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  1. ARPA

    Appel d'offre brésilien

    L’Italie a aussi loué des F16 pour faire la soudure entre les F104 (à confirmer) et les typhoon. Pour le Brésil, je ne me permettrais pas d'estimer leur besoins. Ils n'ont presque pas besoin d'avions pour défendre leur territoire vu qu'ils sont isolés. Des bombardiers anti-navires seront presque plus efficace (pour faire peur à un GAN ou une flotte de débarquement) que des intercepteurs. Sinon on parle d'un pays qui veut espérer pouvoir prétendre un jour à une place au conseil de sécurité de l'ONU. Il lui faut donc une armée capable de participer aux OPEX organisés par l'ONU. Un avion polyvalent facile à déployer en OPEX pourrait être un atout.
  2. ARPA

    [Rafale]

    Si tu arrives en dogfight, c'est que tu as déjà merdé et que tu es très mal barré...
  3. ARPA

    Appel d'offre brésilien

    Justement un avion de combat, c'est tout un système. Si un pays veut s'équiper du système d'arme rafale, à moins qu'il ne dépense une fortune (comme l'Inde et ... non juste comme l'inde peut-être) il va avoir beaucoup (énormément) de mal à se doter d'une escadrille aussi performante qu'un détachement de rafale français. La "location" serait évidement très complexe à organiser (que ce passe t-il en cas de pertes, en cas de casse, en cas de maintenance spécifique, de panne d'une pièce rarement en panne ...) mais permettrait à une escadrille étrangère formée à la française (avec éventuellement des détachements de militaires français instructeurs pilote/mécaniciens sur place) d'avoir une capacité opérationnelle très proche de celle des escadrilles françaises. La conséquence d'une location, c'est que le pays louant les avions aura du mal à faire une opération sans l'accord de la France. Mais objectivement, c'est déjà le cas et les pays achetant des F16 en laissant leurs armement aux USA ne sont pas beaucoup mieux loti.
  4. ARPA

    Appel d'offre brésilien

    En fait pour le rafale, je pense même que la location devrait être la principale technique de vente. Les rafales français changent de standard presque tous les 6 mois. Un client export risque de très vite se retrouver avec un avion obsolète incompatible avec les avions français. S'il veut éviter ce problème, il devra négocier tous les 6 mois une modernisation de ses avions et donc une "importation" de matériel militaire, ça risque de revenir vite très cher. Avec le rafale, de très nombreux pays pourraient avoir intérêt à s'équiper d'une petite escadrille (à partir de 4 rafale) avec des pilotes formés à la française qui serviront aux "OPEX" ou aux missions d'élites (type FAS avec tir de SCALP, d'exocet ou de météor) et ils auraient même les moyens de les "louer" alors que d'acheter un nouveau type d'avion implique aussi d'acheter tout le soutient qui va avec (particulièrement cher pour les avions de dernière génération) et ça devient vite hors de prix si on parle d'effectifs très réduit. Sinon la France se retrouve actuellement avec une flotte de rafale homogène. Nos rafales sont régulièrement modernisés au dernier standard ce qui permet de considérer que les rafale sortis d'usine sont équivalent à des rafale anciens avec un nombre d'heure de vol bien plus réduit. Si un client n'a pas les moyens de se payer des rafales neufs, on pourrait très bien lui vendre des occasions aussi performante que des neufs (et presque au prix qu'il veut vu qu'on peut proposer ceux de 2006 comme ceux de 2013) qui seront remplacés par ceux sortis d'usine qu'on n'arrive pas à exporter. On s'attend à ne recevoir que 26 rafale de chez Dassault, mais opérationnellement ça ne changera rien si on en reçoit 36 mais qu'on vend 10 rafale qui étaient déjà en service. La différence (à court terme) ne sera que financière et on pourra déjà s'estimer heureux d'avoir pu vendre 10 rafale. La plupart des clients export utilisant assez peu leurs avions, ils auraient peut-être intérêt à acheter des occasions "modernes" qui pourront voler moins longtemps (mais même s'il ne reste 2 000 heures de potentiel ou 7 ans d'utilisation en France, ça fait quand même presque 20 ans à 100H/ans et je crois qu'en Afrique du Sud les gripen sont à peine à une heure par ans)
  5. ARPA

