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Je ne suis pas sûr que ce soit lié. La voilure du Rafale n'est pas plus grande que celles des F4 ou Su27 donc techniquement il doit bien être possible de la replier. La il s'agit vraiment d'un constat après coup, qui est valable par chance (le Rafale aurait pu être raté) et en grande partie parce que les 2 aviations (l'ADA et l'aeronavale) ont accepté des compromis. On parle d'un léger surpoids/surcoût des B/C dont une partie des équipements est navalisée et la marine n'a pas fait trop de commentaires sur le cahier des charges. La même situation à l'époque du mirage F1 n'aurait pas forcément donné le même résultat.
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On parle du même article? Il s'agit d'un drone "léger" prévu pour du CAS plus que pour l'attaque d'une armée étrangère dans un conflit symétrique. Ce drone peut même se justifier par des besoins de "police" à l'échelle de la Chine.
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En fait, il faut plutôt le voir dans l'autre sens. Le successeur du Leclerc ne peut pas être moins blindé, moins bien équipé, armé ou moins mobile. Il suffit d'arriver à améliorer un seul de ces critères pour justifier le développement de la nouvelle génération. Et même si on n'améliore rien et qu'on se contente de faire moins cher ou plus fiable, c'est peut-être suffisant.
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La Chine peut-être, mais la Russie ne montera jamais en puissance au point de pouvoir remettre en cause la supériorité des USA. L'URSS a disparu est depuis la Russie ne fait que perdre en capacité, les USA pourraient même profiter d'une menace plus crédible de la Russie pour convaincre leurs alliés européens de s'équiper.
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Même 2000 chars, ça risque de ne faire pas beaucoup plus de 1000 pour une invasion de l'UE et si on réunit les régiments français, italiens, allemands, polonais, espagnols, grec... on ne devrait pas être en infériorité numérique. L'URSS en 91, c'était plutôt 54 000 char. Probablement une majorité de T55, mais ça restait des menaces à traiter avec des chars et on manquait d'équipage. Maintenant, ce n'est pas le manque de personnel qui va imposer de réduire le nombre de char, juste le budget. Même une armée française avec 1000 chars lourds resterait assez facile à équiper (du point de vue RH, pas forcement du point de vue financier)
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Ok, je comprends mieux. A mon avis, on n'a pas besoin d'avoir un Leclerc NG capable d'affronter des Armata en étant en grande infériorité numérique, tant qu'on n'a pas le rapport de force inverse ou il faudrait une douzaine de Leclerc par Armata. On peut se contenter d'être au niveau de la concurrence. La question pourra se poser quand les russes aligneront plusieurs milliers d'Armata au point d'avoir une nette supériorité numérique face à l'UE. Mais même à ce moment, ce sera probablement plus efficace et moins cher d'augmenter nos effectifs.
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Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit. Mais entre un T-90 et un Leclerc, j'ai déjà l'impression que c'est le jour et la nuit donc je ne suis pas sur qu'il y une très grosse différence entre un Armata et un Leclerc (ou autre char à la pointe de la technologie et hors de prix des années 2000) Maintenant si sa tourelle inhabitée permet à performance égale de gagner plusieurs tonnes, que son blindage utilise des matériaux inconnus à l'époque du Leclerc ... oui c'est possible que l'Armata soit nettement plus performant que le Leclerc et impose de développer une nouvelle génération de char, mais pour l'instant j'ai surtout l'impression qu'il arrive à être au niveau du Leclerc (et probablement pour un prix inférieur)
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Euh, l'Armata a quoi de miraculeux ? Je ne suis même pas sur qu'il surclasse nos Leclerc actuellement en service. On parle d'un char relativement léger (donc faible blindage ?) et je ne vois pas pourquoi il serait plus maniable qu'un Leclerc. En fait, à part son canon de 125mm, j'ai plutôt l'impression qu'il se rapproche des chars occidentaux. Je me trompe peut-être, mais même si j’admets volontiers qu'il s'agit d'un progrès par rapport aux T90, je doute que ça suffise pour rendre le Leclerc (et encore plus les Léopard 2 ou M1) obsolète. .
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C'est un argument qu'il faudra aussi relativiser par le nombre d'avions en service. Même si 5 pays ont décidé d'en commander presque 250 exemplaires, ça reste assez peu, les Typhoon et même presque les Rafale sont plus nombreux en Europe.
