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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Je ne sais pas quelles sont les véritables réserves d'or des Etats-Unis... des théories du complot circulent sur ce sujet depuis de nombreuses années. En l'absence d'audit indépendant, toutes les questions sont permises, mais cela reste des questions et non des réponses ! Ce qui m'inquiète un peu plus, ce sont les panneaux et les échoppes "Vendez votre or !" qui fleurissent depuis des années sur tout le territoire, et dans d'autres pays aussi. Je serais curieux de savoir qui est l'acheteur final - De gros intérêts privés, qui ont compris les risques que court le système financier mondial ? - La Chine ? - Les Etats-Unis pourquoi pas ? Quoi qu'il en soit, ça ne m'amuse pas du tout de voir ces gens profiter de la naïveté et / ou du manque d'information et / ou de la détresse économique de certains de nos concitoyens pour leur soutirer leur or >:( >:( >:(
  2. L'art de la prestidigitation suppose d'attirer l'attention sur ce que fait une main... pendant que l'autre réalise ce qui est vraiment important. Le nom d'un groupe est bien visible mais a une importance tout de même assez secondaire. Ce qui sera plus intéressant ce sera les autres décisions qu'annoncera Enders. Par exemple celle-ci "le choix de lancement des nouveaux programmes sera beaucoup, beaucoup plus sélectif au regard des critères de rentabilité désormais exigés"...
  3. Le symbole est impressionnant, et certainement douloureux pour les Américains. Cela dit, sur le plan financier pur, 18,5 milliards représente à peine plus de six jours d'impression de dollars par la banque centrale américaine (85 milliards par mois). Du point de vue des chiffres, c'est assez peu de choses finalement... =D
  4. Les différences d'inflation entre les divers pays de la zone euro sont en effet un facteur permanent de divergence des économies. Elles étaient autrefois compensées par ajustements monétaires périodiques, mais depuis le passage à l'euro ces ajustements n'ont plus lieu. Comme la réalité économique sous-jacente ce sont des taux d'inflation différents, le résultat de l'absence de tout mécanisme d'ajustement est une dérive de plus en plus prononcée des balances commerciales, les unes vers le rouge, les autres dans le positif, ainsi qu'une dérive de l'endettement -public et/ou privé suivant le cas- dans les pays dont l'inflation est supérieure dans la durée à celle de l'Allemagne, c'est-à-dire la plupart d'entre eux. Cette dérive de l'endettement est encore accentuée par la stratégie choisie pour résoudre cette crise, qui de plus plonge les économies des pays concernés dans la récession / dépression, le chômage de masse et le désespoir rageur. C'est ainsi qu'un pays bien géré comme l'Espagne affiche maintenant une dette publique à la dérive, que le Portugal accélère au-delà des 120% du PIB, tandis que la Grèce... Bref l'eurosystème est soumis à des tensions de plus en plus grandes, à cause de facteurs permanents "par construction", accentués par la politique de gestion de la crise.
  5. Ca n'est en effet que le début. Voir les détails de la garantie définitive de financement des Etats envers Dexia, fixés en début d'année. : Ce montant de garantie à 85 milliards s'applique aux pertes "éventuelles" qui résulteront de la liquidation progressive sur une décennie ou plus d'environ 250 milliards d'emprunts toxiques, prêts irresponsables et autres instruments financiers "créatifs". L'idée sous-jacente est que liquider petit à petit ces créances douteuses permettra d'en récupérer une plus grande partie, car entre temps la puissante reprise économique et le retour des beaux jours qui nous attend juste derrière le coin de la rue aura rendu à nouveau solvable des emprunteurs qui ne le sont actuellement plus. Naturellement, si ladite reprise, en France en Europe et dans le Monde se faisait trop attendre... il faudrait constater davantage de pertes sur ces 250 milliards de créances. Auquel cas le contribuable français a donné son accord pour payer jusqu'à 38,7 milliards de ces pertes. Soit 2 points de PIB en plus sur la dette publique. Ou encore près de 800 euros pour chaque Français adulte. Ceci en dépit du fait que les décisions ruineuses de prêt irresponsable ont été prises par des institutions privées. C'est dire que le contribuable français est bon garçon, ou bonne fille. Surtout quand on compare cette garantie à 38 milliards aux montants que la rigueur permet d'économiser sur les différents budgets de l'Etat... ça représente pas mal d'efforts de serrage de ceinture pour compenser ces "éventuelles" pertes futures. Quant aux garanties données aux détenteurs d'obligations gouvernementales d'Etats de la zone euro (le Mécanisme Européen de Stabilité), de l'ordre de 140 milliards pour la part de la France... elles représenteront 7 points de PIB en plus sur la dette publique si / quand elles seront mises en oeuvre.
