-
Compteur de contenus
16 932 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
276
Tout ce qui a été posté par Alexis
-
turquie La Turquie
Alexis a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Il a donc encore trois neurones connectés. Tant mieux pour lui. En revanche, un peu plus bas... c'est petit. Vraiment petit -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui, c'est dur Je suis dans ce cas aussi. Et j'en souffre. Parfois je me dis qu'il faudrait que je mette de l'eau dans mon vin... Mais non, ce n'est pas possible. Pas question d'abandonner ma candidate ! Je ne vais quand même pas m'affadir jusqu'à voter Philippe Poutou ! -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour revenir au sujet, l'Allemagne, voici une petite vidéo souvenir puisque Angela raccroche après 16 ans au pouvoir -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Euh... Excellente idée. Je pense que la France devrait appuyer l'Allemagne pour l'adoption au niveau UE d'un règlement contraignant sur les types d'armes qu'il est permis d'exporter. ==>Interdiction de l'exportation de sous-marins à propulsion nucléaire dont le carburant est enrichi à plus de 20% en matière fissile Et bien sûr, sanctions contre les entreprises qui viendraient à violer cette interdiction. Extraterritoriales, les sanctions - c'est à la mode Oh ça c'est simple. Je suis sûr que Olaf Scholz parviendra très bien à traîner les pieds. Sinon, Angela est prête à lui donner des cours Oui, c'est une bonne nouvelle. Une clarification - enfin c'était déjà très clair en fait, mais maintenant peut-être est-ce que même les Français les plus européistes auront compris ? Peut-être même le patron de Jean Castex ? (oui, je suis un incorrigible optimiste...) Voir encore la "dernière salve" lâchée par la ministre de la défense sortante Annegret Kramp-Karrenbauer German defense minister warns Europeans: Don’t detach from NATO AKK est honnête sur le refus par l'Allemagne de toute défense autonome de l'Europe par les Européens. Il faut la remercier pour cette honnêteté, que malheureusement d'autres responsables politiques allemands ont beaucoup moins voire pas du tout, même si leurs actes montrent qu'ils sont en réalité tout à fait d'accord avec elle. Ne reste à la France que d'accepter d'entendre la réalité, et d'adapter sa politique de défense et étrangère en conséquence. Il n'y aucun problème à ce que des pays voisins aient des stratégies de défense totalement divergentes, l'un insistant pour se défendre dans l'autonomie - et l'ayant somme toute assez bien fait tout seul dans les cinquante dernières années - l'autre s'accrochant mordicus à l'idée que l'Amérique le protégera. Simplement, il faut l'accepter une bonne fois pour toutes Lors de la migration de masse de 2015, l'Autriche avait décidé de laisser passer les migrants, mais de s'arranger pour les diriger illico presto vers sa frontière nord. Nach Deutschland. Ca avait été plutôt mal pris en Allemagne. Mais les Autrichiens semblaient être d'avis que, écoutez, c'est vous qui avez déclenché ce truc, pas nous. Donc... Je précise que je ne conseille pas à la Pologne ni à qui que ce soit d'autre de faire pareil. En revanche, un peu de considération pour les Polonais, ou les Grecs, ou les Italiens, qui se chargent de faire le "sale boulot"... ne serait pas de trop H.S. : Une des différences notables entre Allemagne et France, c'est que chez nous les jeunes semblent en moyenne plus sensibles aux idées "très à droite" que les plus âgés. Pas les très jeunes 18-24 ans, mais chez les 25-50 ans c'est notable. Et en Allemagne ça ne se retrouve pas du tout. Pas en Grande-Bretagne non plus il me semble. L'éditorial du Guardian - gauche sociétale-européiste - au sujet de la campagne électorale qui débute chez nous repérait correctement le phénomène. Mais si l'on regarde au-delà de cette élection particulière, il est difficile de ne pas conclure que les politiques culturelles de la France dérivent dans une direction illibérale alarmante. De même Die Welt - droite modérée - s'étonne La France entière parle de la question que l'Allemagne évite On en pense ce qu'on veut, du bien, du mal, ou autre chose - et je ne cherche PAS à lancer le débat ! - mais c'est une différence très notable je