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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Le programme commun des partis américains Il s'agit d'un détournement, mais le fond est juste, le remplacement de Joe Trump par Donald Biden n'a pas changé grand chose à leur attitude vis-à-vis du reste du monde. Bon, sauf peut-être un peu d'hypocrisie, peut-être ? Trump au moins ne se cachait guère.
  2. Quels sont les pays les plus amicaux envers la Grèce ? Les résultats de ce sondage sont assez clairs La France est de loin en tête. L'Allemagne est dernière, loin derrière... même l'Arabie saoudite (Bon la Turquie n'y est pas, donc il est permis d'imaginer que l'Allemagne reste quand même avant-dernière... mais pas forcément de beaucoup)
  3. Pour rester en plein dans le sujet SNA et SNLE français, voici l'exploit que réalisa le jeune Mozart avec le Miserere d'Allegri Dans le domaine musical, l’anecdote très connue du Miserere d’Allegri illustre la singulière capacité de mémorisation du jeune Mozart (1756-1791). (...) Le Miserere de Gregorio Allegri (1582-1652) est une œuvre baroque très courte de 11 minutes. Elle est chantée en présence du Pape, uniquement deux fois par an, le Mercredi Saint et le Vendredi Saint, a cappella sans orgue ni orchestre, lors des matines de la semaine Sainte. Les chanteurs de la Chapelle Sixtine chantent le Miserere à la fin de l’Office des Ténèbres, alors que les cierges sont éteints l’un après l’autre. L'expression a cappella signifie justement « à la manière de la Chapelle [Pontificale] », en référence aux chœurs de la Chapelle Sixtine qui chantent sans accompagnement musical. Le Miserere est la propriété exclusive du Vatican, les partitions sont enfermées à clef, et il est interdit de les recopier ou de les sortir du Vatican sous peine d’excommunication. La menace d'excommunication, c'est l'équivalent de la dissuasion nucléaire pour le Pape. Nan, juste pour rappeler qu'on est en plein dans le sujet. Faut suivre, quoi Il est également fait interdiction aux chanteurs de donner la moindre indication susceptible de reconstituer la partition. Enfin, on expulsait les auditeurs surpris à prendre des notes. Même si l’œuvre est courte, elle est assez complexe car deux formations de quatre et cinq voix chantent plusieurs parties en alternance ; en outre les castrats se livrent à différentes roulades et ornementations improvisées qui participent autant à la beauté de l’œuvre et à sa popularité que l’exclusivité temporelle (deux fois par an) et spatiale (la Chapelle Sixtine). (la suite sur le lien...) Oui, torpilles et missiles de croisière. En plein dans le sujet comme je le disais
  4. Bon, puisqu'on en est à parler des interrogations de Corée du Sud, Inde, Japon et autres sur d'éventuels sous-marins nucléaires, il faut citer cette source d'information qui peut servir de référence
  5. Hmmm, je ne sais pas... la chronologie, peut-être ? Concernant Erdogan, ce n'est pas l'OTAN qui l'empêche d'aller jusqu'à attaquer la Grèce. Et pas l'UE non plus. Il y a aussi quelqu'un qui le dit, avec un peu moins de précautions de langage que toi. Peut-être ==>Bon je récupère mes affaires et je m'en vais ! En tant qu'élément de langage pour attaquer la décision du tribunal polonais, je peux comprendre l'utilisation de l'idée que cette décision pourrait mener la Pologne à sortir de l'UE. Mais dans les faits, ça n'a aucune réalité. On sort de l'UE par l'article 50. Tant que le gouvernement polonais ne l'utilise pas - et il n'en a aucune intention, et les Polonais sont tout à fait contre - la Pologne reste dans l'UE. Il n'existe aucun mécanisme qui permettrait aux autres pays, encore moins à la seule Commission, de mettre un pays membre à la porte. Si la décision du tribunal polonais est mise en application, alors le droit défini par les institutions européennes verra son importance relativisée en Pologne, certains éléments du droit national pouvant dans certaines circonstances avoir précédence. C'est tout. Et la Pologne restera un pays membre.
