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Tout ce qui a été posté par Patrick
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Opérations au Mali
Patrick a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour leur faire prendre conscience de leur stupidité. De toutes façons tu ne peux pas gagner. Alors autant leur faire croire que, oui, la France est tellement puissante qu'elle peut interférer avec l'essence même des choses pour rendre leur vie impossible. Tu es un grand sorcier, tu jettes des sors, tes gri-gri et ta magie sont puissants. Ne l'oublie pas. -
Opérations au Mali
Patrick a répondu à un(e) sujet de pascal dans Politique etrangère / Relations internationales
"Become the person they say you are". -
"On", c'est-à-dire nous les fanboys, oui. Enfin pas tous. Mais les pilotes sont moins catégoriques.
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Et bien nous verrons. Mais ce que je décris, c'est au fond exactement ce que les Indiens attendaient du "transfert" de la chaîne du Mirage 2000 il y a 20 ans de ça... Just saying. À ce stade, je pense que "comprendre la pensée Indienne" serait surtout une marque de troubles psychiatriques très importants à moins d'être un Bodhisattva. Donc non merci ça va aller.
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Ce ne sont pas des randoms des forums non. Cf message de @Picdelamirand-oil (merci). C'est le boss de l'Indian Air Force. Il parle forcément sous le contrôle du pouvoir politique. Que ce genre de choses sortent est pour moi un très mauvais signal. La propriété intellectuelle ça se respecte. Souvenons-nous du slogan totalement halluciné de rahul gandhi adressé aux employés de HAL en 2018 lors de la campagne électorale: "Rafale is your right" (sic). https://www.deccanherald.com/india/karnataka/rafale-your-right-rahul-gandhi-697851.html (Je connaissais le droit au compte bancaire, le droit au logement opposable, mais "le droit au Rafale" j'avoue que c'était nouveau pour moi à l'époque...) Bon et bien on est clairement dans le même délire ici. La France fait déjà l'effort de ne pas se rapprocher de nations hostiles à l'Inde au niveau régional (on entend plus parler du Bangladesh par exemple, qui était un prospect il n'y a pas si longtemps, souvenez-vous) et Dassault a même proposé aux Indiens de devenir un hub régional notamment pour la maintenance des Rafale. On ne sait pas où ça en est. Je passe sur Safran qui aide le GTRE à concevoir un moteur de 110kN avec du ToT, rien de moins. Si ces efforts consentis ne sont pas considérés comme suffisants, c'est qu'il y a un loup. Un GROS loup. Par charité je veux bien envisager qu'ils ne nous fassent pas confiance pour leur trouver du workshare une fois une chaîne cadence 1 installée en Inde passées leurs commandes initiales, après disons une décennie d'activité aboutissant à la fourniture de 114 appareils (je prends ce chiffre car c'est celui du MMRCA2). Oui ça c'est envisageable en effet. De même, une fois à cadence 4 en France et passée l'année 2035, je ne sais pas quel sera le marché du Rafale actuel, sauf si l'avion évoluait vers une variante très lourdement modifiée justifiant de nouveaux programmes d'acquisition ou a minima un passage en usine pour subir de lourdes modifications structurelles, ou si Dassault se retrouvait soudainement avec des monceaux de commandes pour des appareils de type différents (drones ailiers loyal wingman issus de Neuron par exemple, ou nouveau chasseur furtif). Sauf que même dans un tel cas, la méfiance des Indiens, si c'est de ça qu'il s'agit, prouverait aussi qu'ils n'ont pas l'intention de prendre tant de Rafale que ça pour leur propre force aérienne, ce qui serait en soi absolument inconscient au vu de leur situation actuelle avec un manque criant d'avions, un