Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Alexis

Members
  • Compteur de contenus

    15 154
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    247

Tout ce qui a été posté par Alexis

  1. Même impression de mon côté. A mon sens, comme déjà dit par @Klem plus haut, le meilleur moyen de détruire des ponts est la bombe guidée laser tirée à distance de sécurité, ne serait-ce que parce qu'il est plus facile de répéter une attaque menée avec des munitions beaucoup plus nombreuses et moins chères. Aussi la charge utile, s'agissant des bombes de 1 tonne. Mais pour cela il faut des chasseurs bombardiers capables d'attaquer en rase-mottes de nuit et avec des contre-mesures modernes. J'ai un peu de mal à imaginer des Su-24 faire ça - même s'il faudrait sans doute vérifier l'avis du Maître du Village @MeisterDorf sur le sujet Est-ce que le genre de F-16 Block 20 MLU en provenance des Pays-Bas ou du Danemark que Kiev pourrait utiliser à partir du printemps 2024 en serait capable ? Je n'en suis pas sûr ==>Est-ce qu'un spécialiste des versions du F-16 pourrait aider ? Des Mirage 2000D parmi ceux que la France ne modernise pas, ou 2000-9 rachetés aux Emirats, en auraient la capacité. Faut-il accorder foi aux rumeurs qui se répandent depuis quelques jours comme quoi la France aurait formé des pilotes ukrainiens sur Mirage depuis février, et des 2000 seraient depuis peu présents en Ukraine ? Du point de vue calendaire, il me semble que ça se tient. Disons que je mettrais bien une pièce dessus... mais une petite quand même (20% de chance ?) Concernant les Etats-Unis, je ne crois pas qu'il leur soit si difficile de résister à cette pression, qui soit dit en passant n'est pas intérieure puisqu'elle vient surtout de Pologne et des pays voisins Il n'est pas vraiment difficile de dire "No". Surtout quand on est une superpuissance. Surtout quand on est la superpuissance qui garantit la sécurité des pays les plus actifs à exercer cette "pression". Concernant la perspective d'adhésion rapide de l'Ukraine à l'UE, elle est en effet "politique". Sans même parler du cas où la Russie gagnerait la guerre - il n'y aurait plus à discuter l'adhésion de l'Ukraine restante à aucune institution occidentale que ce soit - même donc dans le cas où ce serait l'Ukraine qui l'emporterait, après la fête viendraient rapidement les questions sur les conséquences d'une adhésion trop rapide... et les raisons au juste de changer les procédures et exigences par rapport aux autres pays candidats. Même dans ce cas le plus favorable pour l'Ukraine, l'adhésion à l'UE serait une question de décennies plutôt que d'années. Tout cela est fort bien, mais la probabilité me paraît élevée que cet article soit à forte densité propagandesque... Il faut rappeler que le Patriot, missile plus que trentenaire, a déçu à répétition pendant sa carrière. Il a certes été amélioré en continu, et les dernières versions sont meilleures que les premières, mais il y a quelque raison de douter qu'il soit capable d'intercepter des Kinzhal, voire des Iskander : - Guerre du Golfe 1991, les médias claironnent les succès de l'arme miracle Patriot qui arrête tous les Scuds irakiens. Après la guerre, on apprendra que c'était complètement faux, les résultats étaient pitoyables - Guerre du Yémen années 2010, les Saoudiens se plaignent des capacités de leurs Patriot (modernisés) d'intercepter les missiles Houthis, pourtant loin d'égaler des Iskander, sans parler des Kinzhal - Israël, qui n'est pas exactement le dernier de la classe en ce qui concerne la défense antimissile, a acheté des Patriot modernisés, donc doit leur reconnaître certaines performances. Mais quand il s'agit de se défendre contre les missiles iraniens, dont les meilleurs n'égalent sans doute pas les Kinzhal et peut-être même pas les Iskander... ils préfèrent créer leur propre système, merci bien. Ils n'ont pas l'air de considérer même les meilleurs Patriot comme suffisants contre des missiles qui ne doivent pourtant pas être équivalents à des Kinzhal Et il y encore une vidéo qui a filtré de l'attaque en question sur Kiev. S'il n'y avait que cette vidéo, on pourrait toujours poser la question de son authenticité, mais elle renforce les raisons déjà très solides de mettre en doute les performances des Patriot contre des Kinzhal. La vidéo montre une trentaine de missiles, qui doivent être des Patriot, être tirés en l'espace de deux minutes, ce qui ressemble à une tactique désespérée, puis une grande explosion au sol.
