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Ça revient quand même à dire qu'on a été bien content de livrer (et faire payer) à l'Égypte des Rafale qui nous étaient destinés. Maintenant c'est évident qu'on préférerait avoir déjà reçu nos 286 Rafale, mais vu que Bercy ne veut pas les payer... Si on avait pu exporter le Rafale beaucoup plus tôt, donc si on n'avait eu aucune contrainte industrielle, je soupçonne qu'on aurait eu moins de Rafale qu'en réalité.
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Ce serait dommage qu'on se retrouve dans 5 ou 6 obligé d'arrêter la production de Rafale parce qu'on a été trop optimiste. Ce serait un coup à être obligé d'acheter un chasseur étranger. Si on veut garder un rythme de 2 par mois, on va devoir en vendre au moins une douzaine tous les ans. Je ne suis pas sûr qu'on arrive à suivre le rythme.
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J'ai quelques doutes sur la conclusion de cette uchronie. Déjà, pour ceux qui ne l'ont pas lu, on parle de matériel "étranger" (à défaut de dire extraterrestre) ce qui fait qu'on ne peut pas du tout compenser les "pertes". C'est aussi vrai pour les munitions, le Leclerc risque de devenir "rapidement" inutilisables après avoir vidé sa réserve de munition. Techniquement, c'est difficilement compréhensible, on ne parle pas d'un coup de génie qui fait qu'on arrive à maîtriser cette technologie en 1940 quand les allemands resteraient au Panzer. D'ailleurs, il ne dit même pas qu'on a eu un problème pour les entretenir et assurer une "bonne" disponibilité, il faudra attendre les pertes au combat pour voir une diminution du nombre de char en service. J'aurais mieux compris si dès le début de l'entraînement on commence à voir une diminution des effectifs générée par le cannibalisme imposé par la maintenance. Ensuite l'argument de cette uchronie, c'est que quelques Leclerc ne peuvent pas changer le court d'une guerre vu leur nombre trop réduit. En pratique, il y a quand même 51 Leclerc (25% des effectifs de 2017, pas si ridicule que ça) donc avec plus de 40 obus chacun, ça permet de détruire plus de 2000 cibles, voir beaucoup plus vu qu'ils ont aussi "découvert" un stock de munition de Leclerc. Par rapport aux plus de 2 millions de soldats allemands, ce sera insuffisant (quoique dans ce cas, il faudrait compter sur les centaines de balles de 12,7 et 7,62), mais par rapport aux 2500 chars allemands, ça reste non négligeable. Ensuite un des défauts de l'armée française de l'époque est le manque de communication. Avec 51 Leclerc mais aussi une centaine de blindés "légers" équipés de radio (sécurisés) on pourrait palier une de nos grosses faiblesses. Il faut donc supposer qu'en plus de ne pas avoir voulu s'équiper de radio avant guerre, on refuse encore de s'en servir quand on se les reçoit par miracle, ça reste envisageable, mais je ne suis pas sur que ce soit le plus probable surtout après les premier Retex. Ensuite ils admettent que les Leclerc nous aurait permis d'avoir des victoires locales et de gagner plusieurs semaines. C'est un détail, mais ça peut avoir beaucoup de conséquences. A ce moment la France est en pleine monté en puissance. Quelques semaines en temps de guerre, c'est énorme. On pourrait commencer à appliquer les premier Retex. Le temps que nos Leclerc soient détruit ou perdent leur avantage, on devrait pouvoir les "compenser" par les centaines de char en cours de production ce qui devrait suffire pour permettre d'avoir plus de char "moderne" que les Allemands. Pour l'aviation, ça veut dire qu'on est beaucoup moins désorganisé par la retraite qui impose de changer de base (et perdre une grande partie de la logistique) et qu'on peut mettre en service les avions en cours de production (nos D520 n'ont presque pas eu le temps de servir, nos meilleurs pilotes étaient même retirés du