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max

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  1. moi je vois ça plutot comme ça pour la roue de secours...
  2. Fusilier, tu peux développer le boulot des gars des sections navales de plage ? Je connais pas... :P thanks a lot
  3. ... je parlais d'un degré en desous jojo... :-[ heu... je signe en bas à droite ?
  4. ... et encore un degré en dessous jojo ;), rappels-toi que le "diffusion restreinte" est lui aussi sensible au point d'encourir des poursuites judiciaires.
  5. Exact, ça doit ètre pour endiguer le flot de vols de roues de secours ! ;) En fait c'est 'une potence en tube avec un passage de câble. Ce système est assez souvent utilisé (cf. TRM 2000). Ici la roue est prise dans une chaîne, du rustique mais costaud! Par contre situer la roue de secours à cet emplacement est étonnant, il doit bien y avoir une bonne raison.... Je me demande aussi à quoi correspond les formes rondes en milieu de chaque lucarnes de caisse, des mini trappes de tir ? L’espèce de ressort hélicoïdale ridiculement petit que l'on voit dans le passage de roue arrière gauche me semble bien mince pour faire partie du système se suspension, de plus il est sacrément incliné, serait-ce plutôt un limitateur d'oscillation de caisse ?
  6. Je reste persuadé que d’une manière générale l’accession au corps des officiers ne souffre pas de blocages internes, que ce soit du direct, semi direct ou rang. Ce que tu nommes frange bruxion/cyrard procède plutôt d’une certaine dynamique naturelle d’esprit ou de corps qu’il serait alors extrêmement étonnant d’avancer comme étant pesant voir prépondérant lors d’une accession. Je n’ai jamais entendu parlé d’un critère quelconque ou d’un éventuel écartement de candidat Antillais ou Polynésien lors d’un concours ou examen au profit d’un AET… oncernant les épreuves sportives, lorsqu’un antillais de 18 ans est à coté de toi pour démarrer un PC chrono ou une marche co’ lors d’un concours, tu peux t’attendre à ce qu’il effectue un temps au moins aussi bon que le tiens. Ma modeste expérience m’a même toujours montré qu’en fait il était devant…. Si il y a qq frein en interne lors de concours, tu penses bien que cette pratique (si elle existe) ne ferait l’objet d’aucune communication… Du reste ayant moi-même été surveillant et moniteur lors de concourts, là aussi je n’ai JAMAIS entendu de consignes ni de près ni de loin dans ce sens. Mais je ne suis qu’un… ;)
  7. Un AMX10RC, comme tout véhicules de la classe mobilité terrestre, fait l’objet d’une attention en MEC (maintien en condition) au prorata du niveau d’immobilisation constaté. Pour ce qui est d’un «méga embourbage » : - soit le peloton se débrouille en interne avec l’élingue en dotation dans le lot de bord 1er échelon. En gros, un autre char du peloton désembourbe celui immobilisé (pratique la plus répandue) - soit l’embourbement est tel que le char doit faire l’objet d’une manœuvre de force. Cette manœuvre est effectué par le NTI1 avec treuil (moyens propre en dotation au NTI1) Faire appel à un char de dépannage du NTI1 par le peloton est quelque chose de mal vécu par les cavaliers en cas « d’embourbage » (rire)…. Aussi avant de faire appel à lui tous les moyens seront utilisés pour se sauver par ses propres moyens. Parfois cette coutume est poussé dans ses limites extrêmes lorsque ça ne marche pas du 1er coup, on assiste alors à un résultat plus dévastateur qu’autre chose…qui ne trouvera une solution qu’avec un moyens lourd. Je te rassure donc QuébecOne, pas de poussette à l’horizon ;). Par ailleurs il est à noté qu’un AMX10RC embourbé c’est pas courant du tout (foi de mécano). Pour ce qui est d’une immobilisation mécanique : - soit le NTI1 peut réparer sur place (échange de sous ensembles, réglage et rafistolage…) avec son lot de pièces détachées NTI 1 en stock .Ici le dépannage est clairement d’un niveau technique permettant cette intervention (disponibilité des pièces, temps d’interbention/d’immobilisation, difficulté d’accès…) - soit l’intervention est classé plus grave en terme technique et dès lors l’évacuation du char est de rigueur. Dans ce cas, seule le remorquage avec triangle lourd est possible. L’esprit du MEC est de toute façon d’une manière générale fondé sur cet axiome ; soit on peut réparer sur place (très vite) et le char reprend sa place dans le dispositif, soit le niveau technique donne un laps de temps d’intervention jugé trop grand et l’on évacue. Dans tout les cas et malgré la disponibilité des pièces sur place c’est le délai d’immobilisation qui va déterminer la faisabilité de l’intervention. Pour ce qui est dommage de guerre (impact) : - soit les dommages sont classés légers et peuvent permettent après courte intervention de reprendre la manœuvre (procédure d’échange standart de sous-ensembles) - soit le niveau des dégâts est classé trop important et dès lors nécessite une évacuation en arrière du dispositif (NTI1 et NTI 2) D’une manière générale il faut garder à l’esprit que seule la mission et son environnement vont déterminer la nature d’une intervention technique (dépannage ou évacuation). Au passage je précise que l’idée répandue selon laquelle en cas de pépin extrême on pétarde à la tolite ou à la pentrite un char ou une pièce en dernier recours n’est pas de mise dans notre armée, tout du moins pas à la même échelle que des forces dont les nations ont d’autres moyens…Pétarder un tube de mortier ou un canon de 20 mm en soudant les culasses reste un acte fort différents que celui de démilitariser un char ;).
  8. max

