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Depuis quelques temps, j'ai l'impression que de plus en plus de navires militaires (mais aussi civils) utilisent une propulsion électrique. Si j'ai bien compris, il s'agit d'avoir une centrale électrique embarquée qui fournit l'énergie aux moteurs électriques (éventuellement en POD) Ce que je me demande, c'est s'il est possible qu'un navire à propulsion électrique une fois à quai puisse être relié au réseau électrique du pays (ou de l'ile) et participer comme une centrale électrique. A priori je ne vois pas ce qui l’empêche, il faudrait juste que le quai soit prévu pour (donc gros surcout en infrastructure) et que le navire le soit aussi (mais si c'est prévu à la conception, ça ne doit pas être bien cher) La deuxième question que je me pose, c'est si c'est possible pour un navire avec un réacteur nucléaire. Pour les navires classiques tournant au pétrole, ça n'a pas vraiment d'intérêt (à part en cas de surconsommation ou de pannes des centrales de l'ile) mais pour des navires à énergie nucléaires, ça change tout. Actuellement les navires à propulsion nucléaire ne sont "rentable" que s'il s'agit de navire souvent en mer et donc quand l'usage du nucléaire permet d'économiser une grande quantité de carburant. Pour la France, un navire nucléaire avec un K15 à quai fournirait 30 MW d'électricité soit approximativement 240 GWh par ans. Si la marine vend son électricité à 0,1€ du kWh, cela rapporterait 24 millions par ans. En 7 ans et demi (le temps entre 2 IPER) cela rapporterait presque 200 millions d'€. En comparaison, la dernière IPER du SNLE Teméraire n'aurait couté que 200 millions d'€ et seulement 10% du cout de cet IPER ne concernait le réacteur nucléaire. Si la marine peut vendre l'électricité de ses navires nucléaires, cela pourrait fortement encourager les navires à propulsion nucléaire. Cela pourrait permettre à la marine de conserver ses vieux SNLE/SNA en réserve de longue durée vu que les navires nucléaire même obsolète ne couteront presque rien à être maintenu opérationnel à quai. Ce qui est vrai pour les sous-marins pourrait encore plus l'être pour des navires de surfaces. Nos frégates (de premier rang) sont équipés de systèmes défensifs performant et on pourrait assez facilement les baser outre-mer. Le système d'arme d'une frégate permet d'assurer une bulle de protection bien plus performante que la plupart de celles entourant les centrales nucléaires en France métropolitaines. Et vu le réseau électrique de la plupart de nos iles outre-mer, la présence d'un navire nucléaire permettrait de réduire d'autant nos importation de pétrole. Je vais passer pour un pro nucléaire, mais j'ai l'impression qu'une propulsion nucléaire/électrique sur nos navires de combats de premières lignes (je me limite à des navires relativement bien armée et défendu quand même) pourrait être moins cher qu'une propulsion classique et particulièrement bien adapté à notre pays. En temps de "paix", nos navires peuvent rester à quai sans qu'on leur reproche (trop) leur inutilité et en temps de guerre, on dispose de navires très performant, en tout cas qui n'ont pas besoin de ravitaillement et peuvent aller très rapidement sur la zone de tension. Qu'est ce que vous en pensez ? Est-ce qu'on risque de voir de plus en plus de navire nucléaire grâce à la propulsion électrique ?
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Sachant que le Transall ne peut se ravitailler (en France) que sur un autre Transall, ce n'est pas très pratique.
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On parle d'un avion de la technologie du B2, donc avec déjà vieux de 20 ans. Ce sera assez facile de faire moins cher que le B2, surtout qu'on parle de faire un avion plus petit que le B2. J'ai du mal à comprendre ton problème avec les sources. Si tu ne crois pas un journaliste (dont c'est le bulot qui met en jeu sa crédibilité et celle de son journal) je me demande qui tu vas croire, un politichien ? un commercial ?
