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Tout ce qui a été posté par Alexis
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Il est vrai que les Etats-Unis ont toujours la possibilité de continuer à maintenir en vie le programme F-35 en vie, grâce à leur arme absolue.
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[Union Européenne] nos projets, son futur
Alexis a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
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Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout à fait. J'ajouterais que ce que déclare cet historien, "beaucoup ne savent pas vraiment ce qui s’est passé à Kiev – ni ailleurs en Ukraine – et ont essayé de trouver une explication rassurante"... ne s'applique pas seulement à la Russie et aux médias russes. ;) -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Alexis a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Une autre manière de voir la question est de se demander ce qui est le plus difficile à gérer... 500 tonnes de déchets hautement toxiques dans des fûts, ou 500 millions de tonnes de dioxyde de carbone partis dans l'atmosphère. Je ne suis pas certain que le nucléaire soit si mal placé que ça ;) Mais j'arrête là sur ce sujet. Ce n'est pas le bon fil. -
[Union Européenne] nos projets, son futur
Alexis a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Les prévisions démographiques ont toujours été incertaines, et elles le restent. Au-delà des guerres, épidémies et autres événements du même acabit, la cause profonde en est l'impossibilité de prévoir le comportement de reproduction des peuples, même d'une génération à la suivante. - La génération française d'avant la première guerre mondiale n'atteignait pas le renouvellement, quand Angleterre et Allemagne étaient encore en explosion démographique - Dans la génération d'entre-deux-guerres, ces deux pays avaient rejoint la France dans la dénatalité, et les mesures natalistes d'un Hitler n'ont changé la situation qu'à la marge - La génération suivante, c'est celle du baby-boom. Et il fut plus fort en France qu'en Allemagne ou en Angleterre - La génération suivante, à la fin du XXème siècle, est celle d'une nouvelle dénatalité en France, comparable à celle de la période fin XIXème - seconde guerre mondiale, avec situation comparable en Angleterre, mais largement pire en Allemagne - Au début du XXIème siècle, on constate un quasi-retour au renouvellement en France et en Angleterre, une poursuite de la dénatalité en Allemagne En un siècle, on a assisté à plusieurs mouvements marqués dans la fécondité de ces trois pays, qui n'avaient été prévus par personne, qui n'étaient d'ailleurs pas coordonnés entre eux, et n'ont guère reçu d'explication même a posteriori. Quelles seront les tendances ultérieures ? S'il faut être honnête intellectuellement, la seule réponse possible est... aucune idée ! :lol: La seule chose qu'on sache vraiment, c'est combien il y a d'enfants, en France, en Allemagne, en Angleterre. Le chiffre annuel moyen des générations pour les enfants de 0 à 14 ans est dans ces pays : - France - 822 000 - Angleterre - 740 000 - Allemagne - 719 000 (population * proportion des enfants de moins de quinze ans / 15 ; petites imprécisions dues à des chiffres de date différente entre 2010 et 2015 ; le chiffre pour la France inclut les DOM mais non les COM) Ces chiffres incluent l'immigration des enfants ainsi que les enfants issus d'immigrés, ils prennent donc en compte le facteur migratoire, nettement plus fort en Allemagne qu'en Angleterre ou en France. On peut donc en conclure sans grand risque de se tromper que d'ici une trentaine d'années au plus tard la population active de la France devrait rattraper et peut-être plus tard dépasser celle de l'Allemagne, en dépit de l'immigration supérieure en Allemagne et sauf nouveau baby-boom outre-Rhin. La population totale de l'Allemagne restera à ce moment-là supérieure, mais ce ne sont pas les plus de 65 ans qui contribuent le plus à la prospérité d'un pays donc c'est la population en-dessous de 65 ans qu'il faut examiner pour prévoir l'activité future. Surtout, ce qui ressort du nombre des naissances en Europe est qu'à terme prévisible : - France, Allemagne et Angleterre devraient être globalement équilibrées en population, un peu plus un peu moins - Un second groupe de pays Italie, Ukraine, Espagne et Pologne se situera nettement plus bas, entre la moitié et les deux tiers des pays précédents - La Russie devrait peser environ deux fois le poids démographique d'une France, une Allemagne ou une Angleterre Mais ça, c'est à vingt / trente ans, au-delà ça se brouille rapidement :) ... à moins de faire une enquête dans les maternelles pour demander aux enfants combien d'enfants ils auront - et de prendre leurs réponses pour argent comptant :lol: ! -
Franchement, je ne sais que croire. La seule chose à laquelle je ne crois pas, c'est que le programme F-35 débouche finalement sur un appareil qui serait moindrement satisfaisant pour l'USAF, ou d'ailleurs pour toute autre force aérienne. A partir de là, les deux scénarios sont : - Une chute catastrophique de l'USAF qui serait au final réduite à une fraction de sa puissance actuelle par obstination à poursuivre ce programme quoi qu'il en coûte - en gros ce que semble prévoir Philippe Grasset du site Dedefensa - L'arrêt du programme que ce soit "à sec" - annulation franche - ou limitation à un petit nombre d'exemplaires comme l'imaginait Klem, dont on cachera qu'ils ne servent pas à grand chose Le second est difficile à imaginer j'en conviens. Mais je le trouve tout de même plus probable que le premier. Quoi qu'il en soit, pour les alliés de l'Amérique qui se sont embringués dans ce programme, c'est "à sec". Désolé d'être trivial, mais c'est la seule façon de décrire à quel point ils se sont fait avoir.
