Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Alexis

Members
  • Compteur de contenus

    16 945
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    276

Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Pas mal :-) ! Moi j'en étais resté à des box de 24 bières pour 35 à 50 €. Si @pascal va se fournir en coffrets de 50 bières, un seul mot : Respect !
  2. Gné ? C'est quoi ces chiffres ? Quelle est la quantité mesurée ? L'unité ? L'année ? EDIT J'ai retrouvé ces chiffres, il s'agit des budgets des divers gouvernements mondiaux pour l'année 2017, en millions de dollars américains, tels qu'évalués par les gros malins de la CIA. Et je dis gros malin à dessein : ils ont mis pour la France non le budget de l'Etat mais la somme de tous les budgets y compris de revenus différés et d'assurances publics (santé, retraite etc.) Bref le chiffre pour la France c'est n'importe quoi... et je ne mettrais pas ma main au feu pour les autres pays :-) ! De toutes façons, tout cela n'a que peu à voir avec les armées... Ce n'est pas la bonne question. La bonne question ce serait plutôt jusqu'à quand. Et la bonne réponse : jusqu'à il n'y a pas si longtemps en fait. Jusqu'au F 737 Max et au Boeing 35. Ou le contraire, je m'y perds
  3. "Cher Elon, je vous attends très bientôt dans mon donj... bureau. Bisous !" (signé Gina Haspel) "Oui Mesdames et Messieurs, dans cette fiole, l'échantillon original du virus chinois !"
  4. Tout ça repartira bien avant l'été. C'est déjà décidé. Et si ça marche, si une deuxième vague résultant du déconfinement précipité ne nous arrive pas dessus, alors bien sûr on en restera là. Et j'essaierai de comprendre pourquoi je me plantais, tout en m'en réjouissant bien sûr. Mais je n'y crois guère, pour les raisons déjà dites. La première étape de mon point de vue c'est de savoir pourquoi on veut éradiquer le virus. Et la réponse est simple : ce n'est pas seulement pour avoir moins de morts, c'est aussi pour empêcher l'économie de mourir, précisément ! A quoi ressemblerait l'économie française après un deuxième confinement, qu'il dure un mois ou trois ? Et après trois ou quatre confinements d'affilée en un an ou un an et demie ? Tu pourras dire que ça ne donne pas encore le "comment", et c'est vrai. Mais la première étape pour déterminer le comment, c'est bien de savoir pourquoi nous en avons besoin, et ce qu'il s'agit d'éviter. Car cela permet de comparer avec les efforts qu'il s'agira de consentir pour parvenir au résultat. Et le confinement profond permettant d'éradiquer le virus - ce qui devrait à mon avis être l'objectif si nous sommes effectivement forcés d'aller vers un deuxième confinement - coûterait évidemment plus cher qu'un confinement plus limité et plus court, il n'est donc défendable que si on intègre bien ce qu'il permet d'éviter. Sur le plan des mesures concrètes (la liste n'est évidemment pas limitative) - Le principe c'est que seuls bossent ceux dont l'activité est littéralement vitale - agriculture, production et logistique alimentaire, soins de santé, électricité, voirie... - et que les moyens disponibles (tests notamment) sont concentrés sur eux pour qu'ils puissent le faire en sécurité. Tous les autres sont dans le meilleur des cas en télétravail, sinon en chômage technique rémunéré par l'Etat. Ça vaut pour toutes les activités non vitales, y compris hôtellerie, associations, et les professions libérales - Seuls les transports nécessaires à ces personnes indispensables sont maintenus. Dans toute la mesure du possible, pas les transports publics mais des transports privés - voitures - qui isolent mieux - Les seuls enfants qui sont gardés à l'école ou à la crèche sont ceux dont les deux parents ont une activité vitale. Sinon, ils sont gardés par l'un de leurs parents, ou les deux. Le faible nombre de ces enfants devrait rendre plus facile de les protéger les uns des autres - Les frontières sont fermées aux personnes sauf test d'absence du virus ou quarantaine de quatorze jours, elles restent ouvertes aux marchandises - L'ensemble des contacts des malades et contaminés connus sont localisés - ce sera plus dur sans application de traçage et nécessitera plus de travail mais ça ne veut pas dire que ce soit impossible même si le résultat est moins complet qu'avec du traçage électronique - puis testés et le cas échéant placés en quarantaine Ceci jusqu'à ce que l'activité du virus soit ramenée à zéro sur le territoire. En Chine, ça a pris presque trois mois. Tout ceci serait clairement encore plus lourd pour le budget de l'Etat que le confinement dont nous sommes en train de sortir. Je regrette que ce ne soit pas ce qui a été fait. Si un deuxième confinement s'avère nécessaire, je pense qu'il devrait se donner cet objectif d'éradication - ce qui serait d'ailleurs plus facile à la fois du point de vue de la disponibilité d'assez de tests et du point de vue politique car peu de monde devrait être prêt à risquer un troisième confinement. En revanche, ce ne serait pas plus facile du point de vue des morts :-( ... Ni du point de vue économique, car l'économie sera déjà affaiblie par ce premier confinement qui se serait avéré insuffisant.
