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Pour la satellisation, même un largage à mach 5 et 100 000 m d'altitude n'apporterait pas grand chose. La vitesse de satellisation correspond approximativement à mach 36 (enfin on ne parle pas de mach en orbite) donc qu'on parte d'une vitesse nulle ou de 10% de la vitesse à atteindre ne change pas grand chose en terme de dépense énergétique. Mais juste pour un vol suborbitale, il s'agit juste d'atteindre une altitude élevé donc on n'a pas besoin de beaucoup d'énergie. Avec une vitesse de mach 3 à 20 000 m on pourrait presque atteindre l'espace sans poussée supplémentaire juste en convertissant la vitesse en altitude. Après on peut aussi dire qu'un largage à haute altitude permet d'éviter les basses couches dense de l'atmosphère et donc permet de moins faire attention à l'aérodynamique du vaisseau. Et éventuellement on peut aussi utiliser des moteur non adapté aux basses couches de l'atmosphère et aux basses vitesses. En fait je ne suis pas sur du tout que la technologie nécessaire aux vol suborbitaux soit comparable à la technologie nécessaire au vols spatiaux. Le cas de Mercury 3 montre plus une mise en orbite raté qu’un engin suborbitale pouvant évoluer vers un vaisseau spatial. La seule solution permettant d’envisager des mises en orbite grâce à vaisseaux suborbitaux serrait d’avoir une station en orbite sur laquelle on pourrait accrocher la navette orbitale au moment ou ils se trouvent au même endroit. Sauf que ça impose une station beaucoup plus grosse pour qu’elle ne soit pas désatellisé par la mise en orbite d’une navette à vitesse presque nulle et il faut aussi trouver un système pour que la navette n’ai pas une accélération excessive suite à l’accrochage à la station.
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Je ne veux pas être méchant, mais je crois que les militaire brésiliens se moquent un peu du choix de l'avion, de toute façon ils seront très content et agréablement surpris. Ils ont déjà été très contents de leurs 12 vieux mirages aux systèmes d’armes obsolètes qui leurs ont permis de gagner une génération. S’il peuvent les remplacer par 36 avions plus modernes, ils n’auront pas à se plaindre même s’il ne s’agit que de gripen d’ancienne génération et d’occasion.
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Enfin ce n'est qu'une perche de ravitaillement, pas un aérofrein. Même une bombinette de 125 kg doit trainer beaucoup plus. Et il est même possible que les moustiques collés sur le pare-brise après 2000 en haut subsonique à trés basse altitude aient plus d'influence que cette perche beaucoup plus plus petite et légère que les perches mobiles.
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Pour les scenarii actuel (avant l'arrivée du PA, des alliés ou l'autorisation d'utiliser une autre base), on doit probablement pouvoir se contenter d'un nombre très réduit de raid composé d'un nombre assez réduit de rafale emportant des SCALP. L'utilisation des SCALP permet de rajouter 400km de portée, des CFT permettrait aussi d'augmenter l'autonomie. Même sans ravitailleur, une portée de tir de presque 3000 km avec des CFT et des bidons largués dés qu'ils sont consommé et des SCALP envoyé à 400km de la cible me paraît assez crédible. Avec des ravitailleurs A400M basés sur des pistes sommaires ou des A330MRTT à très long rayon d'action, on doit pouvoir avoir une portée de plus de 5 000 km. La particularité du rafale, c'est aussi qu'il s'agit d'un avion polyvalent déjà déployé un peu partout. En cas de besoin s'il fallait effectuer un tir d'ASMP sur l'Inde ou sur le Pakistan, je ne suis pas sur qu'on envisagerait pas d'utiliser nos rafale présent en Afghanistan. S'il ne s'agit que d'effectuer une unique mission stratégique, on ne demandera pas forcement l'autorisation au pays d'accueil (on lui demandera plutôt pardon) donc on peut compter sur nos bases permanentes aux EAU ou à Djibouti et pour les 2 à 5 prochaines années on doit aussi pouvoir compter sur nos bases quasi permanente en Afghanistan et au Tchad. Si on rajoute des déploiements de possible dans certains de nos DOM-COM comme la Guyane, la Réunion ou la Nouvelle-Calédonie, l'armée de l'air peut couvrir une très grande zone (surtout s'il s'agit juste de tir de SCALP ou ASMP-A après plusieurs ravitaillements)
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Théoriquement oui, en pratique non. Je m'explique, les bidons furtifs de grande capacité seront toujours moins furtif que des bidons largués et il traineront beaucoup plus donc il faudra vraiment qu'il soit de grande capacité. Ce serrait à vérifier, mais il est probable qu'un gros bidon furtif ne soit pas plus performant qu'un petit bidon pas cher qu'on pourrait larguer une fois vide. Sinon en bidon furtif non largable (de toute façon vu le prix probable d'un bidon furtif, je doute qu'on s'amuse à les larguer) on a les CFT du rafale qui en plus on une trainée assez réduite. Les CFT permettent de rajouter 2250 L sans augmenter significativement la SER ou la trainée ce qui permet d'augmenter de 50% notre autonomie "en lisse". Le rafale est vendu pour 1000 NM (et 10 à 15 minutes sur zone) sans CFT et avec 3 tonnes de munitions donc probablement avec seulement 2 gros bidons.