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La solution pour l'USAF ne serait-elle pas - quand la décision sera enfin prise de jeter l'éponge sur le F-35, ce qui certes tardera sans doute encore quelque peu - de se baser sur un mix de F-18E/F et de F-22, le premier assurant dans un conflit la supériorité numérique et l'essentiel des missions une fois que le second aurait éliminé les chasseurs avancés adverses ? Les F-22 utilisés comme "silver bullets" ouvrant la voie aux "gros". Il faudrait relancer la chaîne de production, ce qui sans doute aurait un coût, mais rien de comparable au puits sans fonds qu'est devenu le JSF... et puis le F-22, lui, fonctionne vraiment !
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[Union Européenne] nos projets, son futur
Alexis a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur le sujet de l'amitié entre Boches impérieux et Welches inconstants... euh je veux dire entre Allemands et Français ;) Le livre écrit par Edouard Husson en 1998, "L'Europe contre l'amitié franco-allemande - Des malentendus à la discorde" s'est avéré globalement prémonitoire. Partager de plus en plus d'institutions dont le rôle directeur s'accroît continûment, partager notamment une monnaie et toutes les contraintes - budgétaires récemment - qui s'ensuivent, s'est avéré un poison à effet lent pour les relations franco-allemandes. La cause de fond est bien résumée par Charles Sannat qui rappelle qu'on a beau s'entendre le mieux du monde avec ses voisins, si on essaie de faire maison commune, d'habiter dans les mêmes lieux et d'avoir un budget commun... on ne tardera pas à se quereller. Ce facteur joue d'ailleurs sur beaucoup de relations entre pays européens, nettement plus rapidement dans plusieurs cas, le plus évident à ce jour étant le binôme Allemagne - Grèce. Dans le cas France - Allemagne, l'effet est plus lent... tout en allant son petit bonhomme de chemin. Étrangement, ce n'est pas nécessairement d'où on l'attendrait a priori que peuvent s'entendre les premiers accents d'une hostilité anti-allemande, notamment pas des cercles regardés comme extrémistes. C'est bien Arnaud de Montebourg qui comparait publiquement Angela Merkel à un nouveau chancelier Bismarck - c'est-à-dire à un ennemi de la France - qui ferait "fortune sur la ruine des autres pays" de l'eurozone. Tandis que Marine Le Pen disait dans un entretien au Spiegel respecter en Angela Merkel un dirigeant qui défend les intérêts de son pays - "A chaque fois que j'entends des gens exprimer des sentiments anti-allemands, je leur dis qu'ils ne peuvent pas blâmer l'Allemagne de défendre ses propres intérêts" - ce que selon elle les dirigeants français ne feraient pas suffisamment. De mon point de vue, les responsabilités des discordes doivent être partagées équitablement entre tous les pays concernés, pour la bonne et simple raison que tous ont ensemble fait la même erreur historique de tenter de transformer des relations de (très) bon voisinage et de coopération étroite en une structure institutionnelle contraignante, peu importe qu'on l'appelle semi-fédérale, confédérale ou pseudo-fédérale. Et le remède n'est ni un politiquement encore plus irréaliste "saut fédéral", ni de bétonner l'état actuel des institutions européennes, de s'enfermer dans une casemate, fermer toutes les écoutilles et se préparer à lutter sans esprit de recul contre l'ennemi eurosceptique... c'est-à-dire ce que font dans un bel ensemble la plupart des gouvernements de l'eurozone. Le remède c'est au contraire d'ouvrir les fenêtres et de faire l'effort de discerner ce qui dans l'état institutionnel actuel de l'UE est réaliste et bénéfique, et ce qui ne peut être que source de discorde en forçant des pays différents aux intérêts souvent distincts voire contradictoires à adopter une politique unique, qui ne peut être pour tous qu'une cote mal taillée. Et le point d'achoppement le plus saillant, le nœud gordien, c'est évidemment le sort à réserver à l'euro. Nul n'a dit que ce serait facile. Mais quand on est arrivé dans une impasse, il convient de retracer son chemin pour chercher la sortie... pas de s'obstiner à essayer d'avancer, en