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g4lly

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Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. Guerre à Gaza : l’armée israélienne interpellée sur sa faillite morale Ces témoignages de soldats, recueillis par le journal israélien « Haaretz » sur les fusillades autour des centres de distribution alimentaire dans l’enclave, ont ouvert un débat en Israël. En quête de nourriture, des milliers de personnes tentent, chaque jour, désespérément, d’approcher l’un des quatre centres de distribution alimentaire ouverts par la controversée Gaza Humanitarian Foundation, avec le soutien d’Israël et des Etats-Unis, dans l’enclave palestinienne depuis fin mai. Et, chaque jour, ou presque, des Gazaouis y perdent la vie. En moins d’un mois, 19 incidents impliquant des tirs de l’armée israélienne ont été recensés, provoquant la mort de 549 Palestiniens et en blessant 4 000 autres, selon un bilan établi le 24 juin par le ministère de la santé du Hamas et corroboré par l’Organisation des Nations unies. Dans un long article paru le 27 juin, le journal israélien Haaretz a recueilli le témoignage accablant de soldats et d’officiers israéliens chargés de la sécurité de ces centres. Et tous, sous le couvert de l’anonymat, décrivent des scènes passibles de crimes de guerre. « Là où j’étais posté, entre une et cinq personnes étaient tuées chaque jour, raconte l’un d’eux. Elles sont traitées comme des forces hostiles : pas de mesures de contrôle des foules, pas de gaz lacrymogènes ; juste des tirs à balles réelles avec tout ce qu’il est possible d’imaginer, mitrailleuses lourdes, lance-grenades, mortiers. Puis, une fois le centre ouvert, les tirs cessent et [les Gazaouis] savent qu’ils peuvent approcher. Notre moyen de communication, c’est la fusillade. » Une stratégie appelée, selon lui, dans sa zone de service, « Poisson salé », équivalent israélien du jeu « Un, deux, trois, soleil ». Souvent désorientée par les consignes de sécurité contradictoire qu’on lui donne aux abords de ces centres (trois se trouvent près de Rafah dans le sud et un autre au centre, à proximité du corridor de Netzarim), la foule s’y précipite bien avant leur ouverture – parfois même la nuit –, sans toujours discerner les corridors attribués. « Travailler avec une population civile alors que le seul moyen d’interaction est d’ouvrir le feu est pour le moins problématique, déplore un officier. Il n’est ni éthique ni moralement acceptable que des personnes soient obligées d’atteindre une [zone humanitaire] sous le feu des chars, des snipers et des obus de mortier. » « Usage disproportionné de la force » Ces témoignages ont provoqué une onde de choc rarissime en Israël sur la faillite morale de l’armée, contraignant le gouvernement à réagir le soir même de la parution de l’article. Dans un communiqué commun, publié sur X, le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de la défense, Israel Katz, ont nié « catégoriquement » les récits publiés, qualifiés de « mensonges malveillants visant à diffamer l’armée la plus morale du monde ». Le ministère de la défense a également rejeté les faits décrits, tout en laissant entendre que la procureure générale militaire, responsable des enquêtes disciplinaires, avait saisi le mécanisme d’évaluation des faits, chargé de mener des enquêtes préliminaires rapides, et qu’elle allait « tirer les leçons » de sa mission de sécurisation des lieux. Sollicitée par Le Monde pour savoir si le parquet militaire allait diligenter une enquête, l’armée n’a pas répondu. Lundi 30 juin, elle a néanmoins annoncé qu’un nouveau centre de distribution allait ouvrir, en remplacement de celui « temporairement fermé » de Tel Al-Sultan, théâtre d’une fusillade meurtrière le 31 mai, « afin de réduire les frictions avec les civils et d’assurer la sécurité des soldats ». La parole de plusieurs de ces soldats a jeté une lumière crue sur des pratiques que la société israélienne, dont nombre d’enfants sont envoyés combattre dans la bande de Gaza pendant leur service, ne peut pas ou ne veut pas voir. « Ce n’est évidemment pas la première fois que l’armée utilise les armes à feu contre la population palestinienne, souligne Nadav Weiman, directeur exécutif de Breaking the Silence, une association fondée en 2004 par des vétérans israéliens dans le but de sensibiliser l’opinion publique à la situation dans les territoires occupés. Les forces israéliennes ont deux doctrines à Gaza : la première, “Dahiya” [du nom d’un quartier dans le sud de Beyrouth ravagé par l’aviation israélienne en 2006, elle fut mise au point par le général Gadi Eisenkot], prône un usage disproportionné de la force lors de représailles contre des zones civiles servant de base à des attaques ; la seconde est “zéro victime parmi nos soldats”. » Pratiques « hors les clous » « L’atmosphère, poursuit-il, reste la même que lors de la guerre [de Gaza] de 2014, mais depuis le 7 octobre 2023 [date de l’attaque terroriste du Hamas sur le sol israélien], les forces israéliennes sont hors des clous. » Nadav Weiman en veut pour preuve le nombre sans précédent de victimes civiles – la majorité des plus de 56 000 morts dénombrés par le ministère de la santé de Gaza, un chiffre jugé fiable par les organisations internationales. « Avant, dit-il, quand l’armée voulait tuer une cible, elle visait la bonne personne, même si, dans certains cas, les dommages pouvaient aller bien au-delà. Mais, aujourd’hui, nous constatons, à travers les témoignages que nous recueillons, que pour atteindre un chauffeur de camion censé être lié au Hamas on peut tuer jusqu’à plusieurs dizaines de personnes. » Et, ajoute-t-il, « il n’y a jamais de sanction ». La destruction systématique des habitations fait aussi partie des pratiques « hors les clous » mises en avant par l’ONG. « Vous combattez dans le territoire le plus peuplé de la région et vous faites comme si c’était le désert du Sinaï ou le plateau du Golan ! Après avoir envoyé des ordres d’évacuation par SMS ou par tracts, les forces israéliennes traitent Gaza comme un champ de tir ouvert. » Un constat que partage Samy Cohen, auteur du remarquable essai Tuer ou laisser vivre. Israël et la morale de la guerre (Flammarion, 368 pages, 22 euros). « Les règles d’engagement rédigées par l’état-major, explique le politiste, joint par téléphone à Paris, sont communiquées oralement aux unités sur le terrain. De fait, chaque commandant, dont l’objectif prioritaire est de protéger ses soldats, élabore ses propres règles. Dans certains secteurs, dits “stériles” – de vraies “kill zones” –, ces derniers autorisent l’ouverture du feu sans sommation sur chaque civil qui s’approche, ce qui est contraire au droit international et au code éthique de l’armée. » « Avant le 7-Octobre, relève encore cet expert, détruire un immeuble nécessitait l’autorisation du chef d’état-major. Désormais, un commandant de division ou de brigade peut en décider. On leur laisse cette liberté parce que, pour la première fois, l’armée a déployé 300 000 réservistes en plus des unités régulières et que le chef d’état-major ne peut pas tout contrôler. Cette liberté est complètement folle. Ce n’est plus “tuer ou laisser vivre”, c’est tuer tout court. » Peu d’écho Ex-cheffe adjointe du corps du renseignement de combat, Miri Eisin est l’une des premières femmes à avoir atteint le grade de colonel dans l’armée israélienne. Aujourd’hui chercheuse et enseignante sur les questions militaires à l’université Reichman, elle met en avant « une guerre horrible » qui ne peut être critiquée, selon elle, sans prendre en compte « le contexte ». « Contre le type de modus operandi adopté par le Hamas le 7-Octobre, nous n’avons pas de bonne réponse, personne n’en a, affirme-t-elle. Il n’y a aucune règle d’engagement internationale lorsqu’il s’agit d’un Etat contre un acteur non étatique. Chaque pays, la Russie, la Chine, les Etats-Unis, la France ou l’Allemagne, définit différemment ce qu’est le terrorisme. Nous ne sommes pas meilleurs ou pires que les autres. » « La seule question qui importe est : ce que nous faisons est-il légal ? Or, légal ne veut pas dire moral », insiste Miri Eisin, en écartant toute dérive institutionnalisée : « Les forces israéliennes n’ont pas pour instruction de tirer sur des civils. » Sur le terrain, des figures de l’armée sont pourtant mises en cause, tel le général de brigade Yehuda Vach, 46 ans, commandant de la division 252, déjà soupçonné d’exactions dans le corridor de Netzarim et décrit comme un idéologue, un officier « messianique ». « Le politique ne doit pas imposer à l’armée des missions illégales », dénoncent Tammy Caner et Pnina Sharvit Baruch, chercheuses à l’Institut pour les études sur la sécurité nationale à Tel-Aviv. « Alors que l’inquiétude de l’opinion publique quant à la résilience de la démocratie israélienne se concentre principalement sur les évolutions politiques internes, la mise en œuvre d’actions illégales et contraires à l’éthique contre les Palestiniens de Gaza constitue une menace tout aussi grave pour l’identité démocratique et juive d’Israël », écrivent-elles dans une note publiée le 29 mai. L’écho rencontré par l’enquête d’Haaretz, y compris sur le plan international, ne semble cependant pas avoir produit d’effet. Lundi, la défense civile palestinienne a annoncé la mort de 22 personnes après des tirs de l’armée israélienne, « près de points de distribution d’aide dans le centre et le sud du territoire » de Gaza. https://www.lemonde.fr/international/article/2025/07/01/guerre-a-gaza-l-armee-israelienne-interpellee-sur-sa-faillite-morale_6617174_3210.html
  2. g4lly

