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max

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Tout ce qui a été posté par max

  1. max

    Ici on cause MBT ....

    Celui qui donnera une réponse clairement définitive à ces questions mérite dors et déjà d’être distingué de la croix de St Chamond avec palmes d’acier. ;) Ta gourmandise t’honore Tancrède, mais je pense qu’ici et pour pouvoir répondre correctement il est nécessaire avant tout de posséder un référentiel exhaustif de l’existant étranger (et surtout pas des données « constructeurs » de source ouverte…). D’ailleurs quelque part possède t-on réellement l’intégralité de ces données. Ce cap franchi allégrement, de nombreuses confrontation statiques et en mouvement doivent aboutir ensuite sur une tablature comparative de la plus belle sorte (imagine le travail …) avec des critères d’évaluations pertinents. Au résultat de ces essais une synthèse globale donnera un podium qui au final laissera transparaître enfin le « plus mieux » des élus. Mais alors quel chemin parcouru, quelle salade de choix que ces spécificités techniques mélangées de RETEX et soupoudrées de casse ! Il est certainement possible d’approcher des éléments de réponses techniques sur le papier, mais quid de la pénibilité de l’asservissement, du coût réel (DTO/DTI/MEC/Appro), des points faibles non connus encore à ce jour … Pas vraiment simple pour avoir une vraie réponse.
  2. L’indécision. Ou plutôt la décision de commandement qui ne vient pas alors que les minutes passent. Une configuration particulière (de météo, de moyens convergents et d’opportunité physique) est en place, permettant ainsi d’effectuer la mission ou l’action comme rarement (ou jamais) il est possible d’espérer. Tout est à poste, chaque seconde compte et l’on sait que ça va être LE moment. Puis l’ordre d’exécution (ou feu vert) se fait attendre, silence radio dans la chaîne de commandement, rien… genre flou artistique. L’Elysée est abonné aux absents, Matignon n’a plus de son, St Do et le COIA sont en stand-by, l’autorité de tutelle directe bredouille et temporise alors que l’ambassade s’en remet aux silence du quai d’Orsay , même l’échelon ne répond plus. Dans ces instants là, la calvitie par encore naissante du jeune officier en poste travail déjà en sommet de crâne à la désertification de l’épiderme ! ;)
  3. max

    Ici on cause MBT ....

    Pour revenir sur le choix du "manuel ou auto", je suis d'accord , chaque formule conserve ses adhérents. En revanche l'asservissement d'un système d'arme en tourelle reste l'objet d'une recherche permanente, notamment lors d’une phase de tir. La « vulgarisation » des processus passe par des stades divers dont l’automatisation est une des formes pertinentes d’amélioration. En fait je ne suis pas sur que le choix de la « formule manuelle » soit réellement un choix, mais plutôt une contrainte dicté par des éléments de réponses en phase avec … le coût. Ici l’idée de choix ne me semble pas connexe avec des éléments de préférences nationales ou lié à une hypothétique habitude « maison ». L’exemple Israéliens est intéressant. L'hypothèse d'un chargement automatique pour l'AGC d'un Merkava (en passant vraisemblablement par une solution de magasinage en nuque) va demander autre chose qu'un simple Upgrade de la configuration de tourelle, j’aurais même franchement tendance à pencher pour un changement total… ramenant ainsi au premier plan le problème du coût. Plusieurs facteurs acquis dans la configuration actuelle (structure, ossature, ergonomie, architecture et débattement divers des sous ensembles) vont devenir un véritable casse tète pour les ingénieurs de l’IMI. Un système de chargement automatique dans la tourelle existante me parait hasardeux. A l’intérieur d’une tourelle, la notion d’espace fait prime. Le mécanisme récupérateur de recul doit être aussi efficace que possible dans les limites d’espace qui lui sont imparties (un espace suffisant doit être prévu pour permettre le recul de la culasse). J’ajouterai que la hauteur de la tourelle doit aussi tenir compte non seulement des dimensions et du recul du tube, mais encore de ses possibilités de pointage en inclinaison négative, donnée ici essentielle pour le Merkava. D’autre part un système automatique de chargement doit permettre la sélection à volonté des projectiles suivant l’objectif à atteindre, augmentant ainsi significativement la gourmandise de l’espace dédié … et la masse totale. Le cumul d’un magasinage et d’un sous ensemble de chargement automatique représente un surcroît de poids qui, avec la configuration de la tourelle actuelle, ne devra pas impacter l’équilibre délicat de la pièce sur son berceau (une pièce représente un peu plus d’une tonne). Dès lors je ne vois pas comment avec l’existant il serait possible de conserver l’harmonie des efforts et des tensions. Le chargement automatique est un vrai « plus » dont le gain, selon moi, permet surtout de conserver en tourelle un peu plus l’attention sur le ressenti terrain, et par là même la menace. Les cadences de tir effectuées en statique (champs de tir) ne veulent pas dire grand-chose dès lors que le chef de char aide le tireur à la manœuvre. Qui de nos sympathiques cavaliers oserait avancer que lors deS challenges interalliés ils sont restés de marbre lors de phases de tir … augmentant ainsi significativement la cadence en ayant attrapé une bonne sueur avec un plancher du puis de tourelle inondé de déchets. En phase combat le timing est différemment employé et chacun est intégralement dédié à ses missions d’asservissement. Oserai-je avancer qu’ici un peu de bon sens pointerait alors le bout de son nez … ;)
  4. max