  5. Le confinement a été suffisant pour faire diminuer drastiquement la pollution industrielle dans toute la Chine, comme il est visible dans l'image satellite plus haut sur cette page. Qu'il n'ait pas été uniforme sur la totalité du territoire j'entends bien, mais les régions les moins touchées par le virus en Chine - l'équivalent de la Normandie, la Bretagne ou le Sud-Ouest chez nous - ont mis en place un confinement plus rigoureux que celui que nous avons connu, et plus long. Et - c'est le point crucial - qu'il n'était pas question d'interrompre tant que le virus n'aurait pas disparu. L'objectif était différent. Ôte moi d'un doute, même si tu y mets les formes et les références littéraires... ... Tu es bien en train de dire "A poil Donald !" ?
  6. Au mieux suivre la même stratégie à l'échelle européenne oui. A condition d'arriver à se mettre d'accord dessus en un temps vraiment record, et j'ai plus que des petits doutes, mais si c'était possible ce serait mieux. Sinon cette stratégie à l'échelle nationale, avec fermeture complète des frontières, qui ne seraient rouvertes que dans un deuxième temps par accords bilatéraux entre pays ayant réussi l'éradication sur leurs territoires respectifs. Sauf si je me trompe lourdement et le déconfinement réussit sans provoquer de nouvelle vague - j'en serais très heureux ! - on change de stratégie au deuxième déconfinement, en faisant dans le plus intense et le plus long jusqu'à éradication complète du virus sur le sol national. Ou européen si on arrive d'ici là à s'entendre avec nos voisins. L'année va être longue :-( ...
  7. Ce n'est pas exact. - La Chine a fermé toutes ses écoles fin janvier. Les collégiens et lycéens des métropoles de Pékin et de Shanghai n'ont repris l'école que lundi dernier 27 avril, et encore pas tous en même temps. En pratique, seulement les lycéens pour l'instant. Alors que le plan de déconfinement français se peaufine, et sera précisé mardi notamment pour les établissements scolaires, les élèves des deux plus grandes villes chinoises ont fait ce lundi leur rentrée, après trois mois de fermeture pour cause de coronavirus. La Chine avait fermé toutes ses écoles fin janvier, juste avant les congés du Nouvel an lunaire. Plus d'un mois après leurs camarades de provinces peu peuplées, les collégiens et lycéens des métropoles de Pékin et Shanghai, respectivement 27 et 20 millions d'habitants, ont repris le chemin des pupitres dans une ambiance ultra-sécurisée. À Pékin, seuls les lycéens de dernière année ont été autorisés lundi à revenir en classe pour préparer le « gaokao », le bac chinois, examen d'entrée à l'université. Pas à Wuhan. Ni dans la seule province du Hubei. Dans toute la Chine - L'activité économique a été très largement mise en mode pause pendant le confinement en Chine, comme ces images de la pollution atmosphérique "en temps normal" vs. "pendant le confinement" permettent de le visualiser clairement Pas à Wuhan. Ni dans le Hubei seulement. Dans toute la Chine La Chine a bien mis en place un confinement nettement plus rigoureux que la France, et pendant plus longtemps. Ce fut une composante indispensable - même si comme l'a souligné plusieurs fois @Henri K. pas la seule - de l'effort qui a mené à ce résultat que la Chine a éradiqué le virus sur son territoire. Ne reste dans ce cas "que" à régler la question des recontaminations depuis les autres pays. Ce qui est possible par une combinaison de fermeture quasi-totale des frontières + contrôle et quarantaine systématique dans des locaux spécifiques des exceptions autorisées à entrer dans le pays. Le plus dangereux n'est pas ce que l'on ne sait pas. C'est ce que l'on sait... mais qui n'est en fait pas vrai. Une stratégie s'explique, à condition de prendre les gens pour des adultes et de leur expliquer clairement et l'objectif et les scénarios alternatifs si cette politique n'était pas suivie (montrant que le résultat serait nettement plus grave). Je ne vois pas d'autre