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Tout ce qui a été posté par Alexis
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L'efficacité dans un domaine n'entraîne pas forcément l'efficacité dans l'autre, en effet. Mais il faut savoir ce qui est le plus important ! Quelques éléments de réponse : - Les puissances capables de mener des conflits de haute intensité ne sont pas très nombreuses. Celles qui peuvent le faire à grande distance de leur territoire le sont encore beaucoup moins. Il s'agit d'une capacité rare, donc de grande valeur - A contrario, les pays capables de faire du contrôle de foule ou de la contre-insurrection sont nombreux ... notamment en Europe ! C'est une capacité "tout-venant". En pratique, ça signifie que dans beaucoup de cas il sera possible de trouver un ou des alliés qui ont ce genre de forces. Il y a tout simplement de nombreux candidats possibles ! C'est bien l'un des objectifs de la France d'être une "puissance cadre" au sens de l'OTAN, c'est-à-dire d'avoir la capacité d'encadrer un corps d'armée multinational. Cela suppose de se concentrer sur les fonctions les plus hautes et les plus rares - La contre-insurrection, on en fait quand on occupe un pays et qu'il s'y manifeste une résistance armée. Je ne dis pas qu'il faut jamais le faire, il y a des cas où c'est nécessaire et il faut sans doute conserver des aptitudes minimales de ce côté-là, notamment en pensant à l'Afrique. Mais enfin est-ce que c'est le rôle primordial de la France de contribuer à un empire colonial de l'ONU, voire à celui des USA ? On aime le mot "empire colonial" ou on ne l'aime pas, mais enfin je pense qu'il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt : ni la Bosnie, ni l'Afghanistan, ni Haïti ni l'Irak ne sont des pays réellement souverains. A mon sens, quand la France intervient à l'étranger ce doit être pour gagner la guerre et pour définir dans la foulée une solution politique, pas pour geler une situation sur le terrain en y stationnant des forces ad vitam aeternam. Le contre-exemple absolu de ce qu'il ne faut pas faire c'est l'occupation du Kosovo. - La France est l'un des cinq membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU. Veut-on que ce rang soit la survivance temporaire d'un passé glorieux, ou préfère-t-on qu'il soit justifié par les capacités réelles de la France ? "anéantir tout un pays" est un peu fort :lol: ! Pouvoir casser la force d'un pays agressant un ami de la France est nécessaire si l'on veut que l'alliance de la France ait une valeur aux yeux des pays outre-mer. Se priver de la possibilité d'être un allié désirable, c'est se priver d'un puissant levier d'influence, en fait de toute influence sérieuse outre-mer en se repliant sur un "pré carré" européen. Si on l'accepte, il ne reste que deux choix : - Extraire du sol européen le pétrole, le gaz, le fer, les métaux rares et autres matières premières qui y sont cachées. Bien cachées, d'ailleurs ... - Accepter une dépendance fondamentale, soit envers l'oncle américain, soit envers une collection de pays divers et variés, dont tous ne sont pas amicaux. Alors on abandonne l'idée de mener une politique mondiale indépendante, que ce soit d'ailleurs au nom de la France ou au nom d'une quelconque alliance de pays européens. Et on se prépare à payer le prix de la dépendance, ceci de façon tout-à-fait littérale, sous forme de dépendance monétaire et/ou de prix plus élevés pour les matières premières ... ce qui soit dit en passant coûte un peu plus cher que l'investissement que fait la France en faveur de sa Marine ! Je ne suis pas capable de remplir la première condition, et je refuse la seconde ... Donc :lol: ...
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Ce genre de navire permet de lancer rapidement un grand nombre de missions de bombardement dans la profondeur. Cette mission est tout-à-fait pertinente, elle correspond à un réel besoin qui ne disparaîtra pas ! On pourra lancer un petit nombre de missiles de croisière à partir de FREMM ou de Barracuda, c'est ce qui est déjà prévu. Mais ce serait absolument insuffisant pour faire autre chose que détruire quelques cibles stratégiques (ce qui est mieux que rien, bien entendu). Et si il faut détruire ou neutraliser très rapidement le gros des forces aériennes d'un adversaire pour l'empêcher de lancer des attaques saturantes contre les peu nombreux bâtiments du GAN ? Neutraliser dix aéroports et deux cents appareils chacun protégé dans un bunker nécessitera quelques centaines de Scalp au bas mot. Et si il faut bombarder en force le second échelon d'attaque d'un adversaire en train d'envahir un allié de la France ? Abattre des ponts, couper des voies de chemin de fer, détruire des dépôts et bombarder les colonnes de renforts nécessitera certainement des centaines, peut-être des milliers d'armes. Et si les cibles stratégiques, quoique en effet peu nombreuses, sont fortement protégées par une DAA performante ? Intercepter 3 Scalp c'est une chose, en intercepter 30 est une autre paire de manches. Avec un frappeur, on peut monter une attaque saturante de ce genre contre plus de quinze cibles, avec une FREMM on aura du mal à en monter une seule ! Je suis bien d'accord. Mais il s'agit d'un besoin distinct de celui auquel des bâtiments frappeurs répondraient.
