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Le choix de la propulsion nucléaire reste un choix et non une obligation à cause de sa taille.Au contraire même, si la France opte pour un PAN, on est obligé d'utiliser le réacteur K15 (produit en "grande" série) qui fournira donc une puissance (très) approximative de 30 MW. Ensuite les ingénieurs peuvent faire varier la vitesse (à partir des 25 nds du CdG avec les hélices du Clem)pour définir la taille et la forme du navire. Si on choisit une propulsion classique, toute les gammes de taille sont envisageables. Il faut juste un navire plus grand que la piste oblique du CdG. D'ailleurs le problème du prix est à comparer avec le prix que coûterait un navire conventionnel. Il faudra compter la consommation en carburant sur XX années. Avec un PA servant (aussi) à la formation, on risque d'avoir une utilisation intensive des catapultes et donc une surconsommation. Ce PA risque de toute façon de coûter très cher pour franchir le canal de Suez (plus de 200m) donc on risque de préférer faire le tour de l'Afrique. Même si ça coûtera plus cher quand on passera par Suez, on devrait faire des économies chaque fois qu'on fera le tour (surtout qu'on n'a pas besoin d'un ravitailleur pour permettre au PA de faire le tour) Accessoirement si les futurs SNA ont une bonne disponibilité et que pour une diverses raison HS dans ce topic on peut envisager de passer à seulement 5 SNA, on pourrait avoir un réacteur nucléaire de déjà "commandé" à utiliser. Sinon ton PA-75 reste assez performant, 10 places de parking, ça me paraît largement suffisant pour la plupart des missions qu'on voudra confier à un PA léger (et de second rang derrière le CdG) Et avec un parc aérien réduit (4 ou 6 rafale) ce PAN devrait pouvoir tenir dans la durée.
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Je serais tout à fait d'accord avec ce point de vue s'il n'y avait pas de contraintes financières. Malheureusement nos politiques ont déjà conclu qu'un vrai PA2 (qui demandera d'acheter des avions supplémentaires, un pétrolier et des frégates) n'était pas dans nos moyens. Il ne sert à rien de se dire que l'USNavy peut faire des missions qu'un PA léger ne pourra pas faire, mais il faut juste se demander si ce PA léger peut être assez performant pour justifier son coût.Et pour rappel, ma réflexion sur les PA léger ne concerne que le second PA français ou l'unique PA de pays sans véritables aéronavales. Entre un PA2 de 60 000 tonnes optimisé pour l'emport d'une trentaine de chasseurs et opérer avec son escorte et un PA2 de moins de 20 000 optimisé pour opérer seul avec ses 4 chasseurs, on n'est pas du tout dans la même gamme de dépense pour la marine. Les deux sont liés. Si on n'a qu'un seul PA, on se limite à sa mission prioritaire qui est de faire des guerres de grandes intensités et de se préparer à les faire. Le second PA aura l'avantage d'être disponible pour toute les tasera souvent surdimensionné pour ses missions, mais ça n'empêchera pas de s'en servir.Je ne dis pas qu'on doit construire un PA pour remplacer le PH Jeanne d'Arc, mais ce serait une des mission du PA2. De même, on n'a pas besoin d'un PA pour contrôler nos DOM/TOM, mais ça ne ferait pas de mal de temps en temps de faire une belle démonstration de force. Un E2C et quelques hélicoptères pourraient être bien utile pour surveiller une ZEE. On se sert bien d'E3F pour protéger notre forêt vierge des chercheurs d'or. Les américains se servent de leur CVN pour des missions humanitaires, c'est un sport de riche, mais ça pourrait aussi être une des missions du PA2 (surtout s'il s'agit d'un PAN qui arrivera donc sur zone deux fois plus vite qu'un BPC et qui pourrait servir de petite centrale nucléaire d'appoint le temps de réparer les infrastructures locale) PS: vous êtes sérieux pour le S3 ? Un rafale nounou emporte déjà 6 500 L en plus des 4,8 tonnes en internes, avec CFT et nacelles nounou spécifique, on pourrait passer à plus de 9 000 L en externe. Pour les missions de transport de fret, il reste possible d'aménager des bidons de 2000L du rafale. J'ai du mal à voir le gros bonus qu'apportera les S3. Il reste le transport de VIP, mais dans ce cas on peut toujours utiliser un E2C.