  6. Attention à propos de ces chiffres, qui se rapportent au PIB estimé "à parité de pouvoir d'achat", c'est-à-dire avec des prix arbitrairement modifiés "pour que les prix soient équivalents partout". Cette méthode soit dit en passant a quelques points communs avec l'ancien indice "produit matériel net" utilisé par l'Union soviétique à la grande époque :lol: Il ne s'agit pas des chiffres de PIB "nominal", c'est-à-dire tout simplement... avec des prix déterminés par le marché plutôt que par trifouillage économétrique ! Si on parle des chiffres de PIB avec prix réels, la croissance de la Chine reste impressionnante, mais la situation actuelle en part du PIB mondial est approximativement : - Europe (*) = 25% - Etats-Unis = 22% - Chine = 12% - Inde = 2,5% (voir http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_GDP_(nominal) ) (*) (UE + Suisse, Norvège)
  7. Le ministre bolivien de la Défense Ruben Saavedra décrit cette action comme : (un acte hostile par le Département d'Etat US qui a utilisé divers gouvernements européens) Guère de surprise à ces déclarations... car il a probablement raison. La honte de la France, du Portugal et de l'Italie est publique. Il existe un accord européen. Dans la soumission la plus abjecte.
  8. C'est ce que souhaiteraient les princes de l'argent qui nous gouvernent, à n'en pas douter : Bernanke, Abe, même Draghi... Ce n'est pas nécessairement ce qui va arriver. Je ne parle pas d'un changement de politique, peu probable à court terme. Je remarque plutôt : - Que Draghi est fortement contraint dans ses élans par Madame Angela, ou plus précisément par le système politique et le parlement allemand. C'est à mon avis suffisant pour éviter l'hyperinflation - Que Bernanke et autres n'ont toujours pas réussi à créer une inflation significative ! Ils doivent être désespérés... L'une des interprétations -qui a quelques bases théoriques et historiques- est que l'hyperinflation étant une toute autre bête que l'inflation -ce n'est pas une super-inflation, c'est autre chose...-, elle arrive d'une autre manière que l'inflation. Plus précisément : elle peut démarrer rapidement, sans passer par le stade "inflation" : il s'agit avant tout d'un phénomène psychologique de défiance envers la monnaie
  9. Il ne s'agit pas de "déclarations tonitruantes". Il s'agit de documents officiels. Que les principaux concernés nient pour tenter de limiter les dégâts n'a rien d'étonnant. Devant leurs déclarations, l'ironie suffit.
  10. Tout à fait d'accord. J'ai écrit "faillite de l'Etat et/ou des principales banques" parce que si la faillite de l'Etat entraîne nécessairement celle des principales banques, l'inverse n'est pas nécessairement vrai. Il est possible de protéger l'Etat tout en démontant les grandes banques... mais bien sûr il n'est pas dit que c'est cela qui arrivera. C'est plutôt dans le cas où la banque centrale rachète indéfiniment les obligations d'Etat et/ou les mauvaises dettes du secteur bancaire que le risque d'hyperinflation devient réel. Si l'Etat restructure sa dette, ou si certaines banques font faillite, la récession est pratiquement garantie, avec effet de purge, mais il n'y a guère de risque d'hyperinflation. En tout cas je ne connais pas d'exemple historique où une hyperinflation aurait commencé de cette manière.
