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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Au-delà de la question de savoir si la lettre de refus a été envoyée dans les formes, si les formules de politesse étaient correctes (et si le bureau de Von der Leyen compte ou non un sofa), il faut noter que la manœuvre ukrainienne est assez transparente l'invitation de Volodymyr Zelensky aux cérémonies du trentième anniversaire de l'indépendance de l'Ukraine, prévues le 24 août à Kiev ainsi qu'au sommet inaugural de la plate-forme de Crimée du 23 août visant à améliorer l'efficacité de la réponse internationale à l'occupation de la Crimée par la Russie Autant célébrer l'anniversaire de l'indépendance de l'Ukraine ne pose à l'évidence aucun problème, autant le sommet pour "améliorer l'efficacité de la réponse internationale à l'occupation de la Crimée par la Russie" est un évident coupe-gorge où il s'agirait pour Kiev de prétendre avec des trémolos qu'il est du devoir des invités de s'engager dans son entreprise vouée à l'échec de faire cesser l'intégration de la Crimée à la Fédération de Russie.
  2. A noter que la loi russe va jusqu'à accorder à Poutine l'immortalité. Bon, faut voir si Dieu est d'accord ...
  3. J'ai été voir par curiosité la source fiable entre toutes... Euh pardon je veux dire Kikipédia. Mais c'est pour dégrossir. Et la version russe, quand même. Pas taper ! Bon, ils annoncent pour les VVS : - 94 Su-35 en 2021 - 122 Su-34 en 2020 - 111 Su-30 SM et SM2 en 2020 - "plus de 100" MiG-31 BM en 2019 - 119 Su-27 en 2017 (mouais, j'imagine qu'ils sont en phase de retrait, il en reste peut-être moins maintenant) - 199 Su-25 en 2020 (je ne mettrais pas ma main au feu qu'ils pètent tous la forme) - "plus de 120" Su-24 en 2020 (mais en comptant les MP aussi) - 120 MiG-29 en 2020 (là encore, je ne jurerais pas qu'ils volent tous) Sans oublier naturellement l'plus beau - 1 Su-57 en service La version la plus optimiste du total arriverait à plus de 980 avions de combat en ligne dans les VVS (excluant donc ceux de la Marine) Il est peut-être plus réaliste de compter sur 700 à 850, en comptant que les Su-35, -34, -30 et les MiG-31 sont tous opérationnels pour de bon, et que 50% à 75% du total Su-27, -25, -24 + MiG-29 sont véritablement opérationnels. Ca reste de toute façon très respectable, même si bien sûr les Su-27 et surtout Su-25, Su-24 et MiG-29 ne sont pas des bêtes de première jeunesse. D'autant plus qu'il faut compter encore avec les bombardiers régionaux et autres bombardiers stratégiques. L'Armée de l'air ne comptait que 219 avions de combat en 2020 (102 Rafale + 117 Mirage-2000 de divers types), soit entre un quart et un tiers du total "opérationnel" des VVS, et la moitié du total "opérationnel et moderne"
  4. Dans ce scénario, c'est Pékin qui se serait chargé de "compenser" la Russie pour son effort supplémentaire. Une superpuissance trouvera sans difficulté le moyen d'intéresser une "simple" puissance majeure si elle le souhaite. Mais je le répète : scénario hypothétique. Plutôt dans le genre "Et si ?" N'oublie pas que les forces russes sont innombrables et ont des réserves infinies. C'est du moins la représentation qui en a été donnée, notamment durant la seconde guerre mondiale. Et si certains ne se sont pas encore aperçus que la Russie est aujourd'hui fort loin de cette image d'Epinal... je suis sûr qu'on ne s'en offusque pas trop à Moscou Je rappelle par ailleurs que la Russie combat pour la Liberté. C'est en tout cas la propagande américaine qui le dit, et je pense qu'on peut lui faire confiance sur ce point