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Si seulement ça pouvait être vrai... En réalité seul un des projets de plan pour le PA2 étudié en 2006 était d'origine anglaise. Pour le PA2 qu'on va peut-être envisager d'étudier en 2012, les plans pourraient être d'origine anglaise, espagnole, brésilienne ou même ne pas exister.
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Certains de ces aéroports dans nos DOM-COM existent déjà. La Guyane sert déjà assez régulièrement (pour chaque tir stratégique d'Ariane) comme base pour des mirage 2000, des ravitailleurs et même des AWACS. Pour la Réunion, il y a déjà un aéroport avec 2 grandes pistes pouvant recevoir des gros porteurs. Pour pouvoir accueillir régulièrement des rafale, il ne manque que quelques hangars. Je présume que nos autres grandes îles ont aussi des aéroports capable d'accepter des A330. Après suivant la taille des îles, elles ont une capacité d'accueil plus ou moins importante. Enfin même avec des aéroport déjà militarisé, on aura du mal à y déployer la soixantaine de rafale ainsi qu'une vingtaine de ravitailleurs et 3 AWACS permettant à notre base d'être aussi performante que le CdG déployé beaucoup plus prés de la zone de conflit. S'il s'agit de moyen complémentaire à notre PA, on n'a pas besoin d'une grosse base. Une base avec de 6 rafales (à comparer aux 3 Typhoon des Malouines) suffit pour assurer la défense de l'île ou pour quelques missions de bombardement à grande distances. Ensuite si on a le PA à proximité, on a juste besoin d'un aéroport capable d'opérer quelques A330MRTT et AWACS, ou quelques gros porteurs civils qui n'auront plus le droit de servir pendant la durée de la guerre. Presque n'importe quels aéroports international devrait être suffisamment grand pour ça. Si on a une base aérienne à proximité cela peut aider à convaincre nos alliés qui ne seront pas les seuls responsable de l'attaque. En cas de bombardement politiquement dangereux à assumer, on pourra toujours dire que la mission a été réalisé depuis notre base aérienne. Même si notre base représente moins de 10% de la base étrangère (en nombre de missions ou d'objectifs traité) on conserve une capacité de frappe significative surtout si on accepte de tirer des SCALP plutôt que des AASM. Il y a déjà la guerre des Malouines. Ensuite pour presque chaque conflit, les porte-avions ont été utilisés. Ils n'étaient pas indispensable mais ont parfois représenté plus de 50% des effectifs aériens.
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Rafale vs F22 et autres avions furtifs
ARPA a répondu à un(e) sujet de zx dans Matériels: à l'épreuve du feu
Ce n'est pas parce que le F22 est beaucoup plus cher que le rafale qu'ils ne peuvent pas être comparables. Mais en fait il ne faut pas comparer 60 rafale à 60 F22 (comme on pourrait le croire pour les EAU) mais 60 rafale (et probablement plus de 80 pilotes) à au maximum 40 F22 (et à peine 40 pilotes) En plus les F22 auront une disponibilité plus réduite donc en réalité lors des missions aérienne, il faudra plutôt comparer 40 rafale à moins de 20 F22. Si le F22 est capable de battre le rafale même en grande infériorité numérique, on pourrait dire qu'ils sont comparable. -
Pour un aller et retour, on a le choix entre un vol de presque 15H ou un de plus de 16H. J'ai peur qu'aucun des 2 soient véritablement opérationnel pour des rafales. Pour comparaison avec un PA au large des EAU, on a 2 à 3 heures de vols. Donc un chasseur sur le PA équivaudrait probablement à 3 ou 4 basés à la Réunion ou Mayotte. Vu notre nombre de ravitailleur, on aura un nombre très réduit de chasseurs à déployer, donc on serra très loin des performances d’un PA basé à proximité.
