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@hadriel Pas forcément de raison d'être au prorata. Si le développement est partagé 50-50 entre la France et l'Espagne, alors on partage la facture des coûts de développement à 50-50. Sachant que la chaîne finale sera en Espagne, et que le retrait de l'Allemagne va ouvrir de belles voies aux équipementiers espagnols, ce n'est peut-être pas une si mauvaise affaire pour eux. Après le delta me paraît quand même assez important, je me demande s'il n'y a pas aussi une différence notable sur les packages logistiques entre les deux pays (peut-être une plus grosse implication de l'industriel et une moindre implication des opérationnels dans le MCO des Tiger espagnols?). @ARPA C'est juste incomparable ! Ce serait comme demander si un Rafale vaut mieux que 2 ou 3 Alpha Jet gréés en avions d'attaque ! En l'état, un Tigre modernisé peut embarquer plus d'armement que 4 appareils de la catégorie Guépard (en imaginant que le H160M puisse embarquer 4 Mistral ou 4 MMP ou un canon de 30mm, ce qui n'a pas été demandé), tout en disposant d'une optronique largement supérieure, d'une résistance au combat sans commune mesure, d'une meilleure furtivité, de coûts opérationnels (MCO, carbu + équipages) inférieurs, etc. Le tout sans compter que si tu veux vraiment une version d'attaque du Guépard, tu augmenteras la facture de ce dernier. Ceci étant dit, un Guépard armé de mitrailleuses de 12,7mm, de roquettes à guidage laser et, potentiellement plus tard, de missiles MMP, ça fera déjà un très bon complément pour le Tigre. Mais ça ne le remplacera jamais. @Hirondelle Hum... Je ne comprends pas la logique de ton calcul. 42M€ par Tigre Mk3 ça reste toujours moins cher que 104M€ par AH-64E que je sache ? Et rien ne nous dit que dans le contrat Tigre Mk3 on aura pas également UN MONCEAU de trucs annexes (remise à niveau de la cellule, maintenance, entretien, formation, etc.). Et ce, sans compter le retour sur investissement pour nos industriels, les rentrées fiscales pour l'état, les économies faites sur la logistique avec des cellules connues. A la limite, il faudrait diviser le coût par le nombre de cellules et le nombre d'années d'exploitation qu'il leur reste. Et encore, ça ne prend pas en compte tous les avantages. Sachant qu'un Tigre Mk3 fera aussi bien (un peu moins bien sur certains points, mieux sur d'autres) que le AH-64E (qui n'a pas spécialement une excellente dispo, on va pas se mentir), je préfère très largement qu'on garde les Tigre !!
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@emixam Ça dépend de l'avion, de son utilisation, de son contexte, de la puissance disponible, de la configuration de l'avion, etc. Mais à une époque, sur certains avions et dans certains cas de figure (au décollage à MTOW notamment), la perte de 25% ou de 50% de la puissance au décollage avait exactement la même finalité fatale. Dès lors, avec 4 moteurs, tu avais bien plus de risques de te retrouver dans la merde qu'avec 2 moteurs uniquement. C'est également ce genre de considérations qui imposent une solution monoréacteur pour les avions STOVL. Sur un STOVL, qu'il soit mono ou multimoteurs, la perte d'un unique moteur au décollage ou à l'atterrissage entraîne la perte de l'avion. Et plus tu multiplies le nombre de moteurs, plus tu augmente le risque de panne d'un seul de ces moteurs. De nos jours, sur les avions de ligne, les réacteurs sont si puissants qu'un 777 ou un 320 peut continuer à prendre de l'altitude même après avoir perdu un moteur. Ça (et l'évolution de la règlementation en fonction) fait qu'on ne retrouve quasiment plus que des biréacteurs dans l'aviation civile. Et dans le militaire, c'est plus ou moins le cas également: un F-15, un Rafale ou un Hornet sur un seul moteur peut continuer à voler en toute sécurité, et même décoller en charge (ce qui n'a pas toujours été le cas !). Par contre, il faut calculer des marges de sécurité au décollage, évidemment. Ça oui, et je le précise bien dans mon poste d'ailleurs: "à qualité du moteur équivalente, évidemment". A ma connaissance, le F404 du Hornet a un excellent taux de fiabilité. Pour le F135 du F-35, c'est encore loin d'être parfait, il faudra surveiller la situation. Et il y a encore le risque très particulier des chocs aviaires. Ça, ça dépend du pays, du climat, des saisons migratoires, mais aussi de la manière d'utiliser les appareils (altitude de vol notamment). Je n'ai pas les données exactes pour la Suisse, mais il me semble plus que probable que le F-35 monomoteur ne sera pas utilisé aussi souvent que les Hornet et Tiger au fond des vallées. En tous cas, l'hypothèse avait été soulevée à l'époque de la sélection du Gripen, je ne vois pas pourquoi la situation aurait changé sur ce point là depuis.