trouve. Les différents pays ouest-européens ne vont pas dans les mêmes directions. -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Quand un lieutenant-colonel du KGB met en garde l'Occident contre la répétition d'événements déjà survenus autrefois en Russie. Ou : Ce que Vladimir Poutine a dit de l'idéologie Woke à la conférence de Valdaï le 21 octobre Extraits du verbatim de l'intervention du président russe, traduits en français Nous sommes surpris par les processus qui se déroulent dans des pays qui se considéraient comme les fleurons du progrès. Bien sûr, les bouleversements sociaux et culturels qui se produisent dans les mêmes États et en Europe occidentale ne nous regardent pas ; nous ne nous en mêlons pas. Dans les pays occidentaux, certains sont persuadés que l'effacement agressif de pages entières de leur propre histoire, la "discrimination inversée" de la majorité en faveur des minorités ou l'exigence d'abandonner la compréhension habituelle de choses aussi fondamentales que la mère, le père, la famille ou même la distinction de genre - ce sont là, selon eux, les jalons du mouvement vers le renouveau social. Vous savez, une fois de plus, je veux insister sur le fait que c'est leur droit, nous ne nous en mêlons pas. Nous demandons seulement de rester en dehors de notre maison surtout. Nous avons un point de vue différent, la grande majorité de la société russe - il est plus exact de le dire - un point de vue différent : nous pensons que nous devons nous appuyer sur nos valeurs spirituelles, sur la tradition historique et sur la culture de notre peuple multiethnique. Les adeptes du soi-disant progrès social croient qu'ils apportent à l'humanité une sorte de nouvelle conscience, plus correcte qu'auparavant. Et que Dieu les bénisse, le drapeau dans leurs mains, comme nous le disons, allez-y. Mais vous savez ce que je veux dire : les recettes qu'ils proposent sont totalement fausses, nous avons déjà vécu tout cela, même si cela peut paraître étrange pour certains, en Russie. Les bolcheviks, après la révolution de 1917, s'appuyant sur les dogmes de Marx et d'Engels, ont également annoncé qu'ils changeraient tout le mode de vie habituel, non seulement le politique et l'économique, mais aussi l'idée même de ce qu'est la moralité humaine, base de l'existence saine de la société. La destruction de valeurs séculaires, de croyances, de relations entre les personnes jusqu'à l'abandon complet de la famille - tel était le cas, - la mise en place et l'encouragement de la délation sur les proches - tout cela était déclaré marche du progrès et, soit dit en passant, était assez largement soutenu dans le monde d'alors et était à la mode, tout comme aujourd'hui. Par ailleurs, les bolcheviks étaient également totalement intolérants à l'égard de toute autre opinion. Cela devrait, à mon avis, nous rappeler quelque chose de ce que nous voyons maintenant. Lorsque nous observons ce qui se passe dans un certain nombre de pays occidentaux, nous sommes étonnés de reconnaître des pratiques domestiques que nous avons nous-mêmes heureusement laissées derrière nous, dans un lointain passé, espérons-le. La lutte pour l'égalité et contre la discrimination se transforme en un dogmatisme agressif à la limite de l'absurde, lorsque les grands auteurs du passé - par exemple Shakespeare - ne sont plus enseignés dans les écoles et les universités parce qu'ils, ces idées, sont considérés comme arriérés. Les classiques sont déclarés arriérés, ne comprenant pas l'importance du genre ou de la race. Hollywood publie des mémos sur la nature et le contenu d'un film, sur le nombre de personnages de telle couleur ou de tel sexe qu'il doit y avoir. Il est pire que le département d'agitation et de propagande du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique. Il est nécessaire et noble de s'opposer aux manifestations du racisme, mais dans la nouvelle "culture de l'abolition", cela se transforme en "discrimination inversée", c'est-à-dire en racisme à l'envers. L'obsession du sujet de la race divise encore plus les gens, alors que le rêve des véritables militants des droits civiques était d'estomper les distinctions, de rejeter la division des gens en fonction de la couleur de leur peau. Je me souviens avoir spécifiquement