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Le CdG fait 40 000 tonnes, si tu ne veux pas un porte-avions plus petit, tu auras du mal à avoir un porte-avions moins cher donc tu n'auras pas de PA2 du tout. Déjà que je ne suis pas convaincu qu'on puisse financer un second porte-avions de seulement 20 000 tonnes, je trouve ça très optimiste d'en vouloir un bien plus gros. Je ne sais pas si ça t'interresse, mais concernant la redondance : Concernant les volumes de stockage : Concernant la tenue à la mer: Concernant la capacité d'exploitation des Hawkeye, il suffit de voir ce qu'on fait les canadiens avec le Bonaventure qui n'avait même pas la puissance d'un K15. La capacité d'exploitation des Hawkeye ou des C2 sera limité principalement par notre nombre d'avions. Concernant l'impossibilite d'opérer par vagues de plus de 5-6 avions: Vulnerabilite accrue en cas de feu, explosion etc... J'ai un peu de mal à comprendre le lien. Au contraire si le PA est plus petit, il y aura moins de risques d'accident et en cas de pertes, elles seront plus réduites.
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Oui, il ne faut pas chercher à devenir un ingénieur, scientifique ni même un général. On risque de bloquer sur des détails qui nous rendrons inutiles. La seule chose qu'on peut faire c'est un boulot de "voyant", "d'illuminé" ou au moins "d'inspiré" avec une "intuition". En fait il faut "juste" qu'on soit chef d'une équipe qui fera le gros du travail à notre place en ne comprenant pas comment on arrive à savoir que ça va réussir. Rien que d'avoir en avance les retex suffira pour nous permettre d'éviter des impasses très coûteuses. Je crois que presque n'importe qui de ce forum pourra dire à Dassault qu'il ne faut pas construire un avion STOVL avec 8 réacteurs de sustentation mais plutôt se contenter d'un unique réacteur à poussé vectoriel éventuellement complété par un ou deux réacteur verticaux (cas des Yak et quasiment du F35)
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Concernant les voitures volantes, j'ai du mal à comprendre vos problèmes associé à la sécurité. Soit il s'agit d'une voiture "presque" comme une autre, soit il s'agit d'un avion/ULM qui décolle et attérit donc depuis un des 400 aérodrome ou aéroport français auquels on pourrait rajouter pour les ulm chaque terrain assez grand dont le propriétaire donne son accord. L'avantage est juste de permettre pour les grands trajets de prendre l'avion plutôt que l'autoroute. En fait vu le prix des voitures volantes, je crois que le marché visé est très proche de celui des utilisateurs actuels d'ULM ou d'avion léger qui sont obligé d'acheter ou louer une voiture à destination après leur trajet en ULM. La principal avantage de la voiture volante serait de permetre d'effectuer le vol même par condition météo litigieuse vu qu'il restera possible d'écourter le vol et de finir en voiture et surtout la question de la météo pour le trajet retour n'aura pas à se poser avant la fin du week-end.
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Un K15, c'est (approximativement) 30 MW ou 40 000 ch. Les BPC ont une puissance globale de seulement 15 MW, donc si on part de ce référentiel, ça laisse un peu de marge. C'est quasiment la puissance du vieux PA espagnol de 200 m et 17 000 tonnes. Les 40 000 ch correspondent aussi à la puissance des porte-avions léger issus de la seconde guerre mondiale de 15 à 20 000 tonnes. Le réacteur nucléaire a aussi l'avantage de permettre une vitesse plus élevée à puissance équivalente. Avec les progrès technologiques et une construction soignée, on doit pouvoir s'attendre à un navire de 15 à 25 000 tonne et d'un peu plus de de 220 m. En fait si on a une puissance fixée, il suffit de diminuer la vitesse pour avoir un navire assez gros. En méditerranée, vu les conditions météo, une petite taille suffira. Surtout que pour des opérations militaires en mediterranée, on pourra utiliser des avions basé à terre pour faire le plus gros des maintenances. Hors méditerranée, l'opposition risque d'être assez réduite et il ne s'agit pas non plus de notre zone d'influence. Et de toute façon dans ces conditions, il s'agira d'opérer loin de notre base et le réacteur nucléaire devient presque indispensable pour arriver sur zone dans les temps.
