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[Union Européenne] nos projets, son futur
Alexis a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Il se dit que la plupart des anti-UE sont d'anciens pro-UE qui ont compris leur erreur <ou bien> succombé au côté obscur de la Force (choisissez votre interprétation suivant votre position personnelle sur le sujet ;) ) Un type que je connais un peu puisque je le vois dans le miroir en me rasant le matin a voté oui au référendum de 1992 sur le traité de Maastricht ... Eh oui, même moi j'ai été pro-UE un jour... même si c'était avant même que le forum AD.net existe ! :lol: Bon sinon Shorr Kan t'es conscient que ton récent changement d'avatar rend difficile de se concentrer sur le contenu de tes messages ? Que le regard est en permanence attiré vers l'image sur la gauche ? C'est pour déconcentrer l'ennemi ou quoi ? Note que je n'irai pas jusqu'à te le reprocher. Il y a des versions de la guerre psychologique qui sont plus désagréables... -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Euh à propos de "collector"... elle est pas vilaine ta nouvelle photo de profil :lol: ! -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur l'air de "Lenin vsegda jevoï, lenin vsegda staboï..." (Lénine est toujours vivant, Lénine est toujours avec toi...) Путин всегда живой... (Putin vsegda jevoï...) ;) Plaisanterie mise à part : de mon point de vue l'hypothèse la plus probable est une mise à distance volontaire de façon à faire sentir un "grand vide" à ses soutiens les plus rapprochés... dont certains pourraient s'être avérés remuants notamment à l'occasion du meurtre de Nemtsov. Bref faire sentir à quel point "ils" ne peuvent faire sans lui, et reprendre la main. -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
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Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Hein ? Selon Vlasti - traduction en anglais ici - "le Kremlin prépare une annonce importante" et demande aux journalistes de rester disponibles ce week-end. Ce serait lié à l'absence remarquée de Vladimir Poutine depuis quelques jours - il n'a pas été vu en public depuis le 5 mars et toutes ses réunions prévues depuis ont été annulées. Bon... c'est la Troisième Guerre Mondiale ? Simple invasion de Kiev ? Alliance avec la Chine ? ...Mariage avec Aline Kabaeva ? :lol: Une chose est sûre, le président russe sait jouer avec les nerfs de ses interlocuteurs... -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Ironie ? Je plaide coupable, Votre Honneur ! ;) J'ai répondu à plusieurs personnes... et l'armée de conscription faisait bien partie des options envisagées. :) Ainsi qu'une envolée lyrique sur la puissance du nouvel Etat. J'interrogeais davantage le rêve que le projet. Comme déjà dit nous ne parlons pas d'un projet moindrement politiquement réaliste, nous ne sommes en train de toutes façons de parler que d'un rêve. Ce rêve pour moi n'en est pas un - ça c'est une question personnelle à chacun ses goûts - mais plus important je voudrais remarquer que l'argument principal voire unique comme quoi ce rêve serait souhaitable est un argument de pouvoir. Comme ce serait puissant ! Est-ce réellement le bon critère ? Un rêve de puissance - et rien d'autre. Est-ce que d'autres rêves ne vaudraient pas mieux que celui-là ? Exactement. Le rêve dont nous parlons n'est dans le monde tel qu'il est aujourd'hui qu'une fantasmagorie - désolé si je m'exprime un peu durement. Ce qui pourrait éventuellement le rendre possible serait une situation de crise suffisamment grave - mieux vaudrait parler de catastrophe voire de cataclysme pour avoir la bonne échelle - pour que les obstacles politiques aujourd'hui insurmontables deviennent franchissables. En clair : ce dont les gens ne veulent pas aujourd'hui, il faudrait que les circonstances les forcent à l'accepter. Il ne pourrait s'agir que d'un danger vital, d'une guerre mondiale. Poutine n'a ni l'envie ni la capacité de jouer ce rôle, mais enfin c'est l'idée. Un ennemi tellement dangereux et implacable, une situation tellement désespérée... que la "nation européenne" naît contrainte et forcée. Le seul précédent historique que je trouve est la conquête de la Rus kiévienne - alors dispersée en principautés - au XIIIème siècle par les Mongols, le massacre d'une grande partie de la population et la réduction à la servitude pour plusieurs générations des survivants. Alors, effectivement, lorsque finalement ils se sont libérés, les Russes étaient unis autour de leur grand-prince moscovite - cette ville ayant été à l'origine du mouvement à la fois de libération et d'unification - ce grand-prince n'a d'ailleurs pas manqué au bout d'un temps de se proclamer César - tsar - et le pays en question est resté uni depuis. Bon, maintenant, je ne crois pas à ce genre de scénarios en Europe - j'ajouterais c'est tant mieux :) Quant aux fantasmagories s'il faut terminer sur ce sujet, j'ai déjà expliqué ici quelle serait la mienne. Scénario tout à fait irréaliste naturellement, même si légèrement moins qu'une Europe fédérale unie, comme je l'expliquais. :P -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
"Tous citoyens, tous soldats, un seul drapeau"... Voyons voir, nous sommes bien en train de parler de la conscription sur une population de 500 millions de citoyens ? Même avec la faible natalité, même avec un service réservé aux hommes et pour un an seulement, même avec 20% d'inaptes et planqués... il s'agit de 2 millions d'appelés. Plus les professionnels, ça fait 3,5 millions de soldats d'active au bas mot. Avec un budget à 2% du PIB, soit 280 milliards d'euros. Oh yeeeaah baby ! Avec des moyens de ce genre, les troupes impér... je veux dire fédérales pourraient vraiment "s'imposer dans le monde". Numéro 2 peut-être, mais pas loin derrière le premier ! La Chine n'aurait qu'à aller se rhabiller... sans parler de la Russie ! Une petite question tout de même, en dehors du fait que c'est politiquement totalement irréaliste - j'ai déjà expliqué mon avis plus haut sur ce fil ... Est-ce que c'est souhaitable ? Ah j'ai bien pensé illustrer cette comparaison. J'avais trouvé de belles images pourtant :lol: ! J'ai du y renoncer. C'est que je devais être rejoint par une FDA avec ses Aster 30, mais elle a été retardée en chemin... alors les missiles supersoniques de la modération, je dois en tenir compte :( Sinon sur le fond je suis parfaitement d'accord. Des pays différents prennent des décisions différentes, chacun par lui-même et en tenant compte de la situation vue de sa fenêtre. Il n'est nul besoin ni de remettre en cause les décisions des uns, ni celles des autres, ni de chercher à les uniformiser dans un système "taille unique". -
Moi, j'en connais un qui s'est trompé de fil de discussion... :) ;) T'es sûr de pas avoir voulu poster ça dans le fil "Ukraine" ?
