Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Alexis

Members
  • Compteur de contenus

    15 144
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    246

Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. "Vu les circonstances" - c'est-à-dire vu la priorité à la réduction des dépenses de défense par rapport aux autres dépenses publiques, alors même que la défense avait déjà été fortement réduite depuis une dizaine d'années lorsque les autres dépenses publiques ne l'étaient pas - le livre blanc semble en effet être à peu près le moins mauvais possible. Sanctuarisation de la dissuasion, préservation des principaux bâtiments de la Marine, sont en effet de bons choix. Reste l'inquiétude sur l'exécution de ce Nème livre blanc même pour un modèle d'armée fortement réduit. Quelle loi de programmation militaire a-t-elle été respectée en France depuis 20 ans ou plus ? Et puis plus généralement, vu les menaces qui se profilent sur l'ordre, donc la paix du monde à 10 ou 20 ans, continuer encore le désarmement n'est pas le bon choix. C'est même dangereux pour nos alliés lointains et nos approvisionnements. Nous en sommes aux premières années du XXème siècle, quand notre pays avait laissé s'étioler sa défense. D'ailleurs nos alliés britanniques, allemands ou italiens en sont au même point. Si la défense n'avait pas été renforcée à partir de son point bas en 1905, 1914 aurait probablement été l'année d'un effondrement militaire ! C'est tout de même frappant qu'il faille écouter une Marine Le Pen, un Jean-Luc Mélenchon ou un Nicolas Dupont-Aignan pour avoir un discours réaliste sur la défense !
  2. Economie comme sociologie ne sont pas de vraies sciences oups :-[ pardon désolé : ne sont pas des sciences dures. Si quelqu'un demande ce qu'est une science dure, eh bien c'est une vraie science.... encore désolé :-[ ! Je veux dire que c'est une science qui a des protocoles expérimentaux, des expériences répétables, qui critique en permanence ses concepts même et qui possède des critères de fausseté clairs - il est possible de rejeter définitivement des conceptions qui s'avèrent fausses - répondant ainsi au critère de scientificité de Popper. Désolé pour toutes ces fautes de frappe... Il faut dire que depuis que je leur ai dit que l'économie était une science, le physicien, le chimiste et le biologiste n'arrivent pas à arrêter de hurler de rire. C'est pas facile de se concentrer dans un tel vacarme ! :oops: Economie ou sociologie en revanche peuvent être appelées sciences molles si on veut, mais ce n'est ni leur faire honneur, ni (surtout !) faire honneur à la science. Si on les appelle des disciplines, ou des champs d'étude, on est plus proche de la réalité, sans leur reconnaître quelque prétention que ce soit à la vérité scientifique, qu'elle ne peuvent en aucun cas avoir. Ce qui n'est pas dégradant : la plupart des activités intellectuelles sont dans ce cas.
  3. Très juste ! La question de la période intermédiaire se pose cependant avec acuité, d'autant qu'une fois le nucléaire de 4ème génération au point -ce n'est pas le cas, il s'en faut de beaucoup- il faudra encore le généraliser à grande échelle. Or, une centrale nucléaire ne se contruit pas en deux ou trois ans, et le nombre de réacteurs nécessaires pour remplacer la capacité de production d'énergie qui va disparaître au fur et à mesure du passage du pic gazier -faisant suite au pic des carburants liquides lequel aura lieu d'ici 2020 au plus tard- est véritablement gigantesque ! Pour fixer les idées, remplacer les 85% de son énergie commerciale que l'humanité tire des sources fossiles nécessiterait environ 9000 réacteurs de la puissance de l'EPR. Si au moment où le N4G est au point il ne s'agit "que" de remplacer 20% de cette capacité, ce qui peut être optimiste, il y faudra 1800 réacteurs, à comparer avec moins de 400 dans le monde à ce jour... Rien d'impossible sur le fond naturellement, mais combien de temps pour le réaliser ? Et ceci seulement pour maintenir la production d'énergie actuelle, donc en excluant une croissance économique un tant