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AIR-DEFENSE.NET

max

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Tout ce qui a été posté par max

  1. Aucun risque de ma part quand à un quelconque démérite des TDM Gibbs, très clairement. J’en ai suffisamment côtoyé un peu partout pour savoir de quoi est fait un Bigord ou un Marsouin et de quel acier sont forgés ces gars-là. Donc pas de danger et surtout pas de comparaisons douteuses dans ma réponse. Bien sincèrement. Seule la question de Suchet motive mes propos. ;)
  2. Je suis d’accord avec toi Gibbs pour le fait de savoir se « vendre », mais reconnais qu’en dehors de bons rushs publicitaires pour sergents recruteurs, ce régiment là est à des lieux du reste de la mêlée. Ou que tu sois et quel que puisse être le contexte sur le théatre, surtout lors d’une relève, une compagnie du REP ne fait rien comme les autres ; réajustement total du RSI de détachement sur zone, rebornage complet des secteurs de tir et de patrouille, redéfinition en profondeur des reco’… Rien n’est pris comme argent content lors d’une passation de mission, et surtout pas sous le feu. L’expérience et le vécu de la compagnie précédente n’est alors reçu que comme une « expérience » et à ce titre au mieux un cadre d’ordre initiale, c’est tout bonnement ahurissant. Combien d’autorités des crottes de narines et des fraises des bois ont pu avaler leur casquette lors de relèves … Certes beaucoup d’unités ont fait évoluer le smilblick lors d’une OPEX (approvisionnement ; hygiène, ordinaire, horaires, repos, cadre de vie…), mais rares sont celles à avoir en plus sensiblement modifié la donne en local (cœur de mission) avec une telle efficacité quand ça camphre. Ce sont les plus emmerdants avec les horaires, le règlement. Les plus chiant avec la sécurité, les rapports hiérarchiques, l’honneur…tralala et tralala. Mais p…. quel résultat, quelle disponibilité et quel sang froid (je le répète ; lorsque ça pue très fort, pas en base arrière ou en métro). J’ai toujours été épaté par leur constance, quelle que soit la compagnie (combat ou CCAS). Du béton, et dans tous les sens.
  3. Pour moi la meilleure unité de combat en France, actuellement et depuis une bonne quarantaine d'année, c'est le REP. Point. Et il n'y a pas photo. Derrière je mettrais alors le 92 et le 110, et ensuite les RPIMA (tous) avec les alpins. Je déteste par dessus tout la gloriole médiatique et ponctuelle issue des feux de la rampe, je "proute" littéralement les légendes grossières colportées récemment et plus encore avec ces tous nouveaux "cœurs de métiers" axés exclusivement autour d'une ou deux missions très très très spéciales. Je respecte avec humilité (et sans fanfaronnade) le biffin de base, le "pas breveté" et "pas bleu jonquille", celui qui est de spécialité "00, commando moto'", celui pour qui le talweg est finalement sa compagne de toujours sans hyper médiatisation, celui pour qui il ne reste que les queues de crédits de fonctionnement et d'équipement, celui qui finalement est le vrai payeur de la merdasse organisationnelle (endurée à vif actuellement si l’on n’est pas "spécial"). Ceux la méritent toute ma considération, bien avant les autres. Alors pourquoi le REP ? Ben justement, par ce que de cette base besogneuse et plus que méritoire dont on parle peu il existe l’esprit légion (la tète), le physique para (le corps) et un vécu exemplaire (dépassant l’Astan). Les REPman et leurs cadres ont un potentiel extraordinaire dont le dénominateur commun s’inscrit dans le temps, dans la durée et dans l’efficacité. Pas dans le bling-bling ni les prétoires de salons. Cette fusion de la pertinence et de l’efficacité dans un volume de missions si différentes avec cette discrétion qui les caractérise est leur marque. Désolé pour les fraises des bois et les crottes de narines ;)
  4. Depuis quand ce canard "révèle" ? Quelqu’un peut nous dire ici quelle est la fiabilité réelle d’un tel article du Time (ou de la gazette de Landerneau d’ailleurs) ? En dehors d’une agitation d’idée bienvenue sur ce forum, je me garderai bien alors de juger sur ce type de « pièce » pour y donner une quelconque opinion concernant une Nation qui est à nos cotés dans le talweg, là ou ça camphre. C’est un peu léger pour l’instant, trop léger même. L’utilisation d’un acte de guerre douloureux par le sang versé (donc sensible à nos cœurs) et qui plus est très récent mérite bien plus que de simples bafouilles en sources ouvertes pour essayer de le comprendre. Je ne peux croire que le bon sens du plus grand nombre ici puisse s’y laisser prendre. Allons allons, réveil ! ;)
  5. max