manière de s'y prendre en démocratie. Je ne suis absolument pas persuadé qu'un régime autoritaire serait le seul à pouvoir lutter contre une épidémie. En refusant la stratégie d'éradication, on se met dans les mains de la chance. Et si on mettait au point un vaccin, comme on n'a réussi à le faire ni pour cet autre coronavirus qu'est le MERS ni pour le sida ? Et si le virus mutait vers une forme moins dangereuse ? Mais l'espoir ne fait pas une politique. Et les prières à Sainte Rita ça ne suffit pas. En attendant que peut-être la chance nous sourie, on vit avec un seuil de morts quotidien qui sera déterminé non pas seulement par le respect des gestes barrière, mais encore par la continuation de la suspension d'un grand nombre d'activités tels enseignement à l'école, travail en présentiel pour une grande partie de la force de travail, déplacements entre régions, capacité suffisante de transports en commun à Paris, restauration etc. Et bien sûr, ces activités ne resteront pas suspendues indéfiniment. Déjà le 11 mai beaucoup d'enfants reviendront à l'école, beaucoup de travailleurs reprendront en présentiel, les coiffeurs reprendront, en juin probablement la restauration etc. Ceci sans même mettre les moyens dans le traçage des contacts, d'où une probable "mission impossible" pour les enquêteurs chargés d'identifier les contacts passés d'une personne nouvellement identifiée contaminée. D'où très probable seconde vague, au mieux à l'automne si le virus est gêné par chaleur et soleil - de ce que j'ai compris on ne sait pas encore vraiment - au pire 1 à 2 mois plus tard s'il ne l'est pas. Rebelote confinement. Rebelote milliers de morts. Rebelote dégâts économiques, en pire probablement.
  8. Barbarensprache ? T'es sûr ? Pas grave... T'auras pas de bière, voilà tout ! Und keine Saucisse non plus... Sur un autre sujet, voici les simulations sur les thèmes "tousser en avion" et "éternuer en avion" Tousser Éternuer
  9. Oui enfin ce n'est pas exactement nouveau :-) "Dans un tweet daté du 1er mai, la mission américaine aux Nations Unies a ouvertement soutenu la participation de la région de Taiwan à l'ONU. Il s'agit d'une sérieuse violation de la Résolution 2758 de l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU), des trois communiqués conjoints entre la Chine et les Etats-Unis et de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Chine. Cela interfère gravement dans les affaires intérieures de la Chine et blesse profondément les sentiments de 1,4 milliard de Chinois" Voici le tweet en question Il y a bien une évolution, qui est le pourrissement relatif des relations américano-chinoises à l'occasion de la crise du coronavirus. Mais ce pourrissement part d'une situation qui n'était pas exactement sans nuage. Du point de vue américain, il me semble que titiller Pékin sur la question de Taiwan est avant tout quelque chose de très facile à faire... donc très tentant. Ce n'est pas comme si le PCC était d'un calme et d'une retenue olympienne sur le sujet :-D ! On est bien d'accord. Cependant les deux niveaux le gouvernemental et l'individuel - ou familial - sont évidemment en interaction. Et l'un peut du moins tenter - sans garantie - de pallier les erreurs ou insuffisances de l'autre. Le déconfinement dans la stratégie choisie par le gouvernement - c'est-à-dire "vivre avec" le virus plutôt que de viser son éradication à la chinoise par un effort plus intense et plus long mais nécessaire seulement une fois - est un exercice délicat et dangereux. Bien évidemment faire repartir l'activité économique est essentiel, mais le pire scénario du point de vue des dégâts économiques c'est une perte de contrôle de la propagation du virus dans les 1 ou 2 mois suivant le 11 mai - ou dans un autre scénario à l'automne si le virus s'avère finalement sensible à la chaleur et au soleil - qui forcerait à un deuxième confinement risquant d'être encore plus ravageur du point de vue économique, en plus des pertes humaines.