front pour pouvoir se former dessus) En second bonus, il y a la participation anglaise. Par principe les anglais veulent garder chez eux le minimum pour pouvoir se défendre, mais ça veut dire que tout ce qu'ils produisent pendant ces semaines supplémentaires pourra être utilisé. Je reconnais qu'en mai 40, l'Allemagne avait largement de quoi gagner. Mais avec une Ucrhonie aussi importante qu'un régiment complet (51 char, ses VBL, ses porte-char...) et expérimenté (des équipages "expérimentés" qui viennent de passer plus de 4 mois de guerre à se former dessus), il devrait y avoir beaucoup plus de conséquences que juste quelques semaines de conflit en plus. D'ailleurs l'article s'arrête au bout de quelques jours d'opérations quand les Leclerc on déjà détruit presque 500 chars allemands (2 divisions) pour seulement 13 chars mis "hors de combat". Les 38 autres devraient pouvoir encore influencer le court des évènements. L'Allemagne aurait peut-être fini par gagner la bataille de France, mais à un prix nettement plus important. Tout le reste de la guerre aurait été différent. C'est sur qu'une uchronie se base sur un "petit" changement, mais une fois qu'il y a cette évolution, il peut y avoir une multitude de variation. A partir de ce même point de départ, on pourrait envisager beaucoup de chose. Il est même "envisageable" que des Leclerc foncent et pénètrent bien à l'intérieur des lignes allemandes ou suite à un incident mécanique (comme une panne d'essence mal géré par un équipage connaissant mal son matériel) ils seront fait prisonnier avant de contribuer significativement à l'effort de guerre allemand.
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Armée de l'Air du Qatar
ARPA a répondu à un(e) sujet de scorpion-rouge35 dans Afrique / Proche Orient
Si l'USAF commande 170 monoplaces, ça ne veut pas dire qu'elle va avoir un problème pour former ses pilotes. De même quand l'USAF avait commandé exclusivement des F117 monoplace, ce n'est pas représentatif du fait qu'elle préfère les monoplaces. Quand elle aura ses F35 monoplaces, oui on pourra dire que c'est une doctrine, mais pour l'instant il n'y a pas que des monoplaces. Avoir une micro flotte équipée principalement de monoplace ou de biplace ne veut pas forcement dire grand chose. -
Armée de l'Air du Qatar
ARPA a répondu à un(e) sujet de scorpion-rouge35 dans Afrique / Proche Orient
Pour l'Égypte, il ne s'agit que d'une première commande. C'est un pays qui a presque 300 chasseurs, avoir une quinzaine de Rafale biplace ne veut pas dire grand chose. -
Les F16 italiens qui ont assuré la PO avant le Typhoon. La marine française a aussi eu des propositions pour des F18. Il y avait plus ou moins le choix entre location ou achat d'occasion. Mais ça a toujours concerné des avions en sur effectifs. On pourrait aussi rajouter les SuE prêtés à l'Irak en attendant la livraison des mirage F1 capable de tirer des exocet. Mais c'était plus une compensation pour le "retard" de livraison des mirage F1 qu'une simple location. Là, on a un premier problème, qui va vouloir acheter 10 Rafale? On parle d'un produit assez dur à caser donc à part la France (presque l'armée de l'air), je ne vois pas qui acceptera. Éventuellement on pourrait jouer avec une "réserve stratégique" qu'on pourrait se permettre de louer. Malheureusement, je crois que la réserve française est proche de 0. Ou alors ça se limite à des mirage. Là encore, on a un nouveau problème. Aucune assurance n'acceptera de proposer un contrat correct. On va donc être obligé d'avoir un des 2 états comme assurance. (Soit la France accepte de ne pas revoir ses Rafale à la fin de la location, soit le client s'engage à les rembourser donc achete ce qu'il casse) Si je me souviens bien, les italiens ont continué de louer l'avion qu'ils ont perdus. Enfin c'était un forfait, ils devaient payer pendant x