    [Quiz avancé] Char

    Une draisine de la SNCF avec un frigo
  6. max

    Armée de terre Chinoise

    Franchement, je ne vois que la DRM.
  7. Je ne vois pas l’existence d’une passerelle crédible entre le service action de la DGSE et les forces spéciales de la nation. Ni organique, ni hiérarchique et encore moins existentielle. Les forces spéciales Françaises ont un uniforme (parfois étonnant, certes) avec un spectre de missions clairement définissable dont l’expression du besoin reste de nature militaire. Quand je dis militaire, je parle d’un emploi dont l’essence même (recrutement, instruction, dotation matériel et budget) provient du réservoir de forces « tradi » et dont le cadre d’ordre est émit d’un commandement organique de notre armée, puis impacté naturellement par le pouvoir politique. Que vient donc faire le service action de la DGSE ici dont on ne sait juste qu’ils n’a de compte à rendre qu’à lui-même ? Il me semble bien hasardeux de vouloir faire coexister ces deux entités sous couvert d’une utilisation mutuelle partielle et occasionnelle de certains matériels. Non ?
  8. Après la fin des démos IHEDN effectivement il ne restera plus que les JPO Tout est finement joué sur l’hôtel de la rentabilité à cour termes qui reste de mise actuellement. Ainsi la fin de la réserve citoyenne (la pauvre) est aussi consommée et la réserve opérationnelle ne reste plus finalement que l’ombre d’elle même. Alors demain c’est quoi la suite ? On réduit le périmètre des moyens mis en œuvre le 14 juillet sur les champs Elysées ? On retire la gratuité du repas de midi lors des JAPD ? En cherchant encore un peu il va bien rester du grain un moudre quelque part. L’IHEDN reste l’un des derniers endroits ou l’on prend encore le temps de réfléchir, d’informer et d’aider. Véritable caisse de résonnance de la nation sur les sujets dédiés à la défense, on peut y prendre le pouls notamment de ce que l’on appel pudiquement le lien armée-nation. Ainsi une poignée de ces « élites » donnent de leur temps (et autorisent des moyens) pour soutenir vaille que vaille la pantalonnade gigantesque qu’est la résultante actuelle du lien Armée nation. Ne boudons donc pas cette énergie déployée pour faire connaitre les opérations conduites par les forces armées, pour organiser des conférences sur la défense, pour organiser aussi des visites de sites militaires, pour soutenir les collectivités territoriales dans leurs démarches envers les parcours de citoyenneté et enfin pour lutter afin de permettre le devoir de mémoire. Comme je les aime moi ces « élites » qui acceptent de descendre en province et ainsi nous aider, nous les élus des patelins et trous collectifs de la nation, dans ce parcours rempli de grands vides dès qu’il s’agit de toucher de près ou de loin à la défense, à VIGIPIRATE, à la réserve communale de sécurité civile, à ORSEC, au plan communal de sauvegarde, à la chaine OTIAD, à la défense économique et à la défense culturelle, à la synthèse du livre blanc, au parrainage bienveillant avec son DMD de tutelle … Comme il est bon de les recevoir ces « élites » lorsque les relations avec le sous préfet virent au cauchemar (parce que finalement ma commune elle fait moins de 5000 habitant et, de guerre lasse, elle pèse bien peut face à l’institution). Comme il est agréable que l’on vous explique clairement comment faire pour obtenir une subvention pour élaborer un projet pédagogique avec votre établissement scolaire, comment sensibiliser les jeunes générations à l’action du bleuet de France (il y a encore qq années j’y aurai jamais cru …), comment organiser une visite sur un lieu de mémoire, comment faire participer des jeunes à une cérémonie commémorative … Grace au temps donné par