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En effet, la LPM 2003-08 définit une cible de 500 missiles Scalp EG avec un coût marginal de 850 k€. On peut imaginer une cible analogue pour les Scalp naval avec un coût supérieur du fait de leurs dimensions allongées. Mais tout cela résulte d'un choix ! Le coût marginal des Tactical Tomahawk, produits à quelques milliers d'exemplaires, est d'environ 600 k$, soit 500 k€. Il est raisonnable de prévoir un coût de 500 à 600 k€ par Scalp naval si on en produisait 2000. D'où un total de 1,2 G€
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On ne peut pas attaquer des ponts, des gares, des dépôts ou des centres de commandement d'un adversaire avec juste quelques armes atomiques ! Il s'agit de cibles nombreuses et dispersées. C'est précisément parce qu'on n'a pas les moyens d'avoir douze grands porte-avions et les avions à mettre dessus qu'il faut réfléchir à des solutions novatrices ;) !
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Les première puissance
Alexis a répondu à un(e) sujet de SR-71 dans Politique etrangère / Relations internationales
Je ne comprends pas pourquoi. Cela supposerait que les USA peuvent donner cours forcé à leurs bons du trésor ou à leur dollar, ceci à l'échelle mondiale. Cela supposerait une contrainte militaire par exemple sur la Chine ou le Japon : "Achetez nos T-Bonds, sinon ..." ! Rome pouvait le faire avec ses légions, mais pas l'Amérique. Cette dette est libellée pour l'essentiel en dollars (si ce n'est en totalité). Pour cette raison, je ne vois pas les USA acculés au défaut de paiement. Produire des dollars, pour eux, ça n'est pas bien cher ! La question, c'est quels seraient les effets d'une perte de valeur importante du dollar, par rapport à l'euro et surtout par rapport au yen et au yuan. Il me semble qu'il faudrait prévoir une forte inflation importée et une forte diminution des importations. Les effets à long terme pourraient être positifs en forçant l'économie américaine à suivre une voie plus saine. Mais dans l'immédiat, ce serait douloureux. Ne pas oublier aussi que la consommation américaine a été de plus en plus fondée ces dernières années non sur l'augmentation du revenu disponible mais sur celle de la valeur des biens immobiliers (boum immobilier) compte tenu des dispositifs permettant de s'endetter en mettant sa maison en garantie. Une explosion de la bulle immobilière est après une dévaluation brutale du dollar la seconde menace sur l'économie, qui résulterait en une chute grave de la consommation, d'où récession. Cette menace-là non plus ne peut être parée par les armées américaines. Il ne viendra pas faire chier, c'est sûr. Mais enfin il arrêtera de prêter. Et comme le shériff autoproclamé se shoote à l'emprunt ... Le plus menaçant dans tout cela, car le plus long à changer, c'est évidemment le déclin démographique. D'autant qu'à ma connaissance aucun parti ne propose en Allemagne ni en Italie ou en Espagne de lancer les politiques natalistes qui s'imposent. Quant à la France, elle a beau être moins touchée que d'autres pays européens, elle demeure déclinante du point de vue technologique. En 2007, personnellement, pour me convaincre, un candidat devra expliquer clairement ce qu'il compte faire en matière d'investissement en R&D comme de politique familiale. *** Pour conclure, je dirais que Todd est excessif, c'est son grand défaut et ce n'est pas nouveau. Mais les dangers pour l'Amérique qu'il pointe sont bien réels. D'ailleurs il n'est pas seul à en parler. -
C'est celle de l'ingénieur naval René Loire, le concept "Frappeur", qui correspond en gros à la logique de l'Arsenal Ship poussée à son terme. Voir le site : http://www.revolution-a-la-mer.com qui contient l'essentiel des idées développées dans le livre de Loire. Une série limitée de tels navires, avec leur chargement de Scalp naval produits en grande série, pourrait être construite rapidement : navires simples, missiles Scalp déjà existants dans une version à simplement modifier pour son emport depuis bateau et pour une allonge supérieure, satellites de reconnaissance déjà en orbite. Elle serait relativement peu coûteuse à l'achat (~2 G€ pour 4 navires armement compris c'est-à-dire pas moins de 2000 missiles de croisière), très peu à l'entretien, et renforcerait singulièrement le potentiel offensif de la Royale ...