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En gros, avec deux moteurs, tu as deux fois plus de risques d'en perdre un, et de devoir gérer la situation en fonction. Avec un monomoteur, l'équation est simplifiée: il y a en moyenne moins de panne/défaillance moteur. Mais quand une tuile arrive, la gestion de la situation est simple: éjection. Après, de ce qui m'en a été dit en Suisse, outre la question de la gestion du décollage (bouffer la piste le plus vite possible pour palier une tuile), la PC semble aussi utile pour gagner vite de l'altitude et de la vitesse (et donc de la marge de sécurité) en cas de problème moteur, et on m'avait cité notamment le risque de bird strike. En soi, un monomoteur est statistiquement moins sujet aux pannes moteur, mais bien plus fragile face au risque aviaire (à qualité du moteur équivalente, évidemment). Et pour le coup, je n'ai aucune idée de l'évaluation de ces différents risques en suisses (sachant que le risque aviaire change en fonction de la localisation et de la période de l'année !) Reste en tous cas que, dans un sens ou dans l'autre, dire "le F-35 va moins gêner parce qu'il utilise moins sa PC" suivi de "bon en fait il est effectivement plus bruyant mais c'est pas grave il volera moins", c'est au minimum très présomptueux, au pire du vrai enfumage*. * Et je précise que ce n'est propre ni à la Suisse, ni au F-35, et même pas aux avions militaires ! De manière générale, ce qui gène les riverains (et l'environnement au sens large) c'est bien le niveau sonore maximum atteint, pas vraiment la fréquence à laquelle cela se produit du moment qu'on reste dans les mêmes ordres de grandeur (et j'ose espérer pour les pilotes suisses qu'on sera quand même dans les mêmes ordres de grandeur!)
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Si on pouvait se calmer sur les HS et recentrer le débat, ce serait une bonne chose. Et on y va mollo sur l'aigreur gratuite... (d'autant qu'il y a largement de quoi argumenter par ailleurs ;) ) Ceci étant dit, l'excuse du "il fait plus de bruit mais il volera moins" c'est le sommet du foutage de gueule. Pour avoir bien trainer mes guêtres dans l'axe de la piste de Payerne, que tu te fasse survoler par deux chasseurs ou pas quatre ne change pas grand chose: si ça doit réveiller bébé, ça réveillera bébé. Par contre, à partir d'une certaine distance, être survolé par un unique Hornet restera bien plus bruyant et pénible que d'être survolé par deux Tiger, deux fois plus nombreux mais plus silencieux. Pour le F-35, ça sera le même principe, mais avec un cercle de nuisance autour de la base bien plus large, où les riverains seront nombreux à regretter les Hornet plus nombreux mais moins bruyants. Et non, il n'y a pas véritablement de raison pour qu'ils utilisent moins leur PC que les Hornet. En Suisse, ces derniers n'exploitent pas leur PC parce qu'ils sont proche MTOW (ce n'est jamais le cas en config air-air), mais principalement pour des questions de sécurité, afin de prendre rapidement de la vitesse et de l'altitude afin d'anticiper un éventuel problème (moteur notamment). Avec le F-35, qui ne dispose pas de configuration d'emport légère et qui est monomoteur, il n'y a pas de raison que les besoins soient différents. Oh, je ne doute pas qu'ils limiteront effectivement l'usage de la PC*. Mais ce sera à cause des nuisances, et au détriment de la sécurité, pas parce que le F-35 dispose de meilleures performances que le Hornet sur ce point. *et encore. Vu qu'ils devraient soit disant redécouvrir les joies des missions air-sol, ils devront bien de temps en temps décoller avec de vraies config lourdes.