prétendant défoncer un mur avec son front ! Encore moins de se laisser aller à des chamailleries voire des disputes, oubliant de prendre en compte les contraintes différentes ressenties par chacun, magnifiant la part de responsabilité des autres pays en oubliant confortablement la sienne propre. Ce que de nombreux gouvernements commencent à faire il faut le reconnaître - et le gouvernement allemand au moins autant qu'un autre pas question de le nier. Cette affaire doit être résolue à niveau élevé, entre pays amis et profondément proches, qui ont ensemble pris une mauvaise direction et sont ensemble responsables de corriger leur erreur. Sur le fond, c'est-à-dire le sentiment populaire, il faut noter que la situation entre France et Allemagne reste très bonne. Il serait dommage de laisser cela aller à vau-l'eau. -
De fait... je n'étais pas conscient qu'il était devenu difficile à trouver. Il semble qu'il en existe actuellement un exemplaire papier en français à la Fnac. D'autre part, l'original en anglais est disponible au téléchargement, pour la moitié du prix papier. Le sujet est intéressant et j'essaierai de trouver le temps d'en faire un résumé... mais je ne peux m'engager sur aucun délai :(
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Sur le sujet du déclenchement de la Première Guerre Mondiale, je recommande chaudement "Le Dernier Été de l'Europe" de David Fromkin, que je suis en train de relire. Excellente présentation du contexte général, des événements et de leur enchaînement jour après jour du 28 juin au 4 août 1914, et véritable "enquête policière" pour dégager la réponse à cette question de qui a déclenché la guerre. Ce qui n'épuise naturellement pas la question de ses origines plus ou moins lointaines - des différentes tendances sous-jacentes, à diverses échelles de temps, qui ont pu créer la situation où quelqu'un pouvait prendre la décision - mais me semble répondre de manière convaincante à la question du "qui a déclenché". C'est peu dire que les conclusions sont différentes de celles du livre de Clark. :) Je n'ai pas le temps de pondre le véritable pavé qui serait nécessaire pour ne serait-ce que résumer les principaux points saillants du livre, désolé. Je poste juste la notice qui permet seulement de comprendre quelle est la conclusion.
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[Union Européenne] nos projets, son futur
Alexis a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Il se dit que la plupart des anti-UE sont d'anciens pro-UE qui ont compris leur erreur <ou bien> succombé au côté obscur de la Force (choisissez votre interprétation suivant votre position personnelle sur le sujet ;) ) Un type que je connais un peu puisque je le vois dans le miroir en me rasant le matin a voté oui au référendum de 1992 sur le traité de Maastricht ... Eh oui, même moi j'ai été pro-UE un jour... même si c'était avant même que le forum AD.net existe ! :lol: Bon sinon Shorr Kan t'es conscient que ton récent changement d'avatar rend difficile de se concentrer sur le contenu de tes messages ? Que le regard est en permanence attiré vers l'image sur la gauche ? C'est pour déconcentrer l'ennemi ou quoi ? Note que je n'irai pas jusqu'à te le reprocher. Il y a des versions de la guerre psychologique qui sont plus désagréables... -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Euh à propos de "collector"... elle est pas vilaine ta nouvelle photo de profil :lol: ! -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur l'air de "Lenin vsegda jevoï, lenin vsegda staboï..." (Lénine est toujours vivant, Lénine est toujours avec toi...) Путин всегда живой... (Putin vsegda jevoï...) ;) Plaisanterie mise à part : de mon point de vue l'hypothèse la plus probable est une mise à distance volontaire de façon à faire sentir un "grand vide" à ses soutiens les plus rapprochés... dont certains pourraient s'être avérés remuants notamment à l'occasion du meurtre de Nemtsov. Bref faire sentir à quel point "ils" ne peuvent faire sans lui, et reprendre la main. -
Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
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Russie et dépendances.