  5. Waouh ! La séquence est impressionnante... 1. Les Etats-Unis se préparent à envoyer 2 navires de guerre en Mer Noire - des contre-torpilleurs semble-t-il, les USS Donald Cook et USS Roosevelt. Ce qu'ils ne font pas tous les jours, mais c'est très loin d'être la première fois. Ces navires sont prévus pour passer le Bosphore les 14 et 15 avril 2. Le vice-ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Ryabkov déclare le 13 avril "Nous avertissons les États-Unis qu'ils feraient mieux de ne pas s'approcher de la Crimée, de notre côte de la mer Noire. Ce serait pour leur propre bien" 3. On apprend le 14 avril que en fait non. Nan y avait malentendu. On n'y va pas, en fait. Ce n'est pas un changement, hein, c'est juste qu'on fait ce genre de déclaration tout le temps et au cas où seulement, voyez, et puis on n'y va pas parce qu'on l'a décidé autrement - juste comme ça. Enfin bref, on n'y va pas. Et excusez-nous de vous demander pardon Rappelons que la Mer Noire, même difficilement accessible seulement par le Bosphore, est une partie de l'Océan mondial. La liberté de navigation s'applique... du moins du point de vue du droit international. Or, la Russie a menacé d'attaquer les navires de guerre américains - ce qui serait un acte de guerre sans provocation préalable, toujours du point de vue du droit international. Et la réaction de la première puissance navale mondiale... est de reculer immédiatement ! Les Etats-Unis ne viennent-ils pas de concéder que la Mer Noire n'est pas une partie de l'Océan mondial... mais un lac russe ? Je ne suis pas sûr du tout que cette décision soit sage. Il y a une différence entre faire un défilé naval devant Sébastopol et faire simplement un passage en Mer Noire. Il était tout à fait possible aux navires américains de patrouiller sur la côte de Turquie et/ou de Bulgarie et Roumanie, sans s'approcher à moins de 100 km de Crimée ni de la côte de Russie du sud. Bref, il était possible de ne pas jeter d'huile sur le feu... tout en évitant de reculer devant une menace directe ! Ca me rappelle ce que Churchill a dit lors de l'intervention anglo-française sur Suez en 1956, sur le fond : je n'aurais peut-être pas commencé cette affaire, mais une fois qu'elle était entamée je n'aurais pas reculé. A mon avis, cette reculade américaine a été bien notée à Pékin. Où l'on considère depuis longtemps la mer de Chine du Sud comme un lac appartenant à la Patrie, quoi que puisse en dire le droit international...
  6. ♫ Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître ♬ ... Ankara en ce temps-là ne faisait pas n'importe quoi Et même l'histrion d'aujourd'hui, ce sultan bien mimi Se trouvait mieux à faire que de partout croiser le fer ! Librement inspiré de Charles Aznavour... une chanson qui incite à la nostalgie d'un temps révolu
  7. C'est bien pour cela que je comprendrais pour ma part qu'ils aient attendu la confirmation scientifique complète et irréfutable que ce variant P1 était beaucoup plus dangereux, plutôt que de se baser sur l'impression partagée par beaucoup de personnes sur place dès janvier que c'était le cas. Je ne dis pas que je l'aurais approuvée, cette attente... mais du moins il aurait été possible de la comprendre, dans la mesure où il y avait un argument pour l'attente, qu'on l'approuve ou non. Le délai du 25 février au 13 avril n'a pas de justification d'aucune sorte. Il a bien évidemment des causes - parce que tout a des causes. Je ne vois pas d'autre cause possible que l'incurie.
  8. Que le problème ne soit pas simple ça s'entend tout à fait. Le souci c'est le délai avant de commencer à le traiter. Car bien sûr il n'est pas résolu par le blocage des liaisons aériennes entre Brésil et France ! Ca ce n'est que l'action simple, l'action "réflexe", qui permet d'initier la résolution et de signaler aux collègues européens que l'on souhaite bouger. Leur suggérer aussi de manière claire que ce serait bien qu'ils envisagent des mesures similaires. Le souci, c'est qu'avant cette action simple, "réflexe" et seulement initiale... il a fallu 47 jours si on est gentil (à partir de la confirmation scientifique définitive que le variant P1 est vraiment nettement plus dangereux). Et 91 jours si on imagine tenir compte du principe de précaution (à partir de la confirmation qu'un nouveau variant potentiellement dangereux est apparu... et à Manaus en janvier c'était déjà très dur, on n'avait pas la confirmation scientifique complète que ce variant était dangereux mais on avait déjà de fortes raisons de le soupçonner) Six semaines de retard, au strict minimum. Treize, si on imagine une prise de décision un tant soit peu prudente. Incurie.