  2. Une enquête "ambiance" du Washington Post aujourd'hui, sur l'état d'esprit en Ukraine. J'ai hésité avec l'autre fil, mais cet article contient des précisions sur la vie des combattants et de leurs proches, et aussi des indications sur la lourdeur du prix payé. Il est pertinent aussi parce que la question de la résilience de la société ukrainienne peut finir par se poser - et cela fait sans doute partie du calcul du Kremlin dans sa stratégie d'attrition de l'armée ukrainienne, visant à provoquer au final son effondrement. Je n'ai recopié que certaines parties - je conseille de lire l'article entier, qui est disponible sans obstacle sur le lien. La lenteur de la contre-offensive assombrit l'atmosphère en Ukraine KYIV, Ukraine - Cette nation est épuisée. Pendant près de 18 mois, l'Ukraine s'est opposée à l'envahisseur russe, ralliant le soutien de ses troupes en s'appuyant sur les victoires remportées l'année dernière sur le champ de bataille dans les régions de Kiev, de Kharkiv et de Kherson. Ces victoires ont permis aux Ukrainiens assiégés de traverser un hiver de frappes aériennes sur les infrastructures civiles et une bataille brutale et symbolique pour Bakhmut, la ville de l'Est tombée aux mains des Russes en mai. Tout au long de cette période, les responsables ukrainiens et leurs partenaires occidentaux ont mis en avant une contre-offensive à venir qui, soutenue par un afflux d'armes et d'entraînements nouveaux, devrait permettre de renverser le cours de la guerre. Mais deux mois après que l'Ukraine est passée à l'attaque, avec peu de progrès visibles sur le front et un été implacable et sanglant dans tout le pays, le récit de l'unité et de la persévérance sans fin a commencé à s'effilocher. (...) Les Ukrainiens, qui ont grand besoin de bonnes nouvelles, n'en reçoivent tout simplement aucune. (...) À Smila, petite ville du centre de l'Ukraine, la boulangère Alla Blyzniuk, 42 ans, explique qu'elle vend quotidiennement des bonbons pour les réceptions funéraires, alors que les parents se préparent à enterrer leurs enfants tués sur le front, à des centaines de kilomètres de là. Avant, dit-elle, même lorsque la situation était douloureuse, "les gens étaient unis". Ils faisaient du bénévolat, se préparaient des repas et livraient de la nourriture aux soldats. Aujourd'hui, dit-elle, il y a un sentiment de "déception" collective. Mme Blyzniuk vit également dans la crainte que son mari ou ses deux fils en âge de combattre soient mobilisés. Elle a déjà remarqué que beaucoup moins d'hommes marchent dans les rues de sa ville qu'auparavant. L'Ukraine ne divulgue pas le nombre de ses victimes militaires, mais tout le monde partage des histoires, dit-elle, de nouveaux soldats au front pendant seulement deux ou trois jours. "Les défenseurs de notre pays devraient être des professionnels", a-t-elle déclaré. "Je suis vraiment triste", a-t-elle ajouté. "Nous, Ukrainiens, ne méritions pas ce destin. Dans la région de Donetsk, un soldat ukrainien d'origine estonienne, surnommé Suzie, travaille à un point de stabilisation où les soldats blessés sont soignés avant d'être transférés dans des hôpitaux situés dans des villes plus sûres. Un jour récent, il a aidé à organiser les sacs mortuaires qui allaient bientôt être utilisés dans la morgue de fortune qui empestait déjà la mort. Parfois, dit-il, les corps des soldats sont tellement déchiquetés qu'il faut utiliser deux ou trois sacs mortuaires pour les contenir. Il arrive qu'un soldat soit ramené avec "seulement 15 % de son corps", explique Suzie. "Je n'ai jamais vu autant de sang. "Le prix de la liberté est si dur à payer", a-t-il ajouté. (...) Viktor, 34 ans, ancien serveur de restaurant, est l'un d'entre eux. La semaine dernière, il a été attaqué au mortier dans une tranchée sur la ligne de front à Zaporizhzhia. Son poignet a été ouvert et son visage - aujourd'hui couvert de croûtes - a été aspergé d'éclats d'obus. Son genou a également été touché. Aujourd'hui, à Kiev, il constate que les bars et les restaurants sont bondés et que la ville bourdonne de circulation. Un groupe d'enfants passe à côté de lui, se penchant pour voir ses blessures. Viktor, qui a demandé que son nom de famille ne soit pas divulgué pour des raisons de sécurité, s'estime chanceux de pouvoir au moins marcher. Beaucoup d'autres hommes dans le même parc ont perdu des membres, et le Facebook de Viktor est inondé de photos de soldats qui ne sont pas du tout rentrés chez eux. Ces images le hantent tellement qu'il n'aime plus consulter son téléphone. "C'est trop déprimant", dit-il. Les derniers combats ont été épuisants. Un jour, il a fallu sept heures à son unité pour avancer de seulement 400 mètres, dit-il, soit environ un quart de mile. "Et c'était assez rapide. Lui et sa femme, qui sert également dans l'armée, devaient se voir dans l'après-midi pour la première fois depuis qu'il a été blessé. "Je vais probablement pleurer", a-t-il déclaré. Une fois guéri, il retournera au front. Ruslan Proektor, 52 ans, a perdu sa jambe cet été lorsqu'il a marché sur une mine lors de combats dans l'est du pays. Il a été immédiatement blessé à nouveau lorsque le soldat qui tentait de le mettre à l'abri a marché sur une autre mine. Maintenant qu'il est en convalescence à Kiev, sa femme, Anna Oliinyk, 47 ans, a déclaré qu'elle souhaitait que "la contre-offensive soit plus active". "Nous avons tous ces hommes qui reviennent du front sans membres", dit-elle en regardant son mari, qui est en fauteuil roulant. "Je veux que le prix qu'ils ont payé soit raisonnable. Sinon, ce qu'ils ont enduré ne sert à rien". Si Proektor avait le choix, il ne s'engagerait plus. "Ils prennent