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AIR-DEFENSE.NET

Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. +100! C'était essentiel à dire en effet. J'ajoute que l'hydro étant déjà développé à plein, c'est en pratique 1 MW thermique qu'il faut mettre en parallèle pour chaque MW éolien ou solaire installé. Ce MW thermique peut être du gaz, il peut être aussi du charbon ce qui produit encore davantage de CO2... voir ce qui se passe Outre-Rhin suite à la décision de sortie du nucléaire. Un pays comme la France qui a très peu de centrales gaz soit développe l'éolien et le solaire à petite échelle seulement, soit s'il veut les développer à grande échelle doit fermer des centrales nucléaires et ouvrir à la place des centrales gaz et charbon. D'où : - Augmentation du coût de l'électricité - Détérioration de la balance commerciale : la matière première uranium ne représente qu'une toute petite partie du coût de l'électricité nucléaire, mais une grande partie du coût de l'électricité au gaz ou au charbon - Augmentation des émissions de CO2... eh oui ! - Dépendance accrue envers des réserves mondiales de plus en plus mises à contribution... le pic du gaz devrait certes arriver après celui du pétrole, mais tout de même avant 2030, celui du charbon est plus lointain mais c'est aussi la ressource fossile la plus polluante en CO2 Ce n'est pas dans l'éolien ni le solaire que les (trop faibles et d'autant plus précieux) crédits d'investissement dans la transition énergétique doivent être investis, mais bien dans l'économie (isolation) et le nucléaire de l'avenir (4ème génération, thorium)
  2. Je propose de discuter comment devrait évoluer la Défense en cas de Grande Rigueur, similaire à celle que connaissent des pays comme Grèce, Espagne ou Portugal. Scénario "catastrophe" naturellement, qu'aucun responsable du gouvernement ne souhaite évoquer publiquement. Scénario auquel on a le droit d'espérer que notre pays échappe. Mais scénario qu'il est judicieux d'étudier dès maintenant, car nous serons peut-être forcés de l'appliquer ! En effet, le risque est bien là : la crise des dettes souveraines européennes continue de se propager depuis 2010 englobant Grèce puis Irlande, Portugal, Espagne, maintenant Italie... En France, l'économie ralentit et le chômage augmente, tandis que la conjoncture mondiale s'aggrave. J'arrête là, j'imagine que tout le monde connait le tableau... Pour les pays qui se les prennent en pleine face, nos voisins aujourd'hui, peut-être nous demain, les conséquences incluent : décroissance à marche forcée des dépenses publiques, dans un contexte d'explosion des intérêts, du taux d'endettement, du chômage en particulier des jeunes, le tout formant une véritable dépression économique et sociale. Pour s'en tenir à la seule Défense, la contrainte sur le budget deviendrait infiniment plus grave. A titre d'exemple, entre 2010 et 2011, la Grèce a réduit son budget militaire de 30%. Pour fixer les idées et avoir un cadre de référence, je propose les paramètres suivants : - Impact économique majeur sur la France en 2014, après Espagne en 2011/2012 et Grèce en 2010 - La réaction du gouvernement est la Grande Rigueur, la diminution des dépenses publiques est massive ---> Le budget de la défense est amputé de 30% à partir de 2015 - Le budget actuellement prévu pour 2014 hors pensions est 30 G€ (giga-€) en valeur, soit sensiblement 29 G€ aux prix 2012 (compte tenu de l'inflation) à comparer aux 31 G€ actuellement ---> Le budget de défense hors pensions est 20 G€ (prix 2012) à partir de 2015 et pour une durée indéfinie Je propose de ne pas discuter la probabilité de tels événements. Ce n'est pas le sujet : il s'agit d'étudier un "Et si", pas de soupeser le risque attaché. Que l'on estime le risque à 50%, 5% ou 80%, il est utile de discuter de ce qu'il faudrait faire. D'un autre côté, si vous l'estimez à 0%... eh bien merci de m'avoir lu, vous préférerez sans doute contribuer à un autre fil de discussion ;) Etant donné que le modèle d'armée actuel ne tient évidemment pas, la question est : Quel nouveau modèle ? - Que faut-il préserver à tout prix dans son format actuel ou quasi, - Que faut-il réduire au minimum pour préserver une capacité et un savoir-faire, - Que faut-il accepter de sacrifier ?