    Ici on cause MBT ....

    il faut étoffer ça Arka, je pige pas. Merci par avance ;)
  5. max

    1er RPIMa

    Quel est donc le sens réel de ces propos ? J’avoue patauger un peu …Service de semaine, peux-tu, s’il te plait, développer un peu plus tes idées ? Merci par avance
  6. max

    Des nouvelles de la British Army

    Etonnant cette garde au sol réduite et ces passages de roues si près des … roues. Ne nous cacherait-on une suspension oléo’quelque chose ? Pour le reste les moulistes de chez Solido vont aimer ! ;)
  7. max

    VBCI

    Non non, pas fin du HS. Ayant dans ma prime jeunesse servi plus de 10 ans dans l’artillerie au sein du système d’arme Hawk, notre régiment avait la joie biennale d’embarquer sur train une batterie complète pour les écoles à feu de Biscarosse dans les Landes. Belle exercice que celui de caser tout ce foutoir de radars, de shelters et d’affûts sur un train au départ de Chaumont. Mon rôle de chef mécanicien auto me laissait à ravir la mission de jouer du « mécano » avec les cheminots du dépôt local. Bien évidemment « la pensée du parti » de façade et rayonnée de ces gars là ne portait pas à prôner une symbiose totale avec l’armée… En revanche et à la peine la collaboration dans l’action dépassait de loin les simples conseils techniques. Au final la mission et seule la mission motivait alors le relationnel établi, annihilant d’un bloc toute velléité nauséeuse et mal venue pour nous, militaires dans la panade. Certes parfois je me suis senti bien seul avec les appelés à freiner « au volant » des wagons chargés sur une desserte pas vraiment horizontale, à monter en solo un QBD estampillé Modèle 46 quelques heures avant le chargement, à s’apercevoir qu’un TBU 15 CLD n’était pas intrinsèquement conçu pour intégrer un cabarit « wagon » SNCF… Néanmoins j’ai toujours trouvé réponse, aide et conseil auprès de ces personnes, toujours. Pour le reste et surtout les 3 jours nécessaires à relier Chaumont à Biscarosse, est-il nécessaire de préciser que le flux ferroviaires au niveau national est emprunt de priorité et de sécurité ? Un tagazou dont la longueur et la charge hors tout fait pâlir le moindre TGV est l’objet d’une intégration dans le trafic ou toute notion de temps est alors remise à sa juste place au regard du but. Allons allons, il n’est pas ici question d’amateurisme, au diable les accro’ du chrono’. De la gueule et du rustique les cheminots, certes, mais punaise des grands bonhommes ;). PS QBD ; quai en bout démontable TBU 15 CLD ; camion lourd de dépannage
  8. max

