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g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. La question c'est pourquoi faire de la merde et communiquer dessus ... c'est pas parce que c'est une ébauche qu'il faut que ce soit moche voir ridicule. Au contraire souvent c'est l'inverse. On fait des démonstrateur super sexy, et le produit final soumis à mille contraintes normative ou de production, se retrouve bien moins désirable. Ici on a un démonstrateur financé sur fond européen, et on accouche d'un pou ... présenté par des gens dont tu comprends vite que ce n'est pas vraiment le métier de communiquer, ou qui ne semble pas vraiment convaincu par le produit. Même un influenceur débutant fait mieux sur TikTok ... c'est terrible le décalage.
  2. Pour une entreprise automobile, les véhicules véhiculent l'image de l'entreprise ... et contrairement à ce que certains se plaisent à raconter en 2025 l'image c'est souvent plus important que le reste. Les allemands vivent sur l'image de leur réussite passé depuis 80 ans. Après vu le soin que les industriel francais de défense prenne à soigner leur image export ... on ne s'étonne plus de rien. Montrer à ce point que ça te casse les couilles de parler anglais, que ça te casse les couille de faire un truc dont tu n'as pas honte quand tu roules dedans, que ca te casse les couilles de proposer des produits un peu séduisant pour les autres ... c'est assez particulier, on sent les gens dans ces boites sont proche de la retraite, ou espère vivre d'autre chose que des ventes.
  3. En pratique une ministre fait partie de la fonction publique le temps de son mandat est dont on peut l'assimiler à un fonctionnaire par exemple ...
  4. Après la Russie qui rêve des gisements de terres rares d'Ukraine ... les USA confirment leur convoitise des terres tout court du Groenland. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/12/22/donald-trump-confirme-ses-convoitises-du-groeland-jeff-landry-nomme-envoye-special-de-l-ile-arctique_6659104_3210.html Donald Trump confirme ses convoitises du Groeland : Jeff Landry nommé envoyé spécial de l’île arctique, « totalement inacceptable » pour le Danemark Après son élection, le président américain avait expliqué avoir « besoin » du Groenland, notamment pour la sécurité des Etats-Unis, répétant à plusieurs reprises son souhait de s’en emparer. Le Danemark a annoncé lundi qu’il convoquerait l’ambassadeur des États-Unis après cette nomination. Il s’agit d’une nomination stratégique pour Donald Trump qui convoite ce vaste territoire autonome danois. Le président américain a annoncé, dimanche 21 décembre, la nomination du gouverneur de Louisiane, le républicain Jeff Landry, au poste d’envoyé spécial des Etats-Unis au Groenland. « Je suis heureux d’annoncer que je nomme le GRAND gouverneur de Louisiane, Jeff Landry, au poste d’envoyé spécial des Etats-Unis au Groenland », a affirmé Trump sur son réseau Truth Social. « Jeff comprend à quel point le Groenland est essentiel à notre sécurité nationale, et il défendra avec force les intérêts de notre pays pour la sûreté, la sécurité et la survie de nos alliés, et, en fait, du monde entier. Félicitations, Jeff ! », a écrit Donald Trump. Après son élection, le président américain avait expliqué avoir « besoin » du Groenland, notamment pour la sécurité des Etats-Unis, répétant à plusieurs reprises son souhait de s’en emparer. Le Groenland, soutenu par sa puissance de tutelle, a rétorqué ne pas être à vendre et décider seul de son avenir. Le Danemark a annoncé lundi qu’il convoquerait l’ambassadeur des États-Unis dans les prochains jours « pour obtenir des explications ». « Je suis profondément en colère contre cette nomination, que je juge totalement inacceptable », a déclaré le ministre des affaires étrangères Lars Løkke Rasmussen à la chaîne danoise TV2. 85 % des Groenlandais contre Dans un message publié dimanche sur son compte X, Jeff Landry a remercié Trump. « C’est un honneur de vous servir bénévolement pour faire du Groenland une partie des Etats-Unis », a-t-il écrit, avant de préciser que sa nomination « n’affecte en rien » ses fonctions de gouverneur de la Louisiane. En janvier dernier, 85 % des Groenlandais s’étaient dits opposés à une future appartenance aux Etats-Unis, d’après un sondage publié dans l’hebdomadaire groenlandais Sermitsiaq. Seuls 6 % y étaient favorables. Fin mars, le vice-président américain, J. D. Vance, avait provoqué un tollé en prévoyant une visite dans l’immense île arctique sans y avoir été invité. Face à l’ire déclenchée au Groenland, au Danemark et à travers l’Europe, il avait limité son déplacement à la base aérienne américaine de Pituffik. Fin août, la télévision danoise avait révélé qu’au moins trois Américains, liés au président Donald Trump, avaient mené des opérations d’influence à travers l’île polaire.