HAL infoutu de produire ne serait-ce que le Tejas en masse alors qu'ils en sont à sa troisième version, et qu'ils sont dans une situation générale qui leur permettrait sans doute à peine de faire face au pakistan mais certainement pas à la Chine au vu de ce qu'il s'est passé après Balakot et du réarmement pakistanais depuis. Pendant ce temps, dans l'intervalle, un intervalle qui dure depuis 2007 quand même, nous faire miroiter des "126, 114, 57, 90, 200, 300" Rafale, ça ne leur coûte RIEN. "Talk is cheap" comme disent les Américains. Mais en revanche, laisser planer l'idée que les Français seraient prêts à patienter des années et à se plier à toutes les contorsions possibles pour signer le moindre deal, voire à abandonner leur propriété intellectuelle en rase campagne en échange de... à peu près rien, ça nous coûte en crédibilité et en efforts sur nos autres marchés. Dans les faits, l'Inde, avec 36 Rafale commandés, les 26 de l'IN n'étant pas signés, n'est plus que le 4e client du Rafale a ex aequo avec le qatar. 80 aux EAU, 55 en Egypte, 42 en Indonésie, 36 au Qatar, 36 en Inde, 24 en Grèce, 14 en Serbie, 12 en Croatie. Si elle signe les 26 elle redeviendra le second client de l'avion, avec 62 appareils. Mais toujours derrière les EAU. Le premier reste encore la France (et c'est bien normal) avec au total 234 avions commandés, puis 24 vendus d'occasion, pour un total final à l'heure actuelle de 210, avant une éventuelle tranche 6 qui pourrait bel et bien ramener le nombre total de Rafale commandés en France pas loin des 320 prévus initialement. Les offres Françaises faites à l'Inde, déjà très généreuses, très avancées, exceptionnelles, avec du co-développement amenant aux Indiens sur un plateau d'argent des choses qu'ils n'ont jamais obtenues de la part de leurs fournisseurs traditionnels, ne sauraient être prises comme des seuils négociables. Ce sont DÉJÀ des "best and final offers". Regardons les choses en face, ni les russes, qui ont sèchement mis fin à toute coopération sur le FGFA (Su57) ni les Israéliens envers lesquels les Indiens font preuve d'une obséquiosité pour le moins curieuse, ni les Américains qui ne se sont jamais laissés avoir par les demandes déraisonnables des Indiens, ni les autres Européens qui voient bien les tours de magie que doivent accomplir les Français pour que les choses se fassent en Inde, ne sont aujourd'hui au niveau des offres de ToT Françaises. S'ils ne voient pas les opportunités qu'ils ont devant eux avec les offres Françaises, et cherchent à gratter toujours plus, alors autant diriger nos efforts vers d'autres marchés... Je rappelle à ce sujet que Dassault a quand même "craché" sur un contrat de 126 AVIONS dans lequel il n'en construisait réellement en France que 18, 108 devant être produits chez HAL (et l'on sait ce qu'il advint) pour se "contenter" de 36 de gré à gré, et ce au prix d'une polémique géante qui a pris une ampleur démesurée. Avoir tenu bon dans cette tempête relève déjà en soi du miracle et d'une tolérance à l'intolérable qui force le respect. Bon, et bien s'il faut à nouveau "cracher" sur de futurs contrats, Dassault, avec désormais 7 autres clients export que l'Inde, n'est plus du tout dans la position de l'avionneur qui n'avait encore rien vendu en 2012 quand le Rafale a été désigné vainqueur du MMRCA. Au passage, je pense fortement au fiasco qu'est devenu DRAL, une usine d'assemblage de Falcon et de Rafale qui n'est pas à maturité, ne produit pas au niveau auquel elle devrait produire actuellement, et est située à côté des voies de service menant à une piste d'aéroport à laquelle il manque encore, DEPUIS 2018, 250 pauvres mètres de voie d'accès béton ou bitume qui permettraient de connecter le hall d'assemblage au taxiway et à la piste de l'aéroport. Ce qui ne serait