demandé hier à mes collègues de reprendre cette citation de Martin Luther King qui a dit, comme vous vous en souvenez peut-être, "Mon rêve est qu'un jour mes quatre enfants vivront dans un pays où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur leur personnalité" - voilà la vraie valeur. Mais il y a quelque chose de différent qui se passe là-bas maintenant, nous voyons. Soit dit en passant, en Russie, nos citoyens, dans leur grande majorité, ne se soucient pas de la couleur de leur peau, ce n'est pas très important non plus. Chacun d'entre nous est un être humain, c'est ce qui compte. Dans un certain nombre de pays occidentaux, la discussion sur les droits des hommes et des femmes est devenue une véritable fantasmagorie. Écoutez, vous en viendrez au point, comme l'ont proposé les bolcheviks, de ne pas seulement socialiser les poules, mais aussi les femmes. Un pas de plus et vous y serez. Les zélateurs des nouvelles approches vont jusqu'à vouloir abolir ces concepts eux-mêmes. Ceux qui se risquent à dire que les hommes et les femmes existent et que c'est un fait biologique sont presque ostracisés. "Parent numéro un" et "parent numéro deux", "parent qui donne la vie" au lieu de "mère", interdiction d'utiliser l'expression "lait maternel" et remplacement par "lait humain" - afin que les personnes qui ne sont pas sûres de leur propre genre ne soient pas bouleversées. Je le répète, ce n'est pas nouveau ; dans les années 1920, le soi-disant "nouveau jargon" a également été inventé par les régimes culturels soviétiques, qui croyaient ainsi créer une nouvelle conscience et changer la rangée des valeurs. Et, comme je l'ai déjà dit, ils ont fait un tel gâchis que cela pique encore parfois. Sans parler de ce qui est tout simplement monstrueux lorsque, dès la petite enfance, on apprend aux enfants qu'un garçon peut facilement devenir une fille et vice versa, en fait, on leur impose le choix prétendument offert à tous. Elle est imposée en retirant les parents, en forçant l'enfant à prendre des décisions qui peuvent ruiner sa vie. Et personne ne consulte même les psychologues pour enfants : à tout âge, un enfant est-il capable de prendre une telle décision ou non ? Pour appeler les choses par leur nom, c'est tout simplement à la limite du crime contre l'humanité, tout cela au nom et sous la bannière du progrès. Eh bien, quelqu'un aime ça, qu'il le fasse. J'ai dit un jour qu'en façonnant nos approches, nous serions guidés par l'idéologie du conservatisme sain. C'était il y a quelques années, lorsque les passions sur la scène internationale n'avaient pas encore atteint leur intensité actuelle, même si, bien sûr, nous pouvons dire que les nuages s'épaississaient déjà à l'époque. Aujourd'hui, alors que le monde traverse une crise structurelle, l'importance d'un conservatisme raisonnable comme base de la politique s'est multipliée, précisément en raison de la multiplication des risques et des dangers, de la fragilité de la réalité qui nous entoure. L'approche conservatrice n'est pas une tutelle aveugle, ni une peur du changement, ni un jeu consistant à s'accrocher, et encore moins à s'enfermer dans sa coquille. Il s'agit avant tout de s'appuyer sur une tradition éprouvée, de préserver et de multiplier la population, de faire preuve de réalisme dans l'évaluation de soi et des autres, de construire avec précision le système de priorités, de corréler le nécessaire et le possible, de formuler de manière calculée l'objectif, de rejeter par principe l'extrémisme comme mode d'action. Et, franchement, pour la période de réorganisation du monde qui s'annonce, qui peut durer assez longtemps et dont on ne connaît pas le dessin final, le conservatisme modéré est la ligne de conduite la plus raisonnable, du moins à mon avis. Cela changera inévitablement, bien sûr, mais pour l'instant, le principe médical de "ne pas nuire" semble le plus rationnel. Noli nocere, comme vous le savez. Je le répète : pour nous, en Russie, il ne s'agit pas de postulats spéculatifs, mais des leçons de notre histoire difficile, parfois tragique. Le prix d'un naturalisme social irréfléchi ne peut parfois pas être estimé ; il détruit non seulement les fondements matériels, mais aussi spirituels de l'existence humaine, laissant