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Pour rappel, les Brésiliens n'ont signé que pour 36 avions. Leurs besoins sont estimés à plus de 120 avions (il reste les AMX et des F5 à remplacer) sans parler des besoins de l'aéronavale (à long terme quand ils auront un PA) Le choix du gripen qui est l'avion le moins cher leur permet de garder la possibilité d'ouvrir une autre compétition pour le reste du rééquipement. Si le Brésil finit par avoir des ambitions internationales, il pourra toujours décider de s'équiper d'un avion plus performant (rafale ou F35) et l'avion sera de toute façon compatible avec le gripen. Le Brésil est doté d'avions obsolètes, le gripen leur permettra déjà de se moderniser et d'apprendre à "jouer" avec des L16. Sinon pour ceux qui regrette l'absence du mirage 2000, il faut se rappeler que les derniers 2000 étaient à peine moins cher que les premier rafale (je crois que c'était 45 M€ contre 55) et on parle d'un avion bien plus gros que les gripen (même NG) Le mirage 2000 est vraiment de la même catégorie que le rafale, on aurait du mal à faire une véritable gamme juste avec ces deux avions. Un mono-réacteur M88 aurait peut-être pu être développé en plus du rafale pour l'export, mais on parlerait plus d'un avion de la catégorie du T/A50 ou du Mako d'EADS que du gripen (pouvant être en première ligne dans une coalition de l'OTAN) Et là je me permet de penser qu'un chasseur low cost de Dassault n'aurait pas eu plus de succès que son équivalent américano-coréens. Concernant les performances de ravitailleurs du KC390, il s'agira évidement d'un ravitailleur de faible capacité, mais il s'agit de ravitailler des avions brésiliens. Un gripen, un F5 ou un AMX a besoin d'un ravitailleur infiniment plus petit qu'un mirage IV ou qu'un B52. On parle d'avions à peine plus gros que des hélicoptères de combats, donc on n'a pas besoin d'un ravitailleur plus gros qu'un C130, juste d'un ravitailleur de cette taille mais aussi rapide qu'un avion de ligne. Il manque encore beaucoup de données sur les performances d'un KC390 ravitailleur, mais s'il peut être équipé d'un réservoir en soute permettant d'atteindre la masse maximale au décollage rien qu'avec du carburant, je pense qu'il s'agira d'un bon ravitailleur léger.
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Avec les progrès technologique, peut-être que les pilotes canadiens pourront se poser "automatiquement" sur des porte-avions sans avoir une formation spécifique. Mais tant que l'appontage automatique n'est pas au point, il est utopique de demander à des pilotes terrestre (sans formation spécifique) d'opérer depuis un PA.De même avec les progrès technologique, il est probable que les avions de dernières génération (et en particulier le rafale) puisse être utilisé depuis un porte-aéronef STOBAR (dans des conditions dégradés) ce qui pourrait permettre de réduire le prix du PA et donc de rendre un petit PA presque accessible pour un pays comme le Canada.
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On pourrait même rappeler que le B2 ne coutait "que" 500 millions hors frais de développement et d'industrialisation. S'il n'a pas été produit en plus grand nombre, c'est juste qu'il n'était pas utile de le produire suite à la fin de la guerre froide. En pratique si l'usine de production du B2 n'avait pas été fermé, les USA se serait probablement contenter de commander des B2 supplémentaire. Le cahier des charges du B3 est d'ailleurs tellement proche de celui du B2 que je me demande comment ça se fait qu'ils ne se servent pas des plans du B2.
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Parce qu'en 91, ils ont du se planquer en Iran pour éviter de se faire détruire au sol par les centaines de bombardiers de l'OTAN et l'Iran a considéré qu'il s'agissait de compensation de guerre et non d'un prêt de courte durée.
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Évidemment que le Falcon est navalisable. Malheureusement on n'a jamais pu le vérifier parce que celui qui s'est posé (avec succès) sur le CdG avait été saboté et il a explosé sur le pont avant qu'on envisage le catapultages. Pour plus d'info, il faut lire le documentaire les Centaures
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Dans ce cas, on pourrait même dire rafale (126) / Typhoon (15+72+15=102) / gripen (36+22=58) / F18 super hornet (24) Si la vente en Inde se concrétise vraiment, nous n'aurons pas nous plaindre. Les avions qui se vendent bien sont des avions de la génération précédente (F15, F16, Mig 29, Su27) et ils doivent leur succès en grande partie à leurs acquis et à leur surproduction de la guerre froide. Les avions plus récent n'ont pas eu plus de succès que le rafale. Le marché des avions de combats est extrêmement restreint, il ne faut pas s'étonner de ne réussir que très peu de contrat export.
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Avant de parler de développer un avion pour la marine brésilienne, il faudrait penser à perler d'un renouvèlement du porte-avions brésiliens qui ne vas pas pouvoir tenir 10 ans de plus. Vu le manque d'ambition pour l'aviation brésilienne, il ne sert à rien d'espérer la commande d'un PA.
