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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Du HS. Assumé. Si. Au sujet de l'Empire et de la Rébellion, ces données sociales scientifiques et approfondies - issues du jeu Star Wars Commander - révèlent au grand jour l'alignement de beaucoup de pays. Et oui, sans surprise la Russie s'abîme dans la fascination du Mal, rejointe par Ukrainiens et Biélorusses et même par les Finlandais - note-le bien Vladimir, ça peut toujours servir. Les Allemands ne sont pas sans entretenir de coupables et secrètes inclinations - on s'en doutait bien, allez ! - dépassés cependant par les Autrichiens, ce qui n'est que simple logique s'agissant du pays d'origine de Monsieur H. Américains et Japonais sont plus ou moins à égalité, un peu moins chauds bouillants mais tout de même partisans fiables de l'Empire La plupart des pays du Sud, africains et latino-américains, ainsi que l'Inde choisissent la Rébellion, tout comme les pays latins d'Europe. La ligne de fracture interne à l'UE apparaît bien clairement Les Britanniques réalisent un équilibre presque parfait, mi-chèvre mi-chou. Visiblement ce n'est pas l'esprit Churchill qui est aux commandes en ce moment, plutôt l'honoré Chamberlain.
  2. La troisième. Y a que ça de vrai. Mrrrrfff. Je ne suis pas avocat, mais si c'était le cas je me méfierais un peu quand même des clients qui ont un respirateur qui fait du bruit. Je veux dire, c'est le genre de client que tu n'aimerais pas décevoir ... Bon cela dit, Jonathan Last dans le Weekly Standard a déjà produit une excellente défense de ton client en 2002. Y a des arguments là, c'est indéniable. Une méritocratie, un régime d'ordre avec lequel on peut faire des affaires, un régime qui s'inquiète davantage du bien commun que tous ces députés querelleurs et inefficaces... Comment ne pas dire avec Joachim Murat : "Foutez-moi tout ce monde là dehors !" Un conseil pour ton client quand même : les uniformes noirs, faut pas en abuser. Les gens ont des préjugés, t'as pas idée. Je suppose seulement qu'ils auront besoin de plusieurs années pour reconstituer le statu quo ante. Et encore : je fais cette supposition qui me paraît difficilement contestable que l'ensemble des problèmes de conception d'un balistique intercontinental opérationnel ne peut se régler sans une phase d'essais en vol en grandeur réelle. Lesquels sont éminemment détectables, et alors re-belote et bombardements nouveaux. La supposition me paraît d'autant plus raisonnable qu'aucune puissance nucléaire n'a su faire l'économie de plusieurs essais avant de qualifier chaque type de nouveau balistique. A plus forte raison les Norks, dont ce serait le premier véhicule de rentrée atmosphérique à 7 km/s. Que l'expertise soit locale ou étrangère, elle ne saura se passer d'essais en vraie grandeur. Ni ne saura se protéger des bombardements suivant le premier de ces essais, bien avant que le balistique intercontinental ne soit opérationnel, dans le scénario que j'imagine. Production d'un modèle déjà au point, peut-être. La manœuvre consiste à empêcher cette mise au point. - Des Boulava ou des M-51 ? Tu penses qu'on a une chance sur le marché nord-coréen ? Je veux dire, on a besoin d'améliorer notre commerce extérieur quand même. - Pour le missile de croisière, une portée nettement au-delà de 2 ou 3 000 km est difficile à envisager. Et l'Amérique, c'est plus loin. - L'avion de ligne détourné, ce serait une piste en effet. Reste à passer les contrôles d'aéroport avec une bombe A dans la poche quand même. Tu crois que ça bipe aux contrôles ? En utilisant la méthode al-Asiri, peut-être, celle qui est restée dans les annales ? L'hystérie, oui. Mais enfin l'hystérie... n'est que de l'hystérie justement. Au bout du compte, l'hystérie ne tue pas, elle rend juste un peu ridicule. L'effet EMP est plus fort si l'explosion a lieu en haute altitude. Pour limiter les retombées, il faut et il suffit que la boule de feu ne touche pas le sol, ce qui ne nécessite que quelques milliers de mètres d'altitude tout au plus, voire moins. De plus, l'effet EMP est probablement largement surestimé, même s'il y a incertitude sur le sujet.