  5. g4lly

    Marine Néerlandaise

    Il y a de l'espace pour échanger une arme ou libérer un tube a chaque niveau. Normalement c'est conçu pour l'emport d'arme dans les tubes et le plein dans les rateliers. D'autant que depuis le Suffren on a plus besoin des TLT pour sortir les plongeurs et leur matériel par exemple, tout ca sera logé dans les compartiment dédié à l’arrière sous le connecteur Dry Deck. En pratique il semble que les sous-marins sorte,t rarement avec le plein d'armements... Du moins pour le moment alors qu'on est plus ou moins en temps de paix côté bataille navale. Avec la diversification des munitions ça pourrait un peu changer. Les Rubis utilisaient quasi exclusivement des torpille et de l'exocet. Seulement deux type de munition. A priori les mines meme si on était encore sensé en disposer, n'était plus utilisait depuis nos sous-marin. Les Suffren doivent utiliser des torpille F21, des MdCN, des Exocet, et des mines remise au gout du jour. Et peut être un jour un missile anti-aérien. En gros 4 type de munition, voir peut être 5. Si on veut juste quelques exemplaire de chaque à bord ça risque de remplir rapidement les râteliers. Les MdCN on imagine mal les envoyer un par un, en général c'est par lot ... les torpilles on suppose qu'il y en a suffisamment à bord, et au moins quelques exocet pour une riposte réflexe. Ça chiffre vite. --- Je pense que seul les SNLE qui eux sont sensés être en posture de guerre tout le temps partent avec leur plein d'armes tactiques. Puisque aussi surprenant que cela puisse paraître il est envisagé très sérieusement qu'ils aient a combattre avant de pouvoir librement tirer leur missiles stratégique. En gros que quelqu'un les attaque justement pour annuler notre dissuasion.
  6. g4lly

    [Tigre]

    Pendant longtemps on avait des solutions tactique, qu'on utilise encore dans des missions typé FS ... un point de ravitaillement temporaire, qui apparait en quelques minute, ravitaille, voir réarme, puis disparait en quelques minutes. Le souci c'est que ça marche plutôt bien pour une opé' par ci par là quand tu as l'initiative ... ... lorsque tu la perd, à part aller planquer tes hélico en ville dans des hangar ou des parking couvert je ne vois pas trop de solution durable de les dissimuler en attendant que l'ennemi s'expose et qu'on y envoie les hélicos. --- Donc ça marchera encore dans des opé' typé FS, idéalement avec des engins rapides et un peu plus endurant - d'ou l'idée des pousseur -. Et en usage de niche dans un conflit symétrique comme cavalerie aéroporté pour venir éteindre un incendie deci delà, à supposer qu'on est des endroit sur pour les planquer en attendant - à par en ville je ne vois pas trop ou sinon -. --- A ce propos je suis surpris que la guerre en Ukraine, ne relance pas les incitation à la construction d'ouvrage sous terrain. Parking, transport etc. Pendant la guerre froide certains pays dopaient littéralement les construction d'ouvrage souterrain avec un usage potentiellement dual. Parking en temps de paix, et abri en temps de guerre par exemple. Évidement depuis 89' ça s'est largement tassé. Les parking souterrains sont plus couteuse que les parking en silos, et les inquiétude lié aux VE qui prennent feu limite encore les ambitions des constructeur qui se demande s'ils pourront dans quelques année encore y accueillir des voitures aux étages inférieurs. Parce qu'une ville un peu grande truffée d'ouvrage souterrain : transport, parking, centre commercial, large tunnel technique, usine chaud/froid etc. c'est une purge à attaquer. On a en Ukraine la même chose avec les "cité HLM". C'est chiant pour la police ... mais c'est au moins aussi chiant pour les russes. La bonne "barre" en béton armée, avec ses caves, ses parking à plusieurs niveau, ses immeubles qui communiquent par le réseau de chaud, d'ordure ou le parking collectif etc. ça semble être une putain de chierie pour l'assaillant.
