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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. La furtivité peut être encore améliorée. L'idéal est le niveau de furtivité de la flotte française de F-35. Equivalent à celui des escadrons russes de F-35. Si un ennemi arrive à les trouver, il est vraiment très fort
  2. Alexis

    [Rafale]

    Oh p....n ! Quelle traduction de naze depuis le français ! Pratiquement du mot à mot…
  3. Alexis

    Achat suisse

    Logique. Il faut tenir compte de la fiabilité du F-35 comparée à celle du F/A-18 =====> Je connais le chemin !
  4. Ce n'est pas faux. Mais ça ne me semble pas tout à fait exact non plus. Je dirais plutôt que c'est la sélection de ces deux zozos qui rabaisse les Etats-Unis. Davantage que les zozos eux-mêmes - je veux dire, d'une certaine manière ce n'est pas tout à fait leur faute, ils sont comme ça en vrai. Comment les deux zozos ont-ils été sélectionnés ? Je n'en dis pas plus. Non seulement ce n'est pas bien de tirer sur une ambulance, mais cette ambulance-là est déjà une épave en feu écrasée sous les TOW, Hellfire et autres GBU...
  5. A noter que cette mission inaugurale sera un aller simple... Les paroles que prononcera le premier homme sur Mars ? « Un petit pas pour moi, un grand bond pour la Grèce et l'Arménie »
  6. Juste un petit rappel : Henri vit et travaille à Hong Kong. Lequel est une partie de la Chine. Or, la Chine a des yeux et des oreilles. Notamment sur Internet. Il ne reste qu'à additionner deux et deux pour constater - d'une part que ça fait quatre, - d'autre part qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que Henri K, qui est si souvent une véritable mine d'informations sur la Chine, préfère ne pas s'appesantir sur certains sujets Je trouve difficile de lui en tenir rigueur
  7. Comment un média turc soutenant le gouvernement présente-t-il la situation en Arménie ? Yeni Şafak est un quotidien turc décrit comme islamo-conservateur, soutien indéfectible de l'AKP et du président Erdogan et très proche du gouvernement. Voici un article de son rédacteur en chef İbrahim Karagül (J'ai traduit automatiquement depuis la version anglaise, parce que le sens anglais-français marche mieux que turc-français) La victoire est aussi attendue dans le Caucase ! Le conflit avec l'Arménie va maintenant être résolu par des moyens militaires Le temps de la défense est maintenant révolu. Cela vaut pour la Turquie comme pour l'Azerbaïdjan. Si la Turquie était restée en mode de défense, les plans de siège de l'Irak, de la Syrie, de la Méditerranée orientale et de la mer Égée se seraient concrétisés, et des attaques auraient alors été lancées. Tant que l'Azerbaïdjan restera en mode de défense, le Karabakh ne sera pas sauvé, et l'occupation des autres régions ne prendra pas fin. Par conséquent, l'administration de Bakou doit prendre une décision audacieuse et changer sa perspective sur les régions sous occupation arménienne, et déplacer la guerre vers l'Arménie. L'Azerbaïdjan a non seulement la force de le faire, mais aussi la justification. (...) Les régions occupées seront sauvées une par une Cependant, si l'on considère les dernières déclarations d'Aliyev, son approche et la tendance des militaires azerbaïdjanais à prendre une initiative plus forte, on peut dire que l'administration de Bakou a également accepté que "l'ère de la défense est terminée". Cela est dû au fait que l'armée azerbaïdjanaise devient plus active à chaque attaque ; elle renforce ses positions par des contre-attaques, fait sentir sa force et reprend, pas à pas, les régions sous occupation arménienne. (...) La Turquie va-t-elle frapper l'Arménie ? (...) La déclaration, "L'Azerbaïdjan a notre plein soutien. Nous nous tiendrons aux côtés de l'Azerbaïdjan de toutes les manières nécessaires", par le ministère turc des affaires étrangères après l'attaque d'hier, est critique à deux égards. Le message envoyé au monde est très clair : nous risquerons beaucoup si nécessaire. Le message concernant la situation dans le Caucase est le suivant : Si l'on en arrive là, la Turquie a même pris en compte la possibilité d'une guerre avec l'Arménie. L'Arménie a été transformée en organisation terroriste du Nord En effet, les attaques arméniennes ne visent pas seulement l'Azerbaïdjan. Elle frappe la Turquie. En tant que pays qui a gâché ses plans de siège de l'Irak, de la Syrie, de la Méditerranée orientale et de la mer Égée, la Turquie ne permettra ni l'ouverture d'un front oriental ni des stratégies