  3. Le plus simple pour renforcer la dissuasion serait tout simplement d'avoir 5 SNLE au lieu de 4, ce qui permettrait d'en maintenir 2 en mer aisément tout en économisant leur potentiel. Ce serait le plus simple du point de vue organisationnel, l'option la plus puissante - 80+ TN supplémentaires chacune de 100+ kt - la plus souple du fait de sa portée, et la plus invulnérable aux défenses antimissile. Cher certes, un SNLE plus un jeu de M51 ça doit monter dans les 6 ou 7 milliards au total, mais ce serait amorti sur trois décennies. En revanche, ce n'est pas indispensable pour l'instant non. Dans le scénario-limite d'un bombardement nucléaire en-dehors de toute crise et de tout signe avant-coureur, il n'en resterait qu'un en effet. Et rapidement ses silos seraient vides, et le pays qui aurait fait cela - tué des millions de Français, car pour faire disparaître à coup sûr tous les ASMP-A il faudrait des bombardements très étendus - se mangerait 80+ têtes nucléaires de 100+ kt. Dans le scénario d'une crise grave, il y aurait probablement deux SNLE en mer, ce qu'une flotte de 4 SNLE permet en fait, c'est avant tout la volonté d'économiser leur potentiel qui a fait choisir la posture "1 SNLE en mer + 1 prêt à appareiller à bref délai" plutôt que "2 en mer". Rappelons qu'au début des années 1990 la France avait cinq SNLE et en maintenait trois en mer - même si c'était assez acrobatique - suite à un ordre direct de Mitterrand si ma mémoire est bonne. Si la situation mondiale devait se dégrader sensiblement, il serait d'ailleurs possible ainsi de doubler très rapidement la capacité permanente de dissuasion. Je veux dire maintenir 2 SNLE sur 4 en mission en continu, la seule contrepartie étant la nécessité de les remplacer plus rapidement. Inutile maintenant, mais il est assez facile d'imaginer des scénarios où cela deviendrait nécessaire : - Guerre nucléaire localisée en Extrême-Orient autour de la Corée du Nord, plusieurs millions de morts, tabou nucléaire post-1945 brisé, avec comme conséquence plusieurs nouveaux pays nucléaires et surtout une grande nervosité dans les relations entre Etats-Unis, Chine et Russie, et volonté de renforcer le message "qui s'y frotte s'y pique" porté par la dissuasion - France amenée à prendre un rôle plus grand dans la défense européenne, du fait d'une décision politique américaine de se dégager en fait sinon en droit de l'OTAN, et volonté de "faire davantage peur", à la mesure de l'enjeu A condition que l'adversaire puisse identifier en temps réel l'emport de chacun des Rafale décollant de France et de Navarre dans une période de crise aiguë alors que justement l'AdA serait très active. Il faudrait des opérateurs photo en bout de piste de chaque base aérienne, de chaque aérodrome de dégagement, etc. Il faudrait aussi que les commandos de l'air soient en permanence aux fraises ou en train de fumer des joints pour réussir à ne rien remarquer. Je n'y crois guère.
  4. Je ne suis pas Jean-Charles Et puis l'avantage de discuter des scénarios "Darth Vader" sur un forum francophone... c'est que le risque que Donald tombe dessus et se dise n'est pas "totalement négligeable", il est "carrément inexistant".
  5. Je me demande quelles sont tes opinions politiques tiens... Are You A Communist? Tu as été à une loyalty parade récemment ? Tu peux le prouver ?
  6. Pffft, tu crois que les p'tits gris ou les reptiliens ont besoin de Tomahawks pour contrôler la Chine ? Je t'aurais cru moins naïf
  7. Je n'ai peut-être pas été très clair. Quand je disais "territoire américain protégé des armes nucléaires nord-coréennes", je voulais dire la protection découlant du fait... qu'elles ne portent pas assez loin pour l'instant Lorsque le Hwasong-14 sera au point... Anchorage, Honolulu, voire Seattle, voire peut-être même Los Angeles et Chicago seront sous le feu.
  8. Avec le développement en cours du Hwasong-14, Pyongyang devrait bientôt disposer d'une dissuasion nucléaire globale, capable de menacer le territoire américain. Tant que le territoire américain reste protégé des armes nucléaires nord-coréennes, l'Amérique pourra continuer à exercer son rôle de garant nucléaire pour Japon et Corée du Sud. En pratique, un éventuel chantage nucléaire de Pyongyang contre Séoul ou Tokyo serait inopérant car Washington pourrait dire "dans ce cas, je ravagerai la CdN au nucléaire", et ce sera crédible car le territoire américain restera protégé, d'où tranquillité confirmée pour Sud-Coréens comme pour Japonais. C'est pour cela que la prochaine accession de Pyongyang à une dissuasion nucléaire globale plutôt que régionale risque d'être troublante voire déstabilisante pour ses voisins. Pour Séoul comme pour Tokyo, la solution serait simple : une petite force nucléaire nationale, même d'une portée de seulement 1 000 ou 2 000 km suffirait à rendre impossible tout chantage nucléaire nord-coréen. Le problème bien sûr... c'est que les armes sud-coréennes comme japonaises envelopperaient alors aussi Vladivostok - hmmmouais difficile d'imaginer Vladimir péter une durite - mais surtout Pékin, qui ne le verrait certainement pas d'un bon œil... Pour continuer la discussion : Politique intérieure - L'option de se doter d'armes nucléaires nationales a déjà été évoquée au niveau politique. Voir cet article de début 2016 "For peaceful purposes only, of course" Bon Dieu je comprends qu'il le dise, mais il ne pourrait pas laisser tomber l'hypocrisie ? - Elle est soutenue par 58% des Sud-Coréens Technique - Le temps total de la décision politique au premier essai nucléaire est estimé autour d'un an et demi (en coréen, la fonction traduction automatique donne de bons résultats) se décomposant en
