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Et en tant que consultant, il a été souvent écouté ? et ses conseils ont été suivi d'effets ? Enfin je vais pas faire plus de commentaires, mais il faut de toute façon remettre toutes les citations de Stratèges dans leur contexte. Elles ont toutes été rédigées il y a plusieurs années et sont toutes plus ou moins obsolètes. Il s'agit de citations qu'on pourrait presque comparer avec celles de n'importe quel consultant ou général qui fut en activité sous la Veme république.
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Normal, la France n'a pas de PA STOBAR. A mon avis, la question qui se pose n'est pas de savoir si un rafale M pourrait opérer depuis un PA STOBAR (donc avec une piste de presque 160m avec tremplin et un vent de face de plus de 50 km/H) mais plutôt de savoir quels serrait ses performances. Enfin tant qu'un rafale M n'aurait pas fait d'essais sur le PA indien, il y aura toujours du monde pour dire que le rafale est incompatible avec les PA STOVL. Mais avec ce raisonnement, on pourrait aussi dire que le F22 est incapable d'opérer en Afrique.
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Microlanceur Rafale ou Mirage IV ( ou autre)
ARPA a répondu à un(e) sujet de Carl dans Engins spatiaux, Espace...
Un A-400M pourrait-il larguer ses 37t max d'emport de cette manière, à la vitesse maximale et l'altitude maximale ? (La manœuvre à l'air délicate...) Si oui, ça permettrait de mettre environ 1t en LEO Ejection par parachute donc la fusée se retrouve à vitesse presque nul (mais avec une altitude élevée) L'intérêt sera assez réduit par rapport à un lancement depuis le sol. Le principal avantage est de pouvoir s'approcher de l'équateur (ce qui est inutile pour des européens qui ont la base de Kourou à disposition) de pouvoir éviter les problèmes du au vol à basse altitude. Sinon d'un point de vue militaire, ça permet aussi à l'armée de l'air de lancer des missiles ballistique sans avoir à utiliser une base terrestre et fixe (donc vulnérable) ou des SNLE (donc à la marine) mais je ne suis pas sur que cette utilisation nous intéresse. Enfin dans ce cas l'utilisation des C17, des AN124 ou de l'AN225 serra bien plus adaptée que celle de l'A400M. -
Depuis le début il est annoncé 126 avions et une option pour 63 autres rien que pour les besoin de l'armée de l'air. On parle donc déjà de 189 avions sans parler des besoins de la marine. A terme une commande de 226 avions en comptant ceux de la marine est très probable.
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Microlanceur Rafale ou Mirage IV ( ou autre)
ARPA a répondu à un(e) sujet de Carl dans Engins spatiaux, Espace...
Le coût d'un lancement n'est pas vraiment un problème. Les micro satellites coûtent souvent plusieurs millions (124 pour les SPIRALE soit quasiment le coût d'une Ariane V emportant 21 tonnes) et pour chaque lancement d'Ariane V, il y a souvent plusieurs kg de disponible. En fait le coût du lancement par une Ariane V serrait surtout un coût sur le temps de lancement. Il n'y a qu'une Ariane V tous les 2 mois et si on veut une orbite un peu particulière, il faudra probablement attendre plusieurs mois pour pouvoir lancer le satellite. Avec un lancement par rafale, on devrait pouvoir le lancer dès qu'il est prêt. Sinon un lancement par rafale ne veut pas forcement dire un lancement par la France. Les clients export du rafale pourraient apprécier d'avoir une (relative) indépendance pour pouvoir lancer leurs satellites militaires. Même si ces pays n'auront probablement pas beaucoup de besoins, ça permet de rentabiliser l'investissement en exportant des fusées. Il faudra peut-être développer une nouvelle plateforme pour des micro-satellite adaptée à ce type de lancement. La compacité du lanceur est aussi assez impressionnante. Si on se sert d'un rafale, il faudra probablement se contenter d'un peu moins de 6m de long. Pour une fusée à 3 étages (et entre 1 et 2 m de charges utile) ça risque de faire assez court. -
Microlanceur Rafale ou Mirage IV ( ou autre)
ARPA a répondu à un(e) sujet de Carl dans Engins spatiaux, Espace...