  9. 12 janvier - Annonce de la détection du nouveau variant P1 au Brésil dans des échantillons collectés mi-décembre => Cela pourrait être un variant dangereux 25 février - Publication d'une étude brésilienne indiquant qu'une infection avec ce virus peut produire une charge virale jusqu'à 10 fois supérieure à une infection avec la souche classique, qu'il pourrait être jusqu'à 2,2 fois plus transmissible et qu'il présente une plus grande propension à affecter gravement des individus jeunes => C'est un variant très dangereux ... 13 avril - Le gouvernement français suspend tous les vols entre la France et le Brésil
  10. Sans compter que l'ennemi est bête : il n'a même pas compris qu'il est l'ennemi, il pense que c'est vous ! Plus sérieusement : je ne doute pas qu'à Pékin on sache très bien qu'une attaque sur Taiwan ne pourrait en aucun cas être ignorée par Washington, et qu'il en résulterait une guerre américano-chinoise. J'imagine très mal Xi Jinping mettre en danger son propre pouvoir sur un coup de dés aussi hasardeux : le risque de défaite serait très grand pour Pékin, et il est difficile d'imaginer Xi rester au pouvoir après un tel échec. Je suis personnellement impressionné par la taille de la zone d'identification de défense aérienne de Taiwan. A vue de nez, les avions chinois qui ont pénétré dans cette zone semblent être tous resté à plus de 100 km de l'île. C'est une provocation dans la mesure même où ce n'est pas habituel : impossible de nier qu'il s'agisse d'un signal. Mais ce signal n'apparaît tout de même pas très menaçant.
  11. Je comprends, mais même si l'OTAN et les Etats-Unis "déroulent le tapis rouge" pour Ankara et lui "permettent" d'intimider la Grèce et Chypre, la France comme expliqué dans le message que je mettais en lien a émis des avertissements extrêmement clairs à l'égard de Erdogan sur ce qui arriverait si la Turquie s'y risquait. Je ne crois pas que Erdogan serait assez stupide pour les négliger, même si Merkel et Biden lui tapaient dans le dos, et je ne crois pas que la France lèverait ses avertissements juste parce que les Ukrainiens et les Russes auraient commencé à se battre.
  12. La situation en Ukraine pourrait-elle déboucher sur une guerre ? Ma réponse perso, en quatre mots : Très probablement pas... mais 1. Aucune guerre mondiale ne pourrait naître de la situation en Ukraine, pour la raison très simple que la Russie est la seule grande puissance qui s'intéresse suffisamment à l'Ukraine pour y utiliser la force militaire. Il est absolument clair qu'aucun pays d'Europe occidentale ni d'Amérique du Nord, et pas davantage l'OTAN que l'UE, n'agira militairement en Ukraine contre la Russie. Non pas en raison d'une quelconque "faiblesse" comme certains néoconservateurs et va-t-en-guerre ont coutume de le prétendre, mais pour une raison beaucoup plus simple. L'Ukraine n'est ni membre de l'UE ni membre de l'OTAN. 2. Une guerre majeure impliquant uniquement les Ukrainiens pro-américains, les Ukrainiens pro-russes et la Russie est possible mais peu probable. 