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Ukraine 3
Alexis a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis d'accord à 100% en ce qui concerne les artisans de guerre où qu'ils soient. Si les Béatitudes annoncent "Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés enfants de Dieu"... alors, les artisans de guerre, de qui sont-ils les enfants ? Sur leurs chances de réussir dans le cas de la Russie, je suis très optimiste. Ce que rappelaient les Guignols de la différence entre un méchant classique comme Assad et un méchant avec armes nucléaires comme Kim Jong Eun... s'applique encore plus je crois quand le méchant a beaucoup d'armes nucléaires, comme Poutine. Quant aux artisans de guerre qui s'adressent aux Russes, eh bien les méchants Obama, Hollande et Cameron eux aussi ont quelques armes... Ce sont les Ukrainiens qu'il s'agit de faire s'entre-tuer. Que l'on parle du général Breedlove, de Vladimir Jirinovski ou d'autres allumés. Par exemple le général Robert Scales déclarant sur Fox News cette semaine qu'il s'agit en Ukraine de... Cela dit, ce général est à la retraite, et Faux News n'est pas connu pour sa modération ni son sens de la responsabilité. La télé russe aussi donne la parole à des boutefeux. Le tout est que les responsables qui sont aux commandes le restent...Je veux dire : responsables. -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur ton PC dans la journée du vendredi... tu veux dire : au boulot ? Rôooooh... t'es bien l'seul ;) -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Nom de D... ! Un enregistrement sonore de Bismarck en train de réciter la Marseillaise !!! Je n'avais aucune idée qu'un tel truc existe ! Ça fait partie des tous premiers enregistrements sonores réalisés dans l'histoire. Qui ont été récemment restaurés et numérisés grâce à une technique (l'archéophone) d'origine française. En 1889, Edison voyage en Europe et réalise des enregistrements avec plusieurs personnalités, dont Bismarck et même Moltke l'ancien - qui était né en 1800. Et dans le texte lu par Bismarck en plusieurs langues... se trouvent les premières lignes de la Marseillaise. :lol: La qualité de l'enregistrement est certes exécrable, mais enfin les paroles sont tout à fait reconnaissables... et c'est la voix de Bismarck. Voilà, c'est là. Milieu de page, et c'est à 40 secondes que commence la Marseillaise (vous pouvez aussi télécharger directement le MP3 par ce lien). Et maintenant... ... au Drapeau, mon cher Otto ! :P C'est que non seulement il prononce bien, mais encore il récite les paroles avec conviction... Ah, il cachait bien son jeu le bougre ! ^_^ -
L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Technologie
Allez j'ai retrouvé un texte que j'avais écrit il y a quelque temps sur le sujet... comme quoi des archives bien rangées ça peut servir... Donc... voici Pavé II ! En cette époque où l'humanité fait face aux prodromes d'une crise gigantesque, vague scélérate additionnant fragilités du système financier et entrée dans l'âge des limites notamment en énergie fossile sur fonds de catastrophe écologique en cours notamment dérèglement climatique qui menace de devenir auto-alimenté, il est très agréable de découvrir - pour une fois ! - que tel nouveau monstre menaçant sortant du brouillard... n'est finalement qu'un banal épouvantail et un jouet pour faire peur aux enfants. En l'espèce, la menace d'une conscience artificielle née de l'informatique parvenant à supplanter les humains. Pour commencer, le mythe de la création prochaine d'esprits artificiels est vivace depuis les années 1950. Ce qui, comme on dit, ne nous rajeunit pas. Il est en général annoncé pour le prochain coin de rue, dans quelques petites années. Puis, lorsque les prédictions ne se sont - à l'évidence - pas réalisées, d'autres reprennent le conte en toute bonne foi, et roulez jeunesse ! Jusqu'à la prochaine fois. Cependant, les réalisations de la discipline appelée "IA" ne sont pas du tout à la hauteur de ces craintes et espoirs tonitruants. Ce n'est pas qu'elles soient inexistantes, ni négligeables, loin de là ! Simplement, la reproduction informatique - on pourrait dire le mime - d'activités humaines généralement considérées comme intelligentes ne mène pas à l'apparition d'une conscience artificielle. La carte serait-elle différente par nature du territoire ? La simulation, différente de la réalité ? Naturellement, l'augmentation exponentielle des capacités de traitement informatique - la puissance des ordinateurs, jusqu'ici très inférieure à celle d'un cerveau humain, constitue une explication possible de l'échec de l'IA jusqu'ici, et pourrait amener à penser que le Saint Graal d'une conscience artificielle en revanche sera bientôt à portée. Réalisant une simulation précise du fonctionnement physique des neurones, l'un des plus grands calculateurs début 2014 a pu simuler le fonctionnement d' 1% d'un cerveau humain pendant une seconde... mais le calcul lui a pris 40 minutes. De ce point de vue, les plus puissants ordinateurs actuels sont très loin du compte. En revanche, en se limitant à une simulation logique en réseau de neurones, la puissance nécessaire à un "cerveau humain" en temps réel devrait logiquement être déjà disponible, en regardant les ordres de grandeur : 10^10 neurones reliés chacun à au plus 10^4 autres, effectuant des "calculs" à un rythme inférieur à 10^2 par seconde, soit 10^16 opérations par seconde nécessaires... le plus grand superordinateur en décembre 2014 était le Tianhe-2 chinois, il peut effectuer 3,4. 