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Navires civils a propulsion nucléaire
ARPA a répondu à un(e) sujet de stormshadow dans Divers marine
Pour ce qui est de la pollution, il y a un petit vide juridique. Les navires polluent dans les eaux international donc ne font pas vraiment partis des statistiques. Je ne me souviens plus des chiffres exacts, mais je crois que les 200 navires les plus polluants émettent une part très significative des gaz à effet de serre. Ensuite la production de navire nucléaire n'est pas à la portée de tous les industriels. En Europe occidental, seul DCNs a un peu d'expérience pour des navires de surface. En plus du problème de la construction (et de l'entretien majeur comme les IPER) qui ne pourront pas être fait partout, il y a aussi le problème de la sécurité. On parle d'un navire qui sera à la fois une arme de destruction massive et une centrale nucléaire avec 7 (pour la France) à 20 ans (pour les US) de carburant. Pour des terroristes, des pirates ou même un pays "pauvre", le vol (ou la "réquisition") d'un tel navire serait très intéressant. Ce problème de sécurité risque de limiter l'utilisation d'un navire nucléaire dans des zones sécurisées. En plus les navires nucléaires coûteront cher même à quai. A moins de trouver le moyen de leur faire revendre de l'électricité, il faudra donc s'en servir le plus possible. Il faut donc éviter d'utiliser un navire nucléaire pour une utilisation seulement quelques mois par ans. La SNCM (trajet France-France dans nos eaux) ne fait donc clairement pas partie des clients pour des navires nucléaires (ou alors juste un qui sera complété par tout une flotte de navires conventionnels) Et si le but est de relier 2 pays dont un pays "pétrolier" (comme les USA), il faut s'attendre à ce que le prix du pétrole soit beaucoup plus faible qu'en France. -
Sur le dernier air fan, j'ai lu quelques info qui m'ont fait penser au choix du gripen à "la place" du rafale. 1) Lors du grand exercice de l'armée de l'air brésilienne Cruzex 2013, la France n'a pas participé (bien que le Brésil soit un de nos voisins et même le pays avec lequel on a le plus de frontières) alors que les USA (pays fournissant le F414) et le Canada y ont participé. 2) La Suède signe un contrat de 2,5 milliards pour transformer des gripen C en gripen E 3) La France n'a annoncé la modernisation à un milliard du rafale qu'après l'annonce du choix de la FAB. Je ne dis pas que ça a un rapport, j'ai du mal à croire que ce soit complètement indépendant de la décision brésilienne de choisir le gripen. Une participation du rafale lors du Cruzex ainsi que l'annonce plus rapide (à défaut de plus importante) de la modernisation du rafale aurait au moins permis de dire qu'on fait notre possible pour exporter le rafale.
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Si je ne me trompe pas, le référendum ne concerne que l'achat d'avion et non leur utilisation. Saab devrait pouvoir proposer très rapidement une location plutôt qu'un achat.Bon cela pourrait aussi relancer la compétition et d'autres pays pourraient proposer des locations.
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On parle d'exportation d'ici 5 ans ou d'ici 50 ans ? Pour le Brésil l'argument financier a été tellement évoqué qu'il me paraît encore envisageable qu'une prochaine commande concerne des rafale (si le Brésil décide d'avoir une politique militaire interventionniste) Et si on se place à très long terme, le rafale (F5) est même envisageable pour les pays de l'UE équipé du Typhoon. La France envisage bien de s'équiper du Hawk/T45 pour remplacer l'alpha jet. Ensuite ça dépend aussi du nombre et du type d'appareils qu'on accepte d'exporter. Je pense que de nombreux petits pays pourraient être intéressés par une micro flotte (à partir de 4) de rafale associé à un contrat d'entretien assez complet avec la France. De même on va bientôt avoir des rafales assez vieux et on pourrait avoir des clients pour de l'occasion, si le principal "défaut" du rafale est son prix, il est possible de le diminuer très fortement en vendant des avions usés à 50%.
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36 avions neuf, on peut les livrer en 3 ans. On pourrait assez facilement suspendre les livraisons de rafales aux armées française et les compenser par des livraisons de pièces détachées.D'ailleurs je dirais même qu'on peut livrer encore plus rapidement en fournissant des rafales "d'occasions" qui ont déjà été livré à la France.
