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Le destin du plus gros avion du monde, l'A380, ne tient plus qu'à un fil
ARPA a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Aviation de ligne, d'affaire...
Même si je ne suis pas prêt à signer le chèque, ça m'intéresserait de savoir s'il est possible d'enlever une partie du pont supérieur, de renforcer le pont restant et de rajouter une énorme porte. Et surtout à quel prix et pour quels performances. Marché quasi nul, oui mais ça ne veut pas dire pas intéressé. Les C17, C5 et An124 sont en concurrence directe sur ce créneau et ils se sont bien vendus. Vu que les C17 et C5 ne sont plus en production, il y a peut-être un (petit) marché pour une variante militaire de l'A380. Un A380 transportant 150 tonnes sur un vol long courrier (voir plus) quand un A400M sera presque limité à 15 tonnes avec quelques escales. On a donc besoin de 10 fois moins d'A380 que d'A400M qui servent surtout pour du tactique. Il sera difficile d'espérer plus d'une dizaine de commandes européennes. De toute façon l'an 124 n'a été produit qu'à une cinquantaine d'exemplaires et même le C5 a connu 2 séries distinctes et chacune de moins de 100 exemplaires. Pour l'A400M, un second pont va limiter à moins de 2m chaque ponts et il n'y aura pas de soutes à bagage. On risque d'obtenir un avion gros porteur (plus de 300 passagers) mais court à très court courrier (moins de 3000 km) donc le marché est très restreint (en tout cas aucun avion ne répond à ce cahier des charges) et en concurrence avec les trains. En fait pour un A400M civil, il faudrait probablement envisager des vols très court (qu'on ne perde pas de temps à cause de la vitesse plus réduite qu'un jet, qu'on en gagne vraiment lors de la phase de chargement ou le passager s'occupe de son bagage) donc on risque d'avoir plusieurs rotations quotidiennes qu'il sera très difficile à remplir. En plus la capacité de décollage court de l'A400M permettrait d'envisager un aéroport avec un minimum d'infrastructures, mais s'il faut recevoir 300 passagers et préparer l'embarquement de 300 autres, on ne parle plus d'un petit aéroport. À mon avis, un A380 militaire comme un A400M civil pourrait répondre à quelques besoin très spécifiques. C'est probablement insuffisant pour justifier un développement, mais si ça permet de maintenir la production (donc de gagner d'autres marchés pour la version principale) pour un coût "d'adaptation" modéré, ça mériterait d'être proposé. -
Le destin du plus gros avion du monde, l'A380, ne tient plus qu'à un fil
ARPA a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Aviation de ligne, d'affaire...
Enfin la caractéristique principale du Beluga, ce n'est pas de plus avoir de pont, c'est d'avoir un fuselage complètement différent. Un A380 qui au lieu de son second pont aurait une très grosse verrue doit être réalisable presque autant que le Beluga classique ou le 747. Ou alors c'est (aussi) pour d'autres raisons comme la présence de composite. Ça va être compliqué à charger ensuite si le pont est fragile, il sera probablement impossible d'avoir une charge très dense. D'ailleurs pour l'A380, on parle toujours du pont qui sert à la structure, mais c'est lequel? Pour répondre aux besoins militaires, on a juste besoin d'en enlever un seul. Pour transporter une aile d'Airbus il aurait fallu enlever les 2, mais pour les besoins classique, on n'a pas besoin d'autant. -
Le destin du plus gros avion du monde, l'A380, ne tient plus qu'à un fil
ARPA a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Aviation de ligne, d'affaire...