  3. LEAP / Europe2020 de mi-janvier Toujours intéressant à lire, avec cette fois une réflexion sur les raisons du ralentissement de l'évolution de la crise dans les quatre dernières années, et leurs arguments pour penser que la crise ré-accélérera d'ici la mi-2013. La suite sur le lien...
  4. Oui enfin quand même ça n'est pas tout à fait comparable... En Afghanistan : - les Talibans sont soutenus par une grande partie des Pachtounes, l'ethnie majoritaire, qui compte 12 millions des 35 millions d'Afghans. - ils sont également soutenus par un puissant voisin, le Pakistan Au Mali : - les Djihadistes semblent être en grande partie étrangers, ils se sont aliénés une partie au moins des Touaregs en se retournant contre le MNLA - ils ne sont soutenus par aucun pays voisin, bien au contraire plusieurs voisins du Mali se préparent à contribuer à leur éradication De plus, même si nous avons eu d'excellentes nouvelles ces derniers jours, il ne faut tout de même pas vendre la peau du djihadiste...
  5. Au risque de recommencer du HS, mais je ne crois pas que ça en soit car il s'agit bien de préciser le contexte américain : ce n'est pas tout à fait la même chose que l'on entend là-bas et ici par "avortement". La loi fédérale dispose que l'avortement est légal quel que soit l'avancement de la grossesse, du moment que le foetus ne serait pas viable en dehors de l'utérus. En pratique, cela permet des avortements à un âge du foetus beaucoup plus avancé qu'en France -limite 12 semaines de gestation- ou dans les autres pays européens. La plupart des avortements aux Etats-Unis ont lieu dans la période des 12 premières semaines. Mais environ 10% ont lieu plus tard, parfois nettement plus tard. Les méthodes utilisées n'ont pas à être détaillées ici. Il suffira de dire que certaines seraient appelées des atrocités si elles étaient pratiquées sur des foetus / enfants âgés de seulement quelques semaines de plus. Certaines méthodes conduisent à une agonie durant des heures. S'agissant de foetus beaucoup plus développés, très près d'un enfant tout à fait reconnaissable, l'argument principal qui convainc une majorité des Français que l'avortement est acceptable -l'idée qu'étant si peu développé, il n'est pas un "vrai" être humain- est beaucoup plus difficile à soutenir... Or la loi autorisant l'avortement aux Etats-Unis est en quelque sorte "extrémiste"... et une position plus moyenne basée sur une limite purement conventionnelle comme celle que nous avons ici n'est tout simplement pas un choix disponible. Ce qui aide certainement à sensibiliser beaucoup d'Américains aux arguments "pro-life" ! Sommes-nous sûrs d'avoir des réactions si différentes de celles des Américains ? Quel pourcentage des Français soutiendraient la légalité de l'avortement si elle signifiait tuer des foetus difficiles à distinguer d'un bébé venant de naître ? En sens inverse, quelle serait l'opinion majoritaire aux Etats-Unis si la loi interdisait l'avortement au-delà de 12 semaines ? Il y aurait d'ailleurs matière à s'interroger sur la raison pour laquelle le système politique américain ne semble pouvoir générer que des positions "extrêmes" sur cette question : soit la vie humaine commence à la conception, soit elle commence à la naissance, tandis que le système politique français a pu s'accommoder d'une limite purement conventionnelle de 12 (anciennement 10) semaines, choisie évidemment pour d'une part laisser le temps de pratiquer l'avortement d'autre part ne pas laisser trop de place au doute sur l'humanité de ce qu'on supprime, bref pour raison de convenance. Peut-on dire que le système politique américain pose davantage la question de ce qui est juste dans le principe -soit la vie commence à la conception et tout avortement est un meurtre, soit la vie commence à la naissance et on peut tuer un foetus un jour avant sa naissance sans aucun souci- tandis que les systèmes politiques européens recherchent plutôt ce qui est pratique pour la société dans son état présent -la limite à 12 semaines de gestation soit une sorte de compromis ?
  6. D'accord sur l'aspect "politique politicienne et agitation" du Tea Party, sous influence d'intérêts financiers privés. Reste qu'en dehors du Tea Party, on n'est pas davantage responsable : prévoir un déficit public au-delà de 6% du PIB (un trillion de dollars) pour des années encore, en maintenant les taux des obligations d'Etat au plancher grâce à leur rachat massif par la Fed, qui pour cela imprime de l'argent au rythme d'un trillion de dollars par an, en se proclamant prête à continuer jusqu'à ce que le chômage soit descendu en-dessous d'un certain niveau... Difficile d'appeler cela une politique responsable ! La triste réalité est qu'aucune force politique américaine n'est apparue avec un programme un tant soit peu réaliste pour mettre les finances publiques sous contrôle et éviter la faillite sous une forme ou sous une autre. Non que ce soit impossible, mais il faudrait aller à l'encontre de trop d'intérêts et d'illusions, et la nécessité de le faire pour éviter une catastrophe n'est pas suffisamment ressentie.