  6. Ce qui serait vraiment, mais alors vraiment sympa, ce serait que les Indiens / Coréens / Japonais mettent en service des SNA avec soutien de la France - notamment pour la propulsion - AVANT les Australiens Ca n'a rien d'impossible, voire c'est très vraisemblable s'agissant des Indiens. Quant aux Coréens et Japonais, tout dépendra de leurs décisions, mais chacun de ces pays a des capacités techniques en propre assez largement au-dessus de celles de l'Australie. Je ne connais pas la politique sud-coréenne - j'ai cependant remarqué comme tout le monde qu'ils ont testé des balistiques lancés de sous-marins, et ce n'est sans doute pas juste pour la beauté du geste. Reste clairement la question de la relation avec Washington - qui conserve un droit de veto, ça parait clair. Mais un "droit de veto" même non officiel de Pékin ou de Pyongyang, je n'y crois pas. Ce n'est pas une superpuissance qui multiplie son stock d'armes nucléaires, ni un pays pauvre qui teste balistiques intercontinentaux et armes nucléaires qui vont être en position de "faire honte" ni de faire pression sur Séoul. Washington le peut, oui. Un rapprochement sino-nord-coréen ? Mais Pyongyang est déjà très dépendant de Pékin économiquement parlant, son commerce extérieur passe par le "grand frère" voisin. Et la Chine n'est sans doute pas trop mécontente de constater que la Corée du Nord est une grosse épine dans le pied des Etats-Unis.
  7. La loi de l'UE a primauté sur le droit national y compris les Constitutions Comme je l'écrivais, foncer tête baissée vers l'épreuve de force, sans même se demander si on a assez de cartes dans son jeu, sans imaginer même la possibilité d'adapter les traités... est à l'ordre du jour
  8. C'est le seul moyen qui soit conforme à la logique des traités européens. Mais il en existe d'autres. Notamment s'appuyer sur la constitution de son pays, reconnue par le droit national comme supérieure aux traités, pour passer outre des dispositions des traités qui seraient en contradiction. Ce qui transforme l'affaire en épreuve de force. Et pose la question des moyens à la disposition des antagonistes. Or c'est le droit national qui contrôle police et armée. Il n'existe pas de police fédérale qui serait contrôlée par les institutions de l'UE. Laquelle n'a pas non plus chars, avions de combat ni armes nucléaires. L'option d'utiliser la force n'existe pas. Reste, en effet, l'option de la pression économique. Celle-là est effectivement à la disposition des institutions de l'UE, pour peu que les autres pays membres que celui qui prétend imposer la primauté de sa constitution approuvent l'utilisation de cette arme. Mais cela soulève plusieurs difficultés : - D'abord, il faut que ces pays approuvent. Ce qui n'est pas certain, s'agissant d'une décision éminemment politique. Cela reste cependant possible - Surtout, l'arme économique pourrait bien être contre-productive, car l'affaire est publique. Si s'agissait de faire pression sur des dirigeants, lors de négociations dans quelque salle enfumée loin des micros, cela pourrait être très efficace - il est même permis de penser que ça se pratique très couramment, un peu partout dans le monde. Mais voilà : les peuples sont au courant, ils sont même pris à témoin. Et la loyauté de la plupart n'est pas à la structure supranationale... mais à leur pays. Si des étrangers disent à la France "Récusez la décision de votre tribunal et violez votre constitution, sinon crac sanctions financières !", quelle sera la réaction des uns et des autres ? Je sais en tout cas quelle serait la mienne... (elle ferait intervenir le doigt situé entre index et annulaire) Je soupçonne que la plupart des Polonais auraient la même. De même que la plupart des Hongrois, puisqu'on a parlé d'eux aussi sur un sujet voisin. De même que les habitants de tel autre pays qui se trouverait dans leur situation à l'avenir - et il y en aura c'est l'évidence Et si l'arme économique est contre-productive, tandis que les armes au sens strict les institutions de l'UE n'en ont pas... alors, que faire ? ==>La solution de bon sens serait à mon avis de traiter le problème de manière