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
@gargouille Bah en l'occurrence oui, c'est une manipulation puisque ça n'a, jusqu'à preuve du contraire, jamais eu lieu. Et même si ça a eu lieu, il n'y a absolument aucune vérité absolue à tirer d'une confrontation entre un avion à peine entré en service et un avion bien maîtrisé par ses cochers ! (parce que sinon je peux aussi faire la liste de toutes les roustes que ce sont pris les premiers Rafale M lors de leur entrée en service.) Mais on va pas encore une fois refaire cette histoire. De manière générale, et je l'ai déjà dit par ailleurs, je pense également que le Rafale se présente aujourd'hui comme la principale alternative crédible aux avions de Lockheed Martin. Pas uniquement la "principale alternative occidentale", mais bel et bien la "principale alternative tout court". Et si pour les fanboys français ça peut sonner comme une évidence, c'était encore loin d'être gagné il y a quelques années ! Pour moi, ça tient à une série de facteurs concordants: D'une part, à force de vouloir absolument coller des avions Lockheed Martin de partout, le département d'état US a fini par plomber la crédibilité de Boeing à l'export. Certes, l'Advanced Eagle est là, et va bénéficier un peu des commandes passées par l'USAF, mais le Super Hornet semble définitivement coulé par le F-35. Finalement, en FMS, il ne reste que deux alternatives: le F-35 (ou éventuellement le F-15X) en option lourde et très coûteuse, et le F-16V en option légère meilleur marché. Le Super Hornet étant hors jeu à l'exportation, le segment de marché du biréacteur intermédiaire est virtuellement abandonné par les Américains. Ce qui ouvre un pont d'or pour la concurrence européenne. D'autre part, justement, cette concurrence européenne s'est cassé la gueule en beauté. Si le Typhoon bénéficie de quelques marchés captifs et pourrait encore créer la surprise avec des avions d'occasion ou des petits marchés défensifs taillés sur mesure (genre le Bangladesh), il ne tient plus la route par rapport à la concurrence européenne, que ce soit sur le plan industriel ou technologique. Côté Suédois, et je trouve ça triste pour eux, c'est encore pire. Le Gripen E devait être un glorieux chant du cygne, et au final ça ressemble plus à un canard boiteux. L'avion est trop lourd et trop cher pour un monoréacteur, et surtout trop en retard. Il coûte presque aussi cher qu'un Super Hornet, et n'offre pas beaucoup plus de performances qu'un monoréacteur coréen, pakistanais ou chinois vendu considérablement moins cher. Enfin, et on en revient à l'article de Al Monitor, le Rafale bénéficie surtout d'une perte de vitesse assez hallucinante des Russes sur le marché des avions de combat ! Et, pour le coup, je pense que CAATSA est une bonne excuse pour ne pas voir que l'industrie aéronautique russe, à l'exportation, n'est que l'ombre de ce qu'elle était il y a un quart de siècle. Le MiG-35 n'a jamais réussi à s'imposer sur ce segment de marché, qui est justement celui du Rafale, et les éventuels clients du Su-35 sont pour la plupart déjà équipés de Su-30 fonctionnels, et préfèrent attendre l'arriver d'un Su-57 à l'exportation. Alors peut-être que les choses seront effectivement amenées à changer avec l'arrivée du Checkmate et d'une version export du Su-57. Mais pour l'instant, le Rafale bénéficie d'un alignement des planètes absolument inédit, et qui risque de ne pas s'éterniser non plus. -
Donc ça, si je comprends bien, ce serait l'énergie nécessaire pour un canon EM "parfait" dont toute l'énergie servirait à accélérer les projectiles (autrement dit sans chauffe ni autre déperdition) à la cadence d'un Phalanx, mais à Mach 6. Effectivement, ça fait une sacrée quantité d'énergie à trouver ! Quelque chose me dit que le système terrestre que cherchent à développer les Japonais sera basé sur une multitude de lanceurs, tous plus ou moins directement reliés à des centrales énergétiques civiles. Mais du coup, même si ça marche, ça restera encore longtemps (dans un usage terrestre en tous cas) dévolu à la protection de cibles civiles (usage typique au Japon ou en Israël). Mais on reste bien loin d'une solution déployable en OPEX par exemple.