10^16 opérations par seconde. Cependant, même dans ce cas... quelques petites questions se posent... quelques menues difficultés se profilent. A ) Les questions, pour commencer Elles sont philosophiques. C'est que pour que le projet de construire une conscience artificielle par voie informatique ait ne serait-ce qu'un sens, quelques pré-conditions sont nécessaires : 1. Il faut que la conscience, telle qu'elle se manifeste par exemple dans la tête de tout un chacun, soit entièrement compréhensible en termes matériels. Position matérialiste. Qui n'a rien d'évident 2. Si la première condition est remplie, il faut encore que le comportement de la matière impliquée dans l’émergence de la conscience soit entièrement compréhensible en termes déterministes. Il faut notamment – et pas seulement – que les aspects quantiques n'y aient qu'un rôle "spectateur". Position déterministe et objectiviste. Qui là encore n'a rien n'évident - j'oserai dire, encore moins (*) 3. Enfin, il faut que cette conscience compréhensible en termes matériels uniquement, et en termes déterministes et objectivistes exclusivement - je parle ici de la conscience qui se trouve dans le cerveau de l'inventeur - soit capable de concevoir le fonctionnement d'une autre conscience - celle que l'inventeur cherche à créer. Ce qui signifie que cette conscience présente dans le cerveau doit avoir la capacité de se comprendre elle-même ! En effet, si l'inventeur n'en était pas capable, comment pourrait-il déterminer les plans, méthodes et principes de la construction de l'IA ? Une troisième fois, cette position n'a rien d'évident - je serai prêt à dire qu'elle est la plus suspecte de toutes Les réponses à ces trois questions sont parfaitement inconnues. Il existe des positions et des arguments philosophiques, naturellement, chacun avec leur validité. Mais il n'existe de réponse au sens scientifique à aucune de ces questions. Peut-être cela changera-t-il un jour. En attendant, ces questions sont aussi indécidables scientifiquement que celle de l'existence de Dieu. Si UNE SEULE des réponses aux trois questions ci-dessus est négative, alors la création par voie informatique d'une conscience artificielle est une chimère, irrémédiablement : on pourra reproduire sous forme informatique tous les processus mentaux qu'on voudra, on pourra créer des solutions logicielles pour traiter tel problème intellectuel particulier, souvent mieux qu'un être humain - c'est d'ailleurs l'objet de la discipline IA, la vraie non la fantasmée ...on n'arrivera jamais à obtenir un objet avec qui on puisse sérieusement tailler une bavette, un objet qui serait quelqu'un. L'idée est à ranger dans le même rayon que les histoires de fées et du Père Noël. Si, et seulement si les TROIS réponses sont positives, alors la construction d'une conscience artificielle est théoriquement possible. A ce sujet, on demandait la différence entre théorie et pratique. Un plaisantin répondit : "En théorie, c'est la même chose. En pratique, non" B ) Il est temps de parler des "menues" difficultés pratiques pour la création d'une conscience artificielle Je ne m'étendrai pas sur le fait que personne à ce jour n'a la moindre traître idée de comment au juste il faudrait s'y prendre. Ce que font les spécialistes en IA, ce qu'ils construisent dans la réalité, est bien différent, comme déjà dit. Et ce n'est pas faute d'essayer ni de réfléchir au moyen de construire une conscience... D'une part il n'est pas charitable de tirer sur les ambulances, d'autre part et plus important, cela n'exclut pas la possibilité que l'IA n'attende son Newton, son Galois, son Darwin ou son Einstein. Bref que la définition de la méthode générale ne soit à portée du prochain génie qui se penchera sérieusement sur la question. Le premier génie qui saura comprendre comment sa propre conscience fonctionne - rappelons que nous sommes dans l'hypothèse où la réponse à la question 3 ci-dessus soit positive... Une difficulté plus grave se présente. C'est que une fois publiée la "Théorie générale de la conscience" avec sa petite annexe "travaux pratiques - comment on fait" par Jeannot Génie (ou quel que soit son nom), il faudrait bien la construire en réalité cette IA au sens vrai. Et là se situe un problème, une difficulté... du format "mise en abîme" Sur ce forum comme en d'autres lieux, nous sommes régulièrement entretenus des distrayantes nouvelles de l'avion de chasse JSF. Non seulement le bouzin ne vole-t-il que peu et mal, mais surtout ses difficultés persistantes semblent bien résulter au fond d'un défaut de maîtrise de sa complexité, qu'un optimisme illuminé a laissé croître au-delà de toute raison comme d'ailleurs de toute nécessité. Si bien que la complexité risque bien de s'avérer impossible à maîtriser par les équipes d'ingénierie, dont il est pourtant permis de penser qu'elles ne sont pas constituées de rigolos, mais plutôt de certains des meilleurs des meilleurs, à la mesure des capacités financières de l'Oncle Sam à motiver ce genre d'ingénieurs pour travailler sur ce projet. Ce phénomène est particulièrement criant s'agissant du logiciel embarqué du JSF et de ses 24 millions de ligne de code. Pardon ? Vous avez bien dit : 24 millions ? Une quantité aussi réduite d'instructions élémentaires, une complexité si ridiculement faible, tellement hors de proportion avec celle d'un cerveau humain, et déjà les meilleures équipes ne savent pas faire face ! Alors, quelles sont les chances que qui que ce soit arrive à appliquer les principes et méthodes découverts par Jeannot Génie, une fois qu'il aura eu l'obligeance de se présenter ? Il est temps de conclure. Le projet "IA forte", c'est-à-dire conscience artificielle, quelqu'un dans la boîte : - Soit est par principe impossible - c'est