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Alexis

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Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Tiens, le CdG est justement à nouveau opérationnel depuis début août...
  2. Suivant l'article de Jean-Dominique Merchet. Moi j'en suis resté à cette situation : Naturellement, sur ce coup, l'allié de Merkel a tout à fait raison. C'est ce genre de risque que courront les chrétiens de Syrie si les rebelles l'emportent.
  3. Un pays démocrate est un allié des Etats-Unis. C'est la définition même de démocrate, il n'y a pas à aller chercher plus loin. L'Arabie Saoudite par exemple est une grande démocratie. En revanche, l'Allemagne qui s'oppose aux Etats-Unis sur la Syrie n'est pas une démocratie.
  4. Oh ! Rafale : et si le Qatar se décidait avant la fin de l’année
  5. Je ne suis pas abonné à l'Opinion, donc je n'aurai accès à l'article de JDM que dans 48 heures. Sans pouvoir commenter donc, je suis tout de même impressionné par le ton de certitude qu'adopte Jean-Dominique Merchet. Qui est le plus souvent une référence sur les questions militaires. Mais "une participation de la France" dans un délai aussi court -quelques jours tout au plus- j'imagine mal que cela puisse être autre chose que quelques Rafale tapant quelques cibles. Les Américains quant à eux pouvant lancer de nombreux missiles de croisière, et aussi faire intervenir des B2 par exemple. Le tout étant plus en ligne avec l'option "avertissement" comme le disait Alexandre, ou "gesticulation violente" l'expression que j'utilisais. Rien de suffisant pour faire tomber le régime. Peut-être assez pour l'empêcher de gagner cependant. Une bonne nouvelle pour Mars le dieu de la guerre. Ou faut-il dire Moloch dans cette région ? Un peu moins bonne pour les civils syriens, peut-être.
  6. Je suis bien d'accord. C'est ce que j'appelais des gesticulations, éventuellement violentes. Et effectivement il pourrait y avoir un intérêt commercial à se faire bien voir des Saoudiens et autres Qataris. C'est peut-être tout ce que souhaite notre Fabius national : je ne le crois pas aussi c... heu aussi militaro-enthousiaste que le grand BHL, et les postures parfois ça peut rapporter des sous. C'est un peu lamentable aussi, mais passons.
  7. S'impliquer directement, officiellement et visiblement ne serait pas forcément nécessaire, et Moscou l'éviterait tant que ce serait possible. Mais si par exemple des S-300PMU2 voire soyons fous des S-400 apparaissaient tout à coup en Syrie, leurs servants ne seraient pas nécessairement des locaux formés à la hâte la nuit précédente, ce pourraient être des gens tout à fait expérimentés, et plutôt type blond au yeux bleus... Idem pour ce genre de jouet. Ou pour toute autre quincaillerie du même acabit. Sans parler de la possibilité que le gouvernement syrien révèle tout à coup qu'il possède des balistiques de portée plus longue que des Scud et autres Iskander... des missiles "tombés du camion" bien entendu. Si le moyen de frapper les terminaux pétroliers d'Arabie saoudite apparaît un beau matin chez le gamin Assad, parce que le Père Noël Vladimir passe tôt cette année, la dissuasion de Damas en deviendra beaucoup plus crédible. Ce ne sont là que des hypothèses bien sûr. Mais le fait que la Russie possède ce genre d'options rend une opposition déterminée de sa part dangereuse pour les principaux soutiens des rebelles, Riyad et Washington en tête. C'est la raison pour laquelle je ne crois pas à une intervention américaine suffisante pour faire tomber le régime d'Assad. Des gesticulations, éventuellement violentes, restent possibles cependant.
