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Plus facile d'entretien. Ensuite ça dépend de quoi on veut se cacher, si c'est des radars terrestres ou des radar des intercepteurs qui attendent à très haute altitude ce n'est pas la même chose. Face aux radar terrestres, la meilleure furtivité reste quand même de voler bas hors de la zone de détection du radar.
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Plus que les ailes qui se plient (on pourrait modifier les autres avions pour qu'ils le fassent) on a aussi un avion très court. 5 à 10m de moins que ses "équivalent", ça impacte forcément la taille de la soute donc le nombre de passagers. Et un avion trop long risque d'être vraiment très contraignant sur un PA. Ou alors il faut aussi une queue repliable...
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Du point de vue capacitaire, le C2 reste assez décevant par rapport aux Casa ou C27. Même pour le MCO, avec ses 2 énormes moteur, il ne doit pas être compétitif. En fait, il ne faut pas grand chose pour faire presque aussi bien...
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C'est ça. En tout cas, en franco français, l'attaque d'une base aérienne nucléaire aurait bien plus de conséquences qu'une attaque d'une base aérienne conventionnelle. Et ce serait encore pire entre la destruction d'un SNLE ou d'un SNA. Si des rebelles essaient de prendre le contrôle d'une base qui abrite des bombes nucléaires, je soupçonne fortement que les américains renforceront leur présence pour être sûr que les bombes ne changent pas de camps.
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Dissuasion nucléaire française...
ARPA a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
Le problème, c'est surtout que personne n'est intéressé et politiquement correct. Il faudrait un pays client de nos chasseurs et "voisins" d'une puissance nucléaire. Si on exclue les pays du moyen orient (plus des clients que des alliés) il ne reste en pratique que la Grèce qui est un des rares pays qui a demandé aux américains de reprendre leur B61. Dans 10 ans, si les Belges, les allemands et d'autres pays de l'UE s'équipent du Rafale (ou du SCAF), la question pourrait se reposer. Hum... que des maquettes d'ASMP fassent des escales aux EAU lors d'exercices, c'est probable, mais qu'ils soient déployés en permanence... ce serait d'une telle importance politique qu'un officiel du gouvernement l'aurait bien dit. Bon j'avoue j'ai par principe du mal à croire Mélenchon. -
Je crois que tu pourrais faire pareil et te calmer. Ou alors il faut que tu développes. Personnellement j'ai du mal à concevoir une utilisation (en 2018 ou +) des B61 par des Tornado ou des F16 (voire des Typhoon) donc j'ai du mal à considérer cette bombe comme une arme. Si les B61 sont stratégiques ça doit être pour autre chose. Maintenant ça ne reste que mon avis et j'utilise le conditionnel. T'as le droit de donner tes arguments.
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Des fois je me demande si ce qui est le plus important dans les B61, c'est qu'il s'agit d'une arme "dangereuse" qu'on ne peut surtout pas se permettre de perdre suite à l'invasion de la base. Les B61 seraient stratégiques parce que les américains ne vont jamais laisser une puissance hostile attaquer la base aérienne qui les abrite bien plus que parce qu'il s'agit d'une arme (qui est obsolète)
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On fixe la limite à quel niveau ? Parce que vu la maniabilité du F35... vu qu'il est furtif justement pour pouvoir voler en ligne droite... En tout cas, c'est sur, le F35 a le plus puissant réacteur du monde occidental pour avion de chasse monomoteurs et STOVL. Les USA sont aussi les champions pour gaspiller leur fric. Pendant que la France a développé le Rafale en se contentant de mise à jour minimale des mirage 2000, les USA ont développé le F18 E/F, le F22, le F35 ainsi que de très grosses mises à jour pour les F15, F16. Les USA auraient du dépenser 3 ou 4 fois plus que la France pour avoir des avions équivalent avec des constructeurs comme Dassault. Avec le F22 nettement plus performant et même un super hornet plus rapidement mis en service, c'est "normal" que les USA aient dépensé une fortune. Avec le F35 qui avait un cahier des charges très contraignant et une volonté politique de faire participer d'autres pays au développement, on peut logiquement s'attendre à une explosion des coûts. Et pour la France, on a bien eu une heureuse anomalie avec le Rafale qui est un des plus réussis de nos avions de combat. Les américains ont plus de moyens que la France, mais ça ne suffit pas pour faire du F35 un avion meilleur que le Rafale.