tout le monde et les envoient en première ligne sans préparation adéquate", a-t-il déclaré. "Je ne veux pas être en compagnie de personnes démotivées. (...) "Tous ces gens qui dansent et sourient devraient se rappeler qu'il y a des soldats comme mon ami dans les tranchées, sans aucune rotation, et qu'ils sont bombardés tous les jours", a déclaré Mme Paltseva. (...) L'épreuve que subit la société ukrainienne est extrêmement brutale. Les pertes, clairement lourdes, ne sont pas connues, mais sans nécessairement égaler ce à quoi la société française a du résister pendant la première guerre mondiale il me semble qu'on peut dire que ça doit s'en rapprocher. Le problème bien sûr est que Poutine et son gouvernement ont su protéger le plus gros de la société russe du plus gros des épreuves et des souffrances de cette guerre. Les mobilisés et les nouveaux engagés sont certes nombreux, mais en proportion de la société russe bien moins que les combattants ukrainiens. Et le reste de la société ne souffre ni de bombardements ni de privations. ==>La résilience de la société russe est probablement très supérieure, tout simplement parce qu'elle subit incomparablement moins Ajouter à cela la production militaire qui augmente, l'innovation de défense qui est accélérée (drones Lancet par exemple), les erreurs initiales qui sont progressivement corrigées (voir les témoignages ukrainiens comme quoi les Russes maintenant "se battent bien")... Alors que les Occidentaux, qui seuls pourraient produire et innover à la bonne échelle, les Ukrainiens n'ayant qu'un faible potentiel industriel, sont fort loin de faire les efforts qui peut-être permettraient d'équilibrer ce que font les Russes. Les conditions de victoire que s'est fixé publiquement la Russie sont très dures, en résumé l'Ukraine serait mutilée et pire encore étant démilitarisée elle deviendrait de manière permanente structurellement vulnérable à toute nouvelle agression russe donc son indépendance serait largement fictive. Seul un effondrement militaire ukrainien permettrait à Moscou d'imposer de telles conditions. Il semble que Poutine en soit parfaitement conscient - c'est bien pourquoi c'est l'effondrement militaire de l'Ukraine qu'il vise. Sauf grands changements - il faudrait par exemple une vraie mobilisation industrielle européenne pour équilibrer l'équipement de l'armée ukrainienne avec celui de son adversaire, et en urgence extrême ! - j'ai du mal à voir comment la victoire complète de la Russie pourra être évitée.
  3. Faut pas dire trop de mal de Skippy le grand gourou. Lui au moins ne s'intéressait qu'à l'argent, qu'à profiter de son prochain. D'autres préfèrent le sang... Et tout cela au nom de Dieu. Lequel avait pourtant été assez clair dans Sa conférence de presse il y a 22 ans "Ecoutez, je ne sais pas, peut-être que je n'ai pas été tout à fait clair, alors pour que les choses soient claires, je le répète", a déclaré le Seigneur, son visage divin trahissant une émotion visible, lors d'une conférence de presse près du site des tours jumelles qui se sont effondrées. "D'une manière ou d'une autre, les gens continuent à penser que je veux qu'ils tuent leur voisin. Eh bien, ce n'est pas le cas. Et pour être honnête, j'en ai vraiment marre. Comprenez-moi bien. Non seulement je ne veux pas que quelqu'un tue quelqu'un, mais je vous ai spécifiquement ordonné de ne pas le faire, en des termes très simples que tout le monde devrait pouvoir comprendre"
  4. La réponse que je proposerais est : Oui, sans aucun problème. L'Histoire nous montre que ce type de discours a pu exister, et être suivi dans une certaine mesure, à plus d'une époque, sous plus d'une forme et dans plus d'un contexte civilisationnel. On pourra trouver beaucoup d'exemples. C'est donc qu'ils font partie d'une potentialité de la nature humaine. Laquelle est invariable, et l'année 2023 n'a strictement rien de particulier de ce point de vue par rapport à 1250, 2625 ou -726. Nous avons connu certes bien des changements, il y a eu révolution scientifique, révolution industrielle, révolutions politiques et sociales... Mais ces révolutions ne changent pas ce que nous sommes. La forme de tels discours changera, et on ne parlera pas de la même manière à des chrétiens qu'à des musulmans, à des hindouistes qu'à des bouddhistes ou à des athées - à ces derniers, on proposera d'ailleurs plutôt des idéologies, qui n'ont pas la forme de religions mais peuvent remplir dans l'esprit de personnes athées la place qu'y tiennent chez d'autres telle ou telle religion. La forme change, mais la potentialité de construire, et de suivre, un discours agressif voire apocalyptique ne change pas.
  5. Ce passage est, au choix, lamentable ou savoureux Depuis mai, Thomas H. a contacté à plusieurs reprises le consulat général de Russie à Bonn et l’ambassade de Russie à Berlin, « de son propre chef », pour proposer de travailler avec eux, a détaillé le parquet. A plusieurs reprises.... c'est-à-dire qu'il n'était pas cru ou pas pris au sérieux. Je peux imaginer le personnel de l'ambassade recevant un hurluberlu pareil... ils ont du chercher où était la caméra cachée !
  6. Infographie très bien faite dans The Guardian sur les différentes étapes de la bataille de Bakhmout, en commençant par une explication de ses enjeux, depuis la fin 2022 jusqu'à aujourd'hui, y compris des cartes en 3D (en anglais, bien sûr) Comment Bakhmut est devenu un pivot dans la guerre en Ukraine Depuis le début de l'année 2023, une bataille sanglante et prolongée est menée pour le contrôle d'une ville ukrainienne de taille moyenne. Pourquoi Bakhmut est-elle un point d'inflexion et qui a intérêt à s'en emparer ?