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Le nucléaire n'est pas le seul argument. Mais de toute façon, il est indiscutable que la France méritte largement sa place au conseil permanent de sécurité de l'ONU. Certes moins qu'à une autre époque (au 19ème siècle ?) mais moins de cinq pays sont plus crédibles que nous.
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Si c'est juste pour opérer au dessus du Mali, un B52 suffirait largement. La version française à court terme serait un ATL2 ravitaillable. A plus long terme, ça pourrait être une version spécifique de l'A400M, patrouilleur naval et bombardier stratégique. Une version avec seulement 2 TP400 (autour de 60 tonnes à pleine charge) pourrait être dans nos moyens.
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En fait si le CdG débarque pendant la seconde guerre mondiale, il ne va pas y avoir beaucoup de questions à se poser. Un CdG avec 600 tonnes de munitions et 20 rafales suffira pour désorganiser complètement le Reich. Ou même pour le détruire. Pendant les deux première semaines, les rafales devraient pouvoir fonctionner à partir du PA sans aucun ravitaillement. Il y aura assez de pièces détachés (et de canibalisation possible) pour permettre à des rafale de voler assez longtemps, probablement le temps que la guerre se termine. Concernant le carburant, les usines pétrolière de l'époque et les spécialistes du CdG (avec leur documentation) devraient pouvoir produire très rapidement du carburant utilisable par le rafale (ce sera la priorité du moment pour cette branche industrielle) Concernant les munitions, des obus de 30 mm devraient être disponible presque immédiatement. Ils seront beaucoup moins performant que ceux actuellement en service, mais c'est un détail. Très vite des bombes lisses de l'époque pourront aussi être utilisé par le rafale. Si on regarde les performances d'un GAN, un rafale pourra tirer 6 mica et 6 rafales de 30 mm donc abattre une dizaine d'avions de l'époque. Si on rajoute qu'il suffirait probablement de froller un jeune pilote de la seconde guerre mondiale en enclanchant la post combustion pour abbatre un avion, je pense que la petite vingtaine de rafale devraient faire une écatombe dans les rang allemand. La marine de surface allemande n'aura aucune chance face à nos exocet (sauf si on les conserve pour les japonais ce qui serait peut-être plus logique) Pour l'armée de terre, l'armée française pourra bénéficier des missions de reconnaissances du CdG avec un léger soutient de l'aviation (de rares tirs d'AASM ou GBU ciblé sur les QG, mais surtout la participation de l'aviation française qui ne s'inquiètera plus de la luftwaffe) Et en bonus, Hitler risque d'être tué par des SCALP et AASM lors du premier raid du CdG. Si ça ne suffit pas, il sera peut-être possible d'utiliser un ASMP. Quand à la question de savoir qui va commander le Charles de Gaule, bah je crois que ce sera Charles de Gaule qui le décidera. Ce serrait le plus tôt possible. Plus on débarque tôt, plus on peut permettre des progrés scientifique permettant de faire faire un saut technologique à notre pays. Bon il y a aussi le défaut que si on débarque trop tôt, on risque de débarquer dans un monde invivable (la peste, pas d'eau courante, un régime politique qu'on n'apprécie pas ...) Une des plus grosse fortune du 18ème siècle a été permise par la création de la machine à vapeur et ça a permis à l'Angleterre de réaliser sa révolution industrielle avant les autres pays. Et il s'agit d'un progrès technologique que (presque ?) n'importe quel bon élève passant un BAC S devrait pouvoir réaliser. Pour revenir au sujet, ma première préoccupation sera de survivre. Ensuite j'essayerais de faire quelque chose d'utile. L'idéal serait de pouvoir contacter des industriels pour produire des avions/chars/navires permettant d'aider la France à se réarmer. L'armée d'armistice a 2 ans à vivre et une grande partie de ces effectifs étaient en Afrique ou en Indochine. Il serait peut-être possible d'équiper ces armées avec un armement "moderne" (avions à réaction, fusil d'assault type AK47, radio ...) et donc de permettre d'éviter les invasions japonaise et thaïlandaise puis le momment voullu de disposer d'armées bien équiper pour libérer la métropole sans avoir besoin d'aide américaine. Sinon il serait peut-etre possible d'équiper le maquis et d'avoir des cache d'armes de disponible pour la future résistance. Suite à la seconde guerre mondiale, un paquet d'amélioration seront possible. Le porte-avions à piste oblique pourra être une invention française, je demanderai à Dassault de prévoir une version navale de l'ouragan puis du mirage 3 ...