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Lors de Dien Ben Phu, on aurait du faire un gros pont aérien, mais on ne l'a pas fait pour autant. La France n'a jamais eu d'avions de transport "gros" porteur et à "long" rayon d'action. L'A400M pourra permettre une révolution de notre transport aérien surtout si on en reçoit 50.
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- a400m
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C'est pas juste un politique local pour le décider à acheter du gripen ?En Sud Afrique ça sert à mettre un deuxième pilote qui pourra donc profiter un peu du vol (ce qui n'est pas négligeable quand pour un pilote qui fait moins de 10 heures par ans)
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+1 Je pense que c'est la version moderne du cheval. Bon je ne suis pas sur que ce soit plus performant, mais ça doit coûter beaucoup moins cher.Bon pour l'armée, j'ai quand même des doutes sur l'utilité.
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Je ne parle pas d'assurer la fourniture en énergie depuis des bâtiments nucléaire. Je propose juste de revendre un peu d'électricité au réseau terrestre. Un navire nucléaire ou même une flotte de navire nucléaire ne représentera qu'une part négligeable de la production globale d'électricité. Si on parle d'un DOM, cela pourra commencer à être significatif, mais on parle d'à peine 10% de la puissance globale de l'île. Si le navire n'est pas à quai, il est juste remplacé par une centrale électrique thermique classique qui consommera du "carburant" (fuel, charbon, gaz, bois ...) qu'on n'a qu'en quantité limité. Le principe c'est juste que toutes l'électricité produite par le réacteur nucléaire servira à réduire d'autant la consommation en produit pétrolier qu'on doit importer.
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Ce n'est pas un peu exagéré que de dire que le système d'arme de l'alpha jet était historiquement dépassé ?Actuellement je suis d'accord, mais je croyais qu'à sa mise en service le système d'arme était relativement cohérent avec les jaguar. L'alpha jet avait même la possibilité d'avoir un armement compatible avec les jaguar ce qui aurait pu permettre d'avoir des bases aériennes "alliés" (africaines) capable de soutenir un détachement français de jaguar.
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Je me permettrait de nuancer ce propos. L'avion de combat low cost de Dassault à l'époque du mirage 2000, c'était l'Alpha jet. Et lui, il s'est exporté dans une dizaine de pays. Le mirage III NG, c'était juste un avion de combat supersonique (donc cher) mais un peu moins cher que le 2000 car plus vieux mais qui aurait pu avoir un petit succès en profitant de sa compatibilité avec la flotte de mirage déjà exporté. A mon avis, il n'y a pas du tout de place pour un mirage 2000 NG (donc un peu plus puissant que l'actuel soit à peine plus petit que le rafale donc quasiment du même prix) mais il y aurait peut-être de la place pour un avion d'entrainement et d'attaque léger. On aurait du proposer un remplaçant à l'Alpha jet et de la catégorie des M346, Mig at, Yak 130, T50, L15 ... ou du Mako (proposé par EADS donc "presque" français et parfait pour un remplaçant de l'alpha jet franco allemand)
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On parle d'un navire qui doit être retiré du service. A partir d'un certain age, l'entretien devient de plus en plus élevé. A 31 ans, il n'a peut-être pas encore subit d'IPER et mériterait une grosse refonte très couteuse (bien pus que 100 millions) permettant de revenir à un entretien plus raisonnable. Si pour une raison incompréhensible l'Angola décide de le mettre en service (et non juste de le démanteler) il ne pourront de toute façon pas y mettre d'avions (seul des harrier ou des Yak 38 pourrait y opérer) Mais de toute façon il s'agit probablement d'un achat en vu d'un futur démantèlement. On parle d'un navire dont la ferraille représente presque 3 millions de $, il y a quelques années la France a vendu un PA bien plus performant (et 2 fois plus gros) pour seulement 12 millions.