derrière lui des ruines morales, sur lesquelles il est impossible de construire quoi que ce soit pendant longtemps. -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Déclaration qui me semble assez remarquable de Joe Biden Le président Joe Biden a déclaré jeudi que les États-Unis s'engageaient à défendre Taïwan en cas d'attaque de la Chine, une position qui semble contraire à la politique américaine d'"ambiguïté stratégique". Interrogé à deux reprises au cours de la réunion publique de CNN pour savoir si les États-Unis protégeraient Taïwan en cas d'attaque de la Chine, M. Biden a répondu par l'affirmative. "Oui, nous nous sommes engagés à le faire", a-t-il dit. (...) Un responsable de la Maison-Blanche a tenté de clarifier les commentaires de M. Biden sur Taïwan après la réunion publique, affirmant que le président "n'annonçait aucun changement dans notre politique et il n'y a aucun changement dans notre politique" dans ses remarques sur la Chine et Taïwan. "La relation de défense des États-Unis avec Taïwan est guidée par la loi sur les relations avec Taïwan. Nous respecterons notre engagement en vertu de cette loi, nous continuerons à soutenir l'autodéfense de Taïwan et nous continuerons à nous opposer à tout changement unilatéral du statu quo", a déclaré le responsable. Je ne suis pas bien sûr de comment il faut comprendre cette déclaration, cela dit. La séquence est quand même : le président américain dit A, ce qui est une nouvelle importante, suite à quoi un officiel de la Maison Blanche "clarifie" () qu'il n'y a aucun changement. Et l'article précise que ce n'est pas la première fois qu'une telle séquence est observée... M. Biden a déjà fait des déclarations similaires par le passé, mais la Maison-Blanche a ensuite affirmé que la politique américaine de longue date n'avait pas changé à l'égard de l'île. Les États-Unis fournissent à Taïwan des armes défensives, mais sont restés volontairement ambigus sur la question de savoir s'ils interviendraient militairement en cas d'attaque chinoise. 1. Est-ce que les deux sont d'accord ? Le président dit le truc nouveau, et l'officiel passe derrière pour prétendre que circulez y a rien à voir vous n'avez pas entendu et on est restés dans les paramètres de la loi précédente - donc non pas la peine de demander son avis au Congrès. 2. Est-ce que Biden est vraiment touché cognitivement parlant comme le prétendent beaucoup des opposants républicains, et les officiels de la Maison Blanche font ce qu'ils peuvent derrière pour tenter de réparer ses gaffes - Meeeeerde il en a encore sorti une lourde on y retourne mode pompiers ? Dans les deux cas, c'est important. Mais pas de la même manière. A la place du gouvernement chinois, je choisirais l'hypothèse 1. Mais je ne suis pas sûr que ce soit la bonne... -
Je dirais plutôt, non "il s'est retrouvé au cœur même du mensonge et l'a sans doute crédibilisé", mais "il s'est placé au cœur même du mensonge et a choisi de le crédibiliser" Et oui, c'était une répudiation totale de ses engagements précédents, qui précisément lui avaient donné une bonne réputation et un certain air d'autorité morale sur le sujet. Son action a été dévastatrice précisément parce qu'on ne l'attendait pas de lui. Avec tous les dangers des comparaisons, j'en risquerais bien une : Le Père Pauvel, fondateur d'une maison d'accueil pour orphelins et d'un mouvement de charité destiné à les secourir, a été rappelé à Dieu. Tous sont admiratifs devant son exemple et sa pratique de l'Evangile, ils rappellent son dévouement et combien d'enfants nécessiteux il a aidé à grandir. Ah oui, il en a violé la moitié, aussi. Comme pour Powell, répudiation totale des engagements de la personne, action d'autant plus dévastatrice qu'on ne l'attend pas d'elle. Si la gazette du Vatican faisait le panégyrique du Père Pauvel sans rappeler que, euh oui, c'était en fait un loup déguisé en agneau, je me poserais personnellement quelques questions sur son intégrité. Mais ce n'est pas ce que dit le Vatican, l'Eglise s'est réformée sur le sujet, et elle sort les poubelles, même si elles puent. S'agissant non de la gazette du Vatican, mais des principaux médias américains, il n'y a pas de question à se poser sur leur intégrité... parce que la réponse est déjà connue.
