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  1. max

    Notre CEMAT

    Des préoccupations plus « terre à terre » m’amènent à penser que si nous disposons d’un crédits pour 14000 heures de fonctionnement moteur pour 140 chars Leclerc (soit 100 heures par an et par char, soit dix heures par mois ou deux heures par semaine) OPEX comprises on va devoir passer vite fait à une location chez Toyota … Puisque le potentiel disponible inclus notre poignée de panzers en mission sur un théâtre d’opération, que reste t-il donc à nos chers cavalo’ en métro ? J’imagine le quotidien du BIO d’une formation … et que dire alors de la pertinence du niveau opérationnel de cette même formation ? Pis encore, mais que vivent donc nos jeunes équipages pour qui leur « bête de guerre » est le centre de leur vie ? Je veux bien croire que de longues heures à suer en simu’, quelques stages d’aguerrissement et autres liens palliatifs sur matériels de transitions type SAGAIE soupoudré d’une ou deux OPEX à titre individuel remplissent à priori un planning, mais quand même. Et dire qu’il y a peu nous parlions de ce mot d’un autre age appelé « drill », nous en somme un peu éloigné … Je considère dès lors comme prioritaire, désolé les voilures tournantes, une monté en puissance significative du crédit de potentiel moteur alloué au parc blindé. Du reste la création de la SIMMT et du COMMT ne me rassurent pas quand à mes interrogations sur le MEC dès lors que le crédit général des potentiels alloués est constitué d’une teneur aussi basse… Aurait-on dépassé si rapidement la dead-line =|?
  2. max

    Notre CEMAT

    J’extrais quelques phrases ici ou ailleurs ; «… nous n’avons pas de marges de manoeuvre, sauf à ne plus s’entraîner, et que les réformes sont nécessaires pour nous redonner un peu de souplesse …/… j’estime que nous aurons très probablement un déficit de fin de gestion en 2009 du fait d’un sous-soclage structurel lors de l’entrée en LOLF, que j’évalue aujourd’hui à près de 60 millions d’euros, et d’une divergence d’appréciation qui reste à évaluer sur le glissement vieillesse technicité » «… 96 VBCI, 2 749 FELIN, 34 canons CAESAR et 8 hélicoptères Tigre seront ainsi mis en service dans les forces en 2009. » «… La création à l’été prochain, pour un fonctionnement nominal au 1er janvier 2010, des nouvelles structures de maîtrise d’ouvrage déléguée, la structure interarmées de maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (la SIMMT), c’est-à-dire le pendant terrestre de la SIMMAD et de maîtrise d’oeuvre, le service de la maintenance industriel terrestre (SMITER), le pendant du SIAé, et le commandement de la maintenance terrestre (COMMT) » «… en raison d’une enveloppe constante, je suis contraint de conduire une politique de différenciation des paquetages – par théâtre ou par type de formation – et de renoncement à certains effets d’uniforme » «… De la même façon qu’il n’y aura plus d’égalité devant le paquetage, il n’y aura plus d’égalité devant la formation opérationnelle avant l’engagement : tout est lié au niveau de la crise dans laquelle les forces sont engagées » «… Je regrette aussi que le programme FELIN ait suscité des doutes chez nos soldats pour des raisons d’ordre vestimentaire, tenant à la fois à la coupe des treillis ou à la qualité des chaussures fournies. De son côté, l’armée de terre a fait réaliser un treillis taillé comme elle le souhaitait et que j’appelle le treillis T3 qui n’est pas tout à fait le treillis FELIN, et que nous mettons en place en Afghanistan à la satisfaction générale » « …Je lis les journaux, je connais la situation du pays : comment pourrais-je demander 100 millions supplémentaires ? Je suis responsable. Nous n’aurons pas l’armée de nos rêves mais celle de nos moyens, des moyens qui sont adaptés aux missions qu’on lui donne. » «… Cette année, l’armée de terre dispose de crédits pour 14000 heures de fonctionnement moteur pour 140 chars Leclerc ; soit 100 heures par an et par char, soit dix heures par mois ou deux heures par semaine. Ce coût horaire de fonctionnement n’évoluera pas : on peut espérer disposer au mieux de 26 000 heures pour 255 chars, y compris ceux des écoles. J’ajoute que les chars Leclerc qui sont en opérations extérieures consomment le potentiel des chars Leclerc qui restent sur le territoire national. De plus, il faut savoir que, quand on engage un matériel, celui-ci tombe en panne : statistiquement, un char Leclerc, qui est un système d’armes très complexe, tombe en panne au bout de 36 heures de fonctionnement. » «… Aujourd’hui, les officiers de qualité ne peuvent être que des officiers de recrutement direct »
  3. max

