Akhilleus

Il n'existe aucune ZIS reconnue internationalement. La Turquie a déclaré une ZIS de 10 miles quelques jours après avoir abattu un hélico ou avion syrien au dessus de sa frontière (2013 ?)

Non. La NFZ s'étend de 10 miles (environ 15 km) au sud de la frontière turque et donc en territoire syrien

Oui Mais vu la distance et l'altitude, il n'y a même pas besoinde E2C. Le radar de veille aérienne de la frégate de DA du GAE du CDG doit suffir. Comme le radar du destroyer AA du groupe naval russe.

Autant pour moi, j'ai lu en diagonale et vu flight radar

Un tweet repris d'une chaine de média turque, je te retrouves ça dès que possible https://twitter.com/CNNTURK_ENG/stat...98577524822016

Une image de flight radar de l'incident (à prendre avec toutes les pincettes d'usage) Hébergé par Imagesia, le meilleur hébergeur d'images du net !

Si le SU24 a débordé, les turcs sont tout à fait dans leur droit de l'abattre. Après d'après les comptes rendus, l'appareil a été prévenu pendant 5 minutes. 5 minutes ca fait long donc loin, la marge d'erreur me parait énorme de l'ordre de 25-50 km. Reste le problème de la zone de sécurité de 15 km à la frontière syrienne. Si les turcs traitent cette zone comme leur espace aérien, alors l'incident est cohérent mais légalement pas à l'avantage de la Turquie.

A noter aussi que la Turquie avait "demandé avec insistance" que les russes arrêtent d'arroser les Turkmènes il y'a quelques jours (le 20 novembre je crois avec une rencontre Lavrov-Erdogan). Le jeu de billard multibandes de la Turquie commence a être réellement ennuyeux. Turkey has warned Russia it has every right to retaliate and take necessary measures in the event its border security is threatened as a result of the Russian military’s operations targeting civilian Turkmen Syrians on the Turkish-Syrian border. The warning was conveyed to Russian Ambassador to Turkey Andrei Karlov on Nov. 19, as he was summoned to the Foreign Ministry in reaction to Russian air strikes on Turkmen villages in northwestern Syria only a few kilometers from the Turkish border, daily Hürriyet has learned from reliable sources. Along with Karlov, Russia’s military attaché was also summoned to the Foreign Ministry, where three points were reportedly brought to Moscow’s attention. Those three points were defined as follows: 1-The operations of the Russian army were taking place in areas very close to Turkey’s border. This increased the possibility of a de facto situation which could threaten Turkey’s border security. It should be noted Turkey’s rules of engagement were in place and there will be no hesitation to implement them if such a violation occurs. 2-The area where Russian operations were being conducted was free of the Islamic State of Iraq and the Levant (ISIL) or other terrorist groups. There are Turkmens living in this area. Civilians Turkmens were being harmed by Russia’s operations. It should be noted Turkey won’t be indifferent to attacks targeting the life security of Turkmen. 3-Military operations cause more civilians to leave their homes. A new refugee influx is at the door. Russia’s operations in that particular region could also hurt Turkey’s humanitarian efforts as well. http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-warns-russia-over-border-security.aspx?pageID=517&nID=91568&NewsCatID=510

Oui, il y'a suffisamment de monde sur place pour déterminer qui a fait quoi. Reste à savoir ce qui sortira et à quel point cela sera valable et non manipulé (ça vaut aussi pour les pistes radars russes et syriennes)

Effectivement N. di diou quel merdier Va falloir déterminer si l'appareil a été abattu dans l'espace aérien turc, syrien ou dans la zone tampon de 10-15 km imposée comme zone de sécurité par les turcs (mais qui n'a aucune valeur légale d'un point de vue reconnaissance de l'espace aérien) Selon le cas ça risque de grimper dans les tours ....

C'est ça la beauté des conflits complexes (je faisais la remarque à un autre membre) on peut trouver tous les sons de cloche que l'on veut. Je persiste, il existe différents rapports de personnes aussi bien informées que ce monsieur qui vont à rebours de ce qu'il dit cad que le pétrole de Daesh s'écoule majoritairement en Turquie. Ca ne veut pas dire que le régime Syrien n'en achète pas, il y'a des cas (nombreux) avérés ou soupçonnés. Il se trouve cela dit que cette charge du "Assad achète le pétrole de Daesh" est assez récente et est une grosse campagne venant de Turquie De toute façon, suffit de taper les mots clés "who buys Daesh oil" et voir ce qui sort sur les premières pages, y'a toutes les options disponibles A titre indicatif, le premier consommateur de pétrole de Daesh reste Daesh (petite capacité de raffinage qui lui permet d'alimenter ses véhicules et ses centrales electriques/générateurs civils)

Pipo... Le premier consommateur n'est pas Assad. Tous les rapports des plus anciens aux plus récents pointent la Turquie (pas l'état, mais des trafficants notoires qui font vivre toute la province frontalière qui est une l'une des plus pauvre du pays et qui a vu son activité économique exploser par ce traffic de pétrole dans un sens et de biens de consommation plus ou moins légaux dans l'autre sens). Il y'a eu effectivement des achats par les SAA de pétrole daeshien cela dit mais c'est assez loin dans l'ordre d'importance. (Ce que je n'ai plus en tete par contre c'est le schéma de ces achats, intermédiaires empilés en mille feuille de manière à diluer et cacher la provenance, achat par corruption locale ou avec acceptation de la provenance de façon officielle)

Oh elle passa aussi par Djeddah, Doha et Ankara. Pour les 2 premières l'arrêt des hostilités n'a aucun intérêt donc on peut s'asseoir dessus. Ankara c'est un peu différent et s'est corrélé au problème kurde. Il y'a peut être (peut être) moyen de discuter (à prouver). Disons qu'il y'a deux acteurs qui se sont auto-sortis de la frange de solutions possibles

Etant donné que LA solution politique passe par Moscou et Téhéran, je ne vois pas le lien de causalité entre ce que tu cites et ton affirmation....

