Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

g4lly

Administrateur
  • Compteur de contenus

    70 731
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    416

Tout ce qui a été posté par g4lly

  1. Perfect enfin presque ... c'est un NA-110 avec un 120mm KRH 92 mais chut :lol:
  2. g4lly

    [Quizz] Char / Archive

    A donc c'était de tas faute que ca marchait pas :lol: maintenant tu vois tout bien comme il faut et tout de suite la bonne réponse ...
  3. g4lly

    Le projet ECUME devient réalité

    Pour la vitesse c'est pas etonnant ... les hydrojet c'est la merde ça induit des grosse perte de charge ... ca ne pousse que quand l'écope est suffisamment mouillée et comble du comble ça perds la directabilité - pas mal de mort a cause de gens qui pris de peur ou de surprise coupe les gaz face au danger ... et file désespérément droit dedans - des que ca pousse plus. Résultat sur une embarcation légére a coque planante c'est assez delicat a piloter et ca nécessite une surmotorisation - ca c'est tabou en france lol - ... pour des bonne perf hors mer d'huile. A titre d'exemple les jetski pousse plus de 130ch pour 1 a 3 personnes ... Je suis pas l'ennemi absolu des hydrojet ... juste que coté perf ça implique beaucoup trop de concession a mon gout. Pour la tenu a la mer c'est plus étonnant ... même si rapporté au perf souhaité toute condition l'embarcation relativement courte et étroite - 3 / 4m de plus ça ferait nettement plus sérieux par temps pourri, meme si ya pas la place sur nos frégate ... -. [me=g4lly] surface drive powered[/me]
  4. g4lly

    [Quizz] Char / Archive

    Normalement si tu clique sur les lien en clair que j'ai donné ca devrait finir par s'afficher ... si ca marche pas tapote sur "F5" pour mettre a jour la page ... sinon je peux poster les timbre post ... comme ca
  5. g4lly