Alexis a répondu à un(e) sujet de Tactac dans Politique etrangère / Relations internationales
Hein ? Selon Vlasti - traduction en anglais ici - "le Kremlin prépare une annonce importante" et demande aux journalistes de rester disponibles ce week-end. Ce serait lié à l'absence remarquée de Vladimir Poutine depuis quelques jours - il n'a pas été vu en public depuis le 5 mars et toutes ses réunions prévues depuis ont été annulées. Bon... c'est la Troisième Guerre Mondiale ? Simple invasion de Kiev ? Alliance avec la Chine ? ...Mariage avec Aline Kabaeva ? :lol: Une chose est sûre, le président russe sait jouer avec les nerfs de ses interlocuteurs... -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
Ironie ? Je plaide coupable, Votre Honneur ! ;) J'ai répondu à plusieurs personnes... et l'armée de conscription faisait bien partie des options envisagées. :) Ainsi qu'une envolée lyrique sur la puissance du nouvel Etat. J'interrogeais davantage le rêve que le projet. Comme déjà dit nous ne parlons pas d'un projet moindrement politiquement réaliste, nous ne sommes en train de toutes façons de parler que d'un rêve. Ce rêve pour moi n'en est pas un - ça c'est une question personnelle à chacun ses goûts - mais plus important je voudrais remarquer que l'argument principal voire unique comme quoi ce rêve serait souhaitable est un argument de pouvoir. Comme ce serait puissant ! Est-ce réellement le bon critère ? Un rêve de puissance - et rien d'autre. Est-ce que d'autres rêves ne vaudraient pas mieux que celui-là ? Exactement. Le rêve dont nous parlons n'est dans le monde tel qu'il est aujourd'hui qu'une fantasmagorie - désolé si je m'exprime un peu durement. Ce qui pourrait éventuellement le rendre possible serait une situation de crise suffisamment grave - mieux vaudrait parler de catastrophe voire de cataclysme pour avoir la bonne échelle - pour que les obstacles politiques aujourd'hui insurmontables deviennent franchissables. En clair : ce dont les gens ne veulent pas aujourd'hui, il faudrait que les circonstances les forcent à l'accepter. Il ne pourrait s'agir que d'un danger vital, d'une guerre mondiale. Poutine n'a ni l'envie ni la capacité de jouer ce rôle, mais enfin c'est l'idée. Un ennemi tellement dangereux et implacable, une situation tellement désespérée... que la "nation européenne" naît contrainte et forcée. Le seul précédent historique que je trouve est la conquête de la Rus kiévienne - alors dispersée en principautés - au XIIIème siècle par les Mongols, le massacre d'une grande partie de la population et la réduction à la servitude pour plusieurs générations des survivants. Alors, effectivement, lorsque finalement ils se sont libérés, les Russes étaient unis autour de leur grand-prince moscovite - cette ville ayant été à l'origine du mouvement à la fois de libération et d'unification - ce grand-prince n'a d'ailleurs pas manqué au bout d'un temps de se proclamer César - tsar - et le pays en question est resté uni depuis. Bon, maintenant, je ne crois pas à ce genre de scénarios en Europe - j'ajouterais c'est tant mieux :) Quant aux fantasmagories s'il faut terminer sur ce sujet, j'ai déjà expliqué ici quelle serait la mienne. Scénario tout à fait irréaliste naturellement, même si légèrement moins qu'une Europe fédérale unie, comme je l'expliquais. :P -
Europe de la Défense ?
Alexis a répondu à un(e) sujet de samson dans Politique etrangère / Relations internationales
"Tous citoyens, tous soldats, un seul drapeau"... Voyons voir, nous sommes bien en train de parler de la conscription sur une population de 500 millions de citoyens ? Même avec la faible natalité, même avec un service réservé aux hommes et pour un an seulement, même avec 20% d'inaptes et planqués... il s'agit de 2 millions d'appelés. Plus les professionnels, ça fait 3,5 millions de soldats d'active au bas mot. Avec un budget à 2% du PIB, soit 280 milliards d'euros. Oh yeeeaah baby ! Avec des moyens de ce genre, les troupes impér... je veux dire fédérales pourraient vraiment "s'imposer dans le monde". Numéro 2 peut-être, mais pas loin derrière le premier ! La Chine n'aurait qu'à aller se rhabiller... sans parler de la Russie ! Une petite question tout de même, en dehors du fait que c'est politiquement totalement irréaliste - j'ai déjà expliqué mon avis plus haut sur ce fil ... Est-ce que c'est souhaitable ? Ah j'ai bien pensé illustrer cette comparaison. J'avais trouvé de belles images pourtant :lol: ! J'ai du y renoncer. C'est que je devais être rejoint par une FDA avec ses Aster 30, mais elle a été retardée en chemin... alors les missiles supersoniques de la modération, je dois en tenir compte :( Sinon sur le fond je suis parfaitement d'accord. Des pays différents prennent des décisions différentes, chacun par lui-même et en tenant compte de la situation vue de sa fenêtre. Il n'est nul besoin ni de remettre en cause les décisions des uns, ni celles des autres, ni de chercher à les uniformiser dans un système "taille unique". -
Moi, j'en connais un qui s'est trompé de fil de discussion... :) ;) T'es sûr de pas avoir voulu poster ça dans le fil "Ukraine" ?