Il ne faut pas exagérer. Une fusée (non réutilisable) de moins de 12 tonnes ne coûtera pas très cher. Elle coûtera probablement plus que deux fois moins cher que le Falcon 1. Le problème n'est pas tant le coût de développement du lanceur que l'absence de marché. Presque à chaque lancement d'Ariane V, on gaspille l'équivalent d'une place pour un micro satellite. Donc à moins de développer une nouvelle génération de micro satellite, on risque d'être bloqué par l'absence de besoin. Quoique l'armée française a déjà lancée 4 Essaim, 2 SPIRALE et 4 ELISA soit 10 satellites d'approximativement 150 kg qui auraient pu justifier une dizaine de lancements par rafale. Si on rajoute ceux du CNES et des satellites commerciaux civils ou ceux d'autres pays (un lancement et un micro satellites sont quasiment à la portée de n'importe quels petits pays) on doit pouvoir justifier le développement du lanceur. -
Microlanceur Rafale ou Mirage IV ( ou autre)
ARPA a répondu à un(e) sujet de Carl dans Engins spatiaux, Espace...
Tu te rends compte de la différence de coût entre un SR71 (ne pouvant pas emporter beaucoup plus que les 5 tonnes du D21) ou un B70 et un simple rafale disponible en "grand" nombre qu'on utilise pour d'autres mission. L'énorme avantage du lancement par rafale, c'est qu'il est "gratuit". Il suffit de construire une fusée en trois corps avec des attaches compatibles avec les points d'emport du rafale. Si on veut utiliser un autre avion porteur, il faudra le payer ou au moins payer son adaptation (qui risque de dégrader ses performances pour un usage classique) Accessoirement, le marché des micro lanceurs (pour moins de 250 kg) est très réduit et on est actuellement presque obligé d'utiliser des Véga (136 tonnes) Le lancement par F15 ou B1B n'est pas très utile vu qu'il y a déjà des Falcon 1 de moins de 30 tonnes (donc bien moins cher que Véga) et pour les russes, ils ont des centaines de missiles ballistique qu'ils acceptent de recycler en fusée donc avec un coût d'achat proche de zéro. (ce qui serrait aussi le cas de M45 probablement aussi performant que le MLA proposé pour le rafale, mais politiquement on ne veut pas s'en servir comme fusée) -
Ce qui voudrais presque dire que le mica a le maximum de portée quand le rafale est en "fuite" à vitesse supersonique. Quel serrait la portée d'un mica tiré sur un hostile dans les 6 heures du rafale (volant entre mach 1,2 et mach 1,8) ? plus ou moins que celle d'un AMRAAM (tiré jusqu'à mach 2,5 par un F15) ? et par rapport à un missile tiré par un mig 25 ou un Su27 ? Si le missile à une portée de 60 km contre une cible immobile (donc presque 60 seconde de vol à mach 4) ça permet d'atteindre un avion se rapprochant à mach 2 distant de presque 90 km alors que le même missile contre une cible s'éloignant à mach 2 n'aurait qu'une portée de 30 km. Bon j'ai un peu trop simplifié les calculs, mais un rafale soutenu par un AWACS (à distance de sécurité) ou des radars terrestres risque d'être très difficile à abattre même (surtout ?) s'il est en fuite et que l'adversaire doit se contenter d'un raid éclair (par exemple un mig "libyen" qui sait qu'il n'a plus de couverture radar et que s'il s'attarde trop il va tomber dans un embuscade vu qu'il n'a pas la supériorité numérique)
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Microlanceur Rafale ou Mirage IV ( ou autre)
ARPA a répondu à un(e) sujet de Carl dans Engins spatiaux, Espace...