de siège depuis l'est. Les attaques arméniennes ne visent pas seulement la géopolitique énergétique dont la Turquie est au centre, elles signalent également un scénario multinational. Les confrontations énergétiques en Méditerranée orientale se déplacent vers le Caucase du Nord. L'Arménie joue un rôle dans la grande épreuve de force contre la Turquie. Elle se transforme en un front. La mission confiée à Erevan est la même que celle confiée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et à Daesh en Irak et en Syrie, et au baron de la terreur Khalifa Haftar en Libye. Turquie : Nous interviendrons "quelles que soient les conséquences". L'Azerbaïdjan, en tant qu'acteur important, va également façonner la carte du pouvoir de la Turquie dans l'équation Asie centrale-Anatolie, Moyen-Orient. Si le jeu lancé par la Russie, l'Iran, la France et les Émirats arabes unis (EAU) à travers l'Arménie, est réussi, la porte orientale de la Turquie sera complètement fermée. La Turquie est intervenue dans le "corridor de la terreur" et a gâché le plan de la carte par des opérations et des interventions. Elle mène des interventions déterminées et sévères contre les plans de siège de la Méditerranée orientale et de la mer Égée. Cela est évident dans la lutte pour le pouvoir en Libye et en Méditerranée. (...) Il ne s'agit pas d'un conflit frontalier entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Il s'agit simplement du front oriental d'un jeu multi-joueurs, d'un plan massif, du projet visant à "arrêter la Turquie" de la Libye à la Syrie, de la Caspienne à la Méditerranée orientale, au plan visant à mettre l'Azerbaïdjan à genoux. (...) Les attaques arméniennes visent en fait la Turquie. Ce n'est pas différent des attaques menées par le biais du PKK et de Daesh. Elles ont toutes le même objectif. Défendre l'Azerbaïdjan, c'est défendre la patrie. C'est notre identité politique et notre conscience. Notre esprit géopolitique et nos stratégies de défense ne sont pas différents. N'oubliez jamais que la "patrie" est un concept très large pour nous ! Nous ne faisons pas une simple exagération quand nous disons "L'histoire a été réinitialisée". Nous attendons également une victoire du Caucase ! J'ai sélectionné seulement certaines parties du texte, mais l'ensemble est du même acabit. Si j'ai bien compris, nous parlons avec Yeni Safak à peu près de l'équivalent turc du Figaro quand le président était Nicolas Sarkozy : un quotidien conservateur, et qui ne va rien faire pour embarrasser le président. Du moins quant au positionnement… parce que le contenu est quelque peu différent ! Résumons - Non seulement l'Azerbaïdjan a raison, car il ne fait que lutter contre l'occupation de son territoire - ça, c'était attendu - Non seulement il ne fait que répondre aux agressions arméniennes - de toute évidence un mensonge, mais attendu là encore - Mais la Turquie doit se tenir prête à entrer en guerre directement contre l'Arménie - Et surtout - j'ai mis en bleu clair les passages qui me semblent proprement délirants - nous apprenons que : 1. L'Arménie est en fait assimilable à une organisation terroriste comme Daech ou le PKK 2. Elle n'est qu'un élément d'un dispositif global intégrant PKK, Daech et Khalifa Haftar, à qui "on" a donné "une mission" 3. Qui est ce "on" ? Ce n'est pas forcément très clair. Nous apprenons en tout cas qu'il inclut "la Russie, l'Iran, la France et les Émirats arabes unis", lesquels utilisent l'Arménie. Ces pays sont donc de mèche. 4. L'Arménie est donc bien en train d'attaquer la Turquie, cela dans le cadre d'un "plan massif" visant la Turquie en Libye, en Syrie, en Méditerranée orientale et en Caspienne 5. Mais que l'on ne se trouble pas. Ein Kampf, ein Sieg, comme on disait en Allemagne il faut un temps : un combat, une victoire. C'est le même message ici : "La victoire est aussi attendue dans le Caucase "!. Même si en attendant "nous risquerons beaucoup si nécessaire". C'est que nous interviendrons "quelles que soient les conséquences" Franchement, ce texte est vraiment inquiétant. Il ne s'agit pas du pamphlet d'un extrémiste, mais d'un article du rédacteur en chef d'un grand journal proche du gouvernement. Et il est bâti sur une vision hallucinée et paranoïaque de l'environnement international de la Turquie ainsi que sur une inversion proprement délirante de la réalité comme quoi l'Arménie agresserait la Turquie, débouchant sur la qualification de ce pays comme organisation terroriste - l'Arménie, même pas son gouvernement !