  7. g4lly

    [Tigre]

    Disons que c'était pas vraiment le concept d'emploi à la base ... du moins pas de si loin. Les rocket sont bien des engins de saturation de zone, mais plutôt à 2km qu'à 8 ou 10km. Mais meme là ce n'était pas si simple et il y a eu des pertes. Les seuls moment ou les HdC ont été désicif c'est dans la tenue de la ligne de défense russe face à l'offensive de printemps, ils venraient jouer les pompiers sur les points attaqué en tirant de l'ATGM à 8 ou 10km. Et l'avabtage de l'hélico c'est qu'ils arrivraient rapidement. Et général les blindés d'appui - un ou deux char, un ou deux VCI - arrivaient aussi mais pas forcément aussi vitre, et ne tiraient pas aussi précisément, mais c'était bien utile au moment ou l'adversaire débarquait. Le souci qui s'est rapidement posé ce fut la discrétion des "aérodromes" de campagne. Finalement les hélicoptère ne sont pas si facile à dissimuler que ça, et les ukrainiens arrivaient bien à les cibler, ce qui les a conduit à reculer toujours plus loin du front, jusqu'à les y rendre presque inutile. L'acte deux ... ce sont les drones FPV qui attaquent les hélicos ... avec comme corolaire que tout front chargé en drone devient un piège à hélico.
  8. Le fournisseur de la gendarmerie a pensé aux paysan ukrainien ... https://www.achleitner.com/fahrzeugbau_eng/security-defence/special-protection/terrus-protect
  9. g4lly

    [Tigre]

    Les russes et les ukrainiens ont eu de mauvais résultat avec lors du conflit, même dans des missions assez proche du concept d'emploi.
  10. Longtemps pour la France on cherchait des blindé kawaii ... qui n'effraieraient pas les population et qui ressemblerait à de jolis autobus vert. C'est ce qui a débouché sur Griffon et Serval ... nos petits blindés tout choupinou.
  11. Le probleme c'est qu'on a besoin d'un marché à la hauteur de nos concurrent pour diversifier nos source d'exportation mais aussi d'importation ... c'est tout le but de ce genre d'arrangement, faire la course à celui qui à le plus gros et le plus diversifié pour ne pas être à la merci d'un fournisseur ou d'un débouché unique. On espère par exemple profiter des exports terres et métaux rares d’Amérique du Sud. L'accélérateur c'est le mandat Trump 2 qui montre qu'un débouché/fournisseur même aussi ancien que les USA peut se tarir sur un coup de tête ...
  12. C'est la même chose avec les chinois, une bonne partie de l'Afrique etc. Et de la même manière le cycle bourreau<->victime n'a pas de raison de cesser. C'est ce qui nourrit les causes nationaliste qui constellent toute l'Europe aussi ...
  13. g4lly

    Le successeur du CdG

    La France entérine la construction de son porte-avions de nouvelle génération (PA-NG) Vue du futur porte-avions de nouvelle génération (PA-NG) de la Marine nationale. Le dossier de lancement en réalisation (DLR) du successeur du porte-avions Charles de Gaulle a été signé cette semaine lors d’un comité ministériel d’investissement. Emmanuel Macron vient de le confirmer ce dimanche 21 décembre lors d'un discours aux forces armées aux Émirats Arabes Unis. Il s’agissait de l’ultime étape avant la concrétisation de ce programme majeur pour la Marine nationale et les forces armées françaises. Le PA-NG, qui sera réalisé à Saint-Nazaire par les Chantiers de l’Atlantique et Naval Group, doit entrer en service en 2038. Il s’agira de l’un des plus grands bâtiments de guerre au monde et du plus imposant jamais réalisé en Europe. « C’est maintenant ou jamais », avait confié à Mer et Marine, l’été dernier, le directeur du programme PA-NG à la Direction Générale de l’Armement (DGA). Au terme de plusieurs années d’études et d’âpres discussions ces derniers mois entre le ministère des Armées et les industriels sur le plan financier, un accord a été trouvé, permettant d’aboutir, dans le calendrier fixé, à la signature du DLR avant la fin de cette année. L’État entérine ainsi la construction du porte-avions de nouvelle génération (PA-NG), pour lequel une autorisation d’engagement de 10.2 milliards d’euros avait été inscrite dans le projet de loi de finances 2025. La maîtrise d’œuvre de ce programme est assurée par Naval Group et les Chantiers de l’Atlantique, qui ont pour l’occasion créé une société commune, MO Porte-Avions (65% NG, 35% CA), ainsi que TechnicAtome pour la partie liée aux chaufferies nucléaires. Quatre ans d’études et de premiers achats de grands équipements déjà notifiées en 2024 Plusieurs milliards d’euros ont déjà été engagés dans ce programme, qui a débuté avec les études préliminaires visant à explorer toutes les options possibles - même les plus disruptives – quant à la succession du Charles de Gaulle. Puis, quand Emmanuel Marcon a choisi en décembre 2020 la