  10. Moi j'aime bien l'ambiance ici :-) ... Exercice : Reconnaître dans les images ci-dessus les différents contributeurs sur AD.net Quant à me reconnaître moi, je vais vous aider : - Je ne suis pas chauve - Je ne suis pas si âgé que le plus âgé de ces piliers de bar - Je ne porte pas de lunettes de soleil à l'intérieur - Je n'apprécie pas assez Johnny Halliday pour porter un tee-shirt à son effigie Vous en tirerez facilement vos propres conclusions :-) Et même plus que ça. Pour limiter les risques de deuxième vague, il serait utile non seulement que la grande majorité de la population suive les recommandations gouvernementales, mais qu'elle aille nettement plus loin. Pensant en priorité - A la reprise des écoles (mais refuser d'y envoyer ses enfants est possible) - A la manière de sortir du télétravail (mais il est possible de choisir entre le premier ministre affirmant que le télétravail doit rester l'option privilégiée et M'sieur Lemaire lançant qu'il est temps de se remettre au boulot feignasses... enfin c'est possible pour les parents qui peuvent trouver une alternative pour la garde des enfants) - A l'autorisation de se déplacer entre départements rouges et verts pourvu que ce soit sur moins de 100 km (mais il n'est pas interdit d'être plus intelligent voire de penser à ses petits concitoyens) - Au caractère artisanal du traçage des contacts sans l'aide d'aucune application même pas facultative (mais il n'est pas interdit de bien faire marcher sa mémoire pour bien retrouver tous ses contacts des quinze derniers jours, si on est détecté contaminé... enfin du moins d'essayer) - Et au caractère facultatif de la quarantaine si on est détecté contaminé ou si on est un contact de premier rang d'une personne qui a été détectée contaminée (mais il n'est pas interdit de se mettre en quarantaine quand même) De mon point de vue on va être dans une situation similaire à celle du 16 mars où les citoyens étaient appelés à être plus intelligents que le gouvernement qui n'avait pas reporté le premier tour des municipales, et beaucoup ont répondu présent en s'abstenant de se rendre aux bureaux de vote. A nouveau, les citoyens sont en position de pallier les insuffisances et les imprudences du gouvernement, et espérons-le d'éviter une deuxième vague et un deuxième confinement. A voir pour la suite. De ce que j'ai compris le premier "point d'étape" serait vers la fin mai / début juin le moment où on aurait un peu de recul sur les conséquences du premier déconfinement, faisant suite au premier confinement. Dont j'espère qu'il sera le dernier, bien sûr. Mais je n'en suis pas sûr.
  11. Taxes, contingentements, normes. Les outils classiques du protectionnisme. Qu'il mentionne bien dans cet entretien. Le protectionnisme n'est à l'évidence pas inapplicable. Voir les nombreux exemples historiques. Et parmi les plus récents : la Chine :-) ! Qui pratique bien aussi le remplacement systématique des importations de produits technologiques par des solutions nationales, grâce notamment à l'investissement public et au dirigisme. L'une des conséquences potentielles paradoxales de la dépression économique des années 2020 est qu'elle pourrait représenter à la fois le triomphe de la prééminence chinoise et le début de sa fin. Triomphe parce que tout le monde se mettrait à imiter la Chine. Et début de la fin de sa prééminence... exactement pour la même raison. Trump n'obtient pas de résultats pour au moins trois raisons : - Il cherche à faire des« coups » en obtenant des bénéfices immédiats voire des simulacres plutôt que de définir une politique de long terme - Il n'est pas beaucoup suivi par la structure de pouvoir américaine - Il n'utilise pas les outils complémentaires que seraient achats publics et subventions à l'innovation - c'est un libéral, ce qui n'est certes pas étonnant venant d'un milliardaire
  12. Texte intéressant, même s'il n'évite pas tout à fait l'écueil de paraître se placer à la remorque de la Russie en voulant échapper au tropisme de l'allégeance envers l'Amérique. Mais pourquoi en faire un nouveau fil ? Il devrait être dans le fil OTAN, puisque c'est précisément ce qu'il remet en cause. Nous avons des fils thématiques précisément pour cette raison... et ça évite que les fils se multiplient et deviennent impossibles à suivre.