    REVOLUTION DANS L'ADT

    Je ne sais si la RGPP inclura une modification substantielle du RDG et autre TTA150, mais jusqu’à preuve du contraire un militaire est tenu de pratiquer 6 heures de sports par semaines hors OPEX/manœuvre/OPINT, incluant une séance de sport collectif. Dès lors, et ce petit programme remis dans un emploi du temps correctement chargé, je ne vois guère à l’horizon proche ou lointain une quelconque menace de surcharge pondérale pour nos troupes… ;) En se plaçant sur la planète Armée de terre et pour peu que notre militaire soit dans une unité combattante, genre artillerie (hasard, hein), son quotidien « hors séance de sport » sera agrémenté significativement d’activités physiques, et surtout aux quartiers. Je citerai en vrac l’entretien des bouches à feu, le graissage attelage/pièce ( pour exemple un GBC 160 c’est 93 graisseurs avec une pompe à la main, parce que celle de l’échelon qui est pneumatique et en dotation depuis 1967, elle est TOUJOURS en panne), l’entretien du lot NBC d’unité ( déconditionnement, déploiement de la chaîne, nettoyage, graissage, purge…), sortie et mis en en condition des lots mob’ ( pour mobilisation) /déminage-balisage/lot éclairage. Je ne cite pas l’entretien de l’armement petit calibre, même collectif, car là le coté physique…Il reste alors sur le planning courant d’unité à effectuer un stage co’ (aguerrissement) programmé cette année, un stage d’aération ( souvent du coté de Barcelonnette…), le cross mensuel régimentaire ( non inclus dans les heures de sport), le semi marathon ou cross régional à la con pour lequel le chef de corps ne manque JAMAIS de fournir du personnel aux élus locaux. Si d’aventure notre militaire est breveté para ou spécialité 001 (demandez à Jojo, il connaît), son planning intègre alors du combat, du saut, parcours de tir. Est-il nécessaire de parler du chasseur Alpin… Coté rationnement, un de mes amis, chef cuistot à l’ETAP, me disait que l’assiette du soldat de base est littéralement dopé à son ordinaire ( le « vulgus » des légions romaines…), en quantité surtout. Il me disait aussi qu’il était hors de question de diminuer la taille du morceau de pain au petit déjeuner ou le volume du steak haché de midi, ordre du commandement. Franchement il n’y a aucune crainte à avoir sur le devenir des silhouettes face aux mensurations typées « bouteille de Perrier », puis les COVAPI sont toujours de mise sous la tutelle O combien bienveillante du service de santé et de sa légendaire VSA. Je ne dis pas que quelques uns arrivent encore à passer (truander) sur les résultats des COVAPI, mais il y en a de moins en moins. ;)
  9. max