politique, en adaptant les traités pour éviter toute possibilité que le droit européen vienne en contradiction avec la constitution d'un pays membre quelconque. Bref, tenir compte de la réalité qui est que la loyauté des peuples va à leur nation, et que contrairement aux Etats-Unis où le droit fédéral l'emporte sans ambages pour la bonne et simple raison que lorsqu'un tribunal du Missouri et un tribunal fédéral sont en contradiction, eh bien c'est l'Amérique qui est la nation et non le Missouri... en UE, c'est la Pologne (la Hongrie, la France, la Suède etc.) qui est une nation et pas l'UE. Les éléments de nature fédérale des traités européens sont pour cette raison fondamentalement fragiles... une tempête, voire un gros grain, et les voilà difficilement applicables - si ce n'est inapplicables ==>L'autre solution, c'est de foncer tête baissée vers l'épreuve de force, sans même se demander si on a assez de jeu pour l'emporter, sans envisager le moins du monde de prendre du recul et d'explorer une adaptation des traités Cette deuxième solution a beaucoup d'avenir, il me semble ... Du moins à court terme. Une fois que l'impasse des traités actuels aura été bien confirmée par les faits, peut-être prendra t on un peu de temps pour réfléchir ? Et pas seulement Barnier, mais pratiquement tous les candidats situés à la droite d'Emmanuel Macron qui proposent un référendum sur l'immigration, dont le résultat s'imposerait comme supérieur aux décisions de niveau UE - c'est d'ailleurs exactement à ça qu'il servirait. La probabilité que l'un d'eux serait élu n'est pas négligeable. Dans ce cas, la probabilité que la proposition soumise à référendum soit approuvée est tout sauf négligeable. Il faut conseiller à tous les membres d'organisations européennes qui se scandalisent bruyamment des décisions polonaises, de même qu'ils se scandalisent des lois hongroises... de conserver un peu de souffle pour l'année prochaine. Sait on jamais, ils pourraient en avoir besoin ! Les traités vont devoir être changés. Ca deviendra de plus en plus évident avec le temps - et les conflits que leurs éléments de nature fédérale continueront de susciter Attention, il s'agit là de simple propagande de l'organisation en question La paix et la sécurité qui ont été la règle depuis 1945 en Europe (avec exceptions, mais c'était assez localisé) sont dues : - Au souvenir des conséquences de la guerre généralisée - souvenir qui date évidemment d'avant la fondation de la CEE en 1957, sans parler de celle de l'UE en 1992 - A la protection américaine pour beaucoup, la "protection" (tousse tousse !) soviétique pour d'autres et la dissuasion nucléaire pour la France L'UE n'en est absolument pas la source.
  9. La voix de la raison, clairement. Pour l'instant on en est à
  10. La Corée du Sud... L'Inde... Voyons, il manque encore quelqu'un, mais qui ? Ah oui ! Le Japonais Kono se dit favorable à la construction de sous-marins nucléaires Le principal candidat à la succession du Premier ministre Suga a annoncé qu'il était favorable à la construction de sous-marins à propulsion nucléaire, mais a reconnu les défis à relever. Kono Taro, qui a une avance considérable dans les sondages pour diriger le parti libéral démocrate au pouvoir au Japon et succéder au sortant Suga Yoshihide en tant que premier ministre, a exprimé cette semaine son soutien à la construction de sous-marins à propulsion nucléaire (et non à armement nucléaire).
  11. Oui, en termes de "surface détruite", c'est préférable. 1) La surface détruite par une arme d'une puissance P donnée varie à peu près comme P puissance (2/3). Donc l'ogive de 1,2 Mt détruira une surface environ 80,667 fois plus grande qu'une ogive de 150 kt, c'est-à-dire 4 fois plus grande. Six ogives de 150 kt détruiront donc une surface plus importante que cette ogive unique de 1,2 Mt 2) D'autre part, les armes thermonucléaires de plusieurs centaines de kilotonnes ou davantage, lancées sur des zones urbaines, détruisent avant tout par incendie, cet effet portant plus loin que l'effet de souffle à ce niveau de puissance. Or six ogives "bien réparties", pour peu qu'elles explosent