solution d’un nouveau porte-avions à propulsion nucléaire, les études d’avant-projet ont été notifiées, d’abord l’avant-projet sommaire (mars 2021 – avril 2023) puis l’avant-projet détaillé (avril 2023 – juillet 2025). Parallèlement, certaines commandes critiques ont été effectuées, sans attendre la signature du DLR. Il s’agit des contrats pour les équipements à longs délais d’approvisionnement, qu’il fallait anticiper afin qu’ils soient disponibles au moment souhaité pour permettre une mise en service du PA-NG en 2038. Ainsi, dès avril 2024, le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) et la DGA ont notifié à TechnicAtome la réalisation des principaux composants des deux chaufferies nucléaires du type K22 qui équiperont le bâtiment. Un navire à construire à Saint-Nazaire et de nouvelles infrastructures portuaires à édifier à Toulon Maintenant que le DLR est signé, la commande du bâtiment en lui-même est entérinée et irréversible, ce qui autorise sa mise en chantier et la commande de grands équipements, comme les catapultes électromagnétiques EMALS et les brins d’arrêt AAG qui vont être fournis par le groupe américain General Atomics. Le DLR déclenche aussi les importants travaux d’adaptation des infrastructures de la base navale de Toulon, dans laquelle un nouveau pôle industrialo-portuaire comprenant une vaste cale sèche de plus de 360 mètres de long, ainsi que de nouveaux quais, ateliers et bâtiments va être édifié pour accueillir le PA-NG. Les travaux doivent débuter en 2026 en vue d’une livraison pour 2035. Une volonté politique indispensable Décision politique majeure, la commande d’un nouveau porte-avions est un évènement qui n’était pas intervenu en France depuis quasiment 40 ans. C’était en février 1986, lorsque le président François Mitterrand et le premier ministre Laurent Fabius autorisèrent la construction du Charles de Gaulle. Lancer un tel programme nécessite en effet des ressources financières importantes, ainsi que des capacités industrielles et technologiques très rares, mais aussi une indispensable volonté politique. Ce qui a cette fois été le cas grâce à la détermination d’Emmanuel Macron et de Sébastien Lecornu, seul un tel tandem étant probablement, aujourd’hui, en mesure de faire aboutir ce projet dans un contexte budgétaire extrêmement compliqué. Préserver à long terme un outil politique et militaire unique Cette décision va permettre à la France de demeurer dans la cour des plus grandes puissances navales, à une époque où la mer redevient un enjeu stratégique majeur à l’échelle mondiale (pour la sécurité des approvisionnements du pays comme celle d’infrastructures critiques tels les câbles de télécommunication et l’accès à de précieuses ressources naturelles). La construction du PA-NG va assurer jusqu’en 2080 la pérennité du groupe aéronaval français, outil militaire et diplomatique de premier plan dont uniquement une poignée de nations disposent dans le monde. À ce jour, seuls les États-Unis et la France ont des porte-avions nucléaires à catapultes, un club très restreint que la Chine a entrepris de rejoindre dans les années qui viennent. Et même si, à ce stade, aucun autre pays n’a les capacités technologiques et opérationnelles pour atteindre ce niveau, bien d’autres s’équipent de porte-avions ou porte-aéronefs moins complexes, à propulsion conventionnelle et tremplins par exemple, afin de développer une puissance aéronavale. C’est le cas du Royaume-Uni, de l’Inde, de la Turquie et du Japon. Une tendance ne va faire que s’accentuer avec le développement des drones embarqués. Le porte-avions, un outil toujours pertinent 80 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, qui a consacré sa domination sur les mers au détriment des anciens cuirassés, le porte-avions, loin d’être devenu obsolète comme certains voudraient le faire croire, demeure un outil des plus pertinents, qui évolue avec son temps. Base aérienne mobile capable de franchir 1000 km par jour et de profiter de la liberté de naviguer dans les eaux internationales pour évoluer partout dans le monde et se positionner au plus près d’une zone crise, il offre une capacité de projection rapide à la fois unique et souveraine, ne nécessitant aucune autorisation de survol d’espace aériens étrangers pour rejoindre un théâtre d’opération. Au moment où la situation géostratégique se dégrade rapidement, que le droit international est bafoué par les plus grandes puissances et que les velléités d’expansion territoriales s’accroissent, le groupe aéronaval est par exemple un outil indispensable pour protéger les territoires ultramarins et dissuader de potentielles agressions. Drones embarqués Si rien n’est invulnérable, sa mobilité lui offre aussi une