    VBCI

    non, la roue de sEcours n'est pas prévue dans le lot de bord. L'architecture du pneu doit intégrer soit un systéme d'afessement limité, soit un alvéolage comme sur les chaussettes du VAB. En revenche, à l'instar des sections de VAB, une roue de secours est en dotation à l'échelon d'unité avec le lot 7.
  10. De rien g4lly ;), Comme dans toute affirmation, il convient de modérer les propos. Je ne milite pas ici pour revenir, même partiellement, vers le passé concernant le chapitre de la maintenance…. Je constate par expérience que du « tout fait maison » il y a encore une quinzaine d’année on prend une direction ou clairement la place de l’externalisation/sous-traitance séduit pas mal de monde et prend parfois des allures de solution miracle. Techniquement ce sujet est effectivement idéaliste. En effet, quoi de mieux qu’un constructeur pour soutenir son matériel ? En gros et selon la pub consacré, « qui mieux que Renault peut entretenir votre Renault ? ». Seulement voila, malgré des allonges et rallonges de contrats de maintenance, aucune des deux parties (armée/constructeur) ne s’y retrouve sur le moyen terme et le long terme. Le constructeur argue du fait que son matériel n’a pas été prévue pour tel ou tel utilisation (franchissement, autonomie, ajout ou suppression de sous ensembles…) et que dès lors un upgrade ou une reconstruction est nécessaire (CF les RMDV, remise à niveau à mi-durée de vie) avec une durée d’immobilisation inconcevable ou difficilement accepté par les militaires. Par exemple un contrat sur 10 ans implique de facto au moins plusieurs upgrade, et encore à l’allure ou se développe le coté polymorphe de la menace lié à la mobilité terrestre des théâtres d’opérations actuels et à venir, il est nécessaire de rajouter BEAUCOUPS d’impondérables dues aux RETEX du moment. Hors ces impondérables techniques à venir se paient au prix fort, très fort. Le constructeur n’aime pas les changements en cours de route, et il le fait savoir, du moins payer. Du reste sa position alors est forte, car il représente un partenariat incontournable pour la défense qui se retrouve, elle, scotché à l’upgrade… Je citerai pour exemple le sur blindage des AMX10RC durant la 1ere guerre du golf, les lamelles compensatrices pour renforcer le châssis sur les TRM10000 CLD, la maîtrise d’ouvrage des caisses en aluminium de LRM, les rétrofit de GBC8KT en GBC180, le programme de revalorisation des SUMB…. Et ce malgré les excellentes prestations amont de la STAT. Selon moi le soutien doit rester dual. A partir d’un certain degré d’intervention (4eme échelon et échelon constructeur) l’externalisation est à privilégier. Pour le reste, le soutien opérationnel incombe aux forces, et uniquement aux forces. L’armée doit conserver sa maîtrise d’œuvre et d’ouvrage pour l’opérationnel. Bien entendu ce discourt à l’heure ou tout se perçoit par la lorgnette du privé est à contre courant car il nécessite un coût. Mais alors plus que le prix de revient d’un tel virage, c’est la disponibilité technique immédiate qui se verrait ENCORE sensiblement amoindrie. Je me permet un petit HS au passage pour signaler que le cap des 45 ans de bons et loyaux services a été passé par le GBC8KT N°° 223-0659, toujours en dotation dans un régiment, immatriculé en 1962… ;)
  11. Le sujet des contrats de maintenances appliqué à certains matériels militaires est une possibilité de réduction sensible des coûts si, et seulement si, elle est accompagné d’un cahier des charges, une expression du besoin, particulièrement précise. Chacun sait que le coup de possession d’un système d’arme inclus l’ensemble du segment maintenance, qui tout bonnement atomise la facture totale. C’est vrai aussi pour des matériels moins « nobles », notamment pour tout ce qui est lié à la mobilité terrestre. La mobilité terrestre, comme tout autres composantes des outils de forces, a été impacté de façon importante après 1997. Les ateliers de 2 eme échelons d’unités (2A) ont été intégrés avec les ateliers régimentaires (2B) afin d’alléger le dispositif de soutien auto régimentaire (dit AEB pour auto engins blindés). De ce fait chaque unité ne possède plus d’équipe propre sur son TED (tableau des effectifs d’unité, appelé aussi DO pour document unique) à l’entretien de son parc auto, char ou engins, mais se voit doté d’une équipe lors de chaque mouvement (manœuvre, Opex , écoles à feu….). Dès lors cette articulation a permis de faire maigrir significativement le personnel et le matériel dédié au soutien direct des unités. L’atelier régimentaire devenant alors un « prestataire de service » détachant deci dela des équipes de soutiens en fonction des activités d’unités. Satisfaction réelle du résultat (allégement du dispositif matériel et humain), les RETEX de cette articulation nouvelle annonçaient pourtant déjà les prémices d’une forme de « contrepartie » insidieuse. Le fait de laisser chaque unité privé de son atelier en permanence faisait que chaque petit bobo mécanique n’était remonté à l’atelier régimentaire que sur le tard, souvent trop tard pour n’être qu’un petit bobo. En gros on attendait le dernier moment pour aller au garage (un peu comme ma femme) ;). Dès lors le gros bobo nécessitait un gros pansement, genre échange de sous-ensembles, car comme chacun le sait, la moyenne d’age du parc de certains régiments a allégrement passé…les 30 ans. Le ratio des heures pondérées par type de matériels atteint des sommets passé un certain potentiel, normal c’est l’age. Cette pratique courante à l’échelle d’un régiment change considérablement la donne du MCO( coûts des pièces détachées, heures de mains d’œuvre, délais d’approvisionnement, délais d’indisponibilité….) et concourt au fil des activités menées à un rythme soutenu à une perte totale de ce que l’on appel l’entretien curatif du 1er échelon. En bref il n’y a plus en unité le gendarme « mécano » pour superviser au plus près le parc, donc on délègue à un officier « échelon ». Le parc d’une unité varie de 40 à 80 unités. Comme la pratique de mise consiste en général à surmultiplier les casquettes de tout officier en unité (officier bouche à feu, officier adjoint chef de section, responsable foyer, officier sécurité, officier transmission, officier mobilisation…), la composante auto devient par priorité des urgences dans l’unité la dernière roue de la charrette (un comble). La synthèse donne pour résultat la réémergence de l’entretien curatif dans un volume particulièrement indigeste pour l’atelier régimentaire. J’y ajouterai une autre remarque concernant l’indigestion nouvelle des ateliers régimentaires. Lorsque l’unité comptait dans ses effectifs un atelier de soutien, celui-ci travaillait aux quartiers ( et même parfois sur le terrain) à l’entretien préventif de 2eme échelon, donc soulageait significativement l’atelier régimentaire. La recentralisation de l’activité « post-1997 » a permis d’alléger le dispositif humain du soutien en fermant des postes de mécaniciens, donc de diminuer la voilure de l’atelier régimentaire. Hors le nombre de matériels générique dans une formation, lui, n’a pas été impacté. Déjà la aussi il a fallu revoir les procédures de maintenance, et par là même diminuer encore le ratio homme/matériel au détriment de la qualité général du soutien. Cette dernière solution était encore relativement équilibrée au début 2001, mais est apparu alors une autre forme larvée de dégénérescence du soutien. Le coût du soutien (MCO, DTI, DTO) explosant beaucoup trop, les régiments (avec accord de la DCTMAT) ont adapté l’insuffisance de maintenance en pratiquant la cannibalisme sur les véhicules non utilisés en manœuvres, OPEX et autres. Dès lors une unité de retour aux quartiers voit son parc auto et char devenir l’objet d’une dilapidation au profit des autres unités. Sa vocation AEB devient alors « le pompier » des autres unités. On assiste partout à une véritable foire aux cochons du parc auto. A un tel point que cet effet de cascading est devenu une composante naturelle de la gestion matériel des formations, avec tout les effet pervers qui l’accompagne ; non suivi technique normal des véhicules ( curatif et préventif), quasi impossibilité de gestion des potentiels à l’échelle régimentaire et pour finir forte propension à augmenter l’ardoise. Je n’ai pas forcément les bons mots pour décrire cet état de fait et regrette parfois la verve de certains pour illustrer mes propos. Mais je le dis tout net, les contrats de maintenance liés à la mobilité terrestre ne sont pas une réponse pertinente à l’ensemble de cette problématique ( coût, délais, dispo et durabilité des matériels). L’externalisation ou sous traitance du soutien technique des véhicules,chars et engins est selon moi uniquement un appoint à utiliser avec parcimonie au niveau des 3eme et 4 eme échelon du MEC, très en amont du soutien opérationnel. Donc que l’on ne se berne pas avec des solutions « clés en mains » des constructeurs, on en a pas les moyens. Du reste comme je les comprend de réclamer à cor et à cri au ministère de la Défense des contrats de maintenance, imaginez la véritable niche que représente le contrat pour des VAB, des PVP, des TRM ou des VLRA… Un exemple modeste, mais tellement révélateur, me vient à l’esprit. Le démarreur électrique d’un GBC8KT acheté chez Renault truks c’est 1,8 fois le prix du même acheté chez un équipementier. Vous savez, le GBC8KT, celui là même que l’on a laissé en nombre il y a quelques années en quittant Oran et à Alger et dont on a doté notre détachement au Liban avec les AMX10P et autres AUF1 il y a quelques mois. Imaginez donc ce que représente pour un constructeur un contrat de maintenance (même pour du 4eme échelon) sur ce type de matériel…. ;)
  12. max