  7. D'accord pour les ravitailleurs effectivement surchargés entre soutien (prioritaire) aux FAS et soutien aux OPEX : 14 semble trop peu. En revanche, 50 A400M me semble bien la cible adéquate : ne pas oublier que pour une grande OPEX la majorité du matériel en masse serait transportée par la mer. C'est bien ce que font aussi les Américains qui pourtant n'ont pas du tout les mêmes contraintes budgétaires que nous. Le transport aérien stratégique doit permettre une réaction rapide avec une force beaucoup plus petite, pas de transporter l'ensemble du matériel pour une grosse opération. Notre problème pour Serval n'est pas que 50 A400M soit trop peu, c'est que suite aux retards et surcoûts de ce programme, nous n'aurons les 3 premiers A400M que cette année ! Dans l'idéal je serais d'accord avec toi concernant les An124... mais nous sommes loin d'un cas idéal vu la nouvelle contraction des crédits de défense qui se profile ! Vu ce contexte, il vaut sans doute mieux prévoir de louer des An124 sur besoin que d'investir dans des achats. Les ravitailleurs, les drones MALE, le programme A400M et la surveillance du champ de bataille doivent avoir des priorités plus hautes qu'un achat d'An124.
  8. Intéressant, mais quid de la portée de ce genre de mini-missile ? Je pense avant tout à la protection des Atlantique 2 : un pick-up peut facilement embarquer un tireur de SA-7 ou SA-14, qui peuvent frapper jusqu'à 2 /3 km d'altitude. Un ATL2 pourrait-il se maintenir à 5000m d'altitude en tirant de telles munitions ?
  9. Précaution à prendre en compte, en effet. Comme le disait le centurion Caius Aérobus dans La zizanie : ''Vous massacrerez suivant le règlement! Je ne veux pas le genre fantaisie charmante!"
  10. Bon, voyons... Philippe II d'Espagne a envoyé une grande flotte, notre Napo rêvait à un tunnel, Adolf a envoyé son armée de l'air... chou blanc dans tous les cas. De plus les Brits ont l'arme nucléaire, ce qui exclut le bon vieux chantage à la USA Août 1945 "Je t'en envoie une tous les trois jours jusqu'à ce que tu capitules" Mais cela ne doit pas nous arrêter. Quelques idées en vrac : - On met toutes les armées continentales en face de la mer près de Calais, et ensuite c'est "Ein Zwei Drei... Drinken!" (un deux trois buvez). Evidemment l'armée British va y aller avec "One Two Three... Wee-wee" (un deux trois pipi) mais ils sont moins nombreux on devrait gagner - A la prochaine visite d'Obama en UE, on le fait boire après le dîner officiel jusqu'à ce qu'il révèle les codes permettant de bloquer les armes nucléaires britanniques (les US ont un veto). On désactive les Trident britanniques, puis c'est retour à la stratégie USA Août 1945 jusqu'à ce que Londres ait "compris" - On réactive la "Auld Alliance" avec les Ecossais et on leur propose de prendre l'ascendant sur les Anglais dans le cadre de la future RELGB (République Euro-Lobotomisée de Grande-Bretagne). Ils nous ouvrent leur territoire, et on conquiert l'Angleterre par le Nord. Et on décide que la langue officielle de la RELGB sera le gaélique, ça leur fera les pieds - Mais la solution la plus sûre est tout simplement la téléportation ! "Beam me chez les Rosbifs, Scotty!"