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Voir l'article http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=1114 pour des nouvelles du projet PA2 actuel, en coopération avec les Britanniques. L'intérêt de coopérer avec les Britanniques est à deux niveaux : 1) Politique. Ca permet de parler d'une "Europe de la Défense". Evidemment, le fait que les Britanniques ne s'en soucient pas le moins du monde (apparent à la lecture de l'article) limite très légèrement l'intérêt de ce qui ne serait de toutes façons qu'un habillage de communication. Opérationnellement, les deux Marines peuvent coopérer ensemble sans avoir le même type de bâtiment ... ça se fait depuis des lustres ! L'intérêt politique se limite donc à un habillage de communication interne ... 2) Financier. C'est censé être moins cher. Seulement voilà, la réalité s'annonce déjà fort décevante. On parle de 2,7 G€ pour le PA2, à comparer avec 2 G€ pour construire un double du Charles de Gaulle. Et encore ce prix est-il fort optimiste, comme l'article le fait bien sentir : on pourrait fort bien dépasser les 3 milliards ... Les inconvénients, censés être contrebalancés par les deux facteurs déjà cités, incluent notamment : - Un risque sur la disponibilité. Le programme pourrait beaucoup plus facilement dériver que ne le pourrait la construction d'un deuxième CdG. Or si le programme dérive au-delà de 2014, la France devra subir une période longue pendant laquelle elle n'aura aucun porte-avions disponible, même pour une urgence ... - Un risque sur l'adaptation aux besoins de la Marine Nationale. On parle d'une adaptation "à 80%" aux besoins. Il serait intéressant de se demander qu'est-ce que recouvrent exactement les 20% restants ... - Un risque sur les compétences industrielles. La limitation des coûts mènera fort probablement à perdre de nombreuses compétences qui se trouvent actuellement en France, et menacent de disparaître. Je pense que la meilleure chose à faire vu que les choses prennent cette tournure serait d'attendre le début 2007 pour voir si la solution JSF pour les PA britanniques tient toujours. En effet, il y a un fort risque sur ce point en 2006. Si ce risque se matérialise, proposer un grand bargain aux Anglais : "Nous vous vendons des Rafale pour vos PA et nous vous achetons un PA que vous construirez clés en main" Si ça ne marche pas, il sera temps de se séparer bons amis et de construire un deuxième CdG, ce qui devrait être possible en six ans et permettre donc de respecter la date de 2014. Pour plus d'information, voir aussi l'article du Général Pierre-Marie Gallois concernant le choix de construire le PA2 avec les Britanniques. Il s'intitule "Encore Trafalgar" : http://www.infoguerre.com/article.php?op=Print&sid=736 Et il vaut la peine qu'on le lise ...
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Non, ça n'a strictement rien à voir. La discrimination positive consiste à changer les critères pour permettre aux membres de tel ou tel groupe de réussir en plus grand nombre, aux dépens d'individus qui ont davantage de mérite. Ce qui est inacceptable. Aigle a suivi le même entraînement et répondu aux mêmes critères de sélection que ses collègues homme. Elle a donc pleinement mérité son succès.
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Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises
Alexis a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Non. Seule une nation dispose d'un pouvoir suffisamment légitime pour prendre une décision aussi grave que l'utilisation d'armes atomiques. Chirac a mis un peu de "mousse européenne" sur son discours du 19 janvier, mais je ne pense pas qu'il y croie lui-meme :lol: ... -
Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises
Alexis a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Quel rapport :shock: ? La dissuasion qu'exerce le Pakistan - ou tout autre pays - du fait de ses armes nucléaires lui est une protection contre des agressions. Mais ça ne concerne pas les pays qui ne cherchent pas à l'attaquer, parmi eux la France. Le discours de Chirac concerne au contraire les réactions possibles en cas d'attaque contre la France. Il a signalé qu'une réaction nucléaire serait possible y compris en cas d'attaque terroriste avec arme de destruction massive. -
L'ESA teste avec succès le premier moteur "ultra-ioniqu
Alexis a répondu à un(e) sujet de seb24 dans Engins spatiaux, Espace...
Un propulseur nucléaire pulsé ... Il y a eu le projet Orion, le concept Dédale et d'après ce lien http://en.wikipedia.org/wiki/Nuclear_pulse_propulsion on en parlait encore au début des années 1990 avec le projet Longshot http://en.wikipedia.org/wiki/Project_Longshot Il faudra trouver d'autres infos sur ce concept Longshot parce que perso, une sonde interstellaire avec une masse de quelques tonnes, et avec des technos aujourd'hui existantes, ça me semble du pur délire :shock: ... -
L'ESA teste avec succès le premier moteur "ultra-ioniqu
Alexis a répondu à un(e) sujet de seb24 dans Engins spatiaux, Espace...