  11. Je peux lire dans le lien que tu pointes : Donc les entreprises concernées nient ? Non ? :O Quelle surprise ! J'en suis tombé de ma chaise en le lisant, tiens ! :lol: Et un ancien membre du gouvernement des Etats-Unis les appuie ? :O Alors là, encore plus stupéfiant ! :lol: ;)
  12. Mat Oui Mat! :lol: Clairon proposait : 1) A mon avis, il n'y a pas beaucoup de sens à parler de la crise de la France indépendamment de la crise générale de l'économie mondiale. Du point de vue balance commerciale, endettement public, désindustrialisation, fragilité du système bancaire, immobilisme de la classe politique, la France est clairement dans une situation grave. Mais à des degrés divers c'est le cas de l'ensemble des pays développés, pas de la seule France, ni de la seule Europe. Et la situation de plusieurs pays tels Etats-Unis, Japon, Royaume-Uni, Espagne est encore pire, tandis que ceux qui s'en sortent mieux que la France (Allemagne, Chine) ne le font que dans une mesure limitée. ===> Depuis plusieurs années, l'économie mondiale dans son ensemble est fragile et faussée par les mesures qui ont permis d'éviter l'effondrement en 2008 et qui ne sont qu'une cavalerie qui reporte les problèmes en les aggravant plutôt que de les purger. La France est en crise avant tout parce que son économie est une partie de cette économie mondiale, qu'elle en dépend et qu'elle est construite sur des principes semblables. 2) Je ne me risquerais pas à répondre de manière ferme à Clairon avec la date de 2016... trop de facteurs qui peuvent se combiner de bien des manières différentes. En gros, plusieurs situations présentes dans le monde entier "ne pourront continuer indéfiniment"... mais laquelle craquera la première, bien malin qui pourrait le dire ! - L'Union européenne applique une stratégie de déflation brutale dans les pays dont l'inflation a été plus élevée que l'allemande depuis l'introduction de l'euro (créant un déséquilibre qui ne pouvait plus être résorbé par augmentation du taux de change du mark) jointe à un soutien public massif envers les banques. Cette stratégie est mauvaise et a des effets désastreux dans beaucoup de pays ce qui favorise une réaction politique suffisamment forte pour mettre fin au minimum à l'euro, peut-être à l'UE... >>> Mais est-ce l'euro qui craquera le premier ? - Les Etats-Unis ne maintiennent leur économie au-dessus de la dépression et ne cachent l'insolvabilité de leur Etat fédéral et de leur système bancaire que par la planche à billets, en doses de plus en plus fortes, avec un effet de chaque dose de plus en plus réduit -tous les signes de la dépendance-. De deux choses l'une : soit une décision politique sera prise à un certain moment de provoquer l'effondrement économique afin de préserver la monnaie, soit les doses seront de plus en plus fortes jusqu'à ce qu'hyperinflation s'ensuive. >>> Mais est-ce l'économie américaine qui s'effondrera la première ? - Le Japon est peut-être encore plus fragile financièrement que les Etats-Unis, et sa planche à billets encore plus utilisée. Le Royaume-Uni est un cas intermédiaire. >>> Mais le Japon sera-t-il le premier à entrer en hyperinflation ? - La Chine a provoqué une expansion énorme du crédit pour relancer l'économie après 2008, qui a généré des bulles notamment immobilière encore plus monstrueuses que ce qui s'était jamais vu même aux Etats-Unis... >>> Alors, la Chine craquera-t-elle la première ? - En toile de fond continue l'exploitation du pétrole... dont le prix a plus que doublé depuis 2004/2005, ce qui a probablement été le déclencheur de la crise au final. Le pic de production du pétrole classique a été passé en 2006... les pétroles ultra-lourds, pétroles de schiste, biocarburants et autres carburants à base de gaz naturel ont permis depuis de stabiliser globalement la production voire de la faire augmenter légèrement encore. Mais lorsque la production de pétrole classique commencera vraiment à descendre, il y a lieu de craindre que ni schistes ni biocarburants ne puissent "suivre" et compenser la baisse... Ce qui devrait propulser le prix du pétrole encore plus haut, aussi haut qu'il sera nécessaire pour "casser" la demande ne pouvant être satisfaite. Suffisamment haut à coup sûr pour plonger le monde dans une forte récession et faire s'écrouler les pyramides de dette. Les optimistes -par exemple les compagnies pétrolières...- ne voient pas ces événements avant 2030... d'autres -anciens responsables pétroliers maintenant à la retraite, activistes qui avaient prévenu du problème à l'avance...