protection contre des attaques adverses, à la différence de bases aériennes terrestres aux positions fixes et connues de l’adversaire. Sachant que le porte-avions est bien entendu solidement défendu par sa chasse embarquée, des frégates de défense aérienne et de lutte anti-sous-marine, ainsi qu’un ou deux sous-marins nucléaires d’attaque, en plus de ses propres moyens d’autodéfense. Qui plus est, s’il est conçu pour la mise en œuvre d’avions pilotés, il sera amené, dans les années qui viennent, à embarquer de plus en plus de drones, qu’il s’agisse d’engins de surveillance comme d’appareils de combat, jusqu’à des drones furtifs de type UCAV (unmanned combat air vehicles) presqu’aussi massifs que les avions, qu’ils précèderont pour détecter et neutraliser les défenses ennemies. Des capacités qui verront le jour avec le standard F5 du Rafale, comprenant le développement d’UCAV qui embarqueront sur le PA-NG, nativement conçu pour des opérations de haute intensité conduites en réseau, avec des plateformes interconnectées s’appuyant sur des systèmes intelligents permettant de démultiplier les capacités de surveillance et les effets militaires. Un programme qui permettra de développer de nouvelles technologies Ainsi, la France n’a pas seulement décidé de construire un nouveau porte-avions pour conserver, au-delà de 2038, un groupe aéronaval tel qu’on le connait aujourd’hui avec le Charles de Gaulle. Le programme PA-NG a aussi vocation à répondre à ces enjeux déterminants de la guerre du futur, en intégrant de nombreuses innovations et avec une forte évolutivité permettant d’ajouter les technologies qui apparaitront au fil du temps. L’une des principales avancées du PA-NG sera le développement d’un système de combat data-centré aboutissant à une véritable rupture technologique en matière de numérisation des systèmes, de guerre en réseau mais aussi d’acquisition et d'exploitation rapides de multiples données permettant d’acquérir une supériorité informationnelle, indispensable à la supériorité opérationnelle. Des progrès qui bénéficieront à toute la flotte et à l’ensemble des forces armées françaises. Pérenniser des compétences souveraines pour une activité qui concernera tout l’Hexagone Permettant par ailleurs de pérenniser des compétences critiques chez nombre d’industriels français, de la filière nucléaire (le PA-NG va permettre de renouveler la quasi-totalité des compétences françaises en matière de conception et de fabrication de chaufferies embarquées et de propulsion nucléaire), à l’aviation de combat embarquée, ce programme va mobiliser, en plus de Naval Group, des Chantiers de l’Atlantique et de TechnicAtome, la plupart des grands groupes nationaux de défense, à commencer par Dassault Aviation, Thales, MBDA et Safran. Saint-Nazaire, où les premières tôles du bâtiment doivent être découpées en 2031, sera l’épicentre de ce projet hors-normes. Mais en réalité toutes les régions de l’Hexagone vont être concernées par l’activité générée par le futur porte-avions français, pour lequel 90% des développements et achats sont réalisés en France. Auprès de grands industriels, mais aussi d’une multitude d’autres entreprises. En tout, 500 fournisseurs vont être impliqués, dont environ 80% de PME. Le PA-NG va générer jusqu’à 5000 emplois. Un gabarit nettement supérieur à celui du Charles de Gaulle D’une longueur de 310 mètres pour une largeur maximale de plus de 85 mètres au niveau du pont d’envol (39 mètres à la flottaison), le PA-NG affichera un déplacement de 78 000 tonnes à pleine charge. Un gabarit nettement plus important que celui du Charles de Gaulle, qui mesure 261 mètres de long pour 64 maximum de large (31 à la flottaison) et présente un déplacement de 42.500 tpc. D’une taille proche de celle des porte-avions américains, à l’image des dernières unités de la classe Gerald R. Ford (333 mètres, 100.000 tpc), le futur porte-avions français a été dimensionné pour accroître les capacités militaires dans une perspective de combats de haute intensité, avec un nombre de mouvements aériens plus important, conduits par de futurs aéronefs plus lourds et plus armés. Ce qui nécessite des installations aéronautiques plus grandes, mais aussi des soutes à munitions et des réserves de carburéacteurs plus volumineuses. L’accroissement de la taille par rapport au Charles de Gaulle tient aussi au fait que, contrairement à son aîné, le PA-NG pourra simultanément mener des manœuvres d’appontage et de cataputage. Enfin, le gabarit supérieur est lié au choix de la propulsion nucléaire, qui offre au porte-avions une autonomie bien plus importante qu’un bâtiment dotés de moteurs classiques. À cet effet, le futur porte-avions sera doté de deux nouvelles chaufferies du type K22, dont la puissance thermique unitaire sera de 220 MW, contre 150 MW pour les K15 du Charles de Gaulle. Ce qui permettra de propulser les 78.000 tonnes du bâtiment jusqu’à 27 nœuds. Cela, avec une nouvelle architecture basée sur une propulsion nucléaire- électrique (la vapeur produite par les chaufferies fera tourner des groupes turbo-alternateurs qui génèreront de l’énergie pour des usines électriques alimentant l’ensemble du navire). Le bâtiment sera équipé de trois hélices actionnées par autant de lignes trois lignes d’arbres reliées chacune à un moteur électrique de propulsion. 