assez proches dans le temps et qu'elles soient assez "durcies" pour ne pas se détruire l'une l'autre, incendieront non seulement chacune un disque dont elles occupent le centre, mais encore une partie de la zone intermédiaire, recevant de chaque ogive un flux thermique insuffisant à lui seul pour déclencher l'incendie, mais incendiées tout de même par l'effet combiné des flux reçus de deux ou trois ogives proches. Le résultat probable étant un effet "tempête de feu", déjà observé par exemple lors du bombardement de Hambourg en 1943, c'est-à-dire un incendie massif et durable, atteignant des températures extrêmes, auquel il est pratiquement impossible de survivre, même réfugié en sous-sol La chaleur extrême dégagée par les incendies dans les quartiers périphériques créa lors un phénomène appelé Feuersturm (tempête de feu) : un souffle puissant mélangeant air et gaz inflammables dégagés par la combustion propagea l'incendie sur 21 km2 de la ville. On estime que la tempête de feu a atteint une vitesse de 240 km/h et une température de 800 degrés, consommant par endroits l'essentiel de l'oxygène de l'air. Des dizaines de milliers d'habitants furent tués, brûlés ou asphyxiés, y compris dans les abris anti-aériens L'effet tempête de feu n'est pas certain, il y a des conditions en terme de vent pas trop fort et de quantité de combustible par mètre carré. Il doit y avoir au moins 40 kg de combustibles par mètre carré. Au moins la moitié des structures de la zone sont en feu simultanément. Il y a initialement un vent de moins de 13 km/h. La zone en feu est d'au moins 0,5 km² Mais dans une grande métropole, pour peu que le vent soit faible ... le risque de tempête de feu est très élevé Puisque tout ce qui est réellement nécessaire pour qu'une tempête de feu se forme après une détonation nucléaire est un combustible à brûler et une masse de feu suffisamment importante dans la même zone, nous pouvons conclure que l'augmentation de la puissance des armes nucléaires depuis la Seconde Guerre mondiale rend l'apparition de tempêtes de feu très probable après la détonation d'une arme nucléaire. Même par rapport à la probabilité (et à la gravité) d'autres effets tels que les retombées nucléaires, les dommages causés par l'explosion et les radiations de longue durée, les tempêtes de feu sont une conséquence particulièrement terrible de la guerre nucléaire En termes concrets, un M-51 avec 6 têtes TNO de 110 kt (en admettant que leur puissance soit identique à celle de la précédente TN-75), c'est suffisant pour détruire le cœur de la région parisienne - les départements 75, 92, 93 et 94 - plus un bout de ce qui est autour. "Détruire" devant être pris dans le sens : peu de survivants. Bref, un seul M-51 suffit à détruire le plus gros d'une métropole "concentrée" comme l'est la métropole parisienne. Pour obtenir le même effet dans des métropoles plus étendues comme Moscou ou Los Angeles, il faut sans doute compter 2 à 3 M-51. ==> Le SNLE que la France maintient en patrouille en permanence emporte de quoi détruire au moins 5 métropoles Naturellement, la plupart des pays ne les ont même pas ! France ou Royaume-Uni n'en ont qu'une, Russie ou Japon deux, les Etats-Unis trois... Seule la Chine et l'Inde en ont davantage que cinq.
  12. Un indicateur probablement plus discriminant que le concours Kangourou, c'est la POFM la préparation aux olympiades françaises de mathématiques, sélection chaque année d'une grosse centaines d'élèves de collège/lycée pour suivre un entraînement spécifique à l'issue duquel seront choisis parmi eux les six jeunes qui représenteront la France aux olympiades internationales de mathématiques, comme son nom l'indique la compétition mondiale de mathématiques pour les jeunes Voici la liste des admis pour l'année scolaire 2020-21 avec leur lycée d'origine On remarque en effet 30 élèves de Louis-le-Grand, 13 de Jeannine Manuel, 7 de Stanislas, seulement 3 de Saint-Louis-de-Gonzague, 3 de Henri IV... parmi 76 élèves parisiens au total. Seule une poignée d'établissements sont représentés par plus d'un élève. Et Louis-le-Grand a de très loin la plus grande concentration.