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On ne peux quand même pas comparer le ravitaillement en vivre et celui en carburant. La ou ce sera dur de se ravitailler, c'est en pleine mer ou en territoire hostile. S'il s'agit juste de ravitailler en nourriture et consommables domestiques, on parle de quelques Kg/passagers/jours, c'est incomparable avec les centaines de tonnes de carburants que consomment une frégates en quelques semaines. En cas de besoin, notre frégate pourra se faire ravitailler par hélicoptères ou parachutages. Un A400M pourrait larguer un conteneur de quelques tonnes à plus de 3 000 km de sa base (plus avec ravitaillement) et donc permettre à la frégate de se ravitailler sans perdre une semaine pour aller faire le plein. Je ne suis pas sur qu'on va se plaindre de devoir renforcer le blindage de nos navires ou d'une augmentation de l'équipage. Enfin c'est sur qu'on risque quand même d'avoir des frégate "un peu" plus grosse que nos FREMM. On pourrais presque parler de petit croiseur (c'est la moitié de la puissance du CdG, on doit pouvoir propulser un croiseur de presque 10 000 tonnes)
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De toute façon je parle de navires pas encore construit (ou alors subissant une très grosse IPER). Il serait peut-être possible d'avoir des navires avec la même fréquence qu'en France et donc de limiter les couts. Sinon le réseau électrique de nos DOM américains ou du pacifique (Martinique par exemple avec presque 450 MW a 96% issu de l'énergie fossile donc probablement capable "d'absorber" 2 ou 3 K15) utilisent quel type de réseau ? C'est sur qu'un navire à quai coûte cher, mais c'est aussi le cas des navires non nucléaires. Tant qu'à entretenir un navire pour "rien" autant qu'il produise de l'électricité. Plus qu'un manque de flexibilité, je dirais qu'il s'agit d'un choix. En temps de crise à plusieurs milliers de km de la métropole, il ne sera peut-être pas si facile que ça de passer à la pompe. Si on a besoin de demander à un pétrolier ravitailleur qu'on doit escorter de faire le trajet pour ravitailler nos frégates, le nucléaire peut vraiment être un atout. Si nos navires étaient massivement nucléaire (frégate, PA et SNA) on pourrait se passer de nos navires de ravitaillement et faire la guerre à l'autre bout du monde sans se poser le problème du ravitaillement en carburant. +1 En métropole l'impact sera négligeable. Pour avoir 900 MW, il faudrait 30 réacteur K15 de 30MW. Même si on peut conserver nos navires plus longtemps (en les plaçant en réserve) la marine française risque de ne jamais atteindre ce total. Le but n'est pas vraiment de rentabiliser le choix du nucléaire (on parle de navire militaire, le but n'est pas d'être économique), mais plutôt de réduire le surcout du nucléaire. Actuellement on estime qu'il faut un navire assez gros et puissant pour que le nucléaire soit rentable. Mais une production "en série" du K15 pourrait réduire les couts et améliorer sa "rentabilité". On prévoit déjà 12 K15 (2 sur le CdG, 6 SNA et 4 SNLE) et les FREMM auraient pu être équipées de K15 (elles ont des moteurs de puissance équivalente et le surpoids du K15 aurait été compensé par l'absence de réservoir de carburant)
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Ce n'est pas pendant les IPER que je pense utiliser l'électricité du navire, mais plutôt pendant toute les périodes de "paix" ou entre deux exercices quand le navire n'a aucune mission spécifique à réaliser mais reste parfaitement opérationnels et prêt à partir avec un très court préavis. DCNS propose un "réacteur nucléaire sous-marin" et les russes ont (auraient ?) des centrales nucléaires flottantes. Il est déjà "rentable" d'utiliser des réacteurs embarqué (comme le K15 ?) sur un navire pour produire de l'électricité. Il faudrait juste que la marine paye les moteurs électrique et le système d'arme. J'ai l'impression que le nucléaire pourrait presque nous offrir nos navires. Sur les 30 ans d'exploitation du navire, on pourrait gagner presque 750 millions d'€ pour un navire avec un K15, si on se base sur 50 ans d'exploitations (dont les 20/30 dernières années en réserves) on arrive à 1,25 Md€. L'autre particularité serait que nos vieux navires obsolètes pourront rester en "service" jusqu'à ce qu'ils soient rouillés ou que leur réacteur nucléaire montre des faiblesses. Je vous laisse estimer le niveau de notre "réserve" si on avait pu placer nos navires en réserve. A mon avis on pourrait presque doubler notre flotte de "gros" navires. Ce qui est vrai pour des navires de combat de première ligne comme les SNA, SNLE, PA, frégate ... pourrait aussi l'être pour des navires de transport. On pourrait décider de se construire des cargo/ravitailleur dont la mission première sera de servir de centrales nucléaires dans nos DOM/TOM (ou l'électricité pourra se vendre plus cher qu'en métropole) mais qui permettrait à la France de disposer d'une flotte de navire de transport disponibles en cas de besoin.
