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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Petite image amusante, celle d'un petit avion survolant un rassemblement pro-Sanders... Bernie est fichu ! Votez Trump ! Bon au-delà de l'amusement, et même s'il a une certaine logique, je m'attends quand même à ce que ce genre de report soit assez marginal...
  2. Moi, comme candidate PS en remplacement de l'actuel président, je préférerais Julie Gayet. ======> [ ] ... J'suis déjà loin !
  3. En théorie, oui, si j'ai bien compris. Le pays continue à élaborer ces lois oui, d'autant qu'elles continuent à s'appliquer à lui tant qu'il n'est pas officiellement sorti. Ça c'est la théorie... En pratique, je trouve difficile de l'imaginer. D'une manière ou d'une autre, je pense que la réalité précéderait de beaucoup son officialisation. De même que le Parlement du dit pays ne mettrait tout simplement plus à l'ordre du jour la transcription des directives européennes en droit national, même s'il est en théorie obligé de continuer à le faire, de même la Commission européenne et autres institutions de la superstructure mettraient très rapidement à l'écart les nationaux du dit pays. Dans les deux cas, le sous-titre serait "Et puis quoi encore !"
  4. En relisant mieux moi aussi j'avais négligé le fait qu'en cas d'accord, c'est sa date d'entrée en vigueur qui fait foi, et cette date pourrait être dans l'avenir, pourquoi pas. Personnellement je ne vois pas pourquoi quelqu'un le voudrait (on signe en 2018 un accord pour sortir en 2025 euh quel intérêt ) mais c'est vrai que le texte le permet. En revanche, si il n'y a pas d'accord, les traités cessent de s'appliquer deux ans après la notification de retrait. Ce qui est une sortie aussi effective que possible... En théorie il est vrai que rien n'empêche qu'un "arriéré" de choses à régler demeure encore. Du genre partage des biens et garde des enfants si on prend l'analogie du divorce. Mais perso je ne vois pas tellement matière - il n'y a pas de possessions communes pour autant que je sache, et pas davantage de dette commune sauf si j'ai manqué quelque chose, puisque l'UE ne peut emprunter en son nom les "obligations européennes" n'existent pas. Donc pas de clé de partage à négocier. Si bien qu'une fois que les traités cessent d'être applicable, eh bien le Royaume-Uni est sorti point barre. Négocier les accords commerciaux pourrait en théorie prendre plus de temps oui. Cependant même si ce n'est pas fini au moment de la sortie et si des règles provisoires sont appliquées - règles qu'il faudra négocier de toute façon en deux ans au plus - cela ne changera pas le fait que la sortie sera achevée. Enfin, toujours dans l'hypothèse "Leave", bien sûr.
  5. Intéressante étude d'opinion transnationale par Pew Global dont c'est une spécialité Euroskepticism Beyond Brexit Quelques points (je conseille de regarder l'ensemble de l'étude qui est bien riche) : - La médiane des pourcentages sur 10 pays européens donne 51% de regard positif "favorable" sur l'UE et 47% de négatif ; 42% qui veulent récupérer au niveau national des pouvoirs de l'UE et 19% qui voudraient davantage de pouvoirs pour l'UE au détriment des nations ; 70% contre 16% qui pensent que le Brexit serait mauvais pour l'UE (bon celle-là elle est un peu évidente quand même !) - Les regards positifs sur l'UE recommencent à baisser dans pratiquement tous les pays testés sauf la Pologne - Les regards positifs ou négatifs sont très dissemblables d'un pays à l'autre : Il est frappant de constater que la France est le deuxième pays plus mécontent de l'UE derrière la seule Grèce... et bien davantage que la Grande-Bretagne ! - D'un autre côté, les Français ne sont pas les plus pressés pour rapatrier chez eux des pouvoirs attribués à l'UE loin de là. Ils sont largement derrière les Britanniques, et même derrière les Allemands peut-être (la différence n'est pas loin de la marge d'erreur de ce type de sondage) S'il faut résumer la différence entre France et Grande-Bretagne quant à l'attitude vis-à-vis de l'UE : - Le partage regards négatifs / regards positifs parmi les Britanniques (48% / 44%) est très proche du résultat prévu pour le vote du Brexit (43% / 45% aux dernières nouvelles) Autrement dit, les Britanniques critiques de l'UE deviennent presque tous des "anti". Ils ne croient pas qu'il soit possible de transformer l'UE en quelque chose qui leur conviendrait mieux, ou bien ils l'ont peut-être cru mais ne le croient plus. Et s'ils ne croient pas que c'est possible, eh bien ils osent voter pour la sortie. - En revanche, le partage regards négatifs / regards positifs parmi les Français (61% / 38%) est loin du "résultat" prévu d'un référendum sur la sortie de la France, qu'un sondage paneuropéen de mars-avril dernier évaluait à 41 % pour la sortie / 59% pour le maintien. Autrement dit, et avec toutes les limites bien sûr d'un sondage effectué en dehors de toute campagne référendaire réelle donc alors que les gens ne réfléchissent pas activement à une décision concrète, il faut noter qu'une bonne partie des Français critiques de l'UE ne deviennent pas des "anti". Ils croient probablement encore possible de transformer l'UE en quelque chose qui leur conviendrait mieux, ou encore s'ils ne le croient pas ils ne sont pas prêts à envisager d'oser voter pour la sortie.