    Grande mue dans la grande muette

    non Jojo, ça frite pas trop en fait. La dead line est selon moi encore très loin, puis Berkut veille ;) ! Pour le texte du camarade Carmoy, je retrouve bien là le « parlé vraie » que je rencontre régulièrement dans le secteur industriel privé depuis ma reconversion civile… Pour ma part je considère ce texte comme un essais de verbiage appliqué à un domaine que visiblement l'auteur ne maîtrise pas. Du reste peut-on reprocher à Hervé de Carmoy de s’essayer sur ce terrain là ? Après tout je ne verrai pas d’un si mauvais œil que d’autres de sa trempe fassent de même. A l’heure ou tout et rien ne se dit sur l’application de la RGPP notamment appliqué à la défense, l’agitation d’idées en général et le débat en particulier qui « peut » s’en suivre ici ou là sont positifs. Positifs d’abord car les différends sons de cloches (je ne parle pas des intervenants, hein) permettent d’appréhender des opinions diverses, des éclairages autres que les siens. Ensuite parce que ces différends débats permettent de vulgariser le sujet, et par là même apporter au mieux des connaissances à ceux pour qui la problématique d’ensemble n’est perçue que par le « petit bout de la lorgnette ». Je sais, je suis rêveur parfois. Cette bafouille du camarade de Carmoy n’a finalement de crédibilité que ce que chacun voudra bien y voir, ou y comprendre, Landerneau y survivra. Ce topic est rafraîchissant sur la forme et sur le fond, je l’apprécie par sa vigueur et son « non moutonnement » des intervenants. Messieurs les modérateurs, pitié, encore un peu..... ;)
  13. +1 Jeanmi, déja avant les capacités d'intervention, il y a l'exploitation du renseignement... Quel est le but d'un faisceau multiples de capteurs si en aval l'exploitation ne fait pas l'objet d'une attention adèquate du commandement. En effet, que faire d'une montagne de sources divers sans pouvoir d'abord appréhender à sa juste mesure son contenu. Et par les temps qui courent, les "petites mains" qui exploitent ne sont pas de mode...
  14. je rejoint ton constat fusilier, précisément sur le coté amer. ;) Cela me fait penser à un échange de propos divers avec des Anglais effectué à Munsingen en 91. En substance ils m'expliquaient, à la lumière de leur expérience, que la professionnalisation allait avoir deux effets notemment perverses pour notre nation ; -le retour des sergents recruteurs ainsi que le mode de recrutement "sous les ponts" de jeunes personnes pour les problèmes d'effectifs à venir( qualitatif et quantitatif). -le désinterressement progressif et avéré de la classe politique en général ainsi que la Nation dans son ensemble, avec pour effet secondaire l'émergence d'un système de domaine réservé. Le second effet semble prendre forme.
  15. voila un avis qui m'est plus proche, la cascade de chiffres divers habituellement rencontré est porté à sa portion congrue et donne alors un peu de souffle dans ce sujet à l'approche parfois exclusivement mathématique . ;) Certes le livre blanc produira in fine une belle soustraction, je l'accorde, mais ce topic du "Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale" ne comporte jusqu'à maintenant que finalement peut de choses sur la facteur humain des brillantes péri équations lues... Je le déplore. Quand je lis ça ou là des velléités de "rationalisation", "optimisation" et "mutualisation" je me dis que finalement à tout (ou presque) vouloir quantifier et impacter, il ne va pas rester beaucoup de place pour la dimension humaine. Je parle de ce bipède qui, d'une manière générale, est l'élément clé de tout dispositif ou toute disposition. Celui qui, encore aujourd'hui, arrive à tenir ce rôle si miraculeux de "pompier du feu". Par lui, son abnégation, son désintéressement et son dépassement, les choses arrivent encore à tenir. Je parle ici du soutien, de la log mais aussi de la condition générale du métier de militaire (statut des actifs et de la réserve). Bien entendu je souhaite comme vous tous que nous ayons un minimum d'outils en qualité et quantité pour remplir nos missions, mais au final pas mal de choses portent à croire que l'addition va être trop salé en un seul coup pour notre bipède , même sur qq années. Je souhaite ardemment que dès lors nous n'ayons pas à payer au prix fort une baisse significative du ratio individuel homme/compétences avérées. A force de tirer sur la corde et ainsi décourager tout esprit d'initiative, la réactivité en sera notoirement amoindrie. La ou un brigadier bien velu peut tenir plusieurs postes avec un spectre encore élargie de compétences divers( spé combat, spé échelon, sanitaire, NBC...) là ou un ADJ/C retaillé fait fonction d'off méca, de chef d'atelier et voir de chef des ST. Le fait que ces hommes possèdent une VRAIE polyvalence est d'abord et avant tout une affaire de volonté spontané. Le goût du challenge reste présent, la culture du résultat est naturelle. Dès lors et que ce soit en OPEX, à l'instruction ou aux quartiers, la motivation générale clairement véhiculée autorise des résultats excellents qui nivellent énormément de problèmes. C'est la marque de notre nation, notre signature. Vous avez probablement entendu parler autour de vous ce que parfois peut donner des éléments de comparaisons entre des détachements nationaux en OPEX. Les constats intègrent toujours qq part la mise en exergue des moyens nationaux mis alors en oeuvre pour tel et tel détachement afin de remplir ses missions (mobilité, armement individuel, collectif, logistique, soutien, sanitaire....) Et là le constat est sans équivoque (sans d'ailleurs vouloir le porter à l'extrême), on fait souvent mieux et plus sans pour autant disposer autant que "certains qui ont tout". Je me plais à croire (je sais, c'est mon défaut) que l'esprit de débrouillardise gaulois n'est pas le seul motif de ces résultats. Il y a bien plus, beaucoup plus. L'anticipation, la réactivité et l'appréhension totale d'une problématique sont communes à tous les soldats de chaque nation. Mais chez nous le bipède Kaki garde, quelque soit son poste, une motivation et une disponibilité intellectuelle particulière lui permettant un comportement bien plus complet que celui rencontré ailleurs. Quelque chose d'éminemment multiplicateur. Pourquoi le master sergeant Harrisson du 42eme airborn devient alors un cloporte amnésique proche de la consistance du poulpe après trois jours seul avec son binôme dans un trou d'homme alors que le caporal Chombier, lui, y écrit une lettre à sa femme après avoir pris une douche et rectifié ses angles de tirs ? Uniquement à cause de l'entraînement, de son arme, de sa bouffe (heu là, mauvais exemple) ? Malgré tout ce que je lis, notamment sur d’autres forum, sur les militaires et leur disponibilité/revendication/motivation, je reste persuadé qu’aujourd’hui encore c’est grâce à eux et à leur esprit d’abnégation particulier que l’on peut remplir correctement les missions que notre nation entreprend. Demain, si le tour de vis attendu par le résultat du livre blanc prend des proportions dont seul le maniement des chiffres officiera, je crains que l’on assiste alors à une véritable démotivation, et ce dans une proportion inquiétante. Oh, pas un spectacle comme il nous est permis d’assister parfois dans d’autres ministères, mais par qq chose de bien plus fourbe et moins coloré. Une baisse significative et lente de notre réel niveau opérationnel (pas celui des chiffres, celui des hommes) ;)
  16. max

    Armée de terre : moins 50 garnisons?

    un de mes amis en poste dans l'AdT m'a parlé hier de l'ambiance actuelle des popottes... Je l'avais rarement connus aussi impacté par des rumeurs d'état major, franchement. Je reconnais que de notre lorgnette les quantifications théoriques divers lu ici ou là sont les aspects qui emporteront (certainement) les décisions à venir, mais en ce qui concerne le concret, dans les formations, on fait de l'huile partout, et à tous les étages. La gestion du quotidien est pérenne grace à l'abnégation et au dépassement (parfois individuel), les OPEX restent prioritaires donc font l'objet d'un minima, mais alors pour le reste ... Courage, fuyons. Comme avancé par JoJo, j'espère que le délais restant pour avoir un premier plan de route concret ne dépassera pas Mai.
  17. max