  8. Pour filer la comparaison, ce n'est pas pour des raisons très différentes que nous sommes intervenus au Mali : il s'agissait non seulement de protéger le Mali lui-même mais aussi ses voisins, dans une zone qui présente un intérêt historique tout particulier pour la France. Et l'intervention a eu lieu en dépit de l'absence d'engagement explicite de la France à défendre le Mali. La Russie pourrait voir la Syrie à peu près du même oeil, à une échelle tout à fait différente bien sûr : - Opposition bien plus sérieuse, car les Américains ne soutenaient pas Aqmi - Risque bien plus sérieux, car ce n'est pas la France même qui aurait été menacée par une extension d'Aqmi vers le sud, tandis que l'extension indéfinie du domaine du djihadisme au Moyen-Orient menace bien le flanc sud de la Russie
  9. Je ne sais pas. Si une intervention américano-occidentale a bien lieu, et si elle a pour objectif d'abattre le régime syrien plutôt que de simplement prolonger la guerre civile, la position de la Russie est difficile à prévoir. En cas de raidissement extrême, la Russie aurait les moyens de mettre de sérieux bâtons dans les roues des militaro-humanitaires américains et autres. La question est la suivante : pourquoi la Russie soutient-elle indéfectiblement Assad ? Pas pour ses beaux yeux, et les intérêts immédiats de la Russie en Syrie -base navale de Tartous- auraient du être négociables, et négociés depuis longtemps, par les protecteurs et soutiens des rebelles, tels monarchies du Golfe et Etats-Unis. On aurait offert garanties et contreparties suffisantes pour que Moscou laisse Assad s'effondrer, de manière pas trop visible pour préserver les apparences. Or, ce n'est pas du tout ce qui s'est passé... Il est possible que Moscou voie dans cette affaire beaucoup plus qu'une question de base navale et de prestige international. Parmi les explications possibles, on peut imaginer : Si vraiment la Russie cherche à protéger son flanc sud vulnérable contre de nouvelles poussées djihadistes, soutenues par les suspects habituels -Riyad, voire même Washington...- il vaut la peine de se rappeler que la seconde guerre de Tchétchénie a coûté des milliers de soldats à la Russie, mais qu'elle a finalement gagné. Et si Moscou était prêt à des sacrifices comparables pour empêcher un nouveau foyer djihadiste d'apparaître dans cette région ? Si la Russie double la mise, voire la décuple... à mon avis, Obama sortira de la table de poker.
  10. A mon avis, en cas d'intervention américaine / occidentale en Syrie -zones d'interdiction aérienne, bombardements...- il y aurait deux grandes inconnues : 1) La Russie Nous entendons des comparaisons entre une intervention occidentale en Syrie et la guerre du Kosovo en 1999. Cependant, la Russie est maintenant dans une situation bien différente de ce qu'elle était alors ! Les Russes soutiennent actuellement une solution négociée à la guerre civile syrienne, tout en aidant le régime mais d'une manière limitée. Et s'ils allaient plus loin ? 2) Les missiles balistiques à ogive neurotoxique de la Syrie C'est là "l'arme nucléaire du pauvre", donc elle ne serait utilisée que dans une situation extrême... comme une menace existentielle pour le régime. Mais est-ce que l'écrasement du gouvernement syrien et des pro-Assad ne serait pas précisément l'objectif d'une intervention américaine ? Du fait de ces grandes inconnues, je ne pense pas que le gouvernement américain prendra le risque d'une intervention ouverte. Quoi que nos sages dirigeants français puissent dire par ailleurs. Et je ne vois pas la France s'y lancer seule... Reste bien sûr la possibilité d'une intervention "bien calibrée", suffisante pour empêcher l'effondrement des forces rebelles et la victoire du régime, trop faible pour assurer la victoire des rebelles, pendant que des assurances seraient données en coulisses au gouvernement syrien et à Moscou pour éviter à la fois une sur-réaction russe et des tirs balistiques syriens sur l'étranger. Théoriquement possible : l'effet en serait de prolonger la guerre civile syrienne, peut-être de plusieurs années. Ce qui est peut-être l'objectif des Occidentaux dans cette affaire ? Allez savoir...