ces gens (et à leur carnet d’adresse aussi), ainsi que l’énergie déployé par les DMD, le désenclavement des collectivités territoriales est un fait. Bien entendu c’est encore trop faible, beaucoup trop faible. Mais alors je ressens nettement autre chose que le vide des steppes de l’Asie centrale lorsque les sujets de la défense sont abordés ici bas, dans le terroir et au jour le jour. Le cliché des cravatés effectuant un « petit safari a Mailly, Suippes ou Mourmelon » est un peu trop facile à mon gout. Je ne suis pas sur que les communes et les com’com (communauté des communes) se fixent sur des détails comme la fin des démonstrations pour l’IHEDN. Du reste 10 millions d’euros sur 3 jours, ça mérite mieux qu’un simple «cela aurait coûté fort cher ».
  9. Amis Tancrède comme je te l’ai déjà dis une fois, ta gourmandise t’honore. Aussi ne vais-je pas bouder ce plaisir, donc soyons joyeux ;). Le concept d’artillerie que tu avances est novateur et mérite donc quelque pétrissage. L’aspect technique matériel revêt une première connotation cardinale ; la pièce et ses servitudes doivent intégrer à minima un système global proche de la configuration d’un Auf1 GCT. Je parle de son automatisme (intégration ATLAS ou autre, chargement, magasinage, sélection des munitions et asservissement divers en casemate). La pièce doit donc être totalement automatisé. Cette ligne directrice d’automatisme extrême abouti naturellement sur une masse globale du système de pièce élevée (la casemate). Cette masse totale, par cascading, impacte directement la plateforme (le châssis) pour qui la solution roue en mobilité terrestre est à exclure. Ce châssis chenillé est lui aussi impacté par justement la possibilité d’absorber les contraintes de tir d’un AGC (en tir tout azimut 360° à toutes les portées et en site de +66° à -5°) en même temps que les contraintes de roulement. Toute la problématique est liée à la possibilité de garder la liaison au sol (à quelle vitesse et sur quel type de terrain) et dans quelle mesure (direction, freinage et suspension restant prépondérants) lors d’un tir. Du reste cette mobilité doit au moins être égale à celle d’un MBT. Toute approche avec un MBT me parait douteuse quand au concept du tir en roulant du genre « augmentons le calibre et automatisons le chargement ». La pièce de 120 mm de celui-ci est conçu et intégrer pour faire du tir à tuer, pas pour battre un carreau avec une salve de 6 à 8 coups (minimum) en quelques minutes. Une pièce d’artillerie est conçue et réalisé pour être exploité dans la durée, c’est un concept de feu et non de tir. En revanche les probabilités de tir (calculs) peuvent bénéficier d’un parallèle mais dont le défi ici réside dans le paramétrage permanent lors de la salve. Le lien casemate châssis doit faire l’objet d’une quasi élasticité (bain d’huile, oléopneumatique, amortissement mécanique ?) et renvoi au paléolithique l’état de l’art actuel sur les puits de tourelles (système de jointure, étanchéité, lubrification, répartitions des masses et des contraintes mécaniques homogène). La plateforme avec ses sous ensembles liés à la mobilité doivent pouvoir absorber sur le long terme des contraintes mécaniques sensiblement supérieurs à celles d’un MBT (train de roulement notamment). L’ensemble ne doit pas dépasser, en terme de masse globale, 1kg/cm2 car au delà la mobilité terrestre devient risqué (densité au sol). Ces quelques flatulences de l’esprit ne tournent qu’autour de l’aspect technique qui appel bien évidemment son pendant quand au concept d’emploi. « Tirer en roulant » correspond à un besoin, pour les pièces, de coller quasiment en temps réel au choc de la mêlée. Quel avantage tirer d’un tel outil ? I’ll be back ;)
  10. max

