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max

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  1. Tout à fait Extramusicaman, en fait le Lecler dispose d'un couple très important dès les régimes intermédiaires de rotation. Le concept de mobilité est ici poussé beaucoup plus loins devant les autres... notemment grace à son GMP intégrant un moteur hyperbares V8 diesel de 1500 chevaux. Le moteur hyperbares permet une disponibilité de puissance sans monter trop haut dans le régime moteur. En gros le taux de compression est nettement plus élevé que sur un moteur classique ( mème turbo compressé). A noter que sa conception particulièrement réduite en terme de taille autorise un un gain de volume appéciable. Seule revers de la médaille, qui dit mécanique "ultra sophistiqué" dit "maintenance ultra sophistique", donc une MCO digne d'un labo et gourmande en euro... ... et une fin de règne pour les mécanos à l'ancienne ( hispano Suiza and co' ) avec leurs caisses à clous et leur établi en bordure de piste à char. ;)
  2. =D =D =D ,pas mieux. Il y a plus de 20 ans, lorsque les premiers K-Way kaki sont sortis , je me rappel encore de cette génération d'officiers pour lesquels ( les plus anciens ) ce "truc" n'était pas un effet du paquetage réglementaire ainsi que les nombreux jours d'arrèts distribués à la volé..... Si vous saviez ce que le CAT a donné en dotation il y a 7-8 ans en remplacement de la parka Kaki "micro-poreuse" dans le paquetage... Un kleenex bariolé ( avec capuche mais sans aucune poche ) dont la faculté est de ne soufrir AUCUN contact avec les ronces sous peine de déchirement total. Encore plus fort, celui-ci est adoubé de son pantalon ! Ben vi, c'est comme ça et pour tout le monde, du simple biffin au super Nija des FS. Alors comment voulez-vous qu'avant de partir sur un théatre ( centre Eu, MO ou Afrique ) on ne soit pas tenté de lorgner sur les catalogues de VPC du privé. Moi aussi j'ai gardé une paire de rangers réglementaire du paquo', mais c'est réservé pour la moto et le jardin ;)
  3. Message clair et un tantinet couillus du Général Germain qui illustre deux choses ; une humeur du moment et un constat pertinent. Sans vouloir défendre les porteurs de tenues briolées de "peintres Libanais" rencontrées un peu partout, ainsi que les équipements individuels divers et variés que l'on peut apercevoir en OPEX.... ...je dirais que le C.A.T ne facilite pas vraiment les choses. En effet, il n'y a pas que les programmes d'armement qui ont pour résultat un compromis, les "petits" programmes de l'équipement individuel ( je parle pas du Félin) sont au méme régime, un "compromis". Les rangers, l'équipement de pluie, le brelage, le sac de couchage, la tente indivi', la parka,la gourde et autres effets du barda ne sont pas toujours adaptés, voir carrément à coté de la plaque. A l'heure ou la plétore de fournisseurs d'équipements du secteur privé propose en catalogue des effets éprouvés sur les théatres d'opération de ces 20 dernières années, la demande des unités a sensiblement augmenté. Les achats vont bon train, et c'est mème des commandes d'unités constitué dont il s'agit, quand ce n'est pas le régiment. Dès lors on assiste à un résultat parfois étonnent ou d'une unité à l'autre, lors de relève par exemple, la tenue est différente.. Certes le camo est identique, mais pas la coupe des vétements, les chaussures, brelages et autres...Seul l'arme et la coiffure reste. A titre individuel ( relève de poste à poste ) c'est pareil, voir pire. Cette dérive vestimentaire en Opex est réelle, que ce soit avec des troupes de marines mais aussi d'autres armes habituées à la débrouillardise et astreints depuis belle lurette ( bien avant la chute du mur) à tourner à l'étranger. Il y a encore du travail à faire mon général.... ;)
  4. max

    [Quizz] Char / Archive

    de rien " Tallmike-oeil-de-lynx" ;), s'il fallait lancer qq pistes de recherches interressantes entre ces deux versions , je creuserais l'hypothèse de la modification substantielle du mantelet de canon (berceau de pièce différent ? si berceau de pièce différent quid du canon et de son asservissement, si oui compacité et ergo' en premère moitié intérieur de tourelle très différentes ) et celle de la modification du volume de compartiment moteur ( quid du GMP puissance/volume/disposition ), on ne modifie pas une caisse mécano-soudé de cette ampleur pour rien...
  5. max