  7. Oh pas de problème. Tu as des spécialistes en communication politique qui savent trouver les compromis positifs efficaces
  8. Je propose un intermède religieux. Car enfin, il ne faut pas négliger l'édification des fidèles. Voici un sermon prononcé par l'évêque orthodoxe russe Vladyka Pitirim dans la région de Riazan en 2022. L'objet du sermon est de comprendre la signification spirituelle de la crise ukrainienne. Ce sermon lui a d'ailleurs valu des sanctions ukrainiennes, allez savoir pourquoi. Je ne copie que certaines parties, les plus propres à servir l'élévation du niveau moral de chacun d'entre nous. (En toute logique, toute personne comprenant bien ce sermon va faire deux choses 1) Se convertir à l'orthodoxie si ce n'est pas déjà sa foi 2) Se porter volontaire pour combattre dans l'armée russe) La guerre actuelle résonne avec une douleur particulière dans nos cœurs. C'est une guerre spéciale. … Pour ceux dont les proches meurent là-bas, il y a un rejet psychologique, et pour nous aussi, et encore plus pour les Ukrainiens, qui croient que la Russie les a attaqués et les détruit. Et en effet, cela peut sembler ainsi de l'extérieur. (...) "Ce que l'Ukraine doit comprendre maintenant, c'est : pourquoi Dieu la punit-Il ? Lorsque nous commençons à examiner les faits, nous sommes horrifiés. Bien que nous sachions depuis trente ans ce qui a été fait là-bas. Comment l'histoire a été réécrite, comment la haine envers la Russie et les Russes a été cultivée dans les manuels scolaires, et maintenant on sait que des laboratoires biologiques militaires s'y trouvaient." "Kiev est le troisième apanage de la Mère de Dieu... Et où l'Ukraine voulait-elle aller ? Vers l'Union européenne. Elle voulait adhérer à l'Union européenne de manière maniaque, c'était et c'est toujours une obsession - elle voulait le bien-être européen, la "civilisation", avoir toujours, au sens figuré, un morceau de lard et de pain, et l'obtenir sans trop de difficultés". Et "l'Union européenne moderne est l'ancienne Sodome et Gomorrhe, et elle ne le cache pas - elle protège le péché. L'Union européenne moderne et les États-Unis, tout cet Occident collectif est un adultère, que le Père céleste n'aime pas, c'est pourquoi il ne le punit pas, c'est pourquoi ces pays vivent si bien. Le Seigneur punit Ses enfants pour leur correction, afin qu'ils continuent à vivre en bonne santé, afin que leur dispensation spirituelle soit saine. Et quiconque n'est pas puni, il meurt une seconde mort - une mort spirituelle. C'est la pire chose qui puisse être. Et tout de même, ces pays seront punis à la fin de telle sorte qu'ils n'auront plus d'avenir : ni les États-Unis ni l'Occident collectif ; ils ont un avenir - le royaume de l'Antichrist. Tout cela est décrit dans l'Apocalypse… Les USA sont une prostituée babylonienne (vous pouvez interpréter cette image apocalyptique de cette façon), avec qui tous les marchands de ce monde forniquent et commercent, qui se délecte du sang des saints, c'est-à-dire des chrétiens. (...) «... Nous sommes opposés au royaume satanique de l'Antichrist, qui hait la Russie. Il n'est pas dans le futur, il est déjà dans le présent, il montre les crocs et se réjouit. Les États-Unis se frottent les mains de ce conflit, ils réussissent. Ils sont les bénéficiaires. De tout. Depuis deux siècles ... (...) Mais quel est le but de tout cela ? Pour que nous puissions former une armée qui combattra le royaume de l'Antéchrist. Une grande guerre nous attend - celle-ci n'est pas encore grande (...) Tout ce qui a été fait pendant trente ans en Ukraine est impie, une telle Ukraine n'est pas agréable à Dieu. Nous sommes tous horrifiés par ce qui se passe là-bas et comment c'est puni ! (...) Et pensez-vous que Dieu ne punira pas le peuple orthodoxe pour cela ? Mais la punition est arrivée, et nous sommes nous-mêmes horrifiés que Dieu ait choisi la Russie comme instrument de punition. Mais dans le fait qu'Il ait choisi la Russie, il y a la miséricorde de Dieu. Car regardez l'armée du "conquérant" : pour sauver la population civile, elle tue ses soldats ! Et comment agirait n'importe quel autre conquérant ? En bombardant tout, sans laisser de villes ni de gens derrière lui. C'est exactement comme cela que les États-Unis agissent - en Irak, en Syrie, en Libye, en Yougoslavie... Personne n'est épargné. Parce qu'ils ne nous considèrent pas comme des êtres humains. (...) Maintenant, pour que la paix vienne, les Ukrainiens doivent comprendre que l'armée russe n'est pas l'armée de l'ennemi. L'armée ennemie ne se comporte pas ainsi. L'armée ukrainienne et l'armée russe doivent être unies contre les néo-fascistes, qui ont surpassé les fascistes dans les atrocités. Les Ukrainiens doivent se regarder dans le miroir, se repentir et la haine doit s'éteindre. Et les Russes n'ont pas de haine irrationnelle pour les autres nationalités. Les Russes ont une mentalité différente – nous sommes capables d'accueillir tout le monde. (...) (L'Ukraine) est apparue il y a trente ans, et que voyons-nous ? Elle n'existait pas en tant qu'État. Et pourquoi a-t-elle échoué ? Elle aurait pu réussir ! Parce que son idéologie était basée sur la haine. La haine des Russes, la haine de la Russie. Aujourd'hui, cette