Non la sonde Prometheus (projet JIMO Jupiter Icy Moons Orbiter) est bien prévue avec une propulsion électrique (lire : ionique) alimentée par l'énergie d'un petit réacteur nucléaire spatialisé. Voir à ce sujet : http://www.space.com/businesstechnology/technology/prometheus_tech_030423.html Extrait : "NASA wants this Prometheus-push to validate safe and reliable use of electric propulsion powered by a nuclear fission reactor." Voir aussi ce résumé (toujours en anglais) : http://www.space4peace.org/articles/JIMO.pdf -
L'ESA teste avec succès le premier moteur "ultra-ioniqu
Alexis a répondu à un(e) sujet de seb24 dans Engins spatiaux, Espace...
Moi, M'sieur ! Moi, M'sieur ! Baxter décrit une solution assez "bourrine" en effet puisque si je me rappelle bien dans son roman un accident orbital oblige à suspendre l'utilisation de moteurs nucléothermiques, si bien que la mission est finalement réalisée avec une grosse quantité de propulsion chimique. Quant à utiliser un réacteur nucléaire spatial pour fournir de l'énergie à un moteur ionique, c'est une obligation s'il s'agit d'un vaisseau assez gros, et notamment assez gros pour transporter des hommes. Je ne crois pas que les Etats-Unis soient bourrins de l'envisager. -
L'ESA teste avec succès le premier moteur "ultra-ioniqu
Alexis a répondu à un(e) sujet de seb24 dans Engins spatiaux, Espace...
Attention il faut tout de même une source d'énergie embarquée pour profiter d'un moteur ionique ! Actuellement on utilise des panneaux solaires mais le peu d'énergie qu'ils fournissent ne peut convenir qu'à des satellites ou des sondes assez petites. Ce nouveau moteur ayant une vitesse d'éjection plus grande sera aussi plus gourmand en énergie que les moteurs ioniques actuels. -
L'ESA teste avec succès le premier moteur "ultra-ioniqu
Alexis a répondu à un(e) sujet de seb24 dans Engins spatiaux, Espace...
Voici quelques autres liens sur cet événement, avec des détails supplémentaires (en anglais) : http://prl.anu.edu.au/SP3/research/SAFEandDS4G http://www.esa.int/esaCP/SEMOSTG23IE_index_0.html Extrait : "The test model achieved voltage differences as high as 30kV and produced an ion exhaust plume that travelled at 210,000 m/s, over four times faster than state-of-the-art ion engine designs achieve. This makes it four times more fuel efficient, and also enables an engine design which is many times more compact than present thrusters, allowing the design to be scaled up in size to operate at high power and thrust." Donc une vitesse d'éjection supérieure à 200 km/s effectivement impressionnante et plus de facilité à en faire un moteur de plus grande puissance pour propulser des sondes plus lourdes. Très prometteur. Reste évidemment à lui trouver une source d'énergie à sa mesure ! Et là, rien de mieux qu'un mini-réacteur nucléaire spatial ;) ... -
Composante Navale des Forces Stratégiques Françaises
Alexis a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Tiens, tiens ... Mais puis-je te demander quelle est ta source pour cette information ? -
Voir http://www.globalsecurity.org/military/systems/ship/corsair.htm Voir également http://64.233.183.104/search?q=cache:z5zx4awUG_MJ:www.nps.navy.mil/sea/crossbow/execsummary%2520v2.doc+Corsair+/+Sea+Archer+&hl=fr
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C'est bien pourquoi la discrétion acoustique des SNLE est absolument primordiale et pourquoi la classe Triomphant est indispensable. La question n'est pas tant le nombre de SNA effectivement disponibles pour rechercher les SNLE (nombre inférieur à 54 vu les indisponibilités) que de savoir s'ils peuvent accrocher un SNLE au sortir de sa base puis lui filer le train. Un SNA américain peut-il vraiment se faufiler près de l'Ile Longue sans être détecté, vu les navires anti-sousmarins et les senseurs de fond de mer ? S'il le peut, pourra-t-il suivre un Triomphant dont la discrétion est au pire équivalente (si le SNA est un Seawolf), au mieux nettement supérieure ? ??? Avec quels moyens ? Ce ne sont pas les 100 intercepteurs prévus pour la NMD qui leur donneraient cette capacité, puisque leurs radars doivent être dirigés vers le Pacifique (sauf erreur ?) Ce ne sont pas davantage les systèmes antiballistiques en phase propulsée du type avion laser, puisque le lieu d'où un SNLE va tirer est secret. Les croiseurs avec missiles Standard améliorés quant à eux n'ont-ils pas une zone de protection réduite, étant donné qu'ils interceptent juste avant l'impact ? Enfin, tout cela suppose que le système de défense soit capable de distinguer entre les quelques têtes réelles et les dizaines voire centaines de leurres. Ce qui n'est pas exactement assuré ... - Pour qu'un seul SNLE reste, il faudrait qu'une attaque surprise des Etats-Unis ait réussi en grande partie. On peut en douter, comme je l'ai dit plus haut. Si elle a eu lieu et a réussi, ce n'est pas une raison pour faire une attaque anti-cités. En revanche, une attaque anti-forces serait justifiée et à vrai dire pratiquement obligatoire pour maintenir la crédibilité. Cela signifierait la fin de toute présence militaire américaine en Europe et en Méditerranée, selon le principe "Soit vous chassez les Américains de la base que