années leurs F16 avant de les rendre "en l'état". Sinon, il faut rappeler qu'avec la Coface, on propose quasiment une location. C'est juste que c'est une location sur presque 20 ans et qu'il faudra continuer de payer même si on a perdu les avions ou qu'on n'en veut plus. En fait, il faut à mon avis réfléchir à l'intérêt d'une location. Soit c'est juste une opération financière et la coface pourrait très bien s'en charger. Soit c'est un moyen pour avoir tout le temps un avion au dernier standard. La il faudrait que la France propose presque contractuellement de reprendre les anciens standard. La France risque d'avoir une flotte de Rafale à plusieurs standard (pour le radar c'est net) donc on pourrait envisager de reprendre des équipements de génération n-1 pour remplacer ceux qu'on a encore en n-2 ou n-3 et vendre des équipements de dernière génération. Des pays comme le Qatar ou les EAU pourraient être intéressés. Mais si leur flotte représente 50% de nos effectifs, on va avoir du mal à suivre, il faudra impliquer l'Inde. Le même raisonnement pourrait s'appliquer pour un avion au standard n-1. Mais dans ce cas, le but est d'avoir un avion "correct" pour pas trop cher. La Bulgarie (ou n'importe quel pays au budget limité) pourrait peut être vouloir des Rafale PESA. Mais ça ressemble beaucoup à une vente d'occasion. En pratique c'est le marché du Gripen C, un avion moderne, mais pas au dernier standard. L'autre avantage d'une location est de pouvoir se permettre de grosses variations d'effectifs (pour une montée en puissance comme pour une accalmie). Le F16 répond assez bien à cette situation vu qu'on peut se faire livrer très rapidement et en quantité, mais aussi parce qu'il y aura toujours des clients pour un F16 d'occasion. Pour que ce soit possible avec le Rafale, il faudrait qu'on souhaite se créer une réserve stratégique. Donc qu'on soit prêt à racheter des Rafale au Qatar pour les stocker à Chateaudun, mais aussi qu'on puisse se passer du jour au lendemain d'une partie de notre flotte. On pourrait aussi rajouter qu'on loue du matériel pour ne pas avoir à l'entretenir. Avec le Rafale, à moins que ce ne soit dans le cadre d'une alliance et assuré par l'ADA, Dassault ne pourra le faire que dans un pays en paix et non menacé. Dans le principe, si on est sur qu'on veut du Rafale pour les 20 prochaines années, on pourrait très bien louer dès maintenant ceux qu'on ne veut recevoir que dans 10 ans. On pourrait aussi envisager de louer (ou revendre) tous nos vieux avions pour les remplacer par des plus récent. En exemple, les Rafale F1 nous ont coûté 24M€ à moderniser en "vieux F3" (potentiel cellule fortement entamé, radar PESA...) On aurait probablement pu les revendre à un prix compétitifs sans y perdre. Mais ce raisonnement n'est valable que si on connaît l'avenir. Rien ne garantit que le Rafale pourra continuer éternellement à être modernisé (et à un prix connu). Dans 10 ans, on risque de vouloir le remplacer par une nouvelle génération. Si on parle de location, il faut aussi prendre en compte une notion de quantité. La France ne pourra jamais louer 500 Rafale à l'Inde. Par contre si on veut juste en louer 4 à la Bulgarie (avec une bonne disponibilité, c'est suffisant pour assurer un spot de PO) ça reste tout à fait envisageable. Mais le contrat associé me parait terriblement complexe.
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Si on loue, il n'y a aucune assurance en cas d'accident ou de perte (au combat) On a le Retex de nos SuE, éventuellement amorti par la vente de F1, mais il y a aussi des F16 loués aux italiens. Quand on loue du matériel militaire (pas des PC21), il ne faut pas compter tout récupérer. En fait, je crois qu'il n'y a eu que des locations d'avions qui étaient en surplus dans leur pays. L'opération financière devient relative vu que l'avion est "gratuit".