    Notre CEMAT

    Je ne sais si cela a déja été posté, quoiqu'il en soit, plein de choses intéressantes ;) ... http://www.impots-utiles.com/combien-coute-l-armee-de-terre-francaise.php Vous en pensez quoi ?
  4. Quelle organisation opérationnelle ? … L’origine de cette question bien « Tancrèdéenne » ;) prend sa source dans la nouvelle problématique d’un théâtre d’opération type A-Stan et de la façon dont on peut alors adapter notre outil de combat à celui-ci. J’insiste sur les schémas d’un théâtre d’opération du type A-Stan car une tendance certaine à finalement TOUT refondre pour répondre à ce besoin particulier imprègne le quotidien de nos forces (CF la migration récente du 1er Spahis). Et je me plais à penser que le jeu de la chaise musicale ça ne fait que commencer… Donc le ton est donné, le combat dans un espace lacunaire devient notre centre de préoccupation majeur et à ce titre mobilise in situ l’ensemble de nos moyens (et de nos cerveaux). Je pense que pas mal d’entre vous ont été chiner du coté de cet ensemble de mots très tendances, l’espace lacunaire. Je couche donc quelques idées pour se rappeler le contexte global : - la notion de front disparaît du vocabulaire et la manœuvre dans un espace de bataille lacunaire aboutit à une organisation fluide, non linéaire (à ce titre le "vide" de l'espace de bataille réhabilite la manœuvre). On peut dire que la manœuvre unidirectionnelle (droit devant) devient pluridirectionnelle, et donc agile. - le fait d'opérer avec en permanence ses flancs "en l'air" et ses arrières découverts favorise l'adoption de dispositifs aptes à réagir contre une menace venue de n'importe quelle direction. - les espaces lacunaires favorisent par nature la distribution des appuis et des capacités à des échelons plus bas … Dès lors il est possible de tirer quelques pistes en vrac et à chaud assez intéressantes, notamment en terme de logistique (je sais, j’y tiens). Les GTIA doivent disposer en propre de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de leur mission. La logistique devient cardinale et son adaptation procède plutôt de la manœuvre logistique (une gageure ;)). Une certaine décentralisation de la logistique doit être organisée, de manière à donner une autonomie aussi grande que possible aux unités de combat. Parallèlement les unités logistiques doivent donc dans la mesure du possible voyager avec les unités de combat, ce qui implique d’impacter la protection de leur parc véhiculaire bien plus profondément qu’actuellement (blindage notamment). On peut avancer ainsi la notion d’une capacité d’auto défense crédible, une « logistique de combat ». Le mythe du « riz-pain-sel » en dépôt fixe prendrait donc plutôt la tournure d’un MEC-RAV-SAN en dépôt roulant… Pour un peut une décentralisation de la logistique devrait être organisée (Oups ;)). De la même manière le MEC doit s’articuler exclusivement autour du GTIA et ainsi privilégier au maximum l’unité. L’échelon d’unité est littéralement « boosté » et intègre un nécessaire de pièces de rechange garantissant une certaine autonomie du niveau technique d’intervention (pièces/sous-ensembles de rechanges) ainsi qu’un lots d’outillage plus musclé. Les moyens de remorquage/évacuation/manœuvre de force et levage nécessitent autre chose que le simple lot 7 en actuelle dotation dans les unités et l’apparition d’un moyen « atelier » s’impose naturellement. De même la composante RH- MEC/AEB du DUO d’unité doit faire l’objet d’une monté en puissance significative. Pas faire tartine c'est dur CVS, i'll be back ;)
  5. max

    La vie du forum

    Bon Noel à vous tous ! Un plateau de fruits de mer étant annoncé dans le quartier je vous en souhaite pareil !!!!! ;)
  6. max

    La vie du forum

    ... oups, j'ai du louper un truc là... S'il vous plait, de quoi sagit-il ?
  7. max

    La vie du forum

    ... mince, tu vas devenir Normand/Anglois. Pas grave, nous à St Malo on monte la garde ;).
  8. max

    Vérité et Généraux

    « Alors inspiront nous et regardons ce que nous faisons mal... » Désolé service de semaine, pour ma part je ne suis pas inspiré par ces images… Si ce reportage est de belle facture, il n’apporte en revanche aucun élément de réponses nouvelles à la problématique Franco-Française de ce topic. Du reste mon coté Gaulois aurait même une tendance certaine à regarder de haut cette façon de procéder… Nos amis Anglais ont une façon de répondre à leur besoin de troupes Ops en OPEX qui de par sa structure et son organisation leur est propre. C’est un schémas purement made in england qui correspond intégralement à leur pays (appréhension du besoin, implication de ce besoin dans leur propre tissus organisationnel (amont notamment), disponibilité matériels et humaine de l’existant, budgétisation …) caviardé d’un esprit « so british ». Leur problématique est de fait fortement différente de la notre et juste penser que « finalement » avoir besoin de personnels opérationnels est par le fait quelque chose de commun avec nous me semble beaucoup trop réducteur. Avons-nous donc besoin d’un modèle (et d’ailleurs existe-t-il) pour savoir que faire ? Sommes-nous donc à ce point démuni pour instruire des détachements ? La somme de nos savoirs et savoir-faire aurait-elle à ce point régressé que nous devrions en passer finalement par du sourcing anglo-saxon quand à la chose militaire ? En revanche, et tu as raison, ce que nous faisons est imparfait, donc mal. Vrai aussi le fait de piocher ici ou là toute idée judicieuse chez nos voisins pour ainsi contribuer à un résultat final pertinent. Mais de grace, ces quelques images restent excentrées avec notre problématique Gauloise et ne méritent que ce qu''elles valent ;).
  9. max