    Treillis F-2 de l'armée française

    ... choquant... :-X
  9. max

    VBCI

    Exemple pertinent que celui de la P4 pour illustrer les « maladies de jeunesses » au travers de sa direction. L’origine de ce problème était essentiellement lié à deux bagues en caoutchouc sèches qui au bout de quelques temps refusaient de remplir leur rôle de « palier » à la colonne de direction. La colonne fait une rotation par effort manuel (au volant) qui elle ne pose pas de problème. En revanche se sont les alignements et différents angles à la roue (chasse, carrossage et pivot) qui par retour d’effort ramènent le volant naturellement. Hors ces bagues « sèches » arrivaient à vaincre le couple de retour d’effort. Au résultat il fallait systématiquement ramener le volant pour retrouver une position neutre avec parfois de réelles angoisses. Du reste l’inertie « administrative » entre la découverte de ce problème épineux et la modification technique du Matériel a duré un certain temps… Alors ici aussi le système D a été appliqué avec force, dans les forces. Je me rappel de quelques Adjudants-chefs bricoleurs et mécaniciens de la première heure ayant percé deux petits trous au niveau de ces bagues et copieusement arrosé avec une burette à huile les dites bagues pour ainsi lubrifier le tout. Belle performance lorsque après quelques jours l’huile secourable dûment injectée avec amour avait grassement corrodé et désagrégé les bagues. La colonne de direction devenait alors… lâche, faisant ainsi encore sensiblement grimper le taux d’angoisse des équipages. ;)
  10. coté avatar ... au secours ! Le mossieur arrète pas de me dire qu'une erreur s'est produite... Heu, g4lly prend pitié d'un pov' mécano subisseur de la vie.... :'( :'( :'(
  11. Peu versé sur ce qui flotte en général et la batellerie en particulier ( pardon Fusilier), je vous laisse imaginer ce que nous, à St Malo, on pense de cette commande ! And guess what ? we're happy ! ;)
  12. Cette "timide réhabilitation" est-elle, selon toi, le résultat de quelque chose clairement voulu ou une simple convergence du hasard ?
  13. je vénère particulièrement Kriegspiel d'Arno et Bocquet sur les Werwolfe (Pologne 1946). La mise en couleurs fait vielle école mais les quelques planches d'esquisses au crayon sont excellentes. Cek-çot, malgré moi, Raspoutitsa et les pourris de Dimitri ... Je cite aussi "les phalanges de l'ordre noir" et "partie de chasse" de Bilal. Je rève de voir Bilal sortir un jour ne serait-ce qu'une planche avec de vraies uniformes connus ;)
  14. L'opinion d'un "tout cavalerie" est bon à prendre, mais de là à intégrer "... ce qui ne lui interdit pas, conjoncturellement, d’apporter un appui feux directs au profit de l’infanterie ou du génie.Mais là ne sont pas nos spécificités...". Nous sommes en 2009 que je sache, regardons donc un peu ce que nos forces vivent ici ou ailleurs.
  15. Petit HS « … Certains semblent avancer que cette mission est désuète car ce type de renseignement sera dorénavant obtenu par une technologie avancée reposant sur l’acquisition satellitaire… » Non mon général, l’acquisition satellitaire si avancé soit-elle ne promet (et ne fait) que ce qu’elle donne. Il n’est pas nécessaire d’illustrer vos propos sur un paradoxe aussi coloré que d’ailleurs peu de monde se plairait à suivre. Les « certains » dont vous parlez ne doivent pas faire l’objet d’une crédibilité bien grande dans l’exécutif militaire. Probablement quelque intriguant de la gouvernance à la mode pour qui l’avenir passe par la console de jeu. Vous citez vous-même à juste raison le besoin de précision des renseignements par le contact, alors que craignons-nous ? Pensez-vous sincèrement qu’un mode opératif puisse être engagé sur uniquement de l’image satellitaire ? Et surtout quel homme assumerait une telle dérive aujourd’hui ? Une école de la mêlée représente effectivement une réponse pertinente à un besoin actuel de nos forces. Tant de nouveaux matériels aujourd’hui restent à découvrir au niveau de la manœuvre, alors que dire de leur coordination dans le faisceau de missions dont vous vous plaisez à rappeler que la surprise est au rendez-vous à chaque bond et où la décision se prend en quelques instants ? Il reste fort à faire. Nonobstant vos propos, l’image satellitaire doit elle aussi avancer et sa technologie être l’objet d’une attention soutenue. Plus une scène est précise et plus son exploitation permet d’extraire du renseignement. Me permettant encore de vous citer, La force de notre armée de terre repose sur la complémentarité de ses capacités. Mes devoirs mon général