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Comme l'Argentine. Depuis presque 10 ans l'aéronavale et l'aviation brésilienne ne sont "crédibles" que grâce au matériel français d'occasion. L'avenir des armées brésilienne aurait pu être brillant avec des rafale/PA/SNA mais j'ai vraiment peur que le choix du gripen soit aussi un signe révélateur que le Brésil va faire comme l'Afrique du Sud ou la Thaïlande ...
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L’avion de combat « low cost » : mythe ou réalité ?
ARPA a répondu à un(e) sujet de zx dans Divers air
Le rafale bas de gamme existe déjà, c'est juste un rafale classique sans SPECTRA (donc version export classique) et avec le minimum d'armement. Pour le typhoon, on appelle ça un T1. Mais ça ne fait pas un rafale significativement moins cher. Il couterait moins cher à développer mais il va de toute façon devoir développer la version haut de gamme. Et à l'entretien, on parle toujours d'un rafale, la consommation sera la même par exemple. Bon l'OSF ne tombera plus en panne et le radar sera moins cher à entretenir (car RBE2 avec 2 fois moins de module) mais je ne suis pas sur que ce soit très significatif pour une perte de capacité très importante. Sinon je ne suis pas sur qu'il faille vraiment parler de Gadget haut de gamme, il faut juste parler de Gadget moderne. Le M346 (son équivalent moderne ?) a deux moteurs qui poussent plus (et son plus lourd) qu'un unique M88 sans post-combustion. Pour les Italiens, le M346 est même plus performant que l'AMX qui est un "véritable" avion de combat à peine plus vieux. (quoique les Allemand ont bien considéré l'Alpha jet comme un véritable avion de combat) Si Dassault avait continué la production de l'Alpha jet, la question ne se poserait pas. On aurait déjà une offre avec 2 mica, un mini RBE2 (ou un autre radar) et l'emport d'AASM ou au moins une configuration air-sol avec l'emport d'AASM. -
L’avion de combat « low cost » : mythe ou réalité ?
ARPA a répondu à un(e) sujet de zx dans Divers air
La différence de prix, c'est qu'il n'y a pas de SPECTRA, que l'avion est plus petit (un réacteur au lieu de deux) qu'il ne peut pas véritablement utiliser les même armement. Il ne pourra pas utiliser des météor (juste les mica EM) ni de SCALP, et pour l'armement de base (AASM, GBU ...) il en emportera moins, des plus légères (pas celle d'une tonne par exemple) et moins loin/vite. Mais s'il utilise déjà des M88, des Mica et des AASM, il ne faudra vraiment pas grand chose pour pouvoir déployer des rafales. -
A l'export, il n'y a plus de TVA ? Sinon les rafale export n'ont pas forcement besoin d'inclure le prix de développement vu qu'on a déjà payé (et amorti) le développement pour nos propres besoins. Le cout du rafale export est à comparer avec le cout de production d'un appareil supplémentaire (hors taxe et même hors une bonne partie des charges sociales) A mon avis même à 50M€ l'unité, on pourrait encore ne pas y perdre.
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L’avion de combat « low cost » : mythe ou réalité ?
ARPA a répondu à un(e) sujet de zx dans Divers air
On a fait plus que d'envoyer des alpha jet en Afrique. On les a même exporté. L'avantages des Alpha jet chez nos alliés Africains était qu'ils avaient déjà l'infrastructure nécessaire (en particulier le carburant, les munitions ...) pour accueillir les Jaguar français et opérer à leur coté. Un avion low cost avec un unique M88 (avec P C comme le MAKO ou sans comme l'AMX) utilisant la plupart des munitions du rafale serait l'avion idéal pour équiper nos alliés (ou un grand pays comme le Brésil ou l'Inde qui peut souhaiter s'équiper de 2 type d'avions avec un nombre "restreint" d'avions performants) -
J'ai bien précisé lancement "stratégique" et non juste lancement commercial. Donc oui, un peu moins d'une fois pas ans il y a un détachement d'avions de chasse (souvent des 2000C) mais c'est souvent suivi (ou précédé) par un exercice avec les armées sud américaines donc ça passe relativement inaperçu. Pas à ma connaissance. Enfin c'est vrai qu'on a étudié de se servir du rafale comme 1er étage pour petite fusée et c'est sur qu'on va finir par envisager le rafale plutôt que des 2000C pour effectuer un détachement (provisoire) en Guyane.
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Dissuasion nucléaire française...