2000 marins et au moins 40 aéronefs Armé par 2000 militaires (1200 membres d’équipage, 500 personnels du groupe aérien embarqué, 200 spécialistes et un état-major de 100 personnes), le PA-NG pourra embarquer au moins 40 appareils, ses installations ayant été dimensionnées pour accueillir 36 aéronefs de combat (Rafale, NGF, UCAV), deux à trois avions de guet aérien E-2D Advanced Hawkeye, 5 à 6 hélicoptères et une dizaine de drones légers à voilure fixe ou tournante. Doté d’un pont d’envol de plus de 17.000 m² (contre 12.000 m² pour le Charles de Gaulle), le bâtiment disposera d’une piste oblique avec trois brins d’arrêt et une barrière de récupération d’urgence, ainsi que trois rails de catapultes (deux axiaux à l’avant et un sur la piste oblique). Une construction et de premiers essais qui s’étaleront de 2031 à 2035 Alors que les composants de ses chaufferies nucléaires sont déjà en cours de production, leur assemblage ainsi que la réalisation de l’appareil moteur allant être menés par le site Naval Group de Nantes-Indret, la découpe des premières tôles du bâtiment est prévue en 2031 à Saint-Nazaire. Les Chantiers de l’Atlantique, rôdés à la production de très grands paquebots, devraient assembler la coque en une douzaine de mois, avant de consacrer environ deux ans à son achèvement à flot, qui se déroulera au bassin C entre 2033 et 2034. Le porte-avions débutera ses essais en mer avec des diesels générateurs d’appoint, qui alimenteront sa propulsion électrique. Les réacteurs des chaufferies ne seront en effet chargés en combustible nucléaire qu’une fois le porte-avions arrivé à Toulon, ce qui est prévu en 2035. Il y poursuivra alors ses essais, la mise au point de son système de combat et la qualification des différents systèmes, ainsi que tous les aspects liés à l’aviation embarquée, en vue d’une mise en service prévue début 2038. La question de la permanence du groupe aéronaval Normalement, le PA-NG doit, à cette date, remplacer le Charles de Gaulle. Toutefois, une étude va être conduite quant à la question de la permanence du groupe aéronaval français, perdue depuis que la France ne compte plus deux porte-avions, comme c’était le cas avec les anciens Clemenceau (1961-1997) et Foch (1963-2000). Il s’agit notamment de plancher sur la construction d’un second PA-NG, ou d’une solution complémentaire, par exemple des porte-drones ou éventuellement une alternative basée sur un porte-avions à propulsion conventionnelle ou doté de nouveaux réacteurs nucléaires modulaires (SMR). Dans le même temps, alors que la Marine nationale devra entre 2035 et 2038 disposer de deux équipages pour armer son actuel et son nouveau porte-avions, la possibilité de prolonger le Charles de Gaulle, en service depuis 2001, est envisagée. Cette option dépend de l’état de ses chaufferies nucléaires, qui seront minutieusement inspectées lors de son prochain (et normalement dernier) arrêt technique majeur, en 2027-2028. Un chantier au cours duquel les cœurs seront rechargés en combustible nucléaire (ces rechargements interviennent tous les 10 ans, à l’occasion des ATM). Sachant que cet arrêt technique comprendra aussi une importante modernisation du système de combat du bâtiment, qui va être doté du nouveau radar à panneaux fixes et antenne active Sea Fire, si ses réacteurs peuvent être techniquement prolongés, il serait intéressant d’effectuer un ultime rechargement en 2038 pour disposer du Charles de Gaulle 5 à 10 ans de plus. Le temps de réaliser une plateforme supplémentaire…
  14. Qu'est ce qui permet à la DPR de savoir ce que fait la DGSE sauf à lui demander. La DGSE répond bien ce qu'elle veut, et ne va pas s'étaler sur sa petite cuisine interne lui permettant d'exposer des certitudes qui n'éxiste pas. C'est pas du complotisme c'est un raisonnement logique élémentaire. On ne raconte que ce qu'on veut bien raconter, ce que notre inconscient nous permet de raconter, et ce que notre conscient nous a permis de filtré, adapter, nuancé etc. Ce qui remonte à la DPR c'est bien ce qui est passé au filtre de plusieurs synthèse, consciente et inconsciente, à la fois de système, mais aussi d'individus.