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Je serais bien incapable de faire ça, d'autant plus en m'amusant, haha ! L'énergie consommée par le Phalanx, outre la rotation du canon par alimentation électrique, provient de la poudre des munitions. Quel rapport avec un railgun? (considère que mon niveau en physique-chimie est celui d'un mauvais élève de 1ère ES hein ! ) Bon après, en faisant des calculs sur un coin de nappe vite fait, voilà ce que ça donne contre une cible hypersonique évoluant à Mach 6. Objectif: Effectuer une première "interception" à 6000m et essayer de placer au moins un second obus sur le trajectoire de la cible avant son impact, au cas où, si possible pas trop près (+1500m) histoire de pas se faire cribler d'éclats hypersoniques, et de palier à une éventuelle charge nucléaire air-burst. Hypothèse: Les obus sortent de mon rail-gun à Mach 6 environ. Avec les frottements et la gravité, j'ai établi une capacité approximative à parcourir 2000m en 1,5 sec et 6000m en un peu plus de 5 sec (calculs effectués grâce au Pozitron Pifométrique 3000) Conclusion: Pour mettre minimum 2 obus sur le trajet d'une menace qui parcours 6km en moins de 3 secondes, il faut en première approximation une cadence de tir minimale d'environ 12 coups à la minute. Et on est vraiment sur le minimum du minimum, avec des munitions complexes, guidées et à correction de trajectoire, face à des menaces elles-mêmes pas trop manoeuvrantes. Et il faudra sans aucun doute viser une interception cinétique, et pas du air-burst si on veut une capacité anti-ICBM un minimum crédible. Bref, ça me semble... complexe. Après, si on imagine un tube capable de tirer mettons 15 coups/min, et une tourelle bitube, alors on se retrouve avec une cadence de tir similaire à un OTO/Melara 127mm. Certes, on sera sur un calibre plus proche du 40mm que du 127mm, mais l'hypervélocité fait qu'on pourrait théoriquement en faire une pièce d'artillerie principale capable de faire de l'appui feu vers la terre, de la frappe de surface tout en conservant une capacité anti-aérienne secondaire. En tous cas, si on veut faire du vrai air-air au canon EM, va falloir aligner la cadence de tir, et ça va coûter une blinde. Je vois pas trop l'intérêt d'avoir du VL MICA ou du CAMM pour une utilisation en mouvement ? Ce genre de portée, ça se gère effectivement aux échelons supérieurs, avec du C2 pour la déconfliction avec nos propres moyens aériens. En gros, le but c'est de défendre l'échelon d'assaut ou l'échelon découverte à bonne distance. Ça se gère comme une batterie de CAESAR ou de LRU un système comme ça. Ça doit être mobile, mais aucun besoin de tirer en mouvement. Et si vraiment tu veux suivre un gros tempo opérationnel, pour peu que tu répartisse tes missiles sur deux véhicules lanceurs, tu en auras toujours un en position de tir pendant que l'autre se déplace ou recharge.
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A l'occasion pourquoi pas une collaboration oui ! Mais je t'avoue que pour les prochains mois, je vais être bien absorbé ! J'avais vu, j'avais vu... Mais je pense que tu sous-estimes grandement mon incompatibilité génétique avec les maths ! Plus sérieusement, au-delà du simple calcul balistique qui consiste à amener une munition vers une autre, je pense qu'il y a plein de petites subtilités qui tiennent plus de "l'art de la défense anti-aérienne" que de simples calculs balistiques. Du genre: Combien faut-il compter de munitions air-burst en moyenne pour toucher une cible? Quel est le cône de dispersion idéal pour la dite munition en prenant en compte de telles vitesses de rapprochement? Quel est le "box" (spatial et temporel) d'interception et combien faut-il placer de munitions à l'intérieur pour statistiquement espérer mettre un coup au but? Ce genre de subtilités qui doivent plus provenir de l'expérience acquise (la même expérience qui fait dire qu'il faut en moyenne 0,9 Aster 15 ou 1,6 ESSM pour intercepter une cible x par exemple) que du simple calcul probabiliste. En fait, au-delà des bases en balistique, il me manque surtout les bases en défense anti-aérienne ! C'est une des questions qui se pose en effet. Et quelque chose me dit que ça va être un peu une course à la simplicité. En gros, est-il plus simple (et moins cher): d'intégrer une solution de guidage sur un obus de 4kg et 35mm de diamètre qui se prend 25.000 g et une décharge EM de malade dans la gueule au décollage, de développer un canon EM capable de tirer des salves ultra rapides d'obus cons comme les pieds mais filant Mach 7 en sortie de bouche au point que le tube brille dans le noir tellement il chauffe et que les batteries des accumulateurs hurlent pour qu'on les achèvent à la fin de l'échange de tir. Dans les deux cas, je pense qu'on va très rapidement s'éloigner d'une solution low-cost, et que ça risque de perdre son avantage face à un missile bien développé. Si le but est de faire une couche de défense de plus à but dissuasive, comme pour le Japon, je peux comprendre. Si le but est d'en faire un système polyvalent intégré sur un navire de surface, ça me semble plus complexe, et surtout ça me paraît difficile d'opter pour la solution n°2.