-
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
Le mot clé est bien sûr "euro-atlantique". Comme disait je ne sais plus quel Emmanuel, « la Chine ne fait pas partie de la géographie atlantique, ou alors ma carte a un problème ». Et l'Alliance atlantique inclut un engagement de porter secours à un des Etats membres... si l'agression se produit dans la zone euro-atlantique. Il n'existe donc aucune obligation légale ni aucun engagement des Européens à seconder les Américains s'ils se retrouvent en guerre en Asie. Plus important encore... il n'existe pas non plus aucun engagement américain de venir en aide aux habitants de Taiwan en cas d'agression venue du continent. Bien sûr, il est assez probable que les Etats-Unis les aident. Mais tous les Américains ne seront pas d'accord, loin de là. Même dans ce cas optimiste donc, il serait très imprudent pour les Taiwanais de se reposer trop sur l'aide espérée de l'Amérique. A leur place, je préférerais : 1. Ne rien changer au statu quo. Aucune discussion sur l'option de déclarer formellement l'indépendance. 2. Développer des ogives nucléaires pour les missiles de croisière supersoniques Yun Feng d'une portée de 2 000 km et en déployer en permanence un certain nombre sur des véhicules mobiles camouflés. En bref, construire une capacité régionale crédible de seconde frappe nucléaire - similaire à celle d'Israël. 3. Envoyer une proposition publique de réunification à Pékin, avec une seule condition : un pays, un système... démocratique et multipartite, avec liberté d'expression et de religion. Pour l'ensemble de la Chine. Dès demain, si vous voulez. Si vous n'êtes pas d'accord, eh bien plus tard alors. 4. Attendre. Peut-être des décennies, ou des générations. De toute façon, le temps serait du côté de la République de Chine -
Chine - Taiwan : Rivalité Militaire
Alexis a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
A ce sujet, il faut noter que l'article est basé sur une incompréhension de ce que le colonel Lang voulait dire Voir le commentaire attaché à cet article Le texte du colonel Lang n'est pas très clair il faut le reconnaître, mais il a bien valeur ironique. Lang ne s'est pas transformé en Dr Folamour. Il le clarifie plus loin dans les commentaires A un interlocuteur qui lui dit vouloir que les États-Unis défendent la liberté de Taiwan, il répond "C'est votre position, mais ses conséquences sont effroyables", précisant ensuite "Vous ne comprenez pas à quel point" A un autre qui propose de laisser Chine et Taiwan résoudre leurs différents seuls, il répond "C'est exactement ce que je dis, il ne faut pas intervenir sinon ça nous explosera au visage, et les Chinois ont des armes nucléaires" Il poursuit l'ironie devant un autre, mimant le personnage du général fou Buck Turgidson du film Dr Folamour : "Si nous les atomisons les premiers, je ne dis pas que nous ne serons pas ébouriffés. Mais dix millions, vingt millions de morts au maximum. Si tout va bien" C'est son véritable objectif : mimer la folie guerrière de Turgidson, pour provoquer un effet de recul. Reconnaissons qu'il a manqué son coup. La plupart des lecteurs l'ont compris au premier degré. -
[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Un débat sur la meilleure manière de préserver les marges liées à l'activité de contrebande... Merci Messieurs. Ce forum est de plus en plus instructif ! -
co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Euh ça ne serait pas plutôt de l'ordre de 10-4 ? Bon sinon, 2000 EPR moi je veux bien, 4000 allons y soyons fous, mais le combustible on le prend où ? Les réserves de matériaux fissiles sont extrêmement insuffisantes pour un tel scénario. Sauf s'il était possible d'extraire l'uranium de l'eau de mer, ce n'est peut-être pas totalement bloqué mais on n'y est vraiment pas... Nous avons besoin de réacteurs fertiles à U238 et Th232.- 2 392 réponses
-
- 1
-
-
- effondrement
- ecologie
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
@Shorr kan Oui, oui, je sais... Il y a un troisième terme à cette énumération Mais non, je ne pense pas opportun de poster une image C'est vrai, la crémière est jolie, mais... J'ai mon correspondant au NORAD qui me signale un fort risque de tir de TOPOL si je complétais la phrase de Wallaby par une illustration trop graphique du troisième terme -
48% des Brésiliens souhaitent que leur pays définisse le Bitcoin comme une monnaie officielle, comme l'a fait le Salvador Outre le Brésil, l'enquête a entendu des personnes en Argentine, au Chili, en Colombie, au Costa Rica, au Salvador, au Venezuela et au Mexique. "Les Brésiliens ont été les plus grands partisans de la crypto-reconnaissance dans la région, 56 % d'entre eux soutenant l'approche du Salvador et 48 % déclarant vouloir que le Brésil l'adopte également", indique l'étude. (...) Dans l'enquête, 12 % des Brésiliens déclarent qu'ils n'investiraient pas dans les crypto-monnaies, ce qui représente une forte baisse par rapport à une enquête similaire réalisée en 2020, où 33 % des personnes interrogées avaient répondu par l'affirmative Le Salvador ne sera sans doute pas le dernier...