soit peu importante dans l'intervalle : seule l'augmentation du rapport PIB / Energie consommée permettrait la croissance, et ce rapport n'a augmenté au niveau mondial que de 0,8% par an environ dans les 40 dernières années... Il faudrait donc urgemment un programme massif de R&D sur les réacteurs de type 4ème génération, surrégénérateurs ou/et au thorium, ainsi que sur les batteries de grande capacité massique et à prix de revient modéré. Mais aucun pays n'a lancé un tel programme... aucun à ma connaissance n'en discute même sérieusement ! Les gouvernants sur tous les continents sont toujours en train de discuter de la quantité d'argent à imprimer et de la manière la meilleure de faire payer aux collectivités publiques les dettes privées démesurées issues des folies bancaires. Une logique à mi-chemin entre illusion et prédation. >:( Tel que les choses sont parties, il y a lieu d'avoir les plus grandes inquiétudes sur cette période intermédiaire. Si tout continue comme maintenant, elle risque d'être bien plus longue que deux ou trois décennies, et bien plus douloureuse voire chaotique que nécessaire ! :O
  4. Juste. Une démesure totale. Je vois deux explications possibles : - La version défiante envers le gouvernement américain. La raison du déploiement de force disproportionné serait une décision froide et consciente des autorités américaines de mettre à profit l'occasion pour tester à petite échelle la réaction de la population américaine à l'instauration d'un régime d'exception militarisé en cas d'urgence. Ce test serait utile en prévision d'un rôle accru donné à l'armée pour maintenir l'ordre en cas de troubles, en cas par exemple d'intensification de la crise économique (inflation hors de contrôle, désordre dans les chaînes logistiques...) Des versions de cette explication font fureur dans une partie du Web américain. - Sans pouvoir exclure la première explication, celle-ci me paraît plus vraisemblable : les autorités américaines auraient simplement perdu tout sens de la mesure et se seraient laissé emporter par l'hystérie ambiante. Cette explication soit dit en passant pourrait bien être encore plus effrayante... Si trois morts dans un attentat et un délinquant armé en cavale suffisent pour que les autorités américaines passent en mode hystérie, que se passera-t-il si les Etats-Unis connaissent de véritables difficultés ? :O :O :O (attentat terroriste de grande ampleur, crise financière type 2008, inflation hors de contrôle...)
  5. A propos de l'Allemagne, une analyse expliquant pourquoi elle aussi est menacée de banqueroute et de dépression économique. Extraits :
  6. Deux autres exemples simples : - la non-guerre civile de 2001 en Argentine... et toutes les banques argentines ont lésé tous leurs déposants - la non-guerre civile de 2013 à Chypre... et les deux plus grandes banques chypriotes ont lésé leurs gros déposants Dans ces deux cas de faillites massives, sans hyperinflation, ceux qui ont placé leurs économies en or les ont sauvegardées Pour des exemples d'effondrements où les dettes ont été détruites par hyperinflation de la monnaie, sans nécessairement faillite bancaire, voir par exemple : - l'Allemagne entre 1921 et 1923 - les pays post-soviétiques au début des années 1990 (et bien d'autres exemples) Dans les cas d'hyperinflation sans faillite bancaire, ceux qui ont placé leurs économies en or les ont sauvegardées Quant à l'effondrement d'une société dans la barbarie tribale et cannibale, où l'or pourrait toujours servir de réserve de valeur et de monnaie d'échange, mais à la condition impérative d'être appuyé par une puissance de feu suffisante... eh bien, je n'en connais pas de récent. Citons peut-être à la rigueur l'effondrement de l'Empire romain au 5ème siècle, et celui de l'Empire maya au 10ème ? Ca ne veut pas dire que ça ne peut pas arriver, juste que l'effondrement du monde à la Mad Max est un risque beaucoup moins concret que des effondrements bancaires ou monétaires, et incomparablement plus rare à l'échelle historique. Prendre des précautions pour le premier (épargne en métal précieux) sans prendre des précautions pour le second (retraite dans une villa fortifiée avec terrain agricole et entraînement paramilitaire) est un choix tout à fait rationnel. Il revient à prendre en considération un risque avéré et à choisir de négliger un risque de probabilité très faible du type "chute de météore géant"