    [Quizz] Char / Archive

    camarade tallmike et Kiri, si vous le permettez concernant ces qq photos du K-1 ; - l'embase du mat anémomètre en arrière droite du tourelleau chef de char semble ne pas avoir la mème place sur les deux photos de 3/4avant droite. Ne pouvant effectuer une mesure de restitution tri-dimensionnelle pour valider ceci, ce n'est pour l'instant qu'une suposition... - le mantelet du canon dU K-1A1 se prolonge par un tube de qq centimètres (diamètre nettement supérieur à celui du canon) que l'on ne retrouve pas sur le K 1 - la couronne dentée du barbottin ( en arrière du train de roulement ) du K-1A1 n'est pas couverte par une couronne-guide plate comme sur le K-1 - En arrière de caisse, le K-1A1 a son crochet de remorquage qui parait placé plus haut que le K-1. En y regardant de plus près pourtant on remarque que les deux autres points d'ancrages de part et d'autre de l'arrière de caisse semble à équidistance du crochet ( la vue arrière du K-1A1 montre ces deux points d'ancrage enmanillés)... Pour moi l'arrète en 3/4 de bas de caisse est plus basse, réellement, donc modification substentielle de l'encubage moteur ( compacité ? volume ? ). - toujours en arrière de caisse du K-1A1, des flasques garde-boue rectangulaire font leur apparition, pas sur le K-1 ( selon les deux vues AR ), mais cela n'est pas transcendant en matière d'ident' (en terme de valeur...) ;). D'ailleurs ils sont présent sur la vue de 3/4 AV-G - restant sur l'arrière de caisse, le K-1A1 ne possède plus deux tampons rectangulaires de part et d'autre du crochet de remorquage comme sur le K-1 - deux catadioptres ronds font leur apparition en arrière de caisse au dessus des trains de roulement sur le K-1A1
  6. Aujourd'hui sera une bonne journée finalement ; le camarade Tancrède est de retour et en plus on parle de blinder les GBC8KT.... ;)
  7. max

    L'artillerie de demain

    Exact pour le 105 d’un AMX 10 RC Fusilier ;) , il est conçu et réaliser pour du « tir à tuer » ou tir de destruction. En fait ce tir tendu est un tir plongeant dont on utilise que le début de la trajectoire, à peu près assimilable à une droite. Cependant en prenant l’hypothèse d’un tir au plus loin ( supérieur à 3000 m ) pour celui-ci, les points de chute se dispersent exagérément en longueur…rendant ainsi la précision aléatoire, pour ne pas dire inexistante. Je parle ici des écarts probables que l’on illustre généralement sur une courbe de Gauss. Donc l’hypothèse « au plus loin » pour ce type de canon ne correspond ni plus ni moins qu'à un sulfatage de bétteraves dans la brume ( de mer ? ;) ). Concernant les indicateurs d’un flux logistique, je crains que ta gourmandise soit frustré de mes lacunes en la matière… :-[ En revanche et faute de données précises, on peut approcher des éléments de réponses en précisant d’abord quel type de pièce va tirer. Les obusiers modernes sont tractés ou bien autopropulsés (abréviation SP en anglais, pour Self Propelled; en francais, on utilise la dénomination AM, qui veut dire AutoMoteur [la désignation française est plutôt "Au" pour "automoteur" (cf 155 Au F1) et "Am" pour "automouvant (155 Am F3)], sachant qu'en France, une pièce d'artillerie dite "Au" emporte à son bord les munitions qu'elle utilise pour le tir, alors qu'une pièce d'artillerie dite "Am" est simplement propulsée, mais n'emporte aucune munition d'artillerie . En gros selon que ce soit un TRF1 ou un AUF1/CAESAR, la dotation initiale de feu est soit à poste, soit à approvisionner. Dès lors les camions d’approvisionnement devront être au cul de la pièce avec du TRF1, impliquant un mouvement de mise en batterie plus lourd et un départ de feu moins rapide ( et ce même avec des servants d'jeun's qui giclent leurs mères ! ;) ). Pour te donner une idée de l’intensité d’un feu d’artillerie avec de l’AUF1 équipé avec un système informatisé de conduite des feux ATLAS (Automatisation des Tirs et des Liaisons de l'Artillerie Sol-sol), qui a remplacé en 2004 le système ATILA, la mise en batterie des trente-deux pièces d'un régiment d'artillerie ( je parle ici de quatre batteries de deux sections de tir de quatre pièces chacune) s'effectue en un minimum de temps (moins de 2 mn). Au commandement, le tir d'emblée commence par une rafale de 6 coups/pièce en 45 secondes ; pendant ce laps de temps, le régiment aura tiré 192 obus d'un poids moyen de 43.5 kg, soit un total de 8,2 tonnes sur la surface d'un carrefour à une distance de 23 km. Alors que le premier obus arrive sur objectif, le dernier a déjà été tiré et les pièces auront déjà commencé à quitter le front de batterie. Je ne connais pas exactement l’écart précis entre une batterie de 105 mm et une de 155 mm concernant le poid et la logistique d’une dotation initiale de feu , cela dit un obus HE de 105 mm c’est du 15 kg et un HE de 155 mm c’est 43 kg. Le conditionnement n’est pas toujours le même pour les munitions ( Palettes, caissons, container…). Par exemple la configuration standart d’un TRF1 est de 32 coups en palettes et de 24 en casier alors que celle d’un 105 HM2 était différente. Le CAESAR est doté d’un approvisionnement initial à 18 coups, mais en casier... Il serait vraisemblablement plus judicieux de partir d’une consommation basé sur une unité de feu. Je sais que cette unité correspond à la « dotation initiale » et se situe actuellement dans un segment compris entre 24 et 45 tonnes selon le matériel… Désolé de ne pouvoir te répondre camarade Fusilier :P, néanmoins sache que ta question a été posé à un collègue actuellement en poste au musée de l’artillerie de Draguignan : je ne manquerai pas de te tenir au courant ! ;)
  8. max