  9. Avec le développement en cours du Hwasong-14, Pyongyang devrait bientôt disposer d'une dissuasion nucléaire globale, capable de menacer le territoire américain. Tant que le territoire américain reste protégé des armes nucléaires nord-coréennes, l'Amérique pourra continuer à exercer son rôle de garant nucléaire pour Japon et Corée du Sud. En pratique, un éventuel chantage nucléaire de Pyongyang contre Séoul ou Tokyo serait inopérant car Washington pourrait dire "dans ce cas, je ravagerai la CdN au nucléaire", et ce sera crédible car le territoire américain restera protégé, d'où tranquillité confirmée pour Sud-Coréens comme pour Japonais. C'est pour cela que la prochaine accession de Pyongyang à une dissuasion nucléaire globale plutôt que régionale risque d'être troublante voire déstabilisante pour ses voisins. Pour Séoul comme pour Tokyo, la solution serait simple : une petite force nucléaire nationale, même d'une portée de seulement 1 000 ou 2 000 km suffirait à rendre impossible tout chantage nucléaire nord-coréen. Le problème bien sûr... c'est que les armes sud-coréennes comme japonaises envelopperaient alors aussi Vladivostok - hmmmouais difficile d'imaginer Vladimir péter une durite - mais surtout Pékin, qui ne le verrait certainement pas d'un bon œil... Je propose de discuter ici de l'éventualité - et un jour des progrès ? - d'une dissuasion nucléaire japonaise. Très rapidement, pour lancer la discussion, Technique - Comme Séoul, Tokyo dispose déjà de la technologie d'enrichissement - De plus, c'est une puissance spatiale, maîtrisant depuis longtemps la propulsion à ergols solides. Son lanceur Epsilon est déjà un missile balistique intercontinental qui s'ignore, avec un emport en orbite de 1,5 tonne qui se traduirait par une charge utile encore plus grande en intercontinental. Dans une version plus modeste, supprimer le 1er étage donnerait un lanceur de masse un peu supérieure à 20 tonnes donc beaucoup plus maniable et d'une portée que j'estimerais (Très grosse louche) autour de 3 000 ou 3 500 km avec une charge utile de 600 kg, ce qui serait amplement suffisant pour une dissuasion régionale - Le délai est estimé par les Sud-Coréens à 18 mois entre décision politique et 1er essai nucléaire. Difficile d'imaginer qu'il soit plus long pour les Japonais dont l'expertise est au moins équivalente, il pourrait même être plus court Politique intérieure - Les Japonais sont traditionnellement Très antinucléaires. Je ne sais pas si la situation en Corée du Nord pourrait les inciter à bouger sur le sujet Politique extérieure - Du point de vue de l'alliance avec les Etats-Unis, les quelques années à venir devraient être une période exceptionnellement favorable pour décider d'un armement atomique national : Trump en parlait déjà dans sa campagne, il s'intéresse avant tout au commerce, et surtout la Corée du Nord est une motivation toute trouvée - La Chine risque d'être encore plus opposée à l'armement nucléaire japonais qu'au sud-coréen, pour raison de souvenir de la seconde guerre mondiale
  10. La chaîne de production des F-22 est fermée depuis plusieurs années. Les propositions de la rouvrir posent des difficultés - il faudrait un investissement initial important de l'ordre de 7 à 10 milliards de dollars, et sans doute un délai non négligeable. Même si Tokyo est prêt à sortir son carnet de chèques, il est probable qu'ils se concentreront plutôt sur des antimissiles, des radars, peut-être des croiseurs Aegis, plus utiles contre la Corée du Nord que des appareils de supériorité aérienne. Cela dit, des voix se sont fait déjà entendre pour que le Congrès lève l'interdiction d'exporter le F-22, pensant spécifiquement au Japon. Donc ce que tu ne dis n'est quand même pas exclu. Si le territoire américain est protégé des armes nucléaires nord-coréennes, l'Amérique pourra continuer à exercer son rôle de garant nucléaire pour Japon et Corée du Sud. En pratique, un éventuel chantage nucléaire de Pyongyang contre Séoul ou Tokyo sera inopérant car Washington pourra dire "dans ce cas, je ravagerai la CdN au nucléaire", et ce sera crédible car le territoire américain restera protégé, d'où tranquillité confirmée pour Sud-Coréens comme pour Japonais. C'est pour cela que la prochaine accession de Pyongyang à une dissuasion nucléaire globale plutôt que régionale risque d'être troublante voire déstabilisante pour ses voisins. Pour Séoul comme pour Tokyo, la solution serait simple : une petite force nucléaire nationale, même d'une portée de seulement 1 000 ou 2 000 km suffirait à rendre impossible tout chantage nucléaire nord-coréen. Et pour les uns comme pour les autres, ça ne serait pas bien long, ils ont déjà la technologie d'enrichissement, la Corée du Sud a déjà un missile balistique de 800 km de portée le Hyunmoo-2C et un missile de croisière portant à 1 500 km sera bientôt disponible, et Tokyo quant à lui est puissance spatiale, son lanceur Epsilon est déjà un missile balistique intercontinental qui s'ignore... Le problème bien sûr... c'est que les armes sud-coréennes comme japonaises envelopperaient alors aussi Vladivostok - hmmmouais difficile d'imaginer Vladimir péter une durite - mais surtout Pékin, qui ne le verrait certainement pas d'un bon œil...
  11. Ils auront démontré que la liste des pays non alliés des Etats-Unis disposant d'une dissuasion nucléaire de portée globale est fermée et limitée aux seules Russie et Chine. Les nouvelles candidatures ne sont pas bienvenues. Selon toute probabilité, ils l'auront démontré sans effusion de sang - encore une fois, je suis persuadé que KJU est rationnel - ce qui bien évidemment vaudra beaucoup mieux. Sinon, de manière beaucoup plus brutale. Les effets sur la désirabilité de l'alliance américaine sont difficiles à évaluer : - D'une part ils auront démontré une capacité à supprimer les menaces - puissance locale atteignant l'équilibre stratégique contre eux - donc à protéger leurs alliés. Ceci surtout si KJU est rationnel et préfère ses intérêts d'homme de pouvoir et protecteur de la nation à la possibilité de mourir pour la cause - D'autre part ils auront démontré être un allié dangereux si KJU choisit le suicide - même s'il sera possible d'argumenter qu'il vaut mieux qu'un dirigeant qui voulait mourir soit arrêté avant qu'il n'ait complètement consolidé sa force nucléaire. Et surtout, ils auront peut-être motivé d'autres candidats à la dissuasion globale à s'y prendre autrement et de manière plus créative (et peut-être plus dangereuse ?) Je ne suis pas un impérialiste américain. Le bilan me semble négatif. Mais il est pensable que les Etats-Unis ne soient pas dirigés par des partisans d'un monde multipolaire Y compris si ces partisans ne s'appellent pas Donald d'ailleurs... mais s'ils ont son oreille.