L'AN225 est conçu pour répondre au cahier des charges de l'agence spatiale russe. Il doit permettre le transport en toute sécurité de charge très lourde (100 à 250 tonnes suivant les sources) sur son dos et peut même les larguer en vol (probablement à 10 000 m et mach 0,7) Un des projets devant servir à remplacer le Soyouz était une petite navette qui pouvait se faire larguer avec son réservoir externe (de plus de 100 tonnes) par un AN225. En pratique si on veut mettre de véritables charges utile en orbite, il faudra des fusées (même sans premier étage) très lourde donc il faudra faire des avions très grand donc d'une autre catégorie que le rafale. Si en plus ces avions sont mono-mission (ce qui ne serrait pas le cas des rafale qui peuvent se justifier même sans MLA y compris en Guyane et y compris des M) il faudra probablement se contenter d'un unique exemplaire (et encore si on a les moyens de l'acheter) ce qui réduira les avantages de ce type de lancement (possibilité d'un nombre très important de lancement, très grande réactivité, invulnérabilité du lanceur vu qu'on en aura des dizaines ...) Je crois que tu viens d'expliquer pourquoi ça ne sert à rien de vouloir un avion capable de lancer une fusée à 2000 m/s. Concernant Ariane 5 que tu cites, ses booster (donc seulement une partie de son premier étage) représentent 92% de la poussée de la fusée et 575 des 750 tonnes de la fusée. Une fusée Ariane V largué à 2 000 m/s et 70 000 m serrait incomparable à une Ariane décollant du sol. Accessoirement tu demandes à ce qu'on construise un "avion" décollant du sol (et avec une charge utile significative) plus performant que le X15 qui est nettement au dessus de tous les autres avions. On est très loin du "simple" avion porteur supersonique. Sinon un gain de quelques km/H est déjà très significatif. Les Soyouz sont presque 50% plus performant quand ils sont lancés depuis la Guyane (au niveau de l'équateur donc à la vitesse maximale de rotation de la Terre) que depuis l'ex URSS. De même le Sea Launch et le Land Launch ont (avaient ?) des performances assez différentes qui ne s'expliquent que par la meilleure position de la fusée et donc par une vitesse initiale plus élevé. Si la simple rotation de la Terre suffit à fournir un tel gain de performances, rajouter encore quelques centaines de km/H devrait être tout bénef. Une fusée de 12 tonnes lancée par un rafale en Guyane risque de valoir largement une fusée terrestre de 20 tonnes lancé par les russes ou les américains. En fait les 250 kg de masse maximale sont juste définis par les performances du rafale. Si on veut faire moins, c'est parfaitement possible. Même sans envisager de remplacer ou supprimer certains booster, il reste possible de faire des lancements multiples ou de concevoir des satellites plus gros mais au même prix (juste avec plus de carburant et donc une durée de vie plus importante) ou de les lancer un peu plus haut (250kg à 400 km d'altitude, ça ne ferra pas beaucoup à 10 000 km) Exactement. Bon en orbite basse, les satellites ne couvriront pas qu'une seule zone et seront en permanence en rotation, mais on peut quand même s'en servir pour disposer de l'effet de surprise (on est les seul à connaitre son existence ou au moins sa position) Et les performances en orbite moyenne ou haute ne sont peut-être pas à négligé avec la miniaturisation. D'un point de vue militaire, ce serrait assez intéressant d'avoir une réserve de satellites et de lanceurs. D'un point de vue civil, ça permet à Arianespace de compléter sa gamme de vecteur et de devenir concurrentiel sur les micro satellite. Le but ne serrait pas forcement de faire des bénéfices avec le lancement par rafale, mais d'avoir un carnet de commande assez remplis avec des micro satellite qui permettront d'utiliser la place disponible dans les lanceurs plus gros et donc d'en réduire le coût pour les gros satellites (qui n'ont pas envie d'attendre des semaines pour avoir un deuxième passager qui de toute façon ne paye pas grand chose) C'est d'ailleurs déjà une des justifications de Soyouz et de Véga qui "ne servent qu'à mettre en valeur" Ariane V. Le Mica (112 kg) permet d'accélérer 12 kg d'explosif de plus de 1 000 m/s, il doit pouvoir atteindre un satellite géostationnaire depuis une orbite basse (surtout si on lui double sa réserve de carburant et qu'on réduit sa charge offensive) -
Microlanceur Rafale ou Mirage IV ( ou autre)
ARPA a répondu à un(e) sujet de Carl dans Engins spatiaux, Espace...