    L'artillerie de demain

    La comparaison d'une pièce de 105 mm d'artillerie avec un canon de 105 mm équipant un char du type AMX 10 RC ou autre me parait un peu légère.... :rolleyes: Une piéce d'artillerie intègre une batterie de tir qui, seule ou couplé en groupe d'artillerie, va produire un feu particulier que l'on appel selon la circonstance un tir d'arrèt, de barrage roulant, ou d'efficacité ( là il est question du tir de destruction, de neutralisation ou de harcèlement ). Le tir se décompose alors par une coordination d'actes élémentaires amont permettant ainsi un tir dit "efficace" d'emblée. Je passe sur la prépa' d'acquisition..ect.. ( COBRA... VOA...), ainsi que les écarts probables, dispersions des points de chutes et autres. Bref, un tir c'est un ensemble sensiblement important de moyens humains et technologiques intimements coordonnés qui dépasse de loins le simple arrosage de mon jardin. Je veux parler de la densité du feu avec ce que cela comporte comme logistique et soutien en amont. Un peloton de char fera un simple appui de cirsconstance, une diversion, et encore, très limité dans le temps. Rien de comparable avec le feu véritable de l'artillerie , mème d'un "vieux" 105 mm HM2. Une section en phase de tir se cadence, c'est à dire que l'on va déterminé en fonction du résultat recherché le nombre de coups/minutes nécessaire. Dès lors notre pièce ( son canon surtout ;)) va subir un certain nombre de contraintes physiques divers, fort différentes de celles endurées par un canon de char. Là on touche le fondement mème de la pièce d'artillerie, sa robustesse ( la "tenue" de son ame, l'usure ) et sa capacité à durer dans le temps. Le canon d'un char n'est pas conçu et réalisé pour servir une telle cadence. Lors d'un tir, une batterie consomme énormément de munitions, d'ailleurs au fil des heures une position de tir devient une vraie décharge ou la gestion des déchets devient un acte premier. Je parle ici des déchets de tir ( douille, conditionnements divers, palettes..ect...ect..). De mème la logistique de feu ( le ravitaillement ) est une véritable artère vitale ou un flux cyclique et régulier d'alimentation en munition palpite. Bref, une position de tir c'est un petit village ( pas de vacance ) ou ça gigote dur pour alimenter les pièces. Qu'est ce qu'un char de la cavalerie ( voir 3 ou 4 ) avec une pièce de 105 mm vient faire ici avec ses qq cartouches en tourelles et son micro TRM de ravitaillement ? Je le dis tout net, mème pas un appoint. Je n'aborde mème pas la comparaison de la porté du canon de 105 mm BK MECA L/48 du 10 RC avec celle d'un " vieux" 105 HM2 ou celle d'un light gun Anglais..... voyons voyons ;)
  9. max