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Ukraine 3
Alexis a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suis d'accord à 100% en ce qui concerne les artisans de guerre où qu'ils soient. Si les Béatitudes annoncent "Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés enfants de Dieu"... alors, les artisans de guerre, de qui sont-ils les enfants ? Sur leurs chances de réussir dans le cas de la Russie, je suis très optimiste. Ce que rappelaient les Guignols de la différence entre un méchant classique comme Assad et un méchant avec armes nucléaires comme Kim Jong Eun... s'applique encore plus je crois quand le méchant a beaucoup d'armes nucléaires, comme Poutine. Quant aux artisans de guerre qui s'adressent aux Russes, eh bien les méchants Obama, Hollande et Cameron eux aussi ont quelques armes... Ce sont les Ukrainiens qu'il s'agit de faire s'entre-tuer. Que l'on parle du général Breedlove, de Vladimir Jirinovski ou d'autres allumés. Par exemple le général Robert Scales déclarant sur Fox News cette semaine qu'il s'agit en Ukraine de... Cela dit, ce général est à la retraite, et Faux News n'est pas connu pour sa modération ni son sens de la responsabilité. La télé russe aussi donne la parole à des boutefeux. Le tout est que les responsables qui sont aux commandes le restent...Je veux dire : responsables. -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Sur ton PC dans la journée du vendredi... tu veux dire : au boulot ? Rôooooh... t'es bien l'seul ;) -
Allemagne
Alexis a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Nom de D... ! Un enregistrement sonore de Bismarck en train de réciter la Marseillaise !!! Je n'avais aucune idée qu'un tel truc existe ! Ça fait partie des tous premiers enregistrements sonores réalisés dans l'histoire. Qui ont été récemment restaurés et numérisés grâce à une technique (l'archéophone) d'origine française. En 1889, Edison voyage en Europe et réalise des enregistrements avec plusieurs personnalités, dont Bismarck et même Moltke l'ancien - qui était né en 1800. Et dans le texte lu par Bismarck en plusieurs langues... se trouvent les premières lignes de la Marseillaise. :lol: La qualité de l'enregistrement est certes exécrable, mais enfin les paroles sont tout à fait reconnaissables... et c'est la voix de Bismarck. Voilà, c'est là. Milieu de page, et c'est à 40 secondes que commence la Marseillaise (vous pouvez aussi télécharger directement le MP3 par ce lien). Et maintenant... ... au Drapeau, mon cher Otto ! :P C'est que non seulement il prononce bien, mais encore il récite les paroles avec conviction... Ah, il cachait bien son jeu le bougre ! ^_^ -
L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Technologie
Allez j'ai retrouvé un texte que j'avais écrit il y a quelque temps sur le sujet... comme quoi des archives bien rangées ça peut servir... Donc... voici Pavé II ! En cette époque où l'humanité fait face aux prodromes d'une crise gigantesque, vague scélérate additionnant fragilités du système financier et entrée dans l'âge des limites notamment en énergie fossile sur fonds de catastrophe écologique en cours notamment dérèglement climatique qui menace de devenir auto-alimenté, il est très agréable de découvrir - pour une fois ! - que tel nouveau monstre menaçant sortant du brouillard... n'est finalement qu'un banal épouvantail et un jouet pour faire peur aux enfants. En l'espèce, la menace d'une conscience artificielle née de l'informatique parvenant à supplanter les humains. Pour commencer, le mythe de la création prochaine d'esprits artificiels est vivace depuis les années 1950. Ce qui, comme on dit, ne nous rajeunit pas. Il est en général annoncé pour le prochain coin de rue, dans quelques petites années. Puis, lorsque les prédictions ne se sont - à l'évidence - pas réalisées, d'autres reprennent le conte en toute bonne foi, et roulez jeunesse ! Jusqu'à la prochaine fois. Cependant, les réalisations de la discipline appelée "IA" ne sont pas du tout à la hauteur de ces craintes et espoirs tonitruants. Ce n'est pas qu'elles soient inexistantes, ni négligeables, loin de là ! Simplement, la reproduction informatique - on pourrait dire le mime - d'activités humaines généralement considérées comme intelligentes ne mène pas à l'apparition d'une conscience artificielle. La carte serait-elle différente par nature du territoire ? La simulation, différente de la réalité ? Naturellement, l'augmentation exponentielle des capacités de traitement informatique - la puissance des ordinateurs, jusqu'ici très inférieure à celle d'un cerveau humain, constitue une explication possible