    Véhicules blindés francais

    Tiens, en parlant de "faire chiement plus" ;) ; Concernant le « tout plus technologique » chèrement vendu dont tu parles, je ne me lasse pas de prendre pour exemple l’option actuelle à la mode qui consiste à (enfin) intégrer un système de gestion des pressions depuis le poste de pilotage des véhicules à roues. Cette possibilité existe depuis les années 70 sur les véhicules russes de la gammes BTR (le BTR60PB l’intègre depuis sa dotation initiale dans les forces du pacte de Varsovie). La technologie utilisée procède alors d’un simple joint tournant chambre/moyeu en prise directe avec un faisceau de durites d’air. Un simple compresseur d’air en bout de la prise de force moteur alimente le débit d’air nécessaire, un régulateur déshuileur et un jeu de double valves pilotées permet de gérer les pressions. Du rustique certes (vraisemblablement à l’époque dans une matière genre fonte ductile bien lourde), mais alors extrêmement en avance sur n’importe quel engin de ce type à l’époque. Presque quarante ans après cette option devient « essentielle » en Occident et est dès lors proposé sur étagère pour la plupart des engins de la mobilité terrestre. Là ce sont les faits. Mais alors ces quelques années (oups, décennies) de retard sont due à quoi ? A une capacité intellectuelle moindre de Marcel sur Youri dans leur bureau d’étude ? A un retour sur investissement de la Rn’D calculé au plus juste donc non proposable ? A une sourde oreille du commandement militaire sur la pertinence de la finalité ? Au concept de la « percée de Fulda » nécessitant alors de notre part des engins Kleenex très basiques à la durée de vie très courte ? Pouvoir changer de son poste de conduite la pression des pneumatiques sur terrain meuble, passage à gué humide ou pour sortir d’une ornière c’est vraiment très (trop) basique. Tellement en fait que ça en devient navrant d’argumenter dans ce sens. Dégonfler les pneumatiques à la main, passer l’obstacle, regonfler avec ; le tuyau du lot de bord qui n’a jamais son embout, la manomètre explosé depuis des lustres, l’arrivé d’air des bouteilles dont le filetage a rendu l’âme il y a très très longtemps … puis s’apercevoir 200 mètres plus loin qu’il faut passer un autre « banc de sable » ou un autre bourbier, ou qu’il faut tracter en direct à l’élingue un collègue (voir le peloton)… Nous somme en 2009, et ça va durer encore pas mal de temps. Tout ça parce que l’option de pression centralisée lors des achats neufs en métropole est vendue un trillion d’euros la pièce, et encore je ne parle pas d’upgrader l’existant. C’est consternant, tout simplement. Bien évidement ce très petit détail n’apparaît pas dans du RETEX, c’est trop insignifiant. Et quand bien même ce serait émargé dans un PV, les choix sont aujourd’hui encore ailleurs. D’ailleurs la vie de tous les jours d’un chauffeur… Sauf que je le répète, nous sommes en 2009. C’est avec des petites choses comme ça qu’un véhicule se qualifie de réellement opérationnel, pas avec la surcharge pondérale d’informatique ou d’optronique. La plateforme reste l élément cardinal de la mobilité terrestre, ne l’oublions pas. Mais je m’égare là ;).
  11. max