mon opinion personnelle, les conditions pour qu'il en soit différemment étant si lourdes, mais je reconnais que la chose n'est pas prouvable - Soit est théoriquement possible, auquel cas il sera peut-être réalisé une fois que ces deux conditions seront remplies : 1. Naissance du génie comprenant le fonctionnement de sa propre conscience 2. Apparition d'une civilisation capable de coordonner les talents, les intelligences, bref de faire travailler ensemble des êtres humains à un niveau fantastiquement au-delà de ce à quoi l'humanité est parvenue à ce jour. Au point de pouvoir réaliser des projets informatiques incluant à coup sûr des milliards, peut-être même des milliers de milliards d'instructions Dans cette deuxième hypothèse, l'humanité réalisera peut-être en effet un jour une IA véritable, dont l'orientation vis-à-vis de l'humanité posera effectivement question. Ce jour n'arrivera pas du vivant d'aucun d'entre nous. J'aurais tendance à estimer qu'il est probablement aussi loin de nous que ne l'était la construction d'un réacteur atomique au moment où Démocrite spéculait sur l'existence de l'atome... Pour aller plus loin, je conseille l'excellent résumé du professeur en informatique Lucien Roy (*) La question 2, c'est-à-dire "le comportement de la matière à la base de la conscience est entièrement compréhensible en termes déterministes, les aspects quantiques n'y ont qu'un rôle spectateur", fait encore l'objet d'études et de discussions. A signaler tout de même l'œuvre de Roger Penrose, généralement reconnu comme l'un des plus grands esprits actuellement vivants, dans "les Ombres de l'Esprit" Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, Penrose y a proposé une démonstration formelle du fait qu'une opération au moins de l'esprit humain - discerner la vérité mathématique d'une certaine proposition de logique avancée - est impossible si l'esprit humain est compréhensible en termes calculables et déterministes. Comme cette opération a bien lieu - Penrose guide le lecteur jusqu'à ce qu'il la réalise lui-même - il s'ensuit que l'esprit n'est pas compréhensible en termes déterministes. Donc ne peut être reproduit informatiquement. Dans une deuxième partie, il propose une hypothèse - plus aventurée - sur une explication physique du caractère non calculable de l'esprit, lié à son avis à des phénomènes quantiques intervenant notamment dans les microtubules des neurones et liés à la réduction du paquet d'ondes, phénomène qui à son avis n'est qu'imparfaitement modélisé par la physique quantique. Il s'agit là de physique spéculative, plus d'une idée de direction dans laquelle chercher la nouvelle physique - au-delà de la mécanique quantique - nécessaire à la compréhension de la conscience si la démonstration de Penrose est correcte, que d'une quelconque précision sur ce que pourrait être cette physique. Dans ce livre, Penrose répond à toutes les objections présentées à ses travaux précédents sur le même sujet. Le livre existe depuis une quinzaine d'années, et à ma connaissance personne n'a réussi à contrer son raisonnement. S'il a raison, alors "les Ombres de l'Esprit" sera probablement considéré un jour comme un livre fondamental dans l'histoire scientifique. Et naturellement, le projet "Conscience artificielle" est alors sans objet. Du moins dans sa version informatique : si l'hypothèse spéculative de Penrose s'avère judicieuse et est un jour développée, on ne peut exclure qu'il soit un jour possible de produire une conscience artificielle en se basant sur les principes physiques ainsi découverts. Mais alors l'objet pensant produit ne serait pas un ordinateur... il en serait sans doute aussi loin que l'ordinateur lui-même est loin d'une machine à vapeur ou d'un marteau. Et naturellement les délais pour réaliser tout cela seraient tout à fait indéterminés... Pour un résumé plus détaillé de ce livre, voir Jean Staun -
L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Technologie
Hmmm y a déjà des expérimentations en ce sens... Le croisement d’un robot et d’une mite excité sexuellement Oui, je sais... moi aussi j'ai pensé "Y a vraiment des chercheurs qui ne savent plus quoi f..... avec leurs crédits" Sinon, concernant des robots sexuels en bonne et due forme, disons que tous les goûts sont dans la nature... moi des créatures comme celles-là ça ne m'inspire guère ;) -
Ukraine 3
Alexis a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
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L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Technologie
Veni, vidi, scripsi... et point tu ne lis :) ? Soit ! Voici un résumé à l'intention des décideurs et autres paresseux ;) L'étude de Roland Berger, c'est de la daube. La robotique mobile ne progresse pas si vite et il est très douteux qu'elle puisse concurrencer économiquement le travail d'un être humain même peu qualifié à terme prévisible. L'automatisation est depuis longtemps sur une pente ascensionnelle douce et elle y restera, pas d'accélération significative en vue. Et les pertes d'emplois ne sont pas prioritairement le résultat de cette automatisation qui n'est qu'un facteur parmi d'autres. Voici par exemple un lien qui inclut aussi les prix pour Nao (4690 €) et Pepper (1400 €) Ou encore ici avec quelques détails sur les innovations contenues dans Roméo. Il faut voir que ce dernier est incomparablement plus ambitieux que Nao et Pepper - nous parlons d'un robot capable de véritablement jouer un rôle d'assistance à la personne, pas un rôle d'accueil ou d'amusement comme par exemple Pepper. Voir ce scénario auquel la machine une fois au point serait capable de faire face. Il n'est pas