de l'échec de l'IA jusqu'ici, et pourrait amener à penser que le Saint Graal d'une conscience artificielle en revanche sera bientôt à portée. Réalisant une simulation précise du fonctionnement physique des neurones, l'un des plus grands calculateurs début 2014 a pu simuler le fonctionnement d' 1% d'un cerveau humain pendant une seconde... mais le calcul lui a pris 40 minutes. De ce point de vue, les plus puissants ordinateurs actuels sont très loin du compte. En revanche, en se limitant à une simulation logique en réseau de neurones, la puissance nécessaire à un "cerveau humain" en temps réel devrait logiquement être déjà disponible, en regardant les ordres de grandeur : 10^10 neurones reliés chacun à au plus 10^4 autres, effectuant des "calculs" à un rythme inférieur à 10^2 par seconde, soit 10^16 opérations par seconde nécessaires... le plus grand superordinateur en décembre 2014 était le Tianhe-2 chinois, il peut effectuer 3,4. 10^16 opérations par seconde. Cependant, même dans ce cas... quelques petites questions se posent... quelques menues difficultés se profilent. A ) Les questions, pour commencer Elles sont philosophiques. C'est que pour que le projet de construire une conscience artificielle par voie informatique ait ne serait-ce qu'un sens, quelques pré-conditions sont nécessaires : 1. Il faut que la conscience, telle qu'elle se manifeste par exemple dans la tête de tout un chacun, soit entièrement compréhensible en termes matériels. Position matérialiste. Qui n'a rien d'évident 2. Si la première condition est remplie, il faut encore que le comportement de la matière impliquée dans l’émergence de la conscience soit entièrement compréhensible en termes déterministes. Il faut notamment – et pas seulement – que les aspects quantiques n'y aient qu'un rôle "spectateur". Position déterministe et objectiviste. Qui là encore n'a rien n'évident - j'oserai dire, encore moins (*) 3. Enfin, il faut que cette conscience compréhensible en termes matériels uniquement, et en termes déterministes et objectivistes exclusivement - je parle ici de la conscience qui se trouve dans le cerveau de l'inventeur - soit capable de concevoir le fonctionnement d'une autre conscience - celle que l'inventeur cherche à créer. Ce qui signifie que cette conscience présente dans le cerveau doit avoir la capacité de se comprendre elle-même ! En effet, si l'inventeur n'en était pas capable, comment pourrait-il déterminer les plans, méthodes et principes de la construction de l'IA ? Une troisième fois, cette position n'a rien d'évident - je serai prêt à dire qu'elle est la plus suspecte de toutes Les réponses à ces trois questions sont parfaitement inconnues. Il existe des positions et des arguments philosophiques, naturellement, chacun avec leur validité. Mais il n'existe de réponse au sens scientifique à aucune de ces questions. Peut-être cela changera-t-il un jour. En attendant, ces questions sont aussi indécidables scientifiquement que celle de l'existence de Dieu. Si UNE SEULE des réponses aux trois questions ci-dessus est négative, alors la création par voie informatique d'une conscience artificielle est une chimère, irrémédiablement : on pourra reproduire sous forme informatique tous les processus mentaux qu'on voudra, on pourra créer des solutions logicielles pour traiter tel problème intellectuel particulier, souvent mieux qu'un être humain - c'est d'ailleurs l'objet de la discipline IA, la vraie non la fantasmée ...on n'arrivera jamais à obtenir un objet avec qui on puisse sérieusement tailler une bavette, un objet qui serait quelqu'un. L'idée est à ranger dans le même rayon que les histoires de fées et du Père Noël. Si, et seulement si les TROIS réponses sont positives, alors la construction d'une conscience artificielle est théoriquement possible. A ce sujet, on demandait la différence entre théorie et pratique. Un plaisantin répondit : "En théorie, c'est la même chose. En pratique, non" B ) Il est temps de parler des "menues" difficultés pratiques pour la création d'une conscience artificielle Je ne m'étendrai pas sur le fait que personne à ce jour n'a la moindre traître idée de comment au juste il faudrait s'y prendre. Ce que font les spécialistes en IA, ce qu'ils construisent dans la réalité, est bien différent, comme déjà dit. Et ce n'est pas faute d'essayer ni de réfléchir au moyen de construire une conscience... D'une part il n'est pas charitable de tirer sur les ambulances, d'autre part et plus important, cela n'exclut pas la possibilité que l'IA n'attende son Newton, son Galois, son Darwin ou son Einstein. Bref que la définition de la méthode