  12. J'ai hésité mais le sous-forum Wargames est bien calme, et comme tout ce qui concerne la CdN va sur ce fil... Désolé de t'avoir causé quelque frayeur. Non, j'ai exploré la question américaine bien connue WWDVD What would Darth Vader do ? C'est-à-dire réalisent un nouveau test balistique et nucléaire. D'où campagne aérienne intense, courte et à objectifs limités. Là je ne suis pas d'accord. L'objectif est limité, il ne s'agit pas de désarmer nucléairement la CdN, seulement de supprimer ou gravement dégrader ses développements balistiques intercontinentaux et nucléaires avancés. La différence avec la France, c'est que la Corée du Nord ne dispose pas de dissuasion couvrant le territoire américain. Elle vise une dissuasion globale, elle l'aura probablement à court terme, mais elle n'a pour l'instant qu'une dissuasion régionale. Continuer l'escalade alors qu'on ne peut pas suivre, c'est suicidaire. Je ne crois pas que KJU le soit. Surtout lorsqu'il a une alternative, et la stratégie que j'imagine prend bien soin de la lui laisser. En revanche, quand Pyongyang aura mis au point le Hwasong-14, ce plan sera totalement inapplicable c'est clair. Très risqué pour Pyongyang donc je n'y crois pas. Mais la base de la stratégie, c'est que la CdN ne peut pas continuer l'escalade jusqu'au bout, parce qu'elle n'a pas - encore - de quoi. Donc la riposte consiste pour Washington à continuer l'escalade. Pas nécessairement en appliquant à plein l'option 2 d'oblitération, mais de toute façon en répondant de façon disproportionnée, "si tu me mets un doigt dans l’œil, je t'arrache le bras". Passage du seuil nucléaire probablement, peut-être un tir unique sur un site militaire nord-coréen à visée démonstrative... si Darth Vader a un accès de faiblesse humaniste. Naturellement avec communication extrêmement claire comme quoi le barreau suivant de l'échelle c'est l'oblitération. Tu parles de politique fiction, je reconnais évidemment que le président des Etats-Unis ne doit pas s'appeler Donald Trump. Trop incertain, velléitaire, agité et aussi trop bonne pâte. Trop intéressé par le commerce, pas assez par la stratégie et le pouvoir impérial. Ou alors Trump doit être possédé par Darth Vader. Mais d'une manière générale, on ne doit pas lancer un ultimatum si on est pas prêt à réellement mettre la menace à exécution. C'est-à-dire si on n'est pas réellement déterminé à atteindre l'objectif, en l'espèce empêcher la CdN de disposer de missiles pouvant frapper les Etats-Unis. Les retombées de bombardements nucléaires sur la CdN devraient évidemment être minimisées. S'agissant d'armes à fusion explosant en altitude, ce serait le cas. Les Coréens du Sud, à plus forte raison les Japonais et les Chinois, en seraient très largement protégés. L'oblitération nucléaire des sites d'artillerie en protégerait Séoul. Rien d'impossible à ce que quelque balistique courte portée reste fonctionnel et soit lancé sur Corée du Sud ou Japon, en effet. Je rappelle - une fois de plus, mais on n'est jamais trop prudent - que je ne souhaite pas que Washington adopte cette stratégie. Je la discute simplement pour déterminer si les Etats-Unis pourraient atteindre leur objectif déclaré d'empêcher Pyongyang de disposer des moyens de frapper leur territoire. Et je défends l'opinion que c'est le cas. Pas de résolution de l'ONU. Washington a droit de veto. Une intervention chinoise en Corée du Nord ne gênerait absolument pas Washington. L'objectif n'est pas de protéger la souveraineté nord-coréenne mais d'empêcher quelqu'un d'autre que Chine ou Russie - ou France mais c'est un allié - de disposer de missiles nucléaires pouvant frapper les Etats-Unis. Si la Corée du Nord devenait une province de la Chine, cela répondrait à l'objectif. Je n'y crois pas. Du moins pas une intervention militaire, sans doute Pékin ferait-il forte pression sur Pyongyang pour qu'il choisisse le paquet "dissuasion seulement régionale + traité de paix" proposé par Washington, mais elle serait économique et politique à mon avis. Si KJU faisait le choix du suicide et déclenchait l'option d'oblitération - ce que je ne crois pas du tout, mais il faut le discuter - la Chine aurait sans doute fort à faire en matière de gestion des réfugiés c'est vrai, tout comme la Corée du Sud.
  13. Tout à fait vrai. Au demeurant nous pouvons nous aussi remercier les artistes du Haut commandement japonais. Sans leur excellente décision d'attaquer Pearl Harbor, les Etats-Unis ne seraient jamais sortis de leur neutralité, et nous aurions été au mieux une république communiste sous domination soviétique, et au pire... Même sans un as du Twitter et du changement d'avis comme de chemise, il faut noter que lorsque l'Union soviétique a acquis la capacité de frapper le territoire américain dans les années 1950, tous les pays européens n'ont pas gobé la fable choisi de croire que la crédibilité de la dissuasion nucléaire américaine en ce qui concerne la protection de l'Europe de l'ouest restait inchangée. L'Allemagne et l'Italie l'ont cru oui - bien obligés d'un autre côté hein vu la difficulté à se doter d'un arsenal nucléaire pour un pays récemment vaincu - mais la France non.