    Bombardier/Cargo Polyvalent

    Quand j'ai utilisé le terme de stratégique pour les A400M, c'est surtout pour parler de leur rayon d'action. Les A400M nous permettront de transporter du matériel entre la France et nos zone d'opération. Les C160 et encore plus les Casa n'ont pas ce rayon d'action et se limite à des missions tactiques par exemple entre l'aéroport principal et les différentes bases avancé. Sinon le problème de l'avion performant pour les missions de ravitaillement voir de bombardement, c'est qu'on arrive très vite aux spécification du rafale. Le rafale avec CFT et une nacelle de ravitaillement spécifique (donc emportant jusqu'à 2000L de carburant) pourrait être un ravitailleur vraiment performant et je ne suis pas sur qu'on arrivera à faire un ravitailleur embarqué plus performant. Même pour le transport de fret, il devrait être possible d'adapter des conteneurs (de la forme des bidons de 2000L ou du ventral de 3000L qui serait théoriquement possible) permettant au rafale de transporter des charges assez lourdes et volumineuse (ce serait à vérifier, mais un M88 ne doit pas être beaucoup plus gros qu'un bidon de 2000L) Si tu veux en plus emporter des armes air-air, air-sol ou air-mer, le rafale risque d'être vraiment très difficile à détrôner. Ou alors il faut faire un programme commun avec l'USNavy et acheter 3/4 Boeing. Pour la mission de transport de passager ou de fret, il suffit de faire mieux que le NH90, c'est à dire plus de 1000 km de distance franchissable avec une vitesse de plus de 300 km/H et une charge utile de plus de 2,5 tonnes ou 20 passagers (et pour un coût d'exploitation comparable "donc" pour une puissance de moins de 5 000 ch) A mon avis pour la marine, ce qui compte le plus c'est d'avoir un avion plus que d'avoir un avion performant. L'idéal serait donc de trouver un avion qui réponde bien aux besoins de l'armée de l'air (avion économique, permettant d'opérer en OPEX) Concernant les casa, je ne me permettrait pas de dire s'ils sont bien conçu ou non ni s'ils peuvent être navalisable ou non. Il est peu probable qu'on puisse leur replier les ailes (mais est-ce utile, on le stock su le pont le temps de faire le plein et de le charger/décharger puis il redécolle) mais il s'agit d'un avion militaire (contrairement aux ATR) et assez léger (deux fois plus que le C27 et presque 10 fois plus que l'A400M) pouvant assez facilement être surmotorisé et renforcé (avec les moteur du CN295 et même son train d’atterrissage) Sinon il reste possible de demander à Airbus de faire un avion complètement nouveau. Par exemple un gros monomoteur (au look de skyraider) avec le TP400 de l'A400M, plus de 30 tonnes à pleine charge, moins de 10 à vide, capable de voler à presque 800 km/h (comme l'A400M dont il reprend le moteur et les hélices) On aurait en effet un avion de liaison assez pratique, parfaitement compatible avec notre flotte d'A400M pour un prix bien plus réduit.
  6. ARPA

    Bombardier/Cargo Polyvalent

    J'ai de gros doutes concernant la polyvalence d'un avion comme le C2/E2. Objectivement on parle quand même d'un avion à la distance franchissable assez courte surtout si on parle d'un avion à hélice (par exemple 4 000 km ou presque 10H à 400km/H) La capacité de ravitaillement en vol risque même d'être problématique (et surtout peu utile vu que l'avion ne pourra de toute façon pas voler beaucoup plus que 10H) En tant que bombardier, sa vitesse réduite et son autonomie l'empècheront de participer à des raid. Il pourrait évidemment servir pour du CAS (autour d'un aéroport qu'on vient de prendre ?), mais ça reste un avion lourd, peu maniable, vulnérable ... bien moins adapté qu'un rafale. Si on veut un avion de combat, on va vouloir le blinder, le surmotoriser lui demander d'aller très vite et d'être maniable ... on risque vite d'exploser les coût et donc de perdre son utilité comme avion de transport. Même la capacité de ravitailleur risque d'être peu utile. Un avion à hélice (hors A400M) aura du mal à suivre un groupe de rafale en mission et ne sera donc utile pour les ravitailler qu'au retour avant l'appontage ou juste après le catapultage. Sinon un avion de transport adapté à la marine pourrait très bien convenir à l'armée de l'air. On parle juste d'un avion de 10 à 30 tonnes, d'une charge utile de plus de 2 tonnes (ou une vingtaine de passager), d'une vitesse de plus de 400 km/h et d'une autonomie maximale de plus de 2 000 km. Pour l'armée de l'air on va profiter d'un train très solide (pour PA) et d'une vitesse d'appontage réduite permettant d'envisager l'utilisation de piste courte et même en mauvais état. La possibilité de replier les ailes sera un bonus permettant d'abriter plus d'avions dans les petits hangars disponibles en OPEX ou en outre mer. Si Airbus pouvait proposer des CN235 naval pouvant être catapulté et apponter, ce serrait l'idéal. Sinon la question du besoin n'a pas trop de sens si on parle de l'aviation de transport de l'armée de l'air. Jusqu'à présent la question qui c'est le plus posée, c'est celle de nos moyens (financier/industriel) plus que celle de nos besoins. Nos 200 Noratlas (et on avait de très grosse lacunes pour le transport) ne seront pas vraiment remplacé par une petite cinquantaine d'A400M (presque des avions stratégiques) et 27 petits casa (plus petit que les Noratlas)
  7. ARPA