    [Quizz] Char / Archive

    Ca va nous faire des vacances :lol: non je rigole ... euh je vais mettre les URL des image en claire voir si tu arrive mieux. http://pix.nofrag.com/1/2/e/4343e0d1e96b068ec89101f39636ett.jpg
  6. disons que les mec vont se dire ... les français sont casse couille autant s'en prendre aux autres pour éviter de trop s'emmerder. C'est pas de la dissuasion c'est leur apprendre le pragmatisme. C'est moins compliqué de racketter le petit bourgeois qui se rebelle pas ... que le gros costaud albanais très vindicatif :) L'analogie avec la violence type "cité" est très juste ... le plus violent s'évite les emmerdes car on va plutôt aller faire chier les autres. L'important c'est que l'autre soit incapable de fixer une limite sur ou tu est pres a aller loin dans l'escalade ... ou du moins que la limite qu'il s'imagine ou s'imagine pas d'ailleurs soit suffisamment haute que sont confort en pâtisse sérieux.
  7. Le mortier ne fait pas partie du véhicule ... c'est un mortier standard, démontable et utilisable aussi bien sur le sol que que une plateforme. Special TallMike "l'aveugle" http://pix.nofrag.com/5/3/5/58d2b8f66711f3eb22862a67c7617tt.jpg
  8. Nope, ca rigole pas ici c'est le quizz "élite" attention !
  9. Ce que racontent les paras rescapés révèle une succession d’actes individuels de courage. Leur professionnalisme a permis de limiter les pertes et d’infliger des coups terribles aux insurgés. Lundi 18 août, 9 heures. Une colonne blindée d’une centaine d’hommes est formée. Elle est composée de deux sections françaises embarquées sur VAB (véhicule de l’avant blindé), deux sections de l’armée afghane formées par les Français, douze hommes des forces spéciales américaines, dont une équipe de guidage aérien. Estimation du renseignement militaire : « La menace a jusqu’alors été le fait d’individus ou de petits groupes commettant des actions isolées… L’insurrection n’y a jamais démontré la capacité ou l’intention de réaliser des actions coordonnées d’ampleur significative. » 13 heures. Carmin 2, commandée par l’adjudant Gaëtan Évrard, arrive à Sper Kunday. L’objectif est un col qui culmine à 2 000 mètres, dominé par des crêtes aux pentes abruptes. La route se transforme en piste, les blindés doivent stopper, il faut poursuivre à pied. Les VAB et leurs mitrailleuses de 12,7 millimètres se placent dans l’axe du col, situé à 1 500 mètres du village. L’adjudant donne ses ordres. L’ascension commence. Adjudant Gaëtan Évrard 34 ans, chef de section, dix-sept ans de service « Je passe en colonne dès que le sentier serpente. Vu le barda, la progression est lente. Il fait chaud. J’ordonne aux chefs de groupe d’accélérer. » Les hommes portent chacun six chargeurs à 25 cartouches et le lourd gilet pare-balles. Un para est victime d’un coup de chaleur. Il reste en arrière avec l’infirmier, un caporal-chef du 2e régiment étranger de parachutistes. « Je demande aux tireurs d’élite de me renseigner sur ce qu’ils voient vers l’avant. Rien à signaler, répondent-ils, en précisant que le premier groupe est à 100 mètres du col. » 13 h 45, heure H. Dans le dernier lacet, l’enfer se déclenche. En une seconde, l’air est saturé de détonations, de rafales et d’explosions. C’est une embuscade. Les réflexes jouent instantanément. « Tout le monde se jette derrière les maigres rochers qui jalonnent la pente. La position est précaire, la section est étalée sur plus de 100 mètres, de bas en haut. Un feu intense laboure la pente pendant près d’un quart d’heure. » Les paras se fondent aux rochers pour éviter les balles. « J’ai tout de suite le contact radio avec le groupe de devant. J’apprends que mon adjoint est blessé, avec deux autres gars. » Le bruit est assourdissant. Les impacts au sol soulèvent une poussière étouffante. « J’essaie de m’abriter derrière un gros rocher avec cinq paras, dont le radio et le tireur d’élite. D’autres sont à quelques mètres mais pas visibles. » Le sol est haché par la mitraille. Il est impossible d’aller chercher les blessés. « Un de mes chefs de groupe arrive pourtant à me rejoindre. Il est tout blanc, il titube, une balle dans le ventre. On l’allonge, on lui enlève son pare-balles, son casque et on lui met un pansement compressif. Des tirs se déclenchent des crêtes de gauche et de droite. Nous sommes pris entre deux feux. » Les paras ripostent du mieux possible mais sans voir les assaillants. Les rochers fracassés se transforment en autant d’éclats. « J’ai le visage en sang, d’autres sont criblés aux jambes, aux bras. Le tireur d’élite réussit à abattre plusieurs silhouettes, furtivement aperçues sur la ligne de crête. Plus haut, on entend des rafales de Famas. » C’est la preuve que la section réagit. Les paras se battent. Et bien. D’en bas, les mitrailleuses des VAB crachent bandes sur bandes pour contenir les talibans et permettre à la section de se dégager. Par