Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Alexis

Members
  • Compteur de contenus

    16 578
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    274

Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Selon Al Jazeera, du Qatar, soutien décidé des rebelles anti-Assad. Dans une marche à la guerre comme celle-ci, toute information est à prendre avec un grain de sel... au vu de sa source. Ca vaut pour l'agence de presse iranienne, au même titre que pour le bras armé médiatique du Qatar.
  2. Ouais... Soit dit en passant, ça fait une liste de cibles assez longue. Surtout pour deux jours de bombardement, si l'intervention se résume à une durée si courte. Evidemment, si balistiques, batteries sol-air, stocks chimiques et postes de commandement sont installés sur des sites fixes, de préférence en plein désert et avec des signes lumineux pour les indiquer, ça pourrait être possible. Mais j'en doute. Une zone d'interdiction aérienne empêcherait un ravitaillement par la Russie ??? Euh, s'agissant d'une mesure qui n'aurait aucune base légale en droit international, que feraient les Américains et alliés si un bel Antonov 124 se pointe au-dessus de l'espace aérien syrien -ce qui serait parfaitement son droit pour peu qu'il ait l'accord du gouvernement ? Les sommations d'usage, naturellement. Et ensuite, s'il continue son chemin ? On tire ? Je ne connais pas le niveau de motivation exact de la Russie à soutenir le gouvernement syrien, mais il semble que Poutine ait décliné une proposition très avantageuse de la Saoudie, se chiffrant en dizaines de milliards s'il lâchait Assad. Quelles que soient les raisons du gouvernement russe, elles semblent assez fortes... J'ai moi aussi quelques petits doutes. Mais souhaitable ou non, nos bons gouvernants ont déjà décidé pour nous. Et en ce qui concerne notre pays, les voix dissidentes ne se font entendre qu'en dehors du duopôle PS-UMP, ces deux partis étant unis sur le sujet. J'ai du mal à le voir. Quel serait l'intérêt de Assad ? Attaquer un pays qui ne lui fait pas la guerre, ce serait abandonner la situation de l'agressé. Quant à la fermeture du détroit d'Ormuz, c'est la carte la plus forte de l'Iran. La jouera-t-il s'il n'est pas lui-même directement agressé ?
  3. D'accord avec toi, mais je ne pense pas à Hollande. Il me semble en revanche qu'un certain président était de plus en plus embarrassé ces dernières semaines par les réactions dans son pays au scandale NSA... Tiens, on en parle tout à coup beaucoup moins ? :D Je ne crois pas que ce soit la raison principale de la décision d'attaquer, mais enfin c'est un agréable petit à-côté auquel M'sieur Barack n'est certainement pas insensible... La dernière fois qu'un président américain démocrate a été en difficulté sur un scandale interne, les Etats-Unis nous ont joué une resucée de frappe sur l'Irak (c'était en 1998) qui faisait distraction par rapport à l'affaire Lewinsky. Obama se souvient-il du bon exemple laissé par Clinton ?
  4. La Syrie est plongée dans une guerre civile interconfessionnelle. Les alaouites (musulmans fortement hérétiques, minoritaires et pourtant colonne vertébrale du régime comme les sunnites l'étaient dans l'Irak de Saddam Hussein), les chiites, une partie importante des chrétiens, et une partie importante de la bourgeoisie sunnite (deux tiers de la population du pays, comme les chiites représentaient deux tiers de la population de l'Irak)... soutiennent Assad. La majorité des sunnites et de petites parties des autres communautés soutiennent la rébellion, qui est renforcée de djihadistes étrangers. La paix en Syrie ne peut se concevoir que si chaque communauté a une place dans l'avenir du pays. Ce qui suppose une négociation, où Assad et ses partisans représentent une partie importante de la population syrienne. Ceci quels que soient les crimes des uns... et des autres. Mais ce n'est pas la paix qui est visée en ce moment, c'est clair. Que ce soit pure tactique de sa part, ou ouverture sincère vers une solution politique, le fait est que Assad s'est tenu prêt à négocier. Les représentants de la rébellion et les djihadistes ont posé comme préalable le départ d'Assad, ce qui revenait à refuser toute négociation. Quant à la présence des sunnites fanatiques : - Elle ne date pas d'hier... Hafez el Assad avait déjà en son temps réprimé brutalement un soulèvement des Frères Musulmans - Elle est le résultat obligé du soutien décidé en armes et en idéologie que leur portent nos amis du Golfe. A ceux qui combattent "sur le sentier de Dieu" en Syrie, comme à ceux qui le font au Mali ou autres lieux
  5. La Syrie n'aurait pas besoin d'attaquer Chypre. La base aérienne de Akrotiri est un territoire souverain britannique, et elle est suffisamment grande pour que des balistiques même peu précis ne risquent pas de frapper à côté. Cela dit, en cas de bombardement bref de deux ou trois jours visant à "marquer le coup" et à affaiblir les loyalistes pour stopper leur récent élan victorieux, j'ai moi aussi du mal à imaginer que Assad ferait monter les enchères jusqu'à une riposte sur Akrotiri. Dans ce cas, il fera le gros dos, comptera sur ses soutiens russe et iranien pour compenser ses pertes en matériel, et le cours de la guerre civile syrienne n'aura guère été infléchi. Mais dans ce cas, les Etats-Unis et alliés pourraient se trouver embarrassés que le régime s'en tire finalement à si "bon compte". C'est pourquoi il existe à mon sens un risque de montée aux extrêmes, la coalition américano-centrée cherchant à blesser plus profondément le régime, provoquant des contre-réactions imprévisibles de la Syrie (balistiques à tête chimique ?), du Hezbollah, voire de la Russie et de l'Iran.