    Vérité et Généraux

    Le drill, comment intégrer rationnellement la nécessité de cette étape cruciale de l’entraînement à l’heure ou la « gouvernance » et son cortège de traques tout azimut du résultat à très court terme est de règne dans le haut de la hiérarchie ? De la même manière par quel moyen est-il possible de faire intégrer cet élément incontournable du métier des armes aux dirigeants politiques de manière à l’appréhender à sa juste valeur, le quantifier et in fine le budgéter? Le drill s’inscrit dans le temps et par nature est à contre courant avec une politique générale (et une culture ?) ordonnée de l’immédiat et du résultat à très court terme. Il mobilise un potentiel humain dont la problématique s’inscrit dans du « non opérationnel » sur les DUO des formations mais « apte à faire campagne » quand même, autant dire un paradoxe inacceptable pour les CDC par les temps qui courent. On peut même ajouter qu’il impacte sensiblement un budget de fonctionnement ou les munitions, le carburant et le maintien en condition font déjà l’objet de toutes les attentions/restrictions. Bref le drill n’a pas grand-chose pour lui et ses ennemis le savent bien. D’ailleurs ils en usent et abusent à foison, tous ses bâtisseurs d’empires et autres conseillés privés patentés pour qui « la sueur n’épargnerait pas le sang ». Jusqu’à ce que…. Pardonnez mon coté Breton, mais j’en reviens sur la « rusticité » précédemment évoqué. Personne n’a pas plus d’opinion que ça ? Hummm ? =|
  10. max

    Vérité et Généraux

    « durcissement, aguerrissement et rusticité » … Le Général Lecerf approvisionne sec en mots qui ne sont pas de mode ! Va falloir plancher dur sur le sujet dans les formations ;). J’imagine que l’effet d’annonce va sévèrement plomber l’ambiance dans le Landerneau des B.O.I et durablement impacter les brèves de comptoir aux popottes. Si l’effet d’annonce me parait positif je reste réservé (à chaud) sur les possibles déviances "état-majoresques" concernant l’applicatif en général de cette « nouvelle pensée du partis » et la façon dont elle va être appliquée en particulier dans les faits avec les officiers et sous-officiers subalternes. Ceux qui sont dedans. La « rusticité » en langage militaire amène parfois des résultats singuliers et par là même me dérange un tantinet. Il y a ici un coté fourre-tout pratique et réglage de compte possible... Achtung
  11. max

    Armée belge

    Notre bonne armée Gauloise maintien dans son réglement les 6 heures de sport par semaine. Donc à ce titre le problème de l'embonpoint est certes réel au regard des ages et est "humainement" concevable, mais uniquement dans une mesure réduite. Rien en métropole n'excuse sur du moyen terme de ne pas pratiquer d'exercice physique en dehors des problèmes de santé. Surtout pas un poste en E.M ! ;)
  12. max