  13. La vraie mouise en effet. Bien profonde, et avec un fort potentiel "sables mouvants". Le système Musk produit des résultats, souvent spectaculaires, c'est absolument indéniable, mais il est aussi plus fragile que ceux d'entreprises moins brillantes mais mieux établies. Entre vraie ingénierie d'innovation, course contre la montre pour préserver et conforter une avance sur les concurrents aux reins plus solides qui est indispensable à la pérennisation de l'activité, annonces mirobolantes, appui sur des subventions d'Etat favorisées par ces annonces et sur le soutien d'investisseurs attirés justement par les mêmes annonces - et les premières réalisations - tout en se battant une fois un produit fonctionnel pour en diminuer les coûts et enfin - enfin ! - parvenir au stade du bénéfice afin de garder plus ou moins sous contrôle des dettes que les besoins énormes en investissement de départ ont multipliées en une charge très lourde... ... ce système est comparable à un vélo slalomant au bord du gouffre tout en fuyant un ours qui charge. Les réussites de Musk sont vraiment impressionnantes. Le problème, c'est que la crise du Covid force tout le monde à ralentir - sauf l'ours en train de charger. Et un vélo... c'est moins stable à petite vitesse ! Elon Musk pourrait très bien s'en sortir encore une fois. Mais à sa place, j'envisagerais d'aller plaider la cause du soutien nécessaire à la LibreEntrepriseTM et à l'objectif MadeInAmericaTM - voire MAGATM - auprès de Vous-Savez-Qui. Avec la sébile en main.
  14. Parce que certaines images sont trop belles pour ne pas les partager :-)
  15. Le président Donald Trump, génie stable de la médecine... Oui, c'est une interprétation partisane... Oui, ça "va trop loin"... Et oui, je le poste quand même : vous avez vu dans quel fil on est :-P ?
  16. Entretien intéressant avec l'ancien Ministre de l'Economie Arnaud Montebourg - prédécesseur de Emmanuel Macron à ce poste - sur la politique souhaitable en réaction à la crise du coronavirus. Coronavirus : « Il faut des relocalisations massives », estime Arnaud Montebourg Ancien ministre de l’Économie de 2012 à 2014, Arnaud Montebourg est aujourd’hui reconverti dans la production d’amandes, de miel et de glaces bios et locaux. Partisan de l’indépendance de la France dans de nombreux secteurs économiques, il estime qu’avec la crise du coronavirus, les États payent le prix de leurs choix politiques passés. Quel regard posez-vous sur cette crise du coronavirus ? Cette catastrophe sanitaire réhabilite la prise de conscience de la nécessité d’une indépendance en tout domaine : alimentaire, technologique, industrielle, numérique et plus uniquement militaire ou énergétique. Car les chaînes de valeur dans la mondialisation se sont construites indépendamment de nous. Nous avons laissé faire le marché mondial. Nous sommes responsables de cette situation. Vraiment ? Même si on ne pouvait pas tout avoir en stock, il aurait au moins fallu avoir un système productif prêt à rattraper le retard et faire face. Ce qui est le cas sur les plans énergétiques et militaires mais pas sur le plan sanitaire. Donc la sixième puissance mondiale n’a pas de masques, de gel hydroalcoolique, de blouse et est en train de laisser mourir ses soignants au combat contre ce virus. Qu’est-ce que cette crise va changer ? Il va y avoir un effondrement du système productif mondial. Les États vont revenir en force car ce sont eux qui financent la reprise. S’il m’était donné de piloter cette politique, j’exigerais des relocalisations massives de l’automobile, des semi-conducteurs, de l’électronique portatif, des télécoms, etc. Pour moi, l’Europe a une chance extraordinaire à saisir pour reconquérir son indépendance technologique, industrielle et agricole. La France n’était pas assez préparée à faire face à la crise ? J’étais le prédécesseur, à Bercy, de Monsieur Macron, à qui j’ai transmis 34 plans industriels déjà financés. Je lui ai dit : « S’il y a une seule chose dans mon testament qui compte, c’est que tu continues tous ces plans. ». Il les a discrètement interrompus. Ces plans industriels assuraient la reconquête de parts de marchés. Ils organisaient des ententes entre entreprises de plusieurs secteurs. Nous avions repéré, notamment, un déficit commercial de 800 millions d’euros sur les dispositifs de santé, tout ce qui entoure la médecine de diagnostic et hospitalière. Notre idée était de dire : il faut réinvestir avec la banque publique d’investissement Bpi dans tous ces secteurs, afin de soutenir et muscler ces PME et ETI. Ce sont toutes ces entreprises dont nous aurions bien besoin aujourd’hui dans la lutte contre la pandémie. Cette crise va-t-elle favoriser les relocalisations ? Nous sommes face à une fracturation de la mondialisation : les nations ont compris qu’elles avaient laissé mourir leurs citoyens. La reconstruction de notre économie ne devra pas consister en des relocalisations opportunistes mais être liée au retour des circuits courts, du locavore, du made in France et de la relation solide entre le consommateur et le producteur. Comment relancer la machine après la crise ? Je suis favorable aux taxes sur les produits importés venant au-delà de l’Europe. Je n’apprécie certainement pas Donald Trump mais il n’a pas eu tout à fait tort en disant que les déséquilibres économiques entre les États-Unis et la Chine peuvent être résolus par une meilleure régulation des frontières et des taxes. C’est ce qui existait il y a 25 ans, avant les accords de Marrakech. Cela créerait des recettes fiscales considérables pour financer la reconstruction écologique de notre économie. Vous êtes entrepreneur depuis deux ans. Que constatez-vous sur le terrain ? C’est difficile, l’économie est dans le coma. Là où nous avions du chiffre d’affaires, nous arrivons à peu près à tenir. Heureusement il y a eu des reports de charges, mais il faudra bien payer les cotisations Urssaf et rembourser les prêts garantis par l’État un jour. Au moment de l’ajustement, toutes les petites entreprises vont faire faillite. Les décisions qui ont été prises sont des décisions temporaires mais il en faudra d’autres, plus lourdes, pour permettre à l’économie de repartir.