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Les USA estiment leurs besoins à une centaines de bombardiers. Les besoins français devraient donc être d'à peine une quizaine de bombardiers. Concernant les performances, avec nos DOM/TOM et nos accords avec différents pays, on a des bases presque partout donc on n'a pas besoin d'un rayon d'action aussi important que les américains qui veulent opérer depuis chez eux. Si on tient compte de nos ravitailleurs, je ne suis pas sur qu'on ait besoin d'une autonomie très importante. Celle du rafale est de presque 4 000 km, une autonomie (sans ravitaillement) de 6 à 8 000 km serait déjà un gros plus. Le problème c'est que les besoin français sont numériquement très faible, donc je doute qu'on puisse lancer un programme de bombardier lourd. Mais si la situation diplomatique le permet, je ne serais pas contre l'achat de 6 à 10 bombardiers B3 (pour l'escadron Lafayette évidement).
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Le problème du PA à "chassis civil", c'est que le but devient de faire un navire pas cher mais assez grand pour transporter un grand nombre d'avions. Et je ne suis pas sur du tout que la marine acceptera un porte-avions "bas de gamme" avec très peu de systèmes défensifs pour transporter (au moins) une vingtaine d'avions et d'hélicoptères soit pour plus de 2 Md €. En plus si on a besoin de transporter autant d'avions, c'est qu'on risque d'affronter un adversaire significatif et donc qu'on aura besoin d'un navire de premier rang. Si on veut un PA de second rang, c'est pour s'en servir pour des missions de "second rang" et donc on peut se contenter d'un navire transportant beaucoup moins d'avions. Avec moins d'avions sur le PA, même face à un niveau de menace équivalent, on pourra accepter une défense plus réduite vu que la valeur du parc aérien sera plus faible (tout comme le nombre de marins) et accessoirement un petit navire sera plus discret, presque plus furtif et donc plus facile à cacher ou au moins à défendre. C'est aussi une banalité, mais un PA plus petit aura besoin d'un moteur plus petit et coûtera donc moins cher à l'usage. En plus si on réfléchit un minimum pour l'export, il faut être conscient que les autres aéronavales auront du mal à avoir rien qu'une dizaine de chasseurs embarqués donc ça ne sert à rien de prévoir un PA géant. Pour les besoins français, j'aurai tendance à préférer un PA nucléaire (utile pour un PA d'entraînement effectuant un grand nombre de catapultage, pour un PA de liaison effectuant régulièrement des tours du monde pour déployer notre aviation dans nos DOM/TOM, ou pour le coté diplomatique et remplacer la Jeanne d'arc ça permetrait de dire que la France est une puissance nucléaire et qu'on peut vendre des centrales nucléaires dont on est tellement sur qu'on ose les mettre dans des navires, pas forcement plus cher avec l'augmentation du prix du pétrole ...) ce qui veut dire qu'il faudra se contenter du réacteur K15 et donc d'un unique moteur de 40 000 ch soit un navire à peine de la taille des Colossus ou Majestic.