  6. Je dirais que de leur point de vue : - Dieu est avec eux - Les soutiens du régime sont des Infidèles (alaouites, chiites, chrétiens) - Ils ont des soutiens financiers puissants - Et même l'Amérique avec eux Ils ne voient aucun besoin de négocier.
  7. De plus, les Yakhont ont tout au plus 300 km de portée, très inférieur au rayon d'action d'un Rafale embarqué. Il y a donc une solution assez évidente pour s'en protéger... ^_^
  8. La France en sera, c'est clair vu les prises de position de Fabius et Hollande. Qu'elle "ne puisse pas" en être absente en revanche, comme si elle n'avait pas le choix... Personnellement, j'ai toujours fait une différence entre : et :
  9. Oui enfin les pays européens ont tout de même le choix d'approuver ou non la décision américaine, de contribuer ou non à l'attaque. La France pourrait tout à fait dénoncer la dérive des Etats-Unis, nous l'avons fait en d'autres temps... ;) Ils ne disposent pas du choix de partir en guerre tout seuls contre Assad, c'est exact. Sauf si "partir en guerre" se limite à bombarder des bases aériennes et des avions au missile pendant deux jours : la France pourrait le faire seule avec des Rafale depuis le CdG, il est vrai avec un risque de perte d'appareil contrairement aux Etats-Unis s'ils se limitent à du Tomahawk.
  10. Si on compare des pays comparables, c'est-à-dire la France et la Grande-Bretagne, non la France et les Etats-Unis, la situation capacitaire de la France est plus favorable : - Pleine capacité de bombardement par appareil moderne, tandis que l'EF n'a pas encore toutes ses capacités et que le Tornado est vieillot - Un porte-avions La GB a quelques Tomahawks, mais elle est dépendante des Etats-Unis pour leur ciblage. Leur utilisation est une jolie opération "Moi aussi", presque de la communication. Il reste bien sûr que le MdCN est ardemment attendu...
  11. Pas d'accord sur le premier point : Poutine doit aussi se préoccuper de son opinion publique. Et si le gouvernement de Moscou a un contrôle particulièrement étroit sur les principaux médias russes, il ne faut pas non plus sous-estimer l'influence des gouvernements occidentaux sur les leurs... ou peut-être plus précisément l'imbrication des intérêts d'Etat et des intérêts médiatiques et économiques dans les pays occidentaux. Donc la différence est minime voire inexistante sur ce point. Le deuxième est une différence énorme entre Russie et Européens, les seconds étant dépendants entièrement du pétrole importé. La différence est moindre entre Russie et Amérique : oui cette dernière doit importer une grande partie du pétrole qu'elle consomme beaucoup plus goulûment que l'Europe, mais elle a aussi un facteur d'équilibrage avec les golfiens... puisqu'elle assure et contrôle leur sécurité.
  12. Thomas Gomart, directeur Russie à l'IFRI, le 8 août dernier :
  13. Début juin, nous avions cette information : Al-Qaïda fabrique en Irak des armes chimiques pour s’en servir en Syrie Issue du gouvernement irakien, sourcée à la fois par l'Algérie et par Al Jazeera (Qatar) : Iraq claims foiling al-Qaeda nerve-gas plot Heureusement que nos chers dirigeants sont bien certains que l'attaque chimique du 21 août a été perpétrée par des pro-Assad. Sinon, ce genre d'information pourrait leur créer quelques doutes et réserves... De quoi motiver prudence, circonspection et recherche de preuves formelles. Toutes choses qui les intéressent si peu.