ARPA a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
Ce que tu dis ne concerne pas la permanence à la mer. Selon toi (enfin ce que je comprend) on pourrait se permettre de faire revenir à quai tout le monde pour noël (par exemple) si on navigue assez souvent les autres jours. Mais la dissuasion dissuade aussi d'une frappe (nucléaire ou non) donc l'objectif serait de nous enlever notre dissuasion. Et c'est juste pour ça qu'on doit maintenir en permanence un SNLE (ou un ASMP) de planqué. -
Parce que : * chaque lancement "stratégique" de fusée est accompagné par un déploiement de chasseurs (et d'Awacs et de ravitailleurs et souvent pendant plusieurs mois) On va finir par avoir une base quasi permanente et ça va finir par coûter moins cher de laisser des avions sur place et ne les faire voler que le strict minimum entre 2 lancements (quitte à rapatrier une bonne partie des pilotes et mécano) * toujours dans le cadre du centre spatial, le rafale (M de préférence) pourrait servir de vecteur pour lancer des mini satellite (en emportant une petite fusée) Il ne s'agit que d'un projet, mais ça pourrait rapidement devenir une réalité surtout si la France l'encourage en prêtant un rafale à Arianespace et en commandant la mise en orbite de quelques mini satellites espions * il s'agit d'un territoire qui le mérite (centre spatial européen, ressources pétrolière au large, de l'or, plus de 50% de la biodiversité française, du bois ...) * la croissance démographique (et donc économique) de la région permet d'augmenter "logiquement" notre présence militaire * il faut faire un exemple. Nos territoires outre mer représentent quand même une part significative de notre pays et nous n'y avons aucun chasseurs pour assurer la mission de police du ciel * la vente de rafale en Amérique du Sud sera beaucoup plus crédible s'il y a des spécialistes/instructeurs basé en Amérique du Sud. En plus notre escadrille sur place pourrait quasiment servir de vitrine et de succursale à Dassault. On pourrait aider les pays voisins à entretenir leurs rafale. Les échanges entre les différentes aviations/aéronavales pourraient être très fréquent (pour des exercices de quelques jours ou quelques heures) Du point de vue purement militaire : * le rafale est un avion polyvalent et un petit détachement suffira pour protéger la Guyane d'une attaque navale/aérienne/terrestre * le rafale est un vecteur nucléaire. La présence du rafale (et si possible d'un ravitailleur) améliore la crédibilité des FAS pour toute l'Amérique (Cuba, Venezuela, Argentine, Brésil ...) * la Guyane va "bientôt" disposer d'une couverture radar correcte donc on va peut-être découvrir de nombreuse violation de notre espace aérien (divers trafic) et on aura l'utilité d'un avion de police du ciel (cette mission n'est assurée que très épisodiquement lors des passages de l'AWACS) * le rafale est un biréacteur avec une très grande distance franchissable en convoyage. Le deuxième réacteur permet aux pilotes de pouvoir faire de grande patrouille au dessus de la forêt vierge sans trop s'inquiéter. Et l'excellente autonomie en convoyage doit permettre d'assurer les déploiements sans ravitaillement en vol et avec une seule escale. C'est peut-être un détail, mais les anglais doivent démonter leurs tornado pour les rapatrier des Malouines car ils trouvent le trajet retour trop risqué. On peut aussi profiter de la version navale pour faire une escale à mi chemin sur le CdG. * en plus de son rayon d'action plus que correct, le rafale peut se ravitailler sur lui même. Ce n'est peut-être pas très efficace, mais c'est ce qui peut faire la différence. * l'armée de l'air et la marine peuvent/devrait participer au détachement. La présence d'un rafale M est souhaité pour la mission de lanceur de satellites et du point de vue diplomatique ce seront surtout les versions terrestre qui vont intéresser. Mais rien n'interdit d'avoir une escadrille mixte (c'est déjà le cas avec l'ETR) vu que de nombreuses pièces sont commune et ça offre aussi l'avantage de faire peser le coût du déploiement (ainsi que le bénéfice en terme d'image) sur nos deux forces aérienne. En fait, la Guyane va de plus en plus avoir "besoin" d'un renforcement de la présence militaire et le rafale est à la fois le chasseur qui le permet le plus facilement et celui qui pourra réaliser le plus de missions. Avant le rafale il aurait fallu déployer 12 avions, 4 chasseurs (mirage F1C, 2000C ou crusader); 4 des FAS (mirage IV ou 2000N) et 4 bombardiers conventionnels (jaguar, SuE, 2000D) auxquels il aurait fallu rajouter un ravitailleur (donc C135F) pour pouvoir s'en servir. Du point de vue militaire, c'est la première fois qu'on peut se permettre d'envisager un petit détachement en Guyane.