Plutôt que de queues blanches, ça coûterait combien de bidouiller une sorte d'A380 beluga XXL ? Avec une soute digne des An124, il devrait être possible de justifier une bonne dizaine d'exemplaires pour les besoins militaires européens. La version A330 a été justifiée pour 5 exemplaires, pour maintenir la production de l'A380 et pour avoir un vecteur stratégique, ça pourrait peut-être se justifier. -
Les moyens aériens de lutte contre les incendies
ARPA a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Actualités air
Si on parle de la structure, je ne suis pas sur que les Dash 8 soient plus adaptés que des casa ou C130. Maintenant que tous ces modèles soient moins performant que des Canadair, c'est possible/probable, mais ce n'est pas question (tant qu'on ne trouve pas une solution pour relancer la production). En France, on a combien d'avions agricole ? J'ai l'impression qu'on en a vraiment peu, je ne suis pas sur qu'on puisse vraiment compter sur eux comme pompier. -
Les moyens aériens de lutte contre les incendies
ARPA a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Actualités air
Des kit de conversion en bombardier d'eau pour des CN235 ou C130, ce ne serait pas envisageable? 8 mois par ans les avions pourraient servir à l'armée. -
+1 l'A400M est un progrès par rapport au transall. Mais c'est pas suffisant pour être vraiment impressionné. Il faudra attendre quelques années pour connaître le vrai coût d'exploitation.
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J'ai bien précisé que c'était pour un conflit de haute intensité, donc pour les très rare fois où ce qui compte c'est le nombre de SCALP emporté (ou au minimum de bombes) Ensuite dans mon message, je parle de "tricher avec les chiffres". C'est bien pour dire que mon raisonnement ou 15 Rafale comptent pour 60 mirage 2000D RNV à de très grosses limite. En pratique comme tu le dis, bien souvent un avion de combat, c'est juste un avion de combat qu'il soit Rafale ou mirage 2000D. Et pour le 2000D, ses qualités se résument presque à son système d'armes et son équipage. Je ne suis pas sûr que beaucoup d'armées de l'air nous l'envie encore... surtout si elles peuvent comparer avec du Rafale.
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En haute intensité, le Rafale emporte presque 2 fois plus d'armement que le 2000D. Donc plutôt que 55 contre 15, c'est presque contre 30. On rajoute que les Rafale seraient neufs donc avec un plus gros potentiel à consommer sur la même période, on pourrait encore presque doubler la valeur du Rafale comparé au 2000D. 55 contre 15, on ne serait pas forcément perdant. Bon en pratique c'est contre 8... même en trichant avec les chiffres j'ai peur qu'on ait du mal à justifier le Rafale.
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En 41, le Japon est en "paix". La marine n'a plus autant de besoin et doit presque se trouver une mission. "Quelques" millions de litres, c'est vite très important pour les forces de l'axe. Je n'ai pas de vrai chiffres pour la consommation japonaise, mais pour l'Allemagne, en 42, ils n'ont pu importer ou produire (à partir de charbon) que 7,5 millions. Le demi million de litre que représenterait un unique convoi avec toute la flotte de pétroliers japonais, c'est quand même 15% des besoins japonais de la fin des années 30.
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Pour les A330, c'est bon on va commander plus de MRTT.
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40 mirage F1 qu'ils espèrent faire voler 6 à 8 000 heures par ans pendant 10 ans, ça veut dire qu'il resterait entre 1 500 et 2 000 heures de potentiels par cellules. Vu le coût d'entretien d'un avion, je me demande s'ils ne feraient pas mieux d'en acheter des avions neufs moins cher à entretenir.
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Quand ? ce sera quand ils seront à bout de potentiel. Si le potentiel de la cellule (et des réacteurs) peut être augmenté, ça risque de prolonger d'autant la durée de vie du -5. Le système d'arme du -5 devrait être cohérent pour la PO et la défense aérienne pour les 20 ou 30 prochaines années. Et par quoi, ce sera par des Rafale. Maintenant, il est possible que d'un point de vue comptable, ce soit des SCAF ou autre qui remplace les -5, mais pour les missions air-air, ça restera du Rafale pendant assez longtemps.