  6. Article potentiellement intéressant du Monde Bruxelles imagine les modalités du divorce avec Londres L'article est protégé, mais à voir le début, si vous y avez accès il semble prometteur Les titres du Monde évoquaient une période de "quatre à six ans" pour compléter un éventuel processus de divorce. Ce que j'ai personnellement du mal à comprendre, à la lecture de l'article 50 du traité de Lisbonne Si un Etat décide de sortir de l'UE, il existe un délai maximal "en dur" de deux ans entre sa notification et l'entrée en vigueur de l'accord de retrait. Sauf si absolument tout le monde tient à prolonger les négociations au-delà, sachant que les négos ad vitam aeternam ce n'est bon pour personne. Même si on imagine que les Britanniques n'envoient pas notification le 24 juin au matin, la procédure ne peut donc en aucun cas durer quatre ans, sans parler de six.
  7. Tiens d'ailleurs, entre confrères, ça te dirait de comparer nos émoluments respectifs ? Perso je suis payé en roubles dans une banque chypriote, mais bon je convertis immédiatement en euros et en or, parce que faut pas rire quand même. Et toi, des dollars dans le Delaware ? Pas à Panama j'espère ? T'es pas dans le listing ? Edit : Oups, je me suis trompé ça devait être un MP. Oubliez...
  8. Dans la République romaine... et aussi dans la République française version 5.0. Pour raison de glissement de sens du mot "dictateur", qui autrefois signifiait un magistrat, aujourd'hui veut dire despote, le mot ne figure pas dans l'intitulé du fameux Article 16 sur les "pouvoirs exceptionnels" du président. Mais c'est bien de cela qu'il s'agit Mais j'arrête là le H.S.
  9. Les rêves, c'est beau. C'est un peu comme la proposition du général Vincent Desportes dans l'émission C dans l'air déjà citée, comme quoi (je paraphrase à peine) : "il faut garder l'OTAN, il faut juste que les Américains en sortent. Oui, car ainsi les Européens seront obligés de se prendre en main. Et la Russie est d'ailleurs notre allié naturel. On fera un 'gentleman's agreement'". Ça aussi c'est beau, et la tête que faisaient les autres invités plus "OTAN-compatibles" de l'émission était tout simplement splendide , mais ça n'arrivera pas. Les Européens ne savent s'entendre que pour suivre leur Protecteur. Et ce n'est pas forcément quelque chose qui devrait nous être reproché. Il est vrai qu'à un moment de l'émission, parlant de l'éventualité de l'élection de Trump et de son entente probable avec Poutine, l'animateur de l'émission concluait "Donc en somme, ces deux-là Trump et Poutine nous considèrent comme des zozos", un invité répondait "C'est ça"... et Desportes rajoutait "D'ailleurs ils n'ont pas tort" Mais si on veut être un peu plus juste avec nous-mêmes, c'est dans la nature des choses qu'il en soit ainsi, ce n'est pas une faute morale du type irresponsabilité ni quelque chose du même genre. Simplement, l'Europe comme civilisation est constituée d'une collection de nations, le liant identitaire et l'appartenance prioritaire se placent à ce niveau, et la défense autonome, celle où on se prend en mains soi-même plutôt que de s'en remettre à un protecteur externe, ne peut être qu'à ce niveau. Une défense européenne étant donc impossible, les plus faibles des nations européennes ne peuvent que rechercher un protecteur si - à tort ou à raison - elles se sentent menacées, tandis que les plus fortes seules peuvent envisager de prendre vraiment en mains leurs défense, et l'Allemagne y ayant pour raison historique renoncé, cela veut dire essentiellement la France et la Grande-Bretagne. Certes la Suisse et la Suède font exception à cette règle, mais elle reste vraie pour les autres et enfin les deux nations en question s'appuient chacune sur plus une tradition de plus de 2 siècles de neutralité armée, tradition qui ne peut se créer en un tournemain. S'agissant du rêve que tu décris, je remarque que la partie en gras est déjà prévue par les accords de Minsk-2... toujours pas appliqués. Et si les séparatistes du Donbass ont certainement leur part de responsabilité, c'est aussi et peut-être avant tout Kiev qui bloque en refusant le statut spécifique du Donbass pourtant d'une part modéré d'autre part prévu par Minsk-2. Tout ça pour dire que le genre de compromis raisonnable que tu décris n'est actuellement recherché par aucun des côtés, ni au niveau Kiev - Donetsk, ni au niveau UE/EU - Russie
  10. Je suis en train d'écouter le replay de l'émission... il continue le général Desportes ! Deux minutes plus loin : Un festival ! Bon j'arrête de commenter son intervention, même s'il dit encore d'autres pépites... mais je conseille vraiment de l'écouter.