    Véhicules blindés francais

    Exact Tancrède, on en revient indubitablement au coup de possession, celui pour lequel les formules savantes donnent des résultats donnants des frissons à tout acteur de l’EMAT. Le MEC procède de trois volets essentiels, l’entretien préventif, l’entretien curatif et l’entretien prospectif. C’est cette troisième composante qui donne de l’urticaire. L’entretien préventif n’est que l’application d’un canevas régenté entre des bornes mini/maxi aisément quantifiable. Il s’appuie clairement sur une gestion des potentiels (horamètres ou kilométriques) et finalement reste quelque chose de simple (et sans surprise) ; un véhicule roule peu, moyennement ou beaucoup. L’entretien curatif prend en compte la casse (accidents et dommages de guerre). Il est nettement moins aisé à calculer que l’entretien préventif mais fait l’objet de la part du commandement d’un « bénéfice du doute » tendant vers le haut. Ici il est question d’éviter la rupture. Pour vulgariser disons que l’on arrondi vers le haut (stock guerre, réserve ministérielle…). L’entretien prospectif s’illustre dans une variable de contexte, d’environnement. Totalement subjectif, il s’inscrit dans justement ce que l’on ne sait pas. L’usure prématurée est une donnée des plus ingrates que les « cost killer» veulent ignorer et dont ils savent se servir à foison … « on ne savait pas, on ne pouvait pas deviner, qui l’eut cru … ». Dès lors les calculs sont toujours fait avec peu ou pas du tout de prospectif qui, lui, reste un fort multiplicateur de l’ensemble. En effet, c’est l’élément le plus cher des trois volets de l’entretien, et de loin le moins préhensible. On lit souvent ci delà la tendance haussière en général du MEC, en fait la multiplication des RETEX ces vingt dernières années en est le premier facteur. Je rejoins alors sur ce chapitre les propos de Clairon un peu plus haut. Ce n’est pas par exemple la conception du VAB (genre enfant de la guerre froide) et sa pseudo fragilité qui est mis en exergue pour les coûts d’entretien, mais bien ce que l’on en fait (et surtout dans le temps). Je dirais même que pour une mule des années soixante dix il tient bon. La conception d’un véhicule aujourd’hui ne manque plus de passer par des sous ensembles d’une complexité que l’on peut qualifier pour le moins elle aussi d’haussière. Par exemple une suspension traditionnelle avec lames de ressorts et amortisseurs, si elle donne des résultats perfectibles, reste d’un coût raisonnable. Une suspension oléopneumatique ou hydropneumatique c’est au minimum 10 fois le même prix, et on en trouve sur les trois quarts des engins de plus de 8 tonnes. De même pour la direction, pour les boites automatiques et convertisseurs de couple … en revanche et quelque soit la technicité du sous-ensemble la contribution en ambiance est la même pour tous. De gros efforts sont observés entre l’état (l’armée) et les « plateformistes » pour le MEC (production duale pour le secteur privé, redécoupage des ¼ et 2/4 du budget MCO, redéfinition du périmètre d’externalisation…), mais rien ni personne ne peut parer à l’usure. La niche des constructeurs se trouve exactement ici, un peu comme la face cachée de l'iceberg. Encore une histoire de sous me direz-vous ;).
  12. max

    A la bonne vôtre

    Allons allons, pas de grivoiserie par ici ... eau bénite et chants Grégoriens s’il vous plait.
  13. Etre porté à ébullition ne devrait pourtant pas poser trop de problème à un breton ... puisque c'est un état physique et psychologique qu'il traverse dès qu'il rencontre un ou plusieurs de ses semblables, notemment loins de la terre sainte. Phénomène constaté généralement en fin de semaine, ou lors d' occasions ponctuelles. Tout réside dans la définition et l'interprétation de ponctualité ;).
  14. max

    VBCI

    Il n’est pas violet donc ça ne sera pas Milka. « Petit scarabée » sonne trop oriental. « Sam-suffit » est utopique. Peut-être « belle Iroise » par le coté conserve… ou « Lion de Belfort » pour la circonstance ;).
  15. max