    L'artillerie de demain

    Pour revenir à ta question et la genèse après guerre du 105 mm, il semblerait que le 105 mm des arsenaux Français soit arrivé trop tard en dotation, les normes de la guerre nucléaire faisaient souhaiter, pour les groupes d'appui direct, une mobilité et une protection que seul l'automoteur pouvait procurer. L'action de masse étant désormais le fait de l'atome ( on est là au milieu des années 50 ), l'artillerie classique a donc pour tache d'aider les brigades dans la défensive préalable au tir nucléaire et a la marche en avant qui en exploiterait les effets.
  10. max

    L'artillerie de demain

    Cette absence là... n'est une absence que depuis qq années seulement. Il y a peu le 93 RAm de Varces était encore doté du 105 HM2 . Le premier 105 mm "made in France" après guerre, au sein de l'artillerie Française, est né en mème temps que le 155 mm. Je parle ici du 105 triflèche modéle 50 ( poid de 2,7 tonnes, portée d'alors 14 km ) élaboré avec le 155 mm bi-flèche ( 8 tonnes et 18 km ). Les orientations de l'époque exprimées par les artilleurs ( he oui, on écoutait parfois les militaires avant ) allaient toutes dans le mème sens ; un automoteur à casemate tournante et fermé. Le résultat a donné ce que l'on connait, le vénérable 105 AU50 ( en fait le 105 mdle50 encasematé sur chassis d'AMX 13). Le 35 RAP a lui aussi reçu qq années en dotation un 105 mm de montagne Italien ( on est dans les années60-70 là ). Le 11eme RAMA ( tu connais fusilier, les crottes de narines..) a lui aussi été doté avec du 105 mm HM2 ( notemment au Tchad ). Concernant l'approche mortier de 120 et pièce de 105 dont tu parles, il n'y a pas de commune mesure dans l'emploi de ces différents feux ( comportement, service, puissance, profondeur,écart probable ...) Alors pourquoi plus de 105 mm ? Là tu me scoth camarade... O0. Franchement je n'ai pas la réponse. Est-ce que la puissance de feu d'une pièce de 105 mm est jugé inadéquate par ses résultats ( porté, mise en oeuvre, efficacité, soutien ) dans le spectre du feu disponible actuellement entre les 155 AUF1, les TRF1, les super-bo Caesar ? Question de choix, donc de moyens ? Urticaire cyclique post-adolescent du CEMAT envers ce calibre ? Quelqu'un a une idée ? ;)
  11. max

    L'artillerie de demain

    Comme tous ( pour moi tardivement ;) ) je lis ça et là pas mal de mouvements au sein des formations de l'artillerie. Ces mouvements trouvent leur origine dans une réorg' profonde à venir ou des régiments entiers vont soit ètre dissous, soit ètre recomposés avec son lot de changement de missions premières, d'autorité de tutelle directe ..ect... Ce sujet est abordé partiellement dans plusieurs autres sujets du forum. Aussi je propose de regrouper les infos de cette soudaine monté en puissance de l'Arme de l'excellence ;) Il est ici question, par exemple, des "URB" ( les cousins des EEI), du devenir du 61eme RA à l'heure ou tout ce qui monte de plus de 10 m au dessus du 0 m/sol est aspiré par l'ADA, du devenir du 12eme RA, les transferts de systèmes d'armes avec l'ADA, le rédécoupage des spécialités et des personnels ... mais au dela des aspects techniques contextuels délivrés ici ou là en vrac , du devenir et de la pérennité de la maitrise du feu sur un théatre... Selon moi Sainte Barbe doit un tantinnet s'agiter dans sa tombe....
  12. thanks Jeanmi. Quelques remarques pertinentes de principes sur les grands axes de notre défense, avec qq rappels de bases. Cela dit je ne sais pas si un stagiaire du CID est par nature capable de réellement "se lacher" sur un tel sujet ... ? ;)
  13. max

    Les étoiles rouges

    que du bon, que du bon et que du bon !
  14. max

    Armée de terre : moins 50 garnisons?