pas une mauvaise idée si on veut que les avions puissent décoller après avoir été assemblés sur ce site industriel. Un peu comme il n'est pas idiot de construire un chantier naval en bord de mer. Logiquement. Je me souviens qu'on parlait il y a 7 ans du premier Rafale assemblé entièrement en Inde en 2024, ainsi que des 11 Falcon 2000 Albatross sur 12 à assembler en Inde, un programme qui NOUS concerne et dont la non-réalisation coûte en ce moment-même de la crédibilité à Dassault auprès de la Marine Nationale... Depuis, Dassault a contracté d'autres partenariats avec d'autres industriels Indiens, mais n'a pas vraiment de plan pour établir un autre hall d'assemblage en Inde. Trappier a proposé de racheter les parts Indiennes de DRAL pour créer une sorte de "Dassault India", mais cela a été refusé. Bref. La balle est dans le camp des Indiens, et en jouant clairement la montre, voire le pourrissement pour tenter de faire céder Dassault sur des points qu'il est inconcevable de seulement envisager, ils jouent en définitive contre eux-mêmes. C'est une situation paradoxalement pire qu'entre 2012 et 2016. Après signature du contrat pour 36 Rafale, et des avancées rapides, tout semble totalement bloqué depuis 2019 et la livraison des premiers avions. Non. Le vendeur Français (Dassault) vend le Rafale depuis la France, en faisant assembler les avions en Inde ou en France de façon indifférenciée, avec des pièces produites en France ou en Inde de façon indifférenciée sous le contrôle de Dassault. Les deux pays, France et Inde, conviennent que les pièces venues d'Inde, ou l'avion assemblé en Inde, peuvent être exportés vers le pays client. Aucune de ces clauses ne s'applique dans le cas d'un avion entièrement produit en France. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les EAU ont a priori refusé le deal proposé par Trappier de faire produire une partie de leurs avions en Inde, comme mentionné plus haut. Les EAU étants intéressés eux-mêmes par bénéficier des mêmes conditions que les Indiens, ce qui est bien compréhensible! Ce qui ne le serait pas serait de leur refuser ces conditions tandis qu'on les accepte de la part des Indiens! C'est ça le marché. C'est déjà extrêmement généreux. C'est totalement différent. Et ça repose sur le fait que l'Inde pourrait avoir à terme besoin de plusieurs centaines d'avions. Mais pour ça il faut des contrats, des paiements, pas de vagues promesses ou prospects. Donc si on a rien à gagner avec de telles conditions, à quoi bon? Il n'y a aucun besoin pour les Indiens d'avoir la main sur les ventes export de Rafale. Ça ne les concerne pas. Qu'à la rigueur ils souhaitent orienter la production réalisée en Inde vers des besoins Indiens ou éventuellement vers les besoins d'un pays allié de l'Inde, c'est légitime et compréhensible. Qu'à la rigueur ils veuillent pouvoir bénéficier d'une part des retombées, surtout industrielles, si d'aventure ils parvenaient, en tant que partenaires, à obtenir une ou plusieurs ventes sur des marchés crédibles et réels que par le plus grand des hasards nous ne prospecterions pas et sur lesquels nous ne refuserions pas de nous positionner pour des raisons géopolitiques, ce qui semble extrêmement improbable étant donné le travail mené par les commerciaux de Dassault dans le monde entier, à la rigueur c'est là aussi entendable. "Je vous ramène du business, j'ai droit à ma part des bénéfices" c'est un marché honnête. Mais que les Indiens puissent "vendre des Rafale depuis l'Inde", ça n'aurait aucun sens dans un autre contexte que celui que je viens d'exposer. À moins qu'ils se pensent meilleurs commerciaux que les gens de Dassault... On serait dans l'arrogance la plus délirante. Et tout ça, je le rappelle encore, du haut de 36 achats signés et payés pour l'instant...