Pourquoi pas ? A priori il faudrait utiliser le (double) point lourd ventral et les 2 premiers points lourds sous voilure. Ils auraient une capacité d'emport de 3 + 2*2 = 7 tonnes sous probablement 4G. Lors d'une mission de mise en orbite, je doute qu'on ait besoin de faire des évolutions donc on devrait pouvoir se contenter de 2G, ce qui ferait même un peu plus que 12 tonnes de possible. Le rafale M a un train renforcé et surélevé, avec 12 tonnes de charge externe et une masse à vide de 10 tonnes, il lui reste de quoi embarquer assez de carburant pour atteindre l'altitude de lancement. A 12 km, on est déjà dans la stratosphère, ça permet d'éviter les basses couches. Et mach 0,7 c'est déjà ça de gagné par rapport à un lancement à vitesse nulle. Il serrait peut-être possible de faire mieux (quoique on est proche de la masse max, le rafale risque d'avoir du mal à passer en supersonique surtout avec si peu de carburant et le rafale ne pourra pas dépasser les 16 800 m) mais ça risque de ne pas apporter grand chose. Par rapport à un avion de ligne, le rafale est déjà équipé des point d'emport. En plus si on veut avoir une fusée de plus de 12 tonnes, il faudra l'installer sur le dos de l'appareil ce qui va fortement compliquer l'opération. Accessoirement le rafale est déjà en service et même quasiment disponible en permanence en Guyane à disposition d’Arianespace (ce n'est pas encore le cas, mais l'armée de l'air n'attend qu'un prétexte pour avoir 2/3 chasseurs en Guyane et la Marine rêve de pouvoir s'en occuper pour passer comme responsable des DOM/TOM et justifier un nombre de rafale M dépassant largement les capacités du PA) Le Mig31, le F15, le SR71 ? Mais pour les lancements commerciaux ils ne pourront pas opérer depuis Kourou et profiter de l'infrastructure d'Arianespace. En plus je ne suis pas sur que leurs performances soient vraiment supérieures. Si on veut vraiment faire mieux que le rafale, il faut passer à l'échelle au dessus et utiliser des bombardier lourd supersonique Tu160 (l'épine dorsale des forces nucléaires russes) ou B1B (mais ce n'est pas trop dans les habitudes US) Et en plus on parle d'avions étranger donc ne pouvant pas répondre aux besoins français (et européens) Les mirage IV ne sont pas véritablement plus performant que les rafale et ils seront assez dure à remettre en service. Pour les rafale MF1, c'est déjà des rafale. Je ne vois pas ce que tu veux modifier. Si tu veux juste t'en servir pour ne pas utiliser ceux qui servent à des missions de combats, on a le M02 qui serrait encore en service et qui est un des très rare rafale civil. Euh, pourquoi faire ? Les besoins risquent d'être très réduit. En plus il y a déjà l'AN225 qui a été construit pour ça. Mach 3 (que seul le Mig 31 permet d'envisager et pas forcement avec une fusée de 12 tonnes) ce n'est que 900 m/s. En cas de foirage au lancement après un largage au dessus de la mer, bah il fait plouf et puis c'est tout. -
Lol, tu veux vraiment qu'on te fasse un tableau avec les performances (portée, charge utile, pays, date d'entrée en service, taille, coût ...) de la trentaine de missiles balistique intercontinentaux qui a été mise en service ? Google ou wiki est ton ami pour ça. http://fr.wikipedia.org/wiki/Missile_balistique Déjà la différence de performance est assez réduite, on ne connait pas la taille des tête nucléaire (les américaines sont peut-être plus petites que les notre vu qu'ils ont fait 5 fois plus d'essais que nous) et les performances peuvent énormément varier entre un missile avec le maximum de tête et un missile presque vide (les missiles français emportent en moyenne plus de tête que les missiles anglais ou américains) Sinon je manque de données, mais je crois que le M51 aurait une poussée plus brutale que le Trident ce qui implique des moteurs plus gros donc une masse "à vide" plus importante. D'un point de vue parano, je pense que la plupart des "petites" fusées développées par des pays sans missiles balistiques sont en réalité des prototypes légaux de missiles. Cela leur permet d'assurer une veille technologique et de pouvoir se doter très rapidement d'une dissuasion nucléaire en cas de besoin. Par exemple le Japon est un des plus gros producteur de sous-marins conventionnels, dispose d'un des plus gros stock de matières fissiles, sait construire des fusées et maitrise très bien les réacteurs nucléaires terrestres. A mon avis il ne faudrait que quelques années entre la décision politique et la mise en service des premier SNLE.
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Alors pourquoi la marine a tellement étudié l'achat ou la location de F18 hornet ? Tu ne vas quand même pas me dire que les marins sont incompétent au point de vouloir des Hornet à l'époque des Super Hornet ?
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Capacité d'emport suffisante en bombes, armements ou capteur divers. Mais pour transporter des parachutistes, faut pas rêver. Les exemplaires les plus récents doivent avoir plus de 20 ans (et plus de 40 pour les plus vieux) c'est irréalistes de vouloir les refaire complètement. En plus pour larguer des parachutistes, il doit être plus facile de remettre en service les Tu144.