    ...heu... ...là j'ai un gros doute. :O J'ai pas eu d'échos encore dans mon entourage la-dessus. Si tu as des infos plus étoffées, je suis preneur. ;)
  15. De quoi de quoi ? Et une section d'huîtres mal affinées commandée par des poulpes spongieux bleus marines c'est peut-être plus adéquat à Barcelonnette ou à Mont Louis ? >:( Depuis quand la murène et le calamar seraient-ils aptes à combattre en ambiance sub-urbaine ? >:( Tonnerre de Mourmelon-le-grand ! Z'ont même pas été capable de garder les "crottes de narines" dans leurs cales, il a fallut qu'on les récupère :lol:. Non, franchement il faut l'avouer les tests d'entrée à l'école des fusiliers ne correspond à rien chez nous ... je vois d'ailleurs la teneur des tests d'ici ; - réchauffer le plus vite possible le boeuf en gelée d'une ration de combat ( menu E ) chaussé de palmes et nanti d'un sabre, le tout en chantant la Paimpolaise... - patauger le plus lentement possible à jeun dans la vase d'un trou d'eau salé en tirant en l'air à la 24/29, le tout au son des fifres et des tambours - sauter en l'air le plus haut possibles le treillis lesté de barres de plomb en imitant le " feulement" du cormoran d'Iroise en rut .... Non mais. ;) Pour revenir au recrutement du service action, mais aussi d'autres officines "couillus", on en revient au niveau élitiste des tests... donc à un vivier potentiel de candidats des plus restreint. Ceci expliquant peut-être pourquoi la DGSE, comme d'autres, s'emploie dès lors à utiliser des outils de com' plus directes quand au recrutement.
  16. ha non ! on va pas commencer à parler de Carla Bruni ici ! =(
  17. Quelques questions qui me trottent par la tète concernant cette nouvelle piste tant argumenté par Bercy ‘n co’ ( reine du moment ) et dont sa mise en application ne va pas tarder. - La multitude de suppressions de postes à tous les échelons engendré par cette rationalisation ne va pas t-elle par mouvement Brownien pousser alors l’appareil à créer de nouveaux postes.(du genre à la place de mettre un chef mettons en deux ) et ainsi assister à l’affligeant spectacle obtenue actuellement avec des tètes de directions bifides. - La valeur d’un poste tenue dans la nouvelle structure, quelque soit son niveau, ne va-t-il pas faire l’objet d’une « surcote » de la part des DPMA. De la sorte et par excès on peut imaginer un colonel devenant alors indifféremment « gardien » d’un escalier ou « responsable » de photocopieur. - Que vont devenir les bataillons d’officiers de liaisons en tout genre, ces « supra » agents de liaison sans lesquels la com’ interarmées ne serait plus ? - Est-ce qu’une zone tampon dans ce pentagone gaulois existera ? Chaque nouveau théâtre d’opération implique des créations ou des montés en puissances d’entités interarmées, donc de la place ( beaucoup de place ). Les squats de greniers et autres chambres de bonnes verront-ils enfin leur fin ? - L’effet « jointness » médiocrement vécu chez les anglo-saxon ( nos modèles imposés du moment…) ou l’interarmisation poussé à son extrême par cet effet de recentrage géographique ne va-t-il pas nous faire perdre une partie des savoirs et savoirs faire propres à chaque armes et armées et si précieux ? Je parle ici d’un effet de vulgarisation des approches métiers. ... pourquoi pas un pentagone "à la Française" plutot ? ;)
  18. max