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Crotale, Mistral, VL MICA et autres systèmes sol-air
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de LBP dans Europe
J'ai fait la demande dans un autre sujet du forum, mais je me suis dit qu'il y aurait peut-être des "connoisseurs" également de ce côté-ci ;) Je recherche des spécialistes de l'artillerie anti-aérienne ;) L'idée, suite aux annonces japonaises et aux avancées sur le programme européen PILUM, est de calculer les ordres de grandeur permettant de rendre réaliste une solution d'interception balistique "railgun" contre des missiles/gliders hypersoniques. En gros, avec des projectiles de 30 ou 40mm se déplaçant à Mach 6, est-ce vraiment crédible de vouloir faire de l'anti-missiles hypersoniques ? Quelle serait la taille des salves nécessaires pour intercepter de tels oiseaux à des distances de quelques kilomètres à peine ? Vues les cadences actuellement prévisibles pour ce genre de canons électromagnétique, j'ai encore quelques doutes sur la faisabilité du truc. -
Bonjour à tous les spécialistes et passionnés de DSA ;) Je suis en train de bosser sur le sujet des rail-guns permettant de contrer des systèmes hypersoniques (missiles et gliders). Ça fait écho à la fois aux dernières déclarations japonaises ( https://mainichi.jp/english/articles/20220105/p2a/00m/0na/023000c ) et aux recherches menées actuellement en France et en Europe (PADR PILUM : https://eda.europa.eu/news-and-events/news/2021/04/28/padr-pilum-project-gets-started ). Ce que je cherche à connaître, ce sont principalement les ordres de grandeur permettant de rendre un tel système possible, au a minima plausible. Et comme je suis une QUICHE INTERSIDÉRALE en calculs balistiques, je me suis dis que je trouverais peut-être une âme charitable ici. Ce que j'ai réussi à trouver jusqu'ici: un projectile de 3 à 5kg (calibre 30mm ou 40mm environ) pourrait avoir une vitesse en sortie de bouche de Mach 6. En comptant les frottements, etc, ça devrait lui permettre de parcourir 5km en 6 ou 7 secondes. D'après les munitionnaires, il serait même possible de faire un minimum de correction de trajectoire et d'imaginer des munitions air burst (pas vraiment de munitions guidées cependant). Par contre, du côté de l'Institut Saint-Louis, on parle pour l'instant de cadences de tir de 3 coups par minute, avec un objectif de 10 coups/min à terme. Je ne sais pas si les Japonais sont considérablement plus avancés que nous où s'ils comptent multiplier les tubes, mais est-ce qu'on peut sérieusement penser faire de l'anti-hypersonique (qui plus est contre des gliders manoeuvrants) avec une salve de 10 coups / min ? Après, peut-être qu'avec une vitesse de rencontre de Mach 12-14, c'est une cadence de tir suffisante ? Est-ce que vous avez déjà vu passer des publications traitant de ce sujet ? Ou est-ce qu'il y aurait parmi vous des âmes charitables capables de m'aider un peu avec les calculs ? (l'idée étant juste de savoir si c'est plausible en l'état, ou s'il y a encore beaucoup de boulot à faire). Sachant, évidemment, qu'on parle ici de protection "haut du spectre" pour des navires ou des sites fixes. Vue la production énergétique, ça va pas servir à protéger un convoi en déplacement contre des ATGM ou des drones, c'est sûr ! Chouette papier ! C'est ton blog The Restless Technophile, ou c'est un collectif ?
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Forces armées Indiennes.
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de Libanais_75 dans Asie / Océanie
Petite question qui n'a pas de grand rapport avec l'actualité: Je cherche des chiffres sur la production et/ou consommation de munitions lourdes (30mm, 122mm, 125mm, 155mm, bref, pas les armes légères quoi !) par/pour les forces indiennes. Des ordres de grandeur me suffiraient, donc pas forcément besoin que ce soit ultra up to date. Le PDF "Procurement Projection" n'est plus en ligne depuis la dissolution de l'OFB. La seule chose que j'ai trouvé pour l'instant, c'est le "chiffre d'affaire" de l'OFB avant sa dissolution (environ 2,3 milliards €), mais ça couvre énormément d'activités. -
Oui c'est du stock shot ça.