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C'est vrai, mais seulement une fois que le Japon est en guerre. Dans la réalité, on a eu 6 mois d'embargo pétrolier avant l'entrée en guerre du Japon. C'est pas beaucoup, mais ça permet d'avoir quelques rotations (1 tous les 2 mois ?) ou le Japon livrera des armes (des avions principalement) à l'Italie contre du pétrole. Et si le Japon trouve le moyen de s'alimenter en carburant, c'est possible que ça repousse encore l'entrée en guerre du Japon (c'est moins dangereux de construire d'autres pétroliers que de déclarer la guerre) Ensuite le Japon avait quand même une dizaine de porte-avions et une grande quantité de navire, il me parait tout à fait envisageable de regrouper les pétroliers pour faire une unique grosse flotte que la marine peut se permettre d'escorter. L'Inde, l'Afrique de l'Est et même le Proche Orient risque d'avoir du mal à rester longtemps une menace si l’Égypte (au moins le canal de Suez) est occupé et que les communications sont coupés entre le Royaume Unis et ses colonies. En 43 ou 44 quand tout l'industrie américaine sera en guerre et qu'ils auront des dizaines de porte-avions à déployer un peu partout, oui, il sera très dur pour le Japon de maintenir sa chaîne logistique.
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Le nombre de pilote ou le nombre d'heures de vols serait encore plus significatif. Entre 2 forces aériennes, je ferais plus confiance à celle qui a moins d'avions si elle a plus de pilotes et que ses pilotes volent plus. Quand on voit que dans certains pays en période de crise financières "brutale", ils ont moins de pilotes que d'avions et que même ces rares pilotes ne volent que quelques dizaines d'heures par ans...
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On parle quand-même d'un navire qui n'est pas tout neuf et qui ne répond pas vraiment aux besoins brésiliens. Vu l'âge du navire, j'ai peur que le système d'armes soit obsolète (s'il est vendu, ce qui n'est pas garanti) et la coque seule coûte cher par rapport à un navire civil de la même taille. Pour 90 millions de dollars, on commence à avoir du budget. Autant pour Foch ils ont acheté au prix du métal une quasi épave à moderniser, autant là vu le prix, j'espère que le HMS reste opérationnels. Maintenir une réserve a un coût d'entretien non négligeable et il faudrait aussi mettre à jour régulièrement le système d'armes tout en ayant du personnel formé dessus. C'est complexe est cher surtout pour un petit pays européens qui sait qu'il y a une grosse flotte de navire civil qu'on peut réquisitionner ou louer et un marché de l'occasion militaire conséquents.
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Le F16 aurait 3 SER distinctes suivant ses versions ? (A, C et la dernière proposé à l'Inde) Et cela ferait même une plus grosse différente entre les vieux et les jeunes F16 qu'entre le F35 et le F16.
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Déjà pour clarifier, je ne vais pas faire une comparaison sur les performances du système d'armes des avions vu que c'est probablement trop compliqué et trop dur d'être objectif. Je me contente donc de comparaisons sur des critères les plus objectifs possibles, donc principalement "logistique". Pour chaque avion, je me contente de comparer la masse à vide, le rayon d'action (avec une configuration "opérationnelle" et "représentative" d'une opération de combat) et la quantité de carburant au décollage pour cette configuration (ça me permet de calculer la consommation) Et à partir de ces chiffres, j'extrapole différentes comparaisons. Et je reconnais que c'est orienté "pro Rafale" ou au moins pour une armée de l'air "interventionniste" qui a peu de moyens. En donnée je prend : Pour