    Notons le ministre de la défense

    ... la dimension d'un sous-secrétaire d'état, l'aura d'une huitre mal affiné, la verve d'une concierge, le caractère (et la consistance) d'un poulpe ainsi qu'une insensibilisation patente de la "chose" militaire font de cet homme quelqu'un qui ne restera pas très longtemps dans les mémoires, du moins la mienne. Et en plus il n'a pratiquement aucune marge de manoeuvre, trop empétré qu'il est dans son cadre d'ordre digne d'un adjudant. Restant un haut fonctionnaire, et par respect de sa charge, je ne lui mettrai donc pas un zéro. Mais guère plus. ;)
  19. max

    lettre au MINDEF

    Sujet brûlant camarade Vincent ;) Je vois ici trois entités bien distinctes dans ces propos. L'une se situerai dans une veine canalisant tout ce qui concerne les sentiments de reconnaissance ou de "non reconnaissance" des militaires par la nation. En claire le coté coeur/pulsion/passion entre les les hommes du métier des armes et leurs concitoyens et (peut-être) un shouilla d'amertume à propos de la contexture du lien Armé Nation. De l'autre je dirai qu'il est question des considérations plus techniques inérantes à la grille des salaires et des pseudos équivalences de rémunération quand à d'autres corps de l'état. Le militaire est-il convenablement payé au regard de ses taches génériques, et quid des critères d'évaluation de la dite rémunération. La dernière entité, récente, s'illustre par une réaction épidermique face aux perpétuels resserrages de robinets (cycliques et irréguliers) dont est façonné le quotidien du militaire (Opex, dissolutions, instruction, carrière et autre). Ce dernier état de fait est le pétard qui, très humainement, déclanche le touillage de saladier dans lequel on retrouve l'idée imbriqué de "mal payé/mal considéré". Bien évidemment le mélange est sulfureux (douteux ?) et va, hélas, desservir la cause principale. On mélange tout ! =(
  20. max

    Boujour à tous

    binevenu et bon forum camarade ! ;)
  21. excellent Rochambeau, thanks a lot
  22. max

    Tupolev Tu-22 Blinder

    ...heu... .… il est un peu moins de 7h00 du matin ce 7 septembre 1987, je viens de finir mon petit dèj’ à l’échelon de la position et remonte à pied sur le site pour aller voir une dernière fois mes génératrices ( je suis alors sous off responsable des groupes électrogènes ) avant la relève de site. Le ciel est peu nuageux et la matinée « fraîche » ( rire, il fait déjà 19 ° ! )…. Dans le chemin qui m’amène vers l’ICC/IPCP ( le poste de tir de la batterie ), je m’aperçois qu’une rampe de missile fait des hochements en l’air, un peux comme me l’avait montré la veille mon collègue responsable de la maintenance des affûts lors d’une opération de maintenance. Curieux…. Le big bang détonne immédiatement, la trajectoire du missile passe au dessus d’un mirador tenu par un légionnaire du REP en faction qui, lui, saute de peur de son perchoir ( 6 m quand même ). Le missile percute le TU 22 qui amorçait une remonté. Le systéme de sécu’ de distance minimale du missile ne s’est pas déclanché, aussi celui-ci percute le bombardier et une explosion énorme du genre grosse boule orange. L’avion est alors « subdivisé » en deux entités en flammes qui percutent la planète. L’impact se situe à moins de 6000m du site Hawk. On relève ensuite 4 bombes de 1500 kg mi Phosphore, mi Napalm largués dans une passe qui se termine par la piste principale de N’djaména. Seul 2 bombes ont explosé, les deux autres seront en mains ( brillantes ) du NEDEX. Les restants du TU 22 au sol sont une bouillie Alu/Acier. Chacun va récupérer son bout d’avion estampillé en Cyrillique ( ça fait trophée, on est en pleine guerre froide). Ensuite le tout N’djamena raplique et le REP est obligé de garder un périmètre de sécurité. On dénombres trois pilotes ( mercenaires ? ), deux sont de nationalité Sud Af’, quand aux corps….pas beau. Deux TU 22 se suivaient en fait, repérés depuis 110 km plein Nord de l'épicentre du site ( vu au scop de l'IPCP ). Je vous laisse imaginer la longue longue attente de l'ordre de feu pour arriver à moins de 6 km de la position... L’un des sièges pilotes est exposé à la résidence du camarade Idriss débi, le train d’atterrissage avant est exposé devant l’Etat major du 68 eme RA de Chaumont ( ex 403 eme RA ) et un bout du correcteur de visé de l’appareil servant à l’alignement d’objectif est dans mon salon, ce que ma femme et ma belle-mère déplore bien sur. …désolé du HS Akhilleus… ;)
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