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Ton analyse me semble bonne. Cependant, il me semble que (pour le moment), l'Indian Navy ne souhaite pas s'équiper de Tejas Naval. Ils pourront peut-être changer d'avis une fois de plus*, mais en tous cas il n'y a pas vraiment d'histoire d'amour entre le Tejas et la Navy. Et si ça peut te rassurer, PERSONNE n'est en mesure de comprendre ce pays ! J'ai eu la chance d'y faire un tour (pas autant que @Picdelamirand-oil ceci dit), et il semble que même sur place, les Indiens ne comprennent pas beaucoup mieux les décisions qui sont prises ! En fait, le pays est extrêmement politisé, dans toutes ses strates sociales. Il y a des intérêts à l'échelle du pays, des Etats, des villes, etc, et ces intérêts peuvent parfois (souvent) être divergents. Le Ministère de la Défense n'aura pas le même point de vue que l'Indian Navy, qui n'aura pas le même point de vue que le Premier Ministre, qui doit composer avec les intérêts industriels des grands conglomérats privés, des entreprises d'état, avec le développement économique de certaines régions, avec les besoins urgents des différents ministères, des différentes branches armées, etc etc. Les processus décisionnels doivent prendre en compte non seulement tous ces intérêts divergents (qu'on appellerait "lobbies" dans d'autres pays), mais aussi le fait que le pays vit encore dans l'ombre de l'ancien système de castes, qui est encore très TRÈS présent dans les décisions politiques ! Du coup, il est littéralement IMPOSSIBLE de prévoir quoi que ce soit à l'avance dans cet énorme bordel administratif et culturel. Au mieux, on peut voir se dégager des signaux forts lorsqu'il y a une convergence évidente de différents groupes de pression. Ainsi, si le Rafale a été imposé par Modi face à l'opposition du Ministre de la Défense de l'époque, de HAL et d'une partie de la diplomatie indienne qui souhaitait un rapprochement avec les USA, le travail de fond réalisé par l'IAF puis par le Ministère de Défense a progressivement imposé le Rafale comme une "norme" chez de nombreux décideurs, fonctionnaires, technocrates, etc. Pour autant, les réseaux pro-Boeing et pro-USA existent toujours, et ils sont d'ailleurs nettement plus fort dans l'Indian Navy qu'ailleurs. Donc je serais bien incapable d'établir un pronostic pour le Rafale ou le Super Hornet. Je pense avoir été un des premiers à avoir évoqué ici l'intérêt sérieux de l'Indian Navy pour 24 ou 26 Rafale M. Mais j'ai également dit que les échos que j'avais eu ne provenaient que de milieux pro-Dassault et pro-Rafale en Inde. Et que j'étais persuadé que, ailleurs, quelqu'un avait sans doute trouver le même écho, mais en faveur du Super Hornet, de la part de réseaux pro-Boeing et pro-SH. Et je reste sur cette opinion. Je pense quand même que le Rafale a une petite longueur d'avance pour une bonne raison: il a une EXCELLENTE presse en Inde depuis un an. Or, dans le contexte de la crise Covid, il y a quand même beaucoup de voix qui s'expriment en Inde contre les dépenses militaires. Le gouvernement aurait alors tout intérêt, si dépense il y a, à sélectionner un avion qui a déjà bonne presse, plutôt qu'un avion qu'il va falloir présenter et "vendre" au grand public. EDIT: ah bah je n'avais pas vu la réponse de @FATac qui résume très bien une partie du problème indien, et du temps indien d'ailleurs. *je pense personnellement qu'un Tejas naval aux ambitions revues à la baisse, en version biplace, pourrait faire un excellent avion d'entraînement avancé pour l'Indian Navy, tout en fournissant quelques capacités de défense aérienne courte portée complémentaires des chasseurs biréacteurs. On pourrait avoir un appareil plus léger (son poids était le principal problème pour la Navy), moins complexe, et permettant à HAL d'accumuler de l'expérience sur les avions navalisés.
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Ce n'est pas la faute des Suisses s'ils n'ont que des paysages remarquables et beaucoup d'argent pour s'acheter des tas de ferraille !
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Je suis fier de toi ! -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Mais c'est quand même hors sujet ! ;) -
De toute manière, le gros des troupes, ça restera le F-16 au standard Viper pour encore une bonne vingtaine d'années, avec le Rafale et éventuellement le F-35 en fer de lance. Et au delà, qui sait ? Plus de Rafale et de F-35? Une participation dans le SCAF ou le Tempest ? Bien malin qui le saura !
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Ils retirent les EG/BG, mais ils vont sans doute garder les -5Mk2 un peu plus longtemps.
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