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Un gros navire coûtera toujours plus cher (à l'achat et à l'entretien) qu'un plus petit. Quel que soit sa taille, il faudra quand même l'équiper d'une piste oblique et de brins d'arrêt. Il faudra aussi utiliser des avions embarqués. La construction "civile" risque de ne pas apporter d'économies si on doit modifier complètement le navire en rajoutant une piste oblique et les différents équipements. Le porte avions a quand même des contraintes très spécifiques, je ne suis pas sur qu'on ait vraiment intérêt à modifier un navire civil.
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On pourrait aussi rajouter qu'avec la météo transmise par satellites il sera possible d'éviter les tempêtes. Un PA léger d'aujourd'hui craindra bien moins le mauvais temps qu'un PA de la même taille conçu pendant la seconde guerre mondiale et déstabilisé par l'ajout d'un pont oblique. Mais il sera quand même plus vulnérable qu'un navire (au moins) 2 fois plus gros. Ce serait à vérifier, mais c'est peut-être un facteur à prendre en compte pour un pays souhaitant se servir de son PA dans des océans mouvementés (au large des Malouines ?) et un PA STOVL pourrait lui être préféré.
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Je suis d'accord, un PA coûtera plus cher qu'un BPC, même à taille équivalente. Mais je pense qu'il coûtera quand même nettement moins cher qu'un PA deux fois plus gros. En effet un petit porte-avions ne peut pas faire tout ce qu'un porte-avions plus gros peut faire. Mais s'il n'a pas les même capacités, c'est peut-être qu'il n'a pas aussi le même propriétaire et les même missions. Déjà il aura plus de mal par mauvais temps. Mais pour la France, la zone de "travail" du PA léger sera souvent limité à la méditerranée, donc il y aura peu de mauvais temps. Pour les autres marines (Brésil, Argentine, Pays Bas, Canada, Australie, Espagne ...) il s'agit de permettre une aéronavale CATOBAR plus performante ou au moins alternative à une aéronavale basée sur le F35B. Concernant les missions, à de très rares exceptions, il s'agira juste de participer à une coalition. De rajouter X chasseurs à la coalition... On peut éventuellement envisager une mission de combat en solo, mais ça ne concernera que des missions face à un pays petit ou très mal armé. De toute façon, s'il n'y a pas une coalition (et l'aval de l'ONU) on n'osera pas affronter un pays puissant. La plupart de nos détachements en OPEX n'ont que quelques avions, un PA même léger pourrait largement les emporter. Pour la France un petit PA permettrait d'avoir une seconde plate-forme largement suffisante pour la plupart des missions et pour permettre d'optimiser l'utilisation du CdG. Pour les autres pays cela permettrait d'avoir une aéronavale. Et ? Je ne crois pas avoir dit qu'une flotte de petit PA coûterait moins cher qu'une flotte de PA plus gros pour transporter XXX avions et bombes. Mais un PA de 20 000 tonnes et ses 10 avions coûtera bien moins cher que (au minimum) un PA de 50 000 tonnes et sa quarantaine de chasseur. Quand je soutiens le PA léger, c'est uniquement pour le premier ou le dernier porte-avions de la marine. Cela ne s'oppose nullement à la construction de grands porte-avions.