    Ici on cause MBT ....

    Après la bataille c'est toujours avant la suivante ... on le voit dans les plans de réorganisation de l'US Army, pas mal de chose pourrait être largement bouleverser meme à court terme. J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi certain achète encore des engin dont l'architecture et la doctrine remonte à la seconde guerre mondiale ... et qui ont en pratique assez peu évolué conceptuellement. Cette forme de conservatisme extreme m'interroge ... parce que d'évidence il ne donne pas de si bon résultat au combat - sauf quand tu joue à 10 contre 1 -.
  3. g4lly

    Défense sol-air multicouches

    Oui et non ... le systeme de contrôle des missile oblige le radar de poursuite à poursuivre jusqu'à l'impact puisque le missile est piloté par radiocommande. Pendant les quelques seconde d'engagement d'une cible il n'est pas disponible pour en engager une autre, sauf si elle est dans son champ de vision. C'est un radar à balayage électronique donc le champ de vision n'est pas super étriqué, il est sensé couvrir autour de 90°. Dans ce secteur si la cible et le missile n'en sorte pas, le systeme peut poursuivre et engager 3 cible. Normalement la tourelle optronique peut engager une cible aussi, elle peut etre rallié par le radar de veille, mais pour envoyer le missile dans la bonne direction il faut qu'à un moment la tourelle soit dans la bonne direction - ce qui oblige à tourner le radar d'engagement, donc que celui ci ne soit pas occupé dans un secteur trop différent -. En gros idéalement il faut une batterie de 4 ... chacun en charge d'un secteur de 90° environ. Ca permet d'avoir entre 12 et 16 missile en l'air en meme temps.
  4. Il faudrait l'avis d' @ARMEN56 ... mais ca me semble occuper un espace énorme est avoir de grosse perte de charge, on sait si c'est le meme cheminement à l'admission ?!
  5. Même la 2017 n'a jamais été respecté sur les ERP ... j'ai quantité d'ERP post 2000 sans bilan thermique sérieux, sauf le chauffage parce que c'était la hantise du client. Quant à climatiser le bâtiment ... oublie. Même pour climatiser quelques salle avec plafond bas sans fenêtre c'est déjà un supplice. La clim' ça se paie au volume ... chez Leclerc c'est le client qui la paie, mais dans les bâtiments public il n'y a pas vraiment de client pour payer. Il faut voir aussi comment sont fait les appel d'offre marché public ... pour que ca passe on projette un budget ridicule ... le cout de base explose, le chantier s'allonge jusqu'au prochaine élection, et en général ca triple ... t'imagine bien que la dedans le "confort" thermique est un peu la dernière roue du carrosse.
  6. On paie une fois pour l'éducation ... et une fois pour l'hébergement. Tu n'as jamais remarqué que dans les lycée c'est du personnel du conseil régional qui s'occupe de tout ce qui est non-éducatif - entretien, maintenance, petite rénovation, chauffage, restauration etc. - ? C'est la décentralisation qui a voulu ça. Pareil pour le transport scolaire.
  7. L'admission et l'échappement sont routés comment depuis le fond ?! On parle de conduite de plusieurs mètre de diamètre, avec des gaz chaud en sortie - sauf si c'est une turbine à échangeur mais il ne me semble pas que ca ait plus l'adhésion que cela dans les usage marine -. Sur les QE ... et la TAG est juste en dessous.
  8. Il se pose ou ton avion dans un environement contesté par des missile air air longue portée ? Et des infrastructure endommagé ? A la sauvette après un coup de dozer pour boucher les trous dans la piste ? La problématique est la même dans tous les cas ... tu n'approches pas un gros cargo tactique d'un espace largement contesté comme ça. Et le temps que l'espace en question soit moins contesté tu peux acheminer du matériel par tout un tas de moyen y compris combiné. Dans tout les cas tu ne vas pas avoir une QRF qui va se déployer sous quelques heures par avion avec 13 Leclerc 13 VBL ... au moins autant de VBCI ... et tout le tralala d'appui qui va bien derrière.
  9. Disons que ca va manger une partie de place libéré par les réacteur nucléaire ... ... pour les TAG le GROOOOS souci ce sont les pertes de charge admission et échappement donc il faut router les deux tres large et tres droit ... ca induit aussi de grosse perte de volume si les TAG sont dans le fond. Sur QE ils les avaient foutu dans le sponson pour cette raison, c'est un endroit vulnérable mais ca économise énormément de volume par rapport aux aux emplacement, évidement les TAG pas aligne sur les arbres d'hélice ca imposait une propulsion électrique etc.