vous leur avez accordée sur votre territoire, soit nous atomisons cette base". Compte tenu de cette réplique probable, et tout-à-fait crédible, je ne crois pas qu'aucun gouvernement américain soit prêt à s'attaquer aux SNLE français. - Pour le cas où les Etats-Unis s'en prendraient à l'existence même de la France, un seul SNLE (pourvu qu'il soit opérationnel à la mer, bien sûr) serait suffisant pour les dissuader. La défense antimissile américaine n'est guère à redouter du moins dans les quelques années à venir. La capacité de destruction disponible est donc celle de 16 missiles portant chacun 6 têtes de 120 kt sur la zone cible. Un seul missile de ce genre peut ravager même une grande ville en dispersant ses têtes et en les faisant exploser de concert pour que les effets thermiques se renforcent de manière optimale. Même si on compte deux missiles pour New-York comme pour Chicago et trois missiles pour Los Angeles encore plus étendue, il reste neuf missiles pour des villes moins importantes. Nous parlons donc de la destruction des trois plus grandes agglomérations américaines plus 9 autres grandes villes, totalisant une population supérieure à 60 millions d'habitants. Même si seulement deux tiers d'entre eux périssent (la plupart des blessés périront vu qu'ils seront beaucoup trop nombreux pour être convenablement soignés), ce n'est pas un désastre dont l'Amérique pourrait se relever en quelques années, d'autant que les grandes villes concentrent les plus éduqués et une partie disproportionnée du capital physique des nations. La dissuasion nucléaire française reste donc aujourd'hui tout à fait crédible, même face à la première puissance mondiale au cas où les Etats-Unis seraient dirigés par un asile d'aliénés. Des restrictions toutefois : - Tout ceci suppose que les programmes SNLE et M51, indispensables à la crédibilité, soient menés à bien - Si les Etats-Unis poursuivent dans les décennies à venir leur marche forcée vers une défense antimissile, il pourrait être nécessaire de moderniser à son tour le M51, voire de se doter d'une deuxième composante stratégique, peut-être avec des armes nucléaires stationnées dans l'espace "profond" Enfin, il est bien évident que la dissuasion nucléaire anti-cités ne protège que ce qui est littéralement vital. Si un ennemi coulait le CdG, détruisait nos satellites ou faisait le blocus de nos côtes, le nucléaire ne serait d'aucun secours.
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Il faut faire la distinction entre deux choses : - Une attaque "dissimulée" contre un pays étranger, comme le naufrage du Koursk si les Etats-Unis vraiment y sont pour quelque chose, ou encore comme le missile de croisière sur l'ambassade de Chine à Belgrade en 1999 - Une attaque ouverte, du type attaque de navire, blocus, destruction de satellites, bombardement, ou encore la confiscation d'avoirs, enfin tout ce qui ne peut pas être dissimulé Que les Etats-Unis (et bien d'autres !) soient capables de la première chose, aucun doute. S'ils voulaient "punir" la France pour une raison quelconque, ils pourraient très bien susciter une révolte ou un mouvement violent dans un pays d'Afrique francophone, ou encore des bombes pourraient exploser en France du fait d'un groupe de "terroristes islamistes". Tous ces groupes qui apparaissent et changent de noms en permanence, ce serait bien pratique pour ... Quant à attaquer ouvertement la France parce qu'elle aurait vendu des armes à la Chine, les inconvénients l'emporteraient de loin sur les avantages : - D'abord ils se mettraient dans leur tort du point de vue du droit, car la France n'aurait commis aucune agression contre les E-U. Les protestations vertueuses et les "condamnations" comptent peu. En revanche, la perception des puissances tierces est importante : projeter l'image d'une superpuissance qui agresse même des puissances majeures, sans avertissement préalable, est très dangereux à long terme. Tant que ce n'est que l'Irak, la Serbie et d'autres petites puissances, les plus grands ne se sentent pas menacés. Si la France est brutalement attaquée, tous les pays se sentiront menacés. - Ensuite, le résultat net de la probable humiliation serait une augmentation de la puissance militaire française. Si, à Dieu ne plaise, le CdG était coulé et Hélios abattu dans une attaque surprise américaine, il y a fort à parier qu'ils seraient remplacés rapidement et bien au-delà ! Les systèmes antisatellite à base de petits lanceurs spatiaux mobiles sur camion se multiplieraient dans les arsenaux de la France comme de la Russie ou de la Chine. La raison pour laquelle ces systèmes n'existent pas est avant tout qu'ils ne semblent pas nécessaire. Bien sûr, tout ça ne veut pas dire qu'il faille vendre des Rafale à la Chine demain. La levée de l'embargo européen sur les ventes d'armes à la Chine est utile à mon avis pour deux raisons : - Economique, mais pas pour les systèmes les plus avancés - Et surtout comme levier et dissuasion contre une attaque indirecte des intérêts français. Il est utile que les Etats-Unis puissent craindre que la France ne transfère telle ou telle technologie à la Chine, afin qu'ils aient à coeur de ne pas trop nous "emm..."