- les craignent avant 2020, peut-être bien avant. >>> Alors, est-ce la première chose qui craquera ? - Sans oublier les réelles surprises, de nature politique. Qui avait prévu la vague de révolutions arabes, par exemple ? Ce genre de surprises a tendance à devenir plus fréquent lorsque la situation générale est plus instable... >>> Est-ce une révolution, ou une guerre imprévue, qui fera craquer le système économique mondial ? 3) Je ne me risquerais pas à répondre de manière précise à Clairon... L'impact sur la France de la prochaine crise économique mondiale, qui présente un fort risque d'arriver avant Juin 2016, sera différent suivant la manière dont la crise commencera : par la dissolution de l'euro, par l'hyperinflation du dollar, par une dépression en Chine, par l'hyperinflation du yen, par l'explosion du prix du pétrole ou par une guerre par exemple dans le Golfe. D'une manière générale cependant : a) On peut à mon avis très certainement s'attendre à : - des restructurations de dette, à la fois publique et privée (banques). En clair, faillite de l'Etat et/ou des principales banques - l'accaparement de ressources de plus en plus importantes par le système financier, avec complicité politique généralisée, dans le but de sauver les banques (nationalisation des mauvaises dettes privées), ce qui aboutira à une augmentation des inégalités - une forte récession, voire au pire une dépression, avec augmentation du chômage à des sommets encore insoupçonnés - une augmentation de la criminalité - un paysage politique bouleversé, le duopole PS/UMP étant possiblement battu en brèche, par le FN mais sans doute pas seulement par lui b) Il existe un risque significatif de voir : - des problèmes d'approvisionnement en composants et produits divers résultant des troubles sur le système logistique mondial (le transport d'une cargaison nécessite un financement, difficile à envisager si les banques ont fait faillite), ce qui pourrait provoquer des périodes de chômage technique pour certaines industries, voire des troubles très graves si c'est le transport du pétrole qui est durablement interrompu. c) Ce qui à mon avis n'arrivera pas : - je ne m'attends pas à l'hyperinflation ni de l'euro ni le cas échéant d'un nouveau franc. L'hyperinflation devrait commencer ailleurs, ce qui motivera une politique de sauvegarde ici "pour que la même chose ne nous arrive pas" - le risque d'attaque militaire sur le pays est très faible - le risque de troubles "ethniques" est à mon avis surestimé - le risque d'effondrement de l'Etat à la mode soviétique existe dans certains pays, guère chez nous. 4) ...Reste la possibilité bien sûr que rien ne craque dans les trois prochaines années, c'est-à-dire d'ici juin 2016. Je n'y crois guère ! Mais qui connaît l'avenir ?
  13. Oui c'est ainsi et je le déplore comme toi. Et je ne m'y résigne pas. Pas du tout d'accord. Le renseignement est vieux comme le monde, oui. Mais le scandale va bien au-delà ! 1) Les Etats-Unis considèrent comme des cibles de leur espionnage tous les pays non anglo-saxons indifféremment. Pas de différence même de degré entre Chine et France, ou entre Allemagne et Iran. Le mot "allié" n'a strictement aucun sens pour leurs services spéciaux. 2) Tous les grands noms de l'Internet américain collaborent activement. Ils ne ferment pas les yeux, comme on avait le droit de s'en douter. Ils ne laissent pas le moyen à la NSA d'écouter telle ou telle conversation ou de vérifier tel ou tel flux internet individuellement, comme dans la préhistoire quand les services devaient se brancher sur telle ligne individuellement. Ils donnent un accès total sans aucune limite à l'ensemble des données de leurs serveurs... et la NSA peut accéder à la totalité pour faire toutes les recherches, y compris statistiques, pour détecter caractériser cataloguer tous les comportements idées projets qui les intéressent. Toutes les plus grandes entreprises américaines Internet ont trahi leurs clients. Nous sommes en face de quelque chose d'énorme. Je ne connais pas les conséquences à moyen/long terme de tout cela, mais je soupçonne qu'elles seront historiques... Est-ce que la plupart des entreprises IT américaines vont progressivement dépérir en perdant leurs marchés mondiaux parce que les étrangers se reporteront sur des alternatives encore naissantes ou à venir mais qui auront l'avantage de ne pas être américaines ?