le Rafale : 10 tonnes, 1852 km de rayon d'action pour 9,5 tonnes de carburant. Pour le Typhoon : 11 tonnes, 1389 km de rayon d'action pour 6,5 tonnes de carburant. Pour le Gripen : 7 tonnes, 800 km de rayon d'action pour 5,44 tonnes de carburant. Pour le F35A : 13 tonnes, 1080 km de rayon d'action pour 8,38 tonnes de carburant. Si ces chiffres sont faux (j'ai eu du mal à les trouver et je ne suis pas sur qu'ils soient cohérent, surtout pour le Gripen) n'hésitez pas à me le dire, je referais les calculs. Si vous voulez que je rajoute un autre avion, j'ai besoin de ces données. Cela aurait été intéressant de comparer avec les F15, F16, F18 ou les production russes et chinoise, mais il y a trop de versions et j'ai peur de mélanger les chiffres de 2 versions distinctes (ce que j'ai peut-être fait pour le Gripen C/D ou E/F) Et puis j'avoue, que j'ai surtout voulu comparer le Rafale au F35, les autres avions servent surtout de comparaison. 1) En première comparaison, il y a la quantité. Pour une armée de l'air, le budget n'est pas extensible donc si un modèle coûte plus cher qu'un autre, il va être moins nombreux. La quantité est réellement une qualité, si les effectifs sont insuffisant, il ne sera plus possible d'en déployer en OPEX. Il est difficile de comparer le prix des avions. En grosse approximation, un avion a un coût "proportionnel" à sa masse. S'il est plus lourd, il va consommer plus donc coûter plus cher puis sa maintenance et la logistique associée sera plus importante. Pour que les comparaisons entre avions différents soient relativement correctes, je me base sur la masse à vide. Un calcul sur la masse maximale aurait le défaut d'augmenter artificiellement le coût d'un avion dont on aurait validé une configuration extra-lourde rarement utilisée. On pourrait aussi utiliser la puissance comme référence pour le prix d'un avion, mais entre la version avec ou sans post combustion, ça va compliquer les calculs. On va aussi dire que cette évaluation est vraiment trop approximative, mais je ne suis pas sur que d'autres critères soient plus objectifs (entre réduction de coût grâce à des économie d'échelle et surcoût à cause des négociation associée à la participation de plusieurs pays à sa construction) Pour un même avion, on va aussi avoir un prix différent suivant les armées de l'air (celle qui les achète plein pot, celle qui les reçoit en cadeau, celle qui les modernise, celle qui se contente de les exposer dans un hangar...) et certains avions seront plus adapté que d'autres aux doctrines d'une armée de l'air. Si on a un budget permettant de s'équiper (et d'entretenir, d'exploiter, remplacer...) de 100 Rafale, on aura 143 Gripen, 91 Typhoon, 77 F35A. 2) L'intérêt principal d'un avion de combat (pour une force offensive) est d'être déployé au front. Le nombre d'avions déployés dépend de beaucoup de facteur dont leur taille/coût. Je vois les 3 situations suivantes : * Si on a un budget OPEX pour déployer 10 Rafale, en reprenant le calcul précédent, on ne pourrait déployer que 9 Typhoon, 14 Gripen ou 7 F35. L'argument du budget peut aussi s'appliquer sur la logistique. Si on doit se limiter à un nombre fixe de camion de ravitaillement (pour le carburant, les pièces détachés...) on arrive quasiment au même résultat. * Mais ce calcul va être encore aggravé par la capacité (humaine, matérielle ...) de l'armée de l'air à déployer ses avions. Si l'armée de l'air doit mobiliser l'équivalent de 50 (nombre arbitraire, ça pourrait être 80 ou 0) chasseurs pour ses missions "prioritaires" (défense aérienne, exercice, autre OPEX vitales... et l'entraînement associé) ça veut dire que sa capacité de déploiement est donc proportionnelle à 27 F35A, 41 Typhoon, 50 Rafale, 93 Gripen (en pratique il faut