C'est n'importe quoi. Le Super Hornet est certes plus long que les ascenseurs du Vikrant, mais il peut sans soucis dépasser au dessus de l'eau. L'envergure du Rafale, par contre, pourrait poser quelques problèmes (à vérifier dans les jours qui viennent du coup), ce qui n'est pas le cas de celle du Super Hornet (Meta Defense cite l'envergure ailes déployées, pas ailes repliées pour le SH). Bref, c'est un faux problème. Si les Indiens testent le Rafale et le Super Hornet, c'est qu'a priori ils ont une petite idée de comment résoudre le problème, ou du moins faire avec. Sur le Vikramaditya, ce sera une autre paire de manche par contre Meilleur package d'armement, très bonne presse localement, communalité avec l'IAF, sans compter que l'IN ne voudra pas d'un avion "moins bon" que celui de l'IAF. Après, le Super Hornet a l'avantage d'avoir une certaine communalité (armement, électronique) avec le P-8 Poseidon, et il pourrait éventuellement être proposé moins cher tout en disposant, il est vrai, d'une version biplace. Boeing va tout faire pour glisser le pied dans la porte. J'y crois moyennement, mais il ne faut pas les sous-estimer. -
Dans les deux cas, Medor ou Su-35, ce n'est pas DU TOUT le sujet ;) Alors on recentre
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Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Pour les configurations air-air, je pense que oui. Pour le décollage depuis tremplin, à mon avis on va être limités, que ce soit pour le Super Hornet ou le Rafale. Le Rafale aura peut-être un léger avantage (il pèse 4t de moins mais le SH pousse 4,7t de plus au décollage. Ceci dit, le SH a l'aérodynamique d'une brique...) mais ça se jouera dans un mouchoir de poche. Pour le coup, je pense que la capacité à embarquer un armement lourd en point ventral (SCALP, Exocet, GBU-24) pourrait peut-être permettre au Rafale de mener des frappes lourdes avec 2 réservoirs supersoniques, quitte à bouffer tout le pont d'envol. De mémoire, le SH peut uniquement embarquer une GBU-16 en centerline, et je ne crois pas que les réservoirs 330 gallons ont été intégrés sur l'appareil. C'est sans doute faisable, mais tel quel le SH devra jouer avec des config asymétriques pour égaler le Rafale, et c'est pas idéal si on veut ramener sa charge sur un PA de cette taille. Bon après faut pas oublier que l'aéronavale indienne doit aussi opérer depuis des bases à terre et, à terme, depuis un porte-avions CATOBAR (s'il voit le jour) Ceci dit, quel que soit l'appareil gagnant, je serais curieux de voir les configurations d'armement (légères) qui seront sélectionnées. Y'aura surtout du air-air et du air-mer, rien de nouveau pour le Rafale, mais ils pourraient demander une config à 2 bombes guidées par exemple: est-ce qu'on partira sur un lanceur double ventral ou une bombe par aile, sans le sempiternel lanceur tribombe? Qui peut le plus peut le moins. Si on s'en sort bien depuis le tremplin à terre, y'aura pas besoin de s'en faire ;) -
Exportation du Rafale: prospects et clients potentiels
PolluxDeltaSeven a répondu à un(e) sujet de pascal dans Europe
Article qu'il date de quelques semaines. Et qui ne fait que reprendre un article de La Tribune, comme souvent. Y'a absolument pas le pognon pour ça en Jordanie. Ils ont déjà des F-16, en bonne partie acquis d'occasion, et n'ont pas vraiment les moyens de passer sur du Rafale ou du F-35 neufs. Après, ils ont de bonnes relations avec les Emirats, qui devraient leur donner une partie de leurs chars Leclerc. Donc éventuellement des 2000-9 de seconde main? Mais franchement je vois pas quel serait leur intérêt d'avoir une deuxième flotte d'appareil. Avant même que des sources publiques ne sortent (le chiffre de 26 a aussi été confirmé par Boeing depuis), j'avais évoqué sur le forum un besoin réduit pour 2 douzaines d'appareils environ, avec déjà la problématique posée par l'absence de biplace naval. C'est cohérent avec l'urgence opérationnelle (ça permettrait une mise en place plus rapide du contrat) et avec l'incertitude à long terme de l'aéronavale indienne (conserver les MiG-29K ou non ? développer un chasseur naval national ou non ?) Oh pour le coup le Super Hornet est même un meilleur ravitailleur (en capacité carburant) que le Rafale. Pour tout le reste, le Rafale M a quand même de très sérieux arguments: En matière d'emport air-sol, un Rafale M en configuration strike embarque 3 réservoirs externes et 6 munitions externes (souvent 4 en opération). Le Super Hornet peut théoriquement faire pareil (avec des lanceurs bibombes), mais dans les faits, sa conception un peu foireuse l'oblige à n'embarquer que 2 réservoirs externes et se limiter à 5 munitions air-sol. Le Rafale conserve l'avantage du METEOR en air-air, là où le Super Hornet dispose d'une plus grande densité de feu en configuration "firewall" (emports doubles d'AMRAAM). Après, si on ouvre vraiment le point 3 de voilure, on pourra embarquer 4 METEOR et 4 MICA-NG, ce qui me semble opérationnellement nettement plus intéressant que 6 AMRAAM + 4 Sidewinder par exemple. Théoriquement, le Super Hornet peut embarquer des missiles HARM et un plus grand nombre de missiles anti-navires Harpoon (compatibles P-8I Poseidon, peut-être que ça peut jouer dans la balance pour l'Indian Navy. Après, il me semble que les Indiens