  11. Sur un sujet... ma foi assez proche, c'est cette année le 50ème anniversaire. Pour des raisons hélas trop claires, la France ne l'a cependant pas fêté officiellement. Je parle bien sûr du retrait de la France du commandement intégré de l'OTAN le 7 mars 1966, date du courrier adressé par le président français De Gaulle au président américain Johnson. La raison pour laquelle l'anniversaire n'a pas été célébré, c'est bien sûr le retour dans le commandement intégré entamé par Chirac, parachevé par Sarkozy et confirmé par Hollande. Mais l'Histoire n'est jamais terminée. Parmi les raisons de cette décision de retrait de l'organisation intégrée, la volonté de De Gaulle de promouvoir un certain dépassement des blocs, voir la reconnaissance de la Chine populaire en 1964 et les démarches vers Moscou en 1966. Puisque les blocs sont en train de se reformer... demain pourrait encore être l'heure de De Gaulle. Vincent Desportes, général français, dans l'émission C dans l'air du 8 juin "OTAN - Poutine notre meilleur ennemi", au temps 22'04'' +1000 et Bravo mon général !
  12. Sans rouvrir le débat au sujet de la crise ukrainienne - on l'a déjà fait, refait et re-refait - je dirai que la décision de rompre un engagement est toujours une décision en soi, elle n'est pas une conséquence obligée. Je ne pense pas par exemple que la Chine aurait été justifiée d'envahir le Vietnam en 2010, même si elle avait dit "Ouah ben les Américains l'ont fait en 2003 en Irak donc nous on peut aussi". Ça ne m'aurait pas paru convaincant. La décision de rompre en 2016 l'engagement de 1997, si elle est effectivement prise, doit être évaluée indépendamment. La guerre du Kosovo était de fait une agression militaire de grande ampleur de l'OTAN contre un pays tiers, en l'occurrence la Serbie, en violation de la Charte des Nations Unies. Indépendamment de ce qu'on pense de cette guerre, cela ne justifie pas un nouveau coup de canif à un traité de sécurité. Si c'était une bonne chose de s'asseoir sur la Charte de l'ONU en 1999, cela ne veut pas dire que s'asseoir sur l'Acte fondateur OTAN-Russie en 2016 le soit aussi. Et si c'était une erreur, alors cela ne signifie pas que refaire une erreur serait une bonne idée.
  13. Une précision sur l'engagement en question. Il a été pris par l'OTAN dans le cadre de l'Acte Fondateur sur les Relations, la Coopération et la Sécurité Mutuelles entre l'OTAN et la Fédération de Russie, signé en 1997, qui prévoit notamment que : Le mécanisme envisagé d'unités tournantes n'est qu'un cache-sexe pour prétendre qu'il n'y a pas de stationnement permanent. Et une brigade blindée ne peut en aucun cas être qualifiée de force négligeable. Il y aura donc bien rupture de l'engagement pris si le sommet de l'OTAN de juillet met en place ce stationnement. Si Hollande a une colonne vertébrale - je préfère l'expression américaine à la nôtre, qui est vulgaire et misogyne - l'OTAN ne rompra pas cet engagement. Car une décision en ce sens devrait être unanime, et la France à elle seule suffirait à bloquer. Ce qui n'empêcherait certes pas les Etats-Unis ou qui que ce soit d'autre d'envoyer des forces en Pologne ou en Estonie si ces pays le veulent - mais alors l'Alliance atlantique, donc la France, ne serait pas impliquée. Sans vouloir être exagérément pessimiste, tel que je vois la colonne vertébrale de Monsieur le Président, je prévois que l'OTAN va s'asseoir sur l'Acte Fondateur.