    L'artillerie de demain

    Comme il serait bon que ce la fût le cas…. ;) AUCUN régiment d’artillerie ne peut actuellement faire tourner 4 batteries à l’année en OPEX. Pour mémoire la batterie du 40 au Mont Igman nécessitait d’en pirater une autre aux quartiers pour assurer la mission (dispo matériel notamment). Dans un même ordre d’idée la batterie Hawk en permanence sur site au Tchad lors d’Epervier c’était l’équivalent au niveau du régiment d’une autre batterie piraté. Alors creusons donc plutôt par là. Tout d’abord un DUO régimentaire, et à fortiori pour les unités qui le composent, tel qu’il s’articule procède d’un organigramme et d’une structure type guerre symétrique. Dès lors les effectifs intégrés correspondent à un emploi « sans relève ». Pour imager mes propos je vais ici prendre l’exemple d’un régiment Sol air. Admettons qu’une unité de tir se compose de plusieurs sections de tir et d’une section de commandement. Une section de tir à 01/08/25 donne l’effectif nécessaire pour servir le système d’arme en dotation. Mais servir un système d’arme à H24 pendant 6 mois est une autre chose….. Par ce que notre officier de tir et ses sous officiers ne vont pas rester coller aux consoles pendant 6 mois. Donc pour assurer la mission en OPEX ont va doper ladite section et lui octroyer un renfort de manière à pouvoir aligner une équipe de tir à H24. Au résultat cette unité qui au quartier est à 01/05/21 va donner du 02/15/40 en OPEX. Ainsi la veille opérationnelle est assurée car il y a 3 équipes de tir se relayant (une au tir, une au repos et une à l’instruction). Pour pouvoir aligner l’effectif « gonfler » de cette unité, il est nécessaire de ponctionner les autres unités en France… Dès lors dès qu’un régiment qui envoi une batterie en OPEX c’est quasiment une autre batterie en croix au niveau des effectifs. Je me faufile dans la veine du MCO pour poursuivre. La DTO/DTI d’une formation en métropole est aujourd’hui telle que l’on en a parlé sur ce forum il y a peu. En partant de l’hypothèse (irréalisable actuellement) que la DTO d’un régiment est aligné à 70% tous matériels confondus, le fait de monter en puissance une batterie de tir veut dire que l’INTEGRALITE de son parc matériel est à plus de 90% de DTO. Forcément, et là aussi, de vives actions de pompage chez les unités voisines vont avoir lieu (le système d’armes, l’APC, l’AGC, les trans, l’AEB, l’AEG….). Le résultat donne un régiment aux quartiers dont le seul but (et c’est heureux) est d’assurer la batterie en OPEX. La seconde priorité est de maintenir les autres batteries à un niveau de DTO le plus élevé possible. De ce fait la capacité opérationnelle du régiment est significativement impacté (et de très loin). Et pendant ce temps là le régiment continu ses écoles à feu, ses stages d’aguerrissement et l’upgrade de son système d’arme, pour peu qu’un Vigipirate pointe son nez pendant une marée noire (oups, pardon je m’égare)…. Dès lors dès qu’un régiment qui envoi une batterie en OPEX c’est quasiment une autre batterie en croix au niveau des matériels en dotation.
  13. max

    Micro management des unités

    Le prix Kamoulox.... J'en re-veux Tancrède !!! :lol: :lol: :lol: Puisque le "micro-management" fait l'objet d'une attention significative, je souhaiterais alors y apporter ma modeste contribution. Passé tout à fait inaperçu il y a maintenant presqu'un an, le concour Major de l'ADT n'existe plus. Le corps des majors ( corps à grade unique) est dissous et le grade réintègre le tableau sou-officiers. A ce titre ce grade n'est donné qu'au "mérite" et tout adjudant chef correctement nanti coté carrière peut postuler. Voila une belle connerie, et bien fumeuse. J'y note comme effet à court et moyen terme une réelle dévalorisation du grade, une passerelle "rang" sérieusement amoindrie et finalement un enfermement du corps des sous-officiers plus marqué. Comme un nivellement par le bas, quoi. >:(
  14. Remarque pertinente camarade. Les effets plus amples que tu vois ainsi qu'un léger changement des taches dasn les clairs du camouflage proviennent d'achats... à titre individuels ou collectifs au sein des unités. Il est ici question de la gamme Arktis dont le ton le plus clair du camo' varie, dont la coupe est amplement plus flottante" et dont certains effets (chemises et veste) se voient placarder de poches à rabats boutonnés. Il est à noter que la motivation d'un tel achat (perso ou par unité entières) a déja fait l'objet de pas mal de commentaires sur ce forum... Cela dit et nonobstant les divers avis relatés un peu partout (les "pour" et les "contre"), la réalité perdure. Pauvre commandement... si durement plaqué face à la réalité du terrain et pourtant tellement partisan de l'uniformité. Ici comme parfois ailleurs, rien de nouveau à l'horizon.
  15. max

    L'artillerie de demain

    ... voyons voyons, ou ça pourrait bien merder.... :| Je reste intimement convaincu qu'aujourd'hui la BM n'a plus lieu d'exister en tant qu'unité dans l'organigramme d'un RA. La monté en puissance de l'unité de tir (souplesse d'emploi, projection et efficacité) nécessite de ramener très vite l'échelon du MEC dans ses effectif. Mais pas comme avant lors des 2A et 2B. Chaque unité se doit d'intégrer une composante NTI COMPLETE, ayant pouvoir techniquement d'intervenir sur l'ensemble du 2eme échelon de maintance sur le parc d'unité. A titre d'exemple un échelon MEC d'unité c'est 0/2/6 dans le sol air, et guère plus dans le sol sol. Il est vital de déléguer plus profondément la technicité des interventions au plus près de l'unité et ainsi supprimer cette "espèce" de batterie qui impact fortement le DUO d'une formation (suppression d'une unité, pertinence agrandi du soutien opérationnel, amoindrissement des intermédiaires de la chaine du Co'....). La partie logistique peut très bien se retrouver dans la BCS, sans aucun problème et en ayant le mème temps de réaction sur la chaine logistisque de la formation. Du coté de la BO, il y a aussi qq économie substancielle à gratter sans mal. Cette "batterie" revient logiquement et par nature dans le giron de la BCS. Sa portion congrue se situant au niveau du BIO, elle peut faire donc l'objet de la création d'une (grosse) simple section dans l'articulation de la BCS. Mais voila, on supprime deux temps de commandement... Et là aussi, je milite HARDEMMENT pour l'opinion selon laquelle c'est ici que le bat blesse aussi. Franchement. Je pense que voila deux pistes potentiellement valables et à approfondir dans ton approche Tancrède. ;)
  16. max