deux, par trois ou seuls, les paras isolés entre les rochers se défendent. Ils rendent coup pour coup, alors que les talibans tentent de se rapprocher. « Le sergent Cazzaro me crie que l’ennemi est au plus près. Je perds la liaison avec la section du RMT au village mais je joins le capitaine à Tora. » Évrard réussira à maintenir la liaison radio : « Mon capitaine, dépêchez-vous ! Personne n’est plus en mesure de m’appuyer… Je suis fixé par des feux nourris. C’est Bazeilles ici, mon capitaine. C’est Bazeilles ! » H + 25 minutes. Évrard a fait une demande d’appui aérien. Dix minutes plus tard, les avions A10 américains sont sur la zone. L’imbrication des combattants est telle qu’ils renoncent à tirer. C’est ce que les talibans cherchaient. Au même moment, un groupement renforcé quitte Tora. Évrard est blessé. « J’ai senti un choc à l’épaule mais j’ai toujours pu utiliser ma main. Je sentais un picotement mais je n’ai pas regardé tellement on nous tirait dessus. » Originaire des Ardennes, dur au mal, le sous-officier est tout entier à son commandement, sous le feu ennemi. « En fait, j’ai compris que j’étais vraiment bien touché quand on a pu se dégager. » Les tirs deviennent de plus en plus précis. « Nous nous sommes resserrés car les balles tapaient très près. Ce n’était plus des rafales mais des tirs de précision. J’ai vu un taleb tué par mon tireur d’élite. Le gars a glissé le long d’un rocher, son fusil de sniper a suivi. » Le poste radio est resté à découvert. Évrard tient le combiné mais le fil est trop tendu. L’opérateur est occupé à sauver le chef de groupe blessé. Il alterne désespérément le bouche-à-bouche et un massage cardiaque. Une balle lui traverse la main. Il se redresse et mon­tre sa main à Évrard. Le sang coule. « Putain, mon adjudant… » Évrard gronde : « Attends, tu crois quoi ? Continue le massage. On verra ta blessure après ! Il m’a regardé avec cet air que je lui connaissais bien, cette grimace comique d’étonnement qu’il me faisait chaque fois que je l’engueulais ou qu’il en bavait au stage commando. » La radio est toujours à découvert. Les impacts de balles se rapprochent dangereusement. L’opérateur s’en aperçoit : « Mon adjudant, je vais chercher la radio. » Il fonce sous le feu et revient avec le poste. « Il le pose sur mes genoux, sous des tirs redoublés. Les balles claquent tout près. Alors… il s’est mis devant moi, comme pour me protéger. Il m’a regardé. C’est à ce moment-là qu’il a été mortellement touché. Je n’oublierai jamais sa grimace et son petit sourire. » Ce sacrifice symbolise la formidable cohésion de Carmin 2. La position est intenable. Pour couvrir l’adjudant qui parvient à descendre un peu, les paras organisent une boule de feu en vidant leurs chargeurs vers la crête. Le tireur d’élite resté près du rocher pour protéger le départ de ses copains est tué. Avant de mourir, il aura le temps de murmurer : « J’en ai descendu huit… huit ». Évrard se retrouve près d’un autre para, resté avec l’infirmier légionnaire qui a le genou fracassé. Dans le civil, le caporal-chef du 2e Rep avait déjà sauvé deux personnes. Il sera retrouvé mort, après avoir réussi à mettre à couvert trois de ses camarades. H + 2 heures et 5 minutes. Carmin 2 a commencé à se replier, appuyée par des hélicoptères et A10 américains. L’appui va durer une heure. Évrard arrive à rejoindre les blindés. 20 heures : la nuit est tombée. Les renforts venus de Kaboul sont arrivés. Quelques paras réussissent à se dégager. D’autres restent entre les rochers, à faire le coup de feu, seuls dans la nuit. « On économisait les cartouches car on se battait depuis près de huit heures ! Nous avions perdu toute notion du temps, saoulés par les tirs… ». H + 8 heures 15, Sper Kunday est sécurisé. Les premiers corps sont relevés sur les pentes. Le col sera repris au lever du jour et les accrochages se poursuivront jusque vers 12 heures, ce 19 août. Les combats ont duré près de vingt heures. Près de 80 rebelles seront tués. Pendant toute la durée de l’engagement, l’adjudant Évrard, blessé, a pu garder le contact radio avec son capitaine et avec ses hommes qui contenaient les talibans près du col. Il a su aussi diriger le tir des mitrailleuses lourdes du sergent Andrieux, 600 mètres plus bas. Tous disent : « On a fait comme on l’a appris à l’instruction ! » Sergent Romain Andrieux 23 ans, chef du groupe appuis, trois ans de service Ses quatre VAB déployés près du village, leurs mitrailleuses de 12,7 pointées vers le col, Andrieux fournit le premier appui feu. « J’ai désigné les secteurs de tirs à chacun de façon à couvrir l’ensemble des points hauts. » Il observe à la jumelle. « On voyait la section progresser par les lacets. Ça montait raide. Le feu s’est déclenché d’un coup. J’ai aussitôt fait riposter. » Les premiers tirs viennent du col mais les VAB d’Andrieux sont aussi pris à partie. « Les balles s’écrasent