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Non mais... J'ai bien compris. Sauf qu'on ne parle pas de ça ici. On parle d'Indiens qui veulent, de leur propre chef, sans en référer à la France, être en mesure de vendre un Rafale entièrement fabriqué en Inde... "Vendre". Pas "avoir une succursale Indienne de Dassault fabriquant des Rafale en Inde pour d'autres marchés export". Pas "Faire partie de la supply chain mondiale du Rafale". Dassault ne voyait pas de problème à ce que des copies sauvages de Mirage III (Kfir et Cheetah) vaguement modifiées soient vendues à l'export à l'époque où il exportait lui-même encore les dérivés dudit Mirage III? Heu... Oui ça ça ne pose aucun problème, c'est ce qui est proposé par Dassault d'ailleurs. On a même vu Trappier aller proposer aux EAU qu'une partie de leurs avions soient produits en Inde! On ne sait pas quelle a été la réponse. Justement c'est apparemment de ce contrôle que les Indiens veulent se débarrasser. Oui ça aucun problème. C'est amené à se développer et tant que ça augmenter les cadences et ne prive pas nos entreprises Françaises de travail à la maison, c'est tout bénef'. D'autant que ces accords ont été monnayés.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Patrick a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Ah bon "l'occident" contrôlerait aujourd'hui le gaz Irakien et Lybien? Les autres pays ou zones géographiques sont parfaitement libres de vendre leurs ressources à qui elles veulent. Valable pour l'Egypte, Israel, ou Chypre pour le gaz. En revanche on remarque que la turquie prétend s'accaparer la ZEE Grecque et va même jusqu'à tenter d'empêcher des navires de recherche d'y mener des forages. Le seul pays qui là tout de suite en envahit un autre pour lui piquer ses ressources, c'est la russie. On est plus en 2003, et en 2003 la France a fait tout ce qu'elle pouvait pour empêcher l'invasion de l'Irak par les Américains. -
C'est Sylvain qui a le Multipla, et Pierre qui a la Phaeton. Faut suivre.
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Le contexte des affaires scabreuses qui ont pu sortir de temps à autre et "touchant" aux services, aidant j'imagine ces affabulations à gagner en crédibilité? C'est absolument désespérant...
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Je n'avais pas lu la totalité du message, je ne réponds que maintenant. Tout d'abord il y a peut-être une incompréhension, je voulais dire qu'il existe une théorie du complot relevant de la paranoïa selon laquelle des gens seraient "ciblés" par des groupes d'individus pour diverses raisons. Ces gens qui se surnomment eux-mêmes "targeted individuals" pensent être suivis par des groupes de personnes organisées qui leur pourrissent la vie et qu'ils appellent des "gang stalkers". Et je trouvais justement ahurissant que ce qui était décrit donne du poids à ce qui n'est a priori qu'une simple psychose de paranoïaques devenue une sorte de légende urbaine et de mème internet... Oui c'est vrai qu'un des cas rapportés correspondrait très bien à Até. Mais malgré-tout, je trouve ces extraits que tu cites encore plus ahurissants. Enfin je veux dire... Les "méthodes" que rapporte l'auteur ressemblent à des théories complotistes qu'on pourrait trouver dans des discussions entre trolls sur les forums de jv.com ou dans des communautés de fans de raoult dieudonné ou soral bien bien décalqués du bulbe! ...je veux dire..."Pole emploi et la godf"??? Sérieusement??? On est sûrs que l'auteur du bouquin est crédible? J'ai déjà entendu parler de ce livre, mais là ça me semble franchement un peu gros. Et, oui, c'est moi qui dit ça...