  7. Analyse de William Bonner concernant la chute du cours de l'or
  8. Tout le monde n'en est pas si sûr. Voir par exemple cet article en anglais du quotidien japonais Asahi Shimbun. Extraits: La réalité est qu'aucune information publique ne permet d'être certain que la Corée du Nord n'a pas déjà développé une arme nucléaire suffisamment petite pour être intégrée dans une ogive de missile (par exemple, pesant 500 ou 700 kg) En dehors des dénégations officielles américaines, ce qu'on sait est que : - la CdN dispose de missiles opérationnels et fiables de portée 1300 km ou davantage (Nodong) - le premier essai nucléaire nord-coréen était en 2006 - les puissances nucléaires officielles ont mis peu d'années pour passer de leur première bombe fonctionnelle à leur première bombe de masse inférieure à la tonne. Par exemple, pour nous moins de six ans du premier essai en 1960 à l'opération Tamouré avec largage réel d'une AN21 en 1966 - les puissances de calcul disponibles aujourd'hui dans le commerce sont tout simplement énormes : un PC à moins de 1000 euros a la puissance de calcul d'un superordinateur d'il y a 15 / 20 ans. Les concepteurs d'armes des années 60 ou 70 ne pouvaient que rêver de tels outils - la CdN disposait déjà en 2010 d'un site moderne d'enrichissement civil d'uranium -visité à l'époque par Hecker- capable s'il avait été utilisé pour enrichissement militaire de produire assez pour 2 bombes par an. Il est tout-à-fait possible qu'un autre site non public serve en parallèle à l'enrichissement de qualité militaire, auquel cas la CdN pourrait avoir facilement une demi-douzaine de bombes à uranium -ou davantage- en plus de ses 4 à 12 armes au plutonium - l'essai nucléaire de février dernier peut très bien avoir été le premier essai d'une bombe à uranium de ce type, les précédents ayant été des armes au plutonium Il est tout à fait possible que la CdN ait 5 à 10 missiles nucléaires mobiles de portée 1300 km et de puissance 5 kt -assez pour tuer une centaine de milliers de personnes dans une ville très dense comme le sont les cités du Japon ou de Corée du Sud. Ce n'est pas certain naturellement, mais cela fait partie des éventualités vraisemblables. L'acte le plus provoquant que pourrait -peut-être- ordonner Kim Jong Eun serait le lancement d'un Nodong nucléaire pour réaliser le 4ème essai nord-coréen en plein océan dans une zone éloignée des routes commerciales. Contrairement au déclenchement d'une guerre qui serait suicidaire, une telle provocation "maximale" est parfaitement pensable.
  9. Une comparaison de la politique de rigueur menée par Hollande depuis le début de sa présidence et de celle initiée par De Gaulle à son retour au pouvoir en 1958, des différences fondamentales de situation, et des propositions sur ce que pourrait être une austérité adaptée aux conditions de l'époque : Politique de rigueur, Hollande et De Gaulle Je ne cache pas être en accord avec cette analyse ;)
  10. 2013, début d'une récession de (très) longue durée ? L'analyste Gail Tverberg se base non seulement sur la situation financière de l'économie américaine, mais surtout sur les conséquences sur le long terme de prix du pétrole élevés de manière permanente. Une analyse intéressante, comme beaucoup de cet auteur. Quelques extraits:
  11. Pour ne pas démarrer une discussion qui serait contradictoire avec la règle de ce fil, je dirai seulement que c'est sur la base des données scientifiques bien synthétisées par Jancovici que je juge l'intérêt de son travail, non sur ses intentions -et des intentions, nous en avons tous =) @Akhilleus : je me suis limité autant que possible, mais il m'a semblé nécessaire d'équilibrer le point de vue de Jojo67. Si tu penses que c'est trop, dis-le moi j'enlèverai ce post.