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Si tu trouves que le 160 est trop gros pour être comparé, il y a toujours le 22M. Enfin on peut le tourner dans tous les sens, mais quand on est réduit à revendiquer une première mondiale qui n'en est pas une et qui ne correspond qu'à une amélioration de 10% de l'existant (ou le F22 aussi est hors catégorie ? ) c'est qu'il y a un problème quelque part.
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J'ai un doute, c'est quoi le réacteur du Tu160 ? Je veux bien qu'on exclut les 747 des avions de combat (pour les E4 ou le laser aéroportée, ça reste litigieux) mais pour le Tu160, a moins de dire que l'avion n'existe pas et qu'il ne s'agit que d'une propagande russes, je ne pense pas qu'on puisse l'exclure. L'histoire du plus gros réacteur de l'univers, c'est comme le reste du F35, principalement de la propagande ou de la pub.
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Dissuasion nucléaire européenne, voire allemande ?
ARPA a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Dissuasion nucléaire
Sur les topic Typhoon et avion de combat franco-allemand, il y a eu des demandes allemandes pour faire de ces avions des vecteurs nucléaires allemands en remplaçant du Tornado. La question d'une dissuasion nucléaire (en partie) allemande va peut-être redevenir d'actualités. -
Avant l'ASMP, on pourrait aussi dire que les bombes lisses AN52, An22 voir B61 avaient leur équivalent conventionnel. Mais on reste toujours sur le problème de base qui est l'argent. Les ASMP sont juste hors de prix (3 missiles pour le prix d'un mirage) donc envisager d'en faire un armement classique est très compliqué. Et il s'agirait de missiles relativement inadaptés (charge conventionnelle trop réduite pour des frappes air-sol, masse trop importante pour un usage régulier en air-air...)
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On parle bien d'altitude, pas de hauteur ? Pour les appontage on doit avoir une phase à moins de 30m. Mais pour les décollage de pistes classiques, on doit très souvent se trouver avec un sol à plus de 30m du niveau de la mer. Maintenant si tu réfléchis avec l'atmosphère "standard", suivant les conditions météo, ton avion peut tres bien voler en dessous du niveau de la mer "théorique" (donc quand la pression fait 1013 hpa) Bref ne definit pas de limite basse en altitude. Le pilote n'a pas besoin de regarder son enveloppe de vol pour savoir qu'il a un avion et non une voiture ou un sous-marin. Sinon pour la limite de vitesse basse, il ne s'agit pas d'une ligne droite. Déjà c'est plus liée à la pression qu'à l'altitude. Si tu veux faire un schéma "exact" je te conseille de le graduer suivant la pression (et tu préciseras à quoi ça correspond en m) et tu devrais pouvoir même extrapoler la courbe jusqu'à la limite de portance pour voir si un drone Rafale pourrait faire mieux. En très grosse approximation, la portance minimale nécessaire est proportionnelle à la masse de l'avion (donc ton enveloppe de vol n'est plus la même pour un rafale lisse ou de 24 tonnes) et elle correspond à la pression multipliée par le carré de la vitesse minimale. Bon courage si tu veux faire une enveloppe de vol cohérente, c'est un bon sujet de physique ou de thermodynamique (je l'avais eu pour un autre avion à réaction, il y a "quelques" années) mais tu risques d'avoir beaucoup de mal pour trouver les données puis tu vas faire des approximations qui fausseront le résultat.
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700 km, c'est presque le rayon d'action du F35... A mon avis ce sera une des grandes faiblesses des GAN US, avec un rayon d'action si réduit, le PA sera obligé de se trouver très proche de la zone d'opération donc plus proche des zones dangereuses.
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L'autre point intéressant, c'est qu'on a attendu 2018 (donc 15 ans après ses premiers vols, encore plus longtemps après le lancement du programme) pour demander s'il est possible d'intégrer une arme stratégique... On se pose une question stratégique quasiment pour la mi-vie du typhoon. Je ne suis pas loin de penser qu'il y a eu de l'incompétence à un moment dans la gestion de ce programme. La question nucléaire comme la question embarqué aurait du concerner 4 des 5 pays à l'origine des Rafale/Typhoon. Ce que je trouve dommage avec le Typhoon, c'est que plus ça va, plus ses utilisateurs montrent qu'ils auraient en réalité voulu un Rafale.