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Site de Dassault > Galerie photo > "NGF": https://photos.dassault-aviation.com/galerie/search.do?q=ngf Facile. Tiens une image de plus datant d'un communiqué de 2022, et que je n'avais pas dans ma collection: https://www.dassault-aviation.com/fr/groupe/actualites/accord-entre-dassault-aviation-et-airbus-sur-lavion-de-combat-du-futur/
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie
Patrick a répondu à un(e) sujet de Skw dans Politique etrangère / Relations internationales
Personne ne traite les russophones de la façon inhumaine avec laquelle les russes traitent eux les Ukrainiens. Ce comportement de "crybullies" est insupportable. -
À part pour leur faire creuser des tranchées coupe-feu en forêt à coups de pioche, je ne vois pas. Et encore il faudrait les surveiller. Avec quelle efficacité par rapport à des engins de chantier? Et on ne va pas leur confier des outils dangereux non plus...
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Et la version ailes en flèche avec empennage pélican/papillon vue au Bourget 2019 sous la forme d'une grosse maquette grandeur? Il y a plein de vues d'artistes sur le site de Dassault.
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2023 Guerre de Soukhot
Patrick a répondu à un(e) sujet de Titus K dans Politique etrangère / Relations internationales
"Les"? En l'état des discussions il en manque 65 que le hamas refuse de rendre. -
Oui, parce que Pierre-Eric Pommelet sait mettre de l'huile dans les lignes d'arbres. Mais au début, avec Mazagon shipyards, c'était, heu, compliqué, dira-t-on. Oui mais c'est le dernier point qui est délirant. Tout le reste est relativement ok. Ce n'est gagnant gagnant que si nous conservons la mainmise sur les marchés export. Imagine que demain l'Inde, toujours proche de la russie, cherche à vendre des Rafale aux russes... C'est pas du tout ce que j'ai compris. Dassault produit ou fait produire par des sous-traitants en Inde des éléments qui viendront abonder la chaine d'approvisionnement Rafale au niveau mondial c'est-à-dire au sein des deux hubs où jusqu'ici des Rafale sont à terme supposés être assemblés: en France et en Inde. D'autres pays pourraient bientôt s'ajouter à la liste mais nous n'y sommes pas. En clair un cadre de structure ou un élément de voilure fabriqués en Inde pourraient se retrouver assemblés en France à Mérignac sur un avion destiné à un marché export, à l'Inde, ou à la France. À terme l'idée initiale poursuivie via DRAL était de faire quasiment tout en Inde, où une chaîne d'assemblage pourrait recevoir des éléments produits en Inde, ou en France, ou n'importe où d'autre, et assembler des avions destinés soit à l'Inde soit à la France soit même au marché export Mais il ne s'agissait pas de créer une co-dépendance! Il ne s'agissait pas non plus de nous mettre à la merci des humeurs des Indiens. Pas plus qu'il ne s'agissait pas de faire émerger un concurrent à partir de rien, et qui plus est, vendant notre propre produit! C'est assez clair oui. Pour l'instant les Indiens obtiennent des licences pour produire ou assembler des éléments de certains systèmes, comme avec les F414 destinés aux Tejas, mais ça ne va pas plus loin que ça. Ils n'obtiendront jamais un "full ToT". Idem pour le radar Elta 2052 du Tejas. Là avec l'implication de Safran auprès du GTRE pour aider les Indiens à concevoir un moteur de 110kN, on est à un autre niveau.
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Je commence à me méfier des Indiens pour ma part. Ils se font rouler dans la farine par des fournisseurs Russes, Israéliens, Américains, qui les méprisent au plus haut point... Et nous qui pourtant jouons le jeu à 100%, on gagne surtout des promesses et des demandes toujours plus pressantes. À un moment ça va craquer. La dernière en date, qu'ils puissent "vendre des Rafale" de leur côté tous seuls comme des grands. Rien que ça. Ce qui reviendrait à littéralement nous voler notre propre propriété intellectuelle. Et ce après nous avoir demandé des "garanties nucléaires contre la Chine". Quant aux questions de maintien des compétences, je suis d'accord qu'il faut financer des démonstrateurs chez nous dans le domaine des moteurs d'avions de combat, mais enfin Safran a des BE qui bossent sur plein de choses, et des rentrées d'argent correctes qui devraient aussi lui permettre d'assurer le gros de sa propre R&D notamment sur la métallurgie des parties chaudes.