  17. Sauf erreur de ma part, il me semble que la projection ne concernait que la période du 19 mars au 19 avril soit 1 mois. Mais on est d'accord que ça fait une moyenne de 2 000 décès et 3 500 réanimations par jour. Y a un pays où on a essayé ça. On n'y parlait pas de cas de coronavirus - ou alors un tout petit nombre. Certes il y avait des cas de "pneumonie extra-hospitalière', et il y en avait de plus en plus, mais ce n'est pas la même chose que "coronavirus", ça sonne nettement mieux. On n'y parlait pas non plus de confinement, non. C'est juste que le président passait à la télé pour annoncer une semaine de vacances, comme ça, pouf gratuit "Et profitez-en bien, restez en famille". Cela dit, même là, il y a bien fallu afficher des chiffres du Covid-19 en augmentation. Même s'il est probable qu'ils ne sont qu'une partie des cas en Russie. J'ai un petit (gros ?) doute sur le délai de "deux ans" en remarquant que parmi les (sauf erreur) sept coronavirus humains soit quatre qui ne donnent que des rhumes, SARS, MERS et ce SARS-CoV 2 aucun ne s'est montré traitable par vaccin, et pour le MERS de ce que je comprends on a sérieusement essayé. Et s'il n'y avait aucun vaccin, même après dix ans ? Le vaccin du sida, on le cherche encore après tout. Les nouvelles préliminaires positives sur l'effet du tapavumonzob tocilizumab donnent quelque espoir en revanche. Peut-être a t on de meilleures chances de trouver des traitements qui améliorent les chances de survie que de parvenir à une protection type vaccin contre Covid-19 ? Il aurait sodomisé une chauve-souris ??? Tsk, tsk, les mœurs de ces pangolins, quand même...
  18. La Suède a une population double de celles de ses deux voisins Norvège et Finlande... mais dix fois plus de morts du fait du coronavirus. Quant à s'épargner le risque d'une "deuxième vague"... les Suédois sont bien plus confinés qu'on ne veut bien le dire dans des gazettes dont certaines ont quelque tendance à simplifier au-delà du raisonnable. Eux aussi devront bien organiser un déconfinement, et ils se trouveront confrontés au même genre de questions que les autres pays, entre risque d'aller trop vite et de générer une deuxième vague et volonté de ne pas tarder trop pour des raisons évidentes. Absolument. Exemples d'application de ce principe : - Quand j'expliquais début mars que le confinement était une urgence, quand je me scandalisais que le gouvernement ne l'applique pas en même temps que l'Italie c'est-à-dire vers le 9 / 10 mars, j'avais une contre-proposition : le mettre en place immédiatement, en s'épargnant une semaine de progression exponentielle type doublement en 3 à 4 jours c'est-à-dire un x 3 à x 5 sur le nombre de morts de la première vague - Quand des parents et des élus militent contre la réouverture des écoles et refusent d'y envoyer leurs enfants, ils ont une contre-proposition : les rouvrir en septembre comme par exemple l'Italie, en se laissant le temps de faire décroître encore l'épidémie avant de rajouter de potentiellement puissantes sources de propagation du virus Dans ces deux cas, la critique était / est valide et j'ajouterais salutaire. Autres exemples : - Quand des journalistes ou d'autres personnes continuent à discuter et remettre sur le tapis le fait que les stocks stratégiques de matériel médical français étaient réduits à pas grand chose alors qu'ils étaient à un niveau satisfaisant il y a dix ans, ils n'ont aucune contre-proposition... sauf à disposer d'une machine à remonter le temps peut-être ? - Quand des critiques remettent sur le tapis le fait que la France ne produit plus les réactifs nécessaires à la fabrication des tests d'où les longs délais pour sortir de la pénurie vu la dépendance envers des fournisseurs étrangers, ils n'ont aucune contre-proposition... sauf, encore une fois, à sortir de leur manche une machine à temps Dans ces deux cas, la critique est intempestive et inutile. En revanche ... Comme tu le suggères je crois, ce sera le bon moment une