  11. Non, mais cela n'empêche pas d'avancer... en France, plutôt qu'en "Europe" (en réalité avec l'Union Européenne) :lol: "Avancer" avec l'UE nous a mené à diverses calamités - démocratique : la majorité des lois votées par le Parlement français ne sont que des retranscriptions obligées de décisions prises par la superstructure européenne sans validation démocratique... notre Parlement est devenu pour une bonne part une simple chambre d'enregistrement - économique (1) : la monnaie unique crée des déséquilibres majeurs et insolubles dans le commerce entre nations de l'eurozone à cause des différences intrinsèques de taux d'inflation... résultat surendettement, bulles diverses, effondrements qui ont déjà commencé : l'Espagne aujourd'hui, l'Italie et la France ne sont pas loin derrière - économique (2) : le blocage du curseur ouverture / fermeture du marché unique en position "libéralisme extrême" handicape gravement toute politique de reconquête industrielle comme ed responsabilisation écologique Avancer avec la France sera nécessaire si nous voulons nous protéger de ces différentes calamités. Qui sait, peut-être suivrons-nous un jour l'exemple du peuple britannique :lol: Je parle bien du peuple britannique qui veut s'éloigner de cette usine à gaz qu'est l'UE... pas de Cameron qui veut juste se servir de cette volonté pour transformer l'UE en une usine à gaz un peu différente.
  12. En fait la question d'un référendum ne peut porter que sur une décision, non sur ses conséquences. Une fois la question définie, la campagne pour le référendum est ouverte, et les hommes politiques et tous les autres se chargent d'expliquer / de discuter / de disputer les conséquences de chacun des deux choix. Les citoyens choisissent ensuite en fonction de ce qu'ils pensent, de ce qu'ils croient ou non des discours des uns et des autres. Le choix majoritaire sera le meilleur, ou non. Il plaira aux uns et pas aux autres. Il plaira ou non au gouvernement du pays comme aux gouvernements étrangers. Le principe démocratique est que le choix des citoyens exprimé dans un vote libre après une campagne où la liberté de parole a été effectivement appliquée, doit être appliqué. On peut préférer un autre principe. Tout despotisme aime se considérer comme une dictature éclairée, ou un gouvernement des meilleurs, qui fait le bonheur du bas peuple même contre son gré. Cela n'en reste pas moins un despotisme. Mon choix personnel est la démocratie. C'est pourquoi je souhaite que la Grande-Bretagne organise un référendum, que son résultat -inconnu à l'avance !- me plaise ou non. C'est d'abord un choix moral bien entendu, mais pas seulement. Les despotismes "éclairés" ne construisent rien de durable. L'acceptation explicite d'un peuple peut seule fonder quelque chose de stable à long terme. En ce qui concerne l'objectif de renforcer les coopérations entre les nations européennes, je ne m'inquiète pas trop d'une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'UE. La coopération avec eux prendrait d'autres voies, voilà tout.
  13. Sondage Juin 2012: 82% des Britanniques veulent un référendum sur la relation du RU avec l'UE Sondage Novembre 2012: En cas de référendum sur l'appartenance du RU à l'UE, 56% voteraient pour le départ, 30% pour rester, 14% seraient indécis. Ca a le mérite de la clarté... Une chose est sûre : si aucun référendum n'est organisé, ce sera ni plus ni moins un viol de la démocratie britannique.
  14. Alexis

    PADSX

    Ah, souvenirs, souvenirs ;) http-~~-//www.youtube.com/watch?v=4QOB1uBboSQ :lol:
  15. Pourquoi pas ? Les EU n'ont pas déclaré vouloir s'impliquer dans l'opération Serval en tant que telle. Ils peuvent très bien se positionner en simple fournisseur de service. La réalité est qu'entre retard du programme A400M et commande très tardive de ravitailleurs A330 MRTT pour remplacer nos C160 Transall et C135F hors d'âge, sans parler des pantalonnades successives pour enfin réaliser un programme de drones de surveillance qui se tienne, c'est bien nous qui sommes responsables des faiblesses capacitaires de notre armée de l'Air. Pas l'Amérique ni qui que ce soit d'autre. Une des conséquences de ces faiblesses est l'obligation de se fournir ailleurs en services de transport stratégique et de ravitaillement en vol. Aux EU, en Ukraine, en Russie ou ailleurs. Et tout service se paye. Rien de plus normal.
  16. D'un autre côté, si on abat des moustiques à la mitrailleuse lourde, c'est bien la preuve qu'on pourrait aussi les abattre au canon de 90mm. C'est indubitable ça. ;)
  17. Ca aurait plutôt été CTSF... Chameaux Trijambistes Sans Frontières. En effet, un chameau ayant quatre jambes, s'il en perd une il lui en reste trois. Ne me remercie pas pour cette importante intervention précisant ce point crucial... c'est tout naturel ;) :lol:!