  14. Dans le scénario que j'imagine - campagne aérienne intense et courte à objectifs limités - les Etats-Unis ne chercheraient pas à faire tomber le régime. Ils n'auraient de toute façon nul besoin de l'autorisation de Pékin. Bombardiers, avions et missiles de croisière ne partiraient pas du territoire chinois, et ne le survoleraient pas non plus. Il est vrai que Pékin pourrait chercher à augmenter le coût de la campagne aérienne pour Washington, en envoyant des batteries sol-air voire des chasseurs de défense aérienne. Mais cela ne suffirait pas à protéger les centres de recherche et développement nucléaire et balistique nord-coréens, si bien que la Chine ne ferait que laisser apparaître son impuissance à l'empêcher et donner prétexte à un président américain à la pensée nationaliste économique de s'en donner à cœur joie en ripostant sur le plan du protectionnisme. Tout cela, en échange d'une simple augmentation des pertes américaines (chasseurs et bombardiers). Je ne vois pas le gouvernement chinois s'y aventurer. Quant à protéger son allié de l'option 2 - l'oblitération atomique - ce serait tout à fait impossible pour Pékin. Tout à fait. Des rodomontades ne font pas une politique étrangère ni une stratégie. Pour cela, il faut parler doucement, et avec un ton de regret dans la voix, de ce qu'on sera obligé de faire si Pyongyang non content de faire un nouvel essai balistique va jusqu'à agresser la Corée du Sud ou le Japon. La réalité bien sûr c'est que Trump est un sanguin, c'est une trop bonne pâte et bien trop prompt à s’énerver pour ce genre de stratégie froide et dure. C'est vrai, mais il est probable que le Japon s'inquiète moins du risque d'une attaque nucléaire de la Chine du fait de la dispute des Senkaku / Diaoyu que du risque d'une attaque nucléaire nord-coréenne. Quelque chose dans le style des gouvernements respectifs de ces deux pays, peut-être.
  15. Inutile pour atteindre les objectifs limités de la campagne aérienne. On ne lance pas un ultimatum si on n'est pas prêt à le mettre à exécution. Dans ce scénario, il n'y a pas "choix". Il y a campagne aérienne "courte et intense" avec les objectifs limités détaillés précédemment. Sans le réacteur de Yongbyon, sans chantier de sous-marins, avec une capacité très dégradée de recherche et développement de nouveaux balistiques, et la nécessité de dégager et remettre en état le site de tests atomiques, ce n'est pas d'"un peu" de retard que nous parlons. Il faudrait probablement plusieurs années à la Corée du Nord pour reconstituer le statu quo ante. Surtout, rien n'empêcherait de recommencer, dès que Pyongyang aurait réalisé un nouvel essai balistique ou nucléaire. L'objectif étant de s'assurer qu'il ne parvienne pas à mettre au point un balistique intercontinental, ni maintenant ni plus tard. Tout en laissant une porte de sortie au régime avec à la fois une dissuasion nucléaire opérationnelle mais seulement régionale et la négociation d'un traité de paix. Dans le scénario que je propose, le pouvoir américain serait convaincu 1) que laisser la Corée du Nord passer d'une dissuasion nucléaire régionale à une dissuasion globale - en gros, la laisser achever le développement du Hwasong-14 - mènerait à mise en danger voire effondrement du régime de non-prolifération, et / ou 2) que Pyongyang n'est pas tout à fait sûr et stable au point où Moscou et Pékin sont tous deux sûrs et stables. Si Washington n'a aucune inquiétude réelle ni vis-à-vis de la rationalité de Pyongyang (je n'en ai pas) ni en ce qui concerne la stabilité à moyen terme du régime de non-prolifération (là, c'est davantage sujet à caution), aucune nécessité d'un plan d'action comme celui que j'imagine. Dans ce cas, bien sûr, la plus ou moins bonne humeur de Pékin doit être prise en compte. Si en revanche Washington est réellement persuadé qu'il y a là une question de sécurité, l'opinion de Pékin passe au second plan. Ce qui me paraît clair en revanche, c'est que la fenêtre même pour une stratégie très dure comme celle-là va se refermer rapidement. Dès que le Hwasong-14 sera opérationnel, c'est-à-dire dès que la Corée du Nord aura démontré la rentrée atmosphérique à 7 km/s, ce sera plié et même les Etats-Unis n'y pourront plus rien. Ce n'est pas le test nucléaire du 3 septembre qui change la donne en fait. Ce sont les tests du Hwasong-14. Pas grave, du point de vue américain. Dans le plan que j'imagine, si Pyongyang n'est pas intéressé par la paix, tant pis. De toute façon il restera indéfiniment sous menace permanente d'une campagne de bombardement au premier essai balistique ou nucléaire, maintenant, dans deux ans ou dans dix. Si ces "représailles" c'est un incident de frontière avec des soldats morts de part et d'autre, ou un torpillage, c'est quelque chose qui arrive périodiquement sur la frontière, à l'échelle des enjeux ce n'est qu'une manifestation de mauvaise humeur. Il sera préférable de la négliger. Si les représailles sont sérieuses, par exemple une campagne de bombardement d'artillerie contre Séoul, ou le tir de balistiques à tête chimique contre des bases américaines en Corée du Sud ou au Japon, alors comme annoncé c'est directement l'option 2 l'oblitération nucléaire. Ce qui sera parfaitement clair pour KJU, vu que c'est dans le discours officiel du président américain plus haut "Si le régime de Pyongyang riposte contre le territoire de la Corée du Sud, du Japon ou de l'un quelconque des alliés des Etats-Unis, Washington détruira la Corée du Nord par frappes massives à l'arme nucléaire" J'ai bien dit que ce plan n'était pas pour les personnes décentes. Je précise quand même, avant que quelqu'un ne me prenne pour Darth Vader, que je ne souhaite pas que les Etats-Unis le mettent en application. Je préfère le risque de la prolifération à moyenne échéance - Corée du Sud, Japon, etc - aux risques de long terme d'un chantage atomique aussi direct - en gros, comment réagiraient les autres nations sur le long terme. L'objectif de cette tentative de plan, c'est d'explorer si les Etats-Unis sont vraiment bloqués, ou s'ils auraient une solution pour empêcher la Corée du Nord de mettre leur territoire sous le feu d'ici peu de temps, en dépit de la réticence de la Chine, et tenant compte de la nécessité de protéger leurs alliés, à condition d'être à la fois militairement réalistes et (très) durs. Il me semble qu'ils le pourraient. C'est aussi mon pronostic. Simplement je pense qu'il y a une probabilité non négligeable que Corée du Sud et / ou Japon ne développent une force nucléaire nationale à moyen terme. C'est qu'ils ne sont pas idiots, et ils savent bien - même s'ils en achètent faute de mieux - que ce n'est pas des Tomahawk ou des THAAD qui vont les protéger des armes nucléaires nord-coréennes, ce que la dissuasion nucléaire américaine ne pourra plus faire lorsque les Etats-Unis eux-mêmes seront vulnérables aux armes nucléaires de Pyongyang.
