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En fait le grade de major existe toujours, mais le corps dont il était issu, corps à grade unique, le plaçait entre les sous officiers et les officiers. Le grade est maintenant intégré au corps de sous officiers, en haut de tableau. Je ne connais pas la date exacte de la dissolution, moins de deux ans c'est sur. Effectivement fusilier, le fond du problème intègre de manière générale "l'espace vitale" des grades et plus particulièrement les opportunités offertes ( ou restantes ) aux officiers subalternes. Mais chutttttttttt, faut pas le dire trop haut ! ;)
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je pense que les programmes des écoles d'Appli' intègrent l'idée de "changement" dans leurs programmes d'une année sur l'autre Akhilleus. La donne géostratégique en général, l'évolution galopante des matériels à servir, les RETEX ainsi que leurs applications, l'interarmisation, l'externalisation et la "coopération" internationale des différents théâtres d'opérations font que pas mal de modules intégrants les différentes U.V doivent changer voir carrément "muter". Cela dit et sans vouloir faire de la sémantique de trottoir, je reviens sur l'idée de "chef". Parce qu'avant tout c'est un homme, notre "chef" intègre ses propres qualités, qualités foncières, que sont le physique, le caractère, les dispositions intellectuelles, le comportement et les qualités professionnelles. De la même manière ses aptitudes professionnelles se découpent dans un ensemble alliant son aptitude au commandement, à l’instruction spécialisé, à l’administration et à la technique. Notre « chef » est suivi ( de près ) annuellement par la hiérarchie et fait l’office d’une notation individuelle dans laquelle tous ces chapitres seront évoqués. Dès lors tout points faibles, abîmes ou légères lacunes sont prises en compte et peuvent déboucher sur un complément de formation, une spécialisation, une ré-orientation ou un concours. J’occulte volontairement la partie disciplinaire qui elle se voit « traiter » en temps réel…. Notre « chef » peut provenir d’une école militaire ou être passé par le rang. Déjà là, la provenance ( je veux dire l’origine ) va déterminer un profil type de carrière. Que l’on soit sorti selon de St Cyr ou d’une école d’arme ne permet pas d’envisager de finir « big chef ». D’abord à cause de l’age et ensuite à cause du cursus militaire. En effet ne pas avoir effectué le Collège Interarmé de défense ( ex école de guerre ) signifie qu’un temps de commandement ne sera pas permit, je parle ici du poste de chef de corps pour commander un régiment/base aérienne/bâtiment de la flotte. Seul un contexte particulier, genre « la nation en guerre », permet de rencontrer des exceptions d’homme « petits » d’avoir des postes « grands ». De plus aujourd’hui ou la réduction des bases aériennes/régiments/batiments est en réduction, les postes de commandement sont d’autant réduits. Ainsi plus que jamais ces postes vont faire l’objet d’une compétitivité hargneuse ou il n’y aura de place que pour les meilleurs ( ? ) ;) Là intervient ma grande interrogation. Les meilleurs en quoi ; en cursus, en valeur, en meneur ? Le big chef sera t-il seulement le produit d’un système ( cursus militaire pur « grandes écoles » ) ? NB, Dès lors le bas du tableau ( les postes de besogneux ), par effet de cascading, sera lui aussi l’objet d’une âpre lutte ou les « petits » officiers vont s’étriper dans un contexte de places très très chers….Feu le « corps des majors » n’avait décidemment plus sa pace aux sein de nos forces… :'(
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camarade jojo67, j'abonde le sens de tes propos sur l'égalisation sociale due à la tenue ainsi que la compétence et le galon porté en général. Je suis plus réservé quand à la " marginalisation" type rang. Rentré aux A.T à 15 ans ( ex ENTSOA ), j'ai commencé une carrière S/OFF en débutant sergent à 18 ans pour finir major concours à 35 ans, et passer Officier par le rang. Il ne me semble pas avoir moins souffert que d'autres sur le chapitre des concours et pour t'avouer franchement le niveau concours OAEA s'avérait ... moins haut que celui de major ( synthèse avéré à l'école d'arme ). Dès lors accéder par le rang, selon moi, ne démérite en rien l'accès à ce corps. Bien au contraire, il permet "socialement" de laisser un accès aux plus humbles ( par exemples ceux n'ayant pas passé avec succès les différents autres concours ) et reste selon moi une des voix les plus "sociale" à l'accéssion au corps des officiers. Certes le panache n'est pas là, la remise de sabre, ect...ect... Néamoins un major de 35 ans est pour le moins capable de tenir un poste d'Off méca ou autre et de par l'age donné pour porter ce grade ( dévalué hélas dernièrement, cf dissolution du corps des majors ) potentielement très près d'étre officier. Tu auras d'ailleurs remarqué que les Off méca, Off trans Off d'ordinaires et autres postes de "bas" officiers ne sont généralement pas doté de Cyrars/EMIA/OAEA/OAES... bizarre, non ? ;)
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courage DEFA550, ;)
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bonjour Menchi et bienvenu parmis nous ! ;)
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[Tchad] Les rebelles en "état de belligérance" avec l'armée française
max a répondu à un(e) sujet de Vinia dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour moi le dispositif Epervier reste un outil valable tant que son volume général continu d’être indexé à la menace terrestre du moment, en gardant à l’esprit que la ligne de conduite du partis, pardon, de la France, est de perfusionner/soutenir Idris Déby Itno. Le point fort d’Epervier est son adaptabilité contextuelle, il monte et remonte en puissance au gréé des évènements, atteignant parfois plus de 5000 personnes sur le théâtre. Le spectre des systèmes d’armes déployé par la France est une sorte de « variable » que le quai d’Orsay ajuste à sa guise. Peut-être qu’avec N. Sarkozy les pics de monté en puissance seront alors un peu plus haut en couleur. Pour le reste il faut continuer de faire savoir ( et bien le faire ) que notre dispositif en place est totalement calibré en fonction de ce qu'il s’y passe. -
toutes mes félicitations camarade Akhilleus ! ;) Nonobstant le fait que cette promotion interne illustre de manière probante l'excellent jugement de notre sainte hierarchie ici -bas, je déplore déja le fait que tu sois passé de l'autre coté des barricades.... =D Bon courage dans ces nouvelles fonctions !s
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L'armée Britannique est elle surestimée ?