fois le plus aigu de la crise derrière nous de se rappeler de ce qu'il faut changer. Et de viser alors le moyen et le long terme. L'autonomie nationale pour la production de médicaments et autres fournitures de santé, indispensable composante de l'autonomie stratégique et de la sécurité d'une nation. Et nous aurons du boulot pour la (re)créer ! Moi aussi je vais essayer de dire les choses clairement. Ou plus exactement je vais les re-dire :-) C'est là que ça se passe. Et je n'en dirai pas plus sur ce sujet. De mon point de vue il n'est pas nécessaire de rouvrir des questions qui ont déjà été traitées au fond. Si tu n'es pas convaincu, eh bien c'est ton droit le plus strict. On a aussi le droit de se mettre d'accord pour ne pas être d'accord :-)
  19. Pas mal :-) mais... quel rapport avec la monnaie de banque centrale au juste ?
  20. On peut voir le résumé Wikipédia sur le concept de monnaie de banque centrale, assez instructif. Ce genre de concept reviendrait peu ou prou à supprimer l'intermédiaire que sont les banques commerciales. C'est-à-dire à leur retirer leur fonction la plus connue, les réduisant à n'être que des banques d'affaire. A noter qu'un tel arrangement aurait pour avantage de protéger au moins en partie l'Etat et le public contre les prochains chantages au "soutien" de banques après qu'elles se sont ramassées sur leurs activités spéculatives, donnant une chance d'échapper à l'habituelle combinaison privatisation des profits + socialisation des pertes. L'Etat pourrait simplement décider que puisque les seules personnes et institutions qui utilisent les banques sont celles qui l'ont choisi, eh bien étant adultes elles feront face aux conséquences de leurs choix. Cela dit... je ne vois pas de rapport très étroit entre ce concept - pas encore mis en pratique dans aucun pays - et la question de la poursuite ou non de la domination du dollar comme principale monnaie de réserve mondiale. Ah, une déclaration de Trump. Le dollar "restera toujours" la monnaie la plus dominante. Si j'avais encore confiance dans le dollar américain, je pense que le simple fait de voir que Trump le soutient avec de tels mots pourrait peut-être suffire à me faire douter. Ai-je dit douter ? Je voulais dire : prendre mes jambes à mon cou :-D ! "Divisé", le Congrès américain ? M'est avis que s'il s'agit de protéger les intérêts des banques commerciales, il n'est pas divisé du tout :-) ! La crise du coronavirus, qui promet d'être beaucoup plus profonde et est d'ailleurs déjà beaucoup plus brutale que la crise financière de 2008-2009, pourrait être pour le dollar, comme pour l'euro - et même le yuan - l'épreuve du feu. Sans parler des schémas, projets & entourloupes comme le libra, qui sont au bitcoin ce que le Canada Dry est à l'alcool... :-) Il n'est pas impossible qu'à la fin... il n'en reste qu'un
  21. Tout ça ce sont les chiffres du dimanche... Les Suédois par exemple avaient explicitement prévenu Il y a un certain retard dans la déclaration et le complément de données sur les nouveaux cas et les cas décédés, donc le nombre de jours ces derniers jours (surtout pendant les vacances) doit être interprété avec prudence Ne pas oublier non plus cette piste de traitement Le tapavumonzob est-il un vrai espoir pour les malades du covid-19
  22. C'est bien peu convaincant. 1) D'abord, la principale preuve empirique que les confinements fonctionnent, c'est tout simplement que le rythme d'augmentation des décès - dont le suivi est bien plus fiable que celui des contaminations - commence à fléchir environ 2 semaines et à sérieusement diminuer environ 3 semaines après la mise en place d'un confinement sérieux. Cela s'est vérifié pour la Chine, l'Italie, la France, l'Espagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis... bref pour tous les pays qui s'étaient retrouvés dans la situation d'avoir besoin d'un tel confinement parce qu'ils n'avaient pas su réagir assez vite et assez bien pour mettre en place tests à grande échelle et recherche et isolation de tous les contacts de premier voire second niveau. Naturellement on trouvera des différences entre tous ces pays, mais le point commun comme quoi le ralentissement puis l'aplatissement de l'exponentielle des décès survient environ 2 à 3 semaines après le confinement se retrouve toujours. Il est assez difficile de l'expliquer par une série de coïncidences temporelles :-) ... à moins de faire se retourner Ockham dans sa tombe ! 