générale ne soit à portée du prochain génie qui se penchera sérieusement sur la question. Le premier génie qui saura comprendre comment sa propre conscience fonctionne - rappelons que nous sommes dans l'hypothèse où la réponse à la question 3 ci-dessus soit positive... Une difficulté plus grave se présente. C'est que une fois publiée la "Théorie générale de la conscience" avec sa petite annexe "travaux pratiques - comment on fait" par Jeannot Génie (ou quel que soit son nom), il faudrait bien la construire en réalité cette IA au sens vrai. Et là se situe un problème, une difficulté... du format "mise en abîme" Sur ce forum comme en d'autres lieux, nous sommes régulièrement entretenus des distrayantes nouvelles de l'avion de chasse JSF. Non seulement le bouzin ne vole-t-il que peu et mal, mais surtout ses difficultés persistantes semblent bien résulter au fond d'un défaut de maîtrise de sa complexité, qu'un optimisme illuminé a laissé croître au-delà de toute raison comme d'ailleurs de toute nécessité. Si bien que la complexité risque bien de s'avérer impossible à maîtriser par les équipes d'ingénierie, dont il est pourtant permis de penser qu'elles ne sont pas constituées de rigolos, mais plutôt de certains des meilleurs des meilleurs, à la mesure des capacités financières de l'Oncle Sam à motiver ce genre d'ingénieurs pour travailler sur ce projet. Ce phénomène est particulièrement criant s'agissant du logiciel embarqué du JSF et de ses 24 millions de ligne de code. Pardon ? Vous avez bien dit : 24 millions ? Une quantité aussi réduite d'instructions élémentaires, une complexité si ridiculement faible, tellement hors de proportion avec celle d'un cerveau humain, et déjà les meilleures équipes ne savent pas faire face ! Alors, quelles sont les chances que qui que ce soit arrive à appliquer les principes et méthodes découverts par Jeannot Génie, une fois qu'il aura eu l'obligeance de se présenter ? Il est temps de conclure. Le projet "IA forte", c'est-à-dire conscience artificielle, quelqu'un dans la boîte : - Soit est par principe impossible - c'est mon opinion personnelle, les conditions pour qu'il en soit différemment étant si lourdes, mais je reconnais que la chose n'est pas prouvable - Soit est théoriquement possible, auquel cas il sera peut-être réalisé une fois que ces deux conditions seront remplies : 1. Naissance du génie comprenant le fonctionnement de sa propre conscience 2. Apparition d'une civilisation capable de coordonner les talents, les intelligences, bref de faire travailler ensemble des êtres humains à un niveau fantastiquement au-delà de ce à quoi l'humanité est parvenue à ce jour. Au point de pouvoir réaliser des projets informatiques incluant à coup sûr des milliards, peut-être même des milliers de milliards d'instructions Dans cette deuxième hypothèse, l'humanité réalisera peut-être en effet un jour une IA véritable, dont l'orientation vis-à-vis de l'humanité posera effectivement question. Ce jour n'arrivera pas du vivant d'aucun d'entre nous. J'aurais tendance à estimer qu'il est probablement aussi loin de nous que ne l'était la construction d'un réacteur atomique au moment où Démocrite spéculait sur l'existence de l'atome... Pour aller plus loin, je conseille l'excellent résumé du professeur en informatique Lucien Roy (*) La question 2, c'est-à-dire "le comportement de la matière à la base de la conscience est entièrement compréhensible en termes déterministes, les aspects quantiques n'y ont qu'un rôle spectateur", fait encore l'objet d'études et de discussions. A signaler tout de même l'œuvre de Roger Penrose, généralement reconnu comme l'un des plus grands esprits actuellement vivants, dans "les Ombres de l'Esprit" Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, Penrose y a proposé une démonstration formelle du fait qu'une opération au moins de l'esprit humain - discerner la vérité mathématique d'une certaine proposition de logique avancée - est impossible si l'esprit humain est compréhensible en termes calculables et déterministes. Comme cette opération a bien lieu - Penrose guide le lecteur jusqu'à ce qu'il la réalise lui-même - il s'ensuit que l'esprit n'est pas compréhensible en termes déterministes. Donc ne peut être reproduit informatiquement. Dans une deuxième partie, il propose une hypothèse - plus aventurée - sur une explication physique du caractère non calculable de l'esprit, lié à son avis à des phénomènes quantiques intervenant notamment dans les microtubules des neurones et liés à la réduction du paquet d'ondes, phénomène qui à son avis n'est qu'imparfaitement modélisé par la physique