au sol et sur les blindés. Une roquette antichar venue de la droite passe au-dessus de nos têtes et explose un peu plus loin. En haut, la fusillade monte en intensité. D’autres roquettes sont tirées mais sans dommage. J’ai assez vite le contact radio avec l’adjudant Évrard, pour qu’il dirige mes tirs. Même à la jumelle, je ne vois pas les talebs. » Le sergent fait tirer toutes ses pièces. Les rafales de 12,7 balaient les crêtes. Pour les talibans, Andrieux est un objectif de choix. « Mes tireurs à la mitrailleuse sont obligés de se poster sur la tourelle ouverte, la tête et les épaules exposées. Mes pilotes sont à terre, plaqués aux blindés. Ils ripostent au Famas, mais sans grande efficacité à cause de la distance. On ne pouvait pas rester longtemps à la même place car les impacts se rapprochaient dangereusement. Ils sont vite passés aux tirs de précision. » Les impacts soulèvent des nuages de poussière. « Le plus inquiétant, ce sont les balles qui frappent le blindage et ricochent en miaulant dans tous les sens. Les tirs ne se sont jamais arrêtés. Quand ça tirait de la gauche, on basculait du côté droit des VAB et inversement. Une balle m’a traversé la jambe de pantalon, une autre a coupé la mentonnière du casque de Gil. » Les réserves de bandes de mitrailleuses diminuent. Il faut aller en chercher, mais à découvert, au VAB resté en protection arrière. Un Hummer américain s’approche, riposte et donne des caisses de cartouches aux Français. « Vu qu’on tirait beaucoup, il fallait souvent changer les caissons sur le toit des VAB. Les pilotes montaient pour le faire, sans hésitation. Ils comprenaient l’ordre, même si ça tirait plus dès qu’ils se montraient. On pensait surtout aux copains restés là-haut. » Au crépuscule, Andrieux est informé par radio qu’Évrard et quelques blessés arrivent vers lui. « On tente d’aller à leur rencontre mais il nous est impossible de dépasser la dernière maison du village : les tirs se concentraient sur nous. On a fait alors une boule de feu en tirant de toutes nos armes pour leur permettre de traverser le découvert et d’embarquer dans les VAB. On n’avait pratiquement plus de munitions de 12,7. J’avais gardé une demi-bande. Au cas où… » Première classe Philippe Gros 20 ans, radio-tireur, quinze mois de service Anglophone, Gros assure la liaison avec l’interprète afghan qui accompagne le chef de section. « Au déclenchement du feu, je suis un peu en arrière de l’adjudant, avec son adjoint. Nous remontons aussitôt à son niveau pour nous abriter derrière un gros rocher, autour de l’adjudant, pour le protéger. Lui avait son combat à mener, nous le nôtre. » Réflexes professionnels instantanés : les paras protègent leur chef qui rend compte et coordonne la manœuvre. Ils se répartissent les secteurs de tir. « On n’a pas riposté immédiatement pour éviter les tirs fratricides : les autres groupes étaient entre nous et le col. On ne voyait rien, même pas les copains à quelques mètres. Trop de poussière. En revanche, les talebs devaient bien nous voir car leurs balles tapaient très près. Ils nous arrosaient méchant, avec des fusils de sniper Dragunov. » Un gradé quitte le rocher pour se renseigner sur la situation vers le col. « Il redéboule quelques minutes plus tard. Au moment d’atteindre notre abri précaire, il est touché au ventre, sous le gilet pare-balles. On lui prodigue les premiers soins. » L’adjoint part à son tour pour tenter de dégager les paras coincés plus haut. « Je ne l’ai pas vu revenir… » Le radio continue son massage cardiaque au blessé mais les coups se rapprochent. « Les talebs changent de place et nous débordent par la droite. Le blessé est touché une seconde puis une troisième fois. Je n’avais pas vu que l’adjudant était lui aussi blessé mais on ne voulait pas l’emmerder avec ça : il avait autre chose à faire. Le capitaine demandait des comptes-rendus pour pouvoir agir. » L’opérateur radio décide de faire écran de son corps devant Évrard. Il est touché. Le coin devient intenable. « Il fallait partir mais chaque tentative provoquait une volée de balles. On est resté à trois pour permettre à l’adjudant de partir. Il était la pièce maîtresse, il fallait qu’il dégage pour garder le contact radio. Un autre copain est tombé. Il s’est recroquevillé sur le sol. J’ai voulu foncer pour le mettre à l’abri mais c’était impossible, le sol était criblé d’impacts devant moi. On s’est retrouvés bloqués avec Dussaing et Marchand, obligés d’attendre la nuit. » Le petit groupe va s’esquiver en rampant le long des murettes. « Marchand est blessé, l’épaule démise. Il ne peut pas ramper. Il demande qu’on le laisse sur place mais on ne veut pas l’abandonner. » La nuit commence à tomber. « Avec l’obscurité, on s’est dit qu’on allait pouvoir se tirer mais les talebs ont commencé à descendre vers nous. Marchand balance une grenade qui en couche quatre ou cinq. » Ils