haine est remontée à la surface, comme si un furoncle avait éclaté. Et tout ce pus accumulé depuis des siècles, et particulièrement actif depuis trois décennies, a éclaté et s'écoule avec du sang et de la mort. Pour que le corps guérisse. Car il s'agissait d'une maladie mortelle. Et pour que l'Ukraine se construise non pas sur la haine, mais sur l'amour. Parce que rien ne peut être construit sur la haine. Tout ce qui est construit sur la haine sera détruit par Dieu. Et ce qui est construit sur l'amour est immuable. L'amour ne cesse pas, comme le dit l'apôtre Paul. Tout cessera, mais l'amour ne cessera jamais. C'est pour cet amour que nous devons prier. Et c'est ainsi que nous prions. Je note en passant que l'évêque admet ouvertement que l'opération militaire spéciale est en fait une guerre - à rebours du discours officiel - puisqu'il dit que "cette guerre" n'est pas encore la "grande guerre" à venir. A ma connaissance, il n'a pas été puni pour cela... Je veux croire pense que cet évêque représente la frange radicale de l'église orthodoxe russe. Même si j'ai - j'espère - raison sur ce point, il est pour le moins choquant d'entendre chez un responsable religieux ayant "pignon sur rue" dans une grande puissance nucléaire un discours apocalyptique-agressif qui ne déparerait pas chez un prêcheur de l'Etat islamique ... Si on résume les points essentiels de cette radicalité : 1. Les Etats-Unis sont "une prostituée babylonienne" et "le royaume satanique de l'Antichrist" qu'annonce le livre de l'Apocalypse, tandis que l'Union européenne est "l'ancienne Sodome et Gomorrhe". En toute logique, la Russie doit alors être le "camp des Saints" 2. Etats-Unis et Europe sont en-deçà de la miséricorde de Dieu, qui ne les punit pas, ce qui est signe de Sa colère, car ils restent donc sur le chemin de l'Antichrist 3. Dieu aime l'Ukraine c'est pourquoi Il la punit, afin qu'elle sorte du mauvais chemin. C'est par miséricorde qu'Il a choisi la Russie comme Son instrument, car la Russie expose ses soldats plutôt que de s'attaquer aux civils 4. La guerre actuelle est aussi une catharsis, une haine accumulée contre la Russie depuis des décennies voire des siècles commence à être purgée. A la fin, les Ukrainiens feront retour sur eux-mêmes et se repentiront de cette haine 5. Unis dans l'amour fraternel, les trois peuples russe, ukrainien et biélorusse seront alors prêts à une grande guerre contre le royaume de l'Antichrist. Ainsi qu'il est prophétisé dans le livre de l'Apocalypse
  9. Tsk, tsk... Tu es en train de reprendre la théorie du complot comme quoi ce ne serait pas le simple souci de la justice et de l'application impartiale et équilibrée de la Loi qui guiderait les différentes procédures lancées contre Trump. Comme quoi il y aurait quelque volonté partisane derrière tout cela. Nous savons tous pourtant qu'il ne s'agit que d'une théorie du complot. ... N'est-ce pas ? Sentiment éminemment compréhensible à mon sens. Qui fait le plus de mal aux institutions américaines : Trump, ou ceux qui sont obsédés par lui comme s'il était l'Antéchrist ? Je dirais que ça se discute. Aucun des deux ne fait du bien, en tout cas... Ce qui personnellement me surprend, et au fur et à mesure que l'élection se rapproche je me dirige vers la stupéfaction voire l'ahurissement, c'est que sauf si j'ai manqué quelque chose le Parti démocrate semble vraiment se préparer à proposer Joe Biden comme candidat à sa propre succession ? Quelles que soient les qualités du 46ème président, et même en tenant compte d'une marge d'exagération par ses adversaires, l'évidence criante est qu'il commence de plus en plus à accuser son âge. Même s'il est "présent" véritablement 90% du temps, même si c'est 95%, comment peut-on envisager de reconduire chef d'Etat, et à la tête d'une superpuissance, quelqu'un qui est "absent" même 5% du temps ? Et pendant quatre ans encore, alors que ce genre de souci de santé est généralement évolutif et pas dans le bon sens ? Kamala Harris ne convainc pas grand monde, je l'entends. Robert Kennedy est trop loin du courant principal du Parti démocrate, je comprends. Mais alors, est-ce qu'il n'y a vraiment aucun chevalier blanc, aucun deus ex machina que les pontes démocrates prépareraient en sous-main pour prendre le relais de Biden "C'est moi qui vient sauver le Parti et le Pays de l'ogre Trump" ? Je ne connais pas l'avenir, mais j'ai du mal à imaginer Biden l'emporter une seconde fois contre Moumoute-Orange. Même si Trump n'a que quelques années de moins que Biden, il semble n'avoir pas le moindre début de confusion mentale. Et aucun autre candidat républicain ne se dessine pour débarrasser Biden de cet adversaire. Et compter sur les tribunaux pour le faire semble pour le moins... incertain, et ce serait aussi l'ouverture d'une boîte de Pandore. Je vois difficilement comment éviter que les débats électoraux entre Trump et Biden ne se transforment en massacre. ... Qu'est-ce qui empêcherait au juste Biden de dire qu'il passera le relais au meilleur candidat que les Démocrates choisiront, que ce candidat sera peut-être Harris mais cela pourrait être quelqu'un d'autre, et en appeler à tous les talents pour tenter de convaincre et devenir son dauphin ?