  14. L'outil que tu cites est une construction à partir des données brutes. Pourquoi pas, mais je préfère pour ma part les données brutes directement. Les cinq derniers sondages nationaux en date donnent : Clinton +5, Clinton +1, Clinton +4, Trump +2, Clinton +3 soit une différence moyenne de deux points environ. De toute façon, deux ou quatre points c'est très peu à cinq mois de l'élection... même la veille de l'élection ce ne serait pas suffisant pour une quelconque certitude Concernant la récente "sortie" trumpesque, comme je le disais cela semble un choix stratégique de sa part de continuer la même série de scandales. Savoir si celui-là sera suffisant pour le handicaper vraiment, franchement j'ai des doutes... mais on verra dans les prochaines semaines. Même il y a un mois, la victoire de Sanders n'était de toute façon réaliste que dans le scénario où la cavalerie pour une fois arriverait à temps, et où le FBI agirait avant la convention. Estimer la probabilité de ce scénario... je ne sais pas faire. Ça doit être beaucoup moins que 50% oui, mais est-ce 20, 5 ou 0,1%... aucune idée. Le passage intéressant de son discours d'hier soir est ici (0'45'') : "Et ensuite nous allons nous battre durement pour gagner la primaire à Washington. Et ensuite nous porterons notre combat pour la justice sociale, économique, raciale et environnementale à Philadelphie !" <mix d'applaudissements et de sifflets> "Je suis assez bon en arithmétique, et je sais que le combat devant nous s'annonce très très dur. Mais nous continuerons à combattre pour chaque vote et chaque délégué que nous pouvons avoir" La formule "combat pour (liste de causes)" se prête clairement à deux lectures, et Sanders sait certainement que seul un deus ex machina pourrait maintenant lui gagner la nomination. Reste que sa décision est claire : maintenir vivante sa candidature jusqu'au 28 juillet. Que ce soit pour obtenir la plus grande influence dans la liste de promesses qu'une présidente Clinton ne tiendrait pas, ou pour courir la chance du deus ex machina - enfin le deus ex FBI - au fond importe peu. Sanders maintient les deux options ouvertes, et sa stratégie pour l'instant ne change pas.
  15. Il n'est pas vrai que l'Alliance atlantique "ne ferait rien". Il existe par exemple une patrouille aérienne maintenue dans les pays baltes sur base tournante d'avions fournis par d'autres pays de l'Alliance. Il existe d'autre part et surtout un engagement explicite et public par Traité à faire la guerre pour défendre, et le cas échéant libérer, un pays membre par exemple balte, qui aurait été momentanément submergé par un envahisseur. Cet engagement est suffisant pour assurer la sécurité des Baltes au cas où les Russes remplaceraient Poutine en 2018 par un pensionnaire d'asile de fous qui voudrait monter une opération militaire là-bas. Je crois que ce risque est extrêmement faible, mais enfin il est vrai que les Baltes et/ou les Polonais ont le droit d'avoir une sensibilité, même si elle pousse leurs gouvernants à exprimer des craintes assez irréalistes. S'agissant du déploiement de forces blindées permanentes - même si on les fait "tournantes" pour finasser - en Pologne et dans les pays Baltes, ce dont on discute en visant une décision lors du sommet du mois prochain, il s'agirait pour l'OTAN d'une part de revenir sur un engagement explicite, d'autre part de placer une brigade blindée peut-être à seulement 150 km de Saint-Pétersbourg. Je n'appelle pas ça de la dissuasion. J'appelle ça une provocation stratégique. C'est peut-être raisonnable du point de vue américain. Après tout, provoquer la Russie suscite de sa part des réactions que l'on peut ensuite assez facilement présenter comme des preuves que décidément ce pays est dangereux... renforcement de l'OTAN, de l'emprise américaine sur les Européens, éloignement de ces derniers et des Russes, rien que du bonheur pour Washington ! Du point de vue européen, ce n'est pas raisonnable du tout. Je pense que ces survols agressifs sont une sottise. Il y a bien évidemment là une part de "réponse du berger à la bergère". En somme, quand de puissantes unités de l'US Navy font des exercices militaires à quelques dizaines de kilomètres de la province russe de Kaliningrad, avec le sous-titre "Ben quoi, c'est les eaux internationales, donc c'est légal", l'aviation navale russe envoie quelques Sukhoi-24 faire des passages rapprochés, avec le même sous-titre "Ben quoi, c'est les eaux internationales, donc c'est légal". Dans les deux cas, le sous-titre est à la fois vrai au sens strict du terme - c'est effectivement légal ! - et d'autre part le simple masque de provocations et de messages d'irritations. Reste que la Russie ferait mieux de ne pas faire de telles réponses "en miroir", qui ne sont pas dans son intérêt. Si quelqu'un a le téléphone de Vladimir, passez-le moi en MP et j’appellerai pour le lui dire C'est vrai... il y a toujours Wagner
  16. Ce serait sans précédent oui. Aucune idée des conséquences, au-delà de l'élection très probable d'un type portant une moumoute blonde.