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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Patrick a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Les USA, 332 millions d'habitants (en 2021), ce sont 66 Virginia et 12 Columbia prévus, et tout est très compliqué, équipages, production, maintenance, déconstruction des anciennes classes... La France, 68 millions d'habitants, ce sont 6 Barracuda prévus, avec un programme bien mené, mais pas le temps ni la place pour en construire d'autres, et les spécialistes capables manqueraient si on essayait, ainsi dès le dernier produit on devra faire de la place pour les SNLE3G. Et non, on ne va pas les mettre en attente au profit de l'Australie. L'Australie ce sont 27 millions d'habitants. 22 sous-marins dont 10 SNA "conseillés" par monsieur Briggs, même le gouvernement pourtant très optimiste de ScoMo n'y croyait pas, attendu que c'était 8 qui étaient et sont réellement prévus, et avec prise en charge totale par les USA au niveau de la partie nucléaire, sachant qu'il n'y a de plus aucune compétence dans le domaine en Australie-même, et que les mêmes USA ont déjà menti au Canada en faisant une offre similaire par le passé... Allez, ça va bien se passer. Il faudrait ainsi, même en supposant qu'un SNA ne vale que 2 SSK en termes de RH, un effort par habitant plus de trois fois supérieur à l'Australie pour acquérir ses "10 SNA" conseillés par Briggs. C'est-à-dire former les spécialistes nécessaires, créer les installations, les maintenir et avoir l'écosystème associé, etc. Comment générer au sein d'une population donnée trois fois plus de spécialistes dans un domaine-type, à partir de rien, que dans un autre pays qui a déjà l'écosystème permettant de les former depuis 75 ans? Même en imaginant que les Australiens pourraient flécher les parcours, ça ne tient pas debout, ça ne marche tout simplement pas. Les Australiens peuvent bien se raconter les belles histoires qu'ils veulent, au mieux ce qu'ils "obtiendront" c'est de fournir des équipages et des bases à l'US Navy, et encore pas à tous les postes, puisque je rappelle que dans le contrat actuel ce sont des atomistes US qui devront être embarqués à bord des Virginia... 12 SNA relève du vœu pieux. 8 (de deux modèles différents qui plus est) relèvent déjà de la méthode Coué. 4 seraient plus réalistes, à la condition que ceux-ci soient "simples" et pas trop chers à opérer, avec un taux de disponibilité, que l'Australie développe son nucléaire civil à marche forcée dans le même temps avec une filière retraitement au minimum, et qu'un écosystème soit mis en place pour permettre un transfert direct de compétence entre le civil et le militaire, en premier lieu en ayant recours à du LEU dans les réacteurs de sous-marins. Alors en effet le SNA Barracuda correspond bien à ce cahier des charges. Mais il est illusoire qu'on revienne vers les Australiens désormais. On a plus le temps ni les moyens. Et puis, désolé de la vulgarité, mais servir de plan cul de secours, non merci. Pour revenir sur ce sujet, le Shortin Barracuda, conventionnel diesel électrique, avait pour lui une distance franchissable énorme, qui en faisait un navire conventionnel capable de rivaliser avec la persistence à la mer d'un SNA. Il y avait assez de carburant à bord pour faire Australie > mer de Chine > Australie > mer de Chine > Australie, sans ravitailler une seule fois. Ou encore Perth > Taïwan > Perth > Taïwan en passant par le détroit de Malacca. Avec les évolutions entr'aperçues depuis sur l'Orka destiné aux Pays-Bas, la taille gigantesque du Shortfin par rapport aux autres offres diesel électrique auraient permis d'en modifier assez aisément le design pour gaver littéralement le plancher de batteries lithium-ion, comme sur l'Orka, et augmenter ainsi considérablement sa persistance au combat en immersion complète. Il ne manquait alors plus que quelques tranches VLS (pourtant prévues originellement sur les vues d'artistes de l'étude SMX Océan dont sera dérivé le design