    VMO camiva en projet

    bon, j'ai dessiné un croquis pour illustrer mes propos.... ;)
  18. max

    XM29 OICW/XM25

    j'aimais beaucoup le Papop, d'une ligne élancé, pour ne pas dire racé, d'un poid contenu et d'une allure fort martiale le choix de sa munition LG fut le fruit d'une collaboration fructueuse et inégalé apportant une réponse pertinente quand à l'expression d'un besoin des forces. Particulièrement svelte et peu encombrant dans son design il fut d'emblé l'objet d'un triomphe sans précédent dès ses premières sorties photographiques dans bon nombre de popotes. Le mérite avéré de cet objet fut de fédérer comme jamais auparavant l'ensemble de la gente soldatesque... Je révasse parfois en regardant d'anciens cliché de ce truc ce que nous avons alors perdu potentiellement en terme de puissance de feu et d'efficacité au combat..... Nous sommes passé à coté de ça, pour cette fois. ;)
  19. max

    Question sur l'équipage des chars

    Ce sujet est très intéressant, et à fait l'objet d'un échange sympa il y a qq temps. Néamoins je reste persuadé que la perception du champ de bataille au travers d'un écran lorsque l'on évolue dans un MBT, un VCI ou autre berlingot d'acier est réductrice pour les sens. Mème avec une loupiote capable de faire un 360. OK pour le fait de rester confiné en ambiance close à cause du facteur risque, ça je ne nie pas. La préhension ( ou l'apréhension) du terrain exige le contact au plus près, au plus vrai. C'est une question de ressenti très humaine. Je pense qu'il est n'est pas inexacte de garder à l'esprit qu'un visuel de caméra reste un mode dégradé de perception du terrain, une certaine façon de rester ops en qq sorte... Non non, je ne suis pas un fervent défenseur du sabre au clair toutes trappes ouvertes lors d'une charge... ;)
  20. max