sont repérés, les tirs reprennent. « Je me suis alors déporté en rampant pour les prendre à revers. Dussaing lance une grenade pour les obliger à changer de place. J’en ai vu quatre et j’ai réussi à en avoir deux au Famas. On en a entendu deux autres parler au talkie-walkie. Après une nouvelle grenade, plus rien ! On s’est dit : ils sont “caisse”, faut y aller ! » Au même moment, surgit un avion A10 américain qui lâche une rafale d’obus de 30 millimètres, juste au-dessus d’eux. « On a voulu profiter de la poussière pour se dégager. » Les deux paras s’enfoncent dans la nuit, par bonds successifs, en évitant la piste matraquée par les tirs. Ils tombent sur un VAB dans un fossé. « En l’ouvrant, on trouve Hamada. Le caporal a le bras sérieusement abîmé. L’habitacle est couvert de sang. Il s’était posé un garrot mais mal. Je le lui refais correctement. On essaie de sortir le VAB du fossé. Impossible. On reprend le chemin de l’arrière. » Avant de quitter les lieux, les paras ont la présence d’esprit de « péter ce qu’il faut » pour que rien d’intéressant ne tombe aux mains des talibans. « Plus tard, on a su le nombre de tués chez nous… Mais on sait qu’en face, on en a couché plein. » Première classe Vincent Paul 20 ans, tireur d’élite, quinze mois de service Paul a remplacé le para victime d’un coup de chaleur dans le groupe de tête. Il se retrouve donc au plus près des insurgés, sur le col. « Dès les premiers tirs, on s’est plaqué contre la murette de pierres. On était cinq, recroquevillés au maximum, cernés par les impacts. Les balles tapaient à vingt centimètres de nos pieds. On a riposté mais on ne voyait rien. Notre copain qui marchait en tête de la section, plus haut, était blessé mais hors de vue. » Les talibans sont très proches. « Mon voisin me dit qu’il a repéré une tête entre des cailloux. Dans la lunette de mon fusil, j’aperçois une petite meurtrière faite de pierres plates. Derrière, une ombre qui bouge. Je tire, hausse 600, mais sans voir l’impact. Je corrige : 400 mètres, paf ! Je tape dedans. Tout le monde tirait, Hamada a balancé une grenade à fusil. On ne pouvait se mon­trer que quelques secondes à découvert car, en face, ils nous alignaient vite. C’est au bout d’une heure et demie qu’on a vraiment ramassé. » Les talibans tentent de prendre les paras en enfilade par la droite. « En trois secondes, tout le monde a été touché. Les blessés gémissaient en essayant de se faire le plus petit possible. Le seul salut était de passer la murette. On a tous plongé en paquet et on s’est abrité derrière deux gros rochers. Le caporal-chef Grégoire a fait une piqûre de morphine à Weatheane. Les autres se soignaient comme ils pouvaient. » Les balles ricochent, les valides ripostent sans arrêt. « On était huit, trop nombreux derrière ces rochers. Il fallait dégager de là. Le sergent est parti avec un autre pour essayer de rejoindre l’adjudant. Avec Weatheane et Garabedian, on a rejoint un petit talweg qui semblait mener au village. On a progressé par bonds, car on était tiré tout le temps. Le caporal-chef avait le bras en bouillie, il souffrait beaucoup. » Le combat ne faiblit pas : explosions, rafales, fumées, poussière, toute la montée vers le col est sous le feu, les VAB en appui aussi. Les mitrailleuses françaises arrosent quand même les crêtes. « J’ai vu des A10 arriver de la vallée et remonter la pente à basse altitude, en tirant sur les insurgés mais juste dans notre axe. Il faisait sombre, j’avais peur qu’ils nous touchent. J’ai pris une petite lampe et lancé plusieurs SOS : trois points, trois traits, trois points. À un moment, l’avion est passé en latéral. J’ai vu la silhouette du pilote. Il m’a fait des signaux avec une lumière rouge. Il avait compris. » Soulagement. Il faut continuer à descendre. À l’approche de la première maison, Paul voit des silhouettes. « À la forme des casques, j’ai compris que c’était des Français. “Eh les gars, c’est moi, Paul !” Ils se sont aussitôt postés. J’ai répété plusieurs fois mon nom, puis on m’a répondu : “Carmin 2 ?” Je me suis approché et j’ai reconnu le lieutenant de Carmin 3. » Grâce à Paul, le caporal-chef blessé sera récupéré, d’autres renseignements seront fournis. Durement éprouvée, Carmin 2 a été rapatriée à Castres. Pour la relève, les volontaires du 8e RPIMa ont été très nombreux. La 1re section de la 3e compagnie a été désignée. Commandée aussi par un adjudant, un “fils du 8”, arrivé simple parachutiste en 1990, cette section est maintenant à Kaboul. La mission continue pour ce régiment soudé comme jamais par l’épreuve. Enquête de Jacques Antoine Nota Ces témoignages ont été expurgés de tout renseignement exploitable par les talibans. Par respect pour les familles, certains noms et incidents n’ont pas été reportés. Cette enquête exclusive a été conduite en partenariat avec “le Journal d’ici”, l’hebdomadaire de Castres.
  10. g4lly