voulaient intégrer un missile anti-radar (local? russe?) sur le Rafale, et vu que les Emirats vont sans doute demander à ouvrir une capacité d'emport Exocet sous voilure, cet avantage du SH va peut-être s'estomper. Bref, de très sérieux arguments pour le Rafale, qui a quand même une excellente presse en Inde. Ceci dit, Boeing va jouer le tout pour le tout sur ce marché ! S'ils placent 26 Super Hornet pour la Navy, c'est un pied dans la porte pour décrocher le MMRCA 2.0 auprès de l'Indian Air Force. Et, franchement, leurs débouchés à l'exportation étant littéralement nuls aujourd'hui, ils peuvent céder sur énormément de points. Donc partir gagnant sur ce marché serait, pour Dassault et la France, une véritable erreur. Le Rafale dans l'IAF nous donne un avantage: il faut le travailler, pas le laisser se reposer. -
Globalement, les officiers généraux de la Luftwaffe n'aiment pas trop qu'on leur force la main, qu'on leur refourgue un armement conçu pour soutenir la base industrielle plutôt que leurs opérations. Jusqu'ici, ça ne posait pas forcément problème, puisque le Typhoon faisait bien le job pour remplacer les F-4 et MiG-29. Par contre, pour remplacer les Tornado, ils voulaient clairement le même avion que celui sélectionné par l'Italie et l'UK pour remplacer leurs propres Tornado: le F-35. A cela s'ajoute aussi le fait qu'ils auraient bien aimé des Reaper, mais qu'on leur a pas laissé faire mumuse avec des drones armés. Bref, globalement, pas mal de pontes de la Luftwaffe semblent blâmer Airbus et son lobbyisme pro-Eurofighter (pourtant assez mou, d'un point de vue français ou US d'ailleurs) pour des décisions qui n'ont pas toujours à voir avec l'industriel européen (notamment sur les drones: c'est clairement une question politique.) De plus, certains considèrent que l'Eurofighter est "mal foutu" (trop britannique ou trop latin, allez savoir), pas assez propre (autrement dit germain) dans sa conception, et c'est pour ça qu'il a un taux de dispo merdique. Et que c'est la faute d'Airbus. Traduction: "le mode d'emploi est pas assez précis, ça ressemble un peu trop à un avion de combat qu'on peu bricoler pour faire la vraie guerre, et pas assez à une voiture de luxe réglée comme une montre suisse (suisse allemande évidemment). Du coup nos mécanos sont perdus et on préfère mettre un no-GO au décollage plutôt qu'assumer de prendre des décisions" Sachant que les mecs viennent du Tornado, sincèrement je sais pas trop pourquoi ils râlent, mais bon. Là, pour un hypothétique remplacement des Tornado, c'est clairement une question d'égo. Pour les généraux allemands, c'est à cause d'Airbus (et des Français) si on les prive de F-35 "intérimaires" et qu'on leur impose le Super Hornet ou, pire encore, plus de Typhoon qui seront mal optimisés pour l'air-sol ou le SEAD (bon, là-dessus, on peut pas leur donner tord). Ce faisant, on les prive de la participation dans le "boys clubs" de l'OTAN, qui confiera aux cochers de F-35 les missions les plus intéressantes dans les coallitions, et qui permettra aux officiers supérieurs des opérateurs de F-35 de participer aux préparations de missions, à la planification et au débrief de ces mêmes missions. En gros, sans F-35, tu jouera en 2e ligne. Et ce n'est littéralement pas une façon de parler ! Pendant la première guerre du Golfe, les ROE ont été taillées sur mesure par l'USAF et pour le F-15. Ce qui fait que l'USAF (et un peu les Saoudiens) s'est auto-attribué la quasi-totalité des victoires aériennes, reléguant les Tomcat et Hornet de la Navy en seconde ligne, et les autres appareils de la coalition au bac à sable.
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Moi ça ne m'étonne pas en tous cas.
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Après on se focalise beaucoup sur cette histoire de B61 pour les Super Hornet allemands, mais il ne faut pas oublier que l'idée était d'acquérir une flotte mixte Super Hornet / Growler: il n'y a pas que la mission nucléaire qu'il faut remplacer sur le Tornado, mais aussi la mission guerre électronique / SEAD. En cela, le SH/Growler était parfaitement cohérent... pour peu que les US acceptent d'y intégrer la B61. Si ce n'est plus le cas, il reste deux options: 1/ Intégrer la B61 au Typhoon (dépend de l'acceptation de Washington) et développer une version ECR de l'Eurofighter (Airbus ne demande que ça) 2/ Acheter du F-35 (solution de facilité pour la B61) et réduire à la baisse les ambitions SEAD, mais en s'alignant un peu plus sur l'OTAN (la Luftwaffe ne demande que ça) Alors bien sûr, y'aurait une autre solution, qui serait l'abandon de la capacité nuke. Mais ça ne se fera pas, les Allemands ont beau être antinucléaire, ils savent (comme ça a été dit plus haut) qu'il vaut mieux garder un minimum de billes dans les plans nucléaires de l'OTAN s'ils veulent éviter que leur pays ne soit vitrifié (même si c'est tactiquement vitrifié hein !) pour sauver le reste de l'Alliance.
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