  10. Il est pas mal, ce fil Guerre Education Nationale 2022 Considérations historiques et politiques n'est-ce pas ? ... Euh attendez !
  11. Absolument. A ce sujet, et pour équilibrer des commentaires parfois trop négatifs sur la Russie, il convient de rappeler que ce grand pays a une très riche littérature. Voir par exemple Léon Tolstoï, avec son grand classique
  12. A la prochaine rentrée, les lycéens russes auront droit à un nouveau manuel d'Histoire, produit en un temps record sur l'insistance de Poutine pour qu'il soit disponible dès septembre. Les chapitres couvrant les décennies 1970 à 2000 ont été réécrits, et un nouveau chapitre 2014-2023 a été ajouté. C'est pas piqué des hannetons. Vladimir s'est fait plaise ... 50 ans d'histoire réécrits pour les écoliers à la demande de Poutine Le manuel d'histoire unifié pour les classes 10 et 11 contiendra des sections "complètement réécrites" sur les événements des 50 dernières années, a déclaré Vladimir Medinsky, conseiller présidentiel russe, selon Interfax. "La section sur les années 70, 80, 90 et 'zéro' [années 2000] a été radicalement réécrite", a-t-il déclaré. En outre, une section couvrant la période de 2014 à 2023 a été ajoutée au manuel. C'est-à-dire à partir de l'annexion de la Crimée et jusqu'à l'invasion totale de l'Ukraine. Medinsky a noté que "les auteurs ont écrit littéralement de leur propre main une grande partie" de ces événements. Une photo des chapitres du manuel a été publiée par RBC. La section consacrée à la guerre contre l'Ukraine comporte 17 paragraphes, dont les suivants : "L'Ukraine est un État néonazi", "L'OMS et la société russe" et "La Russie est un pays de héros". Les écoliers apprendront notamment que l'Ukraine est un "État ultra-nationaliste" où "toute dissidence est sévèrement persécutée", "l'opposition est interdite" et "tous les Russes sont déclarés hostiles". Le manuel indique également que les États-Unis sont "déterminés à se battre jusqu'au dernier Ukrainien" et que l'Occident a "volé" plus de 300 milliards de dollars d'actifs russes. Les lycéens seront avertis que "l'industrie mondiale" de la production de faux "fonctionne en continu" et qu'ils ne doivent donc pas se tourner vers d'autres sources et s'informer sur la guerre sur Internet. Selon M. Medinsky, il a rédigé lui-même le chapitre sur l'Ukraine, qui contient "beaucoup moins de chiffres, de dates" et de "statistiques arides", mais plutôt des "histoires de personnes et d'événements spécifiques". Le chapitre est également truffé de citations du président Vladimir Poutine et d'exclamations évaluatives telles que "l'inouï et l'impensable se sont produits" (...) On peut trouver des photos des pages concernées de ces manuels sur Telegram. La citation de Poutine mise en exergue en haut de cette page est extraite de son discours à l'aube du 24 février 2022 C'est une question de vie et de mort, une question de notre avenir historique en tant que peuple
  13. Je ne comprends pas en quoi il y aurait "déconnexion" dans les propos de Peskov. Il y a évidemment présentation mensongère de la réalité, comme je l'ai écrit quelques posts plus haut. Par exemple il ne s'agit pas dans les provinces que la Russie a déclarées annexées en septembre dernier de droit à l'autodétermination mais de simulacres de référendum, etc. Mais je ne vois pas de déconnexion de la réalité, c'est-à-dire la réalité du rapport de forces qui est la seule qui compte. Achever l'attrition de l'armée ukrainienne jusqu'à provoquer son effondrement, donc évidemment l'application des conditions de victoire de la Russie, est un projet qu'il est raisonnable du point de vue de Moscou d'évaluer comme tout à fait réalisable. Ils vont peut-être échouer à le réaliser. Ce n'est pas encore fait, et il est pensable que des événements - qui devraient être majeurs - changent le cours de la guerre et donnent une chance à l'Ukraine de préserver son indépendance. Mais il est tout à fait compréhensible qu'ils considèrent la victoire comme atteignable, et à vrai dire que leurs espoirs aient été renforcés du fait de l'attrition supplémentaire subie par l'armée ukrainienne dans son offensive depuis début juin.