max a répondu à un(e) sujet de Charles XII dans Histoire militaire
... en Gauloiserie camarade Rochambeau, en Gauloiserie . ;) -
a mi me parece que es una cosa muy bien ombre cervantes; pero quid du savoir-faire Français dans ce domaine ? Selon toi sommes-nous dépendant de la technologie étrangère dans ce domaine précisément ?
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non g4lly ;), il s'agit du circuit 24 v interne au véhicule. Le fait de disposer de cette prise permet ainsi de démarrer ton véhicule lorsque les batteries sont à plat. Et c'est pas un luxe pour un véhicule militaire, loins de là.... Je tendrais à croire que c'est mème vital ce genre de truc. C'est en dotation dans tout les échelons du MEC, mais aussi dans chaque peloton/section ( ex premier échelon ). Est-ce que Kobalt, vincent ou jojo67 ont un avis la-dessus ? ;)
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Un tour en librairie
max a répondu à un(e) sujet de Fenrir dans Livres, magazines, multimédia, liens et documentation
Il m'a été donné de travailler pas mal d'années avec le camarade Sheldon, ce type est un monument de savoirs, extraordinaire bonhomme. Il est une référence dont l'expertise fait l'objet de mal de sollicitudes, à tous les niveaux ( militaires et politiques ). Merci du tuyau Fenrir, ça je ne le manquerai pas ! ;) -
... et on en revient aux sou ! le concept reste séduisant, mais anti-commercial. ;)
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heuuuuu....... la prise de parc est ce petit cordon appartenant au lot de bord fort prisé par les équipages qui permet de remplacer des"pinces" quand une batterie est déchargé, appelé pompeusement parfois "cordon inter-véhiculaire". Aussi important ( voir nécessaire) que la roue de secours, je trouve assez mesquin de proposer ce petit organe au regard du prix de ce véhicule. =(
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effectivement jojo67, la mobilité, la résistance au roulage et le maintien en condition d'un système de roulage "roue" est sans commune mesure avec un système chenillé. Le prix aussi. Mais cette option pénalise sensiblement la masse totale de la caisse ainsi que les possibilité de franchissement.... Encore une fois le compromis puissance de feu/mobilité/protection met son grain de sel. ;)
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ça sent l'ident' par ici ! ;) ;) ;)
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Le propre de cette SER était de rouler débaché avec les Jeeps Hotchkiss 6 volts.....La gueule au vent et l'ANF1 à l'épaule, par -16°, à fond de 3eme entre les panzers ( du 30 et du Léo' ) dévalant la plaine.....en tout cas beau régiment et super cohésion ! ;) désolé pour le HS
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Jeanmi, est-ce que le 2eme GC intégrait une S.E.R dans son organigramme ? En 1983, j'ai effectué un stage en corps de troupe avec la SER d'un GC à munsingen, mais je me rappel plus du conbien.... :'(
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oui Mauser, avec une chenille en moins, voir les deux, il est évident que l'on avance pas. Pour avoir personellement déchenillé avec un AMX13 et AMX30, je confirme qu'avec une seule chenille on reste planté. J'ai lu qq part ( je crois que c'est sur le forum ou intervient le camarade Chassilian)qu'une personne parle d'un certain Adjudant "X" qui aurait permis au Leclerc lors d'une démo' de continuer à avancer avec une seule chenille sur son train de roulement... Je reste très très septique. La configuration de cette démo devait ètre sur un terrain sec et particulièrement stabilisé, parce que sur un terrain gras, les galets étant le seul point de jonction entre la masse du char et le sol, on pourrait parler d'enfoncement ! Le seul palliatif sur un impact d'explosion au train de roulement que je connaisse m'a été enseigné à l'atelier dommage de guerre de l'ESAM de Bourges. Dans l'hypothèse ou un bras de balancier et un galet on été atomisé, la parade consiste à "shunter" ceux-ci en les attachant en position haute de manière à ne plus intervenir dans le train de roulement. Si c'est le 1er ou dernier galet du train de roulement, on racourcira d'autant la chenille en enlevant qq patins. Le plus incroyable c'est que ça marche, le panzer peut alors se mouvoir au ralenti (l'instruction avait été faite avec un AMX 10).