    VMO camiva en projet

    Camarade Ramius, je te couche ici qq pistes potentielles… ;) Je conçois le segment « métier » de ce véhicule comme dévolu au maintien de l’ordre et non le rétablissement de l’ordre, stoppant ainsi toutes velléité de surdimensionnement (armement, blindage, motorisation...) avec pour spécificité une conception intégrant partiellement ce que l’on trouve « en l’état de l’art » dans la gamme des véhicules tactiques : - un coté polymorphe de la menace environnementale d’emploi - une mobilité terrestre que je qualifie de particulière - une composante « système d’arme » actif et une composante« système d’arme » passif (je sais, ça fait rire) Le postulat de départ est : - dans un premier temps largement puiser dans la gamme commerciale tout sous-ensemble non orienté « métier » et ainsi viser un coût de fabrication et de possession le plus bas possible. - définir le spectre de la menace en fonction de la mission pour laquelle est conçu ce VMO - définir la capacité recherchée pour obtenir la meilleure mobilité terrestre Pourquoi pas copier grassement le triptyque puissance de feu/mobilité/protection rencontré dans la sphère des panzers pour essayer de l’appliquer ici ? Je milite donc ici par un véhicule à roues et non à chenilles (même caoutchoutés) pour deux raisons ; transport trop spécifique hors mission et maintenance particulière. Concernant le châssis de base, il doit être possible de trouver sur étagère une conception bipoutre, voir de renforcer un existant (ajout de lamelles compensatrices si nécessaire). Pour les organes de sécurité (frein, direction et suspension) ; - une suspension permettant un large débattement avec la garde au sol, voir un système correctif d’assiette permettant ainsi un minimum de réglage selon la configuration du sol. Un système hydraulique est à exclure (l’idée étant d’intégrer le moins de fluide hydraulique dans ce véhicule face aux risques d’incendie) - le freinage doit intégrer une composante au usuelle au pied, une composante d’urgence et ne nécessite pas de ralentisseur type électrique ( Telma et autres….) - le système de direction doit privilégier une force au braquage très conséquente (assistance et démultiplication), une non transmission du choc à la roue sur le volant (type de boîtier de direction irréversible) et un rayon de braquage surdimensionné Concernant les roues, je privilégie le concept de pneumatiques en alvéoles ou avec un système pour diminuer l’affaissement. Un circuit d’alimentation en air comprimé doit intégrer les moyeux de roues et être ainsi piloté de la cabine (déjà en dotation chez le camarade Youri et ses BTR depuis….plus de trente ans). De même et pour des raisons évidentes de mobilité, je privilégie une sculpture de pneumatique en pavé (tout terrain) par apport à une sculpture type mixte ou routière. La mobilité doit permettre du franchissement d’obstacle type carcasse de voiture, tas de pneumatiques, poteaux, mais aussi être capable d’évoluer dans un terrain vague de chantier. A ce titre le bouclier frontale doit pouvoir être relevé et abaissé en fonction du passage d’obstacle, donc intégrer un asservissement et pas seulement des écrous et des vis…. Concernant le GMP, le moteur doit être disponible sur étagère. La transmission du couple moteur/BV doit être qq chose du type convertisseur de couple. En effet, la vitesse du véhicule en action étant relativement lente avec des variations d’allures et arrêts fréquents, un embrayage de type à sec fera l’objet d’une usure prématuré ( mise à contribution plus que de normale). La boite de vitesse devra permettre un premier rapport dont la démultiplication sera importante, ici la recherche du couple est primordiale. La transmission secondaire ne nécessite pas une ossature du type en H ou autre concept particulier. Un système basique de la chaîne cinématique est donc à rechercher ( la aussi sur étagère ), arbre de transmission, pont, demi trompette de pont, différentielle de structure classique, fusée ..ect...ect.. L’électricité du véhicule n’appel aucune composante particulière (genre faisceau bifilaire) et intègre les mêmes sous ensembles qu’un véhicule standart. Attention cependant à intégrer un alternateur de capacité suffisamment grande pour permettre une recharge importante de la batterie d’accumulateurs, en effet, le proto doit être équipé d’un système d’éclairage surdimensionné ( phares, projecteurs, gyroscopes et autres asservissements divers). Ce VMO conçu pour le maintien de l’ordre évolue dans un contexte environnemental ou la menace est polymorphe, aussi doit-il être capable d’encaisser des projectiles solides de toutes sortes (de l’œuf en passant par la bille d’acier ou carrément une balle) ainsi que des projections liquides (eau/pipi/vomi/cocktail Molotov et autres joyeusetés manifestes et spontanées). Contrairement à un véhicule de la gamme tactique il ne doit pas comporter d’épiscopes et autres fentes microscopiques mais disposer de surfaces vitrées permettant ainsi à l’équipage de disposer d’un large champ de vision. L’intégralité de sa carrosserie doit être exempte de toute aspérité (poigné, arrêtes saillantes, marchepied…) permettant ainsi de ne pas faire l'objet d'une quelconque prise au contact de la foule. Les arrêtes d’angles de caisse et de cabines seront donc arrondies ( la CAO/DAO privilégiera les opérations Booléennes pour les puristes). De la même manière les jantes de roues ne comporteront pas d’écrous de roues apparentes à la forme saillante, mais seront recouverts d’un cache, vissé. La je rejoint le camarade Berkut dans sa mention plus haut du VAB en précisant de faire simple dans le design général, notamment lorsque je vois les photos jointes plus haut de l’existant. Il n’est pas nécessaire de reprendre une calandre moulé en plastique avec le logo extrudé du constructeur de la gamme civile sur le devant du véhicule .Une plaque de tôle ajouré est plus pertinente (même affublé d’un logo). La citerne intégré sur la partie arrière du châssis et contenant l’eau ne doit pas comporter un design cubique. En effet, on ne doit pas pouvoir monter sur cette citerne et ainsi disposer d’une plateforme….Donc rechercher plutôt un carénage ayant pour forme générale un toit de maison, ou un arrondi. D’une manière générale le design du véhicule doit intégrer des flancs couverts (jupes de protection ?) Concernant le système de canons à eau, deux pistes sont possibles ; de l’inter opérable ou du manuel. L’un signifie un coût énormément plus élevé (conception, asservissement et maintenance) mais abaisse la silhouette et le centre de gravité du VMO ( est-ce important ?), il permet aussi de diminuer le nombre de servant en cabine. L’autre nécessite un homme par canon, mais est beaucoup plus simple de conception, par ailleurs il augmente sensiblement la hauteur du VMO (attention aux ponts type SNCF et autres porches). Je parlais plus haut de système passif de protection. Il s’agit en fait d’intégrer la cabine d’un système d’air type NBC (gaz lacrymogène et autres fumées divers), mais aussi un système de type Sprinklers de lutte contre l’incendie. Ce système, très proche de celui en dotation sur les véhicules d’intervention au feu des pompiers, doit être opérable en manuel ou en mode auto sur la totalité du carrossage. Dans un même ordre d’idée, le dessous du VMO doit faire l’objet, au moins dans sa partie GMP, d’un écran rendant étanche aux flammes (genre coupe feu). Le réservoir à carburant doit aussi bénéficier d’une protection incendie. C’est juste qq pistes, sachant que le fait de partir sur un postulat « hight level » permet ensuite de moduler sur un mode dégradé à convenance.. ;)
  21. max

    heureux d'etre parmis vous!

    bienvenu sur le site et bon forum camarade ! ;)
  22. Tu situes ou les enfants de troupes dans ce descriptif ?
  23. max

    [Blindé] AMX-10RCR.