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C'est ce qu'il dit. Le fuselage est beaucoup plus important que le cockpit. Et quand je disais que c'était peut-être possible en temps de guerre, je veux juste dire que Dassault pourrait probablement navaliser des rafale C plus vite (et en plus grand nombre) que produire de nouveaux rafale M. Il faut 3 ans pour faire des rafale, une reconversion devrait être plus rapide. C'est déjà fait... Le rafale est bien plus furtif qu'un F15 (Silent Eagle ou non) Quand à la soute centrale, elle est complètement inutile pour emporter des mica furtif. Et pour les missions de bombardement furtives, ce serra aussi inutile vu qu'il y s'agira de tirer des SCALP ou des ASMP/A. Les bidons de kérosène ont un impact sur la SER assez réduit, il est possible d'utiliser des CFT un peu plus furtif, mais ils ne peuvent pas être largués donc ce n'est pas non plus optimale pour une mission la plus furtive possible. En fait j'ai "peur" que les F15 Silent Eagle soient juste assez furtif pour pouvoir utiliser des GBU quand les rafale de série utiliseront des AASM à distance de sécurité. Avec en plus la spécialité française de faire du TBA, on pourra avec nos rafale et nos SCALP atteindre des cibles que les F15 ne pourront pas menacer.
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Le pire c'est que c'est vrai. On parle d'un pays neutre. Pour les missions air-sol, il s'agira probablement de bombarder un voisin (donc besoin d'une autonomie de quelques centaines de km et probablement sans trop d'espoir de retour vu le nombre de typhoon ou rafale) ou au moins d'effectuer une mission avec le soutient d'un voisin. Et dans ce cas, ce serra probablement plus "simple" et performant de faire un gros chèque pour que ce soit la France (ou un autre) qui s'en occupe. D'ailleurs à ma connaissance, il n'y a que Kadhafi qui a vraiment menacé militairement la Suisse et qui aurait mérité un tir de missile de croisières. Sauf que à peine un an plus tard, c'est la France qui s'en est chargé. Le problème du rayon d'action est un faux problème pour la Suisse. C'est utile uniquement pour les avions en mission air-air qui doivent maintenir une présence aérienne sur zone la plus importante possible, mais un casa ravitailleur pourrait presque suffire à régler le problème.
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A moins qu'on soit en état de guerre, une conversion des C en M est inenvisageable (financièrement, ce serra beaucoup plus simple de revendre les C et acheter des M). En temps de guerre, ça pourrait peut-être être fait assez rapidement (suffit de changer le train avant et "espérer" que le rafale C navalisé soit abattu avant d'avoir eu le temps d'user son train principal) Le coût est déjà un argument non négligeable, mais il y a aussi l'intérêt opérationnel. C'est vrai que les missions sont théoriquement de plus en plus complexe, mais les avions sont aussi de plus en plus facile à piloter (et à gérer si on parle du système d'arme) L'armée de l'air a décidé de remplacer ces mirage 2000D par des rafale monoplaces. A priori les seuls rafale biplaces de combat seront ceux des FAS (qui pourront aussi faire des missions conventionnelles) Et puis même si les rafale embarqués ont théoriquement les même capacités que les rafale terrestres, ce n'est pas sur du tout qu'ils fassent des vols aussi long donc aussi complexe que les avions terrestres. Normalement c'est justement un des avantages d'opérer depuis un PA donc à proximité de la zone de conflit. On a eu un contre exemple avec le conflit en Afghanistan, mais c'était un conflit très particulier, probablement pas très représentatif de la future utilisation de l'aéronavale. Nos autres RETEX et les conflits futurs "probables" (Kosovo, Libye, Syrie, Iran ...) ont vu (ou verrons) des opérations aéronavales beaucoup plus courtes que celles de l'armée de l'air. En fait les besoins de l'aéronavale en biplaces sont très réduit. A part la formation (un biplace c'est toujours utile pour les requalifications d'appontages) et les FANU (on préfère avoir un 2eme membre d'équipage pour un tir d'ASMP, ça limite les risques) on risque d'avoir vraiment peu de missions demandant un biplace et son NOSA. Évidemment si le rafale B/M était au catalogue, la marine risquerait d'en acheter une dizaine d'exemplaires, mais je ne suis pas sur que ça vaille la peine de payer le prix d'un rafale M (et probablement plus) pour son développement. Dans quelques années, si la marine (brésilienne, indienne, anglaise, japonaise, australienne ... je vous laisse choisir) souhaite s'équiper de rafale M à condition de pouvoir aussi s'équiper de biplaces, la question devrait se reposer et on pourrait bien voir des biplaces dans la marine française (c'est bien à cause du Koweït que la France c'est équipé de mirage F1B)
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Bon, la survivabilité d'un rafale est bien plus importante que celle d'un Tomahawk, donc il faudra bien plus souvent comparer le coût du Tomahawk à celui de l'AASM (je présume qu'il s'agit quand même d'une cible protégée qu'on ne peut pas traité à la GBU ou au canon) qu'à celui du rafale. Et la survivabilité du SSGN doit être comparable à celle du PA ou de la base aérienne (donc presque infinie dans tous les cas) C'est quand qu'un SSGN à lancé en moins de 4 heures ses 154 tomahawk ? Ensuite la marine pourrait se faire aider par l'armée de l'air. On pourrait (presque, je fais de grosses approximation) dire que l'objectif du livre blanc était d'avoir 70 rafales en OPEX donc la capacité de lancer 420 AASM par jours. Sinon un AASM largué par un rafale représente 250 kg d'explosif tiré à distance de sécurité sur une cible situé à 1850 km du PA ou plus s'il y a des ravitaillement en vol et le Tomahawk représente 450 kg d'explosif tiré à distance de sécurité sur une cible située à 1 250 ou 2 500 km (suivant les version) du frappeur. Pour moi il s'agit de 2 vecteurs ayant des missions relativement comparables. Désolé de défendre le vecteur aérien. ;) mais je ne tiens pas à clouer au sol nos avions.