  11. http://www.youtube.com/watch?v=8FMFxaT-n7U
  12. Je ne sais pas quelles sont les véritables réserves d'or des Etats-Unis... des théories du complot circulent sur ce sujet depuis de nombreuses années. En l'absence d'audit indépendant, toutes les questions sont permises, mais cela reste des questions et non des réponses ! Ce qui m'inquiète un peu plus, ce sont les panneaux et les échoppes "Vendez votre or !" qui fleurissent depuis des années sur tout le territoire, et dans d'autres pays aussi. Je serais curieux de savoir qui est l'acheteur final - De gros intérêts privés, qui ont compris les risques que court le système financier mondial ? - La Chine ? - Les Etats-Unis pourquoi pas ? Quoi qu'il en soit, ça ne m'amuse pas du tout de voir ces gens profiter de la naïveté et / ou du manque d'information et / ou de la détresse économique de certains de nos concitoyens pour leur soutirer leur or >:( >:( >:(
  13. L'art de la prestidigitation suppose d'attirer l'attention sur ce que fait une main... pendant que l'autre réalise ce qui est vraiment important. Le nom d'un groupe est bien visible mais a une importance tout de même assez secondaire. Ce qui sera plus intéressant ce sera les autres décisions qu'annoncera Enders. Par exemple celle-ci "le choix de lancement des nouveaux programmes sera beaucoup, beaucoup plus sélectif au regard des critères de rentabilité désormais exigés"...
  14. Le symbole est impressionnant, et certainement douloureux pour les Américains. Cela dit, sur le plan financier pur, 18,5 milliards représente à peine plus de six jours d'impression de dollars par la banque centrale américaine (85 milliards par mois). Du point de vue des chiffres, c'est assez peu de choses finalement... =D
  15. Les différences d'inflation entre les divers pays de la zone euro sont en effet un facteur permanent de divergence des économies. Elles étaient autrefois compensées par ajustements monétaires périodiques, mais depuis le passage à l'euro ces ajustements n'ont plus lieu. Comme la réalité économique sous-jacente ce sont des taux d'inflation différents, le résultat de l'absence de tout mécanisme d'ajustement est une dérive de plus en plus prononcée des balances commerciales, les unes vers le rouge, les autres dans le positif, ainsi qu'une dérive de l'endettement -public et/ou privé suivant le cas- dans les pays dont l'inflation est supérieure dans la durée à celle de l'Allemagne, c'est-à-dire la plupart d'entre eux. Cette dérive de l'endettement est encore accentuée par la stratégie choisie pour résoudre cette crise, qui de plus plonge les économies des pays concernés dans la récession / dépression, le chômage de masse et le désespoir rageur. C'est ainsi qu'un pays bien géré comme l'Espagne affiche maintenant une dette publique à la dérive, que le Portugal accélère au-delà des 120% du PIB, tandis que la Grèce... Bref l'eurosystème est soumis à des tensions de plus en plus grandes, à cause de facteurs permanents "par construction", accentués par la politique de gestion de la crise.
  16. Ca n'est en effet que le début. Voir les détails de la garantie définitive de financement des Etats envers Dexia, fixés en début d'année. : Ce montant de garantie à 85 milliards s'applique aux pertes "éventuelles" qui résulteront de la liquidation progressive sur une décennie ou plus d'environ 250 milliards d'emprunts toxiques, prêts irresponsables et autres instruments financiers "créatifs". L'idée sous-jacente est que liquider petit à petit ces créances douteuses permettra d'en récupérer une plus grande partie, car entre temps la puissante reprise économique et le retour des beaux jours qui nous attend juste derrière le coin de la rue aura rendu à nouveau solvable des emprunteurs qui ne le sont actuellement plus. Naturellement, si ladite reprise, en France en Europe et dans le Monde se faisait trop attendre... il faudrait constater davantage de pertes sur ces 250 milliards de créances. Auquel cas le contribuable français a donné son accord pour payer jusqu'à 38,7 milliards de ces pertes. Soit 2 points de PIB en plus sur la dette publique. Ou encore près de 800 euros pour chaque Français adulte. Ceci en dépit du fait que les décisions ruineuses de prêt irresponsable ont été prises par des institutions privées. C'est dire que le contribuable français est bon garçon, ou bonne fille. Surtout quand on compare cette garantie à 38 milliards aux montants que la rigueur permet d'économiser sur les différents budgets de l'Etat... ça représente pas mal d'efforts de serrage de ceinture pour compenser ces "éventuelles" pertes futures. Quant aux garanties données aux détenteurs d'obligations gouvernementales d'Etats de la zone euro (le Mécanisme Européen de Stabilité), de l'ordre de 140 milliards pour la part de la France... elles représenteront 7 points de PIB en plus sur la dette publique si / quand elles seront mises en oeuvre.