  12. Voici la présentation utilisée par Jean-Marc Jancovici pour son audition par la Commission Développement Durable de l'Assemblée Nationale le 6 février dernier (fichier pdf) Matériel très riche, et en même temps de lecture aisée, que ce soit concernant le rôle de la contrainte énergétique sur les perspectives économiques, les perspectives de l'énergie à moyen / long terme, et les perspectives des gaz à effet de serre. Je recommande +100 ! La page 2 résume les conclusions, qui sont ensuite développées et justifiées : - L’énergie - surtout fossile - a façonné la totalité du monde qui nous entoure, et notamment l’essentiel des avantages sociaux que nous pensons « acquis pour l’éternité » - En première approximation, le PIB mondial ne dépend de rien d’autre que de l’énergie disponible en volume, mais pas de son prix (qui répartit la rente) - En Europe, l’énergie est orientée à la baisse de manière involontaire (pétrole et gaz) ou volontaire sans substitution commode (nucléaire) -> la récession va devenir la norme « un certain temps ». - Il est inutile de compter sur « les fruits de la croissance » pour financer la transition : nous avons trop attendu pour cela. Désormais toute mesure inutile engendre un effet d’éviction sur des mesures qui le seraient plus - Le temps joue très rapidement contre l’Europe - Il y a trop d’énergie fossile pour ne pas « détruire le climat », mais déjà plus assez pour avoir une économie européenne qui évite les chocs - La hiérarchie des nuisances valable en monde infini ne vaut plus en monde fini
  13. Ce chiffre m'a surpris, le PIB français étant indiqué dans les comparaisons internationales très légèrement au-dessus de 2000 milliards. En se rapportant au tableau publié par l'INSEE, il apparaît que le chiffre repris par les journaux est celui de la page 1 du tableau, qui semble être aux prix 2005. L'INSEE rapporte en page 3 le PIB aux prix courants, estimé à 2027,77 milliards en 2012. Cela ne change naturellement rien aux conclusions de l'INSEE : si on utilise les prix 2012, on trouvera que le PIB en 2006 était d'environ 2015 milliards d'euros, il était en 2012 de 2027 milliards, donc la France est bien en train de stagner économiquement depuis 6 ans. Simplement, l'euro dont nous avons une connaissance intuitive est bien l'euro courant, pas celui d'il y a sept ans, donc ce sont les chiffres en monnaie courante qui donnent les bons ordres de grandeur. Soit dit en passant, cette erreur -ou au minimum grave imprécision- dans tous les journaux qui rapportent l'information n'a été possible que parce que : - Certains journalistes ne connaissent pas les ordres de grandeur, comme "PIB France = 2000 milliards" - De plus, ils ne lisent que la 1ère page des documents, la page 3 c'est un trop grand effort - Quant aux autres, ils ne font que copier sur les premiers Nous parlons de journalistes économiques ! >:( >:( >:( P..ain, quelqu'un a une 12.7mm sous la main ? Quel ramassis d'incompétents et de br...eurs !
  14. Juste, merci pour la précision. Les A400M sont déjà commandés, ce qui impose de revendre à un tiers une partie de la commande si on souhaite diminuer le parc visé. A noter que c'est précisément ce que l'Allemagne a décidé en 2011 : ne garder que 40 exemplaires et revendre donc 13 Atlas parmi les 53 commandés Ce ne serait donc pas sans précédent si la France le décidait... Reste qu'à multiplier les Atlas sur le marché de la revente, on ferait baisser les prix ce qui diminuerait l'intérêt de l'opération. Ce serait à étudier de plus près en cas de "Grande Rigueur/ Austérité" : en fonction de ce prix de revente, les A330 MRTT pourraient rester moins cher donc à privilégier, ou bien les Atlas comme tu le penses.