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la "mutualisation" du soutient interarmées n'est pas très nouveau...Va t-on réinventer le service de garnison ? Quand à densifier les unités de soutien, je n'ose imaginer le tableau. Décidément, quand il y a pas de sous. O0
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incroyable, selon la fiche de présentation la prise de parc est en ""option" sur l'A5 de chez Auverland.... ça laisse rèveur.
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thanks a lot jeanmi, superbes photos. Je note que sur celles des galets les bras de balanciers et autres caches reçoivent aussi des tètes d'écrous neufs.... la suspension a été upgradé ?
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Les officiers généraux de la révolution et de l'Empire
max a répondu à un(e) sujet de Suchet dans Histoire militaire
bon, je pose une question ( non, ne frappez pas ), il a fait quoi déja l'amis Bernadotte ? O0 -
Concernant le point 1 de tes questions Thyd, je corrige un shouilla la « simple » transposition technologique de l’existant dans la gamme civile d’un constructeur avec la gamme militaire. Le moteur n’est qu’un élément de ce qui permet la motorisation du VCI, il doit intégrer en ensemble appelé groupe motopropulseur. Cet ensemble comporte généralement un moteur à combustion interne ( parfois une turbine ), un embrayage ou convertisseur de couple et une boite de vitesse. Ce GMP est alors couplé à un ou des organes de transmission ( arbre, coupleurs…) et parfois comporte une boite de transfert. Le moteur génère le mouvement et le reste transmet le mouvement jusqu’au train de roulement ou à la roue, schématiquement on parle de chaîne cinématique. Le moteur peut provenir de la gamme « civile » d’un constructeur, effectivement. Cela dit il devra faire l’objet de modifications inhérentes à son environnement particulier (celui d’un VCI) et aux contraintes imposées par une utilisation militaire. On peut en citer qq unes : - une filtration particulière du comburant ( l’air) et du carburant différente d’un camion ou engin de chantier - une vitesse de rotation la moins élevé possible donc nécessitant un couple disponible dès les bas régimes - une architecture interne et externe la plus compacte possible - une intégration dans son compartiment permettant une extraction rapide - la possibilité de fonctionner le plus longtemps possible en mode dégradé ( déficience de lubrification, d’alimentation… ) - Une signature thermique de l’échappement la plus faible - La possibilité d’une alimentation avec un carburant à faible indice d’octane s’il marche à l’essence, voir d’être polycarburant - Passer avec succès la norme standart OTAN de fonctionnement ininterrompu sur banc d’essai pendant 100 h Selon moi la suspension et le roulement ne peuvent en aucun cas être emprunté sur des engins de manutention ou levage de la gamme civil, eux aussi doivent faire l’objet de modifications, voir de re-conception totale ou partiel de l’existant. La suspension d’un VCI, comme la majeure partie des engins chenillés militaires doit : - intégrer un débattement très prononcé par rapport au système de roulement - faire l’objet de sollicitations très importante en cycles ( notamment irréguliers) et en fréquences - encaisser fréquemment des « coups de boutoir » pour sa partie hydraulique ou hydropneumatique - participer de par sa conception architecturale à la protection général du véhicule - assurer à l’équipage une protection correcte qq soit la nature du terrain ( tangage, roulis/ oui je sais, on est pas en mer ) - permettre une assise générale du véhicule la plus stable Le roulement, quelque soit le système choisi ( roue ou chenille ) procède lui aussi de changement bien différents de ce qui existe en l’état sur des véhicules de chantier. Sur ce sujet aussi je cite qq points en vrac : : - permettre une vitesse du véhicule « élevé » - permettre le passage d’obstacles très diversifié ( naturels, artificiels….) - exercer une pression au sol de la masse du véhicule dont la densité en KG par cm2 permettra de se sortir des terrains « spongieux » - pouvoir être réparer le plus rapidement possible ( extraction de patin, changement de roue, shunt d’un galet…) - ne pas absorber trop de puissance utile à la sortie de la transmission finale ( arbre, barbotin), en gros pas de déperdition d’énergie trop excessive - autoriser un rayon de braquage des élevé Ainsi ces qq précisions ( et j'en ai oublié pas mal ) sur le moteur, la suspension et le train de roulement adaptés à un VCI font que la transition de ce qui existe déjà sur étagère dans la gamme civile d’un constructeur est plus complexe que cela laisserait à penser... ... plus cher aussi. ;)