  16. Merci pour le rafraîchissement de mémoire g4lly ;). Oui, ben je n’y crois pas moi au petit upgrade peu cher, peuchère. L’unique solution « admissible » entre le cout (et le temps) d’une restructuration de caisse et les impératifs pour posséder un ou plusieurs point d’accès pour une poignée de GV passe par des portes type « papillon » latérales. Ce délire a déjà été approché sur un projet d’AMX30 VCI étudié à Satory. Le GMP restait à son emplacement et permettait ainsi, dans le puit de tourelle, de loger 8 fantassins (avec les critères de l’époque, hein). Une tourelle téléopérée constituait l’armement, dégageant ainsi l’espace du panier. Les portes papillons latérales déployaient des plaques de blindage vers l'avant pour se protéger des tirs adverses. Une autre approche avec un GMP situé dans la partie avant de la caisse de l’AMX 30 VCI est aussi resté une étude purement papier. Le déplacement du moteur à l'avant posait de nombreux problème, entre autres celui de repositionner le poste de pilotage et de redessiner une bonne moitié de caisse... A la lumière de l’Achzarit, et contrairement à ce que j’avançais un peu plus haut (mea culpa), les versions MK1 et MK2 ont fait l’objet d’une remotorisation totale (GMP). Le moteur soviétique d'origine, à refroidissement à eau a été remplacé par un système plus compact et plus puissant. Ainsi l'Achzarit Mk 1 est équipé d'un moteur Détroit Diesel 8V-71 TTA de 650 chevaux, à refroidissement à eau, alors que le Mk 2 a, quant à lui, un moteur Detroit Diesel NIMDA 8V-92 TA/DDC III de 850 chevaux. Donc pas si innocent que ça la modification ; moteur, convertisseur de couple, boite, prise de force, faisceau électrique, alternateur, échappement primaire et secondaire… et arbre (je cite g4lly !). Du reste je note que le poids de cet engin au combat est de 44 tonnes (contre 36 tonnes pour le T-54/T-55 version MBT)… Bel écart de masse, non ?
  17. Décliner ce projet comme un Achzarit implique que les personnels flanqués dans le puit de tourelle ne peuvent sortir que par des trappes de toit. Ou alors il faut repenser la structure de caisse et la modifier, et ça c’est vraiment lourd techniquement. Il est à noter que l’IAI avait cependant réussi ce défi en déplaçant latéralement et sensiblement le GMP de manière à modifier la compacité du compartiment. Le résultat permet de dégager environ 80 centimètres permettant ainsi d’intégrer un « couloir » donnant sur une rampe de sortie. Très ingénieux d’autant plus que la chaîne cinématique n’a absolument en rien été modifié… Je me demande d’ailleurs comment le mouvement est transmis au train de roulement droit (cascade de pignon ? descente de mouvement ?). Je reste réservé sur le concept et surtout son coût. Le rapprochement avec un BMPT est éloigné et purement théorique car l’unique canon de 40 mm avec de part et d’autre quelque tuyau de poêle lance patates me semble mince… Franchement la puissance de feu avec un BMPT ne souffre d’aucune comparaison. Le coût d’un tel engin doit tout bonnement être faramineux et ne colle pas avec notre quête insatiable de la pertinence budgétaire. Que les bureaux d’études planchent la dessus est une bonne chose, que Nexter se voit doter de quelques crédits pour enrichir la R’n D d’accord, que les quelques protos puissent migrer sur de l’export serait génial…mais pour Nexter seulement. Je suis pour tout ce qui pourra écluser économiquement notre potentiel surdimensionné de Leclercs, mais pas au dépend de nos pauvres deniers actuels. On va créer un concept d’emploi MBT Leclerc/VBCI/T40 très novateur, inaugurer une autre école à Carpiagne, former (au début) à tour de bras du personnel, driller sur ordi’ du combat à la pelle, mettre en place un M.E.C d’AGC et d’APC qui va nous coûter la peau des c….. et ainsi entretenir une vitrine industrielle. Non non et NON ! Gardons nos sous pour du carburant, de la courroie, du filtre, des pompes à injection et des munitions. On n’a pas le moyen de ce truc. :-\ :-\ :-\ :-\
  18. Je vois effectivement sur ta photo un truc mince au début... Mais alors la vitesse du treuillage pour un tel engin est vraiment étonnante, partant du principe qu'il est en traction directe et sans mouflage. De mème au retournement (un déplacement lattéral équivalent au moins à deux fois la largeur du Stryker + glissement) le véhicule treuillant ne bronche pas d'un poil... Rupture du cable ? De toute façon le dispositif de sécurité du treuil (goupille de cisaillement ou coupleur à bille) a un certain temps de retard qui ne justifie pas la parfaite immobilité du treuillant. Le muscadet de Valette n'est pas un gros plan, Mossieu.