  15. - On pourrait réduire un peu. Les FAS pourraient être placé en réserve (les ASMP seulement, les rafales seront reversés dans des escadrilles conventionnelles) et nos SNLE seront réduit à 3 le but étant d'en avoir un en permanence en mer avec les Anglais. Sauf erreur de ma part, il n'y a pas de Rafale affecté uniquement à la mission dissuasion. Ils ont de toutes façons un double rôle nucléaire / conventionnel. La mise en réserve des ASMP ne représenterait qu'une très petite économie, payée de la disparition de l'option "préstratégique" qui est nécessaire comme "premier échelon" de la dissuasion. Donc les FAS doivent être maintenues à leur niveau minimal actuel AMA. Réduire la FOST à 3 bateaux, ce seraient des économies seulement dans la décennie 2020 (en gros on peut construire le 1er SNLE de nouvelle génération trois ans plus tard), et un risque très grave sur la continuité de la dissuasion en cas de fortune de mer (perte de navire... ce qui peut toujours arriver pour une raison ou une autre), qui laisserait la France sans dissuasion continue pendant plusieurs années ! Les Britanniques n'ont pas les mêmes intérêts vitaux que nous, quelles que soient les déclarations aimables de part et d'autre. De plus, leur dissuasion est sous veto américain ! Impossible de se reposer sur eux - Avec les anglais, on aurait 13 SNA pour l'UE, ça fait beaucoup, on devrait pouvoir passer à 4 surtout que j'ai aussi réduit les effectifs de SNLE. L'UE est une organisation internationale, pas une nation. Quand on entre dans le dur (la violence d'Etat), elle n'est tout simplement pas pertinente, même pour une Opex de taille moyenne comme le Mali. Alors, pour une guerre où on aurait besoin de SNA ! Ajouter les SNA britanniques, qui défendent les intérêts du Royaume-Uni, et ceux de la France, n'a guère de sens. La France doit avoir 6 SNA pour à la fois maintenir la mission dissuasion et la capacité de projeter un PAN... en le protégeant. Si on ne remplace pas les 6 SNA actuels nombre pour nombre, autant abandonner l'aéronavale entièrement ! Mais alors c'est une perte de compétence gravissime, qu'il faudra une génération pour restaurer ultérieurement ! Il vaut mieux, de beaucoup, diminuer les forces projetables de l'Armée de Terre -donc ses effectifs, qui coûtent cher- en transformant davantage de ses unités en mini-unités "expérimentales" destinées à garder la compétence, plutôt que se priver d'un GAN, ce qui empêcherait de projeter l'armée de terre loin de l'Europe... et alors à quoi sert-elle, la probabilité d'une nouvelle guerre européenne est microscopique et de toutes façons c'est la dissuasion qui y répondrait. - Tous les 2000 pourront partir direct à la casse ou à l'export. Si on n'a plus de FAS, nos 100 rafale suffisent quasiment à répondre à nos besoin (30 pour la défense aérienne, une vingtaine pour l'entraînement et les 50 autres pour des OPEX) Pour les A400M, je serrais moins catégorique. Mais ils pourraient nous servir à remplacer les C135F (et non on n'achète pas d'A330MRTT, au mieux on se dotera de 2/3 A330MRTT pour remplacer nos avions stratégique comme notre A330 actuel) En disant "pas de nouvelle commande Rafale", je ne voulais pas dire annulation des commandes déjà passées. Or celles-ci couvrent 180 appareils, 132 pour l'A.Air et 48 pour l'aéronavale. 132 Rafale pourraient à la rigueur suffir pour DA + entraînement + Opex -sachant que la mission FAS est "en double" de ces missions- mais les M2000D sont déjà payés, leur rénovation ne serait pas dispendieuse et ils restent des appareils assez modernes... donc intéressants à conserver si le budget le permet. Si ce n'est pas le cas, alors l'A.Air pourra vraiment sabrer dans ses effectifs, et ces M2000D seront placés sous cocon comme réserve de guerre. L'A330MRTT est à 175 m€ contre 135 m€ pour A400M, donc plus cher. Cependant, sa capacité est de 111 t de kérosène, sans rapport avec celle de l'A400M : il est beaucoup moins cher pour une capacité de ravitaillement donnée. L'A400M a ses capacités spécifiques (atterrissage sur piste rudimentaire...), mais on ne peut AMA pas faire sans les A330 MRTT. Ce qui suppose de sabrer dans les commandes d'A400M - J'ai peur qu'il y ait beaucoup de pertes. Je serrais pour qu'on fixe une loi européenne imposant des marchés européens et qu'on ait une politique de prototype. Ce serra le seul moyens de rester à la pointe de la technologie et d'avoir un peu plus de chances à l'export. Bien d'accord sur le risque élevé pour l'industrie d'armement, et sur l'objectif de réserver les marchés européens aux Européens... mais sans illusion sur notre capacité à négocier une telle "préférence européenne". Nous avons échoué jusqu'ici, pourquoi réussirions-nous maintenant ? Les produits militaires européens gagnent des marchés en Europe sur la base de leurs performances, pas d'une préférence face au Grand Frère outre-Atlantique. Je plusse à 100% sur la politique de prototype, qui serait la meilleure façon pour l'Etat de soutenir efficacement les industriels dans ce genre de circonstances.