    Appel d'offre brésilien

    Si j'ai bien suivi, on parle de leur livrer des rafales moins d'un an après la commande. Sachant qu'il faut commencer à payer les rafale 3 ans avant leur livraison (dés le début de la construction) on en arrive à conclure que la France avance déjà de l'argent au Brésil.L'Etat Français (et même l'Armée de l'air) va être très content de ne pas devoir acheter ses 11 rafales annuel (si les économie réalisé permettent de payer des pièces détaché ça peut même se concrétiser par une augmentation du nombre de rafale disponible) Même si le Brésil achète ses rafale largement en dessous du prix (via un crédit à 0% de la France par exemple) on pourrait y gagner. De toute façon, on parle presque de vente d'occasion (à moins que Dassault augmente sa cadence de production, les avions livré auré été livré à la France) et quand on voit le prix de certains Typhoon, je pense qu'on peut réduire très significativementy le prix du rafale.
  8. Bah non, pourquoi faire. On a des SNLE en alerte permanente et actuellement invulnérable. Le jour ou ce ne sera plus le cas, nos FAS pourront se mettre en alerte, en attendant ça coûte moins cher de les mettre en veille.
  9. Si on est en alerte, avec des rafale déjà équipé d'ASMP et de bidons, il ne faut que quelques minutes pour qu'ils puissent faire une mission. Je crois qu'il faut moins de 5 minutes pour qu'un chasseur passe de moteur coupé au sol à en l'air prêt à tirer sur son objectif, donc il ne faut vraiment pas longtemps pour qu'un rafale passe de vulnérable au sol à vecteur nucléaire presque impossible à arréter. Les FAS à leur commencement quand elles n'avaient pas beaucoup de moyens étaient doté de 9 escadrilles de bombardier nucléaires répartis sur 9 bases distinctes. Sachant que le rafale (ainsi qu'un ravitailleur type C135/C160 ou A400M) peut se justifier assez facilement dans nos DOM/TOM, il sera assez facile de décider de déployer des escadrilles des FAS sur tous les continents et donc à la fois à proximité et très loin de nos ennemis. Nos escadrilles des FAS métropolitaines sont protégé nos SAMP/T et nos FAS ourte-mer seraient protégés par la distance. Une première frappe sur nos FAS serait très complexe à réalisé vu qu'il s'agira en réalité d'une frappe sur l'ensemble de nos forces aériennes. Vu qu'on parle aussi d'immobiliser des bases distantes de plusieurs milliers de km, il faudra utiliser plusieurs vecteurs (je ne suis même pas sur qu'un unique SNLE soit suffisant) Le gros problème de cette première frappe massive, c'est qu'elle risque de ne pas être disctrète et qu'on risque de la repérer et donc d'avoir plus que quelques minutes pour réagir. Pour rappel on parle bien d'un raid effectué par des fanatiques qui se savant déjà morts ou condammné à la prison à perpétuité pour crime de plusieurs centaines de milliers de personnes et qui s'en foutent complètement ?Dans ces conditions le rafale a une "autonomie" de plus de 4 000 km et et son ASMP porte ensuite à presque 500 km. Pour atteindre une cible à 10 000 km (en vol de rafale donc en évitant les site de SAM et la chasse donc peut-être un peu moins) il suffit de motiver un ravitailleur pour faire le plein à 5 500 km du point de départ (et il faudra aussi compléter les pleins à mi chemin) Maintenant concernant la facilité d'utilisation ou la capacité de pénétration de l'ASMP comparée à celle des M51, je dirais que c'est hors sujet. Ce qui compte c'est d'accomplir la mission. Si les M51 n'en sont pas capable (les causes peuvent être multiples, le bouclier anti-missile à haute altitude n'est que l'une d'entre elles, la corruption de nos 7 capitaines de SNLE en est une autre et il y en a des dizaines d'autres) il est important de savoir que les rafale avec ASMP pourront s'en charger. S'il faut atomiser le sud de l'Afrique du Sud, je crois que les FAS seront plus rapide que nos M51. S'il faut atomiser l'europe, je crois que nos plus de 40 ASMP (300KT chacun) seront plus meurtrier qu'un unique SNLE avec moins de 90 têtes (de 110KT)
  10. C'est impressionant comment vous ignorez tous l'existence ou même la puissance des FAS. En quelques minutes suite à la découverte d'une faille de la FOST (le SNLE est suivi, à un accident), on pourrait mettre en alerte nos FAS. On a donc la capacité de faire décoller plus de 40 ASMP/A qui partiront de 3 ou 4 bases différentes et pourront atteindre une cible situé à presque 10 000 km. Et ça c'est la configuration temps de paix. Si on réalise que la FOST est structurellement déficiente (bouclier anti-missiles, manque de fiabilité des M51 ou des SNLE ...) on pourra en quelques semaines déployer des bases des FAS dans nos DOM/TOM (donc 2 à 4 rafale, quelques ASMP et un ravitailleur KC135 ou C160 ou bientôt A400M) et en métropole. (on n'est pas du tout obligé de concentrer nos avions sur seulement une ou deux bases) Et accessoirement un raid massif des FAS pourrait être plus dévastateur qu'une frappe complète de SNLE. Les SNLE ont peut-être plus de têtes nucléaires que les FAS, mais elles sont plus petites.
  11. ARPA