2.a) Kiev pourrait avoir décidé d'attaquer les Ukrainiens pro-russes dans le Donbass : son président Zelenski a récemment évoqué l'utilisation par son gouvernement de moyens militaires pour conquérir le Donbass, tandis que les militaires ukrainiens ont été impressionnés par le succès des drones de combat turcs pendant la guerre du Karabakh l'été dernier - et l'Ukraine s'est procuré de tels drones. Mais Kiev ne prendra pas une telle initiative face à la perspective de représailles certaines de la part de la Russie. Les Ukrainiens pro-américains sont plus puissants militairement que les Ukrainiens pro-russes... mais ils sont moins puissants que la Russie. 2.b) Quant à Moscou, elle pourrait en principe décider l'intégration à la Russie de la partie du Donbass contrôlée par les séparatistes ukrainiens, voire une invasion pour élargir la partie du Donbass contrôlée par les séparatistes et la relier à la Crimée. Mais il y a peu de chances que Poutine prenne cette décision, car il sait que, quelle que soit la facilité de la campagne militaire au départ, le résultat ne ferait que créer des problèmes pour la Russie à moyen terme : - Les habitants des terres situées entre le Donbass et la Crimée ne sont pas tous pro-russes - ce qui contraste concrètement avec ces deux régions - et une occupation à long terme deviendrait une charge permanente pour la Russie. Il suffit de demander aux États-Unis ce qu'il en est de l'Irak ou de l'Afghanistan ! - Quant au Donbass, c'était une région appauvrie avant la guerre civile de 2014-15, et elle l'est encore plus maintenant. L'intégrer engendrerait des coûts importants pour la Russie, sans véritable avantage. L'arrangement actuel, selon lequel les résidents russophones pauvres du Donbass sont accueillis en tant qu'immigrants en Russie, est beaucoup plus favorable à Moscou : même avantage d'une population active supplémentaire, rien à payer pour soutenir les habitants du Donbass. 2.c) Une faible probabilité de guerre majeure existe encore dans les scénarios suivants : - Zelensky perd le contrôle d'une partie de ses forces au profit d'éléments extrémistes qui se lanceraient à la conquête du Donbass, obligeant la Russie à réagir militairement - Poutine choisit la guerre pour détourner l'attention des Russes des problèmes intérieurs et de la contestation, même si ça n'est pas dans l'intérêt à long terme de son pays. - Enfin, le plus hypothétique : une coordination stratégique entre la Chine - qui multiplie actuellement les intimidations à l'encontre de Taïwan - et la Russie - si son objectif réel n'est pas de dissuader Kiev d'attaquer dans le Donbass - afin de rendre Washington plus conscient des limites de sa puissance militaire... SI les deux pays décident qu'ils doivent insister avec encore plus de force sur ce point auprès du président américain. Dans ce scénario, certes hypothétique, la Russie accepterait les coûts d'une guerre en Ukraine, que la Chine lui componserait d'une manière ou d'une autre. Moscou peut le faire sans risquer d'entraîner les États-Unis dans la guerre, tandis que Pékin ne peut pas attaquer Taïwan sans forcer les États-Unis à intervenir. La situation qui en résulterait, à savoir que les déclarations de soutien de Washington à l'Ukraine s'avéreraient nulles et non avenues au moment même où la Chine continuerait à gesticuler autour de Taïwan pour donner l'impression qu'elle pourrait conquérir l'île à tout moment et qu'elle ne s'abstient de le faire que par amour de la paix et non par crainte d'une intervention américaine... ébranlerait sérieusement le prestige des États-Unis. La Chine et la Russie pourraient probablement s'en accommoder.