surprenant que le prix soit très différent. Et si ce robot était un jour produit en série, cela aurait bien sûr tendance à faire baisser son prix, mais probablement pas dans de très grandes proportions vu la complexité inhérente à la bête. Complexité probablement irréductible pour une machine qui serait capable de manipuler son environnement de manière très riche. De nombreux experts... s'avancent bien loin et bien imprudemment. :) Je commence par le résumé pour décideurs Construire à base d'ordinateurs une intelligence artificielle forte - c'est-à-dire égalant ou dépassant l'esprit humain - est fort probablement impossible pour raison de principe, car au moins trois questions fondamentales pourraient chacune à elle seule en exclure la possibilité et la réponse à chacune de ces questions est à ce jour inconnue. Si toutefois aucune des trois réponses ne s'avéraient faire obstacle et si ce projet était donc théoriquement possible, sa difficulté inhérente - hors de toute proportion avec par exemple la difficulté à fabriquer de simples robots autonomes utiles dans la vie courante ou l'industrie - assurera qu'elle ne peut être qu'un projet à très long terme, comparable par exemple au vol interstellaire en astronautique. L'IA forte dans vingt ans et autres "singularité" ne sont que balivernes. Pour la version détaillée, ça sera Pavé II le Retour. Et ça ne pourra être qu'un autre jour... ;) -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
L'hypothèse sous-jacente à cette séparation en deux armées est que les forces lourdes ne seront jamais utiles en outre-mer. Ni les régiments Leclerc, ni la défense aérienne, sans parler des régiments d'hélicoptères Tigre... Hypothèse lourde, et fortement sujette à caution. Qui dit que les unités affectées à une défense territoriale ne seront pas nécessaires pour une intervention lointaine ? Alors, il faudrait demander gentiment l'autorisation de les reprendre à des alliés européens qui pourraient fort bien ne pas être d'humeur, pour tout un tas de raisons. En plus de ce grave inconvénient si l'hypothèse sous-jacente devait s'avérer fausse, je me demande quel serait exactement le gain à avoir deux armées, une de projection et une territoriale européanisée. Ça m'a plutôt l'air d'ajouter à la complexité. Dans la situation actuelle, une même unité peut être utilisée indifféremment en Europe ou bien outre-mer, suivant les circonstances. En somme il est déjà possible de rassembler des unités françaises avec des unités d'autres pays si le besoin s'en faisait sentir, tout comme il est possible de ne pas le faire. De manière flexible. Cette solution à deux armées aurait donc les inconvénients suivants : - Ajouter à la complexité - deux armées plutôt qu'une - Perdre la flexibilité - difficile de changer l'affectation d'une unité marquée "territoriale" mais devenue nécessaire en outre-mer - Sans compter que l'armée territoriale européenne unifiée en pratique ne bougerait pas le petit doigt sans non seulement l'autorisation mais encore la direction américaine - soyons un peu réaliste politiquement, et rappelons-nous de la guerre en Libye où il a fallu le cadre OTAN et le commandement américain pour que les autres Européens acceptent d'engager le premier soldat. Bref, il s'agirait d'un simple auxiliaire de l'armée américaine en Europe... tout ça pour ça ! -
terrorisme Daesh
Alexis a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Politique etrangère / Relations internationales
Mouton, peut-être, mais mouton de combat, Môssieur ! Ben oui, c'est le principe de la Lettre Volée, être caché en pleine lumière ;) -
L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Technologie
Je trouve vraiment magnifique la capacité d'un thème une fois lancé à se répandre, rebondir, être discuté en long et en large, repris, faire l'objet de broderies, de discussions philosophiques, délayages divers... Peut-être faudrait-il d'abord examiner si le thème en question correspond à une quelconque réalité ? Cela semble être une mode de considérer que les robots progressent à pas de géants et qu'ils vont nécessairement prendre une place de plus en plus grande dans l'économie, jusqu'à supprimer des millions d'emplois, ou en créer, être une malédiction, à moins que ce ne soit une bénédiction, mais en tout cas un très très gros truc attention... le train de l'avenir est lancé, coco, accroche-toi ! L'étude de Roland Berger citée au début de ce fil se trouve ici. Pour arriver à un total de 42% des emplois en France "potentiellement automatisables" d'ici 20 ans, on peut se rapporter à leur tableau page 9, qui donne notamment la liste des métiers qu'ils estiment le plus sujets à automatisation, et ceux qu'ils placent dans un groupe intermédiaire. Quant aux tendances technologiques ayant un impact sur l'emploi, c'est en page 5. Quelques remarques : - Ce n'est pas la première fois que l'on annonce l'aube des robots, au sens non de l'existence d'un nombre (assez limité) de robots industriels ce qui est une réalité depuis déjà assez longtemps, ni du rôle de plus en plus important du logiciel (qui ne date pas d'hier non plus) mais de l'explosion de ce nombre de robots dans l'industrie et dans la vie courante et les services. Les dernières fois... on n'a pas vu venir grand chose. Qu'est-ce qui a changé de fondamental ? - L'automatisation passée, telle qu'elle a commencé en un sens depuis des décennies voire des siècles, en un sens plus limité - la numérisation et le logiciel - depuis tout de même assez longtemps, n'a selon Roland Berger causé qu'une partie des pertes d'emploi de l'industrie française des trente dernières années, voir leur tableau page 7 qui liste