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On n'a jamais dit que les AN124 ne servent à rien et sont inutiles. Mais on ne peut pas non plus dire qu'ils sont indispensables. Déjà les contraintes d'utilisations font qu'il est nettement moins utile qu'un avion dont on serait propriétaire. Par exemple, il ne faut pas espérer s'en servir pour une entrée de théâtre. Si on veut déployer en urgence des Leclerc pour défendre l'aéroport juste avant qu'il soit attaqué, bah il faudra trouver une autre solution. Ensuite, il y a les capacités de la flotte d'AN124. Oui c'est un gros avion, presque le plus gros du monde, mais opérationnellement non. Si on veut assurer un pont aérien transocéanique (plus de 8000 km) ou qu'on veut opérer depuis une piste non optimale (trop courte, trop chaude, trop haute...), un AN124 n'aura pas une charge utile plus importante qu'un C17 ravitaillé par un A330MRTT. Ensuite si on veut effectuer un pont aérien "massif", on va vite se rendre compte qu'on ne peut louer que 6 AN124 (à partager avec les autres pays) donc que ce n'est pas tellement efficace, beaucoup moins que les dizaines de C5 qui patientent dans le désert.
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Sur un PATMAR, le système d'armes ou de missions doit vite représenter un coût plus élevé que celui de la cellule. On parle en plus d'équipements vite obsolète. J'ai peur qu'un PATMAR vieux de seulement une dizaine d'années coûte à peine moins cher à moderniser qu'un neuf. Le marché d'un PATMAR européens pourrait très bien inclure tous les utilisateurs actuels. Le temps que l'avion soit conçu et avant que sa production ne s'arrête... presque tous les pays auront changé ou modernisé leur flotte.
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Avec un peu de chance, ils auraient été payés mais pas encore livré. Ou encore en France avec un détachement libien en formation (détachement qui serait devenu le début de l'armée libyenne libérée) Et même livré, il y a des mirage F1 qui ont fait défection. Donc il est possible que les Rafale restent dans le camp des gentils.
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Pas forcément. Si la modernisation donne une avionique utilisable pendant 10 ans, ça ne sert à rien d'avoir encore 30 ans de potentiel. Si augmenter le nombre d'heures de potentiel implique d'augmenter le nombre d'années de service, on va devoir se reposer différemment la question de la modernisation à mi-vie. Soit il s'agit d'une modernisation à "tier-vie" qui impliquera une autre modernisation "fin de vie" soit on repousse un peu la modernisation pour qu'elle reste à mi-vie et dispose d'un budget plus important. Mais est-ce que l'avion peut attendre pour se faire moderniser ? Le Rafale est justement un avion en permanente modernisation. J'ai même l'impression que sa cellule (limité à un certain potentiel) est dissociée de ses équipements et qu'il est possible de les basculer d'un avion à l'autre. Le terme de modernisation à mi-vie n'a pas trop de sens pour le Rafale vu qu'on doit déjà être au 3 ou 4ème standard principal. D'ailleurs entre les Rafale F1 ou les premiers F2 et ceux actuellement en production, on a presque une demi vie d'écart. Quand nos Rafale actuellement en production seront à mi-vie, il faudra probablement changer la cellule des premiers livrés. Techniquement, on va parler d'un modèle en production permanente. On n'a pas besoin de développer de grosses modernisations, il faut juste le moderniser en permanence pour qu'il reste commercialement compétitif. Ensuite l'utilisateur principal (l'ADA, pour les autres ce sera moins net) va avoir une flotte à l'âge très variable. Il faudra donc décider de ce qu'on veut moderniser. Actuellement, on opte pour une modernisation à minima de l'ensemble de la flotte pour qu'elle soit compatible avec ceux en production (ce qui limite les contraintes des micro flotte), puis ponctuellement il devrait y avoir des modernisations plus poussée pour remplacer les équipements les plus anciens. (On a déjà 3 générations de radar par exemple) Enfin pour l'instant, ça reste assez fictif. Je ne pense pas qu'il soit cohérent de vouloir remplacer les RBE2 PESA par des AESA Gan, quand on continue à utiliser des mirage 2000 avec radar RDI ou Antilope.
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À l'époque de Sarkozy, la Bulgarie était un client potentiel pour 8 Rafale. C'est peut-être à nouveau d'actualité. Une micro flotte ne coûterait pas forcément trop cher.