  17. Attention à propos de ces chiffres, qui se rapportent au PIB estimé "à parité de pouvoir d'achat", c'est-à-dire avec des prix arbitrairement modifiés "pour que les prix soient équivalents partout". Cette méthode soit dit en passant a quelques points communs avec l'ancien indice "produit matériel net" utilisé par l'Union soviétique à la grande époque :lol: Il ne s'agit pas des chiffres de PIB "nominal", c'est-à-dire tout simplement... avec des prix déterminés par le marché plutôt que par trifouillage économétrique ! Si on parle des chiffres de PIB avec prix réels, la croissance de la Chine reste impressionnante, mais la situation actuelle en part du PIB mondial est approximativement : - Europe (*) = 25% - Etats-Unis = 22% - Chine = 12% - Inde = 2,5% (voir http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_GDP_(nominal) ) (*) (UE + Suisse, Norvège)
  18. Le ministre bolivien de la Défense Ruben Saavedra décrit cette action comme : (un acte hostile par le Département d'Etat US qui a utilisé divers gouvernements européens) Guère de surprise à ces déclarations... car il a probablement raison. La honte de la France, du Portugal et de l'Italie est publique. Il existe un accord européen. Dans la soumission la plus abjecte.
  19. C'est ce que souhaiteraient les princes de l'argent qui nous gouvernent, à n'en pas douter : Bernanke, Abe, même Draghi... Ce n'est pas nécessairement ce qui va arriver. Je ne parle pas d'un changement de politique, peu probable à court terme. Je remarque plutôt : - Que Draghi est fortement contraint dans ses élans par Madame Angela, ou plus précisément par le système politique et le parlement allemand. C'est à mon avis suffisant pour éviter l'hyperinflation - Que Bernanke et autres n'ont toujours pas réussi à créer une inflation significative ! Ils doivent être désespérés... L'une des interprétations -qui a quelques bases théoriques et historiques- est que l'hyperinflation étant une toute autre bête que l'inflation -ce n'est pas une super-inflation, c'est autre chose...-, elle arrive d'une autre manière que l'inflation. Plus précisément : elle peut démarrer rapidement, sans passer par le stade "inflation" : il s'agit avant tout d'un phénomène psychologique de défiance envers la monnaie
  20. Il ne s'agit pas de "déclarations tonitruantes". Il s'agit de documents officiels. Que les principaux concernés nient pour tenter de limiter les dégâts n'a rien d'étonnant. Devant leurs déclarations, l'ironie suffit.
  21. Tout à fait d'accord. J'ai écrit "faillite de l'Etat et/ou des principales banques" parce que si la faillite de l'Etat entraîne nécessairement celle des principales banques, l'inverse n'est pas nécessairement vrai. Il est possible de protéger l'Etat tout en démontant les grandes banques... mais bien sûr il n'est pas dit que c'est cela qui arrivera. C'est plutôt dans le cas où la banque centrale rachète indéfiniment les obligations d'Etat et/ou les mauvaises dettes du secteur bancaire que le risque d'hyperinflation devient réel. Si l'Etat restructure sa dette, ou si certaines banques font faillite, la récession est pratiquement garantie, avec effet de purge, mais il n'y a guère de risque d'hyperinflation. En tout cas je ne connais pas d'exemple historique où une hyperinflation aurait commencé de cette manière.