du Shortfin) qui auraient néanmoins considérablement alourdi le design, pour en faire une offre quasiment parfaite, à tous point de vue. Encore mieux, c'était un sous-marin, LE SEUL en lice dans ce cas-là, à être conçu sur la base d'un SNA en ce qui concernait la propulsion, la furtivité, les systèmes, et tout un tas d'autres contraintes qui ne sont pas forcément couvertes par des SSK qui n'ont pas à s'en préoccuper, notamment sur l'habitabilité en plongée prolongée, puisqu'il était ici question de missions de 45 jours, comme un SNA... Sa production aurait impliqué du ToT mais surtout un transfert de responsabilité dans la production, or l'Australie ne savait déjà pas relever ce défi il y a 4 ans. Et accusait Naval Group de tous les maux avec des "arguments" littéralement éclatés au sol. Depuis, son design, modifié pour être encore plus fin, a été vendu à un autre pays, la Hollande, qui a fait confiance à Naval Group elle aussi. Mais suite à certains "événements" les lignes ont bougé là encore. L'industrie Néerlandaise sera impliquée à fond dans la production de ces sous-marins, non seulement parce que ça fait partie du contrat, mais aussi parce que NG en aura BESOIN vu qu'ils n'assumeront pas tout, tous seuls. En conclusion, si Naval Group était appelé aujourd'hui à la rescousse pour produire de nouveaux SNA Barracuda, au mieux, l'Australie pourrait espérer rejoindre le programme Orka en obtenant un design modifié pour revenir à peu près vers ce qu'aurait été le Shortfin. Ceci aurait l'avantage de fournir aux Pays-Bas des opportunités de workshare leur permettant de générer des devises et d'accélérer une production vers un seuil critique aboutissant à des économies d'échelles. Si dans le même temps, et à marche forcée, l'Australie développe les capacités nécessaires à sa participation à son programme, elle pourrait alors tenir sa place et espérer peut-être jusqu'à une dizaine de gros SSK d'ici 2040. Mais il faudrait que tout le monde joue le jeu, sans interférences politiques, et qu'on signe ensemble dès maintenant. C'est fichu d'avance. L'Australie devrait donc plutôt se diriger vers une flotte de drones UUV armés diesel-électriques et un réseau SOSUS-like, ainsi qu'une petite flotte remplaçant les Collins nombre pour nombre avec des SSK simples mais avec un rayon d'action suffisant, tout en fournissant des bases d'opération à l'US NAVY pour ses gros SSN Virginia, et peut-être des marins, avec à terme l'opportunité de prendre éventuellement livraison et demi-commandement d'un ou deux Virginia. Mais l'Australie devrait alors abandonner ses espoirs d'aller peser par elle-même en mer de Chine contre la PLAN avec des gros SNA/SSN. Elle deviendrait un fournisseur de personnel plus qu'une force alliée, du moins dans le domaine de la sous-marinade. -
[OTAN/NATO]
Patrick a répondu à un(e) sujet de zx dans Politique etrangère / Relations internationales
Parce que les Japonais parlent encore plus mal anglais que nous et qu'on tient à conserver notre titre? -
Merci beaucoup pour cet extrait, c'est fascinant, si tout ça est vrai, ça démontrerait qu'en France au XXIe siècle les méthodes existant autour du phénomène dit "gangstalking", célèbre théorie du complot sur internet, sont bel et bien réelles. Je trouve ça très décevant si c'est tout ce qu'on a trouvé. Je lis à propos de ce bouquin: Ce livre a été publié trois mois avant que le lanceur d’alerte Edward Snowden se fasse connaître et défraye la chronique. Et il l’a été, également, sans que son auteur ait été autorisé par son ex-employeur à le faire ; ici, la communauté du renseignement d’un pays d’Europe occidentale. Il n'a donc pu être publié que par la grâce de moyens numériques de publication littéraire indépendants, lesquels lui ont permis de contourner les inévitables censure et pressions qui l’auraient empêché sinon. Ce qui est assez fascinant puisque l'auteur se retrouve donc dans la position d'être lui aussi poursuivi et tué socialement avec les méthodes qu'il décrit... un peu spécieux non?