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La Russie acceptait jusqu'ici de faire payer à l'Ukraine 50 $ le millier de m3 de gaz au lieu de 220 $ au cours mondial, soit une subvention annuelle de plus de 4 milliards de $ compte tenu d'une consommation ukrainienne de 25 milliards de m3. Supprimer une subvention à un Etat étranger est un droit absolu. C'est ce que fait n'importe quel pays envers un gouvernement dont la tête ne lui revient pas (ce qu'on appelle des "sanctions"). La Russie a d'autre part annoncé être prête à payer au cours international le transit par le territoire ukrainien du gaz qu'elle vend en Europe centrale et de l'ouest. J'imagine que ce prix est bien inférieur à la subvention de 4 milliards de $, d'où les récriminations ukrainiennes. Les Etats occidentaux pourraient se substituer à la Russie pour donner une subvention de 4 milliards de $ par an à l'Ukraine. S'ils n'y sont pas prêts, démonstration aura été faite aux Ukrainiens qu'en s'alignant sur Washington (et Bruxelles) plutôt que sur Moscou, ils ont fait un mauvais choix et ont échangé la proie (le soutien réel d'un pays proche) pour l'ombre (le soutien inexistant d'un pays lointain). C'est certainement ce sur quoi compte Moscou ...
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L'algérie aurait-elle la bombe atomique??
Alexis a répondu à un sujet dans Politique etrangère / Relations internationales
Bon, c'est vraiment le dernier ! http://www.nti.org/d_newswire/issues/2005/3/22/8D9E1616-4579-4792-A7D5-FE4D5D74973C.html Nous avons Noureddine Bendjaballah, de la commission algérienne à l'énergie atomique, qui annonce que l'Algérie va signer le protocole additionnel de l'AIEA, ce qui signifierait que l'AIEA pourrait faire des inspections "surprises" d'Ain Oussera, rendant impossible d'y retraiter du plutonium sans etre détecté. C'était le 21 mars 2005. Reste que rien n'est fait, meme si "nous avons instruction d'avancer très rapidement". En effet, "nous sommes (encore) dans la phase préparatoire". Cette "phase préparatoire" ... pourrait-elle durer longtemps :lol: ? -
L'algérie aurait-elle la bombe atomique??
Alexis a répondu à un sujet dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour finir, la traduction en anglais du fameux article d'El Pais en 1998 reproduisant des extraits du rapport des services secrets espagnols sur le programme nucléaire militaire algérien : http://www.isis-online.org/publications/algeria/elpais.html'>http://www.isis-online.org/publications/algeria/elpais.html ainsi que des photos du site : http://www.isis-online.org/publications/algeria/ (suivre les différents liens sur cette page) -
L'algérie aurait-elle la bombe atomique??
Alexis a répondu à un sujet dans Politique etrangère / Relations internationales
Des indications supplémentaires Voici un article assez fouillé du Bulletin of the Atomic Scientists : http://www.thebulletin.org/article.php?art_ofn=mj01albright L'article est long et apporte beaucoup de précisions. Je n'ai pas le courage de le traduire, mais quelques points tout de meme : - Les questions subsistent sur l'éventuel programme nucléaire militaire algérien, parce que l'AIEA n'est autorisée par l'Algérie qu'à faire des inspections limitées du site. En particulier, elle n'a pas accès aux parties du site où pourrait éventuellement se faire le retraitement du plutonium - Un épais secret continue d'entourer Ain Oussera, ce qui est surprenant pour un réacteur de recherche censément uniquement civil. Environ 2000 personnes y travailleraient, dont 300 ingénieurs très qualifiés. Cependant, il y a eu très peu de publications scientifiques liées à cette activité, ce qui là encore est surprenant - Le site a continué d'etre étendu dans les années 1990 - La production clandestine de plutonium enrichi serait la plus facile à partir d'uranium naturel, qui pourrait etre importé d'autres nations africaines. Selon certaines informations, de l'uranium aurait été également découvert dans le Hoggar, le sud de l'Algérie - La production de plutonium en continu serait difficile à cacher, ce qui ne signifie pas impossible. Il se pourrait aussi que la production soit discontinue, donc que la quantité produite par an soit nettement inférieure au maximum théorique ... de plus en plus intéressant ! -
L'algérie aurait-elle la bombe atomique??