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Des 747 ou des DC10 ? Ou même des navires voir juste des camions. Et suivant les missions, un seul A400M peut parfois suffire pour remplacer l'AN124. Les AN124 ne sont pas souvent à pleine charge avec plus de 100 tonnes de charge marchande. Et si on se limite aux charges hors "gabarit" (qui ne peuvent pas rentrer dans un avion de ligne classique et imposent un A400M) on devrait souvent pouvoir remplacer l'AN124 par un ou deux A400M et des avions de lignes. On peut aussi appliquer des procédures pour se passer d'un très gros porteur. Déjà il suffit de démonter la charge puis la réassembler après coup pour pouvoir la mettre dans plusieurs avions. Ensuite pour les charges difficilement dissociables (comme les blindé), on peut très bien les pré déployer pour réduire significativement nos besoins de transport lourd. Actuellement on utilise les AN124 parce "qu'on les a". Ils font partie de nos moyens de transport aérien, donc ils seront utilisés même pour transporter une "petite" charge, vu qu'on manque d'avions de transport hors gabarit (la disponibilité des C130 ou C160 est vite ridicule surtout pour une mission à grande distance) mais aussi d'avions de transport classique (seulement 5 A310 ou A340) Rien que l'A330 Phoenix qu'on devrait mettre en service l'an prochain devrait pouvoir accumuler les heures de vol et effectuer du "transport lourd".
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Un avion de combat moderne, c'est juste un avion de combat qui peut participer pleinement à un conflit moderne. Il faut à mon avis trouver une définition la plus large possible si on veut éviter la campagne de pub qui impose d'acheter le dernier gadget. Il faut se rappeler que le but c'est d'assurer une mission, pas d'avoir des moyens. Un B52 (modernisé comme ceux actuellement en service) me parait bien plus moderne qu'un F117 retiré du service depuis 10 ans. Les caractéristiques de la cellule sont beaucoup moins importante que le système d'armes. Un avion de combat moderne occidental doit par exemple avoir la L16. Et s'il fait du CAS, il faut aussi prévoir une liaison de données avec le sol. En fait, il faut un système de communication "moderne" pour un avion de combat moderne. Il faut pouvoir échanger avec les autres. On ne se contente plus d'une simple radio, mais on parle de liaisons de données (voire de fusion de données) vu qu'on récupère et échange énormément d'informations. Maintenant, il ne faut pas confondre moderne et futuriste. Le F22 est par exemple trop moderne (incompatible avec les non F22) pour être facilement utilisable. C'est à mon avis, le point principal, il faut un système de communication moderne pour participer à un conflit moderne. Maintenant ce n'est pas non plus un dogme ni le seul critère, il reste possible de compenser une faiblesse par d'autres qualités. On peut ensuite regarder d'autres critères de modernité. Pour presque chaque équipements, il y a des modernes et d'autres qui le sont pas mais rendent quand même service. On peut parler du radar qui doit être AESA plutôt que mécanique. Ça permet une plus grande polyvalence, une meilleure fiabilité, une plus grande agilité et à priori une plus grande discrétion... Le réacteur et le reste de l'avion doit être facile (pas forcément économique) à entretenir pour avoir une bonne disponibilité. L'idéal serait de pouvoir approcher les 24H/24 en l'air en cas de besoin. À ce niveau, la numérisation devient un atout. On peut continuer avec un avion facile à piloter. La mission d'un pilote n'est pas de piloter son avion, mais de larguer des missiles ou des bombes. Une mission est assez complexe pour qu'on ne souhaite pas que 99% des capacités du pilote soient accaparés par le pilotage de l'avion. Le but est à la fois de permettre au pilotes de se concentrer sur d'autres tâches (gain sur la complexité des missions) que de lui permettre d'accumuler les heures au combat (en temps de crise, on a besoin de moins de pilotes) ou de réduire le temps de formation (pour user le potentiel de l'avion avec uniquement des heures utile). Évidemment, il faut aussi un système d'armes moderne (des missiles modernes, de bonnes contre mesure ...) sinon on n'a pas d'intérêt à l'utiliser. Une fois qu'on a tout ça, on peut (enfin) regarder les performances physique de l'avion. On le veut extrêmement maniable (même si plus personne ne fait de dogfight) furtif (même si presque plus personne n'utilise les pénétration supersonique ou basses altitude, qui était une forme de furtivité) très rapide (en supercroisiere, même si le mirage IV montre qu'on peut aller aussi loin avec la post combustion et que plus personne n'utilise sa vitesse de pointe) mais ça ressemble plus à une description d'un avion adapté à des besoins spécifiques qu'à la description d'un avion "moderne". Sinon, on peut réutiliser le principe des génération et comparer. Un avion moderne est un avion plus performant/adapté qu'un avion plus "vieux". Au moins l'avantage du terme moderne, c'est qu'on parle aussi de modernisé.