    [Rafale]

    On est toujours sur le fil du rafale et non de l'ASMP ? Pour limiter le HS, l'avantage de l'ASMP (du nucléaire) et du rafale avion polyvalent est que le rafale est certes un avion conventionnel mais avant tout un avion nucléaire. Pendant la première guerre du golfe aucun de nos avions conventionnels ne pouvaient bombarder de nuit. Le seul à en être capable était le 2000N des FAS. Si on avait osé se servir de nos 2000N, notre implication aurait pu être différente. Pour rappel en Libye, les premier tir de SCALP du rafale ont servis d'exercices réels à nos pilotes d'ASMP. Dire que le rafale fait partie des FAS permet d'avoir acces au budget nucléaire pour développer des contre mesure ou améliorer la survivabilité du rafale. Si un jour le rafale s'équipe de réservoirs conforme, ça risque d'être justifié par leur utilisation pour les missions nucéaires et d'être ensuite utilisé principalement pour des missions de CAS en Afrique ou de PO. Vu qu'on demande au rafale d'être polyvalent, toute la flotte bénéfice des modernisations logicielle presque en même temps et on ne va plus avoir 15 modèles différents d'avions (on aura juste le rafale et ses X derniers standarts et non 5 ou 6 avions différents et leurs X derniers standarts) la L16, le rover, les POD vont être disponible presque simultanément pour toute la flotte. On va peut-être faire des économies en n'achetant que quelques POD, mais ils pourront être utilisés par chaque escadrons. On ne risque pas d'avoir un seul escadron capable d'effectuer correctement une mission.
  12. ARPA

    [Rafale]

    Il y a un petit détail que tout le monde oublie. Si nos soldats meurent, ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas les gants adaptés, c'est avant tout parce qu'ils sont au front. En Afghanistan, ils sont tombé parce qu'on était dans l'OTAN et qu'on avait besoin de faire partie de la coalition américaine (donc que notre dissuasion nucléaire n'est pas assez puissante et que nos chasseurs de dernière générations ne sont pas assez modernes). En Afrique, actuellement ils meurent parce qu'on n'a pas les moyens de faire suffisemment pression sur nos alliés africains (comme le Tchad) pour utiliser leur fantassins à la place des notres. Une alliance ou on déploie des VBCI, des Leclers, une aviation ... pour encadrer des troupes locales devraient être envisageable si on en avait les moyens. Sauf qu'on a assez peu de blindé sur place, que notre aviation de transport est presque symbolique ... en fait seule notre aviation de combat serait digne d'un statut de grande puissance stabilisatrice pour la région.
  13. ARPA

    AASM

    Demander à un rafale de tirer des roquettes, c'est peut-être économique mais c'est aussi la meilleure façon de perdre un rafale. Un tir de roquette est bien plus dangereux qu'un largage de bombe. Sachant que des roquettes seront aussi utilisées pour des cibles relativement dangereuses (convoi de toyota dont une avec des Stinger) et pour des missions réelles (alors que les rafales de 30 mm servent surtout d'armes dissuasives et pour dire qu'on va intervenir) il faudrait mieux développer des petites bombes planantes. Objectivement même les SDB ou Brimstone sont de grosses bombes souvent surdimensionnées, un ou deux kilo d'explosif suffirait largement. Il devrait presque être possible de faire des bombes guidées d'à peine 10 kg.
  14. ARPA