    Micro management des unités

    "...Sinon, en régiment, un CCH ancien sera plus écouté qu'un SGT de 19 ans sortant de St Maix et espérant une mutation en CBI pour préparer tranquillement l'EMIA.." Pour ma part je ne vois rien à reprocher à l'état d'esprit selon lequel de jeune sous-off aient la dent longue à grand renfort de prépa' pour l'EMIA. Je ne vois pas non plus grand chose à reprocher à ceux qui lorgnent de près (et s'en donnent les moyens) les OAEA des écoles d'armes. Je ne vois toujours pas, non plus, grand chose à dire sur les plus anciens brigand l'épaulette après le fe-concours major. Le corps des officiers, comme précedemment cité, est composé pour moitié de sous-officiers , de mème que les sous-officiers sont pour moitié de leur nombre issus des militaires du rang. Ici plus qu'ailleurs il existe un ascenseur social, un vrai. Oserai-je dire que la somme des savoirs et savoirs faire d'un BCH ancien est, en général, à prendre en considération de manière au moins aussi attentionné que celle d'un jeune sergent fraichement sorti d'une usine à képi ? Forcément oui. Pour le reste ce sera tout à l'honneur du jeune sergent que de se sortir les doigts du culs et d'atterir très vite de son nuage Maixentais pour ainsi gagner la considération qu'il mérite. ;)
  17. max

    L'artillerie de demain

    Camarade fusilier, Le parallèle représenté par certaines caractéristiques attribuées généralement aux artilleurs dont seraient dotés les fusiliers marins ne peut souffrir que de très très lointains raprochements, non ?... ;) Pour le reste et un peu plus sérieusement, quand on lit les chiffres divers associées aux pièces de marines en dotation sur les bâtiments de combat (toutes nations confondues) à partir du 20 eme siècle, on peut effectivement penser qu'à par chanter la Paimpolaise en s'empifrant de pâté Enaf il fallait aussi savoir "manier la poudre" et "coincer la bulle", je l'avoue... La quète du saint DUO chapitre US, Tancrède, ne doit pas voiler à tes yeux le fait que chez eux l'articulation et l'application du MEC/RAV/SAN d'une formation est tout bonnement incomparable avec la notre. Là ou notre pauv' service admin' d'unité peine à gérer son quotidien avec des softs d'un autre age sur du hard précolombien sur fond de paperasserie dithyrambique, nos camarades US, eux , regroupent tout ce travail sur uniquement un secrétariat général (solde, suivi individuel, formation,perm').... He oui, un sergent master ou un first sergent adoubé d'une secrétaire arrivent à cumuler le service de semaine, le suivi admin et le planning d'unité. Sur ce chapitre de la rationalisation et de la pertinence je reste intimement persuadé que c'est une question de moyen, pour l'avoir vu et vécu.
  18. max