  14. Oui... pour le temps que ça dure =)
  15. Je n'ai pas le temps de corriger les calculs d'Acrithène. Mais enfin sa démonstration comporte au moins deux erreurs rédhibitoires : 1) - Le calcul du rendement de la répartition est basé sur un salaire constant pendant toute la vie active. L'hypothèse sous-jacente est donc une économie stagnante pendant toute la vie active de cette personne. Acrithène appelle cela une "hypothèse arbitraire sans grande importance"... - En revanche, le calcul du rendement de la capitalisation est basé sur le rendement historique corrigé de l'inflation des obligations d'Etat "autour de 2%"... Or ce rendement a été observé dans une phase où la croissance de l'économie n'était absolument pas nulle, de 2% à 5% suivant les périodes ! Rien qu'une croissance de 2% représente un doublement de la taille de l'économie en 35 ans, ce qui est fort différent d'une stagnation... Dans une économie en stagnation, l'Etat ne pourrait dans la durée s'endetter à 2% en termes réels sans faire faillite en un temps certainement bien inférieur aux 48 ans de vie active postulés. D'un autre côté, si on imagine une croissance de 2% sur la période, le calcul de la répartition en serait bouleversé. 2) Acrithène affirme que "1$ investi en 1900 dans les bons du trésor, est devenu aujourd’hui 8,5$." C'est vrai... pour les Etats-Unis. Et pour d'autres pays ? Disons, au hasard... l'Allemagne ? Eh bien, 1 mark investi en 1900 est devenu aujourd'hui 0 (zéro pointé). Il l'était déjà d'ailleurs en 1924... après la phase d'hyperinflation. Toutes les phases d'hyperinflation, comme de faillites de l'Etat ("restructurations" de dette publique) amputent fortement voire font entièrement disparaître les investissements en bons d'Etat. Et ces événements, qui peuvent nous sembler extrêmement rares car nous sortons d'une période où ils l'étaient effectivement, ne sont en fait pas si rares à l'échelle historique. Plus précisément : la probabilité d'en connaître un durant sa vie active est tout sauf négligeable. Tandis que le calcul d'Acrithène la laisse complètement de côté. Dans la phase suivant un effondrement de la monnaie et/ou du crédit de l'Etat, les pensions de retraite seront naturellement diminuées. Elles ne seront cependant pas nulles, à la différence de la valeur des obligations d'Etat anciennes. Un exemple récent : les Etats post-soviétiques. Je ne dis pas que ces erreurs sont les seules. Mais enfin elles suffisent à invalider sa conclusion.
  16. QE Won’t End—It Will Increase Une explication (en anglais) de la raison pour laquelle l'assouplissement quantitatif (QE) ne s'arrêtera pas. Jusqu'à l'infini, et au-delà !