  14. Tout s'explique avec ce schéma : bleu : supporte rouge : déteste vert : n'y comprend rien :lol:
  15. Cet entretien Bandar - Poutine est très intéressant. Je ne sais pas comment le Russe a réagi à la menace à peine voilée du Saoudien de commanditer des attentats tchétchènes lors des JO à Sotchi, le compte-rendu de l'entretien n'est pas nécessairement complet sur ce point. Personnellement, à la place de Poutine, j'aurais répondu que les services secrets russes ne comptent pas que des maladroits, et que Bandar répondait sur sa vie de l'absence de tout attentat. Mais bon, le président russe est un coeur tendre, tout le monde le sait. Donc il n'a pas pu faire de réponse de ce genre. Le plus intéressant, comme le fait remarquer Evans-Pritchard, est naturellement : Effectivement, dans cet entretien qui a eu lieu en juillet, le prince Bandar a fait preuve de talents de voyant extra-lucide... Ca donne à réfléchir.
  16. Si la situation était une violation de la ligne rouge "chimique" avec responsabilité prouvée du gouvernement syrien, une réaction militaire "de principe" afin de maintenir la crédibilité des puissances qui ont (assez imprudemment) annoncé cette ligne rouge pourrait se comprendre. Naturellement cette réaction devrait être limitée. Mais nous ne sommes pas dans cette situation. Nous voyons des dirigeants qui réfutent d'emblée les résultats de la mission d'enquête sur place, sur des prétextes spécieux ("après cinq jours c'est trop tard"... alors que des traces de sarin peuvent être détectées des semaines après une attaque, si ce n'est plus). Ces dirigeants annoncent pratiquement déjà l'attaque militaire à venir, leurs plans d'attaque sont déjà prêts, ils cherchent à éviter l'obligation de passer devant le parlement (Cameron en Angleterre). Bref, ils se comportent non comme des responsables prenant au sérieux l'interdiction des bombardements chimiques, et donc tout autant au sérieux les preuves inattaquables qu'il s'agirait de réunir pour prouver la responsabilité sur un fait aussi grave. Mais comme des hommes pressés de vite déclencher les opérations, surtout limiter les questions... Leurs motivations sont donc fort probablement différentes. Quelles sont-elles ? Eh bien, le pouvoir alaouite sur la Syrie doit tomber, afin d'affaiblir la position de l'Iran, de peut-être le rendre vulnérable à une attaque, en tout cas réduire sa puissance qui gêne à la fois le contrôle américain sur les réserves pétrolières du Golfe et les projets d'expansion sunnite extrémiste des wahhabites de la région. Le remplacement de ce pouvoir par un gouvernement sunnite persécuteur permettra à la fois sur le plan extérieur d'aligner la Syrie sur les intérêts américano-golfiens, et sur le plan intérieur de remettre les hérétiques alaouites et chiites à leur place, comme le veulent les Wahhabites. La population civile syrienne ? Elle n'est pas un facteur dans les motivations de nos chers dirigeants. S'il s'agissait de limiter ses souffrances, la solution serait évidemment une réconciliation politique en Syrie, excluant les éléments djihadistes que le gouvernement syrien pourrait être aidé à éliminer. Les alternatives "Etat djihadiste" ou "Milices au pouvoir et bordel intégral" sont pires : le régime Assad du moins ne massacre pas les sunnites en temps normal, tandis que les minorités alaouite, chiite et chrétienne sont tout à fait susceptibles d'être massacrées par les Djihadistes... y compris en temps normal, oui. Ca ce sont les motivations générales. Mais les motivations particulières à attaquer à ce moment précis ? Eh bien, il n'est pas difficile de trouver au moins des raisons plausibles. Le gouvernement syrien a connu pas mal de succès militaires récemment... ce qui peut faire craindre qu'il ne gagne, mettant fin ainsi à la guerre civile. Pour l'en empêcher, Etats-Unis et consorts semblent juger nécessaire de s'impliquer, même de manière ponctuelle, de façon à affaiblir les loyalistes et redonner de l'air aux rebelles. Même si le gouvernement syrien ne tombe pas, prolonger la guerre permet au moins de maintenir un abcès de fixation qui occupe une partie des forces de l'Iran et du Hezbollah. C'est mieux que rien. Il est fort possible que la France reçoive quelques juteux contrats golfiens en échange de sa participation. Est-ce que c'est suffisant pour contribuer à alourdir les souffrances d'un peuple déjà très éprouvé ? Pour soutenir de dangereux fanatiques qui au Mali sont nos ennemis ? Pour trahir la mission traditionnelle de protection des minorités religieuses notamment chrétiennes du Moyen-Orient que nous avons assumée depuis des siècles ? Pour salir les idéaux humains, que souvent notre pays a porté haut, avec un carnaval de justifications hypocrites cachant des calculs sordides ? Jean-Pierre Chevènement, parlant de Bernard Kouchner au Kosovo, a pu s'exclamer : "Si seulement j'étais sûr qu'ils ne savent pas ce qu'ils font !" Bernard-Henri Lévy a beau être une cible facile pour le ridicule, il est peut-être bien le plus respectable de la bande : lui au moins est peut-être simplement victime de sa stupidité. Les autres ont-ils la même excuse ? J'en doute.