  22. Je peux lire dans le lien que tu pointes : Donc les entreprises concernées nient ? Non ? :O Quelle surprise ! J'en suis tombé de ma chaise en le lisant, tiens ! :lol: Et un ancien membre du gouvernement des Etats-Unis les appuie ? :O Alors là, encore plus stupéfiant ! :lol: ;)
  23. Mat Oui Mat! :lol: Clairon proposait : 1) A mon avis, il n'y a pas beaucoup de sens à parler de la crise de la France indépendamment de la crise générale de l'économie mondiale. Du point de vue balance commerciale, endettement public, désindustrialisation, fragilité du système bancaire, immobilisme de la classe politique, la France est clairement dans une situation grave. Mais à des degrés divers c'est le cas de l'ensemble des pays développés, pas de la seule France, ni de la seule Europe. Et la situation de plusieurs pays tels Etats-Unis, Japon, Royaume-Uni, Espagne est encore pire, tandis que ceux qui s'en sortent mieux que la France (Allemagne, Chine) ne le font que dans une mesure limitée. ===> Depuis plusieurs années, l'économie mondiale dans son ensemble est fragile et faussée par les mesures qui ont permis d'éviter l'effondrement en 2008 et qui ne sont qu'une cavalerie qui reporte les problèmes en les aggravant plutôt que de les purger. La France est en crise avant tout parce que son économie est une partie de cette économie mondiale, qu'elle en dépend et qu'elle est construite sur des principes semblables. 2) Je ne me risquerais pas à répondre de manière ferme à Clairon avec la date de 2016... trop de facteurs qui peuvent se combiner de bien des manières différentes. En gros, plusieurs situations présentes dans le monde entier "ne pourront continuer indéfiniment"... mais laquelle craquera la première, bien malin qui pourrait le dire ! - L'Union européenne applique une stratégie de déflation brutale dans les pays dont l'inflation a été plus élevée que l'allemande depuis l'introduction de l'euro (créant un déséquilibre qui ne pouvait plus être résorbé par augmentation du taux de change du mark) jointe à un soutien public massif envers les banques. Cette stratégie est mauvaise et a des effets désastreux dans beaucoup de pays ce qui favorise une réaction politique suffisamment forte pour mettre fin au minimum à l'euro, peut-être à l'UE... >>> Mais est-ce l'euro qui craquera le premier ? - Les Etats-Unis ne maintiennent leur économie au-dessus de la dépression et ne cachent l'insolvabilité de leur Etat fédéral et de leur système bancaire que par la planche à billets, en doses de plus en plus fortes, avec un effet de chaque dose de plus en plus réduit -tous les signes de la dépendance-. De deux choses l'une : soit une décision politique sera prise à un certain moment de provoquer l'effondrement économique afin de préserver la monnaie, soit les doses seront de plus en plus fortes jusqu'à ce qu'hyperinflation s'ensuive. >>> Mais est-ce l'économie américaine qui s'effondrera la première ? - Le Japon est peut-être encore plus fragile financièrement que les Etats-Unis, et sa planche à billets encore plus utilisée. Le Royaume-Uni est un cas intermédiaire. >>> Mais le Japon sera-t-il le premier à entrer en hyperinflation ? - La Chine a provoqué une expansion énorme du crédit pour relancer l'économie après 2008, qui a généré des bulles notamment immobilière encore plus monstrueuses que ce qui s'était jamais vu même aux Etats-Unis... >>> Alors, la Chine craquera-t-elle la première ? - En toile de fond continue l'exploitation du pétrole... dont le prix a plus que doublé depuis 2004/2005, ce qui a probablement été le déclencheur de la crise au final. Le pic de production du pétrole classique a été passé en 2006... les pétroles ultra-lourds, pétroles de schiste, biocarburants et autres carburants à base de gaz naturel ont permis depuis de stabiliser globalement la production voire de la faire augmenter légèrement encore. Mais lorsque la production de pétrole classique commencera vraiment à descendre, il y a lieu de craindre que ni schistes ni biocarburants ne puissent "suivre" et compenser la baisse... Ce qui devrait propulser le prix du pétrole encore plus haut, aussi haut qu'il sera nécessaire pour "casser" la demande ne pouvant être satisfaite. Suffisamment haut à coup sûr pour plonger le monde dans une forte récession et faire s'écrouler les pyramides de dette. Les optimistes -par exemple les compagnies pétrolières...- ne voient pas ces événements avant 2030... d'autres -anciens responsables pétroliers maintenant à la retraite, activistes qui avaient prévenu du problème à l'avance...