  17. Déjà proposé par M'dame Marine. ;)
  18. Excellente mise en perspective =) Les pistes pour faire diminuer les charges patronales/salariales, donc avoir la possibilité soit de diminuer le coût du travail soit d'augmenter les salaires, sont : 1. Diminuer le sous-emploi, non seulement nombre de chômeurs mais encore temps partiel non choisi, préretraites... 2. Faire dépendre l'âge de départ à la retraite de l'espérance de vie / du rapport entre population active et population à la retraite, avec une échelle mobile des retraites 3. Diminuer l'immigration non qualifiée, le plus simple étant probablement de suspendre le regroupement familial La seconde et la troisième sont d'application simple, même si elles provoqueraient à coup sûr des débats. La première est la voie royale... mais est beaucoup moins simple à mettre en place ! - La baisse du salaire (exemple multiplication des "mini-jobs" en Allemagne) pour augmenter la compétitivité et relancer les exportations ne peut marcher que si d'autres pays sont en croissance, un environnement dont bénéficiait l'Allemagne dans les années 2000 du fait de la croissance mondiale et de l'augmentation des salaires dans l'Europe du sud. Pas d'environnement de ce genre aujourd'hui, ni à l'horizon prévisible... - La relance ne peut se concevoir que si d'une part elle est adressée en priorité à la production interne -ce qui suppose une forme de protectionnisme- d'autre part entreprises ou Etat peuvent investir ce qui suppose qu'ils ne soient pas surendettés et hors d'état de rembourser leurs emprunts. Nous n'en sommes pas là aujourd'hui, cette voie ne pourrait s'ouvrir qu'après un défaut partiel ou total avec faillite des principales banques et refondation du système financier... « Levez-vous vite, orages désirés... »
  19. Ah, partir en Syrie... C'est le moment de rappeler l'un de nos anciens hymnes nationaux, tiens ! ORvTZMXV_ok Comment ne pas sympathiser avec le jeune et beau Dunois ? Même s'il porte la barbe et s'il est plus dans le genre "djihad" que "croisade" :oops:
  20. Ouep. Enfin ça, c'est la version optimiste, voire ultra-optimiste. Ca ne tient guère compte : - Ni du facteur interne : effet induit sur la croissance par l'austérité - Ni du facteur externe : situation mondiale avec rechute de la croissance qui se profile aux Etats-Unis, bulle de crédit prête à imploser en Chine, risques sur le système financier plus présents que jamais
  21. Aïe... il est cruel, l'Achille... C'est l'inconvénient de la démocratie : on n'a le droit de se plaindre des zompolitik que si l'on agit pour créer des alternatives à l'UMP/PS.
  22. Je ne peux m'empêcher de noter que le brave Benjamin : - ne réduit pas pour l'instant le rythme de la planche à billets, actuellement de 3 milliards de $ par jour - ne le réduira quand il s'y décidera que très progressivement, sur 6 ou 8 mois entre automne et mi-2014 - n'exclut pas bien loin de là de marquer une pause dans cette réduction si les conditions économiques se détériorent On verra quelle direction prend tout cela. Moi j'ai l'impression d'assister à un sketch, avec Benjamin qui nous dit "Je peux imprimer moins d'argent". Il répétera qu'il le peut. Et ensuite un aide apparaîtra sur scène : "Mesdames et Messieurs, applaudissez, il PEUT le faire !" :oops:
  23. Le gouvernement islandais s'est assuré de deux choses : - que les contribuables n'étaient pas appelés à payer pour des pertes subies par des entreprises privées, en l'occurrence des banques - que les déposants n'étaient pas appelés à payer pour les pertes subies par leurs banques, alors qu'ils n'auraient pas été appelés à participer aux bénéfices si les paris hasardeux des financiers ne leur avaient pas explosé à la figure Ces deux points sont des impératifs pour tout plan de résolution de crise financière qui ne soit pas massivement injuste. Et tout plan injuste : - d'une part est du vol pur et simple commis par des gens riches et souvent improductifs sur des gens moyens ou pauvres dont le travail est réellement utile - d'autre part crée un risque moral gigantesque : si la finance c'est vraiment "pile je gagne, face l'Etat perd", alors les comportements à risque deviennent encore plus courants, préparant de nouvelles crises encore plus graves La conséquence obligée de ces deux impératifs est qu'une grande partie des pertes est subie par