    L'artillerie de demain

    Tu vas être déçu camarade Tancrède… O0 Je ne connais malheureusement pas la composition de chaque régiments d’artillerie tant les différences de l’un à l’autre sont grandes. Et même énormes. Indépendamment de la spécificité du régiment (sol sol, sol air), il faut y rajouter la spécificité de son système d’arme et la teneur de ses missions… Pis encore, AUCUN régiment d’artillerie à équi-cœur de métier (famille sol-sol) ne possède le même DUO ! Cela dit je vais coucher quand même quelques généralités sur l’organigramme d’un régiment d’artillerie. Chaque régiment s’articule en plusieurs batteries de tir (généralement 4), d’une BO, d’une BCS, d’une BM et d’une batterie de réserve. Une BCS, batterie des services par excellence, est en fait subdivisé en trois parties. Cette batterie comprend : les services administratifs et financiers avec ; une cellule budget, une trésorerie, une cellule achat (marchés publics et relationnel entreprise secteur civil), un service magasin du corps (habillement, couchage, campement, ameublement, casernement/infrastructure), un service restauration/hébergement/loisir la direction des ressources humaines avec ; un bureau recrutement reconversion et condition du personnel, un bureau gestion administrative du personnel le service de santé avec : -un secrétariat -une cellule urgence -une équipe soin/consultation -un staff de médecins généralistes Il faut ajouter à l’ensemble de ce dispositif de la BCS l’intégralité de l’effectif de l’état major du régiment La BO, batterie des opérations. Je rappel succintement ces missions ; -la planif’ et coordination des activités ops (écoles à feu, instruction, OPINT,OPEX) -l’emploi et manœuvre du régiment -l’instruction et formation du personnel -le suivi sportif -la gestion des archives et cartothèque du régiment Son organisation est centrée autour du bureau des opérations et des PC régimentaires (exploitation et mise en ouvre). La BM, batterie de maintenance, inclus les services techniques (l’ensemble du dispositif NTI dédié à l’APC, à l’AGC, à l’AEB, à l’AEG, au système d’arme, aux transmissions et au NBC) et le bureau mouvement logistique (soutien logistique pour l’appro’ en produits pétroliers et en munitions). La batterie de tir, cœur de métier du régiment, se compose de plusieurs sections de tir ( de 2 à 4 selon le système d’arme) et d’une section de commandement (service de semaine, service administratif, transmission, armurerie, NBC, génie et PC ops). La composante NT1 auto n’est rattachée à la batterie qu’organiquement en manœuvre, OPEX ou mission par un détachement de la BM. A ce propos il est à noter que CHAQUE batterie du régiment intègre un service de semaine, un service administratif, une section transmission, une armurerie, un magasin NBC et un PC ops. Toute batterie intègre organiquement un CDU (commandant d’unité), un capitaine adjoint, un adjudant d’unité, un sous-officier administratif, des chefs de sections( jeunes lieutenants ou jeunes adjudants) et des adjoints ( généralement des sous-officiers confirmés dans leur spécialité). L’intégralité de l’effectif du service des sports d’un régiment rejoint dès la mission/manœuvre/OPEX la cellule OPS du BIO, généralement dans les équipes de veille. Tu auras remarqué, si tu côtoies les sites en rapports, que certains régiments intègrent depuis qq années une « batterie d’administration et de soutien », voir une « batterie d’acquisition et d’instruction », et que bien entendu tu ne retrouves pas celle-ci dans d’autres régiments… Belle pagaille mon général. En parlant d’effectifs et pour citer quelques exemples le 68 annonce posséder 75 officiers, 355 sous-officiers, 95 civils et 630 MDR quand le 57 donne 74 officiers, 237 sous-officiers, 120 civils et 512 MDR. Le 402 affiche pour sa part 74 officiers, 361 sous-officiers, 51 civils et 607 militaires du rang alors que le 35 annonce 59 officiers, 237 sous-officiers, 49 civils et 512 MDR…. Concernant la dotation régimentaire des matériels et quelque soit le système d’arme servi, je préfère le dire tout net, RIEN n’est fixé aujourd’hui. La valse des convois inter régiments bat son plein… Un RA sol sol intègre aujourd’hui aussi bien du TRF1, de l’AUF1, du MO de 120, du 20 mm, du CAESAR, du LRM, du MISTRAL… C’est une véritable foire d’empoigne que seul les opératifs du commandement gèrent à cour terme en attendant d’être fixé par les « français d’en haut ». Le tout donne des organigrammes très diversifiés, fragiles de consistance et amenés à changer de façon importante. Je dirai pour résumer qu’il est urgent d’attendre….. . En fait, ce que tu sembles demander ici s’appel un DUO, document unique d’organisation (ex TED). Si, je dis bien si, j’étais en possession de l’intégralité des DUO de tous les régiments de betteraviers et de pisses-en-l’air, je ne le coucherai alors même pas par écrit sur ce forum. Bien évidemment et tu l’auras compris (car je me plais à le penser), ces données là restent un tantinet sensibles. Je parle ici des vraies données, avec les chiffres réelles, pas ceux copieusement caviardées en source ouvertes par la presse estampillée « spécialisé ». Pour le reste, autant te le dire de suite, j’en ai encore des tonnes à raconter en vrac et sans vraiment trier ( je m’excuse au passage pour l’aspect « tout-venant »). A ta dispo ;) PS, le fait d’être fou est une obligation reconnue et uniquement demandée pour être fusilier dans la marine nationale. Pour l’artillerie, seules l’intelligence et la force sont exigées :lol:
  19. Ce qui a changé avec l’armée de métier de 1996 et celle d’aujourd’hui… :O Indubitablement son contexte d’emploi ! Je passe sur les qq évènements géo-po’ liés à un certain 11 septembre, d’autres ont la verve mieux placé. De fait cet évènement sensible impacte profondément la dernière thématique en cours post-Balkan de l’emploi de nos forces ( A-stan notamment). Voici qq éléments non exhaustifs concernant l’armée de terre. Coté organisationnel ; Le premier dégrossissage de 1996 « fin de la conscription » n’a été finalement qu’un premier jet d’armée de métier conçu au forceps (ratio back office et front office très en deçà du besoin réel projection/instruction/repos). On assiste donc à une redistribution du feu « corps de bataille » et de la chaîne logistique/soutien avec redécoupage en brigades orientées métiers ou commandement. Donc le cycle création/dissolutions d’E.M et de formations réapparaît. Dès lors on assiste à la vente de pas mal de terrains militaires, les cessions dans le domaine privé prennent un rythme jusqu’alors peu connu. Enfin apparaît clairement la genèse de deux entités que sont les forces de projection et les forces métro’. La chaîne du commandement opérationnelle elle aussi fait l’objet d’une refonte telle … que l’on a du mal à suivre la thématique de l’autorité de tutelle directe d’une formation. En gros qui commande qui et ou, selon qu’une unité soit dans ses quartiers ou en opération (je me rappel à ce sujet d’arborescences confondantes…). Notons à titre d’exemple que les FFA, passées FFSA, migrent en BFA avec cure d’amaigrissement au final. L’externalisation et la soutraitance (recentralisation des cœurs de métiers oblige) font leur apparition dans les domaines de la santé, du maintien en condition, du ravitaillement, de l’infrastructure et du transport (tous niveau confondus). Cette monté en puissance induit notamment une augmentation significative du besoin de posséder un commissariat de l’AdT nettement plus étoffé. J’ajouterai à ce titre que l’externalisation et la civilianisation de certaines taches amène le commandement à appréhender et gérer la composante civile des personnels de la défense d’une manière totalement différente que lors du schémas guerre froide passé (là aussi de manière indistincte entre les formations régimentaires, d’établissements et d’états majors). La subdivision des armes subit de plein fouet les synthèses de RETEX et les moyens financiers en dotation (financement quand tu nous tiens). Dès lors des armes comme l’Artillerie, le Génie et le Train sont en pleine mutation pour devenir des entités de « mise en œuvre ». L’heure est à la mutualisation à outrance et inaugure une nouvelle ère du redécoupage des cœurs de métiers. Je note à ce sujet un référencement toujours très (trop) présent du modèles anglo-saxons Coté ressources humaines ; Le point faible reste le recrutement qualitatif et quantitatif des militaires du rang. Très clairement. L’adoption du « on vous engage et on vous reconverti » est séduisant sur le papier mais âpre au résultat. Dans les faits un effort important de com’ est effectué par le commandement pour vendre l’image de l’armée, mais…les chiffres ne sont pas là. Il est à noter aussi que la technicité des matériels communs et systèmes d’armes à servir induit une instruction plus complexe et nécessite donc un niveau de capacité intellectuel plus grand. Paradoxalement le recrutement des autres catégories de personnels ( Off/sous Off) n’est pas impacté dans la même mesure, même si les prospectives de carrières diffèrent. Les formations sont moindres, les temps de commandement aussi. Les spécialités de médecins/vétérinaires/pharmaciens commencent à être plus recherchées alors que des spécialités comme la maintenance et l’administratif sont engorgées. Je me rappel de consigne strictes de la DPMAT signifiant que toutes personnes possédant la spécialisations maintien en condition était alors chaudement encouragés et « coatché » pour changer séance tenante. Les écoles sont naturellement acteurs dans ces changements. Les périodes et cursus sont irrémédiablement revus à la baisse, toutes armes confondues. On assiste alors maintenant à la formation types « tronc commun » avec ensuite spécialisation dans les écoles d’armes. Je note au passage que l’excellentissime école d’Issoire a fermé ses portes (je parle ici de la plus belle école militaire de l’univers et de ses environs…). ;) Coté matériels en dotation : Le parc véhiculaire est SURDIMENTIONNE. Les dissolutions de formations induisent notamment une augmentation énorme des véhicules en réserve et non dotés. Et quels véhicules ! On nage dans l’opulence des vieilleries passablement bonnes pour du tout chemin. Le niveau est tel que la pratique du cannibalisme est de mise. Partout et à tous les échelons. Relancer des chaînes de fabrication civiles pour les pièces détachées coûte très cher, donc ou gère avec ce que l’on a. Donc on fait fondre la masse des véhicules en spare tout en préparant la relève. La protection des matériels roulants en général revient au centre des préoccupations du commandement (à la lumière des STANAG, rapprochement OTAN et RETEX oblige). Le concept du véhicule polycarburant s’éloigne des cahiers des charges du commandement, ainsi que les possibilités de passage à gué humides. Des systèmes d’armes entiers et matériels communs deviennent l’objet d’une mise sous cocon et passent directement en réserve ministérielle (P4 essence, canons BOFORS, Roland temps clair…). D’autres migrent malgré tout et font l’objet d’upgrades au son d’essais de nouveaux systèmes pour la relève ( Hawk PIP III/SAMP-T, AMX-30B2/Leclerc…). Le concept du VTL lié à la chaîne logistique MEC/RAV/SAN est mature et garde un certain crédit aux yeux du commandement…. Et j’en passe des kilomètres…. ;)
  20. max