  10. Sauf qu'il peuvent s'y balader a poil sous un brumisateur et un ventilateur pour les prolos, et dans la piscine ou dans un bureau climatiser pour les plus classe moyenne. L'autre souci c'est que d'un coté on veut que les enfants passe plus de temps à l'école - en cours, en péri et/ou para scolaire - pour éviter qu'ils soient désœuvré dehors. Le temps passé "à l'école" est d'autant plus avantageux pour les classes défavorisés ou c'est pas la joie à la maison au au pied u HLM. Évidement on ne pas pas avoir des enfants à l'école - ou dans des structures sportive ou culturelle accueillant des enfants - si ces structures sont insupportable 4 mois de l'année. Meme probleme pour les hébergement que ce soit des internats college/lycée ou des logement étudiants ... ne pas avoir à faire des heures de transport en commun pour aller à l'école c'est avoir plus de temps pour apprendre, grandir, dormir. Si les hébergement collectif des élèves et étudiant sont aussi des bouilloire thermique le probleme est le meme. etc. C'est absolument débile de produire des ERP et autre logement collectif accueil collectif ... qui ne soit pas accueillant 4 mois de l'année. Parce que meme si on veut adapter la journée à la météo - exemple à l'équitation on travail essentiellement tot le matin en ce moment pour laisser les chevaux tranquille sous les brumisateur quand il fait 35°C - à un moment on ne pas ne rien faire de midi à minuit pour faire comme s'il ne faisait pas chaud. Parce que meme dormir est insupportable à ce moment là. Accessoirement rapidement va se poser le probleme de la production en général ... parce que le probleme ne concerne pas seulement les élève/étudiant/professeur ... le probleme est le meme partout, à part en EPHAD ... Dans les pays du sud les périodes chaude conduise à une baisse de production notable par exemple. On peut aménager le travail pour compenser en partie à la saison fraiche ... mais ca ne rattrape pas tout. J'ai dirigé des chantiers de TP en Espagne j'embauchais à 5h pour éviter au maximum les grosses chaleur ... mais meme comme ca tu vois le rythme baisser à mesure que la température monte dans la matinée, c'est source d'erreur, d'incident voire d'accident.
  11. C'est pas négligeable comme volume et comme consommation des chaudières dédiées ... il faut chauffé 30t d'eau à 250°C par heure par catapulte en continue ... pour un lancement par 60 secondes - préchauffage non inclus -. https://www.tecnicaindustrial.es/thermodynamic-analysis-of-the-c-13-1-steam-catapult-for-aircraft-launching-from-an-aircraft-carrier/
  12. Certains sites ont pu être atteints plusieurs fois.
  13. Ja, zusätzlich dazu werfen an Frontabschnitten in einer nächsten Phase immer wieder russische Drohnen chemische Reiz- oder Kampfstoffe ab. Yes, in addition to this, Russian drones are repeatedly dropping chemical irritants or warfare agents on sections of the front in the next phase. Il s'agit de gaz lacrymogène ou d'autre agent irritant du meme genre ... mais de l'autre coté les ukrainiens déversait de la thermite sur les tranchée, il me semble que c'est comme le WP associé a des "armes chimiques" lorsque ce n'est pas pour un usage éclairant ou masquant. On a eu le cas d'autre gaz irritant comme l'ammoniac il me semble, mais ca n'avait pas été une réussite russe d'évidence. Pour les lacrymogène - puissant à la russe - dans les tranchée c'est largement documenté. Mais parfois on ne sait pas trop ce qui incommode les ukrainiens en défense. Surtout au contact. Difficile de savoir si les assaillant envoient des grenades lacrymogène - on devrait les retrouver -, si les combat on mis le feu à un truc suffoquant etc. Mais c'est régulièrement un probleme pour les défenseurs installé dans les sous sol des habitations des villages rasés. Et il n'y a pas de parade à part attendre que ca passe. A priori on ne voit jamais de masque à gaz ... c'est probablement que ce n'est pas une menace si notable que ca. Mais c'est utilisé pour harceler les défenseurs enterrés.
  14. Et comment on alimente les gourmandes catapultes à vapeur ? En mettant des catapultes électrique ?
  15. g4lly