  19. nous parlons bien de l'élingue en cable acier manchonné en bout que l'on doit amoureusement lover dans le coffre à lot de bord et copieusement graisser à chaque entretien ?
  20. repassage en règle plein écran sur mon 21 pouces et je ne vois toujours pas d'élingue ..... Je vais donc me resservir un 3 eme muscadet.
  21. voila 7 fois que je re-regarde la vidéo et je ne vois aucune élingue tendue ou détendue devant le véhicule... Le véhicule en statique devant, lui, est vraiment immobile. Il ne treuil pas car au moment du retournement de l'autre sa caisse ne bouge pas d'un poil. En fin de retournement la perspective permet de voir que devant le véhicule ayant les quatres fers en l'air il n'y a toujours pas d'autre véhicule... SVP Berkut, renseigne-moi O0
  22. Je ne suis pas sur que ce soit un remorquage ... ;)
  23. Patience Tancrède, un jour DUO magasine sortira en kiosque ! ;)
  24. Non Bel exemple que celui du VLRA au Tchad. Les premières dotations (et donations) à titres onéreuses auprès de l’armée Tchadienne ont concerné une poigné de véhicules dont le RMDV de la métropole dataient déjà de plusieurs années. Nonobstant des perceptions récentes et en guise de trompe l’œil concernant l’état du parc Tchadien, il est à la mesure de son MEC embryonnaire, c'est-à-dire exécrable. Le maintien en condition du parc auto Tchadien fait l’objet d’une dotation budgétaire ridicule et dès lors n’a voix au chapitre du commandement que par besoin opérationnel dans l’urgence. Il existe bien en tant que tel, mais n’est véritablement coordonné que par le DAMI Français qui s’évertue à inculquer des rudiments de disponibilité. La mission du DAMI est pantagruélique car elle ne dispose finalement que de peu de moyens dont la synthèse représente les miettes du dispositif de l’armée française sur place et d’achats du gouvernement Tchadien sur étagères ponctuels, sporadiques et non coordonnés. Le résultat donne un parc pour le moins «bizarre » ou le meilleur côtoie le pire. Le Bren Carrier est aligné à coté du BTR60-PB entourellé d’un 90mm d’AML (miracle de la perfusion Française) lui-même parqué face à un peloton de 4x4 flambants neufs. Il n‘y a aucun échelon dans le dispositif du corps de bataille tchadien et sur une piste lorsque ça camphre, seule l’essence de la nourrice du véhicule ou quelques grammes de tolite ou de pentrite vont permettre très vite de résoudre une intervention de dépannage. Alors concernant le maintien en condition (visites, vidanges, curatif de 1er ou 2eme échelon) cela procède forcément de l’abîme. Il existe bien un atelier de N’djaména, un autre plus petit sur Abéché et un parc à ferraille sur Moussoro, mais que peut-on attendre d’un tel dispositif en terme de résultats d’entretien et de disponibilité d’un parc militaire à l’échelle d’une nation, si petite soit-elle ? Bien évidement les VLRA « Tchadiens » sont condamnés à (très) court terme, comme le reste des achats de véhicules d’ailleurs. Ils ne feront l’objet d’aucun entretien réel. Leur durée de vie sera nettement moins importante qu’un VLRA « Français » qui lui prendra peut-être l’apparence d’un délaissement pour les yeux d’un néophyte, mais au moins est certifié disponible car ses sous-ensembles dits de sécurités (frein, direction et suspension), eux, font l’objet d’un vrai suivi professionnel. De même la durée de vie d’un véhicule neuf au sein des forces Tchadiennes est uniquement lié (dégâts de guerre mis à part) à la capacité de celui-ci à « traverser » les opérations préventives d’entretien sans voir le cul d’une fosse. Ce constat existe depuis les années « Fort Lamy » et perdure aujourd’hui. Concernant les VLRA Français, beauté mise à part, la durée de vie intègre une gestion de potentiel pertinente et un curatif opérationnel. Saluons au passage les prouesses des personnels des détachements du matériel. Non Clairon, un VLRA Tchadien n’est seulement correcte techniquement et doté d’une DTI décente que dans la première année de sa servitude tout au plus, ses "collègues" Français, eux, les enterreront très vite sur les bords de pistes aux grés des rezzous et des coups d’états. PS, DAMI; détachement d'aide militaire Français MEC ; maintien en condition RMDV; remise à niveau à mi-dirée de vie DTI; disponibilité technique immédiate
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