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Comme bombardier l'A400M ferait très bien le job. Structurellement, il a une bonne distance franchissable et une autonomie en heure de vol très importante, vu qu'on parle d'un avion assez lent à coté des jets. Il s'agit aussi d'un avion assez spacieux pour accueillir un double équipage. Actuellement la version transport est déjà ravitaillable et ravitailleur (c'est un bonus pour un bombardier lourd qui pourront donc avoir son escorte) dispose déjà d'un système défensif très perfectionné (peut-être même plus que celui du rafale) Il peut très facilement voler à basse altitude, il a même failli pouvoir le faire en mode automatique. Une version bombardier de l'A400M aurait juste besoin d'ouvrir des points sous voilure et/ou de changer la porte arrière pour permettre le largage de bombe. Évidemment on n'aura pas un bombardier de la catégorie du B2 ni même du A10, mais on aura un avion assez proche des B52 et Tu95 qui sont quand même les bombardiers (lourd ?) les plus utilisés actuellement.
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Si je me souviens bien, la FAB "préférait" le gripen parce que c'était le moins cher et donc celui qui avait le plus de chance de pouvoir être acheté. Ensuite venait le F18 qui étaient un peu moins cher que le rafale et avec le soutient des USA avec qui ils ont plus de rapport qu'avec la France. Mais de toute façon la FAB veut juste un avion mieux que ces F5, donc n'importe quel avion lui convient. Le choix n'est pas du tout un choix militaire. Le prix n'est qu'un détail si on parle d'un avion construit localement (et pouvant être réexporté vers les autres pays d'Amérique) et même les échange inter-armées avec l'USAF et l'USNavy pourrait devenir négligeable si suite à cet accord on décide d'installer une base permanente de rafale en Guyane (ce qui devrait de toute façon finir par arriver)
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En fait on parle de quoi ? De faire un avion qui soit à la fois bombardier, AWACS, cargo, ravitailleur, avion de patrouille maritime ... mais aussi (et surtout) navalisable pouvant opérer depuis nos porte-avions (on se limite au CdG ou plutôt à un hypothétique PA2 bien plus gros ou on prend aussi en compte nos BPC qui pourrait aceuillir des avions STOL comme les bronco ?) Si on néglige le coté avion embarqué, on pourrait se baser sur l'A400M qui fera un bon cargo et un bon ravitailleur. Il ne faudrait pas grand chose pour en faire un dérivé bombardier (type Tu95) ou avion de patrouille maritime. Si on se fixe comme limite de pouvoir s'en servir depuis nos PA, on risque de devoir se contenter d'une masse maximale très réduite et donc de devoir faire des choix (autonomie, vitesse, charge utile ...) A mon avis il y aurait un petit marché si on se contente d'en faire un cargo léger STOL capable d'opérer depuis des pistes très courtes (y compris des BPC) Le but serait juste de faire un avion plus performant et moins cher qu'un hélicoptère lourd. Un avion comme le Cn235 me paraît convenir. Plus gros serait risquer de l'avoir plus cher et donc hors de portée. Surtout que du point de vue opérationnel, si on a des charges plus grosse, on peut utiliser des A400M. Un avion plus petit, de la classe des 10 tonnes (comme les C1 ou les N262) avec une charge utile équivalente à celle des NH90 ou des Caracal pourrait même nous suffire. Son autonomie et sa vitesse plus importante suffiront à le justifier.
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C'est un peu là ou je voulais en venir. Quel sera véritablement l'apport des roquettes par rapport aux bombes lisses ? Du point de vue coût, ce sera équivalent, du point de vue nombre de munition aussi. Pour pouvoir tirer une roquette il faudra avoir une trajectoire assez vulnérable ce qui veut dire que si on accepte le même risque pour le pilote, on devrait pouvoir placer une bombe avec une assez bonne précision. Je ne suis pas sur du tout qu'on ait intérêt à doter le rafale de roquettes. Au contraire même. Si je me souviens bien au Tchad on est passé du tir de roquette à celui de bombe pour faire face à l'évolution des moyens anti-aériens des rebelles armées par Kadhafi. Le passage du Skyraider au Jaguar nous a ensuite permis de repasser à la roquette, mais on a du très vite revenir à la bombe. J'ai vraiment peur qu'un passage à roquette sur rafale finisse par se solder par une perte Si le rafale largue des bombes lisses, ce sera probablement des Mk82. S'il s'agit juste de mettre hors d'état de nuire une troupe composé dans le meilleur des cas de quelques Toyota, ça risque d'être suffisant. (mais c'est largement surdimensionné, un tireur d'élite avec sa 12,7 pourrait régler le problème pour beaucoup moins cher) Si on parle de détruire une cible mieux renforcé (type char ou véhicule blindé) ce sera insuffisant, mais on parle dans ce cas d'une cible pouvant justifier l'usage d'une bombe guidée.