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Un des problèmes des petits porte-avions, c'est qu'ils ne seraient pas capable d'opérer des avions performants. C'est un préjugé en grande partie du à l'aéronavale française qui n'a jamais eu de gros avions méritant un porte-avions performant. Mais la marine britannique a opéré des Buccaneer et des F4 de 28 tonnes à pleine charge (et 14 à vide) depuis des "petits" porte-avions de 235 à 245 m (HMS Ark Royal, Eagle, Victorious et Hermes) et on pourrait même rajouter des Sea Vixen de plus de 21 tonnes à pleine charge qui ont aussi opéré depuis les HMS Albion et Centaur (à peine 225 m et 24 000 tonnes) Et en taille, on a aussi les grands S2 Tracker qui ont opéré à partir de porte-avions très petit, moins de 200m. Donc j'en conclu qu'un porte-avions trés petit devrait pouvoir opérer des avions comme le rafale ou l'E2C. Je pense qu'un porte-avions de moins de 220 m et 20 000 tonnes pourrait suffire. Bon il faudra juste accepter qu'un PA de 20 000 tonnes emporte beaucoup moins d'avions qu'un plus gros. Plus que la place pour les ranger, ce sera le poids des munitions et surtout du carburants associé qui sera le facteur limitant. Le rafale embarquant presque 10 tonnes de carburant par missions, il faudra prévoir 200 tonnes de charge utile par avions (2 semaines de carburant, de munitions et de pièces détachées) mais ça permet quand même d'envisager sérieusement un parc aérien d'une dizaine de rafale. Le BPC a une charge utile de presque 5 000 tonnes (en comptant le carburant du navire) donc un PA de sa taille devrait bien pouvoir emporter un parc aérien qui commence à être crédible. Vu la polyvalence du rafale, je pense que c'est mieux qu'un PA avec 7 Buccaneer et une douzaine de Sea Vixen. Pour un prix bien plus faible que celui d'un gros PA et à peine plus élevé que celui d'un BPC, le PA léger devrait pouvoir faire presque toutes les missions d'un PA plus gros. Pour une marine sans aéronavale, c'est un (le seul ?) moyen d'en avoir une et donc d'avoir des performances hors de portée d'une marine sans aéronavale. Pour une marine déjà doté d'un PA, c'est un moyen économique d'avoir un porte-avions supplémentaire qui sera suffisant pour effectuer les missions que le PA principal n'aura pas le temps d'accomplir.
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Le jaguar a été assez mal vu par Dassault parce qu'il s'agissait d'une coopération. L'exportation du Jaguar (au dépend d'un mirage) faisait donc perdre presque 50% des bénéfices à Dassault (et aux autres industriels français) La coopération a aussi coûté cher et l'état français a fini par payer les jaguar assez cher. Je présume qu'il y a eu l'évolution technologique et l'inflation, mais certains députés de l'époque ont été surpris de devoir payer des jaguar plus cher que les mirage IV. De plus la coopération interdisait de faire vraiment ce qu'on voulait. Le Jaguar M n'a pas pu se faire, mais même s'il avait été performant, la France aurait peut-être eu du mal à l'acheter vu que ça aurait déséquilibré la coopération avec les Anglais. De même le mirage F1 a été développé simultanément par un autre constructeur (à l'époque) et la France a été obligé de poursuivre les 2 programmes qui ne s'accordaient pas vraiment. Le jaguar a aussi souffert de ses performances. C'était un des premiers avions français ravitaillable et facile à déployer en OPEX. Avec les C135F, il a participé à la quasi totalité de nos OPEX en Afrique. Pour ces missions on devait préférer avoir un avion assez peu moderne et performant pour éviter de participer à la course aux armements. Nos jaguar ne devait pas être trop performant pour éviter de trop changer le rapport de force. Actuellement si on déploit 3/4 rafale chez un dictateur allié, on est sur qu'il va gagner la guerre alors qu'avec les jaguar, on se contenter de lui donner un coup de pouce. En plus vu qu'on a parfois déployé des Jaguar dans des zones dangereuses, on devait s'attendre à les perdre (suite à un raid de Tu22 libyen) ou à se les faire confisquer (en cas de destitution de "notre" dictateur) donc on avait tout intérêt à déployer un avion pas trop cher et pas trop technologiquement avancé. Par manque de "chances", le