    VHM (Véhicule Haute Mobilité)

    Munich est grande favorite pour les jeux de 2018 :) Et oui j'espère bien que nos alpins vont démontrer le potentiel de leur chenillettes cet hiver et même au printemps. Les chasseurs alpins s’entraînent avant l’Afghanistan Le 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) de Cran-Gevrier mènera un exercice de validation avant sa projection en Afghanistan au sein de la Task Force (TF) 700, à la fin du mois de septembre jusqu’au 3 octobre 2008. L'exercice se déroulera dans le Briançonnais, avec pour objectif de valider la capacité opérationnelle de la TF 700 dans un cadre proche du théâtre où elle sera projetée. Cette validation comportera plusieurs exercices. Les militaires vont s’entraîner de façon aussi réaliste que possible dans le cadre de leur futur engagement en Afghanistan : des troupes de manœuvre assumeront le rôle d’insurgés en créant des incidents quotidiens contre la force, de jour comme de nuit (engins explosifs improvisés - EEI, tireurs embusqués...). Des officiers américains ou anglais sont attendus pour participer à cette validation. Le général d’armée Elrick Irastorza, chef d’État-major de l’armée de Terre (CEMAT), sera présent les 1er et 2 octobre pour l'exercice de synthèse. La TF 700 est commandée par le chef de corps du 27e BCA et forme un groupement tactique interarmes (GTIA), composé essentiellement des chasseurs alpins de ce régiment. Il est renforcé par des éléments du 4e régiment de chasseurs (4e RCh) de Gap, du 2e régiment étranger de génie (2e REG) de Saint-Christol et du 93e régiment d'artillerie de montagne (93e RAM) de Varces. Ces régiments utiliseront lors de cet exercice leurs matériels organiques et des véhicules blindés haute mobilité (VBHM). J'ai pas bien compris s'il s'agit des 12 BV206S deja en dotation ... ou bien de nouveaux BVS10 ou Bronco STK en test. Je suis l'affaire :)
  11. On peut les retrouver noyés ... c'est moins cher, les balles on les garde pour les talibans. Après tout s'aventurer au large dans ces frêle esquif ... fait risquer la noyade.
  12. g4lly