Alexis a répondu à un sujet dans Politique etrangère / Relations internationales
Débat intéressant. J'avais vaguement entendu parler de ce réacteur de recherche algérien il y a des années mais sans rechercher le sujet. Voici ce qu'en dit globalsecurity : http://www.globalsecurity.org/wmd/world/algeria/el-salam.htm Une partie très importante de l'article : "Under pressure from the United States, Algeria accepted IAEA safeguards in February 1992. The El Salam reactor began operating in late 1993. Algeria joined the Nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT) in January 1995, and agreed to inspection of the site by the International Atomic Energy Agency." C'est-à-dire que l'Algérie a accepté les inspections de l'AIEA en 1995 après avoir signé le traité de non-prolifération nucléaire. Si on s'en tient là, on conclut que les recherches effectuées à Ain Oussera sont exclusivement civiles ... puisque l'AIEA est supposée controler régulièrement le site. Il faudrait donc penser : - d'une part qu'il y a bien eu volonté algérienne de construire des bombes atomiques (réacteur trop grand pour la recherche pure et trop petit pour produire de l'électricité, protection anti-aérienne renforcée, tours de refroidissement trop grandes indiquant une puissance supérieure à celle annoncée), - d'autre part que la décision a été prise en 1995 de renoncer à ce programme. Depuis, Ain Oussera ne s'occuperait que de nucléaire civil. Mais ... si on lit bien l'article, il ne parle que d'UNE inspection en 1995. Si Ain Oussera est inspecté régulièrement, on ne peut y pratiquer le retraitement du plutonium. S'il n'a été inspecté qu'une fois, c'est différent ! Si le site d'Ain Oussera est vraiment toujours aussi protégé par la DCA, si le rapport sur "le potentiel nucléaire algérien" des services secrets espagnols en 1998 est dans le vrai quand il disait que "dans deux ans (c’est-à-dire en 2000), l’Algérie aura des installations pour produire du plutonium de type militaire, « élément clef de la bombe atomique »" (voir http://www.elwatan.com/2005-10-24/2005-10-24-28794 ), si des responsables des missiles balistiques chinois trouvent utile de se balader en Algérie ... alors ce sont des présomptions sérieuses non seulement d'un programme nucléaire militaire, mais d'un programme nucléaire militaire qui aurait déjà réussi. Avec environ 1g de Pu généré par MW de puissance et jour de fonctionnement, 240 jours de fonctionnement par an et 15 MW de puissance, 3,6 kg de Pu serait produit par an. Avec 300 jours de fonctionnement et 60 MW de puissance, la production serait de 18 kg. Dans le premier cas, deux bombes produites tous les trois ans. Dans le second, plus de trois bombes par an. Donc si les installations de retraitement du plutonium étaient pleinement opérationnelles depuis quatre ans (2001), l'Algérie aurait aujourd'hui trois à douze bombes. Davantage, si du combustible irradié avait été stocké dans le courant des années 90 afin de le retraiter plus tard. Pour avoir une dissuasion, encore faut-il avoir un vecteur pour l'arme. Il n'y a pas de missile balistique algérien connu. En revanche, l'Algérie a ~80 Mig-29 relativement modernes et commence à recevoir ~30 Su-30 tout-à-fait modernes et à grand rayon d'action. Les essais quant à eux ne sont pas nécessaires pourvu qu'on adopte une conception "robuste" de l'arme et qu'on utilise des codes de calcul numérique. Bref, il se pourrait fort bien en effet que l'Algérie ait aujourd'hui une "dissuasion minimale" de quelques bombes lançables par Mig-29 et qu'elle ait dans cinq ans une dissuasion de 10 à 25 armes portées sous Su-30. Elle aurait réussi à construire une dissuasion dans une très grande discrétion. Difficile, mais il y a des précédents : ainsi l'Afrique du Sud dans les années 1970/80 et aussi Israel qui a eu ses bombes bien avant que la chose soit publique. Tout cela est hypothétique ... mais la possibilité est intrigante. La question serait : pourquoi ? Qu'est-ce qui menace l'Algérie aujourd'hui ? -
Notre Marine Nationale, les nouvelles, les effectifs, la composante
Alexis a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