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Enfin le besoin exprimé est de 126 (à presque 200) pour l'Inde et de 108 (dont 36 à court terme) pour le Brésil pour le Gripen NG terrestre. Cela justifie largement le développement de la version terrestre. Ensuite pour la version navale le besoin exprimé est de 50 exemplaires pour le Brésil et d'une centaine pour l'Inde. Donc évidement que les besoins exprimés peuvent compenser les coûts de développement. Mais si seule la marine indienne commande 14 exemplaires du gripen dans une version complètement différente de celle qui fut en production (changement de moteur, de trains d’atterrissage …) alors non, les coûts de développement ne seront pas compensé par la commande. A moins de facturer les Sea Gripen plus cher que des F22 bien sur.
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Cela vaut vraiment le coût de développer une version spécifique qui ne serra produite qu’en très petite série ? C'est quoi le marché du Sea Gripen ? Pour l’Inde, la concurrence avec les Mig29K, rafale et F18 déjà développé risque d’être dur. Surtout qu’il y a aussi le LCA en version naval. Le marché potentiel pourrait justifier le développement, mais s’il ne s’agit que de compléter les 14 Mig29K en attendant les tejas j’ai des doutes. Le marché brésilien est aussi flou. Les besoins potentiel sont au maximum d’une cinquantaines d’exemplaires, mais il est plus probable que dans un premier temps ils se contentent d’une unique flottille. Pour l’instant j’ai l’impression que les marchés indien et brésilien représentent chacun à peine une vingtaine d’appareils. Le Sea Gripen peut servir d’argument de vente pour favoriser la vente du gripen NG vers les armées de l’air de ces pays, mais je ne crois pas que le seul marché des avions embarqués soient suffisant pour amortir son développement. Surtout si on assiste à une petite commande de la marine indienne mais à aucun contrat pour la version terrestre permettant de l’amortir partiellement. Mais quand on voit le photomontage accompagnant l’article, on peut soupçonner que le but est aussi d’équiper des porte-avions à piste droite comme les porte-avions STOVL. Dans ce cas le marché visé est aussi de concurrencer les F35B. L’Espagne qui n’a pas encore commandé le F35B pourrait être visé. Même l’Angleterre qui n’aura pas les codes sources de ces F35 pourrait être intéressée par des Sea Gripen qui sont déjà partiellement produit par l’industrie anglaise. Enfin j’ai de gros doute sur la capacité du Sea Gripen d’opérer depuis un PA sans piste oblique et j’ai plutôt l’impression que le photomontage est fait par un amateur qui s’est contenté de dessiner un gripen sur le PA indien actuel (ou sur un très vieux PA de la seconde guerre mondiale qu’il avait dans son stock d’image)
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Ce que tu viens de décrire correspond déjà quasiment aux conditions d'emplois de l'ASMP
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On pourrait même envisager un missile balistique. Dassault a bien étudié pour le rafale un missile anti-satellite (ou plus exactement une mini fusée de 5 tonnes permettant de mettre en orbite de micro satellite) donc on devrait pouvoir disposer d’un missile hypersonique à très grande portée.