  16. (conclusion et question) Bon, le principal obstacle à un plan de ce genre... me semble être l'incapacité de Washington Trump à formuler une stratégie militaire réaliste Vader parlait moins et agissait plus, lui. Raison pour laquelle je pense qu'il ne se passera rien, ni attaque américaine, ni en sens inverse démarche de paix décidée - rien que des proclamations dans le vide, débouchant : - à court terme sur une dissuasion nord-coréenne globale et le ridicule pour Washington ayant fait étalage de son impuissance - à moyen terme la mise en danger voire l'effondrement partiel du régime de non-prolifération, au moins en ce qui concerne Corée du Sud et Japon Mais autrement ? Qu'est-ce qui empêcherait les Etats-Unis d'appliquer cette méthode s'ils le voulaient, et qu'est-ce qui l'empêcherait de réussir, sachant que Kim Jong Un n'est certainement pas suicidaire ni irréaliste, donc que placé face à une menace crédible, effrayante mais lui laissant une porte de sortie il ne ferait pas le choix de la guerre. @Tancrède Bon si avec ça ils ne me prennent pas, c'est à désespérer ! Comme convenu, dès que je suis dans la place, je te fais rentrer aussi. L'ancien bureau de Steve Bannon, ça te va ?
  17. (suite) L'ultimatum ====> Le président des Etats-Unis communique - Les Etats-Unis ordonnent à Pyongyang de cesser tout nouvel essai balistique ou nucléaire, à effet immédiat. Si les Etats-Unis ou leurs alliés dans la région détectent un essai balistique ou un essai nucléaire, les Etats-Unis feront une guerre limitée contre la Corée du Nord - Les objectifs de cette guerre, qui sera courte, seront de détruire les moyens nord-coréens de construction de missiles intercontinentaux, d'armes nucléaires avancées, et autres cibles associées. Les Etats-Unis n'auront pour objectif ni de dénucléariser entièrement la Corée du Nord, ni de faire s'effondrer ou de changer son régime et ils n'utiliseront aucune arme de destruction massive - Si le régime de Pyongyang riposte contre le territoire de la Corée du Sud, du Japon ou de l'un quelconque des alliés des Etats-Unis, Washington détruira la Corée du Nord par frappes massives à l'arme nucléaire - Le gouvernement nord-coréen s'est placé à une mauvaise décision d'une attaque américaine limitée, et à deux mauvaises décisions de l'oblitération nationale. Les Etats-Unis souhaitent que le gouvernement nord-coréen s'éloigne du précipice. A cette fin, ils proposent l'ouverture de négociations tripartites sans préalable entre Séoul, Pyongyang et Washington visant à établir un traité de paix et à développer des relations de tous ordres entre les deux Corée et les Etats-Unis Campagnes militaires et traité de paix 1. Guerre limitée - Elle aurait pour objectifs de détruire les chantiers navals nord-coréens et leurs sous-marins potentiellement lanceurs d'engins, le réacteur nucléaire de Yongbyon source de tritium - son bombardement serait conçu de façon à limiter autant que possible la pollution radioactive - l'ensemble des centres de recherche et de développement en matière nucléaire ou balistique qui ont pu être identifiés, ainsi que de condamner au moins temporairement le site d'essais nucléaires de Punggye-ri - Aucune unité de missiles ni site gouvernemental nord-coréen ne serait ciblé en tant que tel - Si les radars de défense aérienne nord-coréens pourraient en cas de besoin être visés, aucune campagne systématique de destruction de l'ensemble des défenses sol-air nord-coréennes ne serait entreprise - Des bombardiers B-1 et B-52 - ces derniers seulement avec missile Tomahawk - seraient utilisés depuis Guam, avec des F-18E/F opérant depuis un porte-avions, ainsi le cas échéant qu'un sous-marin lance-missiles de type Ohio (154 Tomahawks) - Aucune tentative de racheter d'éventuels aviateurs tombés aux mains des Nord-Coréens ne serait entreprise, leur libération étant repoussée au moment de la conclusion d'un accord de paix global - La campagne aérienne serait intense mais courte, le nombre limité de cibles - dix à vingt au grand maximum - permettant de l'achever sous quelques jours, même en tenant compte de l'étendue et de l'enfouissement de certaines des cibles 2. Oblitération - Des bombardiers B-2 tireraient des armes à puissance variable B-61 ou B-83 - jusqu'à 16 par appareil - sur les cibles gouvernementales notamment Pyongyang ainsi que sur la zone de concentration d'artillerie juste au nord de la frontière à 50-60 km de Séoul - Aucun missile balistique ne serait utilisé, afin d'éviter tout risque de mauvaise interprétation de la part de la Chine ou de la Russie 0. Traité de paix Si Pyongyang choisit plutôt cette direction, - Washington offrira à court terme reconnaissance officielle, traité de paix et traités commerciaux, en échange de mesures de confiance militaires - observateurs lors des exercices, etc. - de la libération de tous les prisonniers américains et sud-coréens ainsi que du gel officiel du programme nucléaire et balistique nord-coréen dans son état actuel avec mesures de confiance et inspections sur place - A long terme et par étapes, la dénucléarisation totale de la péninsule coréenne en échange de la fin de la présence militaire américaine en Corée du Sud, qui deviendrait alors responsable principale de sa propre défense, tout en conservant l'alliance américaine Dans tous les cas, tout nouvel essai balistique ou nucléaire nord-coréen sera définitivement interdit, sous peine de guerre limitée.