    catastrophe stratégique

    C'est quand même le pilote qui décidera de larguer une bombe sur Paris. Même s'il a emporter des bombes nucléaires à la place de bombes d’exercices, ce serait inacceptable qu'il les largue sur Paris. D'ailleurs c'est même inacceptable qu'il survole Paris (et que ce soit un bug ou une fausse manip qui largue les bombes) A mon avis une frappe nucléaire sur Paris mériterait largement une riposte nucléaire. Bon il faudrait être raisonnable et se contenter de détruire la base des B2, mais une réponse militaire me parais indispensable. Mais une frappe sur Paris implique 3 erreurs, l'emport d'armes nucléaire, leur largage (il faut aussi les armer) et même le survol de Paris (bon si c'est un B1, B52, F15, un F16 ou F35 qui vient au Bourget, ce dernier critère devient possible) Pour que l'uchronie soit un peu plus crédible, il faudrait qu'il s'agisse d'une frappe nucléaire sur un champ de tir situé en France métropolitaine. L'accident sera un peu plus crédible (il n'y a qu'une erreur et non trois) mais il y aura beaucoup moins de morts (et principalement militaire) donc l'impact (économique/démographique/sociologique ...) en France sera bien plus réduit et on se contentera d'une très grosse crise politique. Je serait pas loin de dire que c'est un casus belli suffisant pour envahir les bases aériennes de l'USAFE et interdire l'Europe (ou au moins la France) aux avions militaire américains.
  15. ARPA

    Armes NBC en Israël.

    Officiellement non. Mais les israéliens ont du profiter plus ou moins partiellement des données issus des essais nucléaires des autres pays. Ces données peuvent provenir des services secrets, mais aussi tout simplement des scientifiques (juifs ou même israéliens) qui ont travaillés pour des programmes nucléaires étrangers. Le programme nucléaire français a utilisé les services de "nombreux" scientifique israéliens (et les finances du shah d'Iran) Sinon une explosion nucléaire aurait eu lieu en Afrique du sud. Mais il s'agit d'une zone mal couverte par les radar et vu le contexte politique du moment, ça arrangeait tout le monde de prendre ça pour un astéroïde ou un événement naturel (ce qui reste possible, ça c'est bien passé en 1908 ou alors les scientifique du Tsar étaient vraiment en avance)
  16. Même si la flotte n'est pas coulée, elle risque d'être hors combat. Dans les premiers km autour de l'explosion, les navires vont être coulé. Un peu plus loin les navires ne seront peut-être pas coulé, mais les membres d'équipages risquent d'être mortellement contaminé. Ensuite même à plusieurs dizaines de km, le radar et donc le système d'armes risque d'être grillé et inutilisable. A ce niveau, les navires devront rentrer chez eux pour se faire réparer. Et je pense que même jusqu'à une centaine de km (et probablement même plus) le radar (ainsi qu'une partie plus ou moins importante du système d'arme) va disjoncter et il faudra au minimum les réenclencher. Même si à cette distance les navires (et avions type AWACS) vont rapidement redevenir opérationnels, ils vont être aveugle assez longtemps et donc permettre au autres rafale de venir achever la flotte. Un raid avec d'une dizaine de rafale M (un exocet et 6 AASM) devrait pouvoir suivre le rafale M ASMP et rendre hors d'usage presque définitivement n'importe quel flotte attaquante.
  17. ARPA

    Bombardier lourd franco-anglais.

    En fait non, ou en tout cas beaucoup moins. Les défaut seront : * Le prix. A l'époque la France (pas le ministère de la défense, mais quand même le gouvernement) a payé le développement du concorde et 10 appareil (dont 3 proto) Actuellement la France ne pourra pas participer à un programme d'avion de ligne civil, c'est tout juste s'il sera possible de prêter de l'argent à Airbus (ou Dassault) * Les performances. Dans mon uchronie, je triche déjà en faisant du concorde un appareil capable de vol à basse altitude. C'est peut-être réaliste, mais demander à un avion de ligne d'être furtif, c'est vraiment utopiste. * Le besoin. A l'époque la vitesse était un vrai atout, l'objectif était d'atteindre sa cible de larguer ses bombes et revenir se poser pour préparer une autre mission. Maintenant il faut être encore plus rapide et on demande à nos avions d'atteindre leur cible en quelques minutes. La vitesse ne peut plus être une solution et il faut être déjà sur place et tenir longtemps. A ce titre un B52 parait bien plus performant qu'un B1. Partir d'un avion de ligne supersonique pour en faire un bombardier est une excellente solution pour avoir un bombardier de la génération du B1A ou peut-être du Tu160. Et encore les bombardiers à voilure variable sont aussi optimisés pour le vol subsonique et donc l'endurance sur zone. Vu qu'il faudra plus de 10 ans pour créer un avion de ligne supersonique, cette méthode risquerait de nous fournir un bombardier obsolète de plus de 30 ans.
  18. ARPA