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[Union Européenne] nos projets, son futur
ARPA a répondu à un(e) sujet de Marechal_UE dans Politique etrangère / Relations internationales
Parfaitement d’accord. J’ai l’impression que l’intégration de la Serbie (ou plus exactement à terme des pays de l’ex-Yougoslavie) coûtera moins cher que ce qu’elle pourra rapporter, même à court terme. D’un point de vue politique, ces pays ne sont pas sous domination US et ne souhaitent pas rentrer dans l’UE pour s’allier aux USA donc ça ne devrait pas poser de problème. D’un point de vue territorial l’ex-Yougoslavie fait logiquement partie de l’UE depuis l’intégration de la Grèce et encore plus depuis l’intégration de la Roumanie et de la Bulgarie. En plus pour couronner le tout, la Serbie avait envisagé de développer un avion de combat utilisant des équipements français. Pour la Biélorussie et l’Ukraine, je ne m’engagerais pas. Je ne suis pas sur qu’il y aura vraiment de la place pour des petits pays entre l’UE et la Russie. Enfin si la question se pose dans 50 ans, la Russie risque de ne même plus rappeler les restes de l’URSS. A mon avis, on s’arrêtera à la frontière russe. Pas avant parce qu’on aura aucune raison de refuser l’Ukraine ou la Biélorussie, mais on n’acceptera jamais la Russie (même après 2070) parce que ça ferait une frontière commune entre l’UE et la Chine, ce qui serrait militairement très problématique. Pour le Moyen Orient, le refus de l’intégration de la Turquie permet de régler le problème des autres pays qu’on aurait autrement beaucoup de mal à refuser. De même le refus de la Turquie permet de s’appuyer sur une limite territoriale et de ne pas commencer à intégrer des pays non européens (comme le Canada ou le Maroc). -
Enfin le problème de Mayotte, c’est qu’on n’a pas de bombardiers. Les rafales pour avoir un rayon d’action suffisant doivent être ravitaillés mais aussi avoir des bidons les limitant à une vitesse subsonique et augmentant significativement la SER. A tel point que je ne suis pas sur que les rafale seront vraiment plus performant que des bombardiers dérivés d’avions de ligne ou de patrouilleurs maritimes. Une base de chasseur à Mayotte ne peut servir qu’à couvrir l’Afrique, pour le moyen Orient elle ne servira qu’à déployer des ravitailleurs. Ou alors sa capacité à opérer des chasseurs au Moyen Orient serra presque symbolique. Actuellement il faudrait presque un KC135 pour accompagner chaque rafale (il fallait un KC135 pour une mission légèrement moins longue de mirage IV) donc avec moins d’une dizaine de KC135 de disponible (entre ceux réservé aux FAS et ceux en maintenance) je doute qu’on puisse assurer plus d’une dizaine de raids quotidiens. A coté de ça nos barracuda vont ressembler a des SSGN. Evidemment quand on aura 16 A330MRTT ainsi que 50 A400M ravitailleurs pouvant opérer d’une zone plus proche du conflit ce serra différant.
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On remarque aussi que le mirage IV est petit par rapport aux autres bombardiers, il est à peine plus gros que le rafale. Si on modifie le rafale en lui rajoutant des gros CFT et de gros bidons (largable ou non) on peut arriver à un avion aux caractéristiques de bombardiers. Avec des bidons porteurs permettant d’accroître la surface à l’air et des M88 de 90KN compensant l’augmentation de la surface frontale, on devrait pouvoir envisager des configurations très lourdes. Si on prend une masse maximale de 27,2 tonnes et seulement 3 tonnes d’armement, cela laisse presque 15 tonnes pour du carburant et des CFT ce qui permet d’avoir le même fuel ratio que les bombardier.
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En grande puissance, l'UE c'est pas mal aussi. Si la Suisse veut un minimum d'indépendance militaire, il faut qu'elle s'en donne les moyens. Après si la mission de l'armée de l'air Suisse est juste d’intercepter ou d’escorter des avions civils en coopération avec les pays voisins, autant remplacer l’armée de l’air par un accord avec ses principaux voisins. Je parie que la France, l’Allemagne et l’Italie seraient d’accord d’assurer la couverture aérienne de la suisse en échange d’une autorisation permanente de survol et d’une facturation de chaque missions au profit des civils survolant la Suisse.
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Rafale vs F22 et autres avions furtifs
ARPA a répondu à un(e) sujet de zx dans Matériels: à l'épreuve du feu
J'adore cette remarque. Pourquoi les américains n'arriveraient pas à égaler les russes avec 20 ans de retard ? D’ailleurs je pense que les performances en Dogfight (et encore plus en combat canon) du F22 doivent être assez proche de celle d’un Su35 avec des réacteurs de presque 15 tonnes de poussée et une poussée vectorielle. A cette distance la SER ne doit plus avoir beaucoup d’importance donc on se retrouve à comparer les performances brutes de l’avion. L’exercice qui a eu lieu au EAU entre le rafale et le F22 a peut-être été fait à la demande des français (ou des EAU) pour s’entraîner contre des F22 maquillés en Su35 (avec des bandes réfléchissante pour augmenter la SER) qu’on a plus de chances d’affronter. -
C'est peut-être une des conséquences de l'échec de l'A400M. Surtout que les solutions alternatives proposent de laisser le marché à Dassault (qui a plutôt réussi le programme du rafale) ou de repousser le problème à plus tard en important des prédator.