    ..."Dans les chapitre des rêves humides"... heu, Fusilier va pas tarder à débarquer par là..... ;) Un projet contenant une partie des AMX-30 devait partir se faire "fondre" en Espagne je crois ( il y a 4 ans ), un autre projet de mème nature avait été envisagé en Belgique... je n'ai pas eu d'info depuis. La navalisation des 30 B2 concernerait plutot sur la composante "sous marine" de la royale, par ce que toute velléité de faire flotter ces sympathiques bestioles se réduit à néant. Il serait plutot question d'upgrader la possibilité de passage à gué humide, mais alors avec une problématique nouvelle liè à - la structure/densité du sol de mobilité ( sable). - les traitements de surface, joints divers et étanchéité en général des sous ensembles du char, sachant que le contexte eau de mer n'a pas les mèmes répercution que l'eau douce ( oxydation, effet de catalyse, lubrification...) - la conceptoin un snorkel adapté à une ambiance "agité", autre que celle du Rhin et du Danube... - sa tare originelle;un 30 B2 une fois sorti de l'eau n'est pas opérationnel immédiatement et doit faire l'objet d'un re-conditionnement "combat", donc là aussi un upgrade prenant en compte cet aspect. Je vais aborder le sujet le plus délicat, le choix de la peinture. Peut-on raisonnablement penser avoir des AMX 30 B2 bleu marine avec une boué accroché au tourelleau et avec pour nom d'unité "les loutres de mer" en chantant la Paimpolaise ? ;)
  24. max

    Armée de terre : moins 50 garnisons?

    Quelques idées qui me viennent en vrac suite aux idées « fusantes » du camarade Tancrède ;) ; A la lumière des miettes du moment « d’avant la RGPP » et selon mes qq rudiments en la matière, il semble que plus que jamais l’unité (la Cie, l’escadron, la batterie…) va être la véritable cheville ouvrière de l’ADT. Je vois celle-ci très largement utilisé à titre nominatif en tant qu’entité réelle, et non plus comme une simple composante du DUO de régiment. Ne plus être la variable d’ajustement régimentaire du genre piratage matériels/RH au gré des priorités locales et externes du CDC (Opex, DTI/DTO, Vigipirate…etc…). Non pas que les réajustements inter unités ne doivent pas être de mise, mais que cesse le spectacle actuel consistant à dépoiler en PERMANENCE la une, la deux, la trois et puis la quatre au profit de …la une, la deux, la trois et puis pour finir la quatre. Les mouvements inter unités frisent la comète de Halley ou la sur chauffe est permanente. Tout est « priorité à la mission » (et c’est tant mieux), mais quand du simple bouchage de trou circonstanciel on en arrive à devenir jongleur patenté et permanent, l’exercice devient alors périlleux…. Le niveau opérationnel est difficile à maintenir et la cohésion frise le vernis de circonstance. Une unité digne de ce nom doit le moins possible être une coquille vide hors Opex. Si un régiment se voit articulé de 7 ou 8 unités, je pense aussi que le bataillon va refaire surface rapidement (ou tout autre nom générique de composante), permettant ainsi au CDC d’exercer un commandement serein (j’ai pas dit zen), mais avec comme désavantage un échelon de plus dans le commandement organique (quoique cela rime aussi avec création de poste de commandement). Dès lors ce gros régiment cossu à souhait nécessitera un soutien adapté, donc plus musclé. Il est ici question du soutien MEC, RAV, SAN (la aussi ouverture de postes au DUO), sachant que la tentation EVIDENTE d’augmentation des ratio ne va pas manquer de refaire surface. Si une unité de soutien matériels pour 4 unités de combat c’est en personnel du 4-30-70 (exemple), j’espère que pour 7 unités de combat ce ne sera pas du 5-32-80 (5 officiers, 35 sous off et 80 MDR…). De même pour les capacités de matériels en dotation (système d’arme, infra, munitions, mobilité terrestre, santé et équipements divers) espérons que les calculs « hautement rationnels » du haut commandement soient pertinents. Pour les biffins, une seule CEA pour 7 unités de combat c’est effectivement du sous dimensionné. L’hypothèse d’une CEA à 8 sections est envisageable, mais alors devient un « machin » hors dimension comparé aux autres unité du régiment (avec un super capitaine, un super adjudant de batterie, une super section de commandement et un super parc de véhicules…). Je penche plutôt sur la solution d’une deuxième CEA (et hop, un autre poste de commandement ouvert). D’une manière plus terre à terre (c’est de mise), il va falloir que l’infra suive…C’est pas le tout de regrouper à tour de bras, encore va-t-il falloir loger notre bo’ régiment bien grassouillet comme il faut (8 unités, c’est pas rien). Notre régiment il dort, il s’entraîne, il entretien, il se dépense (il dépense aussi), il a un gros parc véhiculaire/panzers/canons/engins. Le terme adapté serait « cohérence de l’infrastructure ». Je vois d’ici les qq uns pour qui ce petit aspect des choses n’est qu’une « broutille de parcours », pourtant un casernement correctement adapté est un des secrets pour qu’une formation puisse totalement se dédier à son métier. Ainsi l’on évite les transports redondants et pertes de temps pour aller au stand de tir, à l’ordinaire, au casernement, à l’armurerie, au PC, au parc à chars, au parcours d’obstacles (imaginez la somme de ce temps perdu sur une année calendaire à l’échelle d’une formation à 7 ou 8 unités). Très franchement je pense que ce sujet mérite de faire l’objet d’une attention particulière, non ? ;)
  25. max

    ASTER 30

    Le 403 a été dissous depuis déja qq années, tu veux parler du 402 eme RA de Chalons/en-champagne
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