  14. On passe aux commentaires plus officiels sur la réunion de Djeddah, en l'occurrence la réponse de la porte-parole Maria Zakharova, engageant donc le gouvernement, publiée aujourd'hui sur le site du MAE russe Pas de surprise, Zakharova réaffirme les objectifs de guerre de la Russie en Ukraine, déjà exposés et répétés depuis longtemps Réponse de la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, M.V. Zakharova, à une question des médias concernant la réunion de Djeddah sur les questions ukrainiennes Question : Que pensez-vous de la réunion sur la crise ukrainienne qui vient de s'achever à Djeddah ? Réponse : Le ministère russe des affaires étrangères a pris note des consultations sur la crise ukrainienne qui ont eu lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, les 5 et 6 août, à l'initiative du régime de Kiev et des pays du G7. Nos partenaires des BRICS et d'autres pays partageant les mêmes idées ont participé à ces consultations. Nous sommes convaincus que, conformément aux accords conclus, ils nous feront part de leurs évaluations et réitéreront notre position sur la "formule de paix" dite de Zelensky, que le régime de Kiev et l'Occident tentent de promouvoir au cours de ces réunions. Aucun de ses dix points ne vise à trouver une solution négociée et diplomatique à la crise, et leur totalité représente un ultimatum insensé à la Russie, qui vise à prolonger les hostilités. Un règlement pacifique est impossible sur une telle base. En promouvant la "formule" de Zelensky, le régime de Kiev et l'Occident tentent de minimiser la grande valeur des propositions de paix des autres pays et de monopoliser le droit même de les présenter. Comme nous l'avons dit, il s'agit essentiellement d'une lutte contre la dissidence au niveau international et de tentatives de manipulation sans scrupules d'idées non viables pour un règlement. Nous apprécions grandement la médiation et les initiatives humanitaires de nos amis du Sud visant à instaurer la paix. Contrairement au régime de Kiev, qui a interrompu et interdit les négociations avec la Russie, nous avons toujours été et restons ouverts à une solution diplomatique à la crise et sommes prêts à répondre à des propositions vraiment sérieuses. Sans la participation de la Russie et la prise en compte de ses intérêts, aucune réunion sur la crise ukrainienne n'a la moindre valeur ajoutée. Nous sommes convaincus qu'un règlement véritablement global, durable et juste n'est possible que si le régime de Kiev met fin aux hostilités et aux attaques terroristes et si ses sponsors occidentaux cessent de fournir des armes aux forces armées ukrainiennes. Les fondements originaux de la souveraineté de l'Ukraine - son statut neutre, non aligné et non nucléaire - doivent être confirmés. Les nouvelles réalités territoriales résultant de l'exercice par les habitants des nouvelles régions russes du droit à l'autodétermination inscrit dans la Charte des Nations unies doivent être reconnues, et la démilitarisation et la dénazification de l'Ukraine ainsi que les droits de ses citoyens russophones et de ses minorités nationales doivent être garantis conformément aux exigences de sa législation nationale et du droit international. Nous sommes convaincus que la mise en œuvre de ces éléments est pleinement compatible avec la paix et la sécurité internationales, pour lesquelles la Russie se bat. Naturellement, chacun pourra traduire - "propositions vraiment sérieuses" par : "reddition signée" - "droit à l'autodétermination" par : "simulacre de référendum" - "démilitarisation" par : "vulnérabilité structurelle et permanente à toute nouvelle intervention militaire de la Russie" - "paix et sécurité internationales" par : "la Russie fait ce qu'elle veut dans sa zone d'influence"
  15. Ben la plupart des informations intéressantes apportées par les médias sont justement ces commentaires "hors micro" Sinon, il y a les déclarations officielles, mais pas besoin des médias pour ça, et puis elles sont le plus souvent bien lissées voire consensuelles - hypocrites. On peut remettre en cause l'ensemble des déclarations hors micro, mais c'est justement le "contrat implicite" que les médias ne vont pas inventer n'importe quoi et les officiels vont se servir de ce canal pour faire passer des messages.
  16. La victoire a cent pères, la défaite est orpheline. L'échec de la contre offensive ukrainienne ne signifie pas à lui seul la défaite de l'Ukraine, mais c'est bien un échec et comme tel, personne ne veut en endosser la responsabilité. Surtout pas les États Unis ni aucun autre pays de l'OTAN. Ce n'est donc pas la quantité limitée d'armement qui a été donnée à l'Ukraine. Ce n'est pas d'avoir poussé, ou au minimum de ne pas avoir énergiquement découragé Kiev de lancer une offensive contre une supériorité aérienne adverse. Ce ne sont pas non plus d'éventuelles limites des méthodes opérationnelles US ou OTAN. Non. Puisque ce sont les Ukrainiens qui sont coupables. Et que cet échec est le leur, et seulement le leur. Il est fort probable que les Ukrainiens ont aussi fait des erreurs. Qui n'en fait pas ? Et défendre Bakhmout en était peut être une, seules les analyses disposant de données aujourd'hui secrètes pourront un jour le déterminer. Mais enfin eux défendent leur pays, et ils paient chaque erreur au comptant. Cette défausse de ses propres erreurs sur le pays qui souffre et saigne en combattant est franchement méprisable
  17. J'avais compris Le point le plus important, c'est que l'Algérie n'a strictement aucun intérêt à agresser le Niger, et qu'il est donc inutile de se préoccuper de ce scénario. Si c'était du foute, pourquoi pas ? Mais d'accord sur le point bien sûr. On va éviter le H.S. mode tangente accélérée se terminant en M51 de la part de la modération...