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Des 2000C de l’armée de l’air légèrement modernisés suffiraient presque. Les Su35 sont assez loin des frontières et les champs de pétroles seront bien mieux protégé par des SNA que par des rafales ou des F18. Surtout qu’il n’y a pas encore de puissances aéronavale (à part CVN US pour qui des rafale ne changeront pas grand chose) donc les rafales pourraient même être remplacé par des SEM sans capacité air-air.
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Rafale vs F22 et autres avions furtifs
ARPA a répondu à un(e) sujet de zx dans Matériels: à l'épreuve du feu
Je ne parle pas forcement de s'opposer à l'USAF, mais d'empêcher un (ou une patrouille de) F22 de traverser une zone sans autorisation juste pour économiser quelques nautiques. La France (ou la Suisse par exemple) se permet parfois d’interdire le survol de son territoire par des avions armés. Mais si on n’est pas capable de repérer un avion ni d’avoir une chance de l’intercepter, notre diplomatie n’est plus crédible. -
Rafale vs F22 et autres avions furtifs
ARPA a répondu à un(e) sujet de zx dans Matériels: à l'épreuve du feu
Pourquoi ? Une des missions du rafale est justement de défendre notre espace aérien contre le F22 et renforcer notre indépendance. Depuis la fin de la guerre froide, la France essaie de créer un monde multipolaire et a donc besoin d’un système d’arme indépendant des F22 américains. Même si ce n’est pas forcement conscient de la part de nos politiques, l’industriel et les militaires peuvent encourager un rafale capable de s’opposer aux furtifs (pour les besoins français contre les furtifs russes ou américains, ou pour les besoins exports des clients souhaitant être indépendant voir de s’opposer aux américains) Par contre les Typhoon ont été conçus pour se battre au coté des F22 de l’USAFE contre les appareils du pacte de Varsovie. Depuis la fin de la guerre froide, la plupart des pays participant au Typhoon souhaitent aussi s’équiper de matériel américains (F35) donc la mission anti-F22 devient peu crédible. Même pour les industriels, le Typhoon est spécialisé air-air et peut (doit) donc cohabiter avec un bombardier léger, le F35 américains à priori, donc même les clients exports n’ont pas vraiment besoin d’avions anti-F22. Pour les F15, F16 ou F18 c’est encore pire, ils n’ont pas (encore) besoin de capacité anti-furtif vu que les seuls furtifs sont américains donc alliés. A part le rafale il ne reste que les avions russes qui pourrait vouloir effectuer des missions anti-furtif. Sauf que le Mig29 et le Su27 sont des avions anciens, seul les derniers Mig35 et Su35 pourraient être éventuellement développés contre les furtifs mais ils s’agit toujours de vielles cellules et ils sont opérationnels en nombre trop réduit (et dans des forces aériennes par forcement alliés) pour que l’on ait des comptes rendu d’exercices avec le F22. -
Si on s’intéresse juste aux performances air-air, j’ai l’impression que le rafale est quand même l’avion qui s’en est le mieux sorti face au F22. Cela nous permet de prétendre au titre de second best après le F22. Ou alors ça peut aussi vouloir dire que les pilotes de F15, F16, F18 ou Typhoon étaient un peu trop complaisant et n’ont pas essayé de stratégie originales adaptées au F22. Que le rafale ait eu une victoire ou non contre le F22 ne change pas grand chose, 5 match nul sur 6 et des victoires sur le Typhoon c’est déjà assez bien. Mais c’est vrai que le rafale n’est pas qu’un intercepteur donc le fait qu’il soit meilleur que les F16 ou que les autres multi-rôle est aussi très important.
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Dans ce cas le rafale fait bien plus que sauver la face. Cela voudrait dire que le rafale est aussi performant en air-air que le F22 pourtant nettement plus cher. Surtout que pour le même prix on peut avoir plus de rafale donc améliorer encore les performances d’une flotte de rafale. J’aurais même tendance à dire que pour un pays comme les EAU qui pourrait avoir 60 rafales ou 60 F22, l’option rafale permettrait probablement d’en avoir plus en l’air en cas de besoin, vu qu’on entend parler d’une disponibilité exemplaire du rafale et de la fragilité du revêtement furtif du F22.