    mirage IV conventionnel

    C'est sur que le Skyraider était infiniment plus facile à déployer que le mirage IV. C'est juste que le mirage IV pourrait opérer depuis un aéroport "international" loin de la zone de conflit alors qu'il faudrait déployer le Skyraider bien plus près (mais éventuellement depuis une piste beaucoup plus rustique) La vitesse de déploiement est aussi incomparable, deux ou trois mirage IV et le C135F chargé des pièces détachées pourraient former un détachement en quelques heures à l'autre bout du monde. Pour les Skyraider, il faudra peut-être moins d'infrastructure au sol, mais il faudra plusieurs jours/semaines pour déployer tout le personnel et le matériel sur une piste rustique (donc livré en Noratalas ou dans le meilleur des cas en Transall) et ce sera peut-être dur de le faire discrètement alors qu'une patrouille de 2/3 mirage IV et d'un C135F devrait pouvoir relier assez discrètement sa destination (moins d'escale, il suffit d'avoir une autorisation de survol et pour l'Afrique qui est assez peu couverte il doit même être possible de ne pas demander d'autorisation de survol) Le mirage IV aura aussi le défaut de consommer beaucoup plus de carburant. Déjà que pendant Tacaud, on a du limiter les vols de Jaguar par manque de carburant, l'utilisation des mirage IV aurait été bien plus complexe. Pour les missions air-air, je ne lui demande pas de faire du dogfight. D'ailleurs en configuration air-air, je verrais le mirage IV sans canon (comme les F4) et même sans missile à courte porte (juste les R530 tant qu'on n'a pas de magic) mais même s'il n'est pas adapté au dogfight, il pourrait ne pas être tellement plus mauvais que des F14 ou mig 31 (il faut se rappeler la vieillesse du mirage IV) et les "chasseurs" Vautour IIB ou Yak28 Firebar devaient être bien moins performants même comparativement à leur époque. Pour les missions air-sol, j'ai moi aussi du mal à voir l'utilisation du canon ou même de roquettes. Mais rien que l'emport d'un grand nombre de bombes pourrait être suffisant. 12 bombes par avions ou 24 par binômes, ça commence à représenter une bonne capacité de bombardement. D'ailleurs en 68 les USA utilisent les premières bombes guidés laser et on pourrait disposer de notre premier retex montrant le manque de précision du bombardement classique. Avec un peu (beaucoup ?) de chances, on pourrait décider de commander des bombes guidés laser et donc participer à la guerre du golfe de façon bien plus crédible.
  19. ARPA