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La Suède a acheté 200 Gripen avant de se rendre compte qu'une centaine serait suffisant. La France n'a pas de Rafale dont elle voudrait se débarrasser.
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L'Inde comme la France devrait structurellement être un allié des USA. Les américains peuvent préférer que les indiens disposent d'une aéronavale correcte, donc ils ont tout intérêt à vendre cette technologie.
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C'était pas plutôt 3 mini PA à l'époque des Invincibles ? Pour en avoir toujours 2 de disponible ou pour pouvoir assurer une permanence sur zone.
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Techniquement, même une levée d'option doit être un nouveau contrat. Pour un pays comme l’Égypte ou une commande d'avions de combat ne fait pas polémique et n'implique pas des débats à rallonge, rien n'empêche de signer tous les ans une petite commande. Leur vendre presque tous les ans une dizaine de Rafale serait même mieux que de leur vendre une fois tous les 10 ans une grande quantité d'avions.
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Personnellement, je trouverais aussi utile d'avoir quelques avions bien usés presque à bout de potentiel. Cela permettrait d'avoir des cellules à "économiser" qu'on pourrait déployer en outre mer pour avoir une présence ponctuelle (3 avions faisant 100 heures par ans, donc approximativement le coût d'opération d'un unique avion) mais ça permettrait aussi d'alimenter un marché de l'occasion pour les pays qui volent peu et qui n'ont pas besoin d'un avion capable de faire 10 000 heures (à 100 heures par ans, rien que 2 000 heures de potentiel, c'est très correct) On aurait aussi un Retex pour savoir si on peut augmenter significativement le nombre d'heure de vol annuel sans trop de conséquence sur le MCO. Techniquement ça nous permettrait d'envisager de réduire (ponctuellement) notre flotte sans réduire notre activité donc de pouvoir répondre à une commande urgente d'un client export sans conséquence à court terme (le temps de se faire livrer de nouveau rafale).
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C'est à mon avis une des questions principales. Pour peu qu'on arrive aussi à motiver les armées de l'air avec une version "bombardier à long rayon d'action/ravitailleur" et que plusieurs pays participent, on devrait pouvoir envisager une série correcte. Le moteur est presque ce qui coûte le plus cher. Si on veut un moteur ITAR free et qu'on n'opte pas pour un réacteur, on risque d'avoir un choix très limité de moteur. Si on exclue le TP400 et qu'on veut un moteur à hélice, on risque d'être obligé de se limiter à un avion trop petit.
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20 minutes, ça permet quand même plus de 100 km (et encore plus si c'est à haute altitude et qu'on finit en version planeur). S'il s'agit d'une patrouille trop lointaine, ça laissera 20 minutes pour appeler les secours et s'écraser à proximité d'eux. En plus 20 minutes, ça permet aussi d'avoir une chance de redémarrer le moteur. Ce serait à calculer mais je pense que ça serait suffisant pour sauver la plupart des vies.
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C'est le plus puissant turbopropluseur occidental. C'est aussi celui qui sert pour un des plus rapides avions occidentaux. On peut envisager un mono moteur aussi performant qu'un transall ou un multi moteur très gros. On pourrait aussi envisager de s'en servir pour un hélicoptère très lourd. En plus c'est un moteur qui a coûté une fortune à développer et qui est censé représenter la pointe de la technologie européenne. Ce serait bien qu'on ne s'en serve pas que pour l'A400M.