  16. =) Bon cela dit l'erreur est présente seulement dans l'adresse du document Internet : dans le corps du texte on parle bien de milliards.
  17. C'était bien mon impression : il n'y a pas encore eu sur le site de discussion des conséquences pour la défense d'une Grande Rigueur en France comparable à ce que certains des autres pays européens, par exemple l'Espagne vivent en ce moment même. Comment je vois le nouveau modèle de défense "20 G€ hors pensions durée indéfinie" : Objectifs par ordre de priorité = 1. Défense de la France métropolitaine et des DOM / COM 2. Capacité d'intervenir indépendamment en force, pour respecter nos accords de défense en Afrique : minimum type "gros Mali", de préférence "Libye bis" 3. Conserver toutes les compétences des forces armées actuelles, même à échelle miniature "armée d'unités expérimentales". L'idée étant que la crise ne durera pas indéfiniment, et que dans 10 ou 20 ans il faudra que la France puisse retrouver une armée mieux dimensionnée. Donc : ne perdre aucune compétence rare 4. Tout ce qui peut être grappillé par surcroit… s'il reste quelque chose à grappiller ! Décisions = - Dissuasion nucléaire sanctuarisée. Pas de baisse du budget. Passage au M51-2 puis M51-3 comme prévu actuellement. Le remplacement du Triomphant reste à réaliser à partir de 2030. On ne joue pas avec la protection du pays - Baisse drastique des effectifs, en particulier de l'armée de l'air et de l'armée de terre. Les effectifs sont prévus dans le scénario actuel à plus ou moins 190 000 militaires et 50 000 civils en 2017. Puisque le budget est diminué d'un tiers, les effectifs aussi. En fait légèrement plus car la dissuasion sanctuarisée occupe très peu de monde. Donc 120 000 militaires et 30 000 civils dans la défense. Peut-être un peu plus étant donné que dans le scénario "Espagne 2012  France 2014", les salaires s'effondreraient ce qui signifie baisse du coût du personnel, mais pas beaucoup plus - Matériels Marine : les 6 SNA Suffren sont maintenus (nécessaires à la dissuasion). Réduction des FREMM au strict minimum pour la fonction ASM. Idéalement, ajout d'une fonction ASM aux La Fayette permettant d'encore réduire le nombre de FREMM. Pas de nouvelles commandes de Rafale M. - Matériels A. Air : pas de nouvelle commande Rafale. Drones MALE commandés sur étagère. Réduction de la cible A400M des 50 actuels à 25. Si possible, rénovation M2000D pour augmenter le parc d'avions de combat conservés - Matériels A. Terre : réduction de la cible Tigre (40 à 60 ?), VBCI, ERBC et VRBM… - Industrie de l'armement : les baisses de rémunérations drastiques appliquées dans toute l'économie (rappel : nous parlons d'une rigueur "à l'espagnole ou à la grecque") augmentent sa compétitivité, ce qui aidera à sa survie, compte tenu des diminutions de commandes affectant Dassault, DCN, Thalès et les autres. "Exporter ou mourir" est la seule voie de salut Reste à savoir naturellement si ces réductions sont suffisantes. Elles me semblent permettre de rentrer dans la contrainte "20 G€ aux prix 2012", mais il reste à le vérifier précisément.