    Le successeur du CdG

    Pour info l'armée n'a jamais payé les services de Stratège. Elle a juste payé les services d'un professionnel qui s'amusait en tant qu'amateur a écrire sur ce forum sous le pseudonyme de Stratège la caricature de ce qu'il vendait à l'armée. Pour revenir au choix de la propulsion, quand on a déjà une marine nucléaire (avec 10 SNA/SNLE et 6 retirés du service) je ne vois pas pourquoi on s'en priverait.
  20. +1 A priori ça m'aurait paru moins malsain d'autoriser des entreprises privées française à louer les services de l'armée pour avoir (sous certaines condition) un détachement de quelques militaires armées pour protéger leurs navires.
  21. Petite uchronie. Dans les années 60 la France s'est équipée massivement de mirage III alors qu'on aurait pu décider de s'équiper de mirage IV. Sans forcement changer notre politique industrielle, on aurait pu commander plus de mirage IV pour former une ou deux escadrilles conventionnelle en réduisant (légèrement) la commande de mirage III. Il faut se rappeler qu'à l'époque, on a déjà constaté que le mirage IIIC manque d'autonomie et justifie donc son remplacement par le IIIE rallongé pour emporter plus de carburant. A priori un mirage IV ne doit coûter "que" le prix de deux mirage III. Pour deux escadrilles conventionnelles, il faudrait en commander 50 donc on passerait à 112 mirage IV au lieu des 62 exemplaires de série qui ont été produit et on perdrait 100 mirage sur les 512 mirage III ou 5 mis en service en France dont 345 ont été commandé après les premiers essais du mirage IV. Entre 64 et 70, on aurait pu réduire la commande de mirage III (surtout les 70 IIIR à remplacer par des IV avec nacelle de reconnaissance, les 50 5F qu'on ne voulait pas qu'on aurait pu revendre mais aussi une partie des 192 IIIE) sans qu'il n'y ait de véritable impact opérationnel. L'apparition des armes nucléaires et notre futur retrait de l'OTAN nous permet de réduire nos effectifs et ça reste très relatif, même si on remplace 100 mirage III par 50 mirage IV, on aura commandé plus de 500 mirage et il restera des centaines de vautour, mystère, chasseurs navals, F100, AD4 ... Dassault a étudié plusieurs type d'emport d'armement conventionnel. Pour le bombardement, en plus de l'emport classique de différentes bombes, il y avait des conteneurs mixtes carburant et bombes. 2 modèles, l'un de 700L avec 4 bombes de 250 Kg et un plus gros avec 6 bombes de 400 Kg. Pour des missions de CAS, il y avait aussi la possibilité d'emporter des conteneurs mixtes lance roquettes et lance grenades ainsi qu'un conteneur canon avec 250 obus de 30 mm. Il y avait aussi la possibilité d'emporter une nacelle de reconnaissance, pour remplacer les IIIR IIIRD. En fiction supplémentaire, il y aurait la possibilité d'équiper les mirage IV d'un radar dérivé (en plus gros) de celui du mirage IIIE pour pouvoir utiliser les R530 et donc avoir un minimum de capacité air-air. Même si le mirage IV n'a pas de canon (ou juste en pod) et est assez peu maniable, il restera assez comparable au F4 (qui n'avait pas de canon pour ses premières versions) et plutôt performant en BVR (gros radar, rapide) et même en général il risque d'être assez performant vu qu'il aura une bien plus grande réserve de carburant (et la possibilité de se ravitailler) ce qui permettra d'utiliser sa post combustion sans limitation ou même grâce à son endurance d'être déjà en vol à très haute altitude et donc de commencer l'affrontement en position avantageuse. Même sans ravitaillement, la France peut déployer des mirage IV à plus de 5 000 km. Jusqu'à l'arrivée des jaguar et mirage F1, le mirage IV est le seul avion que l'on peut facilement déployer grâce à sa capacité de ravitaillement en vol. De plus vu son autonomie (et sa capacité de ravitaillement en vol), on n'a pas besoin de trouver un terrain très près de la zone d'opération. Je doute que ça influence les exportations de mirage (III, IV) vu qu'on parle d'un avion assez difficile à utiliser (ravitaillement en vol et bombardier mi lourd, à l'époque ça concerne très peu de pays) et qu'on ne réduira pas significativement nos commandes de mirage 3 (à peine de 20%) donc en comptant l'export on passera de 1400 à 1300 mirage 3. En plus le mirage III profitera quand même des retex du mirage IV (il y aura le même nombre de réacteurs en service en France et on parle de deux avions assez proche) Politiquement, on n'a pas effectué d'opération militaire utilisant des avions de combats performant jusqu'en 78 avec un déploiement de mirage F1 et de jaguar au Tchad. L'arrivée de mirage IV conventionnel pourrait donc avoir une influence presque nulle. L'objectif de cette uchronie est de savoir ce qu'une opération à priori sans impact évident et qui aurait été assez probable aurait pu entraîner. Je base mon uchronie sur une commande de 50 mirage IV, mais ça ne changerait pas grand chose s'il ne s'agissait que d'une commande d'une vingtaine d'exemplaire, pour une escadrille d'une quinzaine de chasseur/bombardier. D'ailleurs pour justifier cette achat, il suffirait par exemple que les Israéliens les commandent et qu'en 67 on refuse de les livrer et les récupère. Sinon vu que l'impact financier et opérationnel est presque nul (à court terme en tout cas), c'est une décision qui aurait pu être prise par presque n'importe qui. Dassault aurait pu l'encourager en expliquant que ça lui permettrait d'avoir des marchés exports (Australie avant qu'ils ne changent d'avis) Le mirage IV étant le seul avion qu'on peut facilement déployer jusqu'en 75, on pourra peut-être s'en servir pour faire des missions qui n'ont pas eu "besoin" de chasseur/bombardier. Je pense en particulier à l'opération Bison au Tchad en 69/72 qui a vu le déploiement de 9 AD4 Skyraider qui auraient pu être avantageusement remplacé par 3/4 mirage IV. Un chasseur capable d'être déployé très rapidement pour opérer depuis une base situé à plus de 2 000 km de la zone d'opération pourra être très utile et justifier des déploiements. Même si l'impact opérationnel ne sera probablement pas très significatif, il nous aurait permis d'adapter notre pensée stratégique et de nous préparer à l'après guerre froide. Même sans participer à un conflit, on aurait pu assez facilement effectuer des exercices à l'autre bout du monde ou au moins effectuer des déploiements dans nos DOM/TOM pour influencer certains "conflits" mineurs (comme tous les coup d’État en Amérique (latine ou centrale) et en Afrique. En 78 par rapport au Jaquar, le mirage IV aurait pu être utile en augmentant la zone d'opération de notre aviation depuis Ndjamena pour couvrir presque tout le Tchad pendant l'opération Tacaud. Et c'est la même chose pour l'opération lamantin en Mauritanie. A la fin des années 70, le retex du mirage IV montrera nos lacunes en avions ravitailleurs (on a plus de mirage IV et seulement 11 KC135) et permettra d'encourager encore plus l'achat d'un autre modèle (DC10, 747 ou A300) qui aura un coût presque négligeable (on en achètera peu et on peut réduire d'autant la location d'avions à des entreprises privées) et qui nous permettra d'augmenter significativement notre capacité de projection. De même à la fin des années 70, Dassault propose une grosse modernisation (réacteur plus puissant du F1, missile magic et Super 530F, nouveau radar, exocet, AS37 ...) permettant de donner une seconde vie à plus de la moitié des mirage IV. Les mirage IV ainsi modernisés peuvent participer pour la guerre du golfe et augmenter (significativement) la participation de l'armée française qui sera un peu moins ridicule (de toute façon les mirage IVP serviront jusqu'en 2005, donc des mirage IV bien plus modernisés pourraient servir aussi longtemps et jusqu'à leur remplacement par les rafale). Le retex du mirage IV conventionnel peut permettre de mieux apprécier le mirage 4000.
  22. ARPA