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Marine Australienne: modernisations, acquisitions et exercices navals.
Patrick a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Asie / Océanie
Ah ouais 12 carrément?... Soit deux fois plus que les 6 de la MN? Mais qu'il arrête de boire, sérieusement... Déjà l'Australie n'aura jamais assez de monde pour armer 12 SNA, ils n'ont même pas ce qu'il faudrait pour 6 Collins! Et je ne parle même pas des atomiciens et des installations spécifiques à terre. Notamment en ce qui concernerait le rechargement des coeurs nucléaires. Vu qu'ils ne veulent pas avoir à le faire à l'étranger (sauf aux USA bien sûr). Et de plus, qui les construirait? Pas la France en tout cas, dès le dernier Barracuda livré on passera aux SNLE3G et ça va être une autre paire de manches. Qu'ils assument à la fin, merde. C'était déjà de leur faute s'ils n'avaient pas les spécialistes et les entreprises pour être au niveau où ils devaient être pour participer aux Shortfins. En tout cas c'était pas celle de Naval Group. La seule chose qu'on pourrait envisager c'est au moment où la production de l'Orka Néerlandais va commencer, d'avoir un trio France Pays-Bas Australie pour fournir des éléments rapidement assemblables, mais ils ne devront pas s'imaginer qu'on va avoir le temps de faire du ToT et d'assurer du workshare en respectant les petites lignes. On fera au mieux avec ceux qui savent faire et sont dispos à l'instant T. Et en plus ils auront un truc moins performant que le Shortfin. Mais un peu moins cher aussi. Donc, très honnêtement, leur seule option va être de se tourner vers un soum conventionnel et un chantier capable de produire vite (Allemagne Japon ou Corée du Sud) ou d'attendre la "classe AUKUS" en faisant durer leurs Collins. Voire un mix des deux. Mais ils n'auront pas 12 SNA. Ils n'auront même pas 12 SSK. Il faut arrêter de rêver éveillés. Je mets donc un billet sur des Taigei ou des Type 216. Deux options qui en termes de distance franchissable au moins (et sans doute sur bien d'autres points) seront inférieures à ce qu'aurait été le Shortfin. Ce qui rendra obsolète la demande initiale de pouvoir aller opérer en mer de Chine. Pour le plus grand bonheur de Pékin. -
J'ose quand même espérer qu'on protègera nos IP, parce que pour l'instant les commandes ne suivent pas franchement.
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En haut à droite c'est le projet de Mitsubishi, donc Japonais. Désormais ralliés au GCAP avec une autre formule. En bas au milieu c'est pas de chez nous non plus il me semble (?) En haut à gauche et en bas à gauche ce sont des vues d'artistes non officielles. En haut au milieu c'est la vue d'artiste d'Airbus. En bas à droite c'est la maquette de soufflerie du projet "Superman" de l'ONERA. Pas représentative du NGF mais plutôt des demandes du groupe de travail de l'OTAN sur cette configuration aérodynamique avec des Levcon à l'avant.
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Finlande
Patrick a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Ils essayaient peut-être de pêcher Moby Dick? -
Exemple médiatique à coup de "name and shame"? Pas trop dans la culture Française ça. L'état pourrait aussi bien faire fermer ses comptes sur les réseaux sociaux pour atteinte à la sûreté de l'état, la procédure peut aller assez vite. Ils ne le font pas non plus.