  17. C'est en effet surprenant... si ce sont les forces d'Assad qui ont tué ces civils à l'arme chimique. Je me souviens de bébés koweitis que les soldats irakiens avaient tué dans leurs incubateurs. En 1990. Je me souviens du génocide anti-albanais déclenché par le gouvernement serbe. En 1999. Je me souviens des camions mobiles de Saddam Hussein fabriquant des armes chimiques. En 2003. A chaque fois, des témoignages émouvants, des photos convaincantes, la plus grande partie de la presse qui marche comme un seul homme, et la hâte à provoquer la décision... Tout était faux. Aujourd'hui, la responsabilité de l'attaque chimique est tout sauf établie, le coupable désigné (Assad) n'a guère de mobile tandis que ses ennemis djihadistes en ont un bien solide, et on saute aux conclusions, et de nouveau cette hâte... toujours la même hâte à déclencher la guerre. Tout ceci pue à plein nez. L'enquête complète approfondie et contradictoire est indispensable, mais aura-t-elle lieu ? De toutes façons, c'est comme si la suite était déjà décidée... Qui a été puni pour l'opération de "communication" sur les couveuses au Koweit ? Et pour la propagande mensongère sur le prétendu génocide au Kosovo ? Et pour les mensonges éhontés qui ont servi à déclencher la guerre d'Irak en 2003 ? Personne. Personne ne sera puni si dans quelques semaines le scénario d'une implication des pro-Assad dans l'attaque chimique du 21 août s'écroule. Personne. Le tout est que la guerre ait été commencée à ce moment-là.
  18. Juste. Les droits de veto ne sont pas là pour faire joli, ni pour rendre hommage à un monde disparu. Leur raison d'être est de garantir qu'une décision de guerre de l'ONU ne peut être prise si une puissance capable d'intervention internationale indépendante s'y oppose. Et pourquoi garantir cela ? Ben, si une guerre est autorisée alors qu'une puissance capable d'intervenir s'y oppose, ladite puissance pourra fort bien s'y opposer... sur le terrain, et par l'ultima ratio regum. On aurait alors une guerre autorisée par l'ONU, qui serait contrecarrée par une puissance en capacité de le faire... Cela n'arrivera pas pour l'intervention en Syrie. La Russie ne l'approuvera pas à l'ONU, donc même s'il y a affrontement ce sera dans le cadre d'une guerre US/UK/FR, non dans le cadre d'une guerre sanctionnée par l'ONU. Une remarque en passant : ce n'est évidemment pas un hasard si les 5 permanents à droit de veto sont tous des puissances à dissuasion nucléaire de portée mondiale. C'est qu'une puissance qui n'en disposerait pas n'est pas capable d'intervention internationale au sens plein indépendante... il suffirait en effet que l'un des 5 permanents passe un petit coup de fil un peu menaçant, rappelant certaines réalités, à cette puissance, pour la stopper net dans ses velléités d'intervenir. Un petit coup de fil qui en anglais pourrait donner quelque chose de ce genre : "Hey, f...er, you remember Hiroshima?"