    VBCI

    Dans le cochon tout est bon Tancrède ;), on pourrait parler alors des courbes gracieuses de sa ligne, de son déhanché galbé permettant toutes roues motrices, de la plastique de son acier, du feulement de ses cylindres, de l'illumination procurée par son kiosque ....
  16. max

    VBCI

    ou encore ; - belle des champs (qui aime gambader) - crampon tenace ( référence à la gamme Michelin) - nez agile (quoique...) - fend-la-brise (version marine) - l'incoulable (ne redoute pas le trou de piste) - deci-dela (allure bondissante en terrain) mon préféré ; "l'intripotable", parcequ'avant de pouvoir vraiment le toucher ...pas mal d'années vont s'écouler .
  17. max

    L'artillerie de demain

    En regardant la série de vidéo "afin de comparer l'évolution de l'artillerie française depuis 1985" posté par Gibbs dans le sujet sur le CAESAR, je me disait la chose suivante ... Que de chemin parcouru depuis les « pots à feu ». Je pense que l’artillerie est aujourd’hui en train de muter historiquement. Les bouches à feu ne subsistent que par le CAESAR ou un rôle avéré de projection aérienne sauve quelque intérêt. Intérêt du moment pour lequel un peu de crédit (tactique et budgétaire) lui est accordé par le commandement. L’AUF1, grâce à un potentiel de projection type centre Europe, reste tout juste de mise. En effet, né en 1977 (premier prototype en 1973), cet automoteur à casemate était très en avance sur l’état de l’art et ne souffrait que de peut de concurrence. Je ne le compare donc pas au M109. Cette avance lui permet d’aller encore « battre » du terrain il y a encore peu dans les Balkans, et avec quel brio ! Le coût alors élevé du 155 AUF1 conduit à doter les divisions d’infanterie d’un matériel plus rustique, le TRF1. Le TRF1, tracté biflèche de même balistique que l’AUF1 (et aérotransportable), souffre de son découplement tracté et donc de son délais sa mise en batterie Depuis la fin de la WWII les artilleurs rêvaient d’un automoteur à casemate tournante et fermée, tirant tout azimut. On peut dire aujourd’hui que les normes de la guerre nucléaire ont permit l’accélération de la genèse de cette pièce, intégrant ainsi (enfin) la couverture des servants et des munitions. Les munitions, au nombre de 42, transportées en arrière de la tourelle, sont disposées pour le tir dans des barillets de six coups. L’alimentation, le chargement, l’ouverture et la fermeture de la culasse sont entièrement automatiques, et les six coups sont tirés en 45 secondes. L’équipe de pièce, réduite à trois hommes (je ne compte pas le pilote), est protégée contre les menaces classiques et nucléaires par le blindage, la pressurisation et l’alimentation en air filtré…. Nous sommes en 1978 ! La solution CAEASAR, elle, permet une mis en en batterie quasi identique à celle d’un TRF1 avec une portée accrue (Upgrade que les bouches à feu des AUF1 ne verront pas). Il transporte, sans leur offrir de protection, le peloton de pièce et les cartouches. Mais cette solution qui répond à un besoin ponctuel est dédiée à la projection, ne l’oublions jamais. Car quoi, servir une pièce à découvert sur une position de tir n’est selon moi pas une avancé technologique pour l’artillerie Française. Porter les « pélos » à bout de bras et les gargousses à la main encore moins. Gicler de l’habitacle est une réelle perte de temps, de même que réintégrer celui-ci à la fin de la phase de tir. Dans un même ordre d’idée effectuer quatre ou cinq positions de tirs différentes et les servants sont bon pour un échange standart à la FOB la plus proche. Je parle ici de fatigue physique, ou chacun le sait, lorsque l’on met en position de batterie flashe la moindre seconde est comptée, alors on saute de partout et n’importe comment (surtout à la troisième position de nuit quand il pleut). Et bing la rotule, plof la cheville et paf le FAMAS. Cette (re) nouvelle contribution physique des servants ne me paraissait pas techniquement nécessaire en 2009. Cela dit le CAESAR est couplé COBRA et intègre ATLAS, ne cachons pas notre joie.
  18. Peut-être que certains craignent un appauvrissement... comme cela arrive dans d’autres forums. C’est effectivement un risque, mais est-il nouveau ?
  19. max