jaguar M a été un échec, ce qui veut dire que Dassault a installé un super système d'arme sur le SuE pas très performant. De même les anglais ont préféré s'équiper du Sea Harrier et ont développé une classe de porte-avions associé. Le Jaguar M en plus de remplacer les SuE aurait pu remplacer une bonne partie des Sea harrier en étant un des chasseur embarqué les plus léger et donc le plus adapté aux porte-avions "léger". Le Jaguar a donc perdu le soutien de l'aéronavale (pourtant c'était le seul bimoteur) et pour l'armée de l'air, il s'agissait d'un bombardier donc qui a été assez mal vu par les pilotes (des chasseurs de préférences ou dans le pire des cas des pilotes de bombardier stratégiques bien plus prestigieux) c'est un peu comme le A10 dans l'USAF. A l'export, le jaguar a du faire face à la concurrence interne des mirage F1, Super Etendard, Alpha jet et harrier qui étaient plus récent et soutenu par leur pays. La France aurait presque pu remplacer 4 appareils par un seul (mais avec différents système d'armes)
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Personnellement je ne suis pas convaincu qu'on ait besoin d'un remplaçant du rafale. Le rafale va finir par être trop limité en capacité mission de bombardement et on aurait besoin d'un avion beaucoup plus lourd avec une plus grande autonomie et des soutes. Mais pour répondre à cette lacunes, on aura juste besoin de s'équiper d'un petit nombre de "bombardier" et non d'un avion de combat qu'il faudra acheter à plus d'une centaine d'exemplaire. Et il est peut-être possible que pour les missions d'interceptions le rafale finisse par être obsolète, mais des "modernisations classiques" sur le réacteur (un M88 de plus de 90KN avec poussée vectoriel ?) le système d'arme (le radar, l'OSF, SPECTRA ...) sur les armements (des météor, le remplaçant du mica ...) ou sur les emports (des CFT, des bidons mieux profilé et plus gros ...) devraient suffire à le maintenir à niveau. Presque tous les chasseurs des années 80 sont encore crédibles dans des versions modernisées et quand ce n'est pas le cas, c'est qu'il a été décidé d'interrompre la production de l'appareil ou son évolution.
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Je dirais même qu'il permet à l'industrie américaine de compléter son offre. Il lui manque un avion d'entrainement (pour remplacer les T38, mais aussi les T45) et un chasseur léger pour remplacer les F5 (assez mal remplacé par le F16 et qui ne pourront pas être remplacé par des F35) Je viens d'y réfléchir, mais toute les vues d'artistes représentant un sea gripen (catobar) dérivé du gripen NG étaient peut être un début de réflexion pour un futur remplaçant des T45.
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Le coût de l'AWACS n'a pas beaucoup de lien avec celui de la cellule. Je ne suis même pas sur que la partie aéronautique représente plus de 10% du prix de l'AWACS. Alors que pour le ravitailleurs, on est plutôt dans la situation inverse. D'ailleurs parler de ravitailleur est un peu faux vu qu'on utilise des avions de transport et de ravitaillement. Seuls les USA peuvent (pouvaient ?) se permettre d'avoir des avions spécifiques. Acheter même pour seulement 10 millions un avion qui ne servira qu'au ravitaillement (avec le réservoir dans le fuselage, il ne pourra plus rien transporter) et surtout à courte portée et/ou pour un nombre réduit d'avion me paraît très limite. Sinon pour encore moins cher, il y a des nacelles de ravitaillement qui existent pour presque tous les avions de combat (en tout cas tout ceux de Dassault)
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L'énorme problème du BAe 146 comme ravitailleur, c'est qu'il a un rayon d'action minable. D'après wiki, c'est 2 700 km, le rafale a une autonomie de presque 4000 km sans ravitaillement. Ce serrait quoi sa mission ? Fournir du carburant à la verticale de sa base aérienne ? Comme avion d'entrainement au ravitaillement, c'est peut-être utile, mais pas comme véritable ravitailleur. Avec ce ravitailleur, je ne suis pas sur qu'une (petite) patrouille de 2 rafale gagne plus de 1000 km de rayon d'action. Bon s'il peut aussi ravitailler les hélicoptères (et non juste les V22) il sera peut-être utile.