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Personnellement j'ai quand même du mal avec le terme tactique pour une bombe nucléaire. Surtout qu'avec le principe de double clefs, il faudra aussi une double décision politique pour s'en servir. A mon avis c'est beaucoup trop politique pour que le moindre argument technique ou opérationnel soit étudié.
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Sur OPEX, on peut lire : que l’étude conduite par le Pentagone doit vérifier l’aptitude de l’Eurofighter Typhoon à « survivre à une mission en territoire ennemi pour larguer une bombe nucléaire sans capacité furtive, à un moment où la Russie et d’autres futurs ennemis potentiels ont renforce leurs capteurs et leurs défense aérienne. » Donc en fait on se demande presque si ça vaut le coût de développer cette capacité pour un avion dont on est pas sur que ça capacité opérationnelle le mérite. La B61 a des capacités vraiment très limités, ça peut se justifier pour une arme "historique" (mise en œuvre sur les F16 et Tornado européen voir par les B52 pour des raisons purement politique) ou si le vecteur est suffisamment performant (B2 ou un jour F35) Je ne suis pas sur que ça plaise beaucoup aux commerciaux du Typhoon d'avoir l'évaluation de l'USAF sur sa capacité à survivre en territoire ennemi...
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En soit, la Corée du Nord n'est pas une superpuissance militaire qui impose une protection américaine. Ce n'est pas comme l'URSS. Il faut une protection nucléaire, mais une protection militaire ne me parait pas si indispensable que ça. Si on se limite au point de vue technique, la Corée du Sud pourrait largement se payer assez de Rafale (et autres équipements) pour ne pas avoir besoin d'autre chose qu'une protection nucléaire (quelques ASMP sur place ?) Maintenant si le but c'est de se préparer à affronter à la Chine...
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On est réticent à une nouvelle solution, mais dis toi que les militaires le seront aussi. Accessoirement, ça remettrait aussi en question les E3F et je ne suis pas sur qu'on soit prêt à changer de doctrine à ce point. Bof, l'avion unique serait intéressant surtout si on parle d'un porte-Rafale (incapable d'opérer d'autres avions) plutôt que d'un véritable PA. Si la cellule de l'E2C est plus performante (plus grosse, meilleure autonomie...) et moins cher (cellule d'avion d'avion de transport et non d'avion de combat) que celle du Rafale, ça peut largement justifier d'avoir une flotte spécifique. Maintenant si tu prévois de développer un mini PA éventuellement STOBAR qui serait vraiment construit autour du Rafale, ça pourrait se réfléchir. (enfin ça voudrait aussi dire mini flotte donc on aura du mal à en avoir plusieurs pour jouer à l'AWACS) Bof, il suffit de motiver Bercy pour acheter des E2C. On pourrait en trouver d'occasion assez facilement (aux USA, mais aussi dans d'autres pays comme l’Égypte ou le Japon) donc se faire livrer très rapidement. Se procurer une nouvelle nacelle en urgence alors qu'elles ne sont utilisées que par l'aéronavale française risque d'être plus complexe. Vu nos moyens, on a déjà du mal à avoir une disponibilité du PA, donc il ne faut pas s'attendre à avoir une disponibilité exceptionnelle pour tous nos moyens... Si le Rafale avec sa nacelle doit avoir une maniabilité médiocre (car elle ne supporte pas les G par exemple) on ne va pas avoir une si bonne survivabilité que ça. Accessoirement même avec une nacelle, la surface radar frontale cumulé du RBE2 du Rafale et de la Nacelle risque d'être encore plus petite que celle de gros chasseurs lourds comme le Mig31 ou les Flanker. Sa capacité radar pour des missions air-air n'aura rien d'exceptionnel. Si on compte les modernisations des radar à terre et des systèmes C2 à terre, on a encore moins de modernisations. Au moins, utiliser un E2C "américain" nous force à nous maintenir au niveau des américains. Une solution nationale risque aussi d'être bien plus cher à niveau de performances équivalent. L'E2 est quand même l'avion radar produit en plus grande série.