  13. Ma première réaction était : "Et la laïcité, b****l !" Pourquoi est-ce que les athées au sens de l'OTAN - ceux dont l'OTAN n'est pas le dieu - n'auraient-ils pas le droit de s'exprimer ? Mais à la réflexion, Twitter a parfaitement le droit de faire cela. C'est une entreprise et un média privé. Et un média privé a parfaitement le droit de refuser la publication à tel ou tel auteur. Cela révèle son orientation, certes. Mais on ne reprochera ni à Valeurs actuelles d'être de droite, ni au Monde diplomatique d'être de gauche. On ne reprochera donc pas non plus à Twitter d'être atlantiste et Eveillé (woke) Strictement aucune. Une velléité de préparer l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie en 2008 (George W Bush étant président) avait déjà été refusée par Paris et par Berlin. Maintenant, l'Ukraine est carrément un pays dont les frontières sont disputées, ce qui bloque dès le début la possibilité d'envisager son adhésion à l'OTAN. Sans même que Paris et Berlin aient à le refuser. La France a été on ne peut plus claire dans sa communication avec la Turquie, et je crois que les deux pays "se sont bien compris". Je ne vois pas pourquoi cela changerait, même si ça chauffait sérieusement en Ukraine orientale. Et ils ne laisseraient certainement pas faire. On ne pourra pas effectivement. Et il faudra y aller. Fort. Très fort. Ca me rappelle le Japon, qui s'est bien joint aux Alliés lors de la Première guerre mondiale, et a bien fait partie des vainqueurs. Il y avait des troupes japonaises au défilé de la Victoire le 14 juillet 1919 sur les Champs-Elysées. Le pays du Soleil levant s'était joint aux Alliés dès août 1914. Bien sûr, le Japon s'était engagé dans la mesure où il était concerné et impliqué par cette guerre. Ses pertes ont représenté moins de 0,3% des pertes des alliés. En pratique, il a surtout commencé par occuper les colonies allemandes du Pacifique et les concessions allemandes en Chine Avant certes d'envoyer une flotte d'escorte pour la protection de convois... en Méditerranée. Bon, bien sûr, la Chine n'a pas de colonies en Europe ni en Afrique, c'est embêtant. Ah, elle a quand même une installation militaire à Djibouti, la France pourrait la récupérer neutraliser. Et puis il y a des investissements chinois en Afrique et en Europe, nous pourrions participer à leur confiscation sécurisation. Avant certes d'envoyer une flotte d'escorte pour la protection de convois... dans l'Océan indien. Le Japon nous servira de modèle D'ailleurs, les contributions françaises ne s'arrêteraient pas là... Qui pour sécuriser la Méditerranée pendant que Washington et les autres sont occupés en Extrême-Orient, sinon la France, et peut-être encore l'Italie - alors même que la Turquie pourrait s'allier à Pékin pour lui servir de relais local, sait-on jamais ? Qui pour continuer la lutte contre les djihadistes en Afrique - alors même que la Chine pourrait tenter de les utiliser comme force de revers contre les Occidentaux ? J'avais pensé à un peu plus comme "minimum strict" tout de même. L'article 5 du Traité de l'Atlantique dit : Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord. Il me semble donc qu'une action est nécessaire, et cette action doit tendre à assister le pays attaqué. Cela dit, formellement, envoyer des tentes et des couvertures suffirait pour être une action et tendre à une assistance ...
  14. Oui, un résumé assez percutant des conséquences de la guerre civile ukrainienne de 2014-2015 est - Le Bloc atlantique a perdu la Russie... et gagné l'Ukraine - La Russie a perdu l'Ukraine... et gagné la Crimée - L'Ukraine a perdu la Crimée... et gagné Iatseniouk, devenu premier ministre après le renversement du gouvernement élu avant que dès l'année suivante Marché de dupes pour tout le monde... sauf pour Winnie l'Ourson, bien sûr