l'automatisation parmi une demi-douzaine de facteurs ayant tous contribué. Si nous sommes à la veille d'une perte monumentale d'emplois due à l'automatisation, c'est donc encore une fois que quelque chose de fondamental a changé... Quoi, au juste ? - Dans leur tableau des tendances technologiques ayant un impact sur l'emploi en page 5, je note que les tendances "matures" sont estimées d'impact sur l'emploi "limité" voire "très limité"... c'est seulement aux tendances "émergentes" qu'est attribué un impact "fort" voire "très fort". Ce qui est certes cohérent avec le point précédent, mais indique aussi que l'étude se base sur l'impact projeté de tendances émergentes... c'est-à-dire sur l'hypothèse que ces tendances iront bien jusqu'à leur terme et rempliront toutes les promesses que leurs promoteurs font miroiter - Les trois tendances à impact fort sont les véhicules autonomes qui en gros auraient le potentiel de mettre au chômage les taxis, le Big Data qui pourrait mener à l'"automatisation des fonctions d'analyse / décision" et la robotique avancée (polyvalence, mobilité et autonomie) qui pourrait prendre en charge les "tâches physiques". Bon, voilà au moins des prédictions précises. Etant donné que les chauffeurs de taxi ne sont que peu nombreux, le gros de l'impact serait celui du Big Data et de la Robotique avancée, chacune avec impact "très fort". Deux facteurs source donc. Ce sont eux qui auraient changé... de façon fondamentale - Revenant à la liste des métiers les plus sujets à automatisation en page 9, je constate que c'est de loin la Robotique avancée qui est estimé le facteur le plus important. Parmi les métiers "très fortement automatisables", seules les fonctions administratives doivent se rapporter avant tout au Big Data. Parmi les métiers partiellement automatisables, il n'y a guère que les métiers juridiques et l'encadrement intermédiaire qui doivent s'y rapporter. Tout le reste, c'est-à-dire l'essentiel des emplois qui disparaîtraient du fait de l'automatisation, serait causé par le seul facteur Robotique avancée. Nous progressons : ce que dit Roland Berger est donc fondamentalement "Les robots mobiles vont remplacer des tas de boulots" - le reste de l'automatisation annoncée, c'est en comparaison la simple poursuite de tendances déjà établies, et qui n'ont été qu'un facteur parmi une demi-douzaine dans la diminution des emplois industriels Bon maintenant que les choses sont un peu plus claires sur l'origine de ce thème, je suis bien obligé de partager deux ou trois gros doutes... Gros Doute N°1 : Comme dit au début, ce n'est pas la première fois qu'on annonce que les progrès - réels - de la robotique mobile vont très bientôt déboucher sur une explosion des applications. Je me rappelle de la revue Micros & Robots - années 80 forever ;) ! - qui a fini par se saborder avec le message "Goodbye cruel world !" parce que comme ils l'ont reconnu, le sujet n'était pas mûr. Et pourtant, les progrès étaient constants y compris à cette époque, comme ils le sont aujourd'hui. Le sujet est donc mûr maintenant ? Ah bon... on constate le début d'une explosion du nombre des robots mobiles vendus ? La majorité sont vendus non pour recherche, éducation ou amusement comme jusqu'ici, mais pour remplir un rôle utile dans un environnement complexe ? Je ne suis pas au courant... -_- Gros Doute N°2 : Admettant que des robots mobiles soient bientôt utilisés en nombre non minuscule dans des environnements complexes... au fond, cela revient à imaginer que Aldebaran Robotics, l'entreprise française leader de la robotique mobile mondiale réussisse son premier projet de robot mobile en environnement complexe réellement utile en lui-même et non simplement pour la recherche ou l'éducation. Il s'agit du projet Roméo... ou plus précisément des robots commercialisables qui seraient dérivés de ce démonstrateur. Se pose alors une petite question minime. La question économique. Eh oui. L'ordre de grandeur de coût d'un Roméo est annoncé à 250 000 €. Ce qui devrait permettre de calculer une première approximation du coût de son travail. Imaginant 10 ans de fonctionnement utile et 5% en coût annuel d'entretien / mise à jour / réparations / énergie - je sors ces chiffres de mon chapeau certes, mais ils me semblent assez pertinents dans une optique "optimiste" sur la durée de vie et la maintenance d'un robot mobile avec ses milliers de pièces complexes et mobiles donc s'usant régulièrement - nous arrivons à 375 000 € pour 10 ans de travail, à quoi on peut rajouter de manière prudente 15% pour le coût du crédit sur 10 ans - supposant qu'un Roméo soit considéré par une banque un investissement aussi "sûr" qu'une maison ce qui est probablement là encore optimiste. On arrive à un coût mensuel du travail de 3 600 €. Un smic mensuel chargé c'est pour une entreprise un coût d'environ 1 650 €. Certes les charges "devraient" être plus élevées sans les baisses consenties comme mesure pour l'emploi... disons 2 000 € donc ? Il reste que le Roméo coûterait une fois terminé 1,8 fois le prix d'un smicard. Certes il peut travailler la nuit et les week-ends et ne prend guère de vacances sauf réparations. Mais la qualité de son travail n'est tout de même pas celle d'un être humain, même peu qualifié ! Voir le scénario donné pour exemple sur le site du projet Roméo, le robot qui arrivera à faire tout cela sera une splendide réalisation... mais enfin quand il est dépassé - et ça peut arriver assez vite - il appelle quand même l'aide d'un être humain. Alors oui, si de tels robots devenaient disponibles - ils ne le sont pas encore - on pourrait imaginer une baisse progressive du prix avec la