-
[BREXIT]
Alexis a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
D'accord, mais à condition d'ajouter les trois douzaines de paires de guillemets que tu as oubliées à "de qualité" ! Le Telegraph, un journal de qualité ? Peut-être l'a-t-il été dans le passé - je ne suis pas un spécialiste de la préhistoire - mais maintenant... Il y a une solution à ce problème. Ca s'appelle la réunification de l'Irlande. Dublin devrait adresser une proposition ouverte et publique de statut d'autonomie locale pour une Irlande du Nord unie tenant compte de la spécificité protestante. En attendant, le gouvernement irlandais avertit tous les pays du monde Ils ne tiennent pas leur parole : L'Irlande met en garde le monde contre la signature d'accords avec le Royaume-Uni après le Brexit L'Irlande a averti les pays du monde entier de ne pas faire confiance au Royaume-Uni car il est dirigé par un "gouvernement britannique qui ne tient pas nécessairement parole". Le vice-premier ministre irlandais Leo Varadkar a exhorté les pays à faire preuve de prudence lorsqu'ils traitent avec le Royaume-Uni en raison de la "mauvaise foi" dont fait preuve le gouvernement dans ses projets de révision d'un accord clé signé dans le cadre du Brexit. Tout à fait juste ! Une petite critique de forme tout de même, concernant l'expression "gouvernement britannique qui ne tient pas nécessairement parole"... idéalement, il faut tenter d'éviter les pléonasmes (bon ok, c'est exagéré, mais nos chers voisins doivent reconnaître qu'ils ne l'ont pas volé sur ce coup-là !) -
co² Effondrement écologique et civilisationnel en ce siècle ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Economie et défense
Commentaire pertinent de Matthieu Auzanneau - directeur du Shift Project - sur la crise énergétique qui commence "La tragique ironie se confirme : seuls les pétroliers sont en ligne avec les objectifs climatiques ; mais pas pour la raison qu'on croit" Eh oui. Les limites sur la capacité de production commencent à se faire sentir. Non, on n'est pas au pic du pétrole, encore moins du gaz. C'est juste qu'on s'en rapproche. Rapidement. Le même rappelle fort à propos un tableau de Gérôme La Vérité sortant du puits armée de son martinet pour châtier l’humanité La Madame, c'est vrai qu'elle n'a pas l'air commode ... La vérité nue, c'est que nous approchons à grands pas du moment où nous serons contraints et forcés de limiter la croissance économique, voire du moment où la décroissance nous sera imposée. Par la physique, rien de moins. Avec toutes sortes de conséquences que l'on peut imaginer, et d'autres sans doute que l'on ne peut pas imaginer avant de les découvrir. Bien sûr, les énergies renouvelables nous sauveront. Nan, certainement pas. Le nucléaire ? Peut-être, s'il est de quatrième génération, à base fertile... Celui que l'on ne néglige depuis des lustres, où l'on ne fait pratiquement aucun effort de développement (un maigre réacteur en Chine, une entreprise aux Etats-Unis, ce n'est pas sérieux) ? Allons donc, avant de développer tout cela vraiment, avant de le mettre à la bonne échelle (massive), il faudra(it) des décennies ! Les conséquences, nous les aurons.- 2 392 réponses
-
- 2
-
-
- effondrement
- ecologie
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Chine
Alexis a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Les sociétés occidentales font-elles vraiment prédominer l'humain voire l'individu sur le groupe ? Voire... N'oublions pas que l'Occident a une longue histoire, une riche tradition intellectuelle... qui a donné beaucoup de choses. Et pas toutes dans le sens libéral ni humaniste, c'est le moins qu'on puisse dire Le mot "totalitarisme" est issu d'une langue européenne - l'italien. La pratique la plus aboutie du totalitarisme s'est vue d'abord en Russie et en Allemagne, pays européens s'il en est, avant qu'on commence à en parler en Chine populaire et en Corée du Nord. Et Karl Marx n'était pas japonais. Quant à la Chine populaire, lorsqu'on y joue l'Internationale, on la fait parfois précéder de sa version originale. Qui est bien dans une langue européenne Je me demande même si un Chinois ne pourrait pas pester contre ces Occidentaux qui ont appris aux braves Chinois et à d'autres Asiatiques les doctrines du marxisme et du totalitarisme, avec toutes leurs conséquences en matière d'écrasement des individus... Stop à l'influence occidentale collectiviste ! Retournons aux bonnes vieilles valeurs de l'individualisme asiatique -
France et ses projets dans l'espace...
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tchetchen76 dans Engins spatiaux, Espace...