    Equipement d'urgence

    J'avais été un peu léger ... donc on a assez de sous pour entretenir des batteries AUF1 et Mistral au liban mais pas en Afghanistan. C'est pas seulement un probleme de sous ... c'est un probleme de priorité.
  13. La navy n'a rien a foutre des pirates somaliens la plupart des bateaux a destination des USA ne passent pas par la... et les autres sont trop gros ou file trop vite :) Ils va falloir intégrer rapidement que les armées US se désinvestissent de l'Europe est l'Afrique pour concentrer leur efforts la ou les estiment necessaire ... Essentiellement l'Asie au sens large ... Pour les limites de la Zone d'influence OTAN en Europe et Afrique ils ont refilé le bébé a la parti européenne de l'OTAN. A priori UK Norvège devrait prendre en charge l'océan arctique ... la France et le reste, l'arc Mauritanie -> Tunisie -> Soudan ... L'Africom est quasiment abandonné d'ailleurs, et les base US en europe ... s'installent toute coté Asie probablement pour appuyer leur opération la bas.
  14. Un drone américain s'écrase au Laos Pakistan Un drone américain s'est écrasé mardi pour des raisons non encore élucidées au Sud-Waziristan, dans le nord-ouest du Pakistan, ont rapporté des chaînes d'information pakistanaises. Des drones américains ont lancé une série d'attaques au missile sur des positions d'activistes dans le nord-ouest du Pakistan, au grand dam d'Islamabad qui a dénoncé une violation de la souveraineté pakistanaise. http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200839/un-drone-americain-s-ecrase-au-pakistan_151267.html On parlait d'endettement ... et sur ton graphe on est loin d'avoir tout l'OCDE :lol: c'te faux cul ce C7.
  15. LA haute mer est une zone de peu de droit ... les embarcations sont soumises a la législation de leur pavillon et intervenir dessus implique l'accord des autorité dudit pavillon. Quels était le pavillion du "Winner" et les authorité du pavillons on elle permis au authorité francaise de pratiquer des arrestation en leur nom? La nature du crime et des criminel change tout ... des Français peuvent être poursuivi pour des crime français effectué n'importe ou. Par exemple un crime pédophile aillant lieu n'importe ou autorise la France a instruire comme si le crime avait eu lieu en France. Néanmoins il faut l'autorisation de l'autorité locale pour l'extradition. Pour la piraterie c'est plus simple ... en flagrant delit dans les haut internationales y a pas de pavillons qui compte, et dans le cas de la Somalie les autorités somalienne et l'ONU permettent le droit de suite. C'est clair.
  16. Ton assertion est tjrs aussi fausse... Annexe : Tableau 33. Engagements financiers nets des administrations publiques Italie 90,5 Japon4 87,6 Belgique1 69,6 Grèce 63,8 Hongrie 53,9 États-Unis 51,9 Portugal 44,1 Moyenne OCDE 43,9 Moyenne Zone euro 43,0 Allemagne3 42,2 France 37,2 Royaume-Uni 35,4 Autriche 33,9 Pays-Bas 24,4 Canada 22,3 Pologne 21,8 Espagne 19,1 Suisse 12,3 République slovaque 8,2 Irlande 5,0 Islande 0,6 Australie -7,7 République tchèque -8,3 Danemark -9,1 Nouvelle-Zélande -15,3 Suède -24,8 Corée -42,5 Luxembourg -43,5 Finlande2 -72,8 Norvège -164,8
  17. Y a un melange des genres ... dans un cas c'est des commerçants de drogue étrangers qui sont arrêtés dans les eaux internationales. Or dans les eaux internationales le transport de drogues n'est pas condamnable. Donc y a pas lieu de les arreter. Dans le cas de la pirateries c'est très différent ... non seulement les autorités officielle somaliennes ont réclamé l'intervention des pays concerné. Secundo il y a flagrant délit de crime ... et la piraterie a un statut très particuliers qui permet des opérations de police dans les eaux internationales ... ainsi qu'un droit de suite réaffirmé récemment autant par l'ONU que par les autorités Somalienne en exil. http://www.un.org/french/law/los/unclos/part7.htm Convention des Nations unies sur le droit de la mer Les articles 100 à 107 traitent de la piraterie, en voici des extraits : * Article 100 : Obligation de coopérer à la répression de la piraterie Tous les États coopèrent dans toute la mesure du possible à la répression de la piraterie en haute mer ou en tout autre lieu ne relevant de la juridiction d'aucun État. * Article 101 : Définition de la piraterie On entend par piraterie l'un quelconque des actes suivants : * tout acte illicite de violence ou de détention ou toute déprédation commis par l'équipage ou des passagers d'un navire ou d'un aéronef privé, agissant à des fins privées, et dirigé : o contre un autre navire ou aéronef, ou contre des personnes ou des biens à leur bord, en haute mer, o contre un navire ou aéronef, des personnes ou des biens, dans un lieu ne relevant de la juridiction d'aucun État ; * tout acte de participation volontaire à l'utilisation d'un navire ou d'un aéronef, lorsque son auteur a connaissance de faits dont il découle que ce navire ou aéronef est un navire ou aéronef pirate ; * tout acte ayant pour but d'inciter à commettre les actes définis aux lettres a) ou b), ou commis dans l'intention de les faciliter.
×
×
  • Créer...