  13. Alexis

    [Femmes soldats]

    Fatal ? Fatales Fatales est né d'une observation : la représentation des femmes dans la culture populaire se résume plus ou moins à quatre postures : être attirante, être sauvée, avoir peur ou souffrir... Fatales, sans aucune hiérarchie culturelle et à travers de nombreux documents (vinyles, BD, VHS, jeux vidéos, affiches, etc.) pour la plupart rares voire inédits sur la toile, s'intéressera au contraire aux représentations de femmes qui prennent les armes pour combattre ou se défendre Petits extraits :
  14. Pas d'accord. Le Drian a défini au contraire la mission de l'ambassadeur Jean-Pierre Thébault dans un bel esprit de coopération fraternelle Voici quelques extraits de la communication sur ce sujet L’ambassadeur en Australie aura deux missions : d’une part, « contribuer à redéfinir les termes de notre relation avec l’Australie à l’avenir » et « tirer toutes les conséquences de la rupture majeure de confiance avec ce gouvernement ». Ca c'est de la fraternité « Et défendre fermement nos intérêts dans la mise en œuvre concrète de la décision australienne de mettre fin au programme des futurs sous-marins », a indiqué Jean-Yves Le Drian Vas-y Jean-Pierre, et inspire-toi de ce beau roman ! « Il y aurait beaucoup à dire à la fois sur l’abandon de souveraineté que représente ce programme et sur le saut dans l’inconnu que constitue pour les Australiens le choix de recourir à une technologie qu’ils ne maîtrisent pas, qu’ils ne maîtriseront pas à l’avenir et qui les mettent donc entièrement à la merci des évolutions de la politique américaine », a-t-il dit. Ils ont fait le « choix de la sécurité, justifié par l’aggravation des tensions actuelles avec la Chine, au détriment de la souveraineté », a-t-il martelé. « Je souhaite à notre partenaire australien de ne pas découvrir à l’avenir qu’il aura sacrifié les deux », a lancé le chef de la diplomatie française. Voilà... ceci dit en toute amitié, bien entendu, et sans une once d'ironie. Et le pire, c'est que derrière ce "je souhaite" sarcastique, il y a bien une définition exacte des conséquences de la décision que Morrison a prise seule derrière le dos de ses concitoyens, attentant à la fois à la souveraineté et à la sécurité de l'Australie. Les Australiens sont en fait les premières victimes de cette décision. Mais ils ne le savent pas encore
  15. Il faut quand même vérifier le résultat de la démarche actuelle entre Etats-Unis "Nan mais on n'en a pas fait exprès j'vous jure ! Susucre ?" et France "Il faudra plus que des mots pour maintenir la relation... Aboule les concessions stratégiques, coco !" Si cette démarche ne donne rien, c'est-à-dire si Washington en reste aux susucres, alors je dirais que l'ancien ambassadeur aux Etats-Unis Gérard Araud n'avait pas forcément tort quand il disait le 16 septembre
  16. Je l'avais manqué à l'époque, et ma foi c'est assez bien exprimé
  17. Publié dans le New Yorker aux Etats-Unis Les cousins américains ne sont pas forcément très tendres avec les Britanniques ... Non plus d'ailleurs que les Néerlandais Parmi les nouvelles plus positives, certains commerces britanniques démontrent leur grande adaptabilité
  18. Rôoooooh ... (je parlais bien sûr de l'orthographe : chemins) Le bot Stoltenberg obéit à sa programmation. Bien sûr, la programmation du bot montre bien que le président Biden n'a aucune intention de céder un pouce sur le point d'une "défense européenne" à laquelle Emmanuel Macron s'accroche encore.
  19. Posté hier sur ce fil... même page, un peu plus haut Déjà commenté et disséqué, aussi
  20. Hein ? Pas un peu fou, non ! Si. Moi je fais tout en soum soum Tsk, tsk... Moi j'avais plutôt noté que @Patrick voulait un avion spatial. Mais j'ai déjà la solution. Il sera content C'est que ça se prépare, une élection ! Je valide. A une condition quand même : que @Shorr kan travaille sa danse. Tiens, voilà de quoi s'entraîner. Qu'il prenne exemple sur Stéphane Là on est d'accord ! Notamment sur le "presque". En effet, je suis disposé à négliger l'Antarctique. Tiens ! C'est cadeau ... Et dire que c'est même pas 'dredi !