    La Force aérienne suisse

    Oui bien juste les simulateurs...
  16. La situation est pourrie du coté de réservoir Kleban-Byk. Les russes sont quasi au contact du réservoir au sud, pas tres loin à l'est et à l'ouest, ce qui crée une grosse poche au sud-est qui pourrait etre compliqué d'évacuer. Les ukrainiens ont lancés une contre attaque contre les forces russe au contact du réservoir au sud pour laisser un peu d'air au encerclés, mais probablement juste le temps de se replier en ordre. Coté Novoekonomichne, les russes contrôle un large front nord-sud à l'est de la ville et tout le front sud. Ca pourrait prendre du temps, mais la ville est clairement la cible d'un prochain gros assaut russe. Mais les russe ont déjà des "fire control" sur plusieurs point de la ville, à l'est et au sud. Pokrovsk, les russes testent les défense de la ville depuis le sud-ouest avec une certaine réussite. Au nord de Zelene Pole, les russes cherchent toujours à s'installer dans l'Oblast de Dnipro, pour le moment il sont sur la frontière de l'oblast mais tienne assez fermement Komar et Schevchenko. Une "drole" d'offensive dans Kamianske soutenues par plusieurs hélicopteres à amener les russes à améliorer leur positions dans la ville nettement au delà de la riviere. Si ca tient la "ville" pourrait être prise à court terme.
  17. Tu peux poster des articles de gauchistes tu sais ... https://www.npr.org/2025/06/27/nx-s1-5448863/birthright-citizenship-supreme-court-ruling What is birthright citizenship and what happens after the Supreme Court ruling? After the Supreme Court issued a ruling that limits the ability of federal judges to issue universal injunctions — but didn't rule on the legality of President Trump's executive order on birthright citizenship — immigrant rights groups are trying a new tactic by filing a national class action lawsuit. The lawsuit was filed on behalf of two immigrant rights organizations whose members include people without legal status in the U.S. who "have had or will have children born in the United States after February 19, 2025," according to court documents. One of the lawyers representing the plaintiffs, William Powell, senior counsel at the Institute for Constitutional Advocacy and Protection at Georgetown Law, says his colleagues at CASA, Inc. and the Asylum Seeker Advocacy Project think that, with the class action approach "we will be able to get complete relief for everyone who would be covered by the executive order." The strategic shift required three court filings: one to add class allegations to the initial complaint; a second to move for class certification; and a third asking a district court in Maryland to issue "a temporary restraining order or preliminary injunction asking for relief for that putative class," Powell said. In the amended complaint, filed two hours after the Supreme Court's ruling, the immigrant rights attorneys said that Trump's effort to ban birthright citizenship, if allowed to stand, "would throw into doubt the citizenship status of thousands of children across the country." "The Executive Order threatens these newborns' identity as United States citizens and interferes with their enjoyment of the full privileges, rights, and benefits that come with U.S. citizenship, including calling into question their ability to remain in their country of birth," reads the complaint. Rights groups and 22 states had asked federal judges to block President Trump's executive order on birthright citizenship. Issued on his first day in office, the executive order states, "the Fourteenth Amendment has never been interpreted to extend citizenship universally to everyone born within the United States." But after three federal district court judges separately blocked Trump's order, issuing universal injunctions preventing its enforcement nationwide, the Trump administration asked the Supreme Court to block universal injunctions altogether. The Supreme Court did not rule on the birthright issue itself. But after the ruling, Trump called it a "monumental victory for the Constitution, the separation of powers and the rule of law," in a briefing at the White House. The president said the ruling means his administration can now move forward with his efforts to fundamentally reshape longstanding U.S. policy on immigration and citizenship. Friday's ruling quickly sparked questions about how the dispute over birthright citizenship will play out now — and how the ruling on universal injunctions might affect other efforts to push back on executive policies, under President Trump and future presidents. "Nationwide injunctions have been an important tool to prevent blatantly illegal and unconstitutional conduct," the National Immigrant Justice Center's director of litigation, Keren Zwick, said in a statement sent to NPR. The decision to limit such injunctions, she said, "opens a pathway for the president to break the law at will." Both Zwick and Powell emphasized that the Supreme Court did not rule on a key question: whether Trump's executive order is legal. At the White House, Attorney General Pam Bondi would not answer questions about how the order might be implemented and enforced. "This is all pending litigation," she said, adding that she expects the Supreme Court to take up the issue this fall. "We're obviously disappointed with the result on nationwide injunctions," Powell said. But, he added, he believes the Supreme Court will ultimately quash Trump's attack on birthright citizenship. "The executive order flagrantly violates the 14th Amendment citizenship clause and Section 1401a of the Immigration and Nationality Act," Powell said, "both of which guarantee birthright citizenship to nearly all children born in the United States, with only narrow exceptions for ambassadors [and] invading armies." The court's ruling set a 30-day timeframe for the policy laid out in Trump's executive order to take effect. "The Government here is likely to suffer irreparable harm from the District Courts' entry of injunctions that likely exceed the authority conferred by the Judiciary Act," a syllabus, or headnote, of the Supreme Court's ruling states. The majority opinion, written by Justice Amy Coney Barrett, also discusses the differences between "complete relief " and "universal relief." "Here, prohibiting enforcement of the Executive Order against the child of an individual pregnant plaintiff will give that plaintiff complete relief: Her child will not be denied citizenship," Barrett wrote. "Extending the injunction to cover all other similarly situated individuals would not render her relief any more complete." In her dissenting opinion, Justice Sonia Sotomayor said the ruling suggests that constitutional guarantees might not apply to anyone who isn't a party to a lawsuit. The concept of birthright citizenship has deep roots, dating to the English common law notion of jus soli ("right of the soil"). The doctrine was upended for a time in the U.S. by the Supreme Court's notorious Dred Scott ruling. Current legal standing for birthright citizenship in the U.S. extends back to the 1860s, when the 14th Amendment of the Constitution was ratified, stating, "All persons born or naturalized in the United States, and subject to the jurisdiction thereof, are citizens of the United States." "Any executive order purporting to limit birthright citizenship is just as unconstitutional today as it was yesterday," Wendy Weiser, vice president for democracy at the Brennan Center for Justice at NYU Law School, told NPR. "There is nothing substantively in the decision that undercuts those lower court opinions. The opinion just undercuts the tools available to the courts to enforce that constitutional mandate."