  19. La dernière fois que la Russie s'est sentie humiliée et menacée par une guerre déclenchée par l'OTAN (Kosovo 1999), elle a réagi en modifiant sa doctrine d'emploi des forces nucléaires, dans le sens "on les utilise plus tôt dans un conflit majeur". A l'époque, c'était pourtant le grand désordre, la crise et le marasme, la Russie était "sous l'avalanche" selon le mot de Soljenitsine. Aujourd'hui, la Russie est en ordre, en croissance, confiante en elle-même et pas qu'un peu nationaliste. Elle a gagné les deux dernières guerres auxquelles elle a participé, la seconde de Tchétchénie et la Géorgie 2008. La première, en acceptant de payer un prix élevé (milliers de morts militaires) La probabilité qu'elle réagisse à une humiliation majeure en baissant la tête et en s'excusant ne doit pas être surestimée. Quant à ses moyens de réaction, voir mes posts précédents pour quelques leviers et scénarios, à but seulement illustratif je ne prétends pas en faire le tour. Soit les Etats-Unis et les puissances suivistes sont conscients de ce qu'ils font, et la réaction militaire sera dans le genre "beaucoup de bruit, mais pas trop de dégâts pour ne fâcher personne". Soit un entrainement quelconque ou une irresponsabilité quelconque entre en jeu, et alors c'est la porte ouverte à on ne sait trop quoi...
  20. Oh avec le CdG et les Rafale, nous sommes au deuxième rang de la coalition qui se dessine, en termes de capacité à casser des choses à distance. Naturellement c'est très loin de la capacité américaine dans ce domaine. Les Brits ne peuvent à court terme que tirer quelques Tomahawks sur coordonnées d'objectif fournies par les Américains. La parfaite opération "Me Too"... ("Moi Aussi") ^_^ Les Allemands s'ils en sont, n'en parlons pas.
  21. Viser des entrepôts ou des sites de production d'armes chimiques pourrait avoir des conséquences... imprévisibles. Et si de grandes quantités de toxines étaient dispersées aux alentours ? Ca ferait un peu désordre. Viser des sites de commandement de l'armée syrienne ne présenterait pas de tels risques. Dans une option maximaliste, l'objectif pourrait être d'avantager la rébellion en empêchant une victoire gouvernementale à court / moyen terme, d'où un allongement de la guerre civile, peut-être bienvenu du point de vue américain et/ou saoudien ? Dans une option minimaliste "symbolique"... une possibilité serait de frapper des seconds couteaux voire des casernes vides, pour "marquer le coup" sans risquer de froisser personne !
  22. C'est juste : "si la situation dégénère vraiment"... plus précisément si (et seulement si) une situation de guerre ouverte OTAN-Russie existe au préalable ! En effet, fermer Gibraltar serait un acte de guerre, du point de vue du droit international. De même que la fermeture du détroit d'Aqaba en 1967 par les pays arabes était en droit international un acte de guerre, justifiant du point de vue légal l'attaque brusquée d'Israël contre la coalition arabe. S'il y a déjà une guerre OTAN-Russie, ces détroits seront évidemment fermés. Mais ils ne le seront pas si les Etats-Unis ne prennent pas la décision consciente et réfléchie de commencer une guerre contre la Russie. Et ça, franchement, j'ai du mal à l'imaginer =)
  23. Sinon, au sujet de cette immortelle sentence Nous avons le sieur Bernard-Henri Lévy
  24. Envoyer visiblement des troupes en nombre, plutôt qu'un nombre limité de spécialistes "aidant" à opérer les armes complexes, serait clairement un raidissement "extrême" de la position russe. Il n'est pas du tout sûr que ce soit la première riposte que déciderait Moscou en cas d'attaque américano-occidentale. Cela dit, la Russie a la capacité d'envoyer des parachutistes, qui ne sont pas en nombre si limité que cela. Quelques centaines voire au final quelques milliers d'hommes bien entraînés et bien équipés, ça pèserait dans la balance face aux milices djihadistes. Et elle a aussi la capacité d'envoyer des éléments plus lourds, soit par transport aérien stratégique (ce sont bien des Antonov 124 que nous avons loués lors de l'intervention au Mali !), soit plus lentement par la mer, en utilisant le port de Tartous. Bombarder un pays où combattraient des troupes russes, ou couler un transport de matériel en route vers Tartous... j'ai du mal à l'imaginer même de la part des Etats-Unis.
  25. Dans la série : "J'en rigole encore"... La CIA a aidé Saddam Hussein à gazer les troupes iraniennes Z'ont un peu perdu la main en matière de propagande, les States... En 1999, la "communication" pour la guerre au Kosovo était tout de même plus efficace.
×
×
  • Créer...