retirer les avions nécessaires à l’entraînement), donc dans ces conditions une force aérienne pourra déployer 3,5 fois plus de gripen que de F35. Cet argument ne sera pas valable pour une grosse force aérienne "défensive" (comme l'Inde, la Chine, l'Allemagne...) qui peut en déployer beaucoup plus que ce qu'elle déploie réellement. Mais si on se réfléchit pour une "petite" force aérienne expéditionnaire (comme la France, la Belgique...) c'est particulièrement valable. * On peut aussi se retrouver dans une coalition, ou trop de monde veut participer donc on se retrouve à être limité à un nombre fixe d'avions (juste 10 parce qu'il n'y a pas plus de place de parking sur la base de déploiement) Vu les résultats précédents, j'ai l'impression qu'on va pouvoir déployer un nombre d'avion proportionnel à leur coût (donc en 1). 3) Mais le but d'un avion n'est pas juste d'être déployé (enfin sauf si c'est juste une manœuvre politique) mais de faire la guerre. On se retrouve donc très vite à comparer l'efficacité de chaque avion. En grosse approximation, tous les avions sont capable d'assurer la plupart des missions demandé en OPEX. La mission "type" pour calculer l'efficacité d'un avion de combat en OPEX va être ne patrouille de CAS à XXX km de sa base sans ravitaillement en vol. Dans mon évaluation, l'efficacité d'un avion est donc très lié avec son rayon d'action (en configuration "crédible" avec de l'armement). Si on se base sur une patrouille à 500 km, on peut ensuite calculer un "rendement" (phase de vol "utile" donc une fois sur zone/phase de vol totale) pour chaque avion. On obtient : Rafale (0,73) Typhoon (0,64) F35 (0,54) et Gripen (0,38) Pour une patrouille à 250 km on obtient : Rafale (0,87) Typhoon (0,82) F35 (0,77) et Gripen (0,69) Si on veut réellement comparer les avions, il faut associer l'efficacité de chaque avion au nombre qui sera déployé. Si je prend le critère du coût de l'OPEX (donc pour une armée de l'air qui a encore de la marge pour déployer plus d'avion et une base avancée qui n'est pas saturée et le budget pour 10 Rafale) à une distance de 500 km de la zone d'opération, on se retrouve avec : Rafale (7,3), Typhoon (5,8), Gripen (5,4) et F35 (4,1) Le même calcul avec une distance de 250 km de la zone d'opération donne Gripen (9,8) Rafale (8,7) Typhoon (7,5) et F35 (5,9). Si on est sur la zone de conflit (pour de la PO par exemple ou pour du CAS au niveau de la base avancé) on se retrouve avec un rendement de 1 donc Gripen (14,3), Rafale (10), Typhoon (9,1) et F35 (7,7) Plus on se trouve proche de la zone d'opération, plus un chasseur "léger" mais à "court rayon d'action" devient rentable. Le Gripen passe progressivement de la 3eme place à la 1ere, mais les autres avions gardent le même classement. Pour s'amuser, si on prend une base "avancée" à 1200 km, on arrive à Rafale (3,5), Typhoon (1,2) mais Gripen et F35 (0) 3') L'exemple de la base lointaine rappelle qu'il faut prévoir du ravitaillement en vol. Le nombre de ravitailleur étant toujours limité (enfin sauf pour l'USAF ou dans une coalition ou les moyens sont "suffisant") j'ai envie de dire qu'on déduit l'efficacité d'un avion au nombre de ravitailleur associés. Pour trouver le nombre de ravitailleurs qu'il faut, j'estime la quantité de carburant qu'il faudrait rajouter pour voler pendant les 6, 8 ou 10 heures que va durer la patrouille quelque soit le type d'avion. Pour estimer la consommation en carburant de chaque avions, je prend le (double du rayon d'action au combat) divisé par la quantité de carburant embarqué au décollage. Pour des patrouilles de 6 heures (avec une vitesse moyenne de 850 km/h), je trouve qu'il faut des ravitaillements en vol correspondant à : 3,6 tonnes pour le Rafale, 5,4 pour le Typhoon, 12 pour