  18. Canicule : « L’écart entre ce qu’il faudrait faire et la vitesse à laquelle progresse le changement climatique se creuse d’année en année » Pour la géographe Magali Reghezza-Zitt, les réponses d’urgence apportées aux canicules ne suffisent plus devant l’ampleur des effets du réchauffement sur toute la société. Alors que 16 départements, dont le Bassin parisien, seront placés en vigilance rouge canicule mardi 1er juillet, et que 68 resteront en vigilance orange, Magali Reghezza-Zitt, géographe spécialiste de l’adaptation au changement climatique et ancienne membre du Haut Conseil pour le climat, explique pourquoi la France est mal armée pour faire face aux effets du dérèglement climatique, que ce soit sur les villes, le bâti, les rythmes scolaires ou les conditions de travail. La France est-elle assez préparée aux vagues de chaleur ? La population et les élus ont de plus en plus conscience que même en vivant dans un pays riche, on ne sera pas épargnés par la crise climatique. Mais on n’est pas prêts. Le Haut Conseil pour le climat le dit depuis 2020. L’écart entre ce qu’il faudrait faire et la vitesse à laquelle progresse le changement climatique se creuse d’année en année. Le Plan national d’adaptation au changement climatique est insuffisant : on n’a ni une stratégie suffisamment robuste ni assez de moyens. Plutôt qu’une logique de prévention, on est dans des réponses réactives et curatives qui sont indispensables en situation d’urgence mais qui ne permettent plus de diminuer la menace du réchauffement, et encore moins d’espérer, à terme, survivre dans des conditions décentes. L’importante surmortalité lors des vagues de chaleur ne peut qu’augmenter, avec des conséquences de plus en plus lourdes sur la santé physique et mentale. Pour inverser cette tendance, il y a une grande marche à franchir. Elle a été franchie pour diminuer la vulnérabilité des personnes âgées [après la canicule de 2003 qui avait fait 20 000 morts], mais pas encore pour les écoles ou pour les travailleurs en extérieur. Les écoles ne sont donc pas assez protégées ? Les leçons des canicules de juin 2019, qui avait conduit au report des épreuves du brevet, et de juin 2022 n’ont pas encore été tirées. Jusqu’à présent, les canicules arrivaient en juillet ou août. Désormais, elles s’étendent de juin à septembre, donc pendant le temps scolaire. Et cette année, la vague de chaleur survient à un moment délicat : quand les collégiens et lycéens passent des examens. Les très jeunes, aussi, risquent de souffrir car ils ne peuvent pas exprimer leurs besoins. De nombreux établissements scolaires sont des bouilloires thermiques. Or on ne peut pas étudier quand il fait 40 °C. Il est urgent de rénover le bâti scolaire, en intégrant le confort d’été [le maintien d’une température intérieure agréable] et en créant plusieurs pièces froides, comme dans les maisons de retraite. Elles pourraient être refroidies par des pompes à chaleur réversibles fonctionnant grâce aux énergies renouvelables. Plus largement, il faut un changement complet dans la manière d’appréhender l’éducation : adapter les rythmes scolaires, par exemple en commençant les cours plus tôt, modifier les calendriers des vacances (en étendant celles d’été et en en raccourcissant d’autres). Cela implique de trouver aussi des solutions pour les parents qui ne peuvent pas garder les enfants chez eux et de réfléchir à la manière de finir les programmes quand le nombre de jours où les enfants pourront aller à l’école va se réduire à l’avenir. Tout cela doit se décider avec des professionnels de l’éducation, des psychologues, des physiologues et des climatologues. Quant au travail en extérieur, les normes sont-elles suffisantes pour protéger les salariés ? Une réflexion est déjà menée dans beaucoup d’entreprises avec le décalage des 3 x 8, travailler le matin plus tôt, le soir plus tard ou la nuit, ou mettre en place des navettes climatisées pour aller chercher les salariés. Un nouveau décret entre par ailleurs en vigueur le 1er juillet pour préciser les obligations des employeurs. Mais les solutions mises en place aujourd’hui vont très rapidement être dépassées par l’aggravation du réchauffement climatique. Il faut une réflexion collective sur l’évolution du droit du travail pour réussir à maintenir la continuité des activités : qu’est-ce qu’un métier pénible dans un climat qui change ? Faut-il interdire le travail en extérieur à partir de certains seuils de température ? Des questions de droit de retrait voire d’abandon de poste vont vite se poser. Y compris dans des secteurs que l’on n’imaginait pas touchés, comme les hôpitaux où les températures parfois élevées mettent les malades et les personnels en danger. Dans les cuisines des restaurants aussi, il y a un enjeu à climatiser certains endroits, adapter les menus ou préparer des plats à l’avance. Comment mieux adapter les villes ? Il existe déjà de nombreuses solutions, qu’il faut amplifier par des mesures plus structurelles. Il s’agit de lancer un vaste plan de rénovation thermique des bâtiments, de végétaliser, de peindre les surfaces en blanc (une couleur qui réfléchit plus les rayons du soleil) ou encore de faire circuler de l’eau quand c’est possible. La grande question est de passer d’une logique de rafraîchissement (les ventilateurs et brumisateurs) à une logique de refroidissement. L’idée n’est pas que chacun s’équipe avec un climatiseur, ce qui revient à de la « maladaptation » étant donné que ces équipements consomment de l’eau et de l’énergie, des ressources de plus en plus rares et chères dans un climat qui se réchauffe. Dans les villes, on peut par exemple envisager d’avoir une pièce réfrigérée dans chaque immeuble, avec une production de froid au niveau du bâtiment, grâce au réseau de froid et aux pompes à chaleur. Auxquels s’ajouteraient des « lieux refuges » dans les mairies ou d’autres espaces de la ville. https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/06/30/canicule-l-ecart-entre-ce-qu-il-faudrait-faire-et-la-vitesse-a-laquelle-progresse-le-changement-climatique-se-creuse-d-annee-en-annee_6616990_3244.html
  19. g4lly