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50m de précision suite à un largage à haute altitude, c'est plus que correct non ? On a vraiment besoin d'une précision supérieure quand on bombarde des cibles isolés ? Bon c'est vrai qu'on est obligé de survoler la cible et donc d'être relativement vulnérable, mais si on a cette précision à "haute" altitude, on doit pouvoir éviter la plupart des SAM.
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Dissuasion nucléaire française...
ARPA a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
Tu considère que notre dissuasion se limite à un SNLE.En pratique il y a aussi 46 ou 47 ASMP/A disséminés un peu partout et ils me paraissent aussi efficace qu'un SNLE. Leur puissance destructrice est équivalente et il est extrêmement dur de les empêcher de servir (peut-être même plus que de couler un SNLE) Tu as l'air de "savoir" que les FAS ne sont jamais en alerte et ne sont pas capable de faire décoller un avion armé en quelques dizaines de minutes, permet moi de ne pas avoir ta croyance et d'avoir un peu plus confiance en nos aviateurs chargés de la première mission de l'armée de l'air. Et évidement ce n'est pas parce qu'on dit qu'on a 1 SNLE d'opérationnel de prêt à tirer que ça veut dire que nos 2 autres lots de missiles sont inutilisables. Je veux bien admettre qu'un de nos 3 lots de missiles est régulièrement inutilisable, mais j'ai plus de mal à admettre que 2 de nos 3 lots de missiles le soit. On peut tenir indéfiniment l'alerte nucléaire. Pour les FAS, on a plus de 100 rafale d'opérationnel, si on rajoute les 2000N (qui compris ceux qu'on a retiré du service car trop cher mais surtout inutile) et les 2000D, on a de quoi assurer l'alerte nucléaire vraiment partout. En plus on va pouvoir créer des bases leurres avec des bombardiers équipés d'ASMP/A sans leur têtes nucléaires (on doit avoir plus de 70 missiles contre 47 TN) Pour les SNLE, on pourra très facilement piocher dans les équipages de SNA pour compléter nos équipages de SNLE et éventuellement en rajouter. Avec 4 SNLE, si on a les moyens financiers suffisants, on devrait arriver à en avoir plus de 50% en mer. En quelques mois si on se rend compte que la situation de tension va perdurer, on pourra réactiver la production de têtes nucléaire. Notre production d'uranium militaire est peut-être arrêté, mais on a conserver des stock suffisant. En quelques mois, nos SNA pourront s'équiper de missiles de croisières à têtes nucléaires. En attendant l'arrivée des Suffren, il faudra se contenter d'exocet à tête nucléaire, mais ça reste suffisant pour détruire une ville portuaire. De toute façon le problème risque d'être occasionnel si suite à un "accident" un de nos SNLE est détruit, on va perdre notre marge de sécurité et on aura plus de mal à monter en puissance (et une seconde perte sera encore plus dur à assumer) ce qui fait qu'on commencera à devenir vulnérable. Mais ce ne sera valable que jusqu'à la remise en service d'un 4eme SNLE. Et accessoirement on a des alliés. Il est peu probable qu'on souhaite s'attaquer à la France sans s'attaquer au Royaume Unis (par exemple et si c'est le cas, les Russes ou les Chinois pourraient vouloir nous aider) La dissuasion nucléaire anglaise est évidement très vulnérable (surtout si on part du principe que la notre l'est) mais il sera presque impossible de détruire nos deux dissuasions nucléaires. Et si ça ne suffit pas, on peut aussi rappeler qu'il y a encore entre 100 et 200 bombes nucléaires chez plusieurs de nos alliés (Allemagne, Pays bas, Italie ...) L'UE dispose quand même sur son sol de plus de 600 bombes nucléaires disponible pour une riposte. -
Dissuasion nucléaire française...
ARPA a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Dissuasion nucléaire
Ce qui est sur c'est que tant que tu continueras à ignorer les 2/3 de nos moyens nucléaires, on va avoir du mal à te démontrer l'efficacité de notre dissuasion nucléaire.