  8. Disons que si le débat "présidentiel" (pause pour le rire) américain avait été agrémenté de ce que nos chers modos appellent une "boîte à gifles"... l'un des candidats aurait vu sa tignasse orange agrémentée de très belles joues rouges
  9. Tu me vois plutôt comme l'ayatollah Khamenei, et toi le premier ministre Pashinyan - ou le contraire ? Nan, juste curieux c'est tout
  10. Ca se défend d'un certain point de vue, mais d'un autre côté le Haut-Karabakh ne tiendrait pas sans le soutien arménien, l'Arménie est bien menacée assez directement par la Turquie - incursions de drones TB-2 et possiblement de chasseurs F-16 sont rapportées - l'Iran ne pourrait livrer du matériel sans passer par l'Arménie... Il me semble que le sujet Arménie et le sujet du Haut-Karabakh sont vraiment inextricablement liés.
  11. L'explication la plus simple, c'est que Grèce et France ont obtenu des assurances sur les sanctions à venir contre la Turquie. Ce qui du coup leur permet de ne plus faire obstacle aux sanctions contre Loukachenko, sachant que le message claironné par Nicosie, appuyé par Athènes, et probablement en sous-main par Paris, était bien que les unes n'allaient pas sans les autres.
  12. Si tu veux comprendre, ne fais pas comme ces deux-là... Prends un petit thé, et on en discute
  13. Euh... à toi l'honneur. Je passe. A mon avis, ça doit faire mal !
  14. Et bientôt - dès 2024 en fait - encore mieux... le maquillage créatif
  15. Il revient... et il n'a pas l'air content !
  16. Certes, il suffit qu'ils le croient ! Beaucoup de Turcs sont d'ailleurs persuadés que leur pays mérite vraiment sa "patrie bleue" et que le droit international est un complot contre leur pays... et ce n'est qu'un exemple parmi cent. D'une manière générale, on n'arrivera guère à pousser un peuple vers la guerre si on ne le convainc pas qu'il défend son bon droit. C'est une vérité générale. Il n'empêche qu'il n'est pas interdit d'essayer de se faire sa propre opinion.
  17. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev L'Azerbaïdjan va combattre jusqu'au "retrait total" des Arméniens du Karabakh "Nous avons une seule condition, le retrait total, inconditionnel et sans délai des forces armées de l'Arménie de notre terre. Si le gouvernement de l'Arménie accepte cette condition, les combats s'arrêteront, le sang arrêtera de couler", a dit le président Ilham Aliev après avoir rendu visite à des militaires blessés dans un hôpital. Le ministre des affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu "Ankara prête à aider Bakou sur le terrain" Il a terminé sur cette question en renouvelant le soutien de la Turquie à Bakou, tant du point de vue diplomatique que militaire, si nécessaire et si l’Azerbaïdjan le demande. "Nous avons déclaré que si l'Azerbaïdjan souhaite résoudre ce problème [avec l'Arménie] sur le terrain, nous serons à ses côtés", a-t-il dit. L'alignement sur l'option radicale est parfait. Ca va être très difficile pour la Serbie de se sortir de cette situation. Elle ne peut résister longtemps à l'Autriche-Hongrie. Euh, pardon ... je voulais dire l'Arménie, et la Turquie ! Oui, en ce sens. Mais cela ne justifie en rien l'offensive azérie. Dans le même sens, les Albanais occupent des territoires qui ne sont pas originellement à eux, en l'occurrence le Kosovo. Mais je ne crois pas qu'une offensive serbe pour en déloger les Albanais serait justifiée, même si elle avait des chances de réussir (ce qui n'est évidemment pas le cas)
  18. Ah zut ! Je la cherche, mais je ne la trouve pas ! Bon, une autre : Les Balkans, ça ne fait pas un peu bondé ? Et encore : Trouvez-vous la Grèce coquette ? Vous habituez-vous aux mots grecs ?
  19. Je n'ai regardé que quelques minutes, davantage franchement ç'aurait été du temps perdu. Ils devaient traiter de six thèmes : coronavirus, économie, Cour suprême, race et violence, leurs réalisations respectives, l'intégrité des élections. Et ils en ont parlé oui... comme des catcheurs dans la boue. Il y aura encore deux matchs débats de ce genre. Aucune idée si un quelconque sujet de politique étrangère y figurera.
  20. Pour s'y retrouver dans la nébuleuse des groupes rebelles syriens, Thuwar al-Cham s'est plus tard fondu avec Ahrar al-Cham, un groupe d'idéologie salafiste "proche mais sans vouloir se confondre" de mouvements officiellement liés à Al-Qaida. Bref, la même idéologie de base, mais soit quelques différences de détail - ou d'orgueil de petit chef ? - soit assez de prudence pour ne pas s'identifier officiellement à Al-Qaida sachant qu'il s'agissait quand même de rester présentable aux yeux des Occidentaux. R.I.P. Mais cet homme a eu une mort en rapport avec sa vie. Et c'est lui qui a refusé la possibilité de "se ranger" maintenant que la guerre civile syrienne va vers sa fin.