    Marine Norvegienne

    Seulement 15 ...
  20. L'illustration de "sol-air dédié" c'est bien un Pantsir S1 ... comme déjà plus tot dans le fil. Meme l'illustration du missile correspond ...
  21. g4lly

    [Rafale]

    Tant qu'on voudra bien l'y laisser. Mais tous les outils sont dans cet engins déjà prêt à effectuer une mission en autonomie. Il suffit de changer le software, ou peut être meme juste quelques paramètre du soft. C'est d'ailleurs ce qu'on fait déjà avec nos missile de croisiere ... et ca ne dérange pas grand monde. En plus il n'ont pas de liaison de donnée montante qui permettrait d'annuler la mission, de changer de cible, ou d'itinéraire, donc l'engin est à proprement parlé autonome, meme si ca liberté de décision - un algo au moment des recalage - est modeste. Dans le cas de l'Exocet par contre la liberté est plus lâche ... on affecte une zone - en général un couloir, meme si avec les version turbofan on peut envisager de ré-attaquer avec un autre motif de recherche, ou une zone plus large, décalée, différentes comme une cible secondaire - de recherche et on laisse l'autodirecteur libre d'y trouver une cible qu'il jugera valable. --- L'air de rien garder l'homme dans la boucle - meme si c'est juste un presse bouton pour valider le départ d'une munition - c'est contraignant. Ca impose une liaison de donnée de qualité, avec un débit et une latence compatible avec la consultation d'élément justifiant la pertinence de l'homme en plus de la machine, comme un flux vidéo d'une situation ambiguë. On me répondra que la liaison de donnée est nécessaire à la mise en réseau des UCAV ... Je répondrais que la mise en réseau des UCAV elle n'est pas indispensable à toutes les missions.
  22. Anne Deysine, juriste et américaniste : « La décision de la Cour suprême marque l’avènement d’une société sans droit » Anne Deysine, juriste et américaniste : « La décision de la Cour suprême marque l’avènement d’une société sans droit » La spécialiste du droit américain considère, dans un entretien au « Monde », que la décision de la Cour suprême va déboucher sur un « chaos » institutionnel, avec des situations différentes selon les Etats. Le président Trump va pouvoir continuer à modifier le fonctionnement des institutions et de la société par des décrets souvent illégaux. Vendredi 27 juin, la Cour suprême a restreint le pouvoir des juges fédéraux : ils ne pourront plus suspendre, par des « ordonnances universelles », l’application de décrets du pouvoir exécutif. L’affaire portait sur un décret supprimant le droit du sol − en violation du 14e amendement de la Constitution −, pour lequel des recours avaient été introduits non seulement par 22 Etats, mais aussi par des associations pour la défense des migrants et par plusieurs mères enceintes souhaitant protéger les droits de leur enfant à naître. Selon Anne Deysine, juriste et américaniste, professeure émérite à l’université de Nanterre, la décision de la Cour suprême va mener au chaos et elle menace les libertés publiques. La décision de la Cour suprême est-elle politique ? Elle est assurément politique. Car si l’administration Trump a demandé une intervention d’urgence de la Cour suprême, ce n’est pas parce qu’elle cherche à défendre la légalité du décret mettant fin à l’obtention automatique de la nationalité américaine pour tout enfant né sur le territoire des Etats Unis : elle demande à la Cour de suspendre les ordonnances dites « universelles » rendues par des juges de première instance et confirmées en appel. Or lorsque nombre de décrets pris par l’administration Biden, sur la vaccination obligatoire par exemple, avaient également été suspendus par le même type d’ordonnances universelles, la Cour n’avait rien fait. Par leurs questions durant l’audience du 15 mai, les juges de droite ont montré leur hostilité envers ces ordonnances s’appliquant non pas seulement aux requérants et parties du procès mais à tous ceux dont les droits risquent d’être violés. A propos du décret sur le droit du sol, une ordonnance universelle se justifiait pourtant, car elle permettait d’éviter de créer le chaos, avec des situations différentes selon les Etats. Ce qui va se produire. Quelles vont être les conséquences concrètes de cette décision, du point de vue du droit du sol ? Le décret stipule que les enfants nés de parents ne disposant pas de titre de séjour permanent valable (la green card) ou n’ayant pas la nationalité américaine ne deviennent pas citoyens à la naissance, en violation de ce que prévoient explicitement le 14e amendement à la Constitution, la loi sur la nationalité de 1940 et la jurisprudence de la Cour. Dans la décision United States v. Wong Kim Ark de 1898, elle a jugé que même si ses parents sont « sujets de l’Empereur de Chine », l’enfant né aux Etats Unis est bien américain. Dès que le délai de 30 jours fixé par la Cour sera écoulé, l’administration Trump va donc pouvoir appliquer le décret dans les 28 Etats, dirigés par les Républicains, qui ne l’ont pas contesté en justice. Cette situation pourra amener des mères à aller accoucher à New York ou dans le Massachusetts pour que leur enfant soit américain. A terme, cela risque de creuser encore davantage le fossé entre Etats « rouges » (républicains) et Etats « bleus » (démocrates), protecteurs des droits attaqués par l’administration Trump. L’interdiction