  17. Ah c'est sûr que certains gouvernements centre-européens ou baltiques l'affirment - devrais-je dire le claironnent. Ce qui n'empêche pas de dire que cette menace est inexistante. De même que lorsque des médias russes parlent d'une menace d'invasion de l'OTAN en Russie, il est permis de dire que cette menace est inexistante. Ce n'est pas parce quelques politiciens et / ou médiacrates le disent et font monter la peur dans leurs pays que c'est vrai.
  18. Article intéressant sur la stratégie de Trump pour l'élection. Au fur et à mesure que le temps passe, sans que Trump ne change de stratégie, alors que tout ce qui compte au Parti républicain attend qu'il adoucisse ses propos, déplace son discours, organise une campagne classique et tente d'obtenir le soutien financier de riches donateurs - ce qui bien entendu nécessiterait de déplacer son discours - le scénario devient de plus en plus probable qu'il ne le fera pas. Et c'est d'ailleurs ce qu'il affirme. Trump semble bien être convaincu "que les vieilles règles et pratiques ne s'appliquent pas pour lui". Si Trump maintient sa stratégie, il faut s'attendre à ce que ses "sorties", comme l'attaque récente contre l'indépendance d'un juge du fait de ses racines mexicaines "je veux construire un mur, le conflit d'intérêt est absolu", continuent dans les prochains mois. Et bien sûr à chaque fois il se trouvera des commentateurs pour affirmer que "non là il est allé trop loin, c'est maintenant qu'il va s'effondrer". Pour continuer à bénéficier d'une couverture médiatique maximale, indispensable s'il ne trouve pas auprès des milliardaires l'argent nécessaire pour une campagne classique à base de publicités payantes, indispensable donc s'il souhaite maintenir l'essentiel de son message anti-immigration, anti-guerres inutiles et surtout anti-libre échange et anti-contrôle politique par les intérêts privés - bonne chance pour obtenir le financement des milliardaires avec ce programme ! - ... il n'a pas d'autre solution que de continuer à faire des vagues et à scandaliser les hommes de médias, et une bonne partie des Américains par-dessus le marché. Au demeurant, ce que dit Madden ci-dessus est assez vrai "les campagnes classiques c'est pour les politiciens classiques". Et Trump n'est pas un politicien classique, c'est bien clair. La question suivante est : cette stratégie peut-elle réussir ? A mon avis, on risque d'en parler pas mal dans les cinq prochains mois. Tancrède, sans l'exclure, a émis de forts doutes. Pour ma part je considère les chances plus équilibrées entre Clinton et Trump. Ce qui me semble sûr, c'est que le raisonnement "il ne gagnera jamais l'élection parce qu'il ne fait rien comme il faut" ressemble un peu trop au raisonnement "il ne gagnera jamais la primaire parce qu'il ne fait rien comme il faut", lequel a été prouvé complètement faux. L'idée qu'une stratégie (très) différente serait condamnée par avance n'est pas crédible. Et d'un autre côté, rien ne prouve bien sûr que la stratégie qui fonctionna de manière si impressionnante pour les primaires marchera forcément pour l'élection. Les deux candidats probables sont actuellement équilibrés dans les sondages à deux points près, rien ne prouve qu'une rupture de cet équilibre se fera forcément au bénéfice de Trump.