  18. La Russie est la Troisième Rome, la Rome originelle et la seconde (Constantinople) s'étant effondrées. Et il n'y en aura pas d'autre. Protectrice de l'orthodoxie, c'est-à-dire littéralement de la "juste doctrine", donc de l'Eglise la mieux fidèle aux enseignements de Jésus-Christ, elle est sainte. Comme mission civilisatrice, c'est pas mal je trouve ;) ... Est-ce que les opérateurs, ceux qui prennent les décisions tout en haut de la pyramide, y croient ?... Difficile à dire, j'imagine qu'il y a de tout, y compris probablement pas mal de cynisme. Est-ce que la majorité des Américains y croient ? Je n'ai pas de chiffre, mais ça me semble probable. Il y en a certainement davantage que de Français qui croient en la mission civilisatrice de notre pays : être le numéro 1 de la puissance, ça aide à croire ce genre de choses :lol: Un petit fait intéressant tiré de cette étude des "valeurs" dans plusieurs pays : quand on leur demande s'ils approuvent l'idée que "notre peuple n'est pas parfait, mais notre culture est supérieure", les Américains approuvent d'une courte tête (49% contre 46%), suivis de près par... les Allemands ! Quant aux Français, seuls 27% sont d'accord, moins qu'en Grande-Bretagne et en Espagne.
  19. Toujours à titre de complément d'information (merci à Fatac pour son rappel sans frais, j'avais effectivement quelque peu débordé de la règle de ce fil), dans le cas où ce genre de démantèlement à froid ne serait pas réalisé (et c'est bien ce qui se profile), resterait la "méthode Dinkic", qui est plutôt du genre "opération commando sur le fil du rasoir" Voir http://www.abcbourse.com/analyses/chronique-gerer_des_grandes_faillites_bancaires_en_bon_ordre_la_methode_dinkic-738.aspx Je parle d'une réaction possible dans les quelques jours, voire les quelques heures où le système bancaire est en train de s'effondrer et où il faut réagir rapidement, brutalement et efficacement.
  20. Une précision au cas où je n'aurais pas été assez clair : mon commentaire était complètement ironique. Je pense que la socialisation des pertes des acteurs financiers privés est un très grave problème, à la fois un scandale moral et un risque très sérieux de pousser à des faillites d'Etat souverain. En revanche, je soupçonne une forte dose de cynisme chez beaucoup de financiers puisqu'il leur est si facile de jouer à "pile je gagne face tu perds"... A partir de là il me semble que nous sommes plus ou moins d'accord ?
  21. Transparency International est une ONG. ONG signifie bien dans leur cas "Organisation Noyautée par un Gouvernement", n'est-ce pas :lol: ? Je pense que cette organisation en tout cas est au-dessus de tout soupçon. De tout soupçon d'aller à l'encontre des intérêts des Etats-Unis d'Amérique, s'entend :oops:
  22. Stormshadow, tu y vas fort avec les scénarios de nucléarisation de tel ou tel conflit. :lol: Déjà une belle petite collection dans la section Uchronies =)... Mes suggestions pour aller encore plus loin : - Et si la France avait menacé la Lybie avec l'arme nucléaire au moment de l'affaire du Tchad dans les années 1980 ? - Et si les Etats-Unis plutôt que l'envahir avaient menacé la Grenade de l'atomiser ? - Et si la Russie avait menacé d'atomiser la Géorgie en 2008 pour réagir à l'attaque sur Tskhinvali ? Honnêtement, je ne trouve pas tout cela très crédible ;)
  23. Exactement. N'importe quel homme politique devrait pouvoir le comprendre. Il est en effet crispant de voir la ministre du commerce extérieur envisager la possibilité d'un tel traité. J'ai du mal à croire tout de même que nous soyons tombés si bas. Je soupçonne fortement une manoeuvre politique : en gros il n'est pas envisageable de s'opposer ouvertement à une proposition d'approfondir la libre-échange, vu la pensée unique du monde politico-experto-médiatique sur le sujet... Donc on lance une consultation vers les entreprises -dont beaucoup crieront au loup- avant de définir la position de la France... et on compte qu'il y aura dans la suite bien des occasions de faire déraper / rater les négociations en douce... d'autant que la France ne serait pas la seule à essayer de le faire ! Voir à la fin de cet article: Enfin... j'espère !
  24. Pourquoi faire ? Les pertes privées doivent être prises en charge par les Etats. Ensuite, les Etats sont surendettés, on fait des "cures" d'austérité, les programmes sociaux "dispendieux" sont réduits voire taillés à la serpe... La procédure est connue, elle fonctionne... où est le problème ?
×
×
  • Créer...