des ordonnances à portée universelle signifie qu’il incombera désormais, dans ces 28 Etats républicains, à chacun des enfants – ou plutôt à leurs représentants, mères ou associations ou Etats – de saisir le juge afin de contester l’application du décret, en invoquant la violation du 14e amendement. Sur le plan logistique, ce sera le chaos car les enfants se déplacent au cours de leur vie. Or, le statut de citoyen américain entraîne des droits et permet de bénéficier de certains services, comme les bons alimentaires. Un enfant né dans un Etat « rouge » qui se déplacera dans un Etat « bleu » pourra-t-il faire valoir des droits attachés à la citoyenneté ? Les recours collectifs (« class actions ») et les procédures coordonnées dans tous les Etats peuvent-ils permettre de contrecarrer l’interdiction des ordonnances universelles ? Constituer une action de groupe prend du temps. Lorsqu’il y a urgence, ce n’est pas l’instrument idéal. Mais la Cour n’a pas été sensible à cet argument. Dès l’annonce de la décision, des groupes de défense des libertés publiques ont déposé des demandes d’actions de groupes nationales. Mais le parcours sera semé d’embûches car la Cour a rendu plus difficile la certification des actions de groupes. Cette décision de la Cour suprême met-elle en danger les droits fondamentaux aux Etats-Unis ? En effet, et le droit du sol n’est pas le seul à être menacé. Une dizaine de ces ordonnances bloquent actuellement d’autres décrets sans doute illégaux de Trump : ceux qui gèlent les fonds votés par le Congrès, démantèlent les agences, limogent les fonctionnaires, s’en prennent aux transgenres et visent à modifier les règles électorales. Les juristes de la Maison Blanche sont déjà en train de demander aux juges de déclarer ces ordonnances illégales. Ce qui, espère Trump, devrait lui permettre d’agir vite et sans aucun obstacle. A court terme, le président Trump va pouvoir continuer à modifier le fonctionnement des institutions et de la société par décrets. Il n’aura plus à craindre ces ordonnances universelles. Elles étaient critiquables, mais dans la situation actuelle, elles étaient un moindre mal. Nous vivons l’avènement d’une société sans droit, avec la création de zones de non droit validées par la Cour suprême, alors que les Etats-Unis se sont construits sur la primauté du droit (rule of law), ainsi que l’avait jugé la Cour suprême en 1974 dans United States v. Nixon : « Personne n’est au-dessus du droit », pas même le président. Ceux qui pensaient que la Cour suprême, certes conservatrice, pourrait être un rempart contre la dérive autoritaire de Donald Trump se sont-ils trompés ? Cette décision montre que le président de la Cour, John Roberts, un conservateur attaché à la légitimité de la Cour, ne parvient plus à freiner les plus radicaux de ses collègues, les juges Thomas et Alito en particulier. Donc il rejoint la majorité. Comme c’est son privilège et sa prérogative, il a attribué la rédaction de l’opinion majoritaire à la juge Barrett, elle aussi très conservatrice, mais attachée au respect de la procédure. Elle a concocté une décision peu convaincante, voire cynique, mais pas aussi absolue que ce que beaucoup craignaient. Elle invalide ces ordonnances uniquement parce que leur champ d’application est trop large. Les trois affaires sont donc renvoyées aux juridictions de première instance qui vont devoir tenter de déterminer les implications pratiques de l’arrêt de la Cour et décider si une injonction moins large est appropriée. Ce qui signifie que, pour Trump, tout n’est pas gagné. Il reste des possibilités d’agir. Mais en attendant, ce sera l’incertitude et l’angoisse pour les parents pendant de longs mois ; certains enfants risquent de perdre leur droit à la citoyenneté américaine. Est-ce une abdication du rôle de garant de la Constitution que la Cour suprême est censée exercer ? Entre ces deux institutions qui se veulent suprêmes, la présidence et la Cour, la seconde est en train de perdre la bataille. Elle avait la possibilité de rétablir l’équilibre en permettant aux juridictions de première instance de conserver la possibilité de rendre des ordonnances universelles. Ce n’est pas le choix que la majorité de ses juges a fait. https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/06/30/anne-deysine-juriste-et-americaniste-la-decision-de-la-cour-supreme-marque-l-avenement-d-une-societe-sans-droit_6616945_3232.html
  23. Personne n'a proposé l'école à distance comme pendant le Covid, je suis assez surpris d'ailleurs.
  24. g4lly

    L'armée de Terre Française

    Les ukrainiens ont fait usages des mines anti-personnel qu'ils avaient ou de celle qui leurs ont été ensuite données - moins que les russes, mais probablement en partie parce qu'ils en avaient beaucoup moins en stock et n'en produisent pas -. Ici c'est de la reprise de production locale dont il est question avant tout. A noter aussi leur emploi lors du conflit 2014 ... et sur la ligne de démarcation qui s'était installé ensuite.
  25. g4lly

    La Force aérienne suisse

    Depuis l'épisode des fraudes fiscale d'UBS https://en.wikipedia.org/wiki/UBS_tax_evasion_controversies La Suisse est dans le collimateur des USA qui disposent sur les différents dossiers bancaires et fiscaux de très gros leviers.
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