  18. Rien n'est possible sans la Chine ? Trop risqué ? Allons, allons, bonnes âmes et petites natures ... c'est juste que vous avez trop de décence trop peu d'imagination. Il y a un scénario qui me trotte dans la tête depuis quelques jours et qui permettrait aux Etats-Unis de forcer militairement la CdN à limiter son programme balistique et nucléaire. Ceci tout en continuant à protéger leurs alliés sud-coréens et japonais, et sans dépendre du bon vouloir de Pékin. Je vais le mettre en forme pour l'ouvrir à la discussion. Mais attention, il n'est pas trop "petites fleurs et jolis zoiseaux"... pas vraiment. C'est plutôt la tendance Darth Vader. Accrochez-vous. Speak softly, and carry a big stick laser sabre Motivations La Corée du Nord est aujourd'hui une puissance nucléaire, qui possède probablement plusieurs dizaines de balistiques courte et moyenne portée (jusqu'à 2 000 km) dotés d'une tête nucléaire à fission pure de 20 à 30 kt. Cette dissuasion la protège contre une attaque américaine visant la chute du régime, parce que les alliés sud-coréen et japonais sont sous le feu, ainsi que les militaires américains qui y sont stationnés. Elle n'empêche pas les Etats-Unis de protéger leurs alliés contre une attaque ou un chantage nord-coréen, car leur propre territoire est hors de portée des armes nord-coréennes, si bien que la menace de répondre au nucléaire à une attaque qui ne viserait qu'un allié est crédible. Situation analogue à la protection que les Etats-Unis offraient à l'Europe de l'ouest au début des années 1950, alors que Moscou n'avait pas encore le moyen d'attaquer le territoire américain. Pyongyang est cependant sur le point d'achever de mettre au point des missiles intercontinentaux qui placeront au minimum plusieurs Etats américains (au minimum Alaska et Hawaï) sous le feu. Ce qui empêchera Washington de dissuader de manière crédible un chantage nord-coréen contre Corée du Sud ou Japon - raisonnement analogue à celui qui a motivé la création de la force de dissuasion française dans les années 1950-60. ====> Le président des Etats-Unis communique - Si la Corée du Nord termine la mise au point de missiles intercontinentaux, les Etats-Unis seront dans l'incapacité de faire face aux obligations de défense qu'ils ont contractées envers Corée du Sud ou Japon. Ces pays n'auront alors d'autre solution pour se protéger que de créer une force de dissuasion nationale, ce qui donnera le signal d'une nouvelle vague de prolifération nucléaire dangereuse pour le monde entier - D'autre part, les Etats-Unis ne font pas confiance en la Corée du Nord pour se comporter en membre responsable de la communauté internationale, comme le font les puissances nucléaires qui disposent déjà des moyens de frapper le territoire américain, essentiellement Russie et Chine - C'est pourquoi les Etats-Unis lancent par la présente un ultimatum à la Corée du Nord de cesser entièrement tout test de missile balistique ou d'arme nucléaire, à effet immédiat Objectifs La complète dénucléarisation de la Corée du Nord est inatteignable sans guerre nucléaire, le régime étant convaincu que l'arme nucléaire est son assurance-vie. De même, un changement de régime n'est pas possible sans guerre nucléaire. Or une guerre nucléaire serait extrêmement destructrice pour Corée du Sud et Japon, ce qui ferait apparaître les Etats-Unis comme un protecteur incapable au point d'être dangereux, faisant s'écrouler leur système mondial d'alliances. Inacceptable. - L'objectif premier est d'empêcher Pyongyang de disposer de missiles intercontinentaux. Comme ceux-ci ne peuvent être achevés sans nouveaux essais - problème de la rentrée atmosphérique notamment - il faut et il suffit que la Corée du Nord cesse entièrement et complètement tout nouvel essai balistique. - Afin de consolider le régime de non-prolifération, le deuxième objectif est que la Corée du Nord cesse entièrement tout essai nucléaire. ====> Le président des Etats-Unis communique - Ces objectifs ne peuvent être atteints par la négociation, qui a échoué de nombreuses fois malgré la très grande patience des Etats-Unis - Ils ne peuvent être atteints par la pression économique, car Pékin dans les dernières années a développé son commerce avec la Corée du Nord plutôt que de le restreindre, faisant le choix conscient par ses actes d'accepter que Pyongyang développe une force nucléaire intercontinentale. Malgré les objurgations américaines, Pékin a encore récemment confirmé son refus de mettre en place les sanctions économiques écrasantes qui seules pourraient infléchir le gouvernement nord-coréen - L'incurie et l'impéritie du gouvernement chinois force les Etats-Unis à agir seuls, sans plus compter moindrement sur une bonne volonté ou un esprit de responsabilité de la part de Pékin. La Chine étant membre permanent du conseil de sécurité des Nations Unies, les Etats-Unis sont forcés quoi qu'il leur en coûte à agir sans résolution du conseil de sécurité, alors même que leur objectif est de faire appliquer les résolutions du conseil de sécurité sur la Corée du Nord L'obstacle et sa solution La Corée du Nord a les moyens militaires de dévaster Corée du Sud et Japon à l'artillerie lourde (Séoul), au balistique à ogive chimique, au balistique à ogive nucléaire. Le chef d'Etat nord-coréen a menacé clairement de frapper ces alliés des Etats-Unis, sans aucun égard pour les pertes civiles, si les Etats-Unis lui font même une guerre limitée. Protéger les populations civiles sud-coréennes et japonaises nécessite donc de mettre en balance la destruction de la Corée du Nord si le régime devait s'en prendre aux alliés des Etats-Unis dans la région - de même que le plan américain en cas d'invasion soviétique de l'Europe occidentale au début des années 1950 incluait de mémoire 200 bombes atomiques sur les villes soviétiques. Ce qui reste possible tant que Pyongyang n'a pas terminé la mise au point d'armes pouvant frapper les Etats-Unis, et à condition que les objectifs de guerre américains soient limités - si l'existence du régime était en jeu, perdu pour perdu, il pourrait choisir de détruire Séoul et Tokyo. (à suivre)
  19. Plus les Brits, quand même. Mais cela n'infirme pas ton propos, vu qu'une aide britannique à Mao pour la bombe H... est quand même légèrement moins probable qu'une aide martienne.