  15. Il n'arrive pas souvent que tu sortes ta machine gun... pardon ta mitrailleuse (je suis soit dit en passant tout à fait d'accord sur le fond - mais il faut reconnaître que les anglicismes, y compris sans justification aucune, nous échappent parfois sans qu'on n'y prenne garde) Il est toujours positif que des dirigeants discutent en face à face des sujets de fond. Cela dit, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire en lisant sur le site de CNN l'article Les ennemis de l'Amérique se mettent en rang pour mettre Biden à l'épreuve, notamment ce passage Et dans un geste intrigant, M. Biden a appelé M. Poutine mardi et lui a proposé un sommet dans un pays tiers dans les mois à venir - quelques semaines seulement après avoir reconnu dans une interview télévisée que le dirigeant russe était un "tueur". L'offre de Biden donne ostensiblement à Poutine ce qu'il veut : une place sur un piédestal aux côtés du président des États-Unis, en écho aux légendaires sommets de la guerre froide entre les deux grandes puissances mondiales. Comme si l'objet des désirs irrépressibles de Vladimir Poutine était nécessairement la chance de faire des photos à côté de Joe Biden. C'est vrai, nous parlons bien d'un p'tit jeune qui a tout à prouver, aux commandes d'un pays de troisième zone, et qui fait des rêves mouillés de lui sur une photo à côté du President of the USA pour se rehausser du col. Un peu comme Kim Jong Un, en somme Je ne savais pas que CNN s'inspirait du Gorafi
  16. La Marine américaine devrait déployer prochainement deux navires de combat en Mer Noire. "Un navire de guerre américain arrivera le 14 avril, et un autre le 15 avril en mer Noire. Et ils repartiront respectivement le 4 mai et le 5 mai". A cette occasion, le vice-ministre des affaires étrangères de Russie Sergueï Ryabkov a averti aujourd'hui "(Les États-Unis) doivent comprendre que les risques d'un incident ou d'un autre sont très élevés. Nous avons déjà vu quelque chose de similaire cette année dans des eaux complètement différentes. Nous avertissons les États-Unis qu'ils feraient mieux de ne pas s'approcher de la Crimée, de notre côte de la mer Noire. Ce serait pour leur propre bien" Comme on dit : "Ambiance !"
  17. Emigration vers l'ouest depuis la partie de l'Ukraine sous contrôle de Kiev, émigration vers l'est depuis la (petite) partie de l'Ukraine sous contrôle séparatiste. Catastrophe économique, dans les deux cas. Même si probablement encore plus prononcée dans le Donbass. Avant la guerre civile de 2014-15, l'Ukraine était le deuxième pays le plus pauvre en Europe, la Moldavie étant le plus démuni de tous. Aujourd'hui, le PIB par habitant moldave est un quart supérieur à l'ukrainien. N'importe quoi, Washington n'est pas intéressé, et de toute façon Paris et Berlin se tiennent prêts à bloquer s'il le fallait, comme ils l'ont fait en 2008. Zelenski le sait, ou du moins il devrait le savoir. Par ailleurs, voici un article intéressant paru sur la Voix de Sébastopol le 15 mars. Comme son nom l'indique, un journal qui paraît en Crimée, quoique une des sources de l'article soit un média ukrainien. A prendre avec précautions naturellement, de même qu'il faut prendre avec précaution le discours de tout média, surtout aussi près de la ligne de front. Mais cela reste intéressant. L'armée ukrainienne se prépare-t-elle à attaquer dans le Donbass «La principale question qui se pose actuellement dans le Donbass est de savoir si la situation se transformera en opérations militaires à grande échelle. Au front, cela fait un mois que la trêve a été effectivement contrecarrée. Les côtés, sans se cacher, se renforcent au front et se déclarent prêts à «repousser l'agression». Oui, et les conditions politiques pour cela, semble-t-il, sont en train de mûrir - à Kiev, ils ont chevauché la rhétorique conflictuelle, les répressions contre les forces politiques, qui appellent à la restauration des relations avec la Russie, ont repris. Dans le même temps, Moscou laisse presque officiellement entendre qu'il interviendra si les choses vont à l'offensive