  15. C'est une redite de l'Irak->Koweit. Lors de la cristallisation du différent entre l'Irak et le Koweit après la fin de la guerre avec l'Iran, l'Irak a menacé ouvertement le Koweit, concernant des revendication territoriale qui datait de la décolonisation britannique - du moins de la recomposition quasi-coloniale qui a suivi la défaite de l'empire Ottoman -. Les USA ont : expliqué aux irakiens qu'ils savaient. mis en place des négociations de reconnaissance et de réparation à Djeddah. "essayé" de faire comprendre aux irakiens que c'était mal de réglé ce différent par la guerre. Pourtant les irakiens ont pris cela comme une sorte de laissé faire ... de tout évidence le message n'était pas passé ou les USA n'avaient pas envoyé le bon message. Et malgré cette approche diplomatique initiale assez légère, quelques jours plus tard, la propagande US relayait les monstruosité commises par l'envahisseur irakiens qui mangeaient les bébés dans les couveuses etc. --- Fous toi ma gueule une fois honte à toi, fous toi de ma gueule deux fois honte à moi ...
  16. Surtout ce qu'on a bien voulu faire fuiter ... c'est souvent très différent de ce qui se passe vraiment en interne.
  17. A un moment il faut accepter qu'on ne sait pas qu'on est manipulable et donc s'en tenir au concret au réel ... ... quand il y a 150 000 soldats à coté de la frontière, une invasion est possible ... si elle est possible la probabilité qu'elle se réalise - même juste par accident - n'est jamais nulle. Pire à partir du moment ou s'est possible plus le temps passe plus elle augmente, parce qu'il y a toujours un trou du cul pour essayer ce qui est possible mais que personne n'a fait avant, c'est betement humain. C'est pas un probleme de psychologie d'un dirigeant, c'est une réaction générique d'un systeme humain ou d'humain face à des stimili, c'est de la neuroscience. Je ne suis pas surpris qu'une analyse lacanienne de Poutine n'aboutisse pas du tout au mêmes conclusion, qu'une évaluation neuroscientifique de la probabilité de tel ou tel comportement du systeme Russie.
  18. Ce conflit l’a rappelé avec une brutalité sans détour : le risque, en matière de renseignement, consiste à calquer nos propres grilles d’analyse sur celles des dirigeants étrangers. Plusieurs mois avant l’invasion russe, les renseignements français disposaient d’informations similaires à celles d’autres services. Pourtant, nos conclusions divergeaient. Nous considérions toute attaque comme une erreur militaire pour Vladimir Poutine, et nous estimions que, rationnellement, son intérêt à déclencher une guerre était nul. Ce risque de biais de rationalité se retrouve sur de multiples théâtres, comme au Proche-Orient, ou au Sahel, s’agissant des juntes militaires. Nous devons nous garder de cette méprise analytique. C'est très étonnant ce genre de certitude de la part d'un service de renseignement. Par défaut les occurrences n'ont pas de certitude, sauf à postériori, et à partir du moment ou c'est possible la probabilité que ça se réalise n'est jamais nulle, mais pire elle est surtout très évolutive, elle peut changer du tout au tout du jour au lendemain, puisque rien ne s'y oppose et que toute les pièces sont déjà sur l'échiquier. Une systeme humain peu très bien avoir un comportement compulsif par exemple ... et ce comportement est parfaitement rationnel si on accepte de se poser avec les bonnes hypothèse et dans le bon systeme. Évidement si on fait l'économie de cette réflexion on passe à coté de la plupart des comportements humains, et des systeme humains. Je serai curieux de savoir ce qui s'est effectivement dit dans les réunions des services ... ... et si la synthèse n'a pas était produite dans le sens de ce que le client voulait entendre. C'est souvent comme cela que ça se passe quand on travaille pour quelqu'un, on lui sert la soupe.