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Pour EDF en métropole, c'est un faux problème. Ils arrivent bien à gérer plus de 2 000 MW d'électricité solaire et 12 200 MW d'électricité éolienne qui dépendent de la météo. En plus on ne parle pas juste d'EDF, en cas de sur ou sous production, il reste possible de contacter les autres pays et donc d'atténuer d'autant l'impact de nos réacteur qui en pratique finiront par influencer nos importations/exportations d'électricité ou réduiront la consommation de nos centrales thermiques. Le problème risque plutôt de concerner le réseau électrique de nos iles, mais la plupart utilisent massivement des énergie fossiles, donc je pense que ce sera encore plus utile en permettant de réduire la consommation de carburant qu'on doit importer.
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Depuis quelques temps, j'ai l'impression que de plus en plus de navires militaires (mais aussi civils) utilisent une propulsion électrique. Si j'ai bien compris, il s'agit d'avoir une centrale électrique embarquée qui fournit l'énergie aux moteurs électriques (éventuellement en POD) Ce que je me demande, c'est s'il est possible qu'un navire à propulsion électrique une fois à quai puisse être relié au réseau électrique du pays (ou de l'ile) et participer comme une centrale électrique. A priori je ne vois pas ce qui l’empêche, il faudrait juste que le quai soit prévu pour (donc gros surcout en infrastructure) et que le navire le soit aussi (mais si c'est prévu à la conception, ça ne doit pas être bien cher) La deuxième question que je me pose, c'est si c'est possible pour un navire avec un réacteur nucléaire. Pour les navires classiques tournant au pétrole, ça n'a pas vraiment d'intérêt (à part en cas de surconsommation ou de pannes des centrales de l'ile) mais pour des navires à énergie nucléaires, ça change tout. Actuellement les navires à propulsion nucléaire ne sont "rentable" que s'il s'agit de navire souvent en mer et donc quand l'usage du nucléaire permet d'économiser une grande quantité de carburant. Pour la France, un navire nucléaire avec un K15 à quai fournirait 30 MW d'électricité soit approximativement 240 GWh par ans. Si la marine vend son électricité à 0,1€ du kWh, cela rapporterait 24 millions par ans. En 7 ans et demi (le temps entre 2 IPER) cela rapporterait presque 200 millions d'€. En comparaison, la dernière IPER du SNLE Teméraire n'aurait couté que 200 millions d'€ et seulement 10% du cout de cet IPER ne concernait le réacteur nucléaire. Si la marine peut vendre l'électricité de ses navires nucléaires, cela pourrait fortement encourager les navires à propulsion nucléaire. Cela pourrait permettre à la marine de conserver ses vieux SNLE/SNA en réserve de longue durée vu que les navires nucléaire même obsolète ne couteront presque rien à être maintenu opérationnel à quai. Ce qui est vrai pour les sous-marins pourrait encore plus l'être pour des navires de surfaces. Nos frégates (de premier rang) sont équipés de systèmes défensifs performant et on pourrait assez facilement les baser outre-mer. Le système d'arme d'une frégate permet d'assurer une bulle de protection bien plus performante que la plupart de celles entourant les centrales nucléaires en France métropolitaines. Et vu le réseau électrique de la plupart de nos iles outre-mer, la présence d'un navire nucléaire permettrait de réduire d'autant nos importation de pétrole. Je vais passer pour un pro nucléaire, mais j'ai l'impression qu'une propulsion nucléaire/électrique sur nos navires de combats de premières lignes (je me limite à des navires relativement bien armée et défendu quand même) pourrait être moins cher qu'une propulsion classique et particulièrement bien adapté à notre pays. En temps de "paix", nos navires peuvent rester à quai sans qu'on leur reproche (trop) leur inutilité et en temps de guerre, on dispose de navires très performant, en tout cas qui n'ont pas besoin de ravitaillement et peuvent aller très rapidement sur la zone de tension. Qu'est ce que vous en pensez ? Est-ce qu'on risque de voir de plus en plus de navire nucléaire grâce à la propulsion électrique ?