des forces armées ukrainiennes. (...) "La trêve s'est terminée en fait, et il y a assez longtemps, fin janvier. Personne ne dira qui a commencé le premier. Arrivées de ce côté-là tous les soirs. De notre côté, les mêmes actions. Nos éclaireurs sont entrés dans les anciennes positions que nous gauche en 20 - dans le cadre du retrait des troupes. En conséquence, les séparatistes se sont également rapprochés et ont repris leurs anciennes positions. Autrement dit, il n'y a pas de séparation - il n'y a pas deux ou trois kilomètres entre nous et le séparatistes, comme auparavant. de 400 à 700 mètres ", a déclaré un officier d'une unité active de la JFO à" Strana " (...) "Il y a plusieurs options pour le développement des événements, respectivement, plusieurs plans de base sont prêts pour eux. Maintenant, il y a un sérieux avantage du côté des forces armées. Il y a plus de personnel, de meilleures armes et un soutien pour les troupes. L'état-major a soigneusement étudié l'expérience de la récente guerre au Karabakh, en particulier en ce qui concerne les actions des drones modernes. Qui sont déjà en service dans les forces armées. C'est-à-dire qu'il y a maintenant toutes les conditions pour retourner en Ukraine une partie importante des territoires incontrôlés. Tout ce qui est nécessaire est l'ordre du commandant en chef d'attaquer », - dit la source de« Strana » Mais il existe également un plan de réserve, qui prévoit l'entrée dans les hostilités des troupes russes. "Dans ce cas, l'offensive des forces armées ukrainiennes sera stoppée. Avec un degré de probabilité élevé, alors les troupes devront être retirées pour que les chaudières ne se répètent pas", explique une source Strana de la Défense ukrainienne. Ministère. Autrement dit, pour le succès de l'offensive des troupes ukrainiennes, la condition principale est nécessaire - la non-ingérence de la Russie dans les hostilités. Mais la Fédération de Russie, apparemment, a l'intention d'intervenir. (...) Depuis le deuxième mois maintenant, le président Zelensky intensifie la rhétorique «patriotique» et intensifie la lutte contre la «cinquième colonne». "Strana" a déjà déclaré que cela avait commencé immédiatement après l'arrivée au pouvoir de Joe Biden aux États-Unis. La nouvelle équipe a intensifié la pression sur la banque sur de nombreuses questions afin d'établir un contrôle total sur les processus politiques et économiques internes du pays.
  18. Et le fondateur de l'armée rouge, partisan décidé de la Terreur soviétique des années 1920, évincé par Staline pour son radicalisme... comme un bienfaiteur de l'humanité. Oui, il y a de quoi remettre les choses en perspective.
  19. Quelles que soient les manigances du gouvernement de Poutine, notamment son intérêt assez clair à détourner l'attention des Russes des problèmes intérieurs, Joe Biden a fait une véritable faute, non tellement en insultant Vladimir Poutine (Kim Jong Un, Donald Trump, Recep Tayyip Erdogan ont fait autant voire plus), mais en menaçant la Russie de représailles, pour des raisons soit pas très bien fondées (tentatives supposées d'influencer l'élection américaine de 2020) soit qui a priori ne nécessiteraient guère d'escalader jusqu'à une menace directe envers un autre Etat, qui plus est nucléaire (comme une opération de cyber-espionnage réussie, comme si d'autres pays n'en faisaient pas couramment, à commencer par les Etats-Unis eux-mêmes) Il en paiera le prix (...) Vous allez voir ça bientôt
  20. Alexis

    Le F-35

    Ben moi. Ca ne te suffit pas ?
  21. Alexis

    Le F-35

    En tant que ressortissant d'un pays sud-américain, je ne suis pas d'accord avec toi Il est vrai que la Turquie n'a que 3% de son territoire en Europe, alors que pour la France c'est 13% en Amérique du Sud. Mais puisque la France est à bon droit appelé un pays sud-américain, on pourrait être un peu "coulant" avec les Turcs et considérer que leur pays est européen, même avec 3%.