ZedroS, je crois que tu t'es donné la peine d'"aller au fond" avec ton post. Je vais donc essayer de te répondre au même niveau. Je ne suis pas du tout d'accord en ce qui concerne la question du devoir vis-à-vis des aînés. L'homme est la mesure de toute chose, oui. Mais il est vrai aussi qu'un homme, c'est bien peu de chose. Notamment, parce que notre existence individuelle est très passagère à l'échelle de la civilisation, plus précisément des civilisations. Prenons la comparaison de la famille : il est hors de question pour qui que ce soit de "rendre" directement à ses parents le service qu'ils lui ont rendu en le mettant au monde. La seule manière de leur rendre ce qu'on a reçu d'eux, c'est ... de le transmettre à la génération suivante ! C'est la même chose, à un niveau différent, pour ce qui concerne un pays et sa civilisation. Nous sommes les héritiers (passagers) de la France, nous avons collectivement un devoir de reconnaissance vis-à-vis de nos aînés, qui est de faire vivre notre pays en fidélité à ce qu'il est, et de rajouter à l'aventure collective millénaire que représente la France, en attendant la génération qui poursuivra l'oeuvre après nous. Nul empire n'est éternel, ça oui ! Nulle nation n'est éternelle ... eh bien :? ... Eternel dans le sens exact du terme évidemment non, mais la nation est quand même ce qui à la fois est à notre échelle d'homme et en même temps plonge ses racines le plus loin dans le passé et se prolonge le plus loin vers l'avenir. Je ne sais pas s'il y aura toujours la France, ce que je sais c'est qu'un pays qui a vécu et prospéré à travers mille épreuves depuis quinze siècles peut certainement en vivre quinze de plus ! Quant à "tuer des gens en son nom ou me faire tuer en son nom" ... je te renvoie à Péguy, qui dit les choses bien mieux que je ne le saurais : Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle, Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre. Heureux ceux qui sont morts pour quatre coins de terre. Heureux ceux qui sont morts d'une mort solennelle. Nous parlons d'une "juste guerre". Nous ne parlons pas d'aller chercher la castagne gratuitement ... Deux choses : 1) Le projet de la France ne peut être de "tenir son rang" point à la ligne, en effet. En revanche, on ne peut certainement pas "attendre" d'avoir découvert et d'être bien sûr de ce qu'on veut faire avant de travailler ses facteurs de puissance ! Combien de temps faut-il pour générer une base techno-industrielle apte à soutenir une défense indépendante moderne ? Des décennies ! ... Et combien de temps pour la perdre ? Quelques années ! Le même raisonnement s'applique pour les industries stratégiques, pour les communautés scientifiques (la recherche mathématique allemande ne s'est pas encore relevée des conséquences de la politique d'Hitler !), de même que pour bien d'autres choses encore. Bref, il faut effectivement à la France tenir son rang de nation indépendante pour sa défense comme pour sa capacité d'intervention extérieure. Quelle que soit la politique et le projet de civilisation de la France dans 10, 20 ou 40 ans, ce projet aura besoin de l'indépendance et de la capacité d'intervention ... sauf si la paix universelle est pour l'année prochaine ? 2) L'ennemi n'est pas dans nos murs (plus exactement, les islamistes sont bien trop faibles pour jamais déborder les capacités de la police ou de la gendarmerie) et il n'y a pas de menace à court terme sur notre pays. Réjouissons-en nous. Mais n'oublions pas : - que les menaces de grande ampleur peuvent se cristalliser en quelques années. Cela s'est vu ... je crois qu'il est inutile de donner des exemples ! - que les menaces sur nos intérêts économiques (blocus naval ...) peuvent se concrétiser en beaucoup moins de temps que cela - que les guerres à grande échelle sont un phénomène récurrent de l'histoire de l'humanité. Nous avons la chance de vivre depuis 60 ans une période assez exceptionnelle de l'histoire de l'Europe. Je ne voudrais pas jouer les Cassandre, mais cette période aura une fin Bref, il faut à un pays qui a l'ambition d'être indépendant (ce qui est absolument nécessaire s'il veut être lui-même, et non une quelconque succursale de l'empire de service ...) à la fois une défense suffisante immédiatement disponible et les capacités de faire face à un environnement international violent s'il devait s'en présenter un d'ici quelques années. Encore une fois, il ne s'agit pas d'aller chercher la castagne gratuitement. Guerre d'Irak nuisible à mon avis, et j'ajouterai guerre du Kosovo nuisible aussi. Pas d'interventionnisme brouillon à la petite semaine. Simplement une position de force suffisante ... ce qui ne s'oppose pas du tout à la paix. Ca en serait plutôt une condition :lol: ...