    L'artillerie de demain

    Historiquement l’artillerie a une signification plus vaste. A ce titre je couche ici un rappel glané dans une des (nombreuses) bibles de l’arme : « Le mot artillerie, qu’on trouve dans les textes Français à partir de 1248, vient du latin ars, artis, comme artisan, artiste, artifice, et comme de vieux mots maintenant disparus. Artiller, en particulier, signifiait autrefois : armer, fortifier… » L’artillerie, dès que le terme existe, c’est à la fois l’art de réaliser et l’art de mettre en œuvre les moyens de guerre sortant de l’ordinaire ; armes de puissance exceptionnelle, fortification, ponts, engins divers, etc. C’est aussi l’ensemble de ces moyens et de leur personnel. C’est enfin l’atelier dans lequel ces engins sont réalisés et conservés. Tout ceci pour dire que l’on est bien loin du découpage chirurgical actuel de l’état de l’art. Les armes dites de « puissance exceptionnelle » ne sont plus exceptionnelles du tout et se retrouvent dotées à pratiquement tous les maillons de la chaîne des forces. Dès lors ces moyens, ou systèmes d’armes, sont revendiqué par les commandements de leurs utilisateurs et ont même parfois donné lieu à de drôles de découpage… Confère le feu nucléaire des années 80 pour lequel l’armée de terre se voyait doté du Pluton, mais pas du plateau d’Albion … Parfois même on assiste à des évènements rocambolesques, comme celui du TU 22 Libyen abattu au dessus de N’djamena. La troisième dimension, par tradition ( ?), reste le bac à sable de l’armée de l’air, alors de fait et dans cette même veine le SAMP sera donc doté au sein de l’armée de l’air. La LATTA sera la seule préhension de la 3D pour l’armée de terre (Je note cependant que les drones du 61°RA restent encore à l’armée de terre, ainsi que l’ALAT...). Bref, on recentre les besognes. Aujourd’hui l’artillerie conserve en son giron les bouches à feu, les LRU et …. son école avec un musée (superbe du reste). Elle conserve sa mission traditionnelle de fournir les moyens d’intervention immédiats et massifs pour appuyer la manœuvre des unités de mêlée. L’Artillerie sol-air va appartenir au passé très très bientôt, on parlera donc dorénavant de l’artillerie à composante unique sol-sol. Je le déplore.
  20. Comme tu dis, « putain » ça passe vite… ;) Cinq ans sur ce forum comme un véritable administrateur en chef de la supply chain en « open source». Alimenter en permanence le forum, trier le bon grain de l’ivraie, recouper les scoops du jour, valider les annonces officielles, dédramatiser les joutes douteuses, optimiser le relationnel des intervenants en Off, traquer l’article pertinent, chercher séance tenante les réponses, encourager le débat … Nonobstant ta passion des sujets, le potentiel inlassablement développé ici t’honore, sincèrement. On aurait pu te contacter pour travailler ailleurs camarade, parole de scout ! Mes respects à celui pour lequel Air défense doit une bonne partie de son attraction et merci encore. PS, je note, comme Tancrède, que tu as cité le mot « putain » … c’est vil. :O
  21. Quelqu'un a des infos sur cette sympathique jupette de museau ? Est-ce une dotation attribuée à l'ensemble du parc VAB ?
  22. Tiens, je ne savais pas le parc VAB sensible au virus H1N1, les masques sont donc de rigueur ... ;)
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