    BPE+PDA Espagnol

    C'est pas juste une "casse" angolaise qui a acheté une épave de 13 400 tonnes ?
  23. ARPA

    Le successeur du CdG

    Du point de vue opérationnel, on peut rajouter une énergie illimité. Cela paraît anodin, mais ça permet d'effectuer un nombre illimité de catapultages. Sur les Foch, il fallait faire attention à la réserve de carburant pour effectuer les catapultages.On peut aussi rajouter la capacité à franchir de grande distance à pleine vitesse sans avoir besoin d'attendre le pétrolier. Si l'objectif du porte-avions est de relier le Pacifique, le gain de temps peut être assez considérable. Pour le prix, il faudrait rajouter le prix d'un pétrolier à celui du PA conventionnel. Le PA nucléaire a évidement besoin d'un pétrolier pour livrer le carburant avion et même le carburant de l'escorte (2 ou 3 frégates d'un tonnage total inférieur à la moitié de celle du PA) mais le pétrolier adapté à un PAN pourra être 2 fois plus petit que celui d'un PA conventionnel. Vu qu'un PA comme le CdG se paye même le luxe d'emporter du carburant pour son escorte, on pourrait même dire que la flotte de pétrolier du PA nucléaire pourrait être moins nombreuse que celle d'un PA conventionnel. Sinon concernant le prix : C'est quoi le prix de 1,5 milliard de litres de combustible pétrolier ? En France à la pompe ça ferait 1,5 milliard d'€ dont presque 80% en taxe. A l'étranger (ce qui risque d'être souvent le cas) on ne récupère plus la TIPP et en temps de guerre sur un théâtre d'opération, ça peut être beaucoup plus cher et on peut même avoir du mal à s'approvisionner.
  24. ARPA

    Le successeur du CdG

    Mettre 4 réacteurs nucléaire dans un PA de 55 000 tonnes, c'est pas plus dur que d'en mettre 8 dans un PA de moins de 100 000 tonnes...
  25. ARPA

    Bombardier Européens

    Le calcul est aussi valable à mach 1,8. A mach 1,8 en croisière les avions n'ont plus besoin d'être plein gaz et pleine PC. Sinon concernant les mirage IVB, il ne s'agit que d'études préliminaires. C'est assez pessimistes de les comparer au mirage IVA ou IVP. Lors de la construction du IVA, Dassault à légèrement réduit la vitesse max et la maniabilité pour augmenter le rayon d'action. Le mirage IVB était aussi prévu pour emporter des "engins" de plus de 3 tonnes (donc deux fois plus gros que les AN11) Et puis il y avait tellement de mirage IVB (avec 4 ATAR, mais lesquels ? ceux des mirage III ou des mirage IVA ?, avec des J75 américains, des Iroquois canadiens, des Olympus britaniques ...) que ça me paraît assez utopiste de faire trop de calcul de performances. On aurait un avion bien plus gros que le mirage IVA, il faudrait donc s'attendre à des performances bien supérieures. Accessoirement, je n'ai jamais entendu parler des charges externes du mirage IVB. Si en plus de ses 31 tonnes de carburants en interne, le mirage IVB peut emporter 10 à 20 tonnes de carburants en bidons larguables, ça change la donne.
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