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Oui, presque tous. Pour le III ça a été abandonné parcequ'il était trop rapide pour apponter. Ensuite la variante ADAV a été abandonné car trop complexe. Pour le 4, au vu de la charge de travail de Dassault, il fallait choisir entre la version navale ou la version bombardier. L'une des 2 serait arrivée trop tard pour être utile. Pour les G, la marine s'est contenté de suivre le programme mais n'a pas trop essayé d'influencer l'armée de l'air pour un avion qui aurait été structurellement assez proche de ses besoins. Pour le F1, la demande a ete assez tardive au point de pouvoir envisager un réacteur plus moderne. Finalement le SuE lui a été préféré vu qu'il était plus adapté pour certaines missions spécifiques et pour sa promesse (théorique) de n'être qu'une modernisation de l'étendard donc moins cher (toujours théoriquement) que le développement d'un nouvel avion embarqué à partir du F1. Pour le 2000, la question a été posée bien après la mise en production et la réponse de devoir changer plus de 80% de l'avion a clos le débat. Dassault travaille en grande partie pour l'export donc les avions embarqués avec presque aucun marché export ne sont pas très motivant. Si la marine n'en fait pas véritablement la demande, Dassault ne va pas se rajouter la contrainte de la version navale. On se retrouve donc après coup à chercher à adapter un avion qui n'est pas conçu pour être embarqué. Le Rafale est une exception dans le sens ou la version navale a été demandé juste après le démonstrateur et avant la production des prototypes terrestres.
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Pour les avions, la distinction vient aussi que le "stratégique" est plus optimisé sur les grandes distances que le "tactique". Et ça me parait assez indépendant de l'importance militaire ou politique du vol. Les A340 de l'armée de l'air font partie de la flotte "stratégique" alors qu'on pourrait en louer à n'importe quel compagnie aérienne. S'il s'agit de transporter des parachutistes ou livrer du fret sur 500km, on n'a pas besoin d'emporter beaucoup de carburant ni d'aller bien vite. Techniquement avec des escales (et ou du ravitaillement en vol) une flotte de transall ou de casa pourrait transporter du fret sur de très grande distance. Mais si on compare avec une flotte plus optimisé pour les grandes distances, on va utiliser des avions plus rapide donc à charge utile équivalente, ils transporteront plus à l'heure de vol. Accessoirement, une rotation plus rapide réduit aussi le temps de repos de l'équipage. Ensuite avec des avions dotés d'une autonomie suffisante, on économise des escales donc du temps de vols gaspillé par les phases de décollage et les détours pour trouver le terrain. Et on peut même rajouter que les avions dotés d'une autonomie trop courte vont souvent réduire leur charge utile pour avoir une autonomie suffisante entre 2 escales. Alors qu'on a un A400M qui vaut a peine 2 C160 pour certaines missions, pour d'autres on est plus proche de 10 C160 pour un A400M. Et l'A400M n'est même pas un "vrai" avion stratégique. Pendant l'opération Nickel Grass, les C130 aurait eu une utilité presque nulle par rapport à des C5. Le stratégique peut aussi signifier des liaisons vers un hub qui est ensuite desservi par des tactiques jusqu'à la zone de front, mais j'ai peur que ce soit très difficile à définir avec un A400M dans l'équation. Avec l'A400M, on a une vitesse "stratégique" (plus élevé que les casa et compatible avec les A330MRTT) et même une autonomie suffisante pour traverser l'Atlantique sans escale avec des charges volumineuses (hélicoptères, pas à la masse max) et sa capacité de ravitaillement depuis nos ravitailleurs classiques (et non juste depuis un autre C160NG) renforce la crédibilité de l'option du ravitaillement en vol donc de l'autonomie suffisante même à pleine charge. L'A400M n'est pas un avion stratégique au même titre que les C5 ou An124, mais il s'en rapproche. Une comparaison avec les C141 et C17 ne serait pas forcément catastrophique même pour le stratégique.
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Je suis peut-être pessimiste, mais je crois que c'est bien plus pour une raison politique (il appartenait à l'armée de l'air, pas à la marine) que pour une raison technique qu'il n'a pas été essayé sur les Clemenceau. Il ne faisait que 50 cm de plus en largeur (et 10m en longueur, mais c'est pas la question) que les S2 qui ont finit par opérer depuis le Foch. A la même époque on avait aussi une centaine de Skyraider qui n'ont jamais posé une roue sur les Clemenceau.