    Nanas au combat

    ... excellentes dans la précision, en effet. Comme dans la pertinence et le bon sens en général d'ailleurs, là ou le Rambo de base parfois s'oublie dans sa fougue tel le boeuf. Mais c'est au autre débat ;)
  21. max

    Nanas au combat

    c'est quoi une tache administrative ?
  22. max

    Nanas au combat

    Concernant les Opex, mes modestes Retex avec du personnel féminin me donnent à penser que finalement rien n’est définitivement calé dans ce domaine (et c’est heureux). En fait c’est la mission, son cadre générique et son contexte appliqué qui déterminent ou non l’envoi de ces personnels. Je m’explique ;), JAMAIS une ou plusieurs jeunes filles tous grades confondus et de spécialité commando-motorisé ( spé’ n° 001) ne seront envoyés au contact sur un théâtre classé chaud au sein d’une unité de combat. Du reste et au risque de décevoir quelques puristes elles ne doivent pas être légion celles qui détiennent cette spécialité en France métropolitaines actuellement. Pour l’ensemble des autres troupes de mêlés et comme pour le soutien, il y a déjà eu et il y aura encore longtemps des « soldates » à servir la nation en Opex. Mais finalement peu. Et pas partout. Et c’est là que je livre mon grain de sel à moi… Un des critères qui me font penser qu’in fine l’envoi de personnels féminins est restreint tient aussi dans une large mesure ( et hors dangerosité) à l’infrastructure dont est doté le détachement sur place. L’écueil à proscrire étant la promiscuité. Dès lors une OPEX dans sa phase de montée en puissance, dont les bases se situent avec rien comme bâtiment et ou tout est à construire, feront l’objet de la part du commandement d’une frilosité significative concernant le chapitre de ces dames. Clairement. La promiscuité c’est quand le point douche est unique, le coin repos unique, les occasions de décompresser absentes et le périmètre de sûreté/vie restreint. Les Retex de dérives passées ont vacciné le commandement et conduit à instaurer quelques critères simples et intangibles appliquées à la lettre en prenant en compte ; L’intensité du théâtre d’opération, l’état et la dispo‘ de l’infrastructure en place et la spécialité réelle requise au poste. Hélas, il y a toujours quelques personnels faisant l’objet de dérogation, dont la presse raffole d’ailleurs. "Nanas au combat" correctement géré c’est un non évènement. Mal géré, c’est au mieux un vol bleu et au pire un détachement entier salement plombé ;).
  23. promis fusilier, je ne t'ai pas oublié sur le sujet. Mon collègue de Dragui' m'a fait faut bon et est parti baguenauder du coté de la Guyane jouer avec les pirogues... L'artilleur sol sol est revèche en général et nécessite en particulier une approche souple et féline pour le séduire. Encore un peu de patience et, tiens, je vais ouvrir un topic rien que pour le 105 ! I'll be back ;)
  24. Le mot « ersatz » me fait réagir un tantinnet ;). Selon Wiki un ersatz est un « sous-équivalent », souvent considéré de moindre qualité, d'un sujet considéré ou tout produit de substitution tenant l’office de l’original. Il s'agit d'une pâle copie, d'un substitut parfois peu, voire pas du tout, efficace ou encore d'un sujet dénaturé peu convaincant…. La DRM est une VRAI direction qui a nécessité un réel effort de la nation pour rattraper son retard pantagruélique en matière de renseignement. Comme le dit jojo « on revient de loin ». Le top chrono de son histoire se situe immédiatement après la guerre du golf I. A l’époque chaque armée est dotée de son propre outil de Rens avec notamment les 2ème bureaux. L’essentiel de l’activité est généré par armées et pour elles uniquement, avec tout le cortège d’esprit de chapelle, d’yper cloisonnement et d’yper sectorisation caractérisant cette période. Quelques entités interarmées existent cependant ( CIREM, EIREL…) et n’en déméritent pas moins professionnellement. Bref la DRM est alors créé. Dès lors ce nouvel outil, passé une monté en puissance soutenue, atteint très vite son rythme opérationnel et surtout se teinte d’une (nécessaire) crédibilité en interne avec notemment les forces et à l’étranger parmi le concert des nations. Franchement je ne vois pas la cohérence du mot ersatz vis-à-vis des deuxièmes bureaux et encore moins la pertinence du mot opaque. Opaque de quoi, de ne pas savoir ? Pour le reste il n’en reste pas moins vrai que, comme déjà dit auparavant, quelque soit le nombre des capteurs, le nombre d’acteurs et le degré de technicité des matériels utilisés c’est le nombre et la qualité des analystes qui compte. Le reste n’est que poudre aux yeux et verbiage teinté d’opportunismes.
  25. Toujours le mème fossé difficilement quantifiable entre ceux qui partent en mission avec une légende (autre nom, autre vie et autre nation...) et ceux qui malgré une tenue bigarré restent nationaux... Les "ceusses" qui par nature ne ressemblent à rien ( tenue vestimentaire, habitudes, hygiène...) et les autres qui parfois à nos yeux représentent une pure étagère ambulante de vitrine technologique. Pour moi les forces spéciales (Forces délites ou "Kampf gruppen" de circonstance) restent un outil à la disposition du commandement militaire qui est estampillé aussi et surtout made-in-France. Les autres, en plus petit nombre, sont à la disposition de la Nation. C'est sensiblement différent.
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