  21. Allez je profite de la réouverture du bar USA pour relancer le débat sur les indépendantistes bretons et Huawei Non sérieux, le débat de la nuit dernière ne nous a pas appris grand chose j'en ai peur. Il n'a fait que confirmer ce que l'on savait déjà : aucun de ces deux zozos n'a les épaules pour être chef d'État. Encore moins pour être à la tête du plus puissant État au monde. Pauvre Amérique...
  22. Déclarations d'Emmanuel Macron sur le conflit Le président français Emmanuel Macron s'est dit mercredi «préoccupé» par des déclarations «guerrières» de la Turquie sur le Nagorny Karabakh (...) «J'ai noté les déclarations politiques de la Turquie qui, je pense, sont inconsidérées et dangereuses», a déclaré M. Macron, lors d'une conférence de presse dans la capitale lettone Riga. «La France demeure extrêmement préoccupée des messages guerriers que la Turquie a eus ces dernières heures, au fond décomplexant l'Azerbaïdjan dans ce qui serait une reconquête du Nord Karabakh et cela nous ne l'accepterons pas», a-t-il insisté. Le chef de l'État français a annoncé qu'il aurait des entretiens avec son homologue russe Vladimir Poutine, mercredi soir, et avec le président américain Donald Trump, jeudi, avant de rendre compte de la situation devant le Conseil européen. «Je dis à l'Arménie et aux Arméniens, la France sera dans son rôle», a insisté M. Macron. Un activisme diplomatique donc, qui est certainement mieux que rien. Appeler les choses par leur nom, et nommer les agresseurs, c'est mieux que de se taire. Mais en soi ça ne fournit pas de solution bien sûr. Et j'ai bien peur que la France ne puisse faire davantage. Edit : Cavusoglu le MAE turc n'a pas tardé à reprendre la balle au bond «Si le Président Macron ne s'inquiète pas pour les terres de l'Azerbaïdjan, alors sa démonstration de solidarité à l’encontre de l'Arménie signifie un soutien à l'occupation», a-t-il indiqué durant une table ronde à l’agence de presse Anadolu. Sophisme et propagande... on commence à être habitué.
  23. Les Arméniens l'avaient emporté en 1994, la guerre s'était achevée au moment où ils se posaient la question d'aller jusqu'à Bakou. Cela dit : - Leur population est 3 millions, à comparer avec 10 millions pour l'Azerbaïdjan de plus soutenu militairement par la Turquie - Le budget militaire de l'Azerbaïdjan est plus du triple de celui de l'Arménie - La supériorité opérationnelle n'est jamais acquise une fois pour toutes et n'empêche pas de subir des surprises - voir Israël entre 1967 et 1973, ou pire encore la France entre 1918 et 1940... La situation des Arméniens est clairement fragile. Sur la possibilité d'un massacre, je n'ai personnellement guère d'illusion. L'objectif de l'Azerbaïdjan - rappelé par Erdogan - est de récupérer l'ensemble de son territoire théorique, y compris celui qui est depuis toujours peuplé d'Arméniens et qui est depuis 1994 sous leur contrôle. Si Bakou parvient à ses fins, l'épuration ethnique est très probable. Il faudrait un petit miracle pour que l'Azerbaïdjan applique une solution raisonnable "on vous intègre comme province avec une autonomie poussée"... surtout avec Erdogan qui pousse au crime derrière. Même si Téhéran aide discrètement Erevan pour s'opposer à la Turquie ou épuiser l'Azerbaïdjan, ce n'est pas cela qui rétablira un équilibre. Et Erdogan pousse bien Bakou à un objectif radical, pas juste à récupérer quelques territoires, faire douter les Arméniens et se placer en meilleure situation pour une négociation de paix. ===> Sauf nouveau "miracle défensif" arménien - "à l'israélienne" - comme en 1994, seule la Russie pourra éviter le pire aux Arméniens Le problème c'est que Moscou est engagée à défendre l'Arménie dans ses frontières internationalement reconnues. Non le territoire non reconnu peuplé d'Arméniens "république d'Artsakh". Et Moscou bien sûr souhaite conserver un certain équilibre dans ses relations entre Erevan et Bakou - du moins pas un déséquilibre trop fort. La Russie se retrouve elle aussi d'une autre manière "le cul entre deux chaises"... Cette fois-ci, Erdogan a bien choisi sa cible ...
  24. En l'honneur des morts, quelle que soit leur nationalité. Non en l'honneur des fauteurs de guerre
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