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Sachant que le Transall ne peut se ravitailler (en France) que sur un autre Transall, ce n'est pas très pratique.
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On parle d'un avion de la technologie du B2, donc avec déjà vieux de 20 ans. Ce sera assez facile de faire moins cher que le B2, surtout qu'on parle de faire un avion plus petit que le B2. J'ai du mal à comprendre ton problème avec les sources. Si tu ne crois pas un journaliste (dont c'est le bulot qui met en jeu sa crédibilité et celle de son journal) je me demande qui tu vas croire, un politichien ? un commercial ?
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Pour rappel, les Brésiliens n'ont signé que pour 36 avions. Leurs besoins sont estimés à plus de 120 avions (il reste les AMX et des F5 à remplacer) sans parler des besoins de l'aéronavale (à long terme quand ils auront un PA) Le choix du gripen qui est l'avion le moins cher leur permet de garder la possibilité d'ouvrir une autre compétition pour le reste du rééquipement. Si le Brésil finit par avoir des ambitions internationales, il pourra toujours décider de s'équiper d'un avion plus performant (rafale ou F35) et l'avion sera de toute façon compatible avec le gripen. Le Brésil est doté d'avions obsolètes, le gripen leur permettra déjà de se moderniser et d'apprendre à "jouer" avec des L16. Sinon pour ceux qui regrette l'absence du mirage 2000, il faut se rappeler que les derniers 2000 étaient à peine moins cher que les premier rafale (je crois que c'était 45 M€ contre 55) et on parle d'un avion bien plus gros que les gripen (même NG) Le mirage 2000 est vraiment de la même catégorie que le rafale, on aurait du mal à faire une véritable gamme juste avec ces deux avions. Un mono-réacteur M88 aurait peut-être pu être développé en plus du rafale pour l'export, mais on parlerait plus d'un avion de la catégorie du T/A50 ou du Mako d'EADS que du gripen (pouvant être en première ligne dans une coalition de l'OTAN) Et là je me permet de penser qu'un chasseur low cost de Dassault n'aurait pas eu plus de succès que son équivalent américano-coréens. Concernant les performances de ravitailleurs du KC390, il s'agira évidement d'un ravitailleur de faible capacité, mais il s'agit de ravitailler des avions brésiliens. Un gripen, un F5 ou un AMX a besoin d'un ravitailleur infiniment plus petit qu'un mirage IV ou qu'un B52. On parle d'avions à peine plus gros que des hélicoptères de combats, donc on n'a pas besoin d'un ravitailleur plus gros qu'un C130, juste d'un ravitailleur de cette taille mais aussi rapide qu'un avion de ligne. Il manque encore beaucoup de données sur les performances d'un KC390 ravitailleur, mais s'il peut être équipé d'un réservoir en soute permettant d'atteindre la masse maximale au décollage rien qu'avec du carburant, je pense qu'il s'agira d'un bon ravitailleur léger.
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Avec les progrès technologique, peut-être que les pilotes canadiens pourront se poser "automatiquement" sur des porte-avions sans avoir une formation spécifique. Mais tant que l'appontage automatique n'est pas au point, il est utopique de demander à des pilotes terrestre (sans formation spécifique) d'opérer depuis un PA.De même avec les progrès technologique, il est probable que les avions de dernières génération (et en particulier le rafale) puisse être utilisé depuis un porte-aéronef STOBAR (dans des conditions dégradés) ce qui pourrait permettre de réduire le prix du PA et donc de rendre un petit PA presque accessible pour un pays comme le Canada.
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On pourrait même rappeler que le B2 ne coutait "que" 500 millions hors frais de développement et d'industrialisation. S'il n'a pas été produit en plus grand nombre, c'est juste qu'il n'était pas utile de le produire suite à la fin de la guerre froide. En pratique si l'usine de production du B2 n'avait pas été fermé, les USA se serait probablement contenter de commander des B2 supplémentaire. Le cahier des charges du B3 est d'ailleurs tellement proche de celui du B2 que je me demande comment ça se fait qu'ils ne se servent pas des plans du B2.
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Parce qu'en 91, ils ont du se planquer en Iran pour éviter de se faire détruire au sol par les centaines de bombardiers de l'OTAN et l'Iran a considéré qu'il s'agissait de compensation de guerre et non d'un prêt de courte durée.