fabrication en série... sans doute pas dans des proportions énormes vu la complexité irréductible de l'objet. Mais il est difficile au total d'imaginer un véritable avantage économique pour Roméo comparé à une bonne vieille assistance humaine à la personne. Gros Doute N°3 : Les tendances générales en toile de fond de tous ces développements robotiques restent : - l'augmentation de la population humaine, - la hausse de la qualification moyenne, au niveau mondial - la baisse des rémunérations pour les fonctions peu qualifiées, par mise en concurrence au niveau mondial - délocalisation, dévaluation compétitive - la hausse du coût de l'énergie - indispensable à un robot mobile - par hausse du coût de sa production, du fait de l'utilisation de gisements moins faciles voire d'alternatives plus coûteuses type "énergies renouvelables" Un robot mobile autonome est déjà très "ric-rac" pour concurrencer d'un point de vue économique un travailleur humain peu qualifié, quand bien même il serait au point ce qui encore une fois n'est pas le cas... alors que deviendra sa compétitivité économique devant des êtres humains plus nombreux, dont la rémunération moyenne aura tendance à baisser, tandis que leur qualification moyenne augmente ? Va falloir baisser le coût de ton travail rapidement, mon ami robotique... es-tu sûr d'être compétitif ? :lol: Eh oui... on prend un rapport "sensationnel", qui annonce un très très gros truc, le train de l'avenir en marche, accroche-toi - et investis vas-y faut te positionner rapidement... et ce qu'on découvre en creusant un peu - en lisant le rapport pour commencer ! - c'est que les chances que les réalisations futures de la robotique mobile, que Roland Berger prend pour hypothèse sans davantage se questionner, soient à la hauteur des scénarios envisagés sont sujettes à caution pour dire le moins... extrêmement douteuses pour parler plus franchement ! -
L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Technologie
Ouais, y a aussi deux fôtes d'orthographe dans ton message, hein. Et oui, j'ai su les détecter. repère des futurs prix Nobel ---> repaire des futurs prix Nobel je l'ai toujours dis ---> je l'ai toujours dit Oui, toute la classe te regarde... ça ne servait à rien de te mettre au fond -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Ça dépend qui... Tout les Russes n'y croient pas bien sûr, beaucoup sont conscients du mal qu'il a fait à l'URSS et à la Russie, mais ils sont tout de même nombreux à considérer que Staline a eu un rôle davantage positif que négatif. Une affiche d'époque : Gloire au grand Staline ! Une affiche plus moderne : Ne laissons pas réécrire l'histoire ! Pas touche à Staline ! -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Eh bien voilà le nœud du problème : pour la plupart des Français il est important que la France existe en politique internationale. Cela a trait d'une part au refus de l'effacement et de la "politique du chien crevé au fil de l'eau", d'autre part à l'identification à ce pays plutôt qu'à telle autre instance, communale, régionale, européenne, otanienne ou mondiale. On pourrait en théorie imaginer qu'à la place de "France" pour les uns, "Italie", "Belgique", "Royaume-Uni" ou "Allemagne" pour les autres, les mêmes sentiments et convictions se portent plutôt sur une "Europe", un "Empire carolingien" ou un équivalent quelconque. Alors dans ce cas on pourrait faire une défense pour cette "Europe". Les mots clé étant dans ce cas en théorie et imaginer... Seulement voilà, la réalité est différente. Les rêves et surtout le sentiment d'identification des peuples ne se manipulent pas comme des pièces de machinerie dans un imaginaire constructiviste. On a le droit d'aimer ou de ne pas aimer cette réalité, mais elle n'en reste pas moins vérifiée. De mon point de vue, la coopération de défense européenne est déjà bien développée sur le seul thème qui offre des possibilités intéressantes, celui des fabrications en commun de certains matériels... avion de transport A400M, hélicoptère de transport NH90, ravitailleur A330 MRTT, hélicoptère de combat Tigre, missiles antiaériens Mamba, avion de combat Typhoon, missile air-air longue portée Meteor, missile de croisière Scalp / Storm Shadow, frégates FREMM... Sans oublier des programmes de recherche tels le futur drone de combat franco-britannique ou le partage de résultats et de moyens de simulation nucléaire... n'en jetez plus :) ! Ces programmes réalisent de véritables économies et une véritable synergie entre nations européennes. A noter leurs caractéristiques principales : programmes en coopération inter-étatique sans aucune implication de l'UE en tant que telle, sur la base du volontariat, pas avec les mêmes partenaires à chaque fois. Faire vivre ces programmes, les compléter par d'autres lorsque plusieurs pays européens peuvent s'entendre sur un cahier des charges commun, voilà la coopération de défense européenne. Le reste, ce sont des rêves. Une petite anecdote racontée il y a une quinzaine d'années par feu Hervé Coutau-Bégarie. Il se trouvait un jour questionné sur la défense européenne par une assemblée comprenant de nombreux militaires (une école militaire je crois, mais sans être sûr). Sa réponse fut à peu près la suivante - ce ne sont pas ses mots je cite le fonds, de mémoire : "Je vois bien que vous autres élèves militaires êtes vieux jeu... vous êtes sans doute même assez c... pour accepter de donner votre vie pour la France... ... Mais pas un seul d'entre vous n'est assez c... pour accepter de mourir pour l'Europe !" Après quoi, il se fit un grand silence. Un très, très grand silence... -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est dommage qu'on ne puisse pas approuver un post deux fois plutôt qu'une ! :lol: Excellentes remarques, merci Wallaby. -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Dans la série "Uniquement en Russie"... Une maison-musée de Staline va ouvrir dans la région de Tver (utiliser la fonction traduction de votre navigateur peut vous donner une bonne idée) J'aime tout particulièrement le rôle de Staline dans la renaissance de l'Eglise orthodoxe russe... :lol: :lol: :lol: ! Pour qui aurait un doute : non il ne s'agit pas de l'équivalent russe de mon cher Gorafi. Ceci n'est pas une satire ! Только в России ! (uniquement en Russie) -