le Gripen et 11 pour le F35A. Si en pratique on est limité par les ravitailleurs et qu'on ne peut déployer que l'équivalent de 100 Rafale, on aura : 66 Typhoon, 30 Gripen et 31 F35A. Pour des patrouilles de 8 heures, pour l'équivalent en ravitailleur de 100 Rafale, on aura 84 Typhoon, 45 Gripen et 44 F35A. Pour des patrouilles de 10 heures, avec le même nombre de ravitailleur on aura 100 Rafale, 92 Typhoon, 52 Gripen, et 50 F35A. Ces calculs sont aussi représentatifs d'un raid massif qu'on pourrait faire avec X ravitailleurs pour bombarder une cible à 3, 4 ou 5 heures de vols. Suivant la distance, on a donc un raid avec 2 à 3 fois plus de Rafale que de F35A ou Gripen. 3'') Un calcul intéressant serait de savoir le nombre d'avions qu'on doit déployer pour assurer la mission donc le même nombre d'heure de patrouille à XXXX km d'une base avancée avec un nombre fixe de ravitailleurs, donc mélanger les 2 calculs précédents. Si on prend un nombre minimum de ravitailleur optimisé pour le Rafale (chaque mission de Rafale dure 10 heures et tous les ravitailleur sont complètement utilisé) avec une base avancé situé à 500 km de la zone d'opération, on a un rendement de 0,88%. Pour les autres avions, on est obligé de compléter avec des vols "peu rentables" comme calculer en 3. On arrive donc à un rendement de 0,88 pour le Rafale, 0,79 pour le Typhoon, 0,33 pour le F35A et 0,28 pour le Gripen. Si on doit faire une OPEX type CAS et qu'on a un nombre restreint de ravitailleur, il va falloir déployer plus à beaucoup plus d'heures de vols de chasseurs autres que le Rafale qui est celui qui le moins besoin de ravitailleur. Si on veut être réaliste, il faudrait aussi multiplier le rendement du chasseur avec son coût (calculé en 1) donc on arrive à un rendement "pondéré" de 0,88 pour le Rafale, 0,71 pour le Typhoon, 0,4 pour le Gripen et de 0,25 pour le F35A. En théorie, cela veut dire que pour une même opération sur une base avancée à 500 km de la zone d'opération et avec juste assez de ravitailleurs pour permettre à une flotte de Rafale de se ravitailler à volonté, cela va coûter 3,4 fois plus cher d'avoir du F35A que du Rafale. Un pays équipé de Rafale pourrait avoir une aviation de chasse aussi efficace qu'un pays doté de F35A En pratique, on peut aussi calculer que pour une opération initialement française (donc dimensionnée au plus juste pour le Rafale) si un pays nous propose de participer avec ses F35A qu'on doit ravitailler (pour un vol de 10 heures) au détriment de nos Rafale qui vont devoir raccourcir leur vol (donc dégrader le rendement du vol), on va devoir compenser et on ne pourra pas réduire le nombre d'heures de vol autant que prévu. Bon, je reconnais que mes données sont probablement inexactes, ensuite je fais une énorme approximation en ignorant complètement l'efficacité du système d'armes ou le nombre de bombes que peuvent emporter les avions. Mais avec mes estimations, on se retrouve à devoir comparer un F35A qui sera toujours plus ou moins en infériorité numérique par rapport aux autres avions. Et à budget équivalent, si on veut pouvoir s'en servir en OPEX, on risque de réduire (encore) le nombre d'avions pour avoir plus de ravitailleurs. Pour un pays qui se retrouve souvent à déployer le maximum qu'il peut (financièrement et/ou opérationnellement) en OPEX, j'ai l'impression que le Rafale serait nettement meilleur que le F35A. Même si le F35A pourrait être plus performant au combat (grâce à son système d'arme, son armement ou sa furtivité...) et presque indispensable pour certaines missions spécifiques, le Rafale risque d'être quand même un meilleur choix pour 95% des cas, les 5% restant pouvant être assuré par des alliés ou avec un surcoût qui ne devrait pas suffire à justifier le F35A.