  19. Une Union Européenne qui s'étant encore et encore c'est quoi d'autre qu'une forme de capture ... la souveraineté européenne s'étant bien sur les territoires adhérents. Tu me diras qu'ils l'on bien cherché en signant les traités certes. Mais à quel moment cette empire qu'est l'Union ne cherche pas à s'étendre. Il ne revendique pas le Groenland ? C'est la même chose pour les USA tu lis le projet stratégique, et on y lit que le contrôle sur leur hémisphère est indispensable ... c'est quoi le "contrôle" dans le vocabulaire américain ?! Pour la Chine c'est pareil ils ont une nécessité quasi philosophique de contrôle des zone à l'est les ceinture d'ile dans un impératif soit disant sécuritaire. Plus modestement regarde la quantité de différent territoriaux ne serait qu'au sein des membres de l'OTAN tu vas etre choqué ... chacun veut plus, le machin qu'il avait avant, la ou son peuple est etc. --- Toi tu me dis mais eux ils veulent plus ils veulent une Russie qui s'étend jusqu'à Erfurt ou Gottingen ... bah qu'ils viennent ... ... On parle de 120 millions de gens - dont la plupart en on absolument rien à foutre - qui n'auraient même pas la capacité démographique d'occuper l'Ukraine. Ils vont faire quoi ? --- Le risque n'est pas militaire en soi. Le risque est bien plus civilisationnelle, dans le sens ou s'en prendre militairement à l'Europe n'a aucun sens, s'en prendre moralement à l'Europe est bien plus facile, c'est ce que fait Trump d'ailleurs et ça marche bien.
  20. Parce que ça n'alimente pas la BITD européenne ... ... l'idée derrière FAMOUS c'est de subventionner la BITD européenne concernant des innovations en mobilité militaire, et une voie vers la mobilité militaire bas carbone. On est assez loin des souci australien. Par exemple à terme les électro-machine que pour le moment on adjoint à la boite de vitesse dans le cadre d'une hybridation, à terme serviront à ma mobilité électrique permanente, les même exactement. Le probleme n'étant pas la capacité de l'électro-machine ou de l'onduleur, mais essentiellement celle de la batterie.
  21. La question c'est qui n'a pas cet ambition aujourd'hui ?! Tu le monde rêve d'etre plus, grand plus fort, plus universel etc. c'est meme un des moteurs de l'humanité. C'est ne pas en rêver le probleme. La question n'est pas de savoir ce dont il reve mais ce qu'il peuvent ... parce que les gens ne font que ceux qu'ils peuvent faire, c'est aussi simple que ca. --- Après que l'appareil sécuritaire US pousse la menace pour exister toujours plus qui cela étonnera... C'est pas comme s'il n'y avait pas des centaines de milliard à cannibaliser. C'est tout le probleme des faucons ... de qui sont ils la marionnette. Parce que la guerre "durable" peut bien être une fin en soi ... c'est très rentable, très stimulant, et ca ouvre tellement de potentiel qui virtuellement tout le monde à une petite chance d'y gagner.
  22. g4lly

    La Composante Air belge

    Le leurre remorqué ne leurre que quand on lui demande. Or l'avion n'est que partiellement furtif, du moins dans certaine condition. Pouvoir leurrer un missile qui attaque sur dans une attitude particulierement favorable n'est pas forcément à négliger! Le F-35 est équipé nativement du systeme de trappe et de treuil dédié à un systeme de leurre tracté d'ailleurs. La trappe dédié est situé juste derriere celle à double vantail qui contient l'éjecteur de flare. US Navy aussi s'équipe pour leur F-35.
  23. Mélanger obus de char monobloc et obus d'artillerie séparé est un complication particuliere. A part développer une munition 155 monobloc je ne vois pas trop trop comment gérer le probleme. Par exemple la munition d'artillerie s'automatise difficilement parce qu'il faut introduire un obus, puis composer avec les différent module un groupe propulsion, l'acheminer dans le berceau pour l'introduire en une seul fois malgré que ce soir plusieurs éléments. Avec un obus de char c'est simple il suffit de pousser l'obus qui se présente d’arrière en avant de fermer la culasse et feu.
  24. g4lly

    Chenille Vs Roue

    En augmentant la motricité - traction et glissement - on peut utiliser des outils nettement plus large ... et donc avoir besoin de moins de passage, donc moins de culture écrasé, donc plus de production. Sauf que ca rend le tracteur beaucoup moins polyvalent, qu'idéalement il faudrait le porter sur remorque pour le rouler sur route etc. donc au final on est plus dans un usage de niche sur les petites exploitation. La chenille à aussi des limite au niveau direction pendant quel tracte. La charge s'oppose la traction différentiel. Donc idéalement il faut un tracteur articulé ou un train avant directeur. L'autre souci dans le cas des tracteur agricole, c'est que des gros pneu ballon jumelé et basse pression font pas plus d’ornière - mais écrase des trace plus large - que des chenilles standards.
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