  19. S'il fallait être un peu cinglant, on pourrait avouer que les forces armées françaises ont d'autres chats à fouetter ainsi que des ennemis contre qui faire la guerre. En Afrique, au Moyen-Orient, elles sont engagées contre les djihadistes. L'armée française n'est pas si grande, et elle n'a pas de troupes à consacrer à des exercices inutiles contre des menaces inexistantes.
  20. Une courte recherche ne m'a pas permis de clarifier les règles de la Californie pour attribuer les délégués en fonction des votes. Si, comme il me semble l'avoir compris, ce n'est pas du "winner-takes-all", alors avec un score de 57 - 42 pour Clinton en Californie, la candidature de Sanders resterait vivante. Ce qui pourrait d'ailleurs contribuer à expliquer le tir de barrage médiatique pour mettre dans toutes les têtes l'idée qu'il aurait déjà perdu. En effet, le compte des délégués attachés à un candidat, sans la Californie, est après dépouillement du reste de 1926 à 1615 pour Clinton, sachant qu'il en faut 2382 pour emporter la nomination. Il est vrai que parmi les 712 super-délégués sans attache à un candidat, 571 sont comptés pour Clinton, base du calcul comme quoi elle aurait déjà gagné. Mais en réalité, ces super-délégués sont libres jusqu'au dernier moment de changer leur vote. La Californie désigne 475 délégués attachés. Si 42% d'entre eux sont pour Sanders, son total passera à 1815 délégués attachés... laissant ouverte une chance de nomination pour lui si 567 des 712 super-délégués lui apportaient sa voix. Ces super-délégués sont des caciques du parti démocrate, la plupart d'entre eux sont donc attachés par défaut à Clinton la candidate du statu quo. Il est politiquement improbable qu'une grande partie d'entre eux change d'avis. Sauf que : - D'abord il peut être de l'intérêt de Sanders d'aller jusqu'à la convention démocrate afin de mieux négocier des inflexions du programme de Clinton et surtout d'assurer la survie du mouvement qu'il a suscité - Et il existe tout de même une possibilité que les super-délégués désignent Sanders, même si elle est assez peu probable. C'est ce qui arriverait si la cavalerie arrivait à temps et le FBI inculpait Hillary Clinton pour ses méfaits avant la convention démocrate Sanders a demandé à s'entretenir avec Obama jeudi. Difficile de faire autre chose que des conjectures sur ses raisons. On devrait y voir un peu plus clair en fin de semaine.
  21. La réaction gouvernementale allemande à l'éventualité de la vente de Kuka est un problème tout à fait réel. Il faut tout de même bien se rappeler que l'objectif est le rachat par la Chine de technologies d'autres pays, pas la vente de technologies chinoises à l'étranger ! Ceci une fois rappelé, il est bien clair que des réticences allemandes à vendre des technologies sont problématiques et l'indice d'un protectionnisme condamnable. Contrairement aux protections chinoises, qui elles sont nécessaires. (attention, le commentaire ci-dessus contient une dose non nulle d'ironie - adressez toute protestation éventuelle à cette adresse, non à moi)
  22. Ben oui, les United States sont in deep shit. On peut discuter si la profondeur est moins grande avec l'une ou avec l'autre, mais de toute façon ça sent pas très bon comment le nier. Nous sommes les carabiniers, La sécurité des foyers ; Mais, par un malheureux hasard, Au secours des particuliers Nous arrivons toujours trop tard.
  23. En attendant le FBI... ... mais peut-être suis-je trop optimiste
  24. Alexis

    menaces intérieures

    Un émule français d'Anders Breivik arrêté en Ukraine, ou un trafiquant d'armes ? Et quel arsenal... La situation décrite par le SBU ukrainien qui a arrêté Grégoire M. est sans ambiguïté. Pas de communication officielle du côté français pour l'instant, "une enquête de police judiciaire est cours pour en savoir plus", et la piste d'un trafiquant d'armes est aussi évoquée. S'agit-il d'André Brévique, le cousin français du terroriste d'extrême-droite Anders Breivik ? Ou "seulement" d'un trafiquant d'armes. Quoi qu'il en soit, la porosité de nos frontières est ici rappelée une fois de plus...
  25. Sur le site du Noeud Gordien, un point sur les chances des différents candidats, les deux principaux, sans oublier l'autre. Comme le veut l'expression coutumière, "je ne suis pas en désaccord avec l'auteur"
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