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En fait le nEUROn tel qu'il est est déjà relativement performant. Il est déjà capable de larguer 2 bombes de 250 kg lors d'un vol de 2H. C'est quasiment les performances de 2 missiles de croisières de type SCALP Naval lancés depuis la piste utilisé par le nEUROn. Sauf qu'il suffit de réarmer le drone et non produire deux nouveaux missiles de croisières. Sinon on peut aussi comparer avec le F117. Le nEUROn ne peut pas être ravitaillé et doit se contenter de bombes de 250 kg à la place de celles de presque une tonne. Mais pour un prix nettement plus faible (à l'achat comme à l'entretien) et un appareil beaucoup plus petit donc demandant beaucoup moins d'équipement pour être déployé à l'étranger. Sans oublier qu'on ne risque pas de perdre de pilote (donc de devoir faire une mission complexe pour essayer de le récupérer) et qu'on peut envisager des missions suicides (combien coûterait un tel UCAV produit en série par rapport à un SCALP ?) Tant qu'on ne saura pas ravitailler des drones, il faudra disposer d'UCAV avec un rayon d'action relativement important pour atteindre nos cibles. Mais si on se base sur les donnée wikipédia, le nEUROn actuel avec seulement 1,6 (7-4.9-.25*2) tonnes de carburant interne pour presque 2 heures d'autonomie (donc 2 000 km d'autonomie) pourrait déjà augmenter son autonomie de 15% en remplaçant une des bombes par du carburant (donc jusqu'à 2 300 km) et il devrait aussi être possible d'installer des réservoirs largables pour atteindre la zone hostile. Par exemple avec deux "petits" réservoirs de 500 kg de carburant, on gagne presque 1250 km d'autonomie (ce qui donne un total de 3 500 km de portée) ce qui permet au bout de 1250 km de passer en furtif et d'opérer à 500 km à l'intérieur du territoire adverse (cas approximatif du tir de SCALP sur la Libye) avant de revenir au point de départ. On a quasiment l'autonomie d'un rafale sans ravitaillement en vol (mais avec 250kg d'armement et non 3 tonnes) Évidemment si le nEUROn est produit en "grande" série, il est envisageable de s'en servir pour des missions suicides (on utilise ceux à bout de potentiel) donc de doubler la portée. Le nEUROn est petit et assez limité, mais je lui reprocherais surtout de ne pas être en service plutôt que d'être trop petit. En fait plutôt que de développer un UCAV furtif beaucoup plus gros (quel rayon d'action ? les 6 000 km utilisés par l'AdA lors de nos tir de SCALP ?) j’étudierai plutôt le concept du ravitaillement en vol (si l'opérateur se trouve dans le ravitailleur et qu'il n'y a donc plus de temps de réaction, qu'est ce qui interdit un ravitaillement ? et si on se rate c'est pas bien grave, on perd juste un drone donc on peut même envisager de se ravitailler au dernier moment) Un nEUROn comme celui actuellement en test, mais capable de se faire ravitailler en vol et pouvant éventuellement être doté de réservoirs externes (ou de bombes supplémentaires) me plairait bien dans l'inventaire français. Rien qu'une petite escadrille de nEUROn et 2 ou 3 ravitailleurs capables de les ravitailler me suffirait. Bon une version de série un peu plus grosse équipés de M88 serrait souhaitable (presque 2,5 fois plus gros donc la soute doit pouvoir embarquer tous les armements français et rayon d'action presque doublé) Bon si c'est pour faire du CAS et aider nos hommes au sol au dessus d'une zone qu'on contrôle, on n'a pas besoin d'un drone furtif, on pourrait même presque se contenter des SDTI qui peuvent tenir 5 heures autour de nos troupes (car opéré directement par les troupes au sol) et s'il faut effectuer un bombardement, il suffirait presque de transférer les coordonnées à l'artillerie elle aussi basée à proximité.