Pour à la fois sécuriser un peu mieux et contrôler un tant soit peu ce bazar qui devient vite très technique donc hors de portée de qui n'est pas spécialiste du domaine, sans parler du citoyen moyen, j'aime assez la proposition de Paul Jorion consistant à interdire à nouveau tout pari sur les prix. Car oui, de tels paris étaient interdits jusqu'à la fin du XIXème siècle. A cette époque, pour spéculer sur un produit, une devise, une action ou un autre actif, il était nécessaire d'acheter effectivement cet actif. Ce qui limitait la spéculation à la partie qui peut en être utile en réalité pour l'économie, interdisant ce qu'on nommait alors l'agiotage. Restaurer cette interdiction reviendrait à détruire d'un seul coup toutes les activités sur dérivés. Sans effet négatif prévisible sur l'économie réelle, et avec cet avantage de diminuer sensiblement les risques d'effondrement financier. Ajoutant à une telle mesure l'interdiction de la cote continue pour actions, devises, etc. bref tout actif, remplacée par un fixing quotidien (voire hebdomadaire pour les actions), on diminuerait encore davantage la partie parasitaire du secteur financier - notamment le fameux trading haute fréquence totalement absurde du point de vue de l'économie réelle mais si plaisant en tant que machine dernier cri du casino. Cette paire d'interdictions pourrait être assez facilement mise en oeuvre au niveau national : - Lier la garantie des comptes bancaires à l'obligation pour la banque concernée de n'effectuer aucun échange du moindre produit dérivé dans quelque pays que ce soir d'une part priverait la partie du secteur financier souhaitant continuer ces échanges de l'essentiel de leurs financements, d'autre part rendrait facile si une partie de ce secteur continuant à jouer aux dérivés venait à s'effondrer de le laisser tout simplement faire faillite comme de juste - "vous avez joué sans filet de sécurité, vous avez perdu" - Le même levier pourrait être utilisé pour "assécher" le secteur des haut fréquenciers Enfin, quand je dis que ça pourrait être mis en oeuvre au niveau national... il faudrait probablement dénoncer certaines dispositions des traités européens. Mais bon... on n'est pas obligé d'être effrayé par cette perspective ^_^ :lol: Oui. Si l'un des gros mastodontes français du type BNP, Crédit Agricole ou Société Générale connaissait ce genre de mésaventure, nul doute que la même logique serait appliquée que pour le sauvetage de l'Anglo-Irish Bank sur fonds publics irlandais, celui de Dexia sur fonds publics majoritairement belges, et autres instances du principe "privatisation des gains, nationalisation des pertes" La différence étant que le moindre de ces mastodontes ayant un bilan se chiffrant à 1200 milliards d'euros, et le plus gros au-delà de 2000 milliards, nationaliser des pertes qui seraient en proportion transformerait illico presto l'Etat français en Etat en banqueroute. Surtout que si l'un avait de lourdes pertes, les autres ne se sentiraient probablement pas très bien non plus... Les choix se résumeraient à : - Planche à billets déchaînée à la BCE pour racheter les actifs pourris... qui vient de dire "NEIN !" ? - Effondrement d'un ou de plusieurs de ces mastodontes français... sachant que la France a quatre banques dans la liste des 28 banques systémiques au niveau mondial, c'est-à-dire celles dont l'effondrement risquerait de provoquer celui de l'ensemble de la finance planétaire... qui vient de dire "NO WAY les fromages qui puent !" ? - France Etat en banqueroute avec une dette bondissant en un an de 100% jusqu'à 130, 140 ou 150% du PIB Si le gouvernement français savait être responsable, comme d'autres gouvernements l'ont été avant lui, nul doute qu'il ne choisirait la troisième option. Ce qui ne ferait que repousser un peu les conséquences, comment dire, désagréables, mais... n'est-ce pas ce qui se pratique couramment ces temps-ci ?
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Foucades ? Peut-être le style n'est-il pas compassé comme un costume trois-pièces bien amidonné... mais le fond est tout simplement exact. :) En ce qui concerne le sabotage, nous avons l'Eurogroupe qui passe une demi-heure à étudier les projets de réforme du gouvernement grec avant de déclarer qu'il "faudrait passer aux choses sérieuses", entendre rejeter ces projets sans examen sérieux pour tenter de revenir dans la logique antérieure, celle qui a mené la Grèce au désastre économique ces quatre dernières années. Bref, le choix semble bien être de continuer de presser au maximum, soit parce qu'on ne veut pas voir que le gouvernement grec pourrait vraiment se révolter - en pratique, organiser un référendum - et qu'on juge qu'il bluffe, soit parce qu'on n'en a cure et qu'on préfère un défaut plus lourd de la Grèce et sa sortie de la zone euro à la moindre inflexion de la stratégie de dévaluation interne imposée aux pays en difficulté avec les conséquences qu'on connaît.
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