2) Ensuite, l'étude faite par Reilly, et dont il ne publie pas la version détaillée, compare des Etats américains qui ont mis et n'ont pas mis en place de confinement. Reilly dit tenir compte dans sa comparaison des différences telles densité de population, âge moyen, revenu moyen et composition raciale - même s'il ne montre pas ses données. Je choisis de le croire sur parole... mais il a oublié un gros truc. Nan, vraiment un truc majeur :-) Il a oublié que l'épidémie n'est pas arrivée partout en même temps ! Il y a d'ailleurs quelque chance pour qu'elle soit arrivée d'abord dans les grandes villes - justement là où le confinement a été décidé en premier - et plus tard, voire nettement plus tard, dans les Etats plus au centre du pays et plus ruraux - justement là où il n'y a pas de confinement obligatoire. Je n'ai pas le loisir ni l'envie de reconstituer tout seul les données que Reilly a utilisées pour sa comparaison, mais juste en regardant les cinq plus touchés parmi les Etats dans sa liste "pas de confinement" (Arkansas, Iowa, Nebraska, North Dakota, South Carolina) ils ont connu leur premier mort du Covid-19 respectivement les 24, 23, 27, 27 et 16 mars. Tandis que les cinq Etats les plus touchés dans la liste "confinement" (New York, New Jersey, Michigan, Massachusetts, Illinois) ont eu leur premier mort respectivement les 14, 10, 18, 20 et 17 mars. Soit une différence moyenne supérieure à une semaine... Pour un phénomène exponentiel qui à ses débuts doublait en moins de trois jours, y a pas photo :-D ! William Reilly n'a pas l'air d'être un "taré". C'est juste quelqu'un qui a fait une analyse incomplète, d'une part oubliant la plus évidente des preuves empiriques que le confinement fonctionne, d'autre part oubliant un facteur essentiel dans la comparaison entre différents Etats de son pays. Je ne suis pas abonné. Mais ce (long) article sur CAIRN t'intéressera peut-être Les syndicats américains face aux stratégies managériales d’entrave du syndicalisme En France, les consultants en relations sociales spécialisés dans la gestion des conflits du travail constituent un univers limité à une dizaine d’entreprises . Leur pendant américain est d’une tout autre ampleur. En effet, depuis la seconde moitié du xx e siècle, ce secteur n’a cessé de croître, passant de cent cabinets dans les années 1960 à plus de mille dans les années 1980, avant de se stabiliser, dans les années 1990, en partie à cause du déclin du syndicalisme auquel il a lui-même contribué . Le taux de syndicalisation a décliné aux États-Unis de 28,3 % en 1954 à 11,8 % en 2011. Il est seulement de 6,9 % dans le secteur privé, soit 7,2 millions de syndiqués. Ce nombre d’adhérents atteint presque celui du secteur public, dont le taux de syndicalisation est toutefois de 37 % . (...)
  23. Un seul zéro ? Tu veux dire que le vrai poids moyen d'un Français... c'est 500 kg :-D ?
  24. Ben dis donc le Français moyen est un peu en surpoids quand même ! A plus de 5 tonnes la bête...
  25. Bon, il reste encore huit mois avant qu'on puisse faire les comptes, mais... j'en ai déjà une de fausse :-( Ben oui, parce que l'élection d'un candidat qui ressemble plus à Sanders qu'à Clinton... c'est un peu raté, caramba ! Sinon, y a un truc que je ne comprends pas, et qui me scandalise un peu je dois dire. Mon post du 02/02/2017 où je prédisais une pandémie mondiale en 2020 commençant en Chine et un président américain proposant de se murger au détergent pour se protéger... Qui l'a fait disparaître ?
×
×
  • Créer...