quantique. Il s'agit là de physique spéculative, plus d'une idée de direction dans laquelle chercher la nouvelle physique - au-delà de la mécanique quantique - nécessaire à la compréhension de la conscience si la démonstration de Penrose est correcte, que d'une quelconque précision sur ce que pourrait être cette physique. Dans ce livre, Penrose répond à toutes les objections présentées à ses travaux précédents sur le même sujet. Le livre existe depuis une quinzaine d'années, et à ma connaissance personne n'a réussi à contrer son raisonnement. S'il a raison, alors "les Ombres de l'Esprit" sera probablement considéré un jour comme un livre fondamental dans l'histoire scientifique. Et naturellement, le projet "Conscience artificielle" est alors sans objet. Du moins dans sa version informatique : si l'hypothèse spéculative de Penrose s'avère judicieuse et est un jour développée, on ne peut exclure qu'il soit un jour possible de produire une conscience artificielle en se basant sur les principes physiques ainsi découverts. Mais alors l'objet pensant produit ne serait pas un ordinateur... il en serait sans doute aussi loin que l'ordinateur lui-même est loin d'une machine à vapeur ou d'un marteau. Et naturellement les délais pour réaliser tout cela seraient tout à fait indéterminés... Pour un résumé plus détaillé de ce livre, voir Jean Staun -
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Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Technologie
Hmmm y a déjà des expérimentations en ce sens... Le croisement d’un robot et d’une mite excité sexuellement Oui, je sais... moi aussi j'ai pensé "Y a vraiment des chercheurs qui ne savent plus quoi f..... avec leurs crédits" Sinon, concernant des robots sexuels en bonne et due forme, disons que tous les goûts sont dans la nature... moi des créatures comme celles-là ça ne m'inspire guère ;) -
Ukraine 3
Alexis a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
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L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025
Alexis a répondu à un(e) sujet de zx dans Technologie
Veni, vidi, scripsi... et point tu ne lis :) ? Soit ! Voici un résumé à l'intention des décideurs et autres paresseux ;) L'étude de Roland Berger, c'est de la daube. La robotique mobile ne progresse pas si vite et il est très douteux qu'elle puisse concurrencer économiquement le travail d'un être humain même peu qualifié à terme prévisible. L'automatisation est depuis longtemps sur une pente ascensionnelle douce et elle y restera, pas d'accélération significative en vue. Et les pertes d'emplois ne sont pas prioritairement le résultat de cette automatisation qui n'est qu'un facteur parmi d'autres. Voici par exemple un lien qui inclut aussi les prix pour Nao (4690 €) et Pepper (1400 €) Ou encore ici avec quelques détails sur les innovations contenues dans Roméo. Il faut voir que ce dernier est incomparablement plus ambitieux que Nao et Pepper - nous parlons d'un robot capable de véritablement jouer un rôle d'assistance à la personne, pas un rôle d'accueil ou d'amusement comme par exemple Pepper. Voir ce scénario auquel la machine une fois au point serait capable de faire face. Il n'est pas surprenant que le prix soit très différent. Et si ce robot était un jour produit en série, cela aurait bien sûr tendance à faire baisser son prix, mais probablement pas dans de très grandes proportions vu la complexité inhérente à la bête. Complexité probablement irréductible pour une machine qui serait capable de manipuler son environnement de manière très riche. De nombreux experts... s'avancent bien loin et bien imprudemment. :) Je commence par le résumé pour décideurs Construire à base d'ordinateurs une intelligence artificielle forte - c'est-à-dire égalant ou dépassant l'esprit humain - est fort probablement impossible pour raison de principe, car au moins trois questions fondamentales pourraient chacune à elle seule en exclure la possibilité et la réponse à chacune de ces questions est à ce jour inconnue. Si toutefois aucune des trois réponses ne s'avéraient faire obstacle et si ce projet était donc théoriquement possible, sa difficulté inhérente - hors de toute proportion avec par exemple la difficulté à fabriquer de simples robots autonomes utiles dans la vie courante ou l'industrie - assurera qu'elle ne peut être qu'un projet à très long terme, comparable par exemple au vol interstellaire en astronautique. L'IA forte dans vingt ans et autres "singularité" ne sont que balivernes. Pour la version détaillée, ça sera Pavé II le Retour. Et ça ne pourra être qu'un autre jour... ;)