  18. Contrepoint par Dominique de Villepin Je ne crois pas que le "virus néoconservateur" soit si répandu dans notre pays. Et les résultats finaux de la guerre en Libye ne sont pas encore connus : le pays se stabilisera-t-il au final ? On ne peut pas encore affirmer que cette guerre débouche sur un échec. Cependant, DDV a raison de distinguer l'arrêt de la progression des djihadistes (qui est en cours) et une éventuelle reconquête manu militari du Nord, qui sont deux objectifs différents. Le premier n'a pas à faire débat. Le second c'est autre chose, comme je le disais plus haut sur ce fil. Au-delà du choix de la France de s'engager pour une réunification par la force du Mali, ou non (ce choix n'est pas encore fait), la question principale pour moi est : comment articuler réunification du Mali évidemment souhaitable, et solution politique pour le particularisme Touareg ? Ceci en se rappelant que le gouvernement malien non seulement est militairement faible, mais est aussi peu légitime (junte). Et c'est bien ce gouvernement qui serait en position, si la France libère par la force le Nord Mali, d'imposer avec plus ou moins de sagesse un réalignement plus ou moins brutal de la partie touareg sur la partie noire du Mali, ou au contraire de tendre la main en reconnaissant sous une forme appropriée (autonomie ?) l'identité culturelle des Touaregs. Le risque serait de perdre la paix après avoir gagné la guerre : si la question de la reconnaissance des Touaregs n'était pas résolue, les djihadistes auraient beau jeu de rester présent dans la région et de "revenir" plus tard en s'appuyant sur le mécontentement des Touaregs ! Il faudrait alors au mieux "repartir comme en 2013", au pire faire face à une extension à plusieurs pays du cancer wahhabite. Il n'est pas trop tôt pour se soucier de ce risque. C'est même le moment juste ! DDV a raison sur le fait que c'est "un processus de garanties démocratiques et de l’Etat de droit à travers des politiques de coopération fortes" qui serait l'outil indispensable, en parallèle de l'indispensable outil militaire. En pratique : faire pression sur le gouvernement malien pour qu'il tende la main aux Touaregs (PAS aux djihadistes !), en échange d'une coopération intensifiée (politique d'aide renforcée)
  19. Mais la France a t elle besoin d'un avion avec une telle capacité unitaire de transport ? Un A400M peut transporter : Qu'est-ce que l'armée pourrait devoir transporter qui serait plus lourd qu'un VBCI, NH90 ou Tigre ? Je ne vois que les Leclerc, mais je ne suis pas sûr qu'ils aient vocation à intervenir au coeur de l'Afrique. S'il s'agit de les faire intervenir dans un pays côtier, c'est évidemment un BPC ou autre transport maritime qu'on utilisera. Et si à l'avenir il était nécessaire d'envoyer des Leclerc au coeur de l'Afrique, resterait la possibilité d'improviser avec transport maritime + route ou rail. Un C17 a un coût total double de celui d'un A400M, sa surcapacité unitaire ne serait utile que dans peu de cas, et le prix de son achat viendrait diminuer le nombre d'A400M qui sont bien plus utiles au jour le jour, sans compter que les acheter fait travailler l'industrie européenne, non l'américaine. Si nous avions un budget de défense extensible version super-luxe, on pourrait penser à acquérir quelques C17. Dans la situation présente du budget, je dirais que c'est en 25ème priorité, bien après le 3ème PAN et le 12ème SNA ! (déjà que le 2ème PAN ne sera probablement jamais construit >:( !)
  20. Les forces armées de Sa Très Gracieuse Majesté britannique ont déjà reçu les C-17 qu'ils ont acheté auprès de l'Oncle Sam. Les forces armées de la République n'ont pas encore reçu le premier A-400M qu'ils ont commandé à l'industrie européenne. Y a des petits faits de la vie désagréables comme ça...
  21. Euh l'article 25 de la Constitution algérienne dispose que : La mission de l'ANP est définie : "défendre" et "protéger" l'Algérie. La stratégie et les moyens ne sont pas définis : il est évident que réduire un foyer de radicaux juste au-delà de la frontière est une stratégie possible... qui pourrait bien être la meilleure. Rien dans cet article 25 ne l'interdit !
  22. Oui enfin ce que les photos montrent c'est cinq (5) dames avec quelques bambins, plus un monsieur. Ce n'est pas précisément une manifestation de masse :lol: Qui sait, peut-être est-ce que nous aurons une manifestation islamiste encore plus grande chez nous ? :oops:
  23. Si tu relis mon post =) ... je n'ai jamais dit le contraire. ;)
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