Le souci c'est que c'est plus complexe que cela. Il ne suffit pas de décréter le retrait de la nationalité française (enfin ça, si, il suffit de) mais l'expulsion est plus compliquée. Parceque elle nécessite l'accord du pays receveur. Tu peux bien imaginer que virer des centaines-milliers (dans ton hypothèse) de salafous vers les pays du Maghreb (entre autre) ne sera pas accepté -du tout (le plus probable et ce qui est compréhensible, qui accepterait une arrivée massive de barbus chez lui ?) ou sans contreparties maousses qui ne feront que déplacer/décaler le problème Un peu à l'instar du jeu de chantage de la Turquie pour les immigrants (je bloque mes frontières, vous nous donnez un visa UE pour tous mes citoyens) Et comme tu l'as fait remarqué on ne peut pas mettre tous ces gens en prison. Donc on fait quoi ? PS :Condoléances, Pascal

Pour l'instant. Disons qu'avec le projet de mise en place d'une surveillance numérique tout azimut (et avec les moyens de malien qu'on va y mettre) ça risque de ne pas durer.

Quand on est con, on est con L'un des avantages de la situation c'est que les ras du bulbe vont petit à petit disparaitre de la voie publique

On va couper cours mais cette reflexion est débile au plus haut point surtout en ce moment : suffit de voir les témoignages liés au déploiement militaire à Bruxelles (qui ne doit pas manquer de "bobos" non plus) pour voir que ceux qui ralent sont une minorité (voir une minorité dans la minorité) parceque tout le monde se sent en danger donc un peu mieux protégé par le déploiement militaire En gros une phrase gratuite pour ne rien dire et en dehors des contingences de la réalité de terrain actuel /cas clos

Evacuer l'ambassade c'est couper le dernier lien et se considerer comme en état de bélligerance (ou en tout cas d'hostilité ouverte). On n'evacue les ambassades qu'en dernier ressort. Il en reste en fonctionnement au Liban par exemple, elle fonctionnait en Cote d'Ivoire aux moments les plus chauds etc Ce n'est d'ailleurs pas tant évacuer les infrastructures qui pose pb dans ce cas là mais évacuer les personnels qui ont des réseaux sur place et notamment les liens pour maintenir la discussion grise.

Ca fait plusieurs fois que ça ressort et c'est pas d'aujourd'hui. La communauté du renseignement s'est plainte dès 2011 de la rupture avec Bachar (et surtout ses services) avec notamment l'évacuation de l'ambassade de France et donc des officiers traitants sur place.

Le truc c'est que je ne connais aucun pathogène commun capable d'encaisser le niveau de chloration de l'eau de Paris (surtout sachant qu'elle vient en plus d'etre doublée) Les bactéries transmissibles facilement par l'eau et pouvant provoquer des maladies sérieuses voire léthales (choléra, mélioidiose, dysenterie à shigelles, legionellose) vont mourir Les bactéries pouvant (eventuellement) resister comme l'anthrax sont très mal transmises par l'eau Ce serait plus efficace avec un agent toxique mais il faut soit un agent en grande quantité, soit un agent avec une DL50 très faible. Ceux là sont par définition difficiles à obtenir et à stocker/manipuler. Il en existe bien sûr (toxine botulique, saxitoxine) mais franchement il faut avoir les infrastructures et le savoir faire pour pouvoir les produire en sécurité, efficacement et en quantité suffisante avec en plus une version qui soit efficace cad non dégradée.

Ca dépend du produit utilisé : chimique ? vu que ca va être dilué, ca ne sert pratiquement à rien biologique ? ca dépent du pathogène mais vu le degré de chloration, de surveillance et de filtrage, à moins d'utiliser des fortes doses d'un agent militarisé pour cet usage c'est pisser dans un violon le risque c'est le deversement d'un agent radioactif qui sera actif par ingestion. Mais là aussi il faut d'assez fortes concentrations en raison de l'effet de dilution En gros en terme de pertes immédiates, perso je n'y crois pas Pertes retardées, c'est possible notamment avec un agent radiologique sous conditions mais cela sera limité à moins de deverser des kg de plutonium dans le réseau En terme de panique, vu qu'on parle d'une populaiton déjà sur les nerfs c'est un autre problème Bien sur je peux me tromper

Le formateur de l'équipe d'intervention de la polcie malienne est un élément du RAID (dixit le commandant du Raid lui même). Il est possible que l'élement rattaché à l'ambassade de France (il y'a aussi un conseiller à la sécurité issu du Raid là bas) se soit déplacé. C'est l'un ou l'autre

De fait (j'en envoyé le mien mais il a mouliné longtemps et est sorti après le tiens) donc sur l'ensemble nous sommes d'accord

C'est quoi un echec dans ce genre de situation ? Ne pas avoir pu stopper un attentat sur 15 (et avoir incidemment stoppé les 14 autres) ? Il n'ya pas de risque 0. Pas de système antibalistique efficace à 100%, pas de gilet par balle invincible, pas de système de renseignement omniscient, pas de cas ou il n'y a jamais d'erreur médicale, de pilotage, de maintenance. Les avions tombent, les patients meurent, les voitures se crashent et de temps en temps des terroristes arrivent à leur fin. L'essentiel c'est le ratio echec-réussite et tirer les leçons des échecs. Pour le reste la propension des français a se regarder le nombril a chaque problème sans voir le problème au niveau macro fait perdre toute crédibilté aux "pesudo analyses" comme celle vue au dessus....