- les craignent avant 2020, peut-être bien avant. >>> Alors, est-ce la première chose qui craquera ? - Sans oublier les réelles surprises, de nature politique. Qui avait prévu la vague de révolutions arabes, par exemple ? Ce genre de surprises a tendance à devenir plus fréquent lorsque la situation générale est plus instable... >>> Est-ce une révolution, ou une guerre imprévue, qui fera craquer le système économique mondial ? 3) Je ne me risquerais pas à répondre de manière précise à Clairon... L'impact sur la France de la prochaine crise économique mondiale, qui présente un fort risque d'arriver avant Juin 2016, sera différent suivant la manière dont la crise commencera : par la dissolution de l'euro, par l'hyperinflation du dollar, par une dépression en Chine, par l'hyperinflation du yen, par l'explosion du prix du pétrole ou par une guerre par exemple dans le Golfe. D'une manière générale cependant : a) On peut à mon avis très certainement s'attendre à : - des restructurations de dette, à la fois publique et privée (banques). En clair, faillite de l'Etat et/ou des principales banques - l'accaparement de ressources de plus en plus importantes par le système financier, avec complicité politique généralisée, dans le but de sauver les banques (nationalisation des mauvaises dettes privées), ce qui aboutira à une augmentation des inégalités - une forte récession, voire au pire une dépression, avec augmentation du chômage à des sommets encore insoupçonnés - une augmentation de la criminalité - un paysage politique bouleversé, le duopole PS/UMP étant possiblement battu en brèche, par le FN mais sans doute pas seulement par lui b) Il existe un risque significatif de voir : - des problèmes d'approvisionnement en composants et produits divers résultant des troubles sur le système logistique mondial (le transport d'une cargaison nécessite un financement, difficile à envisager si les banques ont fait faillite), ce qui pourrait provoquer des périodes de chômage technique pour certaines industries, voire des troubles très graves si c'est le transport du pétrole qui est durablement interrompu. c) Ce qui à mon avis n'arrivera pas : - je ne m'attends pas à l'hyperinflation ni de l'euro ni le cas échéant d'un nouveau franc. L'hyperinflation devrait commencer ailleurs, ce qui motivera une politique de sauvegarde ici "pour que la même chose ne nous arrive pas" - le risque d'attaque militaire sur le pays est très faible - le risque de troubles "ethniques" est à mon avis surestimé - le risque d'effondrement de l'Etat à la mode soviétique existe dans certains pays, guère chez nous. 4) ...Reste la possibilité bien sûr que rien ne craque dans les trois prochaines années, c'est-à-dire d'ici juin 2016. Je n'y crois guère ! Mais qui connaît l'avenir ?
  24. Oui c'est ainsi et je le déplore comme toi. Et je ne m'y résigne pas. Pas du tout d'accord. Le renseignement est vieux comme le monde, oui. Mais le scandale va bien au-delà ! 1) Les Etats-Unis considèrent comme des cibles de leur espionnage tous les pays non anglo-saxons indifféremment. Pas de différence même de degré entre Chine et France, ou entre Allemagne et Iran. Le mot "allié" n'a strictement aucun sens pour leurs services spéciaux. 2) Tous les grands noms de l'Internet américain collaborent activement. Ils ne ferment pas les yeux, comme on avait le droit de s'en douter. Ils ne laissent pas le moyen à la NSA d'écouter telle ou telle conversation ou de vérifier tel ou tel flux internet individuellement, comme dans la préhistoire quand les services devaient se brancher sur telle ligne individuellement. Ils donnent un accès total sans aucune limite à l'ensemble des données de leurs serveurs... et la NSA peut accéder à la totalité pour faire toutes les recherches, y compris statistiques, pour détecter caractériser cataloguer tous les comportements idées projets qui les intéressent. Toutes les plus grandes entreprises américaines Internet ont trahi leurs clients. Nous sommes en face de quelque chose d'énorme. Je ne connais pas les conséquences à moyen/long terme de tout cela, mais je soupçonne qu'elles seront historiques... Est-ce que la plupart des entreprises IT américaines vont progressivement dépérir en perdant leurs marchés mondiaux parce que les étrangers se reporteront sur des alternatives encore naissantes ou à venir mais qui auront l'avantage de ne pas être américaines ?
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