Je ne suis pas sûr. Venture Orbital ne prévoit pas de lanceurs réutilisables, du moins pour l'instant. Et 2026 c'est bientôt, oui -
Chine
Alexis a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
D'accord sur le fond. Ce que tu écris peut d'ailleurs être résumé en "Lin Junyue a en fait tort" Je me suis relu pour voir si j'avais manqué de clarté. Au cas où ça n'aurait pas été suffisamment évident : je ne soutiens absolument pas Lin Junyue. Ce que je dis en revanche, c'est qu'il a des arguments, au sens d'être capable de citer des raisonnements qui peuvent apparaître convaincants aux yeux d'un certain nombre de personnes, et pas seulement en Chine, et pas seulement maintenant. C'est une tentation, comme l'a résumé Boule75. Et le système mis en place en Chine n'est probablement pas le dernier, et peut-être pas le pire de ce qui risque de se faire dans ce goût-là un peu partout dans le monde. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Alexis a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Le verbatim non. Mais le tweet que je citais contient déjà une vidéo de plus de 2 minutes où on l'entend s'exprimer, et c'est assez clair. -
Australie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
"Neutralité bienveillante" au sens de "On n'aidera pas les Chinois à vous attaquer, et s'ils se pointent on se défendra", cela va de soi. Et comme je le disais à Pascal cela suppose effectivement d'avoir quelques moyens sur place. Pendant la première guerre mondiale, les Pays-Bas étaient pays neutre. Ils ont interdit qu'aucun des deux camps n'utilise leur territoire, tout en garantissant à chacun qu'ils n'aideraient pas l'autre camp. Ca a l'air de leur avoir plutôt bien réussi. Je ne parle pas du drapeau du pacifisme ! Je parle bien de la neutralité. Une neutralité armée : comme je l'expliquais, il est nécessaire d'avoir quelques moyens sur place, pour se défendre de tentatives d'utilisation par l'un des deux camps tout comme pour pouvoir garantir à chacun qu'on saura se défendre contre l'autre s'il essaie de nous transformer en base. Relis ce que j'ai écrit. Il n'y aurait tout simplement aucune logique pour les Etats-Unis à vouloir utiliser Tahiti ou les Tuamotu comme base comme tu l'imaginais, parce qu'ils ont beaucoup mieux comme bases potentielles loin des DF-26 chinois : Honolulu et Anchorage notamment. Et il y aurait à tout prendre plus de logique à ce que les Etats-Unis demandent à utiliser la base d'Evreux contre la Chine, que celle de Hao... parce que Evreux est plus proche de la Chine -
Chine
Alexis a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
J'ai d'abord trouvé cet extrait de vidéo sur un fil Twitter. J'ai initialement cru à une manipulation. C'était trop gros. Trop "beau" (...) pour être vrai. Eh bien non. Enfin si l'on part de l'hypothèse que Arte n'est pas adepte des manipulations et autres fèques niouzes - qui me paraît raisonnable. C'est un extrait de l'émission "Tous surveillés 7 milliards de suspects". Ca dure un peu plus d'une minute, à partir du temps 54'15''. La personne qui parle est Lin Junyue, l'un des théoriciens à l'origine du système chinois de "crédit social" Journaliste - Vous n'avez pas peur d'avoir créé un monstre ? Lin Junyue - Non, je ne le vois pas comme ça. D'abord il faut la paix et la stabilité, que chacun vive bien. Et après, seulement, on réfléchira aux droits de l'homme. Vous comprenez ? Quand vous n'arrivez même pas à vivre, tout le reste est superflu. Je pense qu'on a mis en place une bonne méthode technologique. Et j'espère vraiment qu'on arrivera à l'exporter dans un pays capitaliste. Je trouve que la France devrait vite adopter notre système de crédit social. Pour régler ses mouvements sociaux (rire) ! Si vous aviez eu le système de crédit social, il n'y aurait jamais eu les gilets jaunes. On aurait détecté ça avant qu'ils agissent. On aurait pu le prévoir, il n'y aurait pas eu ces événements. C'est l'un des atouts, l'un des grands avantages du crédit social. Il me semble que nous sommes au cœur d'un débat, d'un choix politique et moral qui est structurant et peut-être le deviendra de plus en plus. Car Lin Junyue a des arguments. Ce sont bien sûr les arguments d'une forme de despotisme, au moins le despotisme du collectif par rapport à l'individu. Mais les systèmes despotiques ont eu dans le passé des soutiens, et ils en ont toujours de nos jours, comme ils en auront sans doute toujours. Lin, et bien d'autres, donnent des arguments adaptés à notre époque, adaptés aussi aux moyens sans précédent qui peuvent être mis au service de systèmes de despotisme du collectif. Je le rapproche aussi de cet extrait d'une stance en anglais d'une version multilingue de l'Internationale, telle que chantée par des étudiants de tous pays de l'université d'élite Tsinghua La liberté n'est qu'un privilège étendu si elle n'est pas exercée par tous et chacun (Freedom is merely privilege extended unless enjoyed by one and all) Même logique : occupons-nous d'abord des intérêts du collectif. Les droits de l'homme, ou la liberté, on verra plus tard. Cette logique, qui n'est pas limitée à la Chine, même si c'est là qu'elle semble avoir pour l'instant été poussée le plus loin, peut trouver des adeptes et susciter les débats un peu partout. Elle n'est nullement limitée aux gouvernements (déjà) dictatoriaux. Il pourrait s'agir de l'une des grandes questions du XXIème siècle. -