  21. Désolé, je ne suis ni banquier, ni avocate, ni journaliste, ni agent d'assurance... J'ai pas les qualifications
  22. Le premier article est du f...age de gueule quant à la description des Français. Extraits : Les Français ne se rendent pas très populaires auprès des Britanniques, des Américains et des Australiens en ce moment (...) La colère des Français suite à la perte de leur contrat lucratif de sous-marins avec l'Australie au profit de l'Amérique a atteint des proportions presque comiques L'auteur a un mérite, il faut le reconnaître. Celui d'avoir commencé à comprendre que quand on crache dans la figure des gens, il peut y avoir des conséquences. Ce qui n'empêche pas qu'il n'a pas compris grand chose d'autre. Ca donne une idée du niveau des autres ! En somme, Bruno Tertrais fait remarquer que quand de supposés alliés vous font un coup de p... pour vous éjecter comme un malpropre, il est inutile de demander à les rejoindre - ce serait en effet "non souhaitable" On remercie bien chaleureusement M. Tertrais !!! En somme, la France devrait éviter de reconnaître l'évidence ... En somme, la "troisième voie" n'apportera rien à la France... sauf auprès des pays qui pourraient être intéressés ! Ce serait la "leçon essentielle d'AUKUS", selon Bruno Tertrais. J'ai une autre proposition : la leçon essentielle d'AUKUS, comme l'écrivait Laure Mandeville dans Le Figaro - venue de l'atlantisme elle aussi, mais voilà elle réfléchit mieux - c'est que les Etats-Unis sont pour la France un monstre froid, de même que la Chine est elle aussi un monstre froid. Un monstre froid n'est pas nécessairement inamical, notez bien. D'ailleurs, la Chine ne l'est pas non plus. Mais ça reste un monstre froid. Bruno Tertrais est en effet un atlantiste bon teint - et même un atlantiste ultra il le démontre. A mon avis, son texte reste utile parce qu'il propose des pistes intéressantes pour reconstruire la politique française en Asie / Océanie après que Washington l'a ravagée en traître. La France peut emprunter quatre voies (non mutuellement exclusives) : 1/ Miser pleinement sur l'Inde qui, alors que la concurrence entre les États-Unis et la Chine se durcit, ne veut pas être entraînée dans une véritable alliance militaire par Washington. 2/ Faire du Japon le "deuxième pied" de sa stratégie dans la région, l'Inde restant le premier. Le moment est propice pour cela : Tokyo est désireux d'une relation franco-japonaise plus substantielle. 3/ Proposer un "Quad élargi" (l'expression "Quad plus" fait référence aux réunions ad hoc du Quad avec les partenaires de l'ASEAN) réunissant toutes les grandes puissances maritimes démocratiques. Cela inclurait également le Royaume-Uni et peut-être même l'Allemagne - qui, avec la France, forment l'UE des trois - mais à condition que Berlin soit prêt à faire un saut quantitatif dans son investissement indo-pacifique. 4/ Diversifier son portefeuille de grands partenariats stratégiques, en renforçant ses liens avec Singapour, l'Indonésie et le Vietnam, et en les établissant avec la Malaisie et la Corée du Sud La numéro 3, je n'en vois guère l'intérêt. L'Allemagne n'est pas une puissance maritime sérieuse. Et nos relations avec l'Inde et le Japon - qu'il est en effet urgent de développer - n'ont aucun besoin d'impliquer Washington. Mais les 1, 2 et 4 sont tout à fait justes. Et encore, on peut citer Naturellement, compte tenu du précédent américano-britannique, la France ne devrait plus avoir aucune réserve à fournir des sous-marins nucléaires à des clients intéressés. Le choix du combustible (uranium faiblement enrichi, qui nécessite un rechargement du cœur au cours de sa vie) l'orienterait logiquement vers des Etats disposant déjà d'un complexe nucléaire civil, comme l'Inde, le Japon ou la Corée du Sud. (...) A plus long terme, on voit mal comment Paris pourrait se passer d'un renforcement de sa présence maritime et aérienne dans la région, notamment en ce qui concerne les " forces de souveraineté " destinées à protéger les territoires français. La prochaine loi de programmation militaire (qui devrait être votée en 2025 ou avant) définira la marge de manœuvre de la France pour toute la première moitié du siècle. Le dernier point en particulier est essentiel. Non seulement des forces de souveraineté, mais des forces capables de peser. Je ne vois pas de meilleur levier pour une telle stratégie qu'un nombre (beaucoup) plus important de Suffren. Rappelons que seuls les Etats-Unis (Virginia) et peut-être la Russie (Yassen) sont