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C'est très dur à estimer, les besoins indiens sont énormes (pays milliardaire avec presque 1000 chasseurs...) et en réalité presque illimité par rapport à nos habitudes de productions. Le Rafale a l'énorme avantage d'avoir un rapport qualité prix exceptionnel. Structurellement c'est presque le seul chasseur léger à très long rayon d'action avec une charge offensive aussi importante. Ensuite on parle aussi d'un avion vraiment moderne de dernière génération. Il a été conçu en intégrant les dernières technologies (radar à balayage électronique, SPECTRA... ) mais aussi par un pays "économe" pour que le Rafale ne coûte pas trop cher (à acheter, à entretenir puis à déployer en OPEX) Le Rafale est pas loin d'être un avion exceptionnel dans le sens ou pour le même prix, on peut en avoir beaucoup plus qu'un autre avion et qu'en plus il est plus performant (au moins pour son autonomie ce qui lui permet presque un don d'ubiquité par rapport à des avions au rayon d'action plus court)
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Si le besoin, c'est juste d'augmenter la masse max au catapultage depuis le CdG, il y a d'autres solutions. L'installation d'un petit tremplin serait probablement suffisant. Et puis, il faudrait vraiment en avoir besoin. Tant qu'il n'y a pas de CFT, on n'a pas de configurations qui justifient de décoller avec une masse plus élevée donc le réacteur plus puissant n'est pas du tout une priorité.
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+1 Je pense que le Mica était un progrès énorme par rapport à ce qu'on avait à l'époque, donc les missiles R530 et les radar "mono-cible" Avec le passage au mica, on gagne un missile à plus grande portée mais aussi (et surtout) la possibilité de tirer plusieurs missiles et de ne plus suivre son missile. En combat aérien complexe (type guerre froide et face à un grand nombre de chasseurs ennemis), le 2000-5 est capable de remplacer plusieurs 2000C et F1C. Par rapport aux productions étrangères... bah c'est déjà bien de revenir aux niveaux des meilleures productions. Le Météor, c'est un peu pareil. Dans l'absolu, rien de miraculeux par rapport à la concurrence. Mais le mica qui commence à être "limite" ou juste le "standard" va être remplacé/complété par un missile nettement plus performant qui nous permettra d'être au moins au meilleure niveau mondial. Un Rafale équipé de météor pourra détruire les ravitailleurs et les AWACS ennemis tout en engageant les chasseurs ennemi en restant hors de portée.
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Si on se limite aux données objectives (charge utile, autonomie, coût d'exploitation) on va avoir un F35B (et ce serait presque pareil pour le A) nettement moins performant que la concurrence (en particulier le Rafale). Le chasseur lourd à court rayon d'action est le pire choix possible. Si on veut être objectif, on risque de comparer une flotte de F35 numériquement nettement inférieur à celle d'un autre avion. Le F35 est condamnée à être nettement plus performant au combat que les autres avions s'il veut être correct.
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Si demain, les Indiens commandent des Rafale M, ils vont avoir une aéronavale plus performante que celle des anglais.
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Euh... Les caractéristiques habituelles d'un avion furtif c'est "fabriqué par LM" ? Le Rafale a bien une forme spécifique (on ne voit pas les réacteurs, c'est au moins aussi travaillé que le super hornet) et un revêtement absorbant. Maintenant, un avion "furtif" ou "invisible" ça n'existe. On peut juste dire qu'il a une SER réduite qui impose de le détecter de prés. En 91 pendant la première guerre du golfe, nos radar ont bien repéré les F117.
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Petite question suite au HS dans le sujet du Rafale avec une "comparaison" entre le M88 et l'ATAR. L'ATAR étant un réacteur à simple flux, il est avantagé en supersonique par rapport au M88. Mais en supersonique, hors supercroisiere, une très grande partie de la poussée serait fournie par la post combustion. Donc à haute altitude et à mach 1,8 ou 2+, est-ce qu'il y a une différence vraiment significative entre un simple flux et un double flux vu que c'est quasiment le principe du moteur fusée (la post combustion) qui est utilisée?