  22. Dans ce scénario, ce serait donc le Michel qui se serait fait son petit plaisir en lavant son linge sale - sa dispute avec Von der Leyen, ou sa rivalité, je ne sais pas et keskonnenaafout' - devant des pays tiers lors d'une visite officielle. Ce serait donc un joli monsieur que nous aurions là ... L'erreur stratégique est manifeste : quand un tiers escalade contre vous, c'est-à-dire quand il va dans le négatif, vous devez réagir aussi dans le négatif. Ce que proposent de faire le Conseil européen et la Commission - unis ici, quelles que soient par ailleurs les querelles de fauteuil - c'est de dire "On vous donnera ci et ça si vous arrêtez de mal vous comporter". Comme l'a dit Von der Leyen, lorsqu'elle a vu qu'elle n'avait pas le bon type de siège, elle a choisi de se concentrer sur le fond de la discussion. C'est ce qu'on peut constater, en effet... Le Conseil et la Commission ont démontré qu'ils ne servent à rien. Ce qui sert quand la Turquie se comporte mal, comme en Méditerranée orientale, ce sont les armes et les avertissements militaires Ce qui servirait aussi, ce serait les moyens de faire respecter les frontières de l'UE sans se reposer sur un satrape anatolien.
  23. Merkel et Poutine se sont aujourd'hui entretenus par téléphone Lors d' une conversation téléphonique avec le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, la chancelière Angela Merkel a appelé au démantèlement de la présence militaire russe accrue dans les environs de l'est de l'Ukraine. L'objectif est de désamorcer la situation, a déclaré la porte-parole adjointe du gouvernement Ulrike Demmer après la conversation. Le Kremlin a déclaré que Merkel et Poutine avaient appelé les parties au conflit à faire preuve de retenue. Les négociations doivent être intensifiées pour que le plan de paix convenu en 2015 «comme base incontestée» de la fin du conflit puisse être pleinement mis en œuvre. (...) Selon le Kremlin, Poutine a évoqué des "actions de provocation" de la part de l'Ukraine, qui ont récemment exacerbé la situation le long du front. Le gouvernement de Kiev doit «respecter strictement» les accords conclus précédemment. Cela comprend un dialogue direct avec les séparatistes des régions de Louhansk et de Donetsk et un statut d'autonomie pour la région. Cependant, les deux sont rejetés par la partie ukrainienne. La position allemande me semble équilibrée. Appeler la Russie à cesser de renforcer ses troupes à la frontière - "signal" évident à l'Ukraine - est une figure obligée. Et rappeler que la mise en œuvre du plan de paix de 2015 est la seule voie de sortie du conflit du Donbass est de ces évidences qu'il est bon de répéter puisque beaucoup, notamment à Kiev et à Washington, semblent faire profession de l'oublier. Les diplomaties allemande et française semblent bien coordonnées sur le sujet, comme c'est clairement nécessaire Tensions autour de l'Ukraine: Berlin et Paris appellent à "la retenue" Réaffirmant leur "soutien à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine", les diplomates des deux pays se disent "préoccupées par le nombre croissant de violations du cessez-le-feu alors que la situation dans l'est de l'Ukraine s'était stabilisée depuis juillet 2020", selon un communiqué commun. Berlin et Paris appellent "les parties à faire preuve de retenue et à procéder à une désescalade immédiate", tout en disant suivre "avec une grande vigilance la situation, en particulier les mouvements de forces russes" Toujours le même équilibre. Impossible de faire semblant de ne pas remarquer les avertissements russes - au demeurant, ce serait contre-productif de ne pas en parler, Poutine pourrait en conclure qu'il faut être encore plus clair. Et nécessaire d'appeler "les parties" à la désescalade... parce qu'il y en a bien deux en Ukraine orientale, les forces de Kiev et les forces du Donbass insurgé depuis le renversement du président et du parlement ukrainiens en 2014.
  24. Alexis

    Le F-35

    Tu suggères que la version de Catia vendue aux Etats-Unis pourrait être différente de celle utilisée dans un contexte américain ? Euh, sois prudent quand même, un peu de discrétion. Il ne faut pas risquer que les Américains se doutent de quelque chose, et ne s'interrogent trop sur l'origine des dantesques problèmes de développement du F-35 et n'en viennent à découvrir le pot aux roses
  25. Ecrire à ces Messieurs et Dames du Fisc en refusant de payer tel impôt parce que c'est trop cher et faire du chantage sur le ton de baissez mon impôt sinon je ne paierai rien du tout, y en a qui ont essayé
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