les établissements financiers qui ont imprudemment prêté à des banques dont il était de leur responsabilité de vérifier qu'elles étaient saines et solides. Caveat emptor, comme disaient les Romains. Le fait que les gouvernements britanniques et néerlandais aient choisi de voler leur populations respectives pour compenser les pertes subies par ces institutions privées n'avait pas à concerner le gouvernement islandais, dont la responsabilité était de ne pas voler sa population -il est à ce jour le seul à ne pas l'avoir fait- et non pas de s'assurer que d'autres gouvernements ne volent pas la leur. Pour les vols commis par le gouvernement français voir "Dexia" par exemple 1) Oui, les banques continentales pèsent beaucoup plus lourd. A titre d'exemple, la France a l'honneur et l'avantage d'héberger 4 des 28 banques identifiées comme systémiques au sens mondial du terme. Le total du bilan de ces 4 banques (BNP Paribas, Crédit Agricole, BPCE et Société Générale) atteint trois fois la taille du PIB français. Naturellement, en cas de problème sur l'une ou plusieurs de ces banques, le gouvernement français serait sous pression maximale de la part de tous les dirigeants mondiaux pour faire prendre en charge les pertes par les Français. Tout comme le gouvernement islandais était sous pression internationale en 2009... et il a certes fallu du nerf pour résister, quand on est à la tête d'un pays de 320 000 habitants ! Si dans ces circonstances le gouvernement français décidait de remplir ses devoirs à l'égard de la France, la conséquence serait naturellement soit un vol massif de la part d'autres gouvernements à l'égard de leurs propres populations, soit un effondrement financier mondial réalisant à grande échelle le genre de purge qu'a subi l'Islande en 2009, désagréable sur le moment, mais ô combien salutaire à moyen terme ! 2) L'Islande n'a pas eu besoin de l'autorisation préalable de Pierre, Paul ou Jacques pour refuser vol gigantesque et risque moral massif. Bien au contraire, elle a résisté et fait front devant la pression de toutes les institutions mondiales (FMI...), de l'UE, le gouvernement britannique allant jusqu'à utiliser la loi antiterroriste contre l'Islande ! Si Reykjavik a pu résister, alors à plus forte raison Paris, à la tête de la cinquième ou sixième économie mondiale, avec deux cents fois la population de l'Islande, et protégé par des armes nucléaires, pourrait évidemment résister, et beaucoup plus facilement encore ! La question est morale, et morale seulement : le peuple que je sers, et l'avenir, ou bien les profiteurs qui me proposent des avantages, et le court terme ?
  24. A mon avis, le risque que pose la présence de Français et d'autres Européens parmi les djihadistes combattant Assad est moins le risque que tout à coup des centaines ou des milliers de Français se disent "J'ai vu dans le journal que Untel s'est battu contre les kaffirs, est mort en martyr et a gagné le Paradis, mais oui mais c'est bien sûr je vais faire pareil ici" que le risque posé par les survivants. Cent jeunes hommes exaltés mais inexpérimentés et relativement isolés sont partis. Cinquante combattants endurcis, très entraînés, liés à la vie à la mort à des camarades du monde entier reviendront. Les surveiller, certes, mais : - Combien de policiers pour surveiller chacun d'entre eux ? Il peut y avoir assez rapidement un problème d'effectif... - Surveiller leurs communications téléphone / Internet et leurs réseaux ? S'ils sont stupides, oui... Sinon, les réseaux humains qu'ils auront créés leur permettront justement de rester en contact sans utiliser les réseaux électroniques, "sous le radar" - Et la propagande qu'ils répandront auprès de gars à peine adultes des "cités", en échec scolaire, en échec social au moins perçu, bardés de leur prestige de combattant, proposant un rôle de sauveur, de pur et dur, d'élite et d'avant-garde pour une Cause mondiale, méprisant le monde kaffir ? Et les connaissances pratiques et l'expérience militaire qu'ils partageront ? On "surveille", soit ...mais qu'est-ce que ça change ? - Et la propagande en prison ? Je n'ai pas de solution toute faite. Une chose que je me dis tout de même, c'est que le problème sera moindre si les djihadistes reviennent de Syrie en vaincus, la queue entre les jambes.
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