  20. Si la magnitude est confirmée à 6,3, la bombe H sera de loin l'explication la plus plausible. Au-delà de 500 kt... Avec une magnitude à 6,1 et encore plus à 5,9, une bombe à fission dopée serait une alternative envisageable. J'ai un autre sondage à proposer. Sachant que la CdN tirera dix missiles Hwasong-14, dont trois échoueront et deux seront interceptés par le GMD nord-américain, y a t il une différence entre cinq impacts de 30 kt et cinq impacts de 600 kt sur les villes américaines ? La réponse est oui, y en a. La surface détruite au sol variant en gros comme la puissance 2/3 de l'énergie de l'arme, chaque arme détruirait une surface huit fois plus grande, donc dans une grande zone urbaine type métropole ferait environ huit fois plus de morts. Pour la Corée du Nord ? Pas de différence, de toute façon la vitrification serait efficace... Pour les Etats-Unis, différence substantielle. Certes, même le risque d'un ou deux impacts A est sans doute trop grand pour qu'un président américain l'accepte. Mais il y a bien une raison pour laquelle des pays comme France ou Chine ont trois cents armes environ, plutôt que dix ou vingt (wohé ça suffira bien !) La taille de la catastrophe envisageable fait partie intégrante du pouvoir de dissuasion.
  21. Un peu de nervosité, sans doute. A voir le Kim Cône et le Trompe qui font assaut de rhétorique martiale, virile, retenez-moi-ou-je-fais-un-malheur... je me demande bien d'où te vient cette nervosité, tiens !
  22. J'ai compris différemment le post de @Chachnaq La citation complète étant : Tel que je l'ai compris, ce sont les astrologues qui sont moqués - ce que justifie amplement leur profession - pas la perspective d'une troisième guerre mondiale
  23. "Allahou Akbar - Les bouddhistes sont des terroristes" Slogans lors d'une manifestation à Moscou de Tchétchènes musulmans de Russie protestant contre le traitement que subissent les Rohingyas de Birmanie aux mains du gouvernement luttant contre l'Arakan Rohingya Salvation Army. Manifestation qui s'est déroulé dans le calme quoique n'ayant pas été autorisée au préalable. L'opposant Alexei Navalny a cependant dénoncé le fait que certains des manifestants étaient armés de pistolets, ce que la police a observé sans sourciller - la même police qui réagit avec vigueur à la moindre manifestation d'opposants non autorisés, mais non armés et d'ailleurs non tchétchènes. En parallèle, en Tchétchénie, grande manifestation organisée par l'autocrate local Ramzan Kadyrov, lequel a exprimé à cette occasion une rare divergence de vues avec la Russie, qui soutient le gouvernement birman. Kadyrov essaie de se donner une stature dans le monde musulman. C'est lui qui avait organisé en janvier 2015 une grande manifestation pour protester contre les infâmes... caricatures de Mahomet. Deux semaines après l'attentat contre Charlie Hebdo. Un peu de contexte concernant l'ineffable Kadyrov. Ici répondant aux questions d'un journaliste concernant les homosexuels. Les lois de la Fédération de Russie s'arrêtent aux frontières de la Tchétchénie. Là-bas, c'est l'autocrate qui fait la loi. La Tchétchénie est moins un sujet de la Fédération qu'un Etat vassal. Qui conserve ses propres lois, merci bien, en accord avec la Charia. J'ai d'ailleurs déjà entendu poser la question de la nature de la loyauté de Kadyrov. Qu'elle soit monnayée - les investissements fédéraux en Tchétchénie, laquelle ne produit rien de notable, sont très importants - ne fait pas de doute. Est-elle qui plus est personnelle, c'est-à-dire adressée à la personne de Vladimir Poutine plutôt qu'à la fonction de président de la Fédération ? La question pourrait se poser lorsque Poutine un jour ou l'autre ne sera plus le président.
  24. La demi-vie du tritium est d'environ 12,3 ans. C'est-à-dire qu'au bout de ce temps, ta quantité de tritium a diminué de moitié. Ça va ? Pas trop mal :-) ?
  25. Au sujet de la puissance de la bombe, cet article North Korea's nuclear bomb: Can we work out its power?
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