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Si on veut vraiment exagérer l’honnêteté, on peut aussi dire que les Français comme les Anglais avaient besoin d'un avion embarqué et ils avaient tous les deux besoins d'un bombardier nucléaire. Il a fallu attendre 87 pour que la Marine se décide pour un avion dérivé de ceux utilisés par l'armée de l'air. La marine était assez indécise quand à son choix et un STOVL en coopération avec les 4 autres aéronavales européennes (+ les US Marines) aurait pu lui convenir. Actuellement les anglais n'ont plus d'avions embarqués, mais je me demande si c'est par "choix" ou juste par impossibilité de faire autrement (car il n'y a pas de Sea typhoon ou qu'ils n'ont pas collaboré avec les Français pour faire un STOVL opérationnel beaucoup plus tôt) Toutes les marines européennes ont renouvelé leur flotte de PA et d'avions presque en même temps (2000 pour le changement de PA, d'intercepteur et d'AWACS pour la France, 2011 pour la fin de l'aéronavale anglaise, mis en service du BPE en 2008, du Cavour en 2009 ...) La France aurait largement pu repousser le changement de son aéronavale de quelques années (le Foch est toujours en service et avec des F18 C/D nos 2 vieux PA nous aurait permis de conserver une aéronavale crédible au moins jusqu'en 2011 et le passage au STOVL) quand aux autres pays ils auraient aussi pu commander des CATOBAR et avoir actuellement une aéronavale plus crédible que ce qu'ils ont. Quand aux besoins nucléaires anglais, jusqu'en 98 (92 pour la RN) les Anglais étaient doté d'une composante aéroportée. Ils n'ont pas eu les moyens de remplacer leur missiles nucléaires et ont du se contenter de bombes nucléaires (des WE.177) de moins en moins crédibles, mais ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas besoin d'un bombardier nucléaire. Une coopération sur l'ASMP a été fortement étudié donc un coopération sur le vecteur aurait aussi été crédible. Parmi les autres utilisateurs des eurocanard, il y a l'Allemagne qui prévoit de conserver une escadrille de tornado à vocation nucléaire jusqu'en 2025 (avec les B61 américaines) et l'Italie qui va probablement attendre la mise en service des B61 sur leurs F35 pour retirer les Tornado. Dire que la France est le seul pays d'Europe à avoir besoin d'un bombardier nucléaire me paraît un peu exagéré. C'est vrai que le rafale est le seul à avoir eu ce critère dans son cahier des charges, mais les autres pays s'en serraient parfaitement accommodé. D'ailleurs une collaboration sur les ASMP (ou ASLP) avec les anglais et sur le typhoon/rafale aurait peut-être permis de remplacer les B61 américaines destinés aux italiens et aux allemands par des ASMP européens. Bon, c'est vrai que les deux avions n'ont pas eu tout à fait le même cahier des charges, mais je doute que ce soit justifié surtout après coup quand on voit qu'avec les retards, il ne s'agit plus de compléter les tornado ou mirage 2000, mais de les remplacer. D'un point de vue militaire (et non industriel ou économique) je pense que le rafale pourrait répondre au cahier des charges du typhoon et le typhoon n'aurait pas besoin de beaucoup d'adaptation pour répondre à la quasi totalité du cahier des charges du rafale (à part peut-être pour la Marine, mais c'est un détail)
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Un rafale M peut aussi lancer 6 AASM sur des cibles au delà de la portée d'un SCALP naval. Avec 26 rafale, on peut faire autant de dégâts qu'avec 154 Tomahawk.