Australie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Quel est le réalisme de ces exemples ? Un point géographique : - Tahiti et les Tuamotu, français, se situent à environ 11 000 km de Taiwan - A comparer avec un peu plus de 8 000 km pour Honolulu l'américaine, un peu moins de 8 000 km pour Anchorage qui l'est tout autant. Et où les armées américaines ont déjà tous les moyens nécessaires - Si on prend comme référence non pas Taiwan mais la mer de Chine du Sud, les chiffres changent légèrement, mais le fait de base ne change pas, Tahiti et les Tuamotu c'est vraiment loin des zones de tension - A tout prendre, Paris est encore légèrement plus proche de Taiwan comme de la mer de Chine du Sud que ne le sont Tahiti et les Tuamotu ! La Nouvelle-Calédonie est déjà un peu plus proche du lieu de l'action. Tout en restant plus lointaine que ne l'est l'Australie... où les Américains vont clairement créer des points d'appui et où ils s'établiraient en force le cas échéant. La Nouvelle-Calédonie elle non plus... n'est pas un bon candidat pour une base américaine. On fait quoi : on adopte la stratégie du "qui s'y frotte s'y pique". Ce qui suppose effectivement d'avoir quelques épines... C'est l'enjeu du renouvellement des moyens navals stationnés outre-mer par quelque chose d'un peu mieux armé que les Floréal. -
Australie
Alexis a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout à fait d'accord. Cela dit, il existe une théorie du complot qui prétend le contraire. Théorie lancée sur le forum dès 2010 par un contributeur que je propose à la réprobation populaire, que j'espère bruyante et générale car c'est vraiment très très méchant Plus sérieusement, il ne faut pas se dissimuler que si ces Messieurs à Washington et à Pékin tiennent absolument à en venir aux mains, il n'y a rien d'autre que nous pourrons faire que de leur suggérer gentiment "Nan, vous êtes vraiment sûrs ? Pisse Andes l'ove, c'est pas pour vous ?". C'est-à-dire rien, en pratique. Quant à notre intérêt dans ce cas, je cite à nouveau la conclusion de l'affreuse théorie du complot En cas de conflit armé américano-chinois, le seul intérêt vital de la France comme du reste de l'Europe serait de se mettre sur le côté pour mieux profiter du spectacle Et ça, c'est tout à fait sérieux. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Alexis a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Ah non alors ! Foin de cette extrémiste de droite. Moi je dis que Fabien présente bien -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Alexis a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Attention aux dates ! Car ce texte date du 11 octobre, et parle de la vérité de cette époque reculée. Or, le 12 octobre... ==>Faut rester au goût du jour ! Vérité du lundi n'est pas forcément vérité du mardi... A moins que ce ne soit la vérité en anglais à l'international qui ne soit pas la vérité en français pour consommation interne... Ou bien la vérité préélectorale qui ne soit pas la vérité des lendemains d'élection ? Quelques citations adéquates qui me viennent à l'esprit : - Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent (Jacques Chirac) - Quand Emmanuel Macron dit quelque chose, j'attends toujours le lendemain qu'il dise le contraire (Michel Onfray, mais il aurait peut-être pu parler aussi de M. Barnier ?) Et puis un sentiment personnel : On s'écharpe, et on s'écharpera, sur ce fil et ailleurs, entre partisans et adversaires, et à des degrés divers, respectivement de la souveraineté des nations et des éléments fédéraux des traités européens. Peut-être même l'énervement se mettra de la partie ? J'espère que non, mais ça n'est pas impossible. Mais le respect sera toujours de la partie. En tout cas de mon côté. Parce qu'une personne qui soutient des convictions, même que je pense erronées, est respectable non seulement par principe, mais encore parce qu'elle vise le bien public - de la meilleure manière ou pas, c'est bien sûr la question - tout comme moi et tous les autres. ... Les gens qui changent de conviction en fonction de l'opportunité politique, ou bien qui mentent, trompent et manipulent pour se faire élire ? Vous demandez si eux je les respecte ? Ah et puis quand même, il faut illustrer la formule de Jean Quatremer sur le "vrai chef"