  18. C'est du Medvedev, et nous savons tous qu'il se pose parmi les "durs" voire les "stridents". Mais ça me semble quand même intéressant comme "élément d'ambiance", et comme rappel de l'idéologie adoptée par les dirigeants russes - suivis par le plus gros de la population - même si Medvedev en donne une version sans doute plus abrupte - mais du coup plus franche peut-être - que d'autres membres du groupe dirigeant. Voici ses commentaires au sujet de la réunion internationale à Djeddah autour du "plan de paix" ukrainien. À propos de Jeddah Il est difficile de condamner le désir de mettre fin à la guerre. Il est impossible de contester les références à la Charte des Nations unies, qui précise qu'outre la souveraineté, il existe aussi le droit des nations à l'autodétermination. Mais toute proposition de paix n'a de chance d'aboutir que si trois conditions essentielles sont remplies : 1. La participation des deux parties au conflit. Ce n'est pas le cas. 2. Prise en compte du contexte historique. Celui-ci est le suivant : le pays de l'Ukraine n'a jamais existé avant 1991, il s'agit d'un fragment de l'Empire russe. 3. Prise en compte des réalités actuelles. Et elles sont les suivantes : L'Ukraine est dans une phase de semi-décomposition, et une partie de ses territoires sont retournés à la Russie. Le médiateur qui est prêt à reconnaître ces évidences a une chance de réussir. Les autres n'en ont aucune. Cependant, les négociations elles-mêmes ne sont pas encore nécessaires. L'ennemi doit se mettre à genoux et demander grâce.
  19. @PolyPhen Les rires ne sont pas des arguments. Tu souhaites une attaque algérienne sur le Niger ?
  20. Guerre durable ? Contre qui ? J'ai beaucoup de mal à imaginer les putschistes tenir longtemps, en cas d'intervention armée de ne serait ce que un ou deux membres de la CEDEAO, naturellement soutenus militairement par la France. Pas de force aérienne, pas de défense aérienne même un tant soit peu sérieuse. Ce sont bien sûr des vrais sachants qui pourraient le confirmer, mais l'affaire serait sans doute très rapidement pliée. Que feraient Mali et Burkina, qui n'ont aucun moyen aérien ? Que ferait l'Algérie : envoyer des Sukhois bombarder ? Très peu crédible, cela ne mènerait à rien, et le président Tebboune sait certainement comment se terminerait une agression algérienne contre le Niger, pays que la France est engagée par traité à défendre. Poutine enverrait les VDV sur Niamey ? Bien sûr que non ... La suite serait la reprise du pouvoir par le président légitime, ou au pire de nouvelles élections si les putschistes l'assassinaient. Je ne sais pas ce que décidera le président, il a évidemment de meilleures informations que nous. Mais s'il décide de ne pas intervenir, je gage que ce ne sera pas par peur de son ombre
  21. Ou bien... Ou bien... Ou bien il faut une nouvelle méthode de production d'électricité décarbonée qui soit moins chère que charbon et tutti quanti et l'emporte donc non par vertu mais par rationalité économique. Sachant que la majorité de l'humanité, qui est pauvre, a tendance de manière fort compréhensible à donner la priorité au développement par rapport à la vertu décarbonée. Ce qui apparaît clairement au rôle que continue à jouer le charbon dans le développement de pays comme la Chine ou l'Inde, ou au nombre de centrales à charbon vendues notamment par la Chine à des pays plus pauvres. Ça n'existe pas ? Non, pas encore. Eh bien mettons tous nos efforts (mesurés en €) dans la R&D destinée à développer des sources d'électricité décarbonée bon marché ! Ce sera une utilisation bien meilleure de ces fonds - qui se chiffrent en dizaines et dizaines de milliards d'euros - qui n'auront pratiquement aucun effet sur le bouleversement climatique s'ils continuent à être dépensés en éoliennes et autres panneaux solaires, mais pourraient vraiment changer la donne à l'échelle mondiale si la R&D réussit. Les pistes existent-elles ? Oui ! Citons évidemment le nucléaire de quatrième génération à combustible fertile (plutôt que fossile). Et d'autres encore certainement. Comme tu l'expliques, la voie malthusienne n'a aucune chance de fonctionner. C'est là que Jancovici, qui fait un travail extrêmement utile en général, s'égare en imaginant limiter autoritairement le nombre de vols aériens dans une vie. A ce sujet, voici de chez le Sire du Même une livraison plutôt cinglante... mais bien sentie
  22. Absolument. Si la décision de la France est de jeter l'éponge, de piquer une crise et d'aller bouder dans son coin, façon élève de maternelle pas content (mais je crois que tu es ironique ) Le mieux, et à mon sens ce qui arrivera, serait d'accompagner et de soutenir les gouvernements ouest-africains qui comme le résumait la ministre des affaires étrangères du Sénégal Mme Aïssata Tall Sall considèrent l'équipée des putschistes de Niamey comme "le coup [d'Etat] de trop"
  23. Aucune idée de la crédibilité, moi non plus. Je vois que ECA Group propose en effet un USV, l'Inspector 90, optionnellement piloté mais pouvant être utilisé en mode autonome ou téléguidé, et capable de transporter une charge utile jusqu'à 600 kg Il n'est pas conçu pour être un drone marin kamikaze, mais il pourrait probablement être adapté à cet effet ? Ou un autre modèle du même constructeur. Ou évidemment un tout autre engin... ce n'est que spéculation à ce stade
×
×
  • Créer...