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Comme pour tous les "chasseurs/intercepteurs" modernes. Les biplaces peuvent être aussi performant que des monoplace, mais ils ne sont utilisés au combat avec 2 pilotes. Parmi les exceptions, il y a les F15E qui ne sont pas vraiment ce que j'appelle un avion moderne (mis en service il y a 25 ans à partir des F15A mis en service il y a 40 ans) les F18F qui opèrent au coté des F18E, mais j'ai l'impression qu'ils sont surtout chargés des missions air-sol les F18E s'occupant des "missions de chasse". Pour le rafale, il y a bien des biplaces de combat, mais il s'agit bien plus de nos bombardiers stratégiques que de classiques chasseurs.
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Déjà, ça sert à quoi d'avoir plusieurs ponts ? Si j'ai bien compris, ça sert principalement à augmenter le nombre de décollage donc de piste de décollage. Accessoirement ça doit aussi permettre une certaine redondance en cas d'accident sur une des pistes. Éventuellement ça doit aussi permettre d'avoir des avions capables de décoller pendant les opérations d'appontages. Actuellement on a des "petits" PA avec une piste (il y avait les anciens Colossus modernisés comme le Minas Gerais avec une unique catapultes, les PA STOVL comme le CAVOUR ou les Invincible) des PA "moyens" (les Français à 2 catapultes) des PA mi lourd (les STOBAR "russes" avec 3 zones de lancement dont une seule grande qui a besoin qu'une des 2 petites soit libérée et la dernière petite piste de décollage peut être utilisé indépendamment des opérations d'appontages) et des PA lourd (avec 4 pistes de décollages toutes capables de faire décoller des avions à pleine charge et deux le permettent même pendant les opérations d'appontages) Bref, je crois qu'on peut faire plus simple et plus efficace que de rajouter un pont. Tu crois vraiment que l'écho d'un F35C (de 30 tonnes) va augmenter la SER d'un CVN de 100 000 tonnes ? C'est un peu comme dire qu'il faudrait une soute pour embarquer des SCALP et des mica furtifs... En plus des risques dû aux infiltrations d'eaux, on pourrait avoir de très gros dégâts en cas d'accident si des "bombardiers" (tous les avions modernes sont polyvalents et sont donc dotés de bombes) prêt à décoller explosent à l'intérieur du PA (d'ailleurs les américains refusent tout armement dans les hangars)
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
ARPA a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
On parle aussi d'un des rares lanceurs américains. Avant d'être en concurrence avec Arianespace (donc Ariane V, mais aussi Soyouz et Véga) ils sont en concurrences avec les autres lanceurs américains qui ne sont pas franchement réputé. Actuellement Space X facture 2 ou 3 fois plus cher à la NASA que ce qu'elle promet à des entreprises privées. A tel point qu'on peut légitimement se demander si les lancements privés ne sont pas subventionné par la NASA. En plus pour l'instant, Space X s'est contenté de lancer des fusées assez loin de la capacité maximale théorique (officiellement pour l'instant les charges étaient plus volumineuse que lourde ce qui explique les faible livraison à l'ISS) A terme, il est possible que Space X se concentre sur le marché institutionnel américain. Déjà ils feront beaucoup plus de bénèf avec les clients privés (qui imposent un bon service commercial et s'adapter à des besoin assez variés), ensuite il faudrait qu'ils soient capables d'assurer tous les lancements (rien que les besoins de la NASA et de la défense représentent plus de lancements que ce que fait Ariane)- 4 213 réponses
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Je sais pas pour vous, mais pour moi ce n'est pas ce qui manque. Donc soit je manque de connaissance, soit j'ai eu affaire à un OVNI ou une divinité quelconque.
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Opérations au Mali
ARPA a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
J'adore ... on n'a pas encore finit la guerre au Mali, qu'on se reproche déjà de ne pas avoir réussi à faire de ventes d'armes. Tout ça juste parce que les Russes annoncent vouloir vendre des armes au Mali. Heureusement qu'on ne suit pas les info chinoises, parce que les Chinois veulent aussi vendre des armes (FC1, J10, copie d'AK47, blindés ...) et je crois que c'est aussi le cas de presque tous les pays de la planètes. Les Maliens sont en grande partie formés depuis des décennies par la Russie et sont équipés d'armes russes. C'est un peu normal qu'il faille un certain temps de réaction pour qu'ils s'équipent d'armes françaises. C'est comme la Libye, ils étaient sous embargo depuis des décennies, on ne peut pas leur demander de s'équiper tout de suite de rafale alors qu'ils n'ont aucun pilotes ou mécaniciens. Mais vu que les jeunes officiers libyens sont depuis peu en formations en France et apprennent à rêver au rafale, on peut s'attendre à ce qu'ils se décident d'ici quelques années.