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L'achat des A330MRTT ne représente pas qu'une quantité de carburant transporté. On a aussi un avion avec tout son potentiel d'heure de vol à utiliser. Si on considère que chaque heure de vol d'un A330MRTT permet de remplacer 2 heures de vols d'un A400M (capacité de transport presque double et en plus l'A330MRTT va plus vite qu'un A400M) et qu'on présume qu'un A400M a la même durée de vie qu'un A330MRTT (ce qui est assez optimiste pour l'A400M qui va voler bien plus bas et sur des pistes en moins bonne état et avec des facteurs de charges plus important que l'A330MRTT) La "bonne" économie risque en réalité de nous coûter l'équivalent de 2 A400M soit quasiment le prix de deux A330MRTT pour chaque A330MRTT de remplacé par des kit de ravitaillement. Et évidement pour toutes les missions "stratégiques" (convoyage de rafale vers la Guyane, livraison de tonnes de ration de combat à l'aéroport international de Bamako, transport de personnel ...) des A330MRTT resteront indispensable ou au moins très performant par rapport à des solution à base d'A400M. Les kit d'A400M seraient utiles si on manque de ravitailleurs, mais avec des A330MRTT plus performant et plus disponible que nos C135F, on va déjà doubler nos capacités de ravitaillement à une époque ou on réduit le nombre de nos avions qui ne consomme même pas beaucoup plus que les avions d'ancienne génération. Je pense qu'on manquera beaucoup moins de capacité de ravitaillement. Nos 6 à 10 kit de ravitaillements devraient nous suffire pour pouvoir augmenter notre nombre de ravitailleurs et nous permettre d'en déployer dans des zones qui ne méritent pas forcement la présence d'un véritable ravitailleur.
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Intervention occidentale en Syrie
ARPA a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Le problème des ravitailleurs peut assez facilement être contourné vu qu'une entreprise privée (de droit britannique) propose 14 A330 à la location et leur client habituel n'en a pas besoin. Et évidement les autres pays peuvent refuser d'intervenir mais accepter de nous vendre de l'essence. Pendant le Mali ou la Libye alors que le gouvernement allemand se déclarait ouvertement pacifique, on était bien content de voir les C160 allemand effectuer toute les missions "de temps de paix" de nos transall tous utilisé pour l'opérations. Cela ne me surprendrait même pas qu'on puisse profiter d'un A310 MRTT allemand. Concernant le nombre de SCALP, si les EAU nous soutiennent vraiment, il est possible qu'on puisse utiliser certains de leurs missiles. Concernant le besoin d'une escorte ou de pilotes performants en cas de raid vraiment massif, vous croyez vraiment que ce sera important si on dispose d'AWACS, de quelques très bon pilotes, de la supériorité numérique (les syriens ne seront jamais capable de faire décoller 20 avions pour nous intercepter) et de la supériorité qualitative (même avec 2 SCALP ou 3 tonnes d'armement le rafale reste très dangereux et si on parle des rafale M de la 12F avec un seul SCALP c'est encore plus redoutable) Surtout qu'on pourrait tricher et bénéficier de la protection plus ou moins discrète des frégate AA et des F15 ou F16 israélien ou Turques (et de leur moyens SAR) Enfin même si c'est probablement théoriquement dans nos moyens de faire un raid avec une quarantaine de rafale, c'est plus qu'improbable et il faut plutôt s'attendre à des raid bien plus modestes. -
Intervention occidentale en Syrie
ARPA a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Si la France devait intervenir, je verrais assez vite des tirs d'AASM. L'AASM est quand même un "missile de croisière" de presque 50 km de portée lancé par un rafale "discret". Pour les raids, on pourrait envisager des raids à longue distance France, Syrie, Chypre suivis par des raids plus court Chypre Syrie. Et il ne faudra pas non plus négliger les tirs de Black Shaheen depuis les EAU (avec du pétrole et des munitions payées par les EAU, on doit pouvoir participer sans que ce soit trop cher) A mon avis (si on le souhaite vraiment), on doit pouvoir déployer sur une vingtaine de rafale à Chypre, une douzaine aux EAU et 13 sur le CdG (et ça fait les 45 du livre blanc) -
Intervention occidentale en Syrie
ARPA a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
L'Elysée a indiqué qu'il n'a pas encore officiellement pris la décision de faire la guerre et d'envoyer le CdG. Dans quelques jours/semaines la situation aura peut-être changé et on pourra très bien voir le CdG en Syrie. Il ne faut surtout pas conclure de cette déclaration une lacune du GAN (au contraire même)