capables de construire en autonomie des SNA si avancés (les Britanniques dépendent des Américains, as always). Ce qui permet de peser, c'est ce qui est différentiant, et les SNA avancés sont un facteur vraiment différenciant. Qui plus est plutôt bon marché quand on rapporte le coût de la construction à la durée de vie du bâtiment : le rapport influence / prix est bon. Certains de ces SNA pourraient être basés en Asie et dans l'Océan Indien, pourquoi pas ? La Nouvelle-Calédonie est une piste évidente, et pourquoi pas aussi la Réunion ? Un SNA peut se déplacer sans limite de temps à haute vitesse (à 27 nœuds, soit 1200 km par jour), et depuis la Réunion non seulement le Golfe est rapidement accessible sans dépendre du canal de Suez, mais également les abords de l'Inde et de l'Indonésie. Il est d'autant plus urgent d'en parler qu'une Marine, ça se construit et se renforce à l'échelle de décennies. Si la France décidait de construire non pas 6 mais bien 14 Suffren, il lui faudrait 20 à 25 ans, et aussi un deuxième chantier de sous-marins nucléaires en plus de celui de Cherbourg. Ce deuxième chantier permettrait aussi le cas échéant de construire des SNA pour des partenaires étrangers. Indispensable pour des pays qui voudraient se doter d'une capacité relativement petite dans ce domaine (Corée du Sud ?). Très utile pour proposer rapidement de premiers bâtiments à des pays qui envisageraient aussi de se doter de leur propre chantier, la France pourrait leur proposer une "montée en puissance" plus rapide (Inde ? Japon ?) Pour la Marine Nationale, avoir 14 Suffren permettrait d'en avoir 2 en refonte / grand carénage, donc 12 dans le cycle opérationnel, soit 3 en Atlantique, 3 en Méditerranée, 3 à la Réunion et 3 en Nouvelle-Calédonie. Chacune des 4 bases étant capables de maintenir jusqu'à 2 bâtiments en mission en même temps en cas de besoin (mission 70 jours + entretien courant 30 à 35 jours) Ce dispositif permettrait : - De protéger les déploiements de la flotte de surface où qu'ils aillent dans le monde, sans dépendre d'alliés des Etats-Unis - De protéger les déploiements d'alliés et partenaires, y compris en Asie et Océanie - De recueillir le renseignement naval à grande échelle - D'intervenir "discrètement" beaucoup plus facilement, quand c'est utile - De peser dans les calculs de forces, donc dans la diplomatie, y compris en Asie et Océanie - alors que nous y sommes aujourd'hui plus que légers A 1,5 milliard le SNA avec une durée de vie de 30 ans, la construction de huit bâtiments supplémentaires coûterait 400 m€ annuels, même pas +1% sur le budget de la défense. Ajoutant les opérations et le personnel, on serait à environ +2 / +2,5% sur le budget. Ce serait pas mal d'influence et de capacité militaire, à bon prix
  23. Je ne crois pas une seconde à une tentative de Pékin pour prendre Taiwan de force. Pas à terme prévisible, parce que le rapport de force est tel que l'invasion échouerait probablement, même si Taiwan ne recevait pas d'aide extérieure, et qu'elle échouerait certainement si Washington aidait Taipeh. Et Pékin sait tout cela. Il s'agit d'intimidation. Avec quel objectif ? Aucune idée. Il y a suffisamment de résidents de divers pays en Chine - comme aux Etats-Unis, en France etc. - pour faire des otages, si le gouvernement chinois était assez stupide pour utiliser de tels moyens. Je ne crois pas que Xi Jinping soit stupide.
  24. Les autorités britanniques écrivent à des milliers d'Allemands vivant au Royaume-Uni, et sans expérience du transport routier, pour leur demander d'être chauffeurs de camion. Des milliers d'Allemands vivant au Royaume-Uni ont reçu une lettre du gouvernement leur demandant de conduire des camions pour tenter d'atténuer la crise du carburant au Royaume-Uni, même si la majorité d'entre eux n'ont jamais pris le volant d'un poids lourd. Ils ont été inclus dans un mailing de masse d'un million de lettres qui visait également à recruter des ambulanciers pour qu'ils prennent le volant de camions. (...) Les Allemands ont été automatiquement inclus dans l'envoi car les permis de conduire allemands délivrés avant 1999 incluent le droit de conduire des camions de petite et moyenne taille, jusqu'à 7,5 tonnes. Moi je dis que c'est une bonne idée en fait. C'est vrai que si on s'adresse à des Allemands qui ont eu leur permis il y a suffisamment longtemps, il y a quelque chance qu'ils aient l'expérience de conduire des engins lourds. Et même pas mal d'expérience !
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