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A mon avis, ça dépendra surtout des conditions qui impose de relancer la production du Leclerc. Si le but c'est de répondre à une commande d'un client export qui voudra être "rapidement" livrée, ou si c'est pour répondre à un plusieurs clients qui prévoient de se faire livrer pendant plus d'une dizaine d'années avant de commencer à produire des Leclerc pour remplacer les Leclerc qui sont déjà livrés (dont les nôtres), on ne va pas investir les même moyens dans la nouvelle version du Leclerc. Plus que la quantité de Leclerc qu'on espère vendre, à mon avis, c'est aussi sur la durée de production qu'on va vouloir ou non investir. Créer des emplois et une industrie pour les quelques années que va durer un contrat n'est pas très intéressant. Mais le faire (même en plus petite quantité) pour une industrie qui va durer bien plus longtemps, c'est plus crédible. Surtout que les investissement seront moins important si on prévoit de produire 20 chars par ans pendant 20 ans plutôt que 80 par ans pendant 5 ans. Ensuite suivant les progrès technologiques qu'on a connu depuis 20 ans, il sera plus ou moins intéressant d'investir dans une modernisation. Autant pour la suspension, on risque de ne pas avoir de grosses différences, mais pour certains équipements on pourrait avoir une très gros gain capacitaire si l'équipement modernisé est nettement plus performant que celui qui a été développé il y a 20 ans. Par exemple si un nouveau moteur développé pour le Leclerc NG se montre plus léger, plus fiable, plus sobre et plus performant que ceux disponibles sur le marché, son développement peut se justifier vu que ça crédibilise le Leclerc pour les 20 ou 30 prochaines années. Cela voudrait dire autour de 6 tonnes. J'ai du mal à croire qu'il n'y a que 6 tonnes de blindage sur les 60 du Léopard 2. Sur les berlines blindés, on a souvent plus d'une tonne de blindage, je m'attendais à beaucoup plus pour un char. Nos Leclerc déployés en Estonie pour la mission Lynx sont justement là bas pour montrer qu'ils pourraient être présent pour affronter des chars lourds russes. Faire un Leclerc NG incapable d'affronter des chars lourds me parait vraiment dangereux.
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Dans l'article, ils parlent d'un simulateur et de quelques réacteurs. L'Argentine a très peu de moyens financier, mais vu qu'on se prépare à jeter nos SEM et nos équipements associés, on ne doit pas les vendre bien cher.
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+1 Le problème du coût du F35 se voit surtout dans le sens ou la Belgique risque de ne pas avoir les moyens de se payer une flotte correcte. Mais si la Belgique se mettait à investir 2% du PIB dans la défense (ce que réclame les USA), ça permettrait d'avoir beaucoup plus de moyens pour la défense donc entre autre pour l'aviation. Ce n'est pas pour ça qu'il faudrait forcement choisir du F35, mais la Belgique va pouvoir choisir le système d'arme le plus adapté et ne pas se limiter à celui qui rentre dans le budget. Les USA prévoient d'avoir 2 fois plus de F35 par habitants que la Belgique alors qu'ils sont suffisamment gros pour ne jamais avoir été limité par leur capacité. Je comprend que ça énerve les USA. Dans l'OTAN, ce sont les USA qui décident de tout et font tout, vu que les autres même réunis ne sont pas grand chose à côté des USA. Si demain le reste de l'OTAN dépense autant dans sa défense que les USA, il deviendrait tout à fait crédible de faire des opérations otan sans les USA.
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Et bientôt ça va faire comme avec la Chine et un gros quadrimoteur désarmé va arriver à abattre un Su27.
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C'est une question que je me pose. Sur un char lourds de 55 tonnes, le blindage représente quelle masse ? Sur les cuirassé Richelieu, le blindage a representé jusqu'à 40% de la masse du navire. Sur les voitures civiles qu'on décide de blinder, on double voir triple la masse à vide. J'ai vraiment du mal à estimer, mais si le Leclerc a presque 40 tonnes de blindage, il doit être possible en adaptant la construction d'avoir 20 ou 30 tonnes de blindage sous forme de kit amovible.
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J'étais plus dans l'optique d'un surblindage à 55 tonnes sinon on ne peut pas trop le comparer au Leclerc. Et si on peut en dériver toute une famille, c'est du bonus.
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La protection déjà : Je crois qu'il y a aussi eu d'autre progrès en métallurgie et en particulier sur les soudures, il devrait être possible de faire un char plus léger ou mieux blindé. Ensuite la motorisation. Personnellement j'aime bien le principe de l'hybride, mais il doit être possible de faire un moteur classique plus performant que celui du Leclerc. Concernant le système d'arme, il faudra probablement attendre quelques années, mais un canon (partiellement ?) électromagnétique pourrait être une solution d'avenir. Sinon, il est toujours possible d'améliorer la cadence, la précision, le calibre... Il faudra aussi probablement compléter l'armement avec une défense anti-drone. Concernant la philosophie d'emploi, une des critiques du Leclerc est d'être trop peu employé et trop cher (normal c'est un char lourd), une solution serait peut-être d'avoir un "blindage amovible". Cela permettrait d'avoir une version faiblement blindé (mais quand même autant que les VBCI ou Jaguar donc suffisamment blindé pour la plupart des conflits) et qui resterait très bien armée, plus facile d'entretien (comme un camion qui roulerait toujours à vide) et beaucoup plus mobile (probablement aérotransportable, avec une autonomie qui pourrait être presque doublé s'il est beaucoup plus léger donc consomme beaucoup moins) tout en ayant la possibilité de se transformer en véritable char lourd si la situation l’exige (suffit de rajouter les kit de blindage qui attendent à l'atelier). Bon, le "petit" défaut, c'est que ça ferait un remplaçant des AMX13, Sagaie ou AMX10RC au prix d'un Leclerc... Enfin si on veut être réaliste, le Leclerc reste encore au niveau de la concurrence. Je ne suis pas sur qu'on ait "besoin" de faire mieux. Si on doit développer une nouvelle version parce qu'on relance la production (pour l'export, parce qu'on a décider d'augmenter notre dotation en char lourd...) autant en profiter, mais sinon il vaut mieux se contenter de modernisation. On doit pouvoir avoir une bonne marge d'évolution.
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Il y a plusieurs façon de voir. Mais si on veut s'entraîner pour une mission de 10 heures avec une patrouille de 2 biplaces (donc 2 pilotes et 2 NOSA), on va monopoliser les 4 simulateurs toute une journée. Et si on veut faire une simulation vraiment complexe, on va vite trouver que 6 simulateurs (donc dans le meilleur des cas, 4C et 2 M) ça ne fait pas beaucoup d'avions. Ensuite plus que le nombre, ce que je trouvais dommage, c'est que les pilotes de Rafale qui ne sont pas basés à St Dizier ou à Landivisiau vont avoir du mal à utiliser un simulateur. Surtout que si la principale contrainte financière vient du coût de développement, je trouverais "rentable" de payer 20% de plus pour doubler le nombre de simulateur si ça permet d'augmenter significativement le nombre d'heure de vol de nos pilotes. 15H par jours... ça veut justement dire qu'on les utilise autant qu'on peut. On aurait probablement l'utilité de quelques simulateurs de plus.
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150 Rafale à 250 heures par ans, ça fait 37 500. On a donc de quoi simuler jusqu'à 40% de notre activité réelle. Pour les 8H par jours, j'ai des doutes, mais c'est possible surtout qu'ils peuvent aussi servir la nuit. C'est peut-être suffisant. J'espère que c'est la raison principale. Pour le prix, c'est surtout que le développement est compris. Si le développement et le soutien industriel coûte plus de 100 millions d'€ (pas forcement absurde avec les mises à jours aux différents standard surtout si on veut qu'elle soit réaliste) ça ne fait plus tant que ça en coût unitaire hors développement. Avec 4 simulateurs air qui ne peuvent donc simuler que 2 biplaces en réseau, je doute que ce soit la norme. Pour que ça devienne systématique, il faudrait beaucoup plus de simulateurs.
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En gros, tu veux des (drones) hydravions de combat et une sorte de navette sous-marins qui pourrait déposer/récupérer l'hydravion en surface pour ensuite naviguer contre le sous-marins ? En soit ça permet de décorréler les problèmes techniques. On utilise des "Sea Dart" modernes, puis des "petits" sous-marins électrique (mais assez large pour accueillir l'hydravion) qui vont ensuite se recharger sur le SNA mère. Ce qui me parait problématique, c'est que le sous-marins navette risque d'être aussi gros/complexe qu'un vrai sous-marins.
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Je viens de commencer la lecture du livre Rafale de la collection "avion de combat" et je suis surpris par la description du simulateur de vol. Déjà il coûterait 25 millions d'euros, ça me parait juste énorme. Vu qu'il s'agit quand même d'un simulateur fixe (contrairement à celui du SEM) dont la seule grosse spécificité serait de gonfler ou dégonfler le pantalon anti-G du pilote, j'ai l'impression que le prix se justifie surtout parce que le développement a du être amorti sur 6 exemplaires (2 à Landivisiau et 4 à St Dizier) et parce qu'il est régulièrement mis à jour (pour suivre les standard du Rafale) La justification pour le simulateur fixe, c'est que ça coûte cher pour de toute façon ne pas être crédible vu qu'il serait impossible de restituer les performances de vol du Rafale (ou alors ça coûterait vraiment trop cher de simuler des tonneaux ou un avion qui prend plusieurs G). Je trouve que ce raisonnement rappelle le principe de la conception du Rafale, quand c'est trop compliqué, on accepte une solution "basique" plutôt qu'une solution plus performante qui serait trop cher ou avec trop de risque de panne (cas de la perche fixe, des soutes remplacés par l'emport de missile furtif...) Ensuite pour le simulateur, ils disent qu'il est particulièrement utile, pour la formation (les jeune pilotes feraient plus de 80 heures avant de commencer à voler pour de vrai) mais aussi pour les pilotes expérimentés (pour préparer une mission réelle, pour rejouer un vol et analyser les RETEX, pour s'entraîner dans des environnements très complexe...) En fait je me demande pourquoi on a si peu de simulateurs s'ils sont si utile et que c'est surtout leur développement qui coûte cher. Je présume qu'on a une bien meilleure disponibilité des simulateurs que des avions et qu'on doit faire moins d'heures de vols sur simulateur que sur avions, mais on a quand même presque 150 Rafale pour seulement 6 simulateurs. On aurait par exemple besoin d'en rajouter sur la base de Mont de Marsan et dans le porte-avions (il s'agit d'un simulateur "fixe", ça ne doit pas prendre tant de place que ça) Dans le livre, les simulateurs sont décris comme très performant et une solution miracle pour l'entraînement et la formation des pilotes, donc 6 ça ne fait pas beaucoup. Au fait quelqu'un se souvient si on en a exporté ? Le simulateur ne devant se justifier que s'il y a un grand nombre d'utilisateurs, ce serait un signe montrant qu'un des clients prévoit de commander un plus grand nombre d'avions.
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La question du moteur est peut-être un détail. Les Leclerc actuels ont déjà eu un moteur spécifique pour l'export. Ensuite si on parle d'une technologie qui a bien évolué entre la fin des années 90 et les années 2020 (date prévu pour la production des char indien) c'est bien la motorisation. L'hyperbare, c'était pour avoir un moteur réactif et encore relativement sobre. La solution actuelle serait plutôt un moteur hybride. Les voitures de courses et les camions commencent à devenir hybride, c'est presque sur que l'hybride puisse répondre aux besoins d'un char lourd. Un Leclerc hybride qui consomme 20 à 50% de moins pourrait même encourager à renouveler une partie des Leclerc actuellement en service et ça permettrait de maintenir le Leclerc à la pointe de la technologie. S'il faut faire un Leclerc NG, changer la motorisation me parait logique.
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Avant de critiquer les vieux F16, il faudrait voir leur niveau de modernisation.
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Le terme de "régression" n'est valable que pour la longueur de la catapulte donc pour la facilité de gestion du pont d'envol. Pour la France, on est passé des 35m (ou moins ?) de l'Arromanches au 50m des Clemenceau, au 75 m du CdG pour finir probablement au 90m d'un "PA2". Même si le PA2 sera plus grand que l'Arromanches, on aura "gaspillé" 55m pour le pont d'envol. Je dois me faire vieux. Ma mémoire devient défaillante...
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Les catapultes de l'époque du CdG faisait 90m (pour 36 tonnes) et on en a acheté une version raccourcie à 75m (et logiquement moins puissante) Pour les catapultes électromagnétiques, on parlerait de 105m pour les CVN US, donc probablement la même taille pour un PA2. Si on se limite aux performances brutes, les catapultes ont plutôt régressé depuis les années 60 et les catapultes de 35m suffisantes pour des gros biréacteurs de la RN.