseurs ? Si Pelosi prenait une ligne aérienne régulière, si Biden disait expressément "Pour sa visite à Taiwan elle n'est pas mandatée par moi et ne représente qu'elle-même, certainement pas les Etats-Unis", si Pelosi confirmait "C'est une visite privée"... il n'y aurait que demi-mal. Peut-être est-ce que ça pourrait "passer" à la rigueur, avec pas plus que des grommellements de la part de la Chine ? Mais ce n'est pas le cas. -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Bon, Pékin peut être rassuré... il n'est pas seul ! Voilà qui va faire chaud au coeur à Xi Jinping -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Selon certains médias taiwanais, des sources gouvernementales confirment que Nancy Pelosi prévoit bien de visiter Taipeh. Ce déplacement serait prévu mardi soir. Dans un contexte de menaces de plus en plus hostiles de la part de la Chine, les médias rapportent que Nancy Pelosi se rendra à Taïwan malgré les efforts de l'administration Biden pour l'en dissuader. Tingting Liu, correspondante pour les affaires étrangères de la chaîne d'information taïwanaise TVBS, a indiqué que des sources lui avaient dit que Mme Pelosi arriverait dans la capitale Taipei mardi soir. CNN a également rapporté que la visite devrait avoir lieu, citant un haut fonctionnaire du gouvernement taïwanais et un fonctionnaire américain. D'autre part, Lundi, la Chine a renforcé sa mise en garde, affirmant que ses forces armées ne resteraient pas inactives si cette visite avait lieu Je constate qu'entre Washington et Pékin, y en a pas un pour rattraper l'autre ! Une chose que je trouve assez surprenante aussi, c'est cette idée que Pelosi ferait ce déplacement... contre l'avis de Biden ? Euh, je ne suis pas un spécialiste de la constitution américaine, mais il me semble bien que la diplomatie américaine est dirigée par la Maison blanche, pas par le Sénat. Si Biden n'était pas d'accord, qu'est-ce qui l'empêcherait de donner instruction à Pelosi d'éviter Taiwan ? Ou au pire, si elle s'entêtait, de lui retirer tout soutien gouvernemental et militaire, si bien que sa visite serait seulement privée, et sans un seul garde du corps, sans parler d'avion de combat ? Si Pelosi visite Taipeh, je pense que Biden est forcément d'accord. Laisser croire le contraire, c'est cousu de fil blanc. Je soupçonne aussi qu'à Pékin - comme partout ailleurs, on n'aime pas trop être pris pour des c..s -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Et la féodalité est un système à plusieurs étages ! Comme les poupées russes... Ainsi le comte Loukachenko rend hommage à son suzerain le duc Poutine. Quant à celui ci, c'est au Roi qu'il rend directement hommage. Roi dont je rappelle qu'il n'aime pas qu'on l'appelle Winnie l'Ourson. Merci d'éviter ! -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Ce Twitterien qui se décrit comme pro-chinois, a produit un raccourci graphique qui claque Cela dit, je suis personnellement optimiste, et ce pour une raison très simple. Nancy Pelosi n'est pas l'héritière de l'Empire. -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Je crois que les Africains et les Ukrainiens ne sont pas les seuls à fonctionner comme ça. Il me semble me souvenir que lorsque l'Amérique a agressé l'Irak, ceux des Européens qui n'aidaient pas Washington n'allaient pas plus loin que de dire Sépâbien. Plus près dans le temps, l'agression saoudienne (et autres) au Yémen ne nous a pas beaucoup remué en Europe, on n'est guère allé au-delà du Sépâbien. Dans aucun de ces cas, notamment, il n'a été question de guerre économique contre Etats-Unis ni Arabie saoudite. Ce n'est pas que nous étions indifférents au sort des Irakiens, ou des Yéménites... Mais disons que nous n'étions pas très intéressés. Pas autant troublés et en colère et intéressés que par le sort des Ukrainiens. Pourquoi ? Eh bien j'ai demandé à mon copain Napoléon, qui dit que "la politique d'un Etat est dans sa géographie". Dans ce cas, il faut reconnaître que Kiev c'est à deux mille bornes de Paris (et beaucoup plus près vu de Varsovie)... alors que Bagdad et autre Sanaa c'est bien à cinq ou six mille bornes. Un autre continent ! D'ailleurs, vu de Kinshasa et autres Yaoundé, Kiev c'est loin aussi. Un autre continent ! Alors les Ukrainiens c'est dommage ce qui leur arrive. En Afrique centrale, je suis sûr qu'on se le dit - pendant à peu près une seconde trois quarts. A peu près le temps pendant lequel on s'est intéressé aux chtis Irakiens et aux chtis Yéménites en Europe. Je pense que ce n'est pas tellement le récit "les bons contre les bons méchants". C'est le récit "Wo eh c'est à deux mille bornes de chez nous, voire le pays d'à côté !!!" Bien différent du récit "Chtis nirakiens ont bien du malheur, chtis yéménites aussi... qu'est-ce qu'il y a à la télé ce soir ?" Notre amitié et notre solidarité avec tous nos voisins européens est indéfectible. Y compris évidemment nos voisins allemands. Les aider ? C'est notre devoir sacré ! Il le FAUT !!! ...Drait si on pouvait. Mais on peut pas. C'est ballot, hein ? Bon du coup, on va faire un petit truc pour montrer qu'on est solidaires, européens et tout et tout... mais un p'tit truc seulement hein. Puisqu'on peut pas faire plus. C'est bien dommage, d'ailleurs... Ca me rappelle la crise migratoire de 2015. La France s'était fièrement tenue aux côtés de l'Allemagne dont la chancelière avait fait la connerie subissant une crise dont elle n'était pas du tout responsable, et avait fait montre de sa solidarité indéfectible, européenne, vertueuse, et tout et tout. Bon en pratique, on s'était déclaré prêt à en prendre 30 000 (il en est venu moins)... c'est-à-dire moins que ce que la Hongrie s'était déclarée prête à prendre